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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    L'Action française organise une rencontre avec nos amis du Morbihan le Samedi 27 Mars prochain, de 14h à16h.
    Venez nous retrouver en compagnie de notre responsable local et du président de la Fédération de Bretagne.
    L'AF va s'implanter durablement en Morbihan !
    Plus d'informations en nous écrivant à "bretagne@actionfrancaise.net"

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    Samedi 27 Mars, à 18h, l’Action française Arras vous convie à son Cercle Robert d' Artois pour une audio-conférence dont le thème sera le fascisme animée par Armand Kemarat sur Discord.

    Renseignement : arras.etudiants@actionfrancaise.net

    Inscriptions sur les réseaux en messages privés.

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    Samedi 27 Mars, à 19h, l'Action française Bordeaux vous convie à son Cercle Léon de Montesquiou pour une audio-conférence dont le thème sera la Monarchie Marocaine animée par Laurence Dupique sur Discord.
    Plus d'informations en mp.

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    Samedi 27 Mars, à 20h, l'Action française Mulhouse vous convie à une audio-conférence dont le thème sera l'empirisme organisateur animée par Maxime Barlure sur Discord.
    Plus d'informations en mp.

     Renseignement : mulhouse@actionfrancaise.net

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/

     

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    https://www.facebook.com/profile.php?id=100014739032951

     

    Chers Amis du Graal, du Café Histoire de Toulon et de la paroisse de Saint-François de Paule.


    Après la longue interruption consécutive au Coronavirus, l'équipe du Café Histoire de Toulon a décidé de reprendre ses causeries à partir du mois d'octobre 2020, toujours dans le bar associatif des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal  au 377 avenue de la République , 83000 Toulon. Toujours le dernier merci du mois. Le moment de convivialité "Pizza et bières" sera étendue à minuit.

    Pour mieux répondre à vos nombreuses demandes à " re-vivre ", l'équipe d'origine - constituée à l'initiative de l'abbé Fabrice Loiseau - s'étoffe, se professionnalise, se renouvelle et se... rajeunie. Elle vous propose un programme de causeries basé sur la publication d'ouvrages, présentés par leurs auteurs. Ces ouvrages pourront être achetés sur place et dédicacés grâce au soutien de La librairie de l'Enfant Jésus ( 81 rue d'Orvès - Toulon, @Enfantjesus.fr )
     

    Novembre 2020 : Jacques Trémollet de Villers sur Jeanne d'Arc aujourd'hui ( chez Perrin )
    Janvier 2021 : Philippe Conte et son ouvrage sur la vraie révolution s
  • Basque, alsacien, breton... La France est riche de ses langues régionales, par Natacha Polony.

    Le sujet des langues régionales hérisse tellement qu’à Marianne, parmi les nombreux débats qui nous agitent, celui-ci est un des plus animés.
    © Hannah Assouline

    Ce qui fragilise la langue française, ce ne sont pas les langues qui portent l’histoire de ce pays mais la déferlante effroyable de l’uniformisation culturelle induite par la globalisation.

    « La langue basque est une patrie que l’on emporte à la semelle de ses souliers. » La phrase est de Victor Hugo. Parce qu’il fallait un écrivain, quelqu’un qui habite sa langue et qui sait ce que chaque mot charrie de mémoire et d’imaginaire pour comprendre le rapport des Basques à cette langue étrange, unique au monde, lointaine trace de celle que parlaient les hommes qui peuplaient l’Europe avant les invasions indo-européennes.

    Il est des sujets qui ont le don de crisper, d’attiser les tensions sans que l’on comprenne bien pourquoi. L’Assemblée nationale vient de voter une proposition de loi sur la préservation du patrimoine linguistique français. Les documents, les panneaux de signalisation, les graphies spécifiques (on se souvient du tilde du prénom Fañch, que l’état civil refusait d’inscrire), mais surtout l’apprentissage immersif à l’école, c’est-à-dire les cours de mathématiques ou d’histoire en langue corse, alsacienne ou bretonne.

    Sujet passionnel

    Encore faut-il que le Conseil constitutionnel ne juge pas tout cela contraire à l’article 2 de la Constitution et à son ajout de 2002 stipulant que « la langue de la République est le français ». Le sujet hérisse tellement qu’à Marianne, parmi les nombreux débats qui nous agitent, celui-ci est un des plus animés. C’est la raison pour laquelle on peut trouver dans un même numéro la chronique de Guy Konopnicki, opposée à ce vote, et les lignes que voici. Au lecteur, au citoyen de juger.

    Parfaitement légitimes sont les arguments de ceux qui voient dans cette décision le risque de fracturation d’une communauté nationale déjà fragilisée, de ceux qui envisagent la perspective d’un repli identitaire et d’un rejet de « l’étranger » français (aussi absurde, pourtant, que l’idée selon laquelle défendre la culture et l’histoire françaises constituerait une « fermeture à l’autre »), ou de ceux qui rappellent que nombre de promoteurs des identités régionales rêvent la disparition des États-nations au profit d’une Europe des régions et des ethnies dont les fondements idéologiques sont tous sauf émancipateurs et modernes. Quiconque croit que l’invention par la Révolution française du « peuple souverain », entité politique constituée par une communauté de citoyens libres, est un progrès ne peut que se poser ces questions.

    L'uniformisation, bien plus menaçante

    Ce n’est pas un hasard si c’est la Révolution qui part en guerre contre la diversité des langues au sein de la nation française. « Le fédéralisme et la superstition parlent bas breton ; l’émigration et la haine de la République parlent allemand ; la contre-révolution parle italien et le fanatisme parle basque », écrit Barère de Vieuzac au Comité de salut public, reprenant les mots de l’abbé Sieyès… sur l’obscurantisme et l’ignorance qui parlent breton ou provençal. À l’idée que les citoyens, pour s’approprier la chose publique, doivent parler la même langue s’ajoute la conviction plus dangereuse que l’éradication des langues permettrait de nettoyer la mémoire et les traditions jugées réactionnaires. Ou comment passer du rêve d’émancipation de l’humanisme et des Lumières au fantasme de l’homme nouveau…

     

    « L’apprentissage des langues minoritaires ne menace pas le français. Les élèves ont d’excellents résultats, la maîtrise d’une langue renforce celle de l’autre. »

     

    Deux siècles plus tard, la situation est-elle comparable ? Ce qui fragilise la République, la communauté nationale et la langue française, ce ne sont pas les langues qui portent l’histoire de ce morceau de planète devenu la France et que caractérise la diversité de ses climats, de ses paysages, dont les langues, les modes de vie et l’architecture sont le visage, mais la déferlante effroyable de l’uniformisation culturelle induite par la globalisation. Faut-il interdire les panneaux indicateurs en breton quand chaque enseigne, chaque publicité, affiche des mots anglais comme gage supposé de modernité ?

    Chacun est composé de strates identitaires

    « L’humanité, déplore Claude Lévi-Strauss dans les dernières pages de Tristes Tropiques, s’installe dans la monoculture ; elle s’apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. » Encore faut-il s’entendre sur ce qu’on entend par « civilisation ». L’apprentissage des langues minoritaires dans les écoles ne menace pas le français, au contraire. Les élèves des écoles Diwan ont d’excellents résultats, car la maîtrise d’une langue renforce celle de l’autre en portant l’attention de l’enfant sur la grammaire et les subtilités du vocabulaire. Ce qui tue plus sûrement la France est de laisser des générations d’enfants sans aucune maîtrise du français, incapables de formuler précisément leur pensée. Œuvre conjointe des réformes scolaires et du divertissement télévisuel comme arme de destruction massive de la complexité.

