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  • VIE D'UN HOMME ILLUSTRE

    Hélie de Saint Marc

    Par Jean-Christophe Buisson

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    C'est ce soir ...

    Un documentaire réalisé à partir des textes laissés par Hélie de Saint Marc, qui met en lumière le destin de ce grand soldat au sens de l'honneur aigu. 

    CHERS ORPHELINS DE GRANDS HOMMES, le documentaire de 52.minutes (Histoire, ce 15 mars, à 21 h 35) consacré au commandant Hélie de Saint Marc, disparu en 2013 après une vie exemplaire, ne va pas aider à vous faire admirer notre époque où les héros à chanter sont aussi nombreux que les parents donnant à leurs enfants le prénom de Marie en Seine-Saint-Denis (voir à ce sujet l'étude de Jérôme Fourquet).

    Même si Hélie de Saint Marc, témoin du siècle n'apporte pas d'éléments nouveaux sur cette figure incarnée de l'honneur et de la droiture, il a notamment pour mérite de ne donner la parole qu'à l'officier lui-même. A partir de ses écrits — nombreux et superbes —, lus par Jean Piat, Marcela Feraru et Jean-Marie Schmitz reconstituent, images d'archives parfois inédites à l'appui, la trajectoire singulière d'un homme qui, 91 ans durant, s'en tint à un principe d'airain : ne pas décevoir, ne pas déchoir.

    Enfance bordelaise où naît sa passion (méconnue) pour la nature et se développe, grâce aux « hussards noirs de la République », un haut sens de la morale et de la patrie.

    Désespoir où se mêlent dégoût et fascination pour « la force joyeuse du vainqueur allemand », en 1940. Résistance et déportation à Buchenwald avec cet apprentissage de la grandeur et de la misère de l'homme, ce « regard fixe retourné vers l'intérieur » qui devient le sien malgré lui, cette révélation de « l'absolue vérité des êtres ».

    L'engagement dans la Légion, « la grande affaire de ma vie ». L'Indochine, histoire de troquer la noirceur des camps de la mort avec la lumière du Tonkin. Le traumatisme d'avoir à abandonner au couteau viêt-minh ces milliers de supplétifs dévoués de l'armée française.

    45273.jpgPuis l'Algérie, les rêves de fraternisation sans lendemain en mai 1958, le putsch — seule manière de ne pas trahir à nouveau la parole donnée, seule réponse possible à « l'abus de confiance » du général de Gaulle —, le procès, la prison, le statut de réprouvé jusqu'à la réhabilitation des années 2000 avec le prix Femina, la grand-croix de la Légion d'honneur. Cet honneur enfin, et légitimement, retrouvé.

    Ce destin raconté et montré est exceptionnel. Il eût mérité une hagiographie. Il n'en est rien.

    Ce documentaire remarquable est une leçon de vie. Et de philosophie de la vie.  

    Source : Figaro magazine, dernière livraison. 

    Jean Christophe Buisson est écrivain et directeur adjoint du Figaro Magazine. Il présente l'émission hebdomadaire Historiquement show4 et l'émission bimestrielle L'Histoire immédiate où il reçoit pendant plus d'une heure une grande figure intellectuelle française (Régis Debray, Pierre Manent, Jean-Pierre Le Goff, Marcel Gauchet, etc.). Il est également chroniqueur dans l'émission AcTualiTy sur France 2. Son dernier livre, 1917, l'année qui a changé le monde, vient de paraître aux éditions Perrin.

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    1917, l'année qui a changé le monde de Jean-Christophe Buisson, Perrin, 320 p. et une centaine d'illustrations, 24,90 €.
  • Patrimoine cinématographique • Dialogue des Carmélites

     

    Par Pierre Builly

    Dialogue des Carmélites de Philippe Agostini et du R.P. Bruckberger (1960)

    20525593_1529036520490493_4184281983923317414_n.jpgMarche au supplice 

    D'une vision télévisée très ancienne, je ne conservais guère que le souvenir des dernières séquences, qui sont absolument bouleversantes, sauf à être de ceux qui ricanent devant le sacré et le vrai pathétique et qui relatent le martyre des seize Carmélites de Compiègne, guillotinées le 17 juillet 1794, seulement onze jours avant que le buveur de sang Robespierre et sa clique de fous furieux soit conduite à l'échafaud le 27 juillet (9 Thermidor an II). On peut ne voir là qu'une coïncidence ou peut-être bien l'exaucement par Dieu du vœu solennel que les religieuses avaient formé pour obtenir la fin des violences et la paix pour l'Église et l'État. 

    dialogue03.jpgDernières séquences, donc. Alors que l'une des religieuses - la plus fragile, la plus jeune, la plus angoissée - Blanche de La Force (Pascale Audret) est tombée dans le piège des révolutionnaires, a fait défection, s'est soustraite à l'exécution, alors que ses compagnes, appelées l'une après l'autre à la guillotine, y montent en chantant le Veni Creator et que leur chant s'estompe à mesure qu'elles sont l'une après l'autre coupées en deux, lorsque, la dernière Carmélite assassinée, le silence se fait,  monte d'un coin de la foule hystérique et assoiffée de sang le même chant, la même pureté, de Blanche qui rejoint ses sœurs et monte à l'échafaud les rejoindre au Paradis... 

    6feae7f0-5c1e-4a46-b454-4df915814332.jpgDans mes souvenirs, c'était un beau film grave et austère, poignant aussi - mais le sujet l'est tout autant - pas du tout un film à regarder distraitement, un film qui demande un certain état d'esprit, une certaine attention... Un peu comme le lumineux Thérèse d'Alain Cavalier, athée qui a perçu mieux que quiconque le mystère du cloître et de la sainteté... J'avais eu beau lire et relire les beaux dialogues écrits par Georges Bernanos en 1948, juste avant sa mort, sur la base de La dernière à l'échafaud, nouvelle écrite en 1931 par l'écrivain allemand Gertrud von Le Fort descendante d'immigrés français réformés mais convertie au catholicisme, je ne me souvenais plus que le film avait une telle intensité. 

    Le DVD vient de paraître. D'abord, un coup de gueule sur l'infâme qualité du son, souvent chuintant, souvent presque inaudible. Entre deux crises de rage sur ce massacre, l'émerveillement devant  la beauté, l'austérité, la rigueur, l'intelligence du film. Philippe Agostini, son réalisateur, est davantage connu pour ses qualités du directeur de la photographie des plus grands : Ophuls, Carné, Autant-Lara, Grémillon et tant d'autres. Il est, là, touché par une sorte de grâce, son sujet, le texte qu'il porte le poussant vers les sommets. 

    875358_backdrop_scale_1280xauto.jpgFilm grave sur des sujets graves, disais-je en introduction : des tas de mystères, la vocation, la clôture, la Foi, le courage, la peur de la mort. Il n'y a pas un moment, dans le film, où on frôle la bassesse ou l'ordinaire, la trivialité des choses ; on est continuellement tiré vers des domaines rares. Comment peut-il se faire que des jeunes filles veuillent épouser le Christ ? Et c'est la première séquence : à Compiègne, au mois de mai 1789, Blanche de La Force (Pascale Audret) et Marie-Geneviève Meunier (Anne Doat), vêtues en mariées deviennent Blanche de l'Agonie du Christ et Constance de Saint Denis martyre, entrent, pour la totalité de leur vie derrière les grilles qui les retirent à jamais du monde et jurent obéissance et soumission complètes à la Prieure de leur Ordre (Madeleine Renaud). Vous ne comprenez pas ? Moi non plus. Et alors ? 

