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MAGISTRO : Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique.
•Jacques BICHOT Economiste, démographe, Professeur émérite à l'Université Lyon 3 - Ancien président de Familles de France Des comptes publics de qualité douteuse
Avec l'Europe
•Françoise THIBAUT Professeur des Universités, essayiste, historienne Marche turque
Une chronique sympathique parue dans Boulevard Voltaire [20.07] et qui ne manifeste pas - texte et image ! - une considération particulière pour les valeurs de la République. Ou même pour la République tout court. Nous approuvons. LFAR
La République semblerait parfois manquer d’imagination. En écoutant les incantations de ses tenants, on la pensait pourtant novatrice et moderne dans ses valeurs et ses pratiques.
Une gazette locale en ligne rapporte, en effet, en ce mois de juillet, les manifestations de notre fête nationale dans un petit village vauclusien. En illustration de l’article, une photo nous montre un brancard de procession supportant le buste de Marianne, porté par quatre « jeunes républicains » (sic), qui a fait le tour du village suivi par la foule. Il faut l’avouer, la première chose qui m’est venue à l’esprit est une furieuse ressemblance avec une de ces processions un peu désuètes, à la mémoire du saint local, qu’on croise parfois au détour d’une ruelle à l’accent provençal. On imagine sans mal qu’ici, le maire et son écharpe ont tenu lieu de curé et de soutane, la foule scandant des « Je vous salue Marianne », le temps de retourner à la mairie, où les bigotes auront nettoyé la poussière du piédestal.
Par mimétisme, la Révolution avait déjà singé le mariage catholique, en inventant un mariage civil. Bien évidemment dépourvu du caractère religieux et sacré, celui-ci n’était plus qu’un contrat civil.
Faisant fi du ridicule, les ayatollahs de la République ont, récemment, tenu à inventer un baptême républicain. Comme si on entrait dans la grande communauté des hommes éclairés…
Attaqué de toute part par le communautarisme, les difficultés sociales, la crise d’identité, ce qui ne devrait être in fine qu’un régime politique semble chercher à se raccrocher à des symboliques, des rites et des institutions qui ont balisé la France chrétienne.
À quand une apparition ou un miracle de sainte Marianne, succédané de la Vierge Marie ? •
S.A.R. le prince Foulque d’Orléans, duc d’Aumale, 42 ans, a honoré de sa présence la dernière foire aux vins à l’invitation de Pierre-Marie Duhamel, maire honoraire d’Aumale. Tout le monde ne le sait pas, mais il est le premier duc d’Aumale depuis 1897, le titre n’ayant plus été attribué depuis la mort de son prédécesseur, Henri d’Orléans, 5e fils de Louis-Philippe. Il a accepté de répondre aux question du journal local « Le Réveil de Neufchatel » . Les meilleurs morceaux.
Le Réveil : Doit-on toujours vous appeler Monseigneur ?
Monseigneur Foulques d’Orléans, duc d’Aumale : Cela fait partie des traditions, donc oui. Mais c’est vrai, au quotidien, dans mon travail, on m’appelle plutôt par mon prénom.
Comment êtes-vous devenu duc d’Aumale ?
Lorsque j’avais 22 ou 23 ans, mon grand père, Henri d’Orléans, Comte de Paris, m’a attribué deux titres. Celui de comte d’Eu et duc d’Aumale. Dans notre famille, c’est toujours le chef de famille qui décide de ces attributions.
On vous sent honoré d’autant que ce titre de duc d’Aumale n’avait pas été attribué depuis plus de 100 ans ?
C’est en effet un très grand honneur d’être Comte d’Eu et duc d’Aumale. Ma famille a joué un rôle important dans l’Histoire de France. Il est donc légitime d’être ainsi heureux de perpétuer la tradition familiale.
Venez-vous souvent à Aumale ?
Cela m’arrive quand je suis invité. Je suis venu une fois au salon du livre avec Eric Woerth qui avait écrit un livre sur le duc d’Aumale. J’étais également présent pour l’inauguration de la crèche Les petits ducs. J’y reviens toujours avec un grand plaisir. •
Mon Garçon, un thriller de Christian Carion avec Guillaume Canet et Mélanie Laurent
Vous avez dit coïncidence ?
Après Otez-moi d’un doute, à nouveau un film qui met face à face le père biologique et « l’autre » père !