    Tout être humain est un composé de strates identitaires. Croire que détruire le plus charnel, le plus proche, renforcera l’État-nation, c’est ne pas comprendre que l’amour de la France est également charnel et qu’il passe par l’amour de ces « petites patries » dont parlait Jules Ferry. C’est d’empêcher des gens de pratiquer et de transmettre leur langue qui leur donne l’impression que l’effacement de l’État-nation au profit d’« eurorégions » ou de « communautés » aux contours démocratiques flous leur offrirait plus de liberté.

    La France, au contraire, est née de cette dialectique entre l’un et le divers qui fait sa richesse. Ses langues, comme ses vins et ses fromages, l’ont forgée comme nation littéraire, sensible à la façon dont on dit le monde à travers les mots et les gestes. Il s’agit désormais de savoir si nous voulons que subsiste la culture française.

    Source : https://www.marianne.net/

  • 18 Juin : La résistance est plus que jamais à l’ordre du jour !, par Christian Vanneste.

    “Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus assez de forces pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin d’une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction.”

    Cette citation du Général de Gaulle prend toute sa vigueur un 18 Juin. Ce jour-là, en 1940, de Gaulle était bien l’un des seuls à ne pas vouloir se coucher, et le seul à incarner la France debout. 

    christian vanneste.jpgCertes, beaucoup refusaient la soumission à l’Allemagne nazie, mais sans avoir ni la vision, ni la position qui allaient transformer la volonté en réalité. Les jeunes Robert Galley ou Yves Guéna prenaient la route puis la mer pour continuer le combat avec l’Angleterre, plusieurs personnalités en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, et jusqu’au Brésil n’acceptaient pas le caractère inexorable de la défaite, d’autres encore voyaient en Pétain l’occasion d’un répit qui permettrait de préparer le redressement du pays, mais le seul qui élevait ces sentiments jusqu’à en faire un objectif et une stratégie s’appelait de Gaulle. C’était chez lui d’abord l’expression d’une philosophie largement inspirée par Bergson, une philosophie de la vie en lutte permanente contre la mort. Une nation est un être vivant au sein duquel s’opposent les forces de l’énergie créatrice et les germes de dissolution. Les “héros”, les hommes qui font l’histoire en surmontant la fatalité, en brisant, ne serait-ce que pour un temps, un destin qui paraissait inexorable ne sont pas les agents du sens de l’histoire, mais au contraire ceux qui parviennent à le détourner.

    Bien sûr, cette résistance au cours de l’histoire n’est jamais absolue. Elle ressemble à la navigation quand elle utilisait le vent sans jamais l’affronter de face. De Gaulle a résisté à l’Allemagne nazie parce qu’il savait que ses forces n’étaient pas supérieures à celles du monde libre, parce que sa connaissance de l’histoire lui enseignait que l’Empire de la Mer l’emporte presque toujours sur celui de la Terre. Vingt ans plus tard, il ne résista pas à la marée descendante de la décolonisation parce que la France face au monde entier n’en avait pas les moyens. La manière dont il le fit, avec la brutalité qu’exigeait la brièveté du temps qu’il lui restait pour redresser le pays, a laissé des traces, donnant l’impression que la France pouvait se coucher, désespérant les plus patriotes, et délivrant toute une jeunesse, celle de 1968 de ses obligations envers la Nation. Mais le message de 1940 demeure, lui, intact. Certes, l’Allemagne pouvait gagner la guerre : à l’époque, il ne lui restait qu’un ennemi, l’Angleterre, et Hitler lui abandonnait bien volontiers les océans dès lors qu’elle lui laissait les mains libres pour conquérir à l’est l’espace vital du grand Reich. Dans ce cas, l’illusion de la “collaboration” se serait vite dissipée. La France, encore réduite au nord et à l’est, dépecée peut-être, serait devenue le parc récréatif de la grande Allemagne. De Gaulle savait cela, et il savait aussi qu’en Angleterre comme aux Etats-Unis les forces opposées à cette évolution étaient suffisantes pour poursuivre la lutte, parce qu’elles s’incarnaient notamment à Londres en un autre briseur de destin, Churchill. Ce qu’il ne savait pas très bien, en revanche, c’est à quel point les dictatures nazie et fasciste étaient conduites par des hommes médiocres qui allaient accumuler les erreurs et lui donner raison autant que les forces productives des Etats-Unis et la ténacité britannique.

    Devant la puissance nazie, de Gaulle n’a pas plié le genou. Il a suscité d’abord chez une poignée de patriotes, souvent politiquement très à droite, l’esprit de résistance, puis à mesure que l’Axe multipliait les fautes et les défaites, “l’espoir changea de camp, le combat changea d’âme”, la gauche le rejoignit jusqu’aux communistes, ceux qui avaient suivi Pétain en voyant en lui le sauveur, s’y résignèrent en constatant le désastre d’un pays entièrement occupé et d’une flotte sabordée. La lutte d’une nation restaurée se poursuivait à partir de son Empire. C’est ce que de Gaulle avait voulu en 1940, et que les faux réalistes, les esprits pratiques, bref ceux qui se couchent, avaient refusé. La leçon du 18 Juin est encore puissante de nos jours : elle permet de distinguer les responsables politiques qui défendent l’indépendance et le rang de la France dans le monde, à la mesure de ses moyens face à des pays que leur démographie, leur étendue, le dynamisme de leur économie, et leur capacité militaire placent bien au-dessus du nôtre, ce qui n’était pas le cas en 1940. La France n’a pas perdu la guerre. Elle a perdu quelques batailles en laissant s’effondrer son économie, en minant la cohésion nationale par une immigration suicidaire, en abandonnant son exigence d’excellence dans le domaine de l’éducation. Ceux qui, aujourd’hui demandent à la France de se noyer dans l’Europe et de se dissoudre dans le monde, d’effacer son identité et sa fierté, alors qu’ils ont depuis longtemps contribué à nos défaites ressemblent beaucoup aux collaborateurs de 1940 : c’est le parti de la lâcheté, de la soumission, le parti de l’étranger ! La résistance est plus que jamais à l’ordre du jour.

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : vidéo, spectacle son et lumière du Château royal de Blois.

    (Pour une bonne  qualité de vidéo à Paramètre choisissez : Qualité 720P )

    De juin à novembre, le château royal de Blois propose  à ses visiteurs un spectacle saisissant : dès la tombée de la nuit, effets spéciaux immersifs et projections monumentales s’emparent de l’architecture grandiose des lieux.

    Un château qui s’effondre, qui tremble face à Catherine de Médicis, ou encore un Duc de Guise plus vivant que jamais : amours, drames et secrets virevoltent sur les quatre façades, tour à tour sublimées ou simultanément révélées dans un spectacle unique de  à 360 degrés. Une véritable merveille mettant en valeur l’histoire de France et le magnifique patrimoine que nous ont laissé les Rois de France.