    4016262-6092444 (1).jpgToujours est-il qu'au fur et à mesure que la Révolution spolie, humilie, disperse les religieuses, celles-ci cristallisent leur résistance à l'injure et à la haine. Les carmélites, guidées par leur aumônier (Georges Wilson) ne voient plus devant elles que la perspective du martyre. 

    Le martyre, ce n'est évidemment pas une attraction masochiste et suicidaire pour le supplice : c'est un témoignage et une acceptation. Et, comme le rappelle l'Aumônier à Mère Marie de l'Incarnation (Jeanne Moreau, admirable) qui, in fine, miraculeusement préservée, ne cherche qu'à rejoindre ses sœurs, elle n'est pas là pour mourir, mais pour préserver le Carmel. La nouvelle Prieure, Mère Thérèse de Saint Augustin (Alida Valli, souveraine) lui en donne l'ordre par un seul regard. 

    Le Carmel demeure, les tueurs sont morts. 

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    DVD disponible autour de 13 € .

    Retrouvez l'ensemble des chroniques hebdomadaires de Pierre Builly sur notre patrimoine cinématographique, publiées en principe le dimanche, dans notre catégorie Culture et Civilisation.
  • A la découverte de l'homme Maurras (10) : dans le quartier de l'Île, la maison natale de Maurras...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui  (10) : dans le quartier de l'Île, la maison natale de Maurras...

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    Une plaque devait être apposée par la Mairie sur la façade de cette "maison natale"; elle existe, mais on ne sait plus trop où elle se trouve...

     

    Le Quai sur lequel s'élève cette maison s'appelait autrefois Quai Brescon sur toute sa longueur.
    De nos jours, sa moitié ouest s'appelle Quai Marceau, seule la partie est (du côté de l'Etang de Berre) s'appelle encore Quai Brescon..
    C'est la raison pour laquelle, dans les Oeuvres capitales, on voit une vieille photo de l'autre extrêmité du Quai (aussi appelé par les martégaux "le Miroir aux oiseaux") avec, écrite de la main de Maurras, cette légende" : "Mon quai natal"...

    On voit ci-dessus la façade avant de la maison "sur le rivage" (comme il est dit dans le poème Destinée), avec un peu plus de recul ci-dessous :

     

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    Très étroite, sur trois plans (deux étages sur rez-de chaussée) la maison ne comporte qu'une fenêtre par plan !
    Elle occupe par contre le pâté de maison sur toute sa longueur, et possède donc la même apparence sur sa façade arrière (ci dessous)...

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    La mère de Maurras était une Garnier (Marie-Pélagie, qui épousa Jean Maurras, fonctionnaire de Roquevaire fraîchement muté à Martigues).

    Et la famille Garnier possédait trois "biens", à Martigues :


    * une "maison", dans le quartier de l'Île (celle-ci, où est né Maurras);
    * une "campagne", c'est-à-dire, en fait un terrain planté de vignes et d'oliviers;
    * et un "jardin", l'actuelle "maison de Maurras" et son jardin....

    Or, il y avait trois filles dans la famille : Marie-Pélagie - la mère de Maurras - et ses deux soeurs : Valérie et Mathilde.
    Maurras est donc né dans l'une des maisons de la famille Garnier, celle que l'on voit ici, donnant sur la Quai Brescon (aujourd'hui, Quai Marceau)...

    Rappelez-vous du poème Destinée : c'est là, dans cette minuscule maison, que naquit Maurras "le jour de la lune", quand "le soleil n'en finissait ps de se lever sur ta lagune"; et voilà pourquoi il y parle de son "île"...

    lafautearousseau

  • Famille de France • Baptême de la Princesse Jacinthe de France à Dreux

     

    Reportage du site Noblesse et royautés


    Le baptême de la Princesse Jacinthe de France, 5ème enfant du Duc et de la Duchesse de Vendôme, fut célébré le samedi 13 octobre à 14 h 30 par le père Christophe Besnier en l’église Saint Pierre de Dreux, la paroisse du Prince Jean et de sa famille. Sur cette photo (ci-dessus), Jacinthe est tenue sur les fonts baptismaux par l’une de ses marraines la Duchesse de Gramont qui était venue spécialement des Etats-Unis pour l’occasion. On reconnaît à l’arrière plan le père Besnier, la Princesse Pierre d’Arenberg et le Duc d’Angoulême, le frère cadet du Duc de Vendôme.
       

     

    1-DSC_0201-1024x632.jpgLe Duc et la Duchesse de Vendôme entrèrent les derniers dans l’église Saint Pierre de Dreux au côté de la Duchesse de Gramont qui tenait dans ses bras la Princesse Jacinthe, un bébé de quatre jours qui a été très sage tout au long de la cérémonie.

     

    Pour l’occasion la jeune Princesse de France portait la précieuse robe de dentelles ivoires que la défunte Comtesse de Paris avait fait exécuter avec d’anciennes dentelles du Portugal pour les enfants du Prince Henri et de la Princesse Marie-Thérèse, alors Comte et Comtesse de Clermont. 

    1-DSC_0157-1024x668.jpgLe sacrement de baptême, alors que le père Besnier lit des prières, les parrains et les marraines de la Princesse Jacinthe entourent les fonts baptismaux. On reconnaît de gauche à droite la Duchesse de Gramont et sa filleule, le père Besnier et le Prince Gaston qui assistait le prêtre, le comte Hervé de Solages, la Princesse Maria-Immaculata de Liechtenstein, la Princesse Pierre d’Arenberg, le Duc d’Angoulême qui représentait son fils le Prince Pierre d’Orléans absent à la cérémonie et le Duc d’Anjou, fils aîné du Comte d’Évreux.

     

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    Le Duc et la Duchesse de Vendôme lors de la cérémonie. 

     

    1-DSC_00221-1024x660.jpgMoment d’intense complicité pour la Duchesse de Montpensier et sa fille la Princesse Blanche de France au côté de la Princesse Maria-Immaculata de Liechtenstein, la seconde fille de la Princesse Marie et du Prince Gundakar de Liechtenstein.

     

    1-DSC_0077-1024x610.jpgLe Prince Charles-Philippe, Duc d’Anjou, embrasse chaleureusement la Duchesse de Vendôme lors de son arrivée dans l’église Saint Pierre sous le regard de la Princesse Maria-Immaculata de Liechtenstein.

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    La princesse Antoinette de France et sa cousine la Princesse Maria-Immaculata de Liechtenstein.  

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    Le Prince Gaston a pris très à coeur son rôle d’enfant de choeur pour le baptême de sa petite-soeur Jacinthe. 

     

    Noblesse et Royautés

  • Dans notre Ephéméride d'aujourd'hui : hommage à un Français illustre et méconnu...