Quand le lobby LGBTI, Marlène Schiappa et Emmanuel Macron veulent « ouvrir » la PMA aux femmes seules et paires homosexuelles, Carine Tardieu et Christian Caron réalisent des films qui mettent en exergue qui la recherche du père par le fils, qui la recherche du fils par le père. Honneur à eux et aux acteurs qui y ont participé.
Mon Garçon porte aussi notre regard sur la famille dite « recomposée »… Le père est parti, chacun, du mari et de la femme, a « retrouvé quelqu’un », chacun a « refait sa vie »… Et l’enfant dans tout ça ?
A une époque où, au moindre accident, on met en place une « cellule psychologique », quelle cellule psychologique pour l’enfant dont la cellule familiale ne dure pas plus qu’un CDD ?
Ce drame, dit-on à l’anglaise, est un « thriller » ! Yes, I am thrilling, oui je frémis à voir notre société en voie de décomposition… Jusqu’à la violence inouïe qui s’empare, par deux fois, de Guillaume Canet !
Et je dis bien Guillaume Canet puisque son scénario n’était, paraît-il, pas écrit ; l’acteur était seulement mis en situation et improvisait ses réactions. Il s’agit donc d’une violence spontanée et réelle !
Quand j’ai fait part de ma stupéfaction à mon épouse, en précisant qu’il ne devait pas « faire bon » de côtoyer cet individu dans la vie de tous les jours, elle m’a traité de « bisounours » ! •
Le chef de la maison royale de France invité par la Marine nationale*. Le prince Jean d'Orléans, comte de Paris, prétendant au trône de France, invité aujourd'hui* à la cérémonie de remise de fanion de la promotion "Amiral de Joinville" suite à l'invitation de la "Royale", surnom que l'on donne à la Marine nationale .
Fils de Louis-Philippe Ier d'Orléans, prince du sang, François Ferdinand Philippe Louis Marie d’Orléans (1818-1900) fera ses classes respectivement à Toulon, avant de rejoindre brièvement la Corse, la Toscane, Naples et enfin Alger. Passionné par la Marine, il participera à la conquête des côtes barbaresques, future Algérie française. Voyageur infatigable, très populaire parmi les marins, le fils du roi des français s'illustre encore au Mexique et conduira le retour des cendres de l'empereur Napoléon Ier en 1840.
Marié à la princesse impériale du Brésil, Françoise de Bragance, il devient contre-amiral en 1843. Volontiers politique, il est un des rares princes à s'opposer à la politique du président François Guizot, président du Conseil jusqu'à la chute de la monarchie. Exilé, on pense alors à lui en 1852 afin qu'il prenne la présidence de la seconde république.Il faisait consensus face à Louis-Napoléon Bonaparte qui finit par s'emparer du pouvoir et proclamer le second empire.
Il participe à la guerre de sécession du côté du nord anti-esclavagiste et rejoint le duc de Chartres et le comte de Paris, Philippe (VII) d'Orléans, tous deux ses neveux engagés dans l'armée yankee. Il a d'ailleurs été croqué dans le n"53 des "Tuniques bleues", principal personnage de l'album intitulé "Sang bleu chez les Bleus ".
A la chute du second empire, il est élu député de Seine et Marne en 1871. La loi d'exil en 1886 le forcera à l'exil une nouvelle fois, entamant le dernier chapitre d'une vie qui aura été tumultueuse.
Le maire de Neuilly et le commandant de la Marine à Paris ont tenu à inviter le chef de la maison royale de France et honorer ainsi une dynastie qui a contribué à l'essor de sa marine durant la monarchie de juillet.
lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote,nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.
C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.
Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...
Aujourd'hui : l'Ordre des Minimes, florissant en France avant 1789, totalement détruit par la Révolution...
"...Le minime Nuirate monta sur l'échafaud révolutionnaire...."
Dans son ouvrage "Les confesseurs de la foi dans l'Église gallicane à la fin du XVIIIème siècle", Guy-Toussaint-Julien Carron de La Carrière cite "le père Louis-Thomas Nuirate, natif de Marseille, Provincial dans l’ordre des Minimes", guillotiné "vers les onze heures du matin, le 23 juillet 1793 à Marseille, avec le Père François-Louis-Marie Taxy, également religieux minime..."
A son apogée, l’ordre des Minimes comptait 457 couvents, dont 156 en France.
La révolution française fut particulièrement terrible pour cet Ordre : religieux assassinés, couvents détruits.
Si l'Eglise catholique - en général - et la plupart des Ordres religieux - en particulier - se sont relevés de la Révolution, il n'en fut pas de même pour l'Ordre des Minimes : a la fin du XXème siècle, il y a 178 monastères Minimes dans le monde, mais plus aucun en France...
