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  • Le Président aux obsèques...

              Nicolas Sarkozy a interrompu ses vacances pour assister aux obsèques du Cardinal-Archevêque de Paris (le Premier Ministre et le Ministre de l'Intérieur l'accompagnaient). Ce geste n'est pas anodin, et nous le saluons pour ce qu'il est: s'il s'agit certainement de souligner par sa présence l'importance de la personne et de l'action de Jean-Marie Lustiger (qui le méritait), le Président manifeste aussi, de fait, la reconnaissance par le pouvoir politique de la place de l'Église Catholique, de son rôle et de son influence en France.

              C'est simple, mais c'est aussi beaucoup; en fait, ce qui est curieux, c'est que l'on doive presque s'en étonner, s'en réjouir (tellement la république nous avait habitué à son sectarisme, haineux au pire, méprisant/dédaigneux au mieux....) alors qu'il ne s'agit somme toute que de quelque chose de très normal, étant donné la place et l'importance fondamentale et essentielle -au sens fort du terme- que tiennent christianisme et catholicisme dans notre Histoire, notre Héritage, notre "inconscient collectif"...

  • Le Noël de la famille royale de France à Dreux

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    Comme toutes les familles de France, le prince Jean et la princesse Philomena ont fêté Noël en Famille.

    Au matin du mardi 25 décembre, on pouvait donc entendre, au sein du Domaine Royal de Dreux, les cris de joie des enfants de France, du prince Gaston et de sa petite-sœur la princesse Antoinette bien sûr, mais aussi des enfants du prince Eudes et de la princesse Marie-Liesse de France, venus pour l'occasion, en présence de leur frère le prince François, de la princesse Blanche et, bien sûr, de Madame la Duchesse de Montpensier, toujours aussi rayonnante.

    Le lendemain, Leurs Altesses Royales le duc et la duchesse de Vendôme, ont ouvert les portes du Domaine royal de Dreux aux photographes de Newscom, nous offrant ainsi de nouveaux clichés des princes de France réunis, à Dreux, pour ces jours de fête.

    Eudes d’Orléans, « duc d'Angoulême » Noël 2013

    Le duc et la duchesse d'Angoulême, que l'on a plaisir à revoir, la princesse Thérèse et le prince Pierre de France, leurs enfants

     Madame de Montpensier avec ses petits enfants Noël 2013

    La duchesse de Montpensier, le prince Gaston, la princesse Antoinette, la princesse Thérèse, le prince Pierre de France 

    (Copyright photo : newscom)

    Repris du blog de la Couronne  

  • Eric Zemmour à Marseille ce soir : Débat organisé par le Centre Cormier à l’Hôtel Dieu – InterContinental

     

    Les événements de Charlie Hebdo ont suscité un débat sur la liberté d’expression qui a amené à de nombreuses interrogations sur la notion de la liberté en général : a-t-on le droit de tout se permettre au nom de la liberté individuelle au risque d’offenser ou de faire souffrir l’autre ? Certaines libertés individuelles suscitent des tensions et remettent en question l’ordre public. Les incivilités, les conflits sociaux et familiaux sont-ils liés à l’absence d’une conception commune de la liberté ? Est-il possible de dire : « à chacun sa liberté » ? La loi, les valeurs culturelles et religieuses permettent-elles de faire coexister les libertés de chacun ? Au final, existe-t’il un fondement universel de la liberté ?

    Durant ce débat, Éric Zemmour sera entouré par Sœur Marie-Madeleine Barrère, Prieure de la Fraternité dominicaine N.-D. des Prêcheurs, et Frère Albert-Henri Kühlem, Directeur du Centre Cormier. 

     

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    Programme

     19h30 : Apéritif.

     20h00 : Débat.

    • 22h00 : Séance de dédicace des ouvrages de M. E. Zemmour.

    Entrée : 5 € – réservation par internet ou payement sur place (sous réserve de places disponibles)

     

    Vous pouvez réservez vos places en cliquant ici

    Renseignements : www.centre-cormier.com  - centre.cormier@gmail.com

     

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    1584417371_2.jpgQuoi que disent les appareils, les hommes et leurs discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs, ... partageons les fondamentaux !