    1868 : Naissance de Marie-Joseph Gilg, le curé qui sauva Chambord en 1944...

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    En août 1944, les nazis ont voulu détruire Chambord. Et c’est grâce à un curé alsacien, l’abbé Joseph Gilg (1868-1960), que cette catastrophe patrimoniale couplée à un drame humain ont été évités.

    Joseph Gilg est né à Guebwiller, et a été ordonné prêtre à Blois, en 1900. En 1944, il a déjà 76 ans. Le château de Chambord abrite à ce moment-là encore plus de trésors que d’ordinaire : des œuvres d’art venues des musées du Louvre et de Compiègne y ont été mises en sécurité (la Joconde elle-même y a séjourné : voir notre Éphéméride du 3 décembre, jour de la naissance de Jacques Jaujard, qui a organisé ce gigantesque "transfèrement"...).

    Mais son parc cache aussi des résistants, et les Allemands en ont été prévenus : "Furieux, le lundi 21 août 1944, de trois côtés à la fois, ils se dirigent vers Chambord, avec chars d’assaut et canons" , a raconté le curé Gilg après-guerre. Des combats ont lieu "sur la pelouse même du château historique". Des armes sont découvertes, un soldat allemand est tué. Des représailles sont décidées. Les nazis, poursuit l’abbé, "bondissent en criant : "Le château sera rasé, les demeures détruites, la population doit payer !" "

    La population est parquée dans le château, les hommes dans une cour, les femmes et les enfants dans une salle. Une quarantaine d’otages est saisie; ils doivent être traduits devant un conseil de guerre. Des incendies sont allumés. Le massacre et la destruction semblent en route quand le curé alsacien entre en scène.

    Il demande, en allemand, à parler "au chef", qui est le major Ley. L’Alsacien promet qu’il n’y a pas de terroristes à l’intérieur du château et que ceux-ci n’ont rien à voir avec la population. Comme le major ne le croit pas, le curé s’offusque : "Prendriez-vous le prêtre pour un menteur ?" Le major lui répond : "D’où vient que vous parlez si bien l’allemand ?" et le curé répond qu’il fut aumônier pour des prisonniers allemands en 14-18.

    Avec la discussion, la fureur s’estompe. Le major finit par ordonner : "On peut épargner !" Le château et les personnes sont fouillés : ne sont trouvés ni armes, ni suspects. Les départs d’incendie sont arrêtés.

    Mais tout danger n’est pas encore écarté : les otages doivent comparaître devant le Conseil de guerre. L’abbé sert alors d’interprète lors de la quarantaine d’interrogatoires. "Comme par miracle", dit-il, il trouve les réponses qui éteignent tous les soupçons. Il propose en outre de célébrer des obsèques religieuses pour le soldat allemand tué.

    Cinq maquisards seront, malgré tout, fusillés, et quelques maisons et bâtiments annexes du château - dont la ferme - brûlés. La "semaine martyre de Chambord", selon l’expression du curé, ne cesse que le vendredi 25 août, avec le départ des troupes allemandes vers l’Est.

    "Le bilan certes est désastreux : il y a des morts et des ruines. Mais en définitive, l’ensemble de la population, ainsi que le château et ses trésors, ont échappé à l’extermination", conclut l’abbé dans une brochure qu'il a consacrée à cet évènement : La tragique histoire de Chambord, vécue de 1941 à 1944, éditée en 1950.

    Son récit s'y achève par un vibrant : "Vive la France et vive l’Alsace ! Et revive Chambord, qui fut en si grand danger !"

    Pour cette action, l’abbé Gilg fut décoré de la Légion d’honneur, de la Croix de guerre et de la médaille d’argent de la Reconnaissance française, le 14 juillet 1949. 

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    L'abbé Marie-Joseph Gilg ? L'un de ces "Français illustres et méconnus" dont parle François Bluche : que cette modeste Ephéméride contribue à lui rendre l'hommage qu'il mérite, amplement...

  • Livre : L’homme qui n’avait pas de père. Le dossier Jésus, d’Alain de Benoist, par Aristide Leucate.

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    D’abord le titre, qui est à lui seul un sujet de glose. Sa signification peut être aussi bien la marque d’un acte de foi que d’une provocation athée, sinon païenne. Dans un premier sens, Jésus est effectivement dépourvu de père biologique, sa conception relevant d’une intervention de l’Esprit de Dieu, une telle assertion impliquant d’y croire dans la mesure où elle défie tout entendement rationnel.

    5.jpgLa seconde hypothèse témoigne d’une dénégation qui ferait de Jésus, sinon une légende, à tout le moins une imposture ou un charlatanisme théologique.

    Mais là serait le piège, l’alternative éventuellement suggérée par le titre de ce monumental essai (964 pages in-octavo) étant rigoureusement trompeuse. Optant pour une démarche littéralement universitaire, l’auteur ne se propose rien de moins que de contribuer à la « quête » – ainsi qu’on dénomme la recherche en ce domaine – sur l’, les origines et la vie de Jésus, ce « Jésus de l’ » qu’une approche purement scientifique oblige à dissocier du « Jésus de la foi ». Benoist prévient : son dessein n’est guère de convaincre les indécis ou les athées, et encore moins de combattre les croyants.

    Dès l’introduction, l’essayiste semble presque rendre les armes : « La vérité est que d’un côté on ne sait presque rien d’assuré sur Jésus, et que de l’autre sa vie a été enjolivée jusqu’à la surcharge par des milliers de croyances, de traditions légendaires et de dogmes qui ont fini par obscurcir la réalité. » L’on répondra que le Fils de L’Homme n’est pas un sujet d’étude comme les autres et que l’on devrait plutôt voir dans les milliers d’incertitudes historiques qui l’entourent le signe d’une incommensurabilité d’essence… divine. Mais parce que, précisément, l’historien doit fermement s’extraire de toute enveloppe fidéiste pour demeurer sur le sol rationnel de la science, celui-ci se confronte à une aporie : cerner Jésus dans un cadre temporel en faisant abstraction de ce qui relève du « mystère » théologique. Or, jusqu’à quel point le chercheur doit-il s’affranchir de tout recours au divin pour expliquer historiquement – sinon prosaïquement – l’homme Jésus ?

    À l’instar de nombre de ses prédécesseurs, Benoist ne parvient guère – et pour cause, serait-on tenté d’affirmer, tant il nous paraît proprement impossible de séparer, selon une incontestable démarcation, le fils de Marie du Fils de Dieu – à faire l’ de légitimes interrogations quant à la dimension extra-humaine de Jésus. Il en va ainsi, par exemple – l’auteur ne s’y dérobe point et l’on peut même ajouter qu’il se saisit du dossier avec un certain courage –, de la naissance de Jésus. Ayant d’abord remarqué que seuls les évangiles de Luc et de Matthieu – « et uniquement dans leurs prologues » – traitaient de la conception et de sa venue au monde, l’auteur signale ensuite que le silence prévaut, de Paul aux évangiles de Jean et Marc, sur la naissance miraculeuse du Crucifié autant que sur sa conception virginale. Si ce mystère ne remet pas en cause la doctrine de la divinité de Jésus, il suscite des interrogations quant au moment de son établissement comme Fils de Dieu (naissance, baptême, résurrection ?). Plus troublant encore, le statut de mamzer – mot hébreux signifiant « illégitime » – qui plongerait l’homme de Nazareth, engendré de Marie (tel que l’enseigne le Credo et confirmé dans le Coran) et non point fruit d’une copula carnalis, dans un halo d’opacité quant à ses origines.