Art et essai : Noura rêve, un film tunisien de Hinde Boujemaa, avec Hend Sabri (Noura), Lofti Abdell (Jamel), Hakim Massoudi, (Lassad).
Noura rêve, mais il est vrai qu’elle est dans de beaux draps... des draps qu'elle lave et qu' elle plie consciencieusement.
"Toi la servante, toi la Maria, Il va falloir changer nos draps Mathilde est revenue".
(Jacques Brel).
Une histoire d'amour et de désamour dans la Tunisie d'aujourd'hui. Un petit film poignant que je n'aurais sans doute pas vu sans la recommandation de Frédéric Pic sur TV Liberté. Un Vaudeville (la femme, le mari, l'amant) qui n'est pas une comédie.
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate. Pour mémoire
lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote,nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.
C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.
Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...
Aujourd'hui : la reine de France chez Charles Maurras...
13 juillet 1934...
...la Duchesse de Guise est reçue par Charles Maurras en son Jardin de Ferrières.
Elle est l'épouse de celui qui aurait été Jean III, s'il avait régné, le Duc de Guise, père du Comte de Paris, Henri VI (le grand-père du Prince Jean, actuel Coimte de Paris).
La loi d'exil en vigueur à l'époque (elle ne sera abrogée qu'en 1950) empêchait de recevoir le Prince en personne, et son héritier, mais, ne s'appliquait qu'à eux, et non aux autres membres de la Famille : c'est ce qui explique que Maurras a pu inviter, et recevoir, la Duchesse, mais seule, et sans son mari...
lafautearousseau et l'ensemble de ses lecteurs souhaitent au Comte de Paris un JOYEUX ANNIVERSAIRE.
Ce mardi 19 mai 2020, l’héritier des rois de France Monseigneur le Comte de Paris, célèbre son cinquante-cinquième anniversaire et son 2ème anniversaire en tant que Chef de la Maison Royale de France.
Descendant direct du Roi Saint Louis, la famille de Monseigneur le Comte de Paris a régné sur la France pendant neuf siècles, d’Hugues Capet jusqu’à Louis-Philippe. Héritier légitime des quarante rois qui ont fait la France, Monseigneur le comte de Paris est depuis le décès de son père ; le lundi 21 janvier 2019 ; le chef de la Maison royale de France. Si les Français décidaient de renouer le fil de leur histoire, il régnerait sous le nom de Jean IV de France.
Le Prince Jean de France est né le 19 mai 1965 à Boulogne-Billancourt, fils du Comte de Paris, Henri VII de France et de la princesse Marie-Thérèse de Wurtemberg, duchesse de Montpensier, le prince est apparenté à la plupart des familles royales régnant en Europe. Héritier des quarante rois qui ont fait la France, le prince Jean, assume pleinement la tradition de dévouement de sa famille au service de la France et des Français d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Il se définit comme prince chrétien et prince français.
Prince tourné vers l’avenir, il a depuis plusieurs années , parcouru la France et rencontré des acteurs de la vie économique, sociale, culturelle et politique. Il a pu ainsi acquérir une vision précise, profonde et générale de notre pays. Il a complété cette démarche par des voyages à l’étranger où il a été reçu non seulement comme un témoin du passé de la France mais aussi comme une incarnation de son avenir.
En ce 19 mai 2020, nous souhaitons donc un très Joyeux Anniversaire à
Monseigneur le prince Jean de France, Comte de Paris
A la télé : Ce qui nous lie, un drame de Cédric Klapisch avec Pio Marmai, Ana Girardot, François Civil et Jean-Marie Winling.
Film diffusé Dimanche 17 Mai sur France 2 à 21H.
Ce qui nous lie ! Sans être devin, on comprend qu’il s’agit d’une histoire de sédimentation, des dépôts qui s’accumulent d’année en année, de générations en générations ; à la fois un documentaire sur la fabrication du vin ou le métier de vigneron, un film sur le vin « fruit de la vigne et du travail des hommes », un film sur le travail de la terre « qui nous appartient et à laquelle on appartient » ; un film sur les racines et le retour du « fils prodigue » ; un film impressionniste avec au début une série de photos magnifiques à la Monet ; un film à la fois poignant et plein d’humour.
Un film malheureusement un peu long, 1H53, qui ne sait pas comment finir… Ne l’imitons pas sur ce point.