    MAGISTRO vous invite à lire : 

    Du côté des "élites"

    •  Eric ZEMMOUR  Journaliste politique, écrivain   Changer le peuple ou changer de gauche ?
    •  Xavier GUILHOU   Directeur du Cabinet XAG Conseil (pilotage des crises, intelligence stratégique)  Géopolitique des frontières mentales 
    •  Philippe BILGER     Magistrat honoraire, Président de l'Institut de la parole     Le problème, c'est l'homme, pas la loi !
    •  Maxime TANDONNET  Haut fonctionnaire, ancien conseiller à la Présidence de la République   Contre les primaires
    •  Ivan RIOUFOL    Journaliste politique     Ceci n’est pas un choc de civilisations…

    En France

    •  Henri HUDE   Philosophe   Après les élections de mars 2015
    •  Jean-Marie FAUGERE   Officier, général d'armée (2S)   VIGIPIRATE, questionnement légitime sur le rôle des armées ?
    •  Françoise THIBAUT     Professeur des universités     Le Musée FRANCE flotte sur sa dette

    Transmettez, faites suivre ... 

  • LIVRES • Recettes du monde chrétien, par Anne Bernet

     

    Oserai-je le dire en ces temps de laïcité christianophobe, ce livre de cuisine traite bien de toutes les fêtes mais uniquement des chrétiennes … Voici donc, racontés et expliqués, suivant le calendrier liturgique catholique, de l’Avent à la Toussaint, les plats, salés, sucrés, gras, maigres que, traditionnellement, chaque famille, depuis des siècles, a l’habitude de préparer et déguster en ces occasions.

    À côté des classiques biscuits de l’Avent alsaciens, bugnes du Mardi Gras lyonnais, gimblettes des Rameaux albigeois, alléluias pascals de Castelnaudary, corniottes de l’Ascension, Jacqueline Ury vous entraîne d’un bout à l’autre de la chrétienté découvrir les manières exotiques de célébrer la même foi autour d’une table : laissez-vous tenter par les brioche au safran scandinave, dinde au chocolat mexicaine, soupe de poulet vietnamienne, thiepboudien sénégalais, tourte québécoise, pain du Christ grec, pavlova néo-zélandaise si vous souhaitez renouveler vos repas de Noël ; initiez-vous aux pashkas et koulichs des Pâques russes, au gâteau Marie bleu et blanc de l’Assomption à l’île Maurice, au pain des morts des Toussaints mexicaines.

    Enfin, c’est un mérite du livre, il s’y trouve abondance de plats maigres à base de légumes, poissons et céréales, au cas où vous voudriez rappeler à nos contemporains que jeûne et pénitence ne sont pas réservés au ramadan !

    Recettes pour toutes les fêtes, de Jacqueline Ury, Salvator, 155p., 18,90 euros.

     - Politique magazine

     

  • Le Prince Jean de France : Deux manifestations avec nos troupes alpines

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgA quelques mois d’intervalle, j’étais à Gap pour une passation de commandement, et à Grenoble pour une manifestation autour de la restauration de l’Hôtel des troupes de montagne de la 27e brigade d’infanterie de montagne à laquelle appartient le 4è régiment de chasseurs dont je suis le parrain.

    A Gap avait lieu il y a quelques semaines la passation de commandement entre le Colonel Fatinet et le Lieutenant-Colonel de Thieulloy. Nous y étions en famille avec Philomena, Gaston et Antoinette. Le 4è RC est un régiment de cavalerie rattaché à la brigade alpine à laquelle appartient aussi le 7è BCA. Ce régiment participe à de nombreuses missions opérationnelles. Il est en ce moment au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane.

    A Grenoble pour les 150 ans de l’Hôtel des troupes de montagne une manifestation était organisée sous l’égide du Général Pons commandant la 27è brigade. Pour l’occasion j’ai assisté avec ma sœur Marie à une représentation musicale très enjouée autour de la construction du bâtiment sous Napoléon III. Suivait une réception autour des spécialités de la région, occasion privilégiée de parler avec les élus de la mairie et du département ainsi qu’avec les officiers des différents corps réunis. La réception s’est terminée par une projection retraçant l’histoire du bâtiment. 