    Servi par une impressionnante connaissance des sources profanes et religieuses, Benoist, en encyclopédiste scrupuleux, revisite après bien d’autres, de Renan à Jean-Christian Petitfils, ce totem du sans rien laisser dans l’ombre, des évangiles apocryphes au symbolisme de la croix, de la personnalité de Joseph au ministère public du Christ lui-même.

    Un vrai travail de bénédictin qui ne laissera personne indifférent, bien que l’ouvrage s’adresse prioritairement à un public cultivé et motivé.

    L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Français) Broché

     

     

    Aristide Leucate

    Docteur en droit, journaliste et essayiste
  • La famille d'Orléans ne récupère pas les clefs du domaine de Dreux à la faveur de son action en justice, par Valérie Bea

    Le Comte de Paris estime que passer par le chemin de ronde en-dessous du domaine présente "des risques d'éboulement". Photo d'archives © Agence DREUX

    Si les arguments des avocats, en référé, laissent entrevoir le ton de l’audience sur le fond, la décision rendue, ce jeudi 22 juillet, par le tribunal ne laisse rien présager de la décision rendue par le juge du fond dans l’affaire qui oppose le Comte de Paris à la Fondation Saint-Louis. 

    L’audience sur le fond aura lieu le 7 septembre. Mais une première passe d’armes entre le Comte de Paris et la Fondation Saint-Louis s’est déroulée, au cours d’une audience en référé, le 6 juillet, au tribunal d’instance de Dreux.

    Le tribunal a rendu sa décision, ce jeudi 22 juillet, estimant qu’il n’y « a pas lieu à statuer en référé sur les demandes formulées par » la famille d’Orléans (*). 

    Si les arguments de Thomas Rouhette, l’avocat de la Fondation Saint-Louis et ceux de Céline Sayagh-Farré, conseil de la famille d’Orléans, laissaient déjà entrevoir ce que serait la bataille judiciaire sur le fond, la décision du juge des référés ne laisse rien présager de la décision sur le fond.

    Le tribunal de Dreux estime simplement qu’il n’y a pas urgence à se prononcer sur les demandes du Comte de Paris.

    Le prince Jean et sa famille souhaitaient, par le biais de ce référé, retrouver tout de suite le droit d’accéder à la maison Philidor où ils demeurent, par l’entrée principale du domaine de la Chapelle royale

    Pour le juge, il n'y a pas d'urgence

    Les arguments de l’avocate de la famille d’Orléans avançant que " l’accès par le chemin de ronde présente des dangers d’effondrement " n’ont pas convaincu le juge de l’urgence ; il s’appuie notamment "sur un diagnostic géotechnique produit par la Fondation et qui parle d’un bon état général du chemin… ". Le tribunal ne voit pas là "un dommage imminent qui rendrait dangereux l’accès à la maison Philidor ".

    La famille d’Orléans faisait également valoir "des atteintes à la jouissance paisible des lieux et à leur liberté d’aller et venir évoquant également des violences verbales de la part des collaborateurs de la Fondation Saint-Louis ".

    À cela, la Fondation sort également ses arguments dénonçant notamment " la présence d’un chien ou d’un poulailler avec des animaux divaguant dans le parc ".
    Là encore, le tribunal estime qu’il n’y " a pas lieu de statuer en référé sur les demandes de la famille d’Orléans".

    Sur le fond, la Fondation Saint-Louis prétend que ce droit d’usage de la maison accordé à la Marie-Thérèse d’Orléans " n’était qu’une tolérance ". Le prince Jean invoque " la volonté de son grand-père, alors président de la Fondation Saint-Louis, d’assurer une présence de la famille d’Orléans sur le domaine et le devoir mémoriel qui en découle ".

    Il faudra attendre l'audience du 7 septembre

    C’est sur cette différence d’interprétation que le fossé entre le Comte de Paris et la Fondation Saint-Louis s’est creusé et le juge des référés a estimé que le sujet peut attendre l’audience du 7 septembre.

    La famille d’Orléans ne récupérera pas les clefs de l’entrée principale du domaine dès cet été. Pas sûr de ce fait que le Comte de Paris et sa famille viennent passer une partie de l’été à Dreux comme ils le souhaitaient et comme la duchesse de Montpensier avait l’habitude de le faire… 

    (*) Étaient demandeurs dans ce référé Marie-Thérèse d’Orléans, Jean d’Orléans (Comte de Paris) et Philoména d’Orléans.

    Valérie Beaudoin

  • Saint-Chamond et son imam suspendu mais pas révoqué : embrouilles au Clochemerlistan !, par Nicolas Gauthier.

    Mardi 20 juillet, à Saint-Chamond, dans la Loire. Un jour comme les autres, sauf qu’il s’agit de l’Aïd, fin du Ramadam. Là, l’imam Mmadi Ahamada, d’origine comorienne et formé à l’Institut Mohammed VI de Rabat, au Maroc, conclut son prêche en citant la sourate 33 du Coran : « Femmes musulmanes, tâchez d’obéir aux droits d’Allah et à ceux de vos époux, restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas de la manière des femmes d’avant l’. »

    7.jpgLe tout est diffusé en direct sur Facebook, ce qui permet à Isabelle Surply, conseillère municipale locale du Rassemblement national, de mettre cet extrait en ligne sur Twitter. Deux jours plus tard, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, s’engouffre dans la brèche, enjoignant Catherine Séguin, préfet du département, de veiller au « non-renouvellement du titre de séjour » de l’imam en question et d’exiger de la mosquée incriminée qu’elle s’en « sépare ». Ce au nom des valeurs de la , on imagine.

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    Pourtant, ces dernières étaient jusqu’alors assez peu sur ces sujets conjugaux : « Le mari doit protection à sa femme, la femme obéissance à son mari », nous dit l’article 213 du Code civil de 1804, abrogé en 1938. Néanmoins, lorsque l’auteur de ces lignes s’est marié, en 1988, dans une paroisse qui n’avait pourtant rien de traditionnaliste, le curé prononçait encore la phrase magique. Plus de trente plus tard, la vérité oblige à admettre que mon épouse eut droit à la protection ; quant à l’obéissance, j’ai fait tintin, comme aurait dit Milou. Comme quoi, qu’ils soient laïcs ou sacrés, les textes demeurent impuissants face au bon vouloir des filles. Ce que femme veut, Dieu veut, ne disait-on pas jadis ?