     

    Ce spectacle de 45 minutes est proposé tous les soirs dans la cour du Château (sauf les 13/07, 27/08 et 09/09)

    • Juin, juillet, août : 22h30 (sauf les 24 juillet et 28 août : 22h45)
    • Septembre : 22h00
    • Octobre et novembre : 19h15

    https://www.chateaudeblois.fr/

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Le 28, c'est notre anniversaire et, amusant hasard, ”La Faute À Rousseau” passe à la télé depuis mercredi !

    bouquet.jpgDimanche prochain, 28 février, nous fêterons nos quatorze ans !

    Ce n'est, certes, qu'un hasard de programmation, mais, depuis le mercredi 17 février, France 2 programme un feuilleton, qui se passe en milieu scolaire, et dont le titre est : La Faute À Rousseau.

    Si, si ! :

    https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/tv/la-faute-%C3%A0-rousseau-pourquoi-il-ne-faut-pas-passer-%C3%A0-c%C3%B4t%C3%A9-de-la-nouvelle-s%C3%A9rie-de-france-2/ar-BB1dKPP9?ocid=msedgdhp

    Propriétaires du titre "lafautearousseau" (sigle déposé à l'INPI) nous n'allons bien sûr pas chercher noise à France 2 sur l'utilisation de ce titre : juste nous amuser de la coïncidence...

    Nous vous indiquons simplement que, cette année, afin de marquer notre anniversaire d'une façon un peu originale, nous passerons une semaine avec des Français "illustres et méconnus"  (l'expression est de François Bluche, dans son magistral "Louis XIV"): nous vous en présenterons un chaque jour, à partir de ce dimanche, 21 février, avec l'entrée que nous leur consacrons dans nos Éphémérides.

    Et le premier sera... une première : Marie Marvingt.

    Rendez-vous donc, dès ce lundi 21, pendant huit jours, pour découvrir, à chaque fois, un de ces personnages, à connaître, de notre Histoire...

    François Davin, fondateur et Blogmestre de lafautearousseau

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  • À la découverte de huit français(e)s ”illustres et méconnus”...

    28 février 2007/28 février 2021 : lafautearousseau fête ses quatorze ans !

    Pour célébrer cet évènement d'une façon un peu originale, nous avons choisi d'extraire huit passage de nos Éphémérides, qui vous emmèneront, pendant une semaine, à la découverte de huit personnes éminentes de notre Histoire mais qui, pourtant, sont peu ou pas du tout connues, du moins du grand public...

    Aujourd'hui (6/7) : le cardinal de Bernis...

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    14 ans ! Un anniversaire célébré en rappelant nos Racines, notre Culture, notre Histoire et ceux qui l'ont faite : Frédéric Mistral ne disait-il pas "Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut" ?...

    (Extrait de notre Ephéméride du 3 novembre)

     

     

     

    1794 : Mort du Cardinal de Bernis. 

     

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    Né en 1715, quand s'éteint Louis XIV, et mort en 1794, quatre mois après Robespierre, le cardinal de Bernis incarne l'honnête homme du XVIIIème siècle...

     

     

    François-Joachim de Pierre de Bernis naquit le 22 mai 1715, à Saint Marcel d'Ardèche (comme Gustave Thibon, qui aimait à citer son vers célèbre : "Où Dieu n'a point d'autel, les Rois n'ont point de trônes"...)

    Ambassadeur de France à Venise, Bernis fut tellement efficace que, de retour en France, Louis XV le choisit pour être le négociateur secret du renversement des alliances qui allait conduire la France à une entente avec l’Autriche au détriment de la Prusse.

    L’opération, menée avec succès en dehors des voies officielles, se conclut par le traité de Versailles (1er mai 1756). En 1757, Bernis entra au cœur du pouvoir en étant nommé secrétaire d’Etat des Affaires étrangères...

    Malheureusement, cette vision géostratégique lumineuse et progressiste, au vrai sens du terme, ne fut pas comprise par une opinion publique rétrograde et passéiste, qui continuait, après plus de deux siècles de guerre ouverte avec l'Autriche, à voir en elle notre ennemie, alors que nous l'avions vaincue, et que le nouveau danger était, maintenant, la Prusse; il fallait donc s'allier avec l'ennemi vaincu d'hier contre le nouvel ennemi, du jour et de demain... (dans notre album Maîtres et témoins (II) : Jacques Bainville,voir les deux photos1756 : le divorce entre Royauté et opinion (I)et 1756 : le divorce entre Royauté et opinion (II)...)

     

    De l'Histoire de France de Jacques Bainville, chapitre XIV, Louis XV et la Régence :

     "...Le "renversement des alliances" est un événement considérable dans notre histoire. Tout naturellement les austrophobes, les partisans aveugles de la tradition se récrièrent, et le pire fut que, bientôt, aux yeux du public, le résultat malheureux de la guerre parut leur donner raison. De l'alliance autrichienne date le divorce entre la monarchie et la nation, et ce sera encore, trente-cinq ans plus tard, le grief le plus puissant des révolutionnaires, celui qui leur donnera le moyen de renverser et de condamner Louis XVI.

    Par le premier traité de Versailles, le gouvernement français n'avait conclu qu'une alliance défensive. Elle fut étendue après l'accession et les succès de Frédéric, mais, par un second traité, nous prêtions notre concours militaire à l'Autriche contre la promesse d'étendre notre frontière dans la partie méridionale des Pays-Bas autrichiens, d'Ostende à Chimay, le reste devant former un État indépendant, esquisse de la future Belgique, qui serait attribué à l'infant de Parme, gendre de Louis XV.

    Connues de nos jours seulement, les instructions de Bernis, devenu ministre des affaires étrangères, à Choiseul, nommé ambassadeur à Vienne, ont montré que l'alliance avec l'Autriche avait été l'effet du calcul et non du caprice.   

    L'expérience, disait Bernis, a prouvé que nous avions eu tort de contribuer à l'agrandissement du roi de Prusse. L'intérêt de la France est qu'aucune puissance ne domine l'Allemagne et que le traité de Westphalie soit respecté. Or Frédéric a saisi l'occasion de notre conflit avec l'Angleterre pour s'allier avec cette puissance dans l'idée que nous serions trop occupés sur les mers pour nous opposer à ses entreprises dans les pays germaniques. Si nous laissions le roi de Prusse en tête-à-tête avec l'Autriche, il serait à craindre qu'il n'arrivât à ses fins et que le système de l'Allemagne fût bouleversé à notre détriment. Il ne restait d'autre parti que de répondre aux avances de l'Autriche et de s'associer à elle pour défendre l'équilibre européen.

    En 1756 et en 1757, Bernis a donc compris que le danger en Allemagne était prussien. Il a vu aussi combien notre tâche devenait lourde, puisque, au moment où l'Angleterre nous provoquait à une lutte redoutable, nous étions engagés par Frédéric dans une guerre continentale et dans la complexité des affaires de l'Europe centrale et orientale.

    Cette complexité. s'accroissait du fait que l'impératrice de Russie entrait dans la coalition contre la Prusse, car nous avions à protéger notre autre et ancienne alliée, la Pologne, contre les convoitises de l'Autriche et de la Russie, nos associées, sans compter que, pour avoir le concours des Russes, il avait fallu conseiller à la Pologne de ne pas se mêler du conflit.

