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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Quel avenir pour le catholicisme ?, par Gérard Leclerc.

    © P Deliss / GODONG 

    L’historien Guillaume Cuchet, qui s’est fait connaître pour un essai très éclairant sur la chute de la pratique religieuse en France dans la période qui coïncide avec le déroulement et les suites de Vatican II [1], vient de récidiver avec un autre livre qui interpelle forcément les chrétiens : Le catholicisme a-t-il encore de l’avenir en France ? (Le Seuil). 

    gerard leclerc.jpgLes données du problème paraissent plutôt simples. Il y aurait, aujourd’hui, 2 % des Français qui iraient à la messe chaque dimanche, alors qu’ils étaient 25 % dans les années 1950. Cette chute vertigineuse est significative d’un phénomène de portée historique, quelles que soient les interprétations qu’on lui donne. Certains critiques des idées ont pu parler de la disparition des grands systèmes de sens, caractéristiques de cette époque. Ainsi, le marxisme, qui fut pour plusieurs générations l’idéologie qui rendait compte du dynamisme inhérent à la marche de l’histoire, s’est-il effondré, rendant anachronique et injustifiable le mot de Sartre quant à son caractère «  indépassable  ». Mais il en serait de même de toutes les pensées se réclamant, tel l’hégélianisme, d’une philosophie totale de l’histoire.

    Nouvelle forme du progressisme

    Finis donc les lendemains qui chantent et les grands soirs qui ont fait rêver des générations de militants ! L’heure est à la déconstruction, et d’une façon générale au déni des héritages, tous suspects d’avoir provoqué discriminations et effets de puissance. On pourrait donc en déduire que le christianisme ne saurait échapper à cette logique du déclin et de la déconsidération, d’autant qu’à la chute des statistiques s’ajoute la révélation de nombre de scandales qui entachent jusqu’à la dignité du sacerdoce. Cela conduit certains à réinventer une autre forme de progressisme, assez différent de celui qui avait cours après-guerre et dans la période post-conciliaire. L’allure que prend en ce moment le synode de l’Église d’Allemagne laisse craindre une menace de schisme dont on peut se demander s’il aurait l’aval de Martin Luther.

    Mais nos réformateurs ne sauraient nous tromper sur la nature de leur projet. Là où l’abandon de la discipline et des exigences doctrinales a été mené à terme, ce n’est pas l’afflux de nouveaux fidèles qui s’est manifesté mais une désertion généralisée. Ce qui veut se substituer à l’Église institution risque d’aboutir à des petits cercles, promis rapidement à des ruptures internes. Ce qui oblige à reposer la question en d’autres termes.

    Ce n’est pas la première fois que l’Église se trouve face à un pareil défi. Il y a eu plusieurs rechristianisations de la France. Mais le regain est venu, comme aux XVIe et XVIIe siècles d’une réforme spirituelle radicale de l’Église dans sa tête et dans ses membres, ainsi que d’un renouveau mystique faisant briller de tous ses feux l’espérance du Salut qui ne proviendra que par la redécouverte intégrale de l’Apocalypse, c’est-à-dire de la Révélation trinitaire.

     

    [1Comment notre monde a cessé d’être chrétien, Points, 2020, 320 p., 8,80 €.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

     
  • La France et Dieu, par Alexamenos.

    © David Mark / Pixabay

    Les racines chrétiennes de la France sont aussi notre avenir.

    Un jour, j’ai entendu un dirigeant politique affirmer : «  La France ce n’est pas le christianisme !  » Cette phrase cinglante s’est imprimée dans ma tête. Certes, il y a en France d’autres religions. Et il y a des incroyants. La France, n’est pas composée seulement de chrétiens. Il n’en a jamais été ainsi, et au catéchisme, j’ai appris que la Cité chrétienne n’existait pas et Jésus ne l’a jamais revendiquée. Chacun est libre de croire en Dieu.