     

    Dans la foulée, Isabelle Surply jubile : « Victoire ! Suite à mon alerte, la préfecture a été saisie par Darmanin pour demander la destitution de l’imam. » Lequel, évidemment, ne l’a pas été. En effet, ce prêche n’appelle pas à la haine de l’autre ou au , se contentant de rappeler une certaine vision traditionnelle de la vie conjugale, mais qui n’est pas l’apanage des seuls musulmans, sachant que le concept voulant que la femme règne dans la sphère privée tout en laissant l’homme roi dans le domaine public ne remonte pas à hier et fut toujours globalement commun aux trois religions révélées. Bref, c’est la complémentarité qui était mise à l’honneur plus que l’égalité, notion bien floue par ailleurs. Juger cela au prisme de l’actuel relève de l’anachronisme, le pire ennemi des historiens et des gens de bon sens.

    L’islam serait donc aujourd’hui tenu pour « sexiste ». Mais on ne saurait non plus prétendre que les deux autres religions abrahamiques, catholicisme et judaïsme, soient des modèles de « féminisme ». Les textes sacrés auraient-ils donc vocation à être réécrits au gré de l’air du temps et des caprices de telles ou telles minorités énervées ? Certes, on réécrit bien Molière et Georges Bizet ; mais de là à corriger Évangiles, Torah et Coran… Car ce sera quoi, la prochaine étape ? Amender les Dix commandements ? Au motif qu’il n’y est pas fait référence obligation de génuflexion devant les droits des LGBTQI+ ?

     

    D’ailleurs, le politique à vouloir se mêler trop de religion, ne serait-il pas en train de mettre à bas la sacro-sainte , fondée sur la séparation de ces pouvoirs ? On notera encore que ce débat est biaisé par avance. En effet, ce n’est pas l’islam en tant que religion qui pose question, mais simplement le fait que plusieurs millions de musulmans venus de l’étranger, certains assimilés et d’autres moins voire pas du tout, soient en train de bouleverser le peu d’équilibre qui demeurait dans la société française.

     

    Nicolas Gauthier

    Journaliste, écrivain
  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    André Bercoff pose "la" bonne question :
     
    "Aux stratèges en chambre, Clausewitz de bureaux, Sun Tzu de plateaux, candidats en troupeaux, la seule question qui fâche et qu’aucun institut de sondage n’aura l’audace de poser : combien de #francais souhaitent que #Macron ne figure pas au second tour des #presidentielles2022 ?"

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    1. L'hypocrisie macronienne et gouvernementale révélée en une seule photo, que nous avions publiée hier mais que nous avons retrouvée sur tweeter : Macron et les élus marseillais - tout ce petit monde soutient le Passe Sanitaire - servis par de jeunes gueux qui, eux, doivent porter un masque. Personnel pourri d'un Système pourri...

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    2. De manifestants parmi tant d'autres :

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    3. Dans Figaro Vox, contre l'écologisme politique (d'ultra gauche, évidemment) et sa tendance à abandonner la science et la rationalité.: plus de Marie Curie, moins de Sandrine Rousseau ! :

    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/plus-de-marie-curie-moins-de-sandrine-rousseau-20210903

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    4. Charles Prats nous informe que, à Villeurbanne, un organisme subventionné par les collectivités, l'État (donc tous les Français) et la Région, organisera un festival antifa au slogan évocateur "tous les flics c'est des bâtards" : tous les contribuables - dont les policiers - ont donc, maintenant, le plaisir de savoir à quoi servent leurs impôts !...

    https://twitter.com/GilbertCollard/status/1434412236429221888?s=20

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    5. Métissage voulu, organisé, imposé "par en haut", par le Système. Le but est toujours le même : "du passé faisons table rase". Les Vietnamiens, les Kenyans, les Papous et autres Hottentots ont de la chance : ils peuvent rester ce qu'ils sont. En France, où la Révolution est au pouvoir par le biais de la République idéologique, du Système, non...

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    6. À Trappes, l'ex-maire a été déchu : BON DÉBARRAS ! Portrait d'Ali Rabeh (dans Valeurs) :  surnommé "Ali Delon", il parle de lui à la 3ème personne, hurle sur des agents "Je vais tous vous laminer !" et dit au dircom en le virant : "Il y a une place au cimetière si vous voulez"... :

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/incurie-clientelisme-communautarisme-enquete-et-revelations-sur-le-maire-dechu-de-trappes-ali-rabeh/

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    7. À propos du Salon Désir d'enfant, d'accord avec Ludo et La Manif pour tous :

    • La GPA est un esclavage. Louer une femme, limiter ses libertés, lui faire subir une grossesse à hauts risques parce que l’enfant n’est pas d’elle, la conduire à abandonner son bébé… est clairement une forme d’esclavage.

    • En droit international, l'esclavage est "l'état ou condition d'un individu sur lequel s'exercent les attributs du droit de propriété". Commander un enfant par GPA, c’est le traiter comme un bien, c’est une forme d’esclavage !...
    Ce salon est le symptôme du libéralisme le plus débridé : tout se loue, tout se vend et s’achète. Et tant pis pour la souffrance des femmes exploitées et celle des enfants sans filiation, sans racine et sans mère...
     

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    8. Dans Front Populaire : La mort de l’industrie française d’armement... Dans les colonnes de La Tribune, une vingtaine de spécialistes des questions de défense dénoncent « la mort confirmée de l’industrie d'armement française ». Énième symptôme d’une industrie d’armement en mal de souveraineté, la constatation dressée par le groupe Vauban a de quoi inquiéter :

    https://frontpopulaire.fr/o/Content/co626327/la-mort-de-l-industrie-francaise-d-armement

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    À DEMAIN !

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  • Cœur à Cœur, par Gérard Leclerc.

    Chapelle des apparitions, monastère de la Visitation, Paray-le-Monial.

    © Pascal Deloche / Godong

    Dans sa Somme théologique, saint Thomas d’Aquin rapporte le récit de la création de la femme, à partir de la côte d’Adam, au côté du Christ transpercé par le coup de lance du soldat romain. Saint Augustin avait déjà exprimé la même idée : «  Adam dort pour qu’Ève soit formée.

    gerard leclerc.jpgLe Christ meurt pour que l’Église soit formée.  » Voilà qui peut surprendre, mais il faut bien avoir en tête que ce rapprochement s’explique par une théologie très concrète, celle même de l’Incarnation. La femme provient de l’intimité de l’homme, comme le coup de lance perce l’intimité corporelle du Christ. Ce langage ne faisait pas peur à saint Thomas, et il était très apprécié par le grand bibliste qu’était le Père Lagrange, fondateur de l’École biblique de Jérusalem, lui-même acquis à la spiritualité du Cœur de Jésus.

    La porte du paradis ouverte

    «  Quand le côté du Christ fut ouvert, la porte du paradis le fut aussi, et par l’effusion de son sang la souillure du péché fut effacée, Dieu fut apaisé, la faiblesse de l’homme guérie, sa peine expiée et les exilés rappelés dans le royaume  », écrit saint Thomas. Toute la dévotion catholique au Cœur de Jésus, qui a été parfois critiquée, se rapporte au meilleur fondement biblique, qui est celui du coup de lance. Avant saint Thomas, on peut trouver chez les Pères grecs, notamment Origène, cette même conviction que «  lorsque le Christ eut été frappé et crucifié, il produisit les flots de la Nouvelle Alliance  ».