    On a ainsi l'idée d'un véritable dédale où la politique française se perdit plusieurs fois. La diplomatie secrète embrouilla souvent les choses en cherchant à résoudre ces contradictions. Mais on ne peut pas incriminer à la fois le "Secret du roi" et le renversement des alliances puisque le "secret" était polonais et cherchait à réserver l'avenir de nos relations avec la Pologne malgré nos liens avec la Russie et l'Autriche..."

     

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    https://www.herodote.net/Diplomate_equilibriste_-synthese-2657-494.php

  • Le 28, c'est notre anniversaire et, amusant hasard, ”La Faute À Rousseau” passe à la télé depuis mercredi !

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    Dimanche prochain, 28 février, nous fêterons nos quatorze ans !

    Ce n'est, certes, qu'un hasard de programmation, mais, depuis le mercredi 17 février, France 2 programme un feuilleton, qui se passe en milieu scolaire, et dont le titre est : La Faute À Rousseau.

    Si, si ! :

    https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/tv/la-faute-%C3%A0-rousseau-pourquoi-il-ne-faut-pas-passer-%C3%A0-c%C3%B4t%C3%A9-de-la-nouvelle-s%C3%A9rie-de-france-2/ar-BB1dKPP9?ocid=msedgdhp

    Propriétaires du titre "lafautearousseau" (sigle déposé à l'INPI) nous n'allons bien sûr pas chercher noise à France 2 sur l'utilisation de ce titre : juste nous amuser de la coïncidence...

    Nous vous indiquons simplement que, cette année, afin de marquer notre anniversaire d'une façon un peu originale, nous passerons une semaine avec des Français "illustres et méconnus"  (l'expression est de François Bluche, dans son magistral "Louis XIV"): nous vous en présenterons un chaque jour, à partir de demain, 22 février, avec l'entrée que nous leur consacrons dans nos Éphémérides.

    Et le premier sera... une première : Marie Marvingt.

    Rendez-vous donc, dès ce lundi 22, et jusqu'au dimanche 28, pour découvrir, à chaque fois, un de ces personnages, à connaître, de notre Histoire...

    François Davin, fondateur et Blogmestre de lafautearousseau

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  • PROPOSITION DE RÉSOLUTION visant à la protection et à l’inscription des chiffres romains dans le patrimoine culturel et

    N° 4068

    ASSEMBLÉE  NATIONALE

    CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

    QUINZIÈME LÉGISLATURE

    Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 7 avril 2021.

    présentée par Mesdames et Messieurs

    Philippe BENASSAYA, Guy BRICOUT, Damien ABAD, Pierre MOREL‑À‑L’HUISSIER, Julien AUBERT, Philippe CHALUMEAU, Vincent DESCOEUR, Annie CHAPELIER, Sylvie BOUCHET BELLECOURT, Laurence TRASTOUR‑ISNART, Claude de GANAY, Nicolas MEIZONNET, Laurent GARCIA, Jean‑Jacques FERRARA, Sébastien HUYGHE, Jennifer DE TEMMERMAN, Béatrice DESCAMPS, Jean‑Claude BOUCHET, Mansour KAMARDINE, Bruno BILDE, Philippe GOSSELIN, Typhanie DEGOIS, Robin REDA, Stéphane VIRY, Nathalie PORTE, Yves HEMEDINGER, Julien RAVIER, Jean‑Luc REITZER, Marc LE FUR, Philippe MEYER, Arnaud VIALA, Véronique LOUWAGIE, Jean‑Pierre PONT, Thibault BAZIN, Xavier BRETON, Bérengère POLETTI, Frédéric REISS, Yannick HAURY, Bernard PERRUT, Didier QUENTIN, Michel VIALAY, Emmanuelle MÉNARD, Stéphanie KERBARH, Michel HERBILLON, Christophe NAEGELEN, Jean‑Carles GRELIER, Jean‑François PARIGI, Bernard BROCHAND, Gérard MENUEL, Ian BOUCARD, Éric PAUGET, Valérie BEAUVAIS, Olivier MARLEIX, Emmanuel MAQUET, Marie‑France LORHO, Pierre VATIN, Jean‑Marie SERMIER, Meyer HABIB, Émilie BONNIVARD, Sandrine BOËLLE, Édith AUDIBERT, Jean‑Luc LAGLEIZE, Bernard BOULEY, Agnès THILL, Brigitte KUSTER, Stéphanie KERBARH, Constance LE GRIP, Patrice PERROT, François JOLIVET, Sébastien CHENU, Robert THERRY, Valérie BAZIN‑MALGRAS, Isabelle VALENTIN, Jean‑Jacques GAULTIER,

    députés.

     

    – 1 –

    EXPOSÉ DES MOTIFS

    Mesdames, Messieurs,

    Les récentes révélations par la presse sur l’abandon des chiffres romains au profit des chiffres arabes dans la dénomination des siècles par le musée du Louvre et celle des Rois de France par le musée Carnavalet ont choqué de nombreux Français. Pour beaucoup, elles marquent une nouvelle étape dans le déclin culturel de notre culture historique.

    La raison de cet abandon est l’accessibilité, notamment des touristes étrangers qui ne connaissent pas la numérotation romaine, à la culture transmise par ces établissements. Or le rôle des musées est bien la transmission d’une culture, et non son adaptation au profit du plus grand nombre, plus particulièrement des touristes et de ceux qui y sont imperméables dans un souci d’universalisme.

    Il ne s’agit donc pas d’un simple abandon de la numérotation romaine, qui constituerait « un obstacle à la compréhension » selon certains responsables, mais bien d’un abandon par ces musées de la mission première qui leur a été confiée : protéger et perpétuer notre héritage historique.

    Face à cet abandon, la Représentation nationale ne peut détourner le regard. Elle doit être unie pour condamner ce qui s’apparente à un reniement culturel et civilisationnel. Il nous faut également être lucide. Qui peut croire que supprimer les chiffres romains agrandira l’audience de nos musées ? Qui peut croire que l’abandon d’une part de notre héritage culturel et civilisationnel pourra recréer un lien charnel entre nos compatriotes et leur Histoire ? De telles pensées sont, au mieux, d’une naïveté confondante et, au pire, d’une véritable désertion culturelle.

    Ainsi que l’écrivait Massimo Gramellini, écrivain et vice‑directeur du Corriere della Sera, « Cette histoire des chiffres romains représente une synthèse parfaite de la catastrophe culturelle en cours : d’abord on n’enseigne pas les choses, puis on les élimine pour que ceux qui les ignorent ne se sentent pas mal à l’aise ».

    Il est en effet de la responsabilité première de nos écoles que d’apprendre la numérotation romaine à nos enfants. Sans cela, elle sera vouée à disparaitre dans l’oubli ou, pire, sera réservée aux élites et leur servira de signe de reconnaissance, alors qu’elle a pourtant une vocation universelle, vocation qu’elle a, jusque‑là, honorée. Il est donc important, par cette proposition de résolution, de rappeler le rôle fondamental de notre système éducatif dans la transmission de la base des savoirs à nos enfants que sont lire, écrire et compter, mais aussi connaitre la numérotation romaine.