À l’affiche : Simetierre, un film américain de Kevin Kölsch & Dennis Widmyer, avec Jason Clarke, Amy Seimetz et Jeté Laurence (les parents et leur fille, Louis, Rachel et Ellie Creed), ainsi que John Lithgow (le voisin, Jud Crandall) ; remake d’un film, portant le même nom, de Mary Lambert (1989) et adapté d’un roman éponyme de Stephen King (1983).
Je n’ai jamais rien lu de Stephen King, contrairement à mon épouse et surtout l’une de mes filles. C’était donc une bonne occasion de faire connaissance avec cet auteur de thriller, d’autant plus que c’est un genre que nous aimons bien au cinéma.
En outre, ce 15 avril était l’anniversaire de mon épouse à la charnière de deux dizaines… Plutôt le célébrer dans une salle obscure et au resto, que de rester plantés devant notre télé à écouter la « sangsue qui suce le sang du peuple » pour reprendre l’expression de Jean Anouilh dans La belle vie.
D’un vampire à l’autre, j’ai presque regretté mon choix et notre dîner a failli mal passer devant ce film d’épouvante…
Reconnaissons que les réalisateurs ont su, surtout en 1ère partie, me plonger dans l’angoisse à telle enseigne que j’avais hâte d’être à la fin du film…
Admettons que cette montée d’adrénaline soit l’intérêt de ce scénario ultra violent et farfelu, sauf l’idée diabolique d’un apprenti sorcier qui, ne croyant pas en l’Au-delà, fait revivre les morts sur terre.
Ce même soir, le Diable, hélas, ne faisait pas du cinéma, ni au Simetierre (pourquoi cette faute, d’ailleurs soulignée par la petite Ellie ?), ni à la télévision où « Jupiter » a renoncé d’aller… Non, ce 15 avril 2019, le Diable était bien réel s’efforçant de détruire dans ses flammes la cathédrale Notre-Dame de Paris.■
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.
Art et essai : L’homme à la moto : un film argentin de Agustin Toscano, avec Sergio Prinal (Miguel) et Liliana Juarez (Elena).
« Il portait des culottes, des bottes de moto
Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos (…) »
Non, il ne s’agit pas de l’ami de Marie-Lou que chantait magnifiquement Edith Piaf, mais d’ El Motoarrebatador que nous sommes allés voir en coucou à nos neveux argentins.
Malgré quelque lenteur, c’est l’histoire attachante d’un « gentil » voyou qui s’attache précisément à sa victime, et réciproquement.
On peut lire sur Allociné que la mère du réalisateur a été traînée de la même façon sur plusieurs centaines de mètres par deux « motochorros ».
Contrairement à son père et son frère qui « figurent » dans le film, on ne sait rien de la mère de Miguel, ce qui permet d’imaginer joliment :
« Il avait
Un tatouage avec un cœur bleu sur la peau blême
Et juste à l’intérieur, on lisait Maman je t’aime ».
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.
Bagdadi est donc mort, sans gloire, comme tant de révolutionnaires (puisque l'on a parlé ici de Marie-Antoinette ce matin), si prompts à donner la mort, mais qui se liquéfient lamentablement quand vient leur tour...
On ne peut que prendre acte avec satisfaction de la disparition de ce fou furieux sanguinaire et dangereux pour la paix du monde en général, du Moyen orient en particulier.
Cependant, il serait évidemment illusoire de croire que la fin du terrorisme est acquise avec la simple disparition d'un malade mental : Ben Laden est mort, mais pas le terrorisme avec lui, et on a eu Bagdadi. Aujourd'hui c'est Bagdadi qui meurt, mais demain se lèvera X, puis Y, puis Z... et le terrorisme sera toujours là.
Trump se gargarise maintenant de ce qu'il appelle un exploit, un haut fait d'armes - et qui l'est, en effet - mais en oubliant de rappeler l'immense responsabilité des USA dans la déstabilisation de la région avec la catastrophique invasion de l'Irak par un président Bush dont l'inconscience n'a eu d'égale que la nullité politique (Chateaubriand aurait parlé de "son imperfection en politique".... !)
Il n'y a qu'une seule politique d'ensemble qui puisse un tant soit peu ramener le calme dans ces pays musulmans en ébullition : c'est de soutenir partout des régimes modérés, comme ceux des rois du Maroc et de Jordanie; et si possibles laïques, comme celui du maréchal Sissi en Egypte ou - BHL et Fabius dussent-ils s'en étrangler - de Bachar el Assad en Syrie : les Russes ont rendu un fier service à la lutte anti terroriste mondiale en remettant Assad en selle...