    Le coup de lance dévoile l’intimité même, qui est le Cœur du Christ, tel qu’il apparut à sainte Marguerite Marie Alacoque à Paray-le-Monial entre 1673 et 1689. Sa signification est proprement inépuisable. La révélation du cœur est l’ouverture au secret même de Dieu dans son dessein de Salut commandé par un amour infini.

    La meilleure théologie se vit nécessairement en mystique, et l’on comprend que celle-ci inspire également la piété mariale et celle qui s’attache à la Sainte Famille. Les cœurs de Marie et de Joseph vivent au même rythme que celui de Jésus. Et ce cœur à cœur nous renvoie à nous-mêmes, qui ne pouvons participer au mystère chrétien qu’au plus profond de notre intimité. Si Augustin peut écrire dans ses Confessions que Dieu est intimior intimo meo, «  plus intime à moi-même que ma propre intimité  » (Claudel traduit «  plus moi-même que moi  ») c’est bien que nous sommes en quelque sorte aussi transpercés par cet amour qui nous envahit jusqu’au centre de notre affectivité la plus profonde. Le pire reproche qui puisse nous être adressé n’est-il pas contenu dans l’avertissement d’Isaïe, repris par l’Évangile : «  Quand ce peuple s’approche de moi, il m’honore de la bouche et des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. Et la crainte qu’il a de moi n’est qu’un précepte de tradition humaine.  »

    Conversion du cœur

    Faut-il dans cette perspective revenir à Pascal et à son Dieu sensible au cœur et non à la raison ? Ce peut être un objet de querelle, dès lors qu’on soupçonne l’homme des Pensées de vouloir abaisser la raison. Mais ce n’est pas le cas, du moins si on le lit avec quelque attention : «  Si on soumet tout à la raison, notre religion n’avère rien de mystérieux et de surnaturel. Si on choque les principes de la raison, notre religion sera absurde et ridicule.  » C’est qu’au-delà de la démarche rationnelle, il y a la conversion, ce retournement total de soi qui aboutit à l’adhésion non seulement de l’intelligence mais de l’être intime, qui alors peut reconnaître le secret de son intimité. On peut reprendre à ce sujet la proposition d’Augustin dans son intégrité : «  Tu nous as faits pour toi et notre cœur est dans l’intranquillité jusqu’à ce qu’il repose en toi.  » Mais le maître intérieur a un visage, il s’est incarné jusqu’à se livrer dans son corps sans condition, et par son côté ouvert il a déversé tous les flots de sa miséricorde.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Emmanuel Macron seul face à la rue : son entourage a raison d’être très inquiet, par Frédéric Sirgant.

    Il est toujours bon d’écouter ceux qui ne pensent pas comme vous : ma belle-sœur et , par exemple. La réciproque devrait être plus systématique aussi. Tout le monde s’en porterait mieux. Donc, Le Monde

    2.jpegAprès les éditoriaux de complaisance pour le pouvoir et la décision du Conseil constitutionnel, ce samedi matin, une petite voix discordante, celle de Solenn de Royer : « : le Président seul face à la rue, une stratégie périlleuse. »

    Je fais partie de ceux qui, au-delà du débat sur la vaccination et le périmètre d’extension du passe, ont été stupéfaits de la décision d’, le 12 juillet. Sur le fond et sur la forme, il précipitait de nouveau le pays dans un état de tension dont nul n’avait besoin. Pour moi, c’était clair, il remettait « le feu ». Le faisait-il exprès ? Ma question était purement rhétorique, comme le confirment les différents off des gens bien informés, jusqu’à Solenn de Royer : « Une posture qui le sert en partie. “Face à la rue, il est comme un poisson dans l’eau”, observe Jérôme Sainte-Marie, de PollingVox, selon lequel le Président aurait un “intérêt pratique” à mettre en scène cette confrontation. […] C’est aussi un moyen pour lui de se poser comme l’homme de la raison et du progrès face à des forces présentées comme conservatrices, voire obscurantistes. “Dans ce face-à-face, il a clairement l’avantage”, résume M. Sainte-Marie. De fait, Macron l’alimente. » Merci de le confirmer.

    Toutefois, passé les truismes sur l’habileté de cette stratégie de la tension, les observateurs interrogés par Le Monde pointent plusieurs risques majeurs qui devraient davantage inquiéter l’Élysée et la majorité et qui pourraient se retourner violemment contre Emmanuel Macron :
    – l’extrême personnalisation du conflit, centrée sur le Président qui n’est plus protégé ni par un Premier ministre fusible, ni par des corps intermédiaires soit soumis, soit piétinés : « C’est après lui qu’ils en ont », résume M. Fourquet ;
    – le retour des pages sombres des affrontements antérieurs : les « rodomontades » de 2017 (« Qu’ils viennent me chercher ! »), la fuite précipitée du Puy-en-Velay en 2018. En fait, rien n’est oublié, et il suffit d’une piqûre de rappel pour que ces lignes du CV d’Emmanuel Macron se remettent à clignoter en rouge.

    Cette stratégie de la tension lui assure le soutien de ce fameux « cercle de la raison » devenu, depuis le 12 juillet, celui du passe sanitaire. Macron fait le pari que le mouvement n’aura aucun débouché politique et que, sans opposant d’envergure, il sera réélu. C’est aller vite en besogne. D’une part, sa majorité pourrait demander des comptes à ce pyromane qui, non content d’avoir déjà le feu à la grange (l’épidémie plus quelques autres gros dossiers : , , à terre), se plaît à l’allumer délibérément dans la bergerie. Surtout si le feu s’étend, comme le montre ce quatrième samedi de manifestations. D’autre part, c’est oublier que, même s’il était réélu par défaut, ce nouvel épisode de mépris et d’autoritarisme constituerait un nouveau boulet qui resurgirait, comme les précédents, à la moindre fièvre sociale. Nous ne sommes plus dans un processus d’atomisation et de dispersion des luttes mais d’accumulation : s’il n’a pas la révolution avant , il pourrait bien la subir après.

    Solenn de Royer insiste sur les dangers de cette stratégie de la tension qui commencerait à inquiéter vraiment jusque dans l’entourage du Président : « Au sein de la majorité, certains regrettent mezzo vocce que le Président tende au lieu d’apaiser. Et font valoir qu’avec les foules, on sait comment ça commence, jamais comment ça finit. Autrement dit, jouer avec la rue, c’est jouer avec le feu. »

    Le feu… Tiens, si Le Monde se met, même avec trois semaines de retard, à en faire son dernier mot, tout espoir n’est peut-être pas perdu sur la capacité du cercle de la raison à avoir quelques éclairs de lucidité. Dans l’immédiat, le Président a mis le feu et il joue avec. Oui, il y a de quoi être inquiet…

     

    Frédéric Sirgant

    Professeur d'Histoire

  • L’Evangile de Pâques, le meilleur des romans policiers, par Fabrice Hadjadj.

    Dans son ouvrage intitulé « Résurrection, mode d’emploi » (Magnificat), Fabrice Hadjadj, philosophe et essayiste, pose un regard neuf et plein de finesse sur le mystère du Christ Ressuscité. De sa plume mordante, il y dépeint le matin de Pâques comme une grande enquête policière, dans laquelle le lecteur a une responsabilité avérée. Extrait.