    Notre legs romain est un pilier de notre identité politique, juridique, philosophique et historique. Le renier, l’oublier, l’abandonner, serait perdre une part de nous‑même en tant que civilisation.

    Cependant, il ne faut pas nier la responsabilité des politiques et des responsables publics dans ce déclin culturel : le problème ne vient pas du public, qui ne comprend pas ou qui ne comprend plus la numérotation romaine. Le véritable problème vient du manque de courage, de l’abandon de la part des responsables des musées qui se plient à la dictature universaliste dans une logique mercantile, mais aussi des politiques qui détournent le regard, au prétexte qu’il y aurait « plus grave ailleurs ».

    La ville de Paris reconnaît, pire, assume cet abandon, des mots mêmes de son adjointe à la culture. L’Assemblée nationale ne peut se résoudre à une telle renonciation. Cette proposition de résolution vient donc prendre la mesure de tout cela pour réaffirmer solennellement l’importance et l’attachement de la France à la numérotation romaine, comme étant part de son patrimoine immatériel et culturel, qu’elle se doit de protéger.

     

     

    PROPOSITION DE RESOLUTION

    Article unique

    L’Assemblée nationale,

    Vu l’article 34‑1 de la Constitution,

    Vu l’article 136 de son Règlement,

    Rappelant que la numérotation romaine précède l’invention de l’écriture et, depuis, a traversé les âges en s’inscrivant dans l’histoire de la civilisation française et européenne ;

    Considérant que l’usage de la numérotation romaine constitue l’une des bases distinctives de notre culture historique ;

    Considérant qu’il est du devoir de notre pays de transmettre l’héritage immémorial de la numérotation romaine et de l’histoire de notre civilisation qui y est affiliée ;

    Considérant que l’école et les musées sont les premiers vecteurs de transmission de cet héritage ;

    1. – Déclare la numérotation romaine comme faisant partie du patrimoine culturel et immatériel de la France ;
    2. – Invite le Gouvernement à promouvoir la numérotation romaine comme telle à l’international ;

    III. – Invite le Gouvernement à protéger l’usage subsistant de la numérotation romaine dans notre pays et à inviter ses partenaires européens à faire de même en Europe.

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    M. Philippe Benassaya

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : tribune : Être royaliste en 2021, par Jean-Philippe Chauvin.

    Il faut bien l’avouer :  aujourd’hui, malgré les efforts des militants monarchistes de toutes tendances, le royalisme semble presque invisible aux yeux de nos contemporains, baignés dans l’ambiance distractionnaire de la société de consommation, désormais plus numérique que physique, et par l’angoisse actuelle de la maladie qui rôde dans nos villes : cette dernière menace semble d’ailleurs tétaniser toute capacité de réflexion politique, au point de prédire une élection présidentielle au second tour semblable à l’élection précédente, avec un même destin électoral…

    jean philippe chauvin.jpgCette situation et la promesse d’une resucée de 2017 ne sont pas satisfaisantes, et les royalistes ne peuvent s’en satisfaire : je ne m’en satisfais pas.

     

    En tout cas, et malgré les impasses d’une République qui semble autant bloquée que bloquante, et alors même que tout semble confirmer les inquiétudes des royalistes devenus depuis un siècle des « Cassandre malgré eux », le royalisme connaît une marginalisation évidente dans le paysage politique français, aujourd’hui monopolisé par les tenants du « tout démocratique » et du « politiquement correct ». Cette situation gêne évidemment la perception des idées royalistes, trop souvent limitées, dans l’esprit de nos concitoyens, à quelques mondanités ou à des anecdotes, mélanges d’activisme et de folklore… Il est vrai que les royalistes sont parfois responsables de cette image déplorable ou caricaturale, et que leurs incessantes querelles, qu’elles soient dynastiques ou idéologiques, détournent du royalisme maintes bonnes volontés qui, pourtant, peuvent apporter de la « fraîcheur » à un courant d’idées temporellement vieux mais toujours utile, voire nécessaire au débat politique et institutionnel.

     

    Ainsi, au moment où la Ve République doit affronter les défis de la globalisation et de la logique globalitaire (néolibéralisme, idéologie consumériste, démocratisme élitaire et oligarchique…) ; au moment où les intelligences les plus vives ressentent un « malaise de civilisation » (prémisses ou, plutôt, révélateurs d’une crise aujourd’hui bien réelle ?) ; au moment où la maladie au numéro 19 remet en cause quelques unes des certitudes de notre mode de vie « sans limites », l’idée d’une instauration monarchique apparaît bien lointaine (autant dans le passé que pour l’avenir), mais doit revenir dans le champ des possibles : la Monarchie royale, au regard des données politiques et institutionnelles actuelles, reste (et sans doute, de manière plus précise, redevient) nécessaire pour notre nation aujourd’hui moins sûre d’elle-même et fragilisée par des forces externes (diplomatie états-unienne ; montée des puissances « alternatives », de la Chine à la Turquie ; règlementarisme européen…) et internes (ethno-nationalismes séparatistes, communautarismes religieux ou sociologiques,…). Une nation que nous évoquons, non comme une idéologie jacobine (la « Nation » avec un N majuscule) dont les excès centralisateurs se manifestent jusque dans la gestion « parisienne » de la crise sanitaire ( les préfets sont redevenus les « représentants en mission » d’une République maladroite dans ses réponses à la pandémie), mais comme une forte réalité issue de l’histoire et des liens qu’elle a fondés et entretenus, et comme le fort sentiment de l’appartenance à un « ensemble pluriel et inaliénable ».

     

    Pourtant, la Ve République pensait avoir résolu le problème des institutions

    Pourtant, la Ve République pensait avoir résolu le problème des institutions en « monarchisant » la République (hommage du vice à la vertu, diraient certains…) mais cette monarchie incomplète qui, en fait, semble plutôt avoir été, du temps du général De Gaulle, une forme française de « monocratie » renforcée par ses successeurs, est aujourd’hui largement remise en cause par les diverses réformes constitutionnelles de ces dernières années, mais aussi par les diverses cohabitations qui se sont succédé depuis 1986 (trois en quinze ans) et que le quinquennat a rendu désormais plus improbables (le mal est déjà fait, pourrait-on ajouter avec regret). En effet, depuis les années 1960, sous la pression conjointe d’une société de consommation de plus en plus mondialisée et d’une construction européiste qui oubliait, en fait, les réalités européennes comme la Nation de la 1ère République avait nié les réalités françaises, cette « pluralité de l’unité », la nation française paraît affaiblie et inquiète d’elle-même sans se résoudre ni à disparaître ni à se grandir à nouveau, et la Ve République est impuissante à se hisser à la hauteur des espérances que l’histoire de France, pourtant, autorise et que nombre de peuples, dans le monde, attendent !