    Deux moments privilégiés pour marquer un attachement fort à nos armées et assurer ainsi comme colonel de réserve le lien avec la nation. 

     

    Jean de France, duc de Vendôme
    Le 25 juin 2017

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    A Grenoble l’Hôtel des troupes de montagne 

    Le site du Prince Jean de France

     

    Lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Le Prince Jean de France : Servir son pays

  • Théâtre • Un vrai moment de théâtre

     

    par Madeleine Gautier

     

    Inspirée du film Potins de femmes, cette adaptation de Didier Caron nous est livrée dans un écrin d’émotions et de charme. Nous sommes en 1981, à la veille de l’élection présidentielle. Thérèse tient, à Paimpol, un salon de coiffure flashy des années 80. Très à l’écoute de ses clientes, certaines d’entre elles deviendront ses amies. Ce rendez-vous de détente pour Magalie, Jeanne, Agnès, Claire et Odette – projecteur de leurs confidences faites de joies, rêves trahis, et difficultés partagées -, laisse entrevoir leur vie dans ce qu’elle a d’incertain, de fragile et de grand à la fois. Comme celle de Jeanne, dont la fille Magalie, mariée, diabétique depuis l’enfance, annonce qu’elle attend un enfant, malgré l’interdiction des médecins. Tout démarre dans la bonne humeur, où l’humour et les bons mots fusent comme des exocets. Mais le drame n’est pas loin et, lorsqu’il éclate, c’est encore le rire libérateur de ces « drôles de dames » qui dynamite la tragédie. La mise en scène de Dominique Guillo, conjuguant habilement légèreté et gravité, nous offre une comédie exquise. Et les six comédiennes, toutes excellentes, nourrissent ce spectacle d’une grande justesse et d’une saisissante humanité donnant à voir un vrai moment de théâtre, intelligent, drôle et très émouvant.

    Coiffure et confidences, comédie de Robert Harling. Adaptation : Didier Caron. Mise en scène : Dominique Guillo. Avec : Anne Richard, Marie-Hélène Lentini, Léa François etc…

    Théâtre Michel
    38 rue des Mathurins - 75008 Paris - Tél : 01 42 65 35 02 

  • Un pélérinage traditionnel dans le Var : Notre-Dame de Santé, demain samedi ...

     

    L'annonce de ce pèlerinage traditionnel est accompagnée du message ci-dessous signé d'Isabelle de Tarlé. Nous sommes heureux de le reproduire ici.  LFAR 

    Chers tous,

     

    Le Pèlerinage de Notre Dame de Santé aura lieu Samedi 3 Septembre 2016.

     

    (Voir annonce ci-dessus pour les horaires des célébrations et de la marche).

     

    Nombreux d’entre nous aiment rester fidèles à cette belle tradition qui nous donne l’heureuse occasion de confier sous la protection de la Sainte Vierge, la santé physique et morale de nos familles ainsi que la nouvelle année de labeur qui commence, et de lui rendre grâce pour les joies de l’année écoulée.

     

    De plus, cette année, nous avons l'honneur de recevoir la visite de Monseigneur Jean-Pierre Ravotti qui célébrera la messe de 11h.

     

    A l’issue de la cérémonie de 11h, nous offrirons un vin d’honneur.

     

    Pour ceux qui le souhaitent et si le temps le permet, un départ à pied est proposé aux plus sportifs (5,3 km environ).

     

    Vous pourrez également pique-niquer sur place comme d’habitude ou profiter du déjeuner proposé par le Comité des Fêtes de La Verdière (15 € / personne).

    Pour cela, il suffit de vous inscrire auprès de Marie-Ange Georges au 06 82 68 72 56.

     

    Je vous laisse le soin de communiquer ces informations à tous ceux qui vous entourent et qui seraient heureux de venir participer à cette journée pleine de joie et d’espérance.