    3.jpg« On peut tout à fait lire l’Évangile comme une enquête policière, mais c’est à la condition de découvrir que sa structure est plus surprenante qu’un roman d’Agatha Christie ou même que l’Œdipe-Roi de Sophocle. Dans la célèbre tragédie grecque, Œdipe mène l’enquête et, à son terme, découvre que le criminel n’est autre que le détective, c’est-à-dire lui-même. Le lecteur reste toutefois innocent, épargné – au moins jusqu’à l’arrivée du psychanalyste qui essaiera de le persuader qu’il est Œdipe lui aussi. L’Évangile n’a pas besoin de recourir au stratagème freudien. Il suffit de le lire – même pas entre les lignes – pour s’apercevoir que le Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures (1 Co 15, 3), et que, par conséquent, derrière Pilate, la foule des Juifs, les grands prêtres, il y a moi (c’est-à-dire aussi toi, cher lecteur), et que ceux-ci sont pour nous comme autant d’instruments ou de collaborateurs dévoués.

     

    « Son énigme est la suivante : où se trouve désormais le corps du Christ ? »

     

    Mais l’enquête ne s’arrête pas là. Elle se compose d’un second volet, lequel semble ne relever de la compétence d’aucun service existant à ce jour dans la police, même si certains ne manqueront pas de croire que la brigade criminelle, celle des stupéfiants, ainsi que celle de la répression du proxénétisme pourraient s’y attaquer ensemble. En tout cas, si une telle brigade venait à naître, elle aurait pour sainte patronne Marie de Magdala. C’est elle qui porte spécialement le second volet de l’affaire : le mystère du tombeau vide, bien plus mystérieux que celui de la « chambre jaune ». Car, après le meurtre dont le cas est rapidement résolu (c’est moi qui ai fait le coup – c’est-à-dire toi aussi, cher lecteur), vient la résurrection, dont l’événement est assez rare pour déconcerter aussi bien Sherlock Holmes qu’Hercule Poirot. Et son énigme est la suivante : où se trouve désormais le corps du Christ ?

    Comprenez qu’il ne s’agit pas seulement de le revoir après le constat du tombeau vide, mais de savoir où il réside à cette heure, après l’Ascension. Est-ce parmi les étoiles, entre la Grande Ourse et le Petit Lion ? Est-ce plutôt dans le tabernacle de l’église du quartier ? Le Credo déclare sans aucune connotation politique qu’il est à droite – à la droite du Père. Mais où est-elle donc, cette droite qui n’est pas la mienne et qui peut aussi bien se trouver à ma gauche ?

     

    « Voici que Jésus paraît, et au lieu de le reconnaître sur-le-champ, elle le prend pour le jardinier du coin, pire encore – pour le suspect numéro un. »

     

    À première vue, Marie Madeleine n’est pas Miss Marple. Elle passe à côté des indices les plus flagrants. D’abord, elle voit et entend deux anges – et cela n’éveille chez elle aucun soupçon : les créatures célestes ne retiennent pas plus son attention que deux figurants à l’arrière-plan de la grande scène d’amour. Ensuite, alors qu’elle devrait tout de suite procéder à un interrogatoire en bonne et due forme afin d’avoir un début de piste, elle reste muette et c’est elle qui se laisse interroger : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » (Jn 20, 13). Les anges sont manifestement plus intéressés à elle qu’elle ne l’est à eux. Enfin, voici que Jésus paraît, elle tombe pile sur celui qu’elle cherche et, au lieu de le reconnaître sur-le-champ, elle le prend pour le jardinier du coin, pire encore – pour le suspect numéro un : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis ! » (Jn 20, 15). »

     

     

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    Pour acheter Résurrection, mode d’emploi, Fabrice Hadjadj, Magnificat, février 2016, 14,50 euros.

    Source : https://fr.aleteia.org/

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : les appartements de Louis-Philippe 1er au Grand Trianon.

    Pour suivre les travaux de sauvetage du château de Versailles, le roi Louis-Philippe choisit, en 1835, de loger au Grand Trianon, où l’accompagnait parfois sa famille. Il y fit faire des aménagements dont une partie est aujourd’hui rétablie grâce à la restitution de certains espaces, auparavant réservés au ministère des Affaires étrangères.

    Le palais du Grand Trianon renferme de nombreux trésors, témoins artistiques et historiques du passage des différents souverains qui y ont vécu. Parmi ceux-ci, le roi Louis-Philippe fut le dernier à s’être investi dans les travaux d’aménagement et d’ameublement du palais, afin d’y installer convenablement sa nombreuse famille : son épouse la reine Marie-Amélie, sa sœur Madame Adélaïde, les princes et les princesses. Alors que les rois de France, véritables rois bâtisseurs, ont donné au royaume ses plus beaux palais en même temps que ses plus beaux fleurons, Louis-Philippe s’efforce de transmettre ces témoins du patrimoine français en se plaçant en continuateur de l’Histoire.

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    Si initialement Louis-Philippe décide de restaurer Trianon pour y loger, c’est dans le but de se rapprocher du chantier de Versailles, où il œuvre politiquement, financièrement (24 millions pris sur sa liste civile) et artistiquement pour livrer aux Français un musée dédié à toutes les gloires de la France dès 1833. Le rapport qu’il entretient avec le château de Versailles est très différent de celui qui le lie à Trianon, mais également de la conception que s’en faisaient les souverains précédents. Si le roi sauve le château en y créant le musée historique, c’est parce qu’il ne peut plus installer sa demeure dans un lieu qui symbolise la monarchie de Louis XIV.

    Selon Jean Vatout, bibliothécaire du roi, il évite ainsi de « circonscrire la majesté de ce monument dans les limites d’un seul règne, mais l’étend à toutes les époques de notre histoire ». Il reporte donc son besoin de résidence sur le palais du Grand Trianon, qui a l’avantage d’être proche du château, et y entame des travaux de restauration. Par cette double entreprise, il apparaît comme un sauveur (ou un dévastateur, pour certains) car il sauve le palais de Louis XIV et sort ces deux palais de leur léthargie après la chute de Napoléon Ier. Alors qu’il transforme le premier en témoin artistique et politique, Louis-Philippe fait du second un séjour commode et convenable.

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    Cependant, les séjours de Louis-Philippe au Grand Trianon ne sont qu’occasionnels et éphémères ; après tout, c’est une résidence de campagne. Il y séjourne en 1837 (le 10 juin, pour l’inauguration du musée de l’Histoire de France à Versailles), en 1838 et en 1845, ce qui est relativement peu en dix-sept ans de règne. Il y organise en revanche beaucoup de réceptions à l’occasion de mariages (comme celui de sa fille Marie d’Orléans en octobre 1837) ou de la venue d’un personnage important.

    Néanmoins, le Roi des Français fait  preuve d’un investissement plus profond que bien d’autres souverains précédents et y consacre une grande énergie. En effet, contrairement à Napoléon Ier qui se contenta de meubler le palais d’après ses goûts, Louis-Philippe fait en sorte que les aménagements soient adaptés à chaque membre de sa famille et individualisés selon les goûts contemporains. Il actualise le palais aux exigences modernes de confort à travers l’installation de calorifères, de cuisines souterraines et de salles de bains, pour transformer ce lieu emblématique du pouvoir monarchique en une maison d’habitation, même si cela rompt avec la tradition royale.