    Voici ainsi une bonne raison d’être royaliste et de le faire savoir, avec ferveur mais sans démesure, en cherchant, d’abord, à servir le pays qui est le nôtre, ce « cher et vieux pays » dont les dévastations urbanistiques et les dégradations environnementales nous désolent. Il ne s’agit pas de prendre une douteuse revanche sur une histoire de France guère heureuse pour les derniers rois comme pour leurs partisans ultérieurs, mais de rendre à la nation française sa juste conscience d’elle-même et sa place au regard même de ce qu’elle a été, que cela soit chez elle ou de par le vaste monde. Une France qui ne s’arrête pas aux limites de l’hexagone mais navigue aussi sur tous les océans à travers ses territoires ultramarins, de la Nouvelle-Calédonie à l’île de Mayotte, notre plus récent département (depuis 2011) et pour lequel toute une génération de royalistes, autour du maurrassien Pierre Pujo et de son hebdomadaire Aspects de la France, a milité, « contre le sens obligatoire de l’histoire »…

     

    Mais être royaliste ne signifie pas être en « exil intérieur », bien au contraire, et, même si certains républicains peuvent en être surpris, nous travaillons en France, sous la République, parfois au sein de sa Fonction publique, sans que cela nous pose souci : il s’agit de servir le pays, sa population et, pour mon cas, ses jeunes générations. Un royaliste a sa place partout en France, partout où il faut servir et non « se servir ». Refuser de le faire serait, d’une certaine manière, appliquer « la politique du pire » qui est, comme le soulignait Maurras, « la pire des politiques ». Cela n’empêche pas, là où nous sommes, d’œuvrer, aussi, pour un État digne de ce nom, un État royal et dynastique qui n’a qu’une passion, qu’une obsession : la France, la France encore, la France d’abord…

     

    Jean-Philippe Chauvin

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal/

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : La Monarchie face à la mondialisation. Partie 5 : La République sans souffle et la M

    Les diplomates français savent sans doute aussi que les Monarchies voisines de la France peuvent développer une diplomatie du sentiment et de la présence familiale que la République, malgré ses aspects monarchiques, ne peut réaliser pleinement, le statut du Président étant celui d’un homme seul, élu « locataire » pour un temps limité, de cinq ou de dix ans dans le « meilleur » des cas, quand la dynastie royale, elle, dispose d’un temps souvent plus long et prend le visage, multiple, d’une famille qui vit, vieillit, s’élargit ou se rétrécit selon les moments, entre naissances, mariages et deuils qui participent au « spectacle » du Pouvoir incarné…

    M. Macron, qui connaît l'histoire sans toujours bien en saisir le sens profond et la portée, doit le ressentir un peu amèrement en constatant sa grande, sa douloureuse solitude de Chef d’État d'une République trop grasse et trop désabusée pour s'imaginer encore un destin. Au dîner d’État offert par Donald Trump aux époux Macron il y a quelques années, une fleur de lys ornait le menu officiel pour symboliser la France (Léon Daudet y aurait vu un heureux « intersigne ») : le jeune président français, déjà en quête de réélection et d’un peu plus d’amour électoral, et qui connaît l'importance des symboles, a pu alors méditer, peut-être, sur « le malheur d'être en République quand on est la France »…
  • Le coup de cœur de BV : redécouvrir l’art mural à la française.

    Tandis que la capitale est désormais réputée sur les pour son enlaidissement sous le #saccageparis, d’autres villes, à l’inverse, font le choix de l’embellissement en offrant à leurs riverains de jolis décors. Hélène Charrier, décoratrice peintre en décor et membre du jury de l’École d’ mural de , a réalisé cette fontaine sur une armoire technique de .

    Pour elle, chaque décor est l’occasion de « raconter une , de se mettre au service de l’, et surtout d’offrir quelque chose d’harmonieux, de proposer la beauté comme un élément d’apaisement de la société ».

    Elle ajoute que ce qui permet de former des étudiants au meilleur de l’art mural à la française est « l’enseignement de chaque geste, de chaque technique, sans chercher à en faire trop, par des enseignants variés choisis parmi les meilleurs dans leurs métiers et leurs spécialités, avec un accompagnement humain constant et en vérité ». Un enseignement classique qui transmet « une activité de génération en génération dans ce qu’il y a de plus beau », reposant sur des exigences de précision, de rigueur, et de techniques.

    À Versailles, elle a participé, avec des étudiants de l’École d’art mural, aux décors des armoires techniques autour du château sur les thèmes de La Fontaine, Molière, Le Nôtre et Lully. Le projet a rencontré un tel succès qu’il a essaimé dans la entière. « Quand vous donnez quelque chose d’harmonieux aux gens, tout le reçoit avec plaisir y compris dans les périodes difficiles. »

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    Boulevard Voltaire

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Sur TV Libertés, et si on parlait de châtiment divin ? - Terres de Mission n°217.


    Eglise universelle : Une pandémie pourrait-elle être un châtiment divin ?

    Dans la revue Sedes sapientiae, le père Albert-Marie Crignon a rédigé un article intitulé :

    "Gouvernement divin et rétribution divine". Il s'agit, à l'encontre des positions dominantes, même dans l'Eglise, de savoir si une pandémie pourrait être un châtiment divin. Le Dieu qui punit de l'Ancien Testament n'a-t-il pas fait place au Dieu qui pardonne de la nouvelle alliance ? Certes, cependant le propre d'un père n'est-il pas de savoir corriger ses enfants turbulents ? Analyses et réflexions.

    Eglise en France : Méditations sur la messe

    Le confinement aura eu cet effet bénéfique de permettre à monsieur l'abbé de Tanouarn d'approfondir le mystère insondable de la messe en 73 méditations regroupées dans un petit ouvrage : "Méditations sur la messe". De précieuses réflexions pour mieux s'imprégner du sommet du culte catholique.

    Eglise en France : Le château de Sacha Guitry devient une école catholique

    Acquis en 1937 par Sacha Guitry, le château de Ternay, à Fontenay-le-Fleury, à proximité de Versailles, est depuis 2015 une école catholique, le cours sainte Clotilde. Sœur Marie-Pascale et sœur Diane-Marie nous présentent l'histoire, illustre, de ce château ainsi que les travaux patrimoniaux, effectués et ceux en cours, au service d'un projet pédagogique centré sur la transmission de notre patrimoine religieux et national.

  • De Washington à Kaboul... « Mahmoud » : un des pires échecs de Washington en Afghanistan, côté renseignement, par Xavier

    Xavier Raufer nous narre, en exclusivité, l'histoire d’un des pires plantages américains en Afghanistan. Elle débute dans un taxi de Washington...

    2.jpgJ’avais promis.

    Tant qu’un soldat américain resterait en Afghanistan, motus et bouche cousue ! Mais Vincent Cannistraro, cher vieil ami qui me narra l’histoire est mort en 2019. L’ultime GI est en passe de quitter Kaboul. Au passage, un peu comme un voleur, mais bon : Vietnam… Somalie… Irak – un classique du genre.

    Vince, 27 ans de CIA, est une légende de l’espionnage américain, dont il occupa la plupart des fonctions majeures : Directeur du renseignement au Conseil national de sécurité… Chargé du renseignement au cabinet du ministre de la Défense,… chef analyses & opération du Counter-Terrorism-Center-CIA, j’en oublie. Il prend sa retraite en 1991, mais reste actif comme consultant. Nous nous voyons souvent, à Washington ou à Paris.

    Dans sa maison de McLean, Virginie (voisine de Langley, siège de la CIA), un après-midi de l’été 2003, Vince me détaille l’histoire qui suit. D’usage, chez les seigneurs du renseignement, Vince en était un, la confiance règne : entre amis, on se dit seulement « c’est chaud, tu gardes ça pour toi ». Voici donc ce que j’ai tu, dix-huit ans durant.