     

    Avec mon fidèle dévouement.

     

    Isabelle de Tarlé  

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

     

    La  Semaine de MAGISTRO Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique. 

    A tout un chacun

    • Marie-Noëlle TRANCHANT   Journaliste culturelle   Une jeune fille de 600 ans Jeanne d’arc

    Du côté des élites     

    • Jean SALVAN   Officier, général de corps d'armée (2S)   Les purges en Turquie et ailleurs  

    • Pierre AMAR   Prêtre, curé de paroisse dans les Yvelines   Quand M. Hollande pratique l’amalgame

    En France

    • Mezri HADDAD   Philosophe, ancien Ambassadeur à l’UNESCO, Directeur du Centre International de géopolitique et de prospective analytique (CIGPA)   Peut-on réformer l’islam sans toucher à ses fondements ?

    • Ivan RIOUFOL   Journaliste politique   La France au défi de la question musulmane

    De par le monde

    • Françoise THIBAUT    Professeur des universités, historienne   Mystères du Pacifique

    • Renaud GIRARD   Journaliste, reporter de guerre, géopoliticien    L’Internationale des régimes autoritaires

    Faites suivre à vos amis, dans votre famille et partagez ... MAGISTRO vous invite aussi à vous rendre sur son site et y (re)lire tous les écrits depuis son origine (2008).  MERCI.   

  • Le prince Jean de France a fêté vendredi dernier 19 mai, son 52ème anniversaire

    Le prince Jean, lors de son entretien au colloque du Cercle de Flore le 13 mai 2017 

     

    Vendredi 19 mai 2017, S. A. R. le prince Jean de France, duc de Vendôme, a célébré son cinquante-deuxième anniversaire. Le prince Jean de France est le fils du chef de la Maison de France, Monseigneur le comte de Paris et de Son Altesse Royale la princesse Marie-Thérèse d’Orléans, duchesse de Montpensier. Descendant direct des Rois Saint Louis, Henri IV, Louis XIII et bien sur du Roi Louis-Philippe, le prince descend également par sa mère du roi Charles X et de son fils le duc de Berry.

    Héritier des quarante rois qui ont fait la France, le prince Jean, assume pleinement la tradition de dévouement de sa famille au service de la France et des Français d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Il se définit comme prince chrétien et prince français. À Amboise, en 1987, année de la célébration du millénaire capétien, le Prince Jean a été titré duc de Vendôme par son grand-père, le comte de Paris. 

    Source La Couronne

    Lafautearousseau présente tous ses vœux au prince Jean, duc de Vendôme.

  • Famille de France • Aujourd'hui : Mariage de la sœur de Madame la Duchesse de Vendôme

     

    Ce samedi 26 août, la sœur de la princesse Philomena, Mademoiselle Maria Magdalena de Tornos y Steinhart, épousera religieusement  à Vienne en Autriche (le mariage civil a été célébré le 17 juillet à Rambouillet), le comte Jean d’Andlau de Cleron d’Haussonville. 

    Très proche de sa sœur et de son beau-frère le prince Jean de France, Maria Magdalena accompagne souvent le couple princier lors de ses déplacements et s’occupe régulièrement des petits princes de la Maison de France. La sœur cadette de Madame la Duchesse de Vendôme, qui a étudié la philosophie et les langues à l’université de Vienne, parle l’allemand, l’espagnol, le français, l’anglais et exerce la profession d’interprète. 

    Son futur mari le comte Jean d’Haussonville a servi au ministère des Affaires Étrangères à sa sortie de l’ENA. Il a depuis accompli un double parcours de négociateur international et d’administrateur d’affaires culturelles. Le comte Jean a également occupé un poste à l’ambassade française de l’OTAN avant de revenir à Paris dans un service rattaché au Premier Ministre. Il est ensuite nommé à Berlin en qualité de Conseiller culturel de l’Ambassade de France avant de devenir en 2010 le Directeur Général du domaine national de Chambord.  

    Source La Couronne

    Lire aussi ...