    Mais ne faut-il pas se méfier avant de prononcer de telles phrases ? Car, c’est facile de dire ce qu’un pays n’est pas, mais c’est bien plus difficile d’affirmer ce qu’il est. Et de ne pas le laisser détruire par ceux qui n’attendent que notre faiblesse pour le combattre à l’arme lourde.

    Au cours de l’Histoire, souvenez-vous. C’est parce que les rois d’Israël affirmaient qu’ils pouvaient vivre sans le Temple et sans Dieu que Nabuchodonosor est venu envahir la Terre promise et a déporté les Juifs à Babylone en ruinant tout le pays. Plus tard, c’est la convoitise de certains puissants dans ce même pays qui permettra l’invasion romaine. Même si le christianisme a profité de cette situation, on peut dire que la Rome antique et glorieuse s’est écroulée parce que plus personne ne croyait aux dieux du Capitole. Et que l’on ne savait plus qui on était.

    Empêcher d’être balayés par le souffle des armes lourdes

    On dit que chez les Mayas, tout le pouvoir était basé sur la crédulité du peuple à qui on faisait croire les inepties les plus énormes. Mais dans un pays comme le nôtre, le christianisme qui puise sa source et sa doctrine dans deux mille ans d’histoire d’Israël, n’a jamais engagé le peuple dans des absurdités ou des incohérences fatales. C’est le propre de notre religion, judéo-chrétienne, d’assainir les sociétés, les politiques et les cités. Même si, au cours des siècles, certains ont abusé de ce pouvoir. Ce fut toujours pour un bref moment, trop long, c’est vrai, pour ceux qui en ont pâti.
    C’est pourquoi on ne peut, à mon sens, dire : «  La France ce n’est pas le christianisme.  » On peut affirmer : «  La France n’est pas seulement composée de chrétiens.  » Mais on ne peut négliger que Clovis, et tant d’autres à sa suite, ont construit ce pays sur les bases de l’Évangile ; comme Rome qui n’a trouvé son salut qu’en Constantin converti. C’est ce qui empêchera que, non seulement les églises, mais les palais du pouvoir et la cité elle-même soient balayés par le souffle des armes lourdes.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • La terreur sur notre sol, par Gérard Leclerc.

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    Collège Du Bois D’aulne - Conflans-sainte-Honorine.

    © Département des Yvelines / CC by-nd

    La décapitation de Samuel Paty nous renvoie à un système de terreur qui voudrait enserrer toute notre vie sociale, à commencer par l’école. Elle nous interroge aussi sur le dévoiement du religieux. Ce n’est pas Dieu qui inspire le crime, c’est son oubli qui justifie l’idolâtrie et le déni de toute humanité.

    gerard leclerc.jpgDepuis plusieurs jours, la France entière est en état de sidération face à l’horrible crime commis sur la personne de Samuel Paty, professeur d’histoire au collège du Bois-d’Aulne à Conflans-Sainte-Honorine. De ce point de vue, l’assassin a malheureusement réussi dans son entreprise, sa volonté étant de créer un climat de terreur en décapitant sa victime et en mettant en scène le résultat de son meurtre. Sans doute y a-t-il des précédents, avec tous les attentats commis sur notre territoire ces dernières années. Il s’agit de faire peur, et dans le cas présent c’est tout notre système scolaire qui se trouve mis sous pression, avec la menace d’un dispositif de surveillance des enseignants brimés dans l’acte même d’enseigner.

    Il ne faut pas oublier qu’un certain nombre de personnes vivent sous protection constante, car leur vie est directement menacée par l’islamisme radical. Le Figaro magazine de cette semaine a fait sa une sur cinq femmes, d’origine musulmane et mobilisées contre l’extrémisme, qui font l’objet d’une telle protection. Zineb El-Rhazoui peut ainsi déclarer : « Je suis constamment entourée d’hommes en armes et cernée par la pulsion de mort. Ce que je vis est, finalement, une reconnaissance officielle de l’omniprésence de la terreur sur notre sol. » L’immense émotion produite par l’assassinat de Samuel Paty permettra-t-elle une prise générale de conscience et surtout la volonté de combattre le mal à la racine ?