    Un soir de l’automne 2000, Vince rentre en taxi, de Washington chez lui. Il bavarde avec le chauffeur à l’accent familier – de fait, le taxi est un Pachtoune et Vince, sur ordre de R. Reagan, livra les premiers missiles sol-air Stinger aux moudjahidine afghans. « Dis, tu ne serais pas Pachtoune, par hasard ? » Étonné, le chauffeur – ici nommé Mahmoud, le lecteur comprendra pourquoi – dit que oui ; la conversation s’engage. Vince reste vague sur son séjour afghan… ingénieur, comme ça. Arrivé chez lui, Vince prend la carte de Mahmoud : quand il me faudra un taxi, je t’appellerai, on parlera du pays, dit-il en riant.

    Deuxième caractéristique des seigneurs du renseignement : leur flair.

    Les mois passent. Parfois, Vince sollicite Mahmoud. Puis, c’est le cataclysme du 11 septembre 2001. Le 9 octobre, l’invasion de l’Afghanistan débute. Vers novembre, se souvient Vince, il appelle pour une course un Mahmoud inquiet. Arrivé à McLean, l’homme, d’usage discret, se confie à Vince. Il a un problème… seul aux États-Unis… Vince lui semble sage et de bon conseil… Voudrait-il l’écouter ? Cinq minutes plus tard, devant un café, Mahmoud fait à Vince le récit suivant. Mais que d’abord, le lecteur saisisse la situation. L’Amérique combat férocement la coalition Ben Laden-Taliban…. D’autre part, Washington dépense des dizaines de milliards de dollars par an pour ses services spéciaux, supposés les meilleurs du monde. Ceci rappelé, écoutons Mahmoud.

    Quand les Taliban conquièrent Kaboul en 1996, leurs sponsors pakistanais et saoudiens les poussent à former un gouvernement et une vraie armée, avec état-major, etc. Pour l’armée de l’air, le mollah Omar et ses proches cherchent le profil ad hoc : bonne tribu pachtoune… clan puissant… Idée, dit un mollah : on pourrait prendre Mahmoud, un type sérieux et pieux, ex-pilote de chasse de l’armée afghane de Babrak Karmal (prosoviétique, MAIS pachtoune…). Un autre objecte : « mais il est chauffeur de taxi en Amérique… Faites-le venir, dit le Mollah Omar, on verra bien ».

    Voici Mahmoud face au Mollah Omar et les chefs Taliban. Rentrer à Kaboul n’enchante pas l’ex-pilote de Mig. Ses gains en dollars font vivre sa famille afghane ; mais, même si c’est celle d’un « chef d’état-major de l’armée de l’air de l’Émirat islamique d’Afghanistan », sa paie à Kaboul sera maigre. À la fin, le Mollah Omar tranche « Ici, en hiver, tout s’arrête et d’abord la guerre. Tu n’as qu’à revenir ici les mois sans neige pour diriger l’armée de l’air ; entre temps, continue ton taxi à Washington ». Ce qui s’accomplit bel et bien – jusqu’au 11 septembre.

    27 ans de CIA – Vince sait trop bien que le renseignement fourmille d’histoires dingues. Contenant une vaste rigolade – le chef d’état-major de l’aviation des Talibans longeant en taxi le siège de la CIA pour le conduire chez lui… Vince demande à Mahmoud :

    « Au moins, tu n’as dit ça à personne ?

    – Non, juré M. Vince, je n’ai eu confiance qu’en vous…

    – Alors continue comme avant, ne change rien. SURTOUT n’appelle personne en Afghanistan, profil bas, compris ?

    – Oui, M. Vince. Et si je puis demander encore… J’essaie d’améliorer mon anglais, vous lisez beaucoup la presse. Or j’économise pour ma famille… Pouvez-vous me donner quelques journaux à lire, quand vous faites appel à moi ?

    – Bien sûr Mahmoud, on fait comme ça ».

    Les semaines passent. Vince prend Mahmoud pour une course. « Attends-moi, ce sera bref. Tiens, voilà le Washington Post, lis-le entre temps ». Vince revenu trouve Mahmoud ébahi devant la Une du journal, où figure une grande photo du Mollah Omar, enfin identifié – photo qui fait ensuite le tour du monde. « Alors, s’amuse Vince, ton chef est devenu une star ? » – « J’ignore qui est ce type », répond Mahmoud – « Mais c’est le mollah Omar… tu m’as dit toi-même qu’il t’avait recruté ! » S’écrie Vince « Non, M. Vince. Pour moi, Omar est comme un frère, je combattais à ses côtés quand il fut blessé. J’ai souvent prié dans sa mosquée de Kandahar… Cet homme n’est pas Omar, je suis formel ».

    Rentré chez lui, Vince appelle un ex-collègue de la CIA, fier de l’identification du mollah… Ces vipères de pakistanais ont dû cracher le morceau… On a payé cher, mais ça valait le coup… Peu après, le Mollah Omar, supposé encerclé à Kandahar, s’esbigne d’autant mieux que sur les barrages, les militaires US ont tous la photo du mollah-bidon.

    Une fois encore, Washington aura payé pour se faire rouler… Omar meurt de maladie en 2013, dans sa province natale. Ah oui : sa maison était voisine d’une base américaine… Tels sont les aléas de guerres néocoloniales. Où est l’ennemi ? Qui est-il ? Dur à démêler par voie d’algorithmes et selon une logique « good guy-bad guy ».

    Jusque vers 2010, j’ai demandé à Vince des nouvelles de Mahmoud – toujours fidèle au poste. Le temps a passé… Vince âgé désormais, plus très en forme… Et Mahmoud, aujourd’hui peut-être septuagénaire : retraité ? Rentré au pays ? Ou bien toujours taxi, dans la capitale d’une superpuissance un peu désarmée par les entourloupes exotiques… ?

     

    Xavier Raufer

    Docteur en géopolitique et criminologue.

    Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin)

    Source : https://atlantico.fr/

  • Etre royaliste en 2020, par Jean-Philippe Chauvin.

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    Il faut bien l’avouer :  aujourd’hui, malgré les efforts des militants monarchistes de toutes tendances, le royalisme semble presqu’invisible aux yeux de nos contemporains, baignés dans l’ambiance distractionnaire de la société de consommation, désormais plus numérique que physique, et par l’angoisse actuelle de la maladie qui rôde dans nos villes :

    jean philippe chauvin.jpgcette dernière menace semble d’ailleurs tétaniser toute capacité de réflexion politique et, tout compte fait, elle paraît souvent profitable (pour l’instant…) aux pouvoirs en place, au point de prédire (mais n’est-il pas bien pour cela ?) une élection présidentielle au second tour semblable à l’élection précédente, avec un même destin électoral… Cette situation et la promesse d’une resucée de 2017 ne sont pas satisfaisantes, et les royalistes ne peuvent s’en satisfaire : je ne m’en satisfais pas.