  • PARIS : Le Comte de Paris a rendu hommage à Louis XVI dans la paroisse des Rois de France

    21-janvier2015  2.jpg

    Mercredi 21 janvier, le chef de la Maison de France, Monseigneur le comte de Paris et Madame la comtesse de Paris ont présidé la Messe royale célébrée à la demande de l’Oeillet Blanc pour le repos de l’âme du roi Louis XVI, en l’église de Saint-Germain-l’Auxerrois, paroisse des rois de France. 

    Malgré le froid, de nombreux parisiens étaient venus accompagner leurs princes pour rendre hommage au Roi Louis XVI, assassiné il y a 222 ans. La messe a été célébrée par Monseigneur Eric de Moulins Beaufort et le père de la paroisse. Le Chef de la Maison de France, Monseigneur le comte de Paris a rédigé et lu avec beaucoup d'émotion une prière pour le Roi Louis XVI, pour la Reine Marie-Antoinette et bien-sûr pour le petit Louis XVII, mort seul et abandonné dans un cachot du Temple. 

    À l'issue de la célébration, le Prince et la Princesse ont pu rencontrer les personnes présentes et échanger longuement avec elles, avant de quitter la paroisse des rois de France pour présider le Dîner de l'Oeillet Blanc. 

    D'autres textes, images et vidéos à propos du 21 janvier 2015 suivront dans les prochains jours.  

  • LIVRES - HISTOIRE • Arnaud Teyssier : « Richelieu fit du pouvoir un sacerdoce », entretien avec Raphaël de Gislain, po

    Arnaud-Teyssier.jpgArnaud Teyssier, haut fonctionnaire et biographe reconnu (Louis-Philippe, Charles Péguy) dresse un portrait du grand ministre de Louis XIII qui renouvelle l’approche de son œuvre politique. Approche qui peut, bien-sûr, être discutée...

    Vous décrivez Richelieu comme un homme d’une piété profonde, à l’opposé du Machiavel en habit rouge que l’on se plaît habituellement à peindre. Est-ce le secret qui éclaire son action politique ?

    Cela permet de l’envisager d’une manière beaucoup plus cohérente. Ce qui me frappe, c’est la façon dont on « exécute » en général toute la première partie de la vie de Richelieu. On explique qu’il fut un bon évêque de Luçon, non par vocation mais par esprit de devoir familial. On néglige le fait qu’il a passé des mois à Rome à une période de religiosité intense, qu’il a consacré beaucoup de temps à son diocèse, écrit un catéchisme pour ses prêtres, composé des traités théologiques jusqu’à son lit de mort. Ses travaux sont, certes, connus mais le doute est jeté sans aucune preuve tangible sur la sincérité de sa foi. Or l’énergie religieuse dont il fait preuve ne s’explique pas par la seule conscience de sa charge. Cette dimension n’a pas encore été vraiment étudiée. Elle met pourtant en lumière que le cardinal n’a rien d’un arriviste ; il accède au pouvoir en 1624, sept ans après ses premières missions, soit à quarante ans, ce qui n’a rien de fulgurant. Je crois que le problème vient du fait que l’on regarde les hommes d’église d’autrefois avec les yeux d’aujourd’hui. à l’époque, la foi est quelque chose de combatif, d’ardent ; cela fait partie du rôle du prêtre que d’agir pour la communauté, que de s’engager sur le terrain politique. Richelieu a cela ancré en lui.

    Lorsqu’il accède aux responsabilités politiques, au Conseil de la reine-mère Marie de Médicis et comme ministre de Louis XIII, quelles menaces pèsent sur le royaume ?