     

    Dans cette vidéo Laurent Salomé, Directeur du musée national des châteaux de Versailles et Trianon vous présente la restauration de la chambre-cabinet de Louis-Philippe au Grand Trianon. Découvrez cette nouvelle pièce qui témoigne du goût raffiné du dernier Roi des français.


    Pour tout savoir de l’histoire des appartement du Roi Louis-Philippe à Trianon nous vous conseillons la lecture de ce document très instructif : L’appartement de Louis-Philippe Ier au Grand Trianon

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (29)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Illustrations du Mur des Fastes (VI/XIX)

     

    Illustrations du Mur des Fastes (VI/XIX)

     

    "...Madame de La Fayette, dans La Princesse de Clèves, introduisit Madame de Martigues aux plus secrètes beautés de la Cour de France..."

    (capture d’écran : Josée Steiner : Madame de Martigues - Anthony Stuart : l'ambassadeur ..)

    Extrait de "La Princesse de Clèves" :

    "...Madame de Martigues, qui n'avait pu partir avec la cour, lui promit d'aller passer quelques jours à Coulommiers. La faveur de la reine (Marie Stuart) qu'elles partageaient ne leur avait point donné d'envie ni d'éloignement l'une de l'autre; elles étaient amies, sans néanmoins se confier leurs sentiments.
    Madame de Clèves savait que madame de Martigues aimait le vidame ; mais madame de Martigues ne savait pas que madame de Clèves aimât monsieur de Nemours, ni qu'elle en fût aimée.
    La qualité de nièce du vidame rendait madame de Clèves plus chère à madame de Martigues; et madame de Clèves l'aimait aussi comme une personne qui avait une passion aussi bien qu'elle, et qui l'avait pour l'ami intime de son amant.
    Madame de Martigues vint à Coulommiers, comme elle l'avait promis à madame de Clèves; elle la trouva dans une vie fort solitaire.
    Cette princesse avait même cherché le moyen d'être dans une solitude entière, et de passer les soirs dans les jardins, sans être accompagnée de ses domestiques.
    Elle venait dans ce pavillon où monsieur de Nemours l'avait écoutée; elle entrait dans le cabinet qui était ouvert sur le jardin.
    Ses femmes et ses domestiques demeuraient dans l'autre cabinet, ou sous le pavillon, et ne venaient point à elle qu'elle ne les appelât. Madame de Martigues n'avait jamais vu Coulommier; elle fut surprise de toutes les beautés qu'elle y trouva et surtout de l'agrément de ce pavillon. Madame de Clèves et elle y passaient tous les soirs. La liberté de se trouver seules, la nuit, dans le plus beau lieu du monde, ne laissait pas finir la conversation entre deux jeunes personnes, qui avaient des passions violentes dans le coeur; et quoiqu'elles ne s'en fissent point de confidence, elles trouvaient un grand plaisir à se parler.
    Madame de Martigues aurait eu de la peine à quitter Coulommiers, si, en le quittant, elle n'eût dû aller dans un lieu où était le vidame. Elle partit pour aller à Chambord, où la cour était alors.

    Le sacre avait été fait à Reims par le cardinal de Lorraine, et l'on devait passer le reste de l'été dans le château de Chambord, qui était nouvellement bâti. La reine (Marie Stuart) témoigna une grande joie de revoir madame de Martigues; et après lui en avoir donné plusieurs marques, elle lui demanda des nouvelles de madame de Clèves, et de ce qu'elle faisait à la campagne. Monsieur de Nemours et monsieur de Clèves étaient alors chez cette reine.
    Madame de Martigues, qui avait trouvé Coulommiers admirable, en conta toutes les beautés, et elle s'étendit extrêmement sur la description de ce pavillon de la forêt et sur le plaisir qu'avait madame de Clèves de s'y promener seule une partie de la nuit.
    Monsieur de Nemours, qui connaissait assez le lieu pour entendre ce qu'en disait madame de Martigues, pensa qu'il n'était pas impossible qu'il y pût voir madame de Clèves, sans être vu que d'elle.
    Il fit quelques questions à madame de Martigues pour s'en éclaircir encore; et monsieur de Clèves qui l'avait toujours regardé pendant que madame de Martigues avait parlé, crut voir dans ce moment ce qui lui passait dans l'esprit..."

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    TCHAO, PANTINS !

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    Bien sûr, cela ne change strictement rien au fond du problème, qui est et reste politique et institutionnel... Mais, tout de même, quel bonheur de ne plus voir ces deux-là !!!!!

     

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    1. Ça commence ! (Dans Le Monde) Législatives 2022 : le camp Macron craint une "paralysie totale" et évoque "une dissolution" de l’Assemblée nationale dans un an. En somme, une baffe, cela ne lui suffit pas : il en voudrait une seconde ? "Gare au gorille !...", chantait Brassens; "gare à la sur-baffe", pourrait-on chanter aujourd'hui, où la Macronie... déchante ! Avec ses ex-députés, dépités !...

     

     

    2. D'accord avec Lionel Luca et Paul-Marie Coûteaux :

    Lionnel Luca
    "Après un tel désaveu électoral, imagine-t-on le Général de Gaulle ne pas démissionner ? Mais EM n’est pas de Gaulle et ne sera qu’un président du conseil de la IVème République avec des majorités de circonstance…"
     
    Paul-Marie Coûteaux
    "Après le chaos économique, le chaos financier, le chaos migratoire, le chaos identitaire, le chaos social, voici le chaos politique et institutionnel. L’ordre public n’y survivra pas."
     
     
    Alors ? La solution ? Comme le disait Bainville : "Le remède est à côté du mal..."

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    3. La mauvaise foi et les petits arrangements des mauvais esprits de LFI : Clémentine Autain, grande amie (avec les LFI) de l'antisémite Corbyn, qu'ils invitent à leurs réunions, s'est réjouie un peu trop tôt de la défaite d'Habib Meyer, finalement élu. Ayant "touité" trop tôt, elle a vite effacé son tweet, mais celui-ci avait été repéré... Dommage, Clem', tu méditeras la version numérique de l'adage : "il faut tourner sept fois ses doigts sur le clavier avant de touiter" ! Et Goldnadel était là, évidemment !

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    • A l’instant même, madame Clémentine Autain vient d’effacer son tweet "petite satisfaction de la soirée, Meyer Habib est battu".
     

     

    4.                                 Éoliénicide, écocide :

    STOP !

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    Pour faire tenir les 8.000 éoliennes françaises, il a fallu couler 2.608. 000m3 de béton, soit l'équivalent de 347.733 camion toupie, ou encore 5. 737.600 tonnes de béton. Bonjour, le respect de la Création !

     

    5. D'accord avec Gilbert Collard :

    "Un homme attaqué à la hache à Paris, un individu porteur d'une arme de poing arrêté à Austerlitz, 4 militaires de sentinelle visés par des coups de feu à Besançon, un restaurant ciblé par des cocktails Molotov à Rueil : vous ne voyez vraiment pas ce qui va arriver ?"