     

    En tout cas, et malgré les impasses d’une République qui semble autant bloquée que bloquante, et alors même que tout semble confirmer les inquiétudes des royalistes devenus depuis un siècle des « Cassandre malgré eux », le royalisme connaît une marginalisation évidente dans le paysage politique français, aujourd’hui monopolisé par les tenants du « tout démocratique » et du « politiquement correct ». Cette situation gêne évidemment la perception des idées royalistes, trop souvent limitées, dans l’esprit de nos concitoyens, à quelques mondanités ou à des anecdotes, mélanges d’activisme et de folklore... Il est vrai que les royalistes sont parfois responsables de cette image déplorable ou caricaturale, et que leurs incessantes querelles, qu’elles soient dynastiques ou idéologiques, détournent du royalisme maintes bonnes volontés qui, pourtant, peuvent apporter de la « fraîcheur » à un courant d’idées temporellement vieux mais toujours utile, voire nécessaire au débat politique et institutionnel.

     

    Ainsi, au moment où la Ve République doit affronter les défis de la globalisation et de la logique globalitaire (néolibéralisme, idéologie consumériste, démocratisme élitaire et oligarchique...) ; au moment où les intelligences les plus vives ressentent un « malaise de civilisation » (prémisses ou, plutôt, révélateurs d’une crise aujourd’hui bien réelle ?) ; au moment où la maladie au numéro 19 remet en cause quelques unes des certitudes de notre mode de vie « sans limites », l’idée d’une instauration monarchique apparaît bien lointaine (autant dans le passé que pour l’avenir), mais doit revenir dans le champ des possibles : la Monarchie royale, au regard des données politiques et institutionnelles actuelles, reste (et sans doute, de manière plus précise, redevient) nécessaire pour notre nation aujourd’hui moins sûre d’elle-même et fragilisée par des forces externes (diplomatie états-unienne ; montée des puissances « alternatives », de la Chine à la Turquie ; règlementarisme européen...) et internes (ethno-nationalismes séparatistes, communautarismes religieux ou sociologiques,...). Une nation que nous évoquons, non comme une idéologie jacobine (la « Nation » avec un N majuscule) dont les excès centralisateurs se manifestent jusque dans la gestion « parisienne » de la crise sanitaire (les Marseillais en savent quelque chose, mais aussi les Rennais : les préfets sont redevenus les « représentants en mission » d’une République maladroite dans ses réponses à la pandémie), mais comme une forte réalité issue de l’histoire et des liens qu’elle a fondés et entretenus, et comme le fort sentiment de l’appartenance à un « ensemble pluriel et inaliénable ».

     

    Pourtant, la Ve République pensait avoir résolu le problème des institutions en « monarchisant » la République (hommage du vice à la vertu, diraient certains...) mais cette monarchie incomplète qui, en fait, semble plutôt avoir été, du temps du général De Gaulle, une forme française de « monocratie » renforcée par ses successeurs, est aujourd’hui largement remise en cause par les diverses réformes constitutionnelles de ces dernières années, mais aussi par les diverses cohabitations qui se sont succédé depuis 1986 (trois en quinze ans) et que le quinquennat a rendu désormais plus improbables (le mal est déjà fait, pourrait-on ajouter avec regret). En effet, depuis les années 1960, sous la pression conjointe d’une société de consommation de plus en plus mondialisée et d’une construction européiste qui oubliait, en fait, les réalités européennes comme la Nation de la 1ère République avait nié les réalités françaises, cette « pluralité de l’unité », la nation française paraît affaiblie et inquiète d’elle-même sans se résoudre ni à disparaître ni à se grandir à nouveau, et la Ve République est impuissante à se hisser à la hauteur des espérances que l’histoire de France, pourtant, autorise et que nombre de peuples, dans le monde, attendent !

    Voici ainsi une bonne raison d’être royaliste et de le faire savoir, avec ferveur mais sans démesure, en cherchant, d’abord, à servir le pays qui est le nôtre, ce « cher et vieux pays » dont les dévastations urbanistiques et les dégradations environnementales nous désolent. Il ne s’agit pas de prendre une douteuse revanche sur une histoire de France guère heureuse pour les derniers rois comme pour leurs partisans ultérieurs, mais de rendre à la nation française sa juste conscience d’elle-même et sa place au regard même de ce qu’elle a été, que cela soit chez elle ou de par le vaste monde. Une France qui ne s’arrête pas aux limites de l’hexagone mais navigue aussi sur tous les océans à travers ses territoires ultramarins, de la Nouvelle-Calédonie (qui vient de confirmer ce dimanche par référendum son appartenance à l’ensemble national) à l’île de Mayotte, notre plus récent département (depuis 2011) et pour lequel toute une génération de royalistes, autour du maurrassien Pierre Pujo et de son hebdomadaire Aspects de la France, a milité, « contre le sens obligatoire de l’histoire »…

     

    Mais être royaliste ne signifie pas être en « exil intérieur », bien au contraire, et, même si certains républicains peuvent en être surpris, nous travaillons en France, sous la République, parfois au sein de sa Fonction publique, sans que cela nous pose souci : il s’agit de servir le pays, sa population et, pour mon cas, ses jeunes générations. Un royaliste a sa place partout en France, partout où il faut servir et non « se servir ». Refuser de le faire serait, d’une certaine manière, appliquer « la politique du pire » qui est, comme le soulignait Maurras, « la pire des politiques ». Cela n’empêche pas, là où nous sommes, d’œuvrer, aussi, pour un État digne de ce nom, un État royal et dynastique qui n’a qu’une passion, qu’une obsession : la France, la France encore, la France d’abord…

    Source : https://jpchauvin.typepad.fr/jeanphilippe_chauvin/

  • Sur TV Libertés, année doublement jubilaire pour le Sacré-Coeur de Montmartre - Terres de Mission n°184.


    Eglise universelle : Centenaire de la consécration du Sacré-Cœur de Montmartre

    Auteur d'un ouvrage de référence sur le sujet :"Le Sacré-Cœur de Montmartre de 1870 à nos jours", le père Jacques Benoist nous conte l'histoire du mont des martyrs- mons martyrum- avant et après l'érection de la basilique. Le cent cinquantenaire du vœu national débouchant sur la construction de la basilique, puis le centenaire de sa consécration sont l'occasion de divers événements dont la célébration d'une messe suivant la forme extraordinaire le samedi 24 octobre à 16h30.

    Eglise en France : Anne-Gabrielle Caron, servante de Dieu

    Le 12 septembre dernier, Mgr Rey a officiellement reconnu à Anne-Gabrielle Caron (2002-2010) le titre de servante de Dieu, ouvrant ainsi la voie au procès de béatification. Pascal Barthélémy, postulateur de la cause, présente la vie et le message spirituel de cette enfant de 8 ans morte en odeur de sainteté à l'issue d'une brève mais très douloureuse maladie.

    Eglise en Marche : La basilique Saint Benoît Joseph Labre de Marçay (86)

    Grand dévot de saint Benoît Joseph Labre (1748-1783) qui arpenta les routes d'Europe comme pèlerin mendiant, l'abbé Joanneau construisit à la fin du XIXème siècle une impressionnante basilique de style néo-gothique à Marçay, à 15 kms au sud-ouest de Poitiers. Tombée en ruines et désaffectée, cette basilique a été magnifiquement restaurée par Jean-Denis Touzot qui nous raconte l'aventure de cette restauration.