    Le royaume est déchiré. Il y a d’abord des guerres intérieures. Les grands du royaume, qui n’ont cessé de s’agiter depuis la mort d’Henri IV, ont été des acteurs du conflit qui a opposé Marie de Médicis à Louis XIII pendant de longues années ; il y a le problème de la puissance protestante, à la fois politique et militaire, héritage de l’édit de Nantes qui menace de faire vaciller le royaume : La Rochelle, au bord de la sécession, risque de provoquer une rébellion généralisée. Les dangers intérieurs sont donc énormes, surtout si l’on tient compte de l’affaiblissement politique de le France durant la régence de Marie de Médicis. La deuxième menace est d’ordre extérieur. Richelieu en prend conscience dès son passage au Conseil du roi en 1616 ; la stratégie d’unité des Habsbourg et de la monarchie espagnole qui vise à enfermer la France dans un étau lui semble un péril imminent. Entre 1624 et 1630, une partie du Conseil du roi, illustrée par Louis de Marillac rejoint par Marie de Médicis, souhaite se consacrer au rétablissement de l’ordre au sein du pays. Richelieu s’en dissocie. Il lui paraît nécessaire de se battre en même temps sur les fronts intérieur et extérieur, malgré les difficultés diplomatiques. Après la journée des Dupes en 1630, lorsqu’il est confirmé dans ses fonctions, sa politique est pleinement adoptée par le roi tandis que les rivaux sont écartés. 

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    Richelieu présente Poussin à Louis XIII

    Quelle relation se met en place entre Louis XIII et Richelieu ?

    On a beaucoup glosé sur cette question et la véracité des sources est parfois douteuse. Il me semble qu’entre le Richelieu du début et le jeune Louis XIII, l’entente n’a pas été immédiate, dans la mesure où le roi a pu être influencé négativement par son entourage. Cette méfiance s’estompe lorsque Richelieu devient une figure principale du pouvoir. Il apprend au roi à se garder de la calomnie comme de ses propres faiblesses ; il existe des échanges extraordinaires à ce sujet… Richelieu incarne progressivement une sorte de directeur de conscience pour Louis XIII ; on retrouve là le prêtre qu’il a toujours été. Ce lien se renforce au moment du siège de La Rochelle, lorsqu’en butte à la dépression, le roi trouve un appui solide en son ministre. Pour lui qui n’a jamais eu d’entourage fiable, ce soutien est une découverte. La journée des Dupes témoigne peut-être moins de la force de caractère insoupçonnée du roi contre la cour que de cette confiance exceptionnelle qui s’est nouée entre les deux hommes. L’idée répandue selon laquelle Richelieu aurait manipulé Louis XIII est à mon avis contraire à la nature de leur relation. Richelieu avait un respect absolu de l’autorité royale et savait que son œuvre était d’aider le roi à advenir, à être à la hauteur de sa charge.

    Quelle philosophie du pouvoir Richelieu développe-t-il ?

    Pour mettre un terme à la décadence du royaume, la première idée du cardinal est que « chacun doit revenir en sa charge » pour que les institutions soient incarnées comme elles le doivent. Sa deuxième grande réflexion concerne l’administration de la société humaine, l’organisation de la vie collective, qui doivent s’accomplir parallèlement à l’exécution des devoirs du chrétien. Son premier devoir est d’aimer les autres en pratiquant la charité active ; être utile à sa famille, à sa communauté. L’ordre des affaires publiques fonctionne sur le même modèle, il revient à faire passer le service d’autrui et les intérêts collectifs avant les intérêts privés. C’est une leçon très simple. On observe cette correspondance en lisant le Traité de la perfection du chrétien et le Testament politique. Je ne crois pas que Richelieu avait deux dimensions, une politique et une religieuse, mais qu’il en avait une seule : celle du prêtre.

    N’aurions-nous pas besoin de Richelieu dans la France d’aujourd’hui ?

    Je crois que De Gaulle avait dit que de toute façon, si Richelieu revenait, il serait battu aux élections ! Dans un pays comme la France, qui n’a pas rompu avec une conception monarchique du pouvoir, la survivance de l’idée du prince est un facteur essentiel d’unité, étant donnée la faiblesse de nos institutions. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, et que Richelieu nous enseigne, c’est de retrouver une conception sacerdotale du pouvoir. Bien sûr, on imagine mal le retour à la tête de l’état d’un prêtre ardent comme l’était le cardinal, mais il faut que l’on reconsidère cette idée qu’il nous transmet que l’unité du pays et la suprématie de l’intérêt général possèdent une dimension sacrée. Ce qui est étonnant, c’est que cette conception chrétienne de la politique est restée dans la société française laïcisée d’aujourd’hui. C’est un paradoxe et une grande difficulté. Comment l’incarner dans un système moderne et déchristianisé ? Aucun régime, ni la monarchie parlementaire, ni le Second Empire, ni la République, ni même De Gaulle, n’ont réussi à « resacraliser » le pouvoir… 