L'idéal serait de retrouver un équivalent du parti Baas en Irak, avec un chef qui tiendrait son pays, fût-ce d'une main de fer, comme le faisait Saddam Hussein; et aussi une sorte de Khadafi dernière version en Libye, avant que BHL/Sarkozy ne l'éliminent, pour le plus grand profit de l'anarchie et pour notre plus grand désagrément (le mot est faible)...
Ce qui ne veut bien sûr pas dire que ces régimes sont ce que nous souhaiterions pour la France...
Bagdadi est donc mort, sans gloire, comme tant de révolutionnaires (puisque l'on a parlé ici de Marie-Antoinette ce matin), si prompts à donner la mort, mais qui se liquéfient lamentablement quand vient leur tour...
On ne peut que prendre acte avec satisfaction de la disparition de ce fou furieux sanguinaire et dangereux pour la paix du monde en général, du Moyen orient en particulier.
Cependant, il serait évidemment illusoire de croire que la fin du terrorisme est acquise avec la simple disparition d'un malade mental : Ben Laden est mort, mais pas le terrorisme avec lui, et on a eu Bagdadi. Aujourd'hui c'est Bagdadi qui meurt, mais demain se lèvera X, puis Y, puis Z... et le terrorisme sera toujours là.
Trump se gargarise maintenant de ce qu'il appelle un exploit, un haut fait d'armes - et qui l'est, en effet - mais en oubliant de rappeler l'immense responsabilité des USA dans la déstabilisation de la région avec la catastrophique invasion de l'Irak par un président Bush dont l'inconscience n'a eu d'égale que la nullité politique (Chateaubriand aurait parlé de "son imperfection en politique".... !)
Il n'y a qu'une seule politique d'ensemble qui puisse un tant soit peu ramener le calme dans ces pays musulmans en ébullition : c'est de soutenir partout des régimes modérés, comme ceux des rois du Maroc et de Jordanie; et si possibles laïques, comme celui du maréchal Sissi en Egypte ou - BHL et Fabius dussent-ils s'en étrangler - de Bachar el Assad en Syrie : les Russes ont rendu un fier service à la lutte anti terroriste mondiale en remettant Assad en selle...
L'idéal serait de retrouver un équivalent du parti Baas en Irak, avec un chef qui tiendrait son pays, fût-ce d'une main de fer, comme le faisait Saddam Hussein; et aussi une sorte de Khadafi dernière version en Libye, avant que BHL/Sarkozy ne l'éliminent, pour le plus grand profit de l'anarchie et pour notre plus grand désagrément (le mot est faible)...
Ce qui ne veut bien sûr pas dire que ces régimes sont ce que nous souhaiterions pour la France...
L’Échange des princesses, un film de Marc Dugain, avec Lambert Wilson, Olivier Gourmet, Andréa Ferréol, Anamaria Vartolomei, Juliane Lepoureau et Catherine Mouchet, d’après le roman éponyme de Chantal Dumas (éd. du Seuil, 2013).
Sans doute, je regrette de n’avoir pas lu le roman dont a été tiré le film, mais ce très bon long-métrage me rappelle l’excellent Marie-Caroline, reine de Naples, publié en 2014 par Amable de Fournoux (ed. Pygmalion), qui retrace aussi l’importance de ces mariages princiers dans le gouvernement des monarchies.
Dans un décor majestueux, on ouvre une page d’Histoire peu glorifiante sur ces petites filles qu’on gère comme des marchandises – certes très précieuses, mais marchandises quand même - dont l’unique raison d’être – là encore très précieuse – est de garantir une descendance au Roi et d’assurer ainsi la continuité de l’État.
Difficile de distinguer dans ce récit la part de la vérité et celle de la fiction, la part de l’Histoire et celle du roman. J’ai ressenti par moment un certain féminisme qui pourrait paraitre justifié dans notre société de l’enfant-roi… ces petites princesses sont peut-être appelées à être Reines dans différents pays, mais elles ne sont pas reines dans leurs familles !
Contre ces « mariages forcés » - qu’on le veuille ou non, même si j’ai du mal à l’écrire, c’en sont - le réalisateur fait la part belle aux mœurs du « mariage pour tous » et, à tort ou à raison, donne une très mauvaise image du duc Louis IV Henri de Bourbon-Condé.
Bref un film à voir, très intéressant, mais peu amène pour ces familles royales, à l’exception de la charmante petite infante d’Espagne et aussi de la Princesse Palatine, mère du Régent. •