    Richelieu, l’aigle et la colombe, d’Arnaud Teyssier, éditions Perrin, 24,50 € 

    (Politique magazine - )
  • 20 Décembre 1914 ... Voilà l'union des classes réalisée par l'ennemi. Et nous nous rappelons alors ces théoriciens, qu'o

    Karl-Marx.jpgC..., un beau jeune homme de 28 ans, a reçu une terrible blessure : il lui sera refusé désormais d'être mari et père. Il est reparti pour le front avec la volonté de se faire tuer... Dans mon quartier, un facteur de la région du Nord, que l'administration des postes a employé à Paris, vient de retrouver sa femme et ses deux filles. Les trois malheureuses, violées par des soldats allemands, sont enceintes... Il n'y a pas de pires atrocités de l'invasion. Comme horreur, l'infortune de ces trois femmes passe les mots.

    La région du Nord aura connu d'ailleurs toutes les détresses. Nous apprenons qu'à Lille, où le bombardement a causé des ravages affreux, la population meurt de faim et a obtenu d'être ravitaillée par la Suisse. Armentières, grosse cité industrielle, n'a pas moins souffert. Les journaux annoncent que la rue de l'Humanité a été la plus éprouvée. Lugubre ironie. Il semble que les Allemands la sentent et se complaisent à faire payer cher à notre démocratie non seulement ses illusions, mais jusqu'à son vocabulaire. On me dit que, dans les régions envahies, chaque fois que des otages sont saisis, les Allemands tiennent à faire figurer à côté des autorités civiles, du clergé, des châtelains, usiniers ou bourgeois les plus marquants, des secrétaires de syndicats ouvriers. Des notables du quatrième Etat ont été emprisonnés, parfois fusillés, en même temps que des curés, des gentilshommes et des capitalistes. Voilà l'union des classes réalisée par l'ennemi. Et nous nous rappelons alors ces théoriciens, qu'on nomme aujourd'hui les théoriciens du doigt dans l'oeil, et qui ne voulaient pas que la question politique se posât d'abord au point de vue national... 

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  • La Dizaine de Magistro, une tribune d'information civique et politique

    magistro_fr.jpgPar-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, l'essentiel touche aux fondamentaux... un choix de civilisation !  

    MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008.  

     

    =   François BROCHE, Journaliste, écrivain : Le Père Bruckberger
    =   Françoise THIBAUT, Professeur des universités, essayiste, historienne : Faillites : 1814 - 1914 - 2014
    =   Marie-Noëlle TRANCHANT, Journaliste culturelle : L'Apôtre
    =   François JOURDIER, Officier, contre amiral : Ennemi ou adversaire
    =   Alain CORVEZ, Conseiller en stratégie internationale : Un monde sans violence et extrémisme
    =   Basile de KOCH, Journaliste : L'Europe en VF
    =   Chantal DELSOL, Membre de l'Institut : Au nom d'Allah 

    =   Henri HUDE, Philosophe : 7 points forts sur LMPT
    =   Ivan RIOUFOL, Journaliste politique : La victoire de la France invisible
    =   Roland HUREAUX, Essayiste : Modulation des allocations : doit-on sacrifier la famille au budget ?
    =   Christine SOURGINS, Historienne de l'art : Eloge du vide
    =   Jacques BICHOT, Economiste, Professeur émérite à l'Université Lyon 3 : Le retour de Sarkozy
    =   Eric ZEMMOUR, Journaliste politique : Business is business
    =   Jean-Baptiste GIRAUD, Directeur fondateur d'Economiematin.fr : Modulation des allocations familiales : le vrai scandale dont on ne parle pas