    Il s’agit d’abord de bien identifier l’ennemi, car je ne suis pas sûr qu’il soit justement qualifié par son caractère religieux, notamment lorsqu’on explique que le grand problème des islamistes est de placer leur religion au-dessus des lois de la République. Une religion dévoyée mérite-t-elle seulement le qualificatif de religieux, qui renvoie à la relation avec Dieu ? N’est-ce pas plutôt parce que l’islamisme méconnaît Dieu qu’il viole toutes les lois humaines possibles et justifie l’insupportable meurtre d’un professeur d’histoire de chez nous ?

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 19 octobre 2020.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • De #BlackLivesMatter au #privilegeblanc, un seul argument : la menace, l’intimidation et la violence !, par Verlaine Dje

    Actifs sur les réseaux sociaux depuis plusieurs années, nous sommes plusieurs personnes issues de la diversité afro-antillaise de France à être habituées aux injures, intimidations, menaces et attaques de tout genre, mais ce qu’on vit cette année relève de l’incroyable.

    8.jpgEn effet, le phénomène #BlackLivesMatter a totalement désinhibé les gens, depuis l’affaire #GeorgeFloyd, on est tous appelés à se positionner pour ou contre un « supposé » racisme vécu par les personnes noires.

    En liant racisme et violences policières, les thuriféraires de ce combat en victimisation sont parvenus à faire plier le Blanc, le contraignant à l’humiliation de la génuflexion.

    On a échappé à l’image dégradante du premier flic de France à genoux avec Christophe Castaner, mais on doit subir la réécriture de l’histoire du pays, le déboulonnage des statues et la rebaptisation des rues.

    L’ébahi de la victimisation regarde, tout ébaubi, ce qui se passe outre-Atlantique, caressant le doux espoir d’imposer en France, de gré ou de force, une lutte pour laquelle les histoires sont opposées.

    Soulignons tout de même qu’aux USA, ceux qui mènent BlackLivesMatter sont essentiellement descendants d’esclaves africains, alors qu’en France, ce sont surtout des descendants d’immigrés africains, auxquels nous allons éviter de rappeler que leurs ancêtres ont peut-être joué un rôle dans la traite négrière par la vente ou la cession de leur frères captifs ou esclaves aux commerçants esclavagistes européens…

    C’est pour masquer les incohérences de ces combats que la menace, l’intimidation et les attaques les plus viles sont utilisées par des Noirs contre des Noirs qui ne se sentent pas concernés par BlackLivesMatter et, nouveau détail en France, par la dénonciation du #privilegeblanc.

    Si vous êtes noirs, en France, vous devez dénoncer le racisme systémique, vous devez dénoncer la colonisation, vous devez valider le révisionnisme historique, vous devez dénoncer les violences policières, bref, vous devez vous battre pour faire tomber le système patriarcal, blanc, catholique et… de droite. Sinon, vous allez subir la fronde de la minorité agissante, leurs menaces sont d’une violence inouïe et, à titre personnel, j’en ai fait l’expérience, mais une procédure judiciaire étant en cours, je ne vais pas revenir sur ce détail.

    Le constat que l’on peut tirer de la situation actuelle est triste mais réel. En vérité, très peu de Noirs se reconnaissent dans le combat actuel en victimisation, très peu valident la maxime du #privilegeblanc, très peu confirment le racisme systémique et les violences policières généralisées en France car, en vérité, ceux qui mènent ces combats sont des Blancs, et surtout de gauche. Ils manipulent les minorités grâce à leur mainmise dans les médias, ils imposent des éléments de langage et chassent en meute sur les réseaux sociaux afin de décrédibiliser les voix dissonantes.

    Comment, alors, ne pas s’étonner de voir la majorité afro-antillaise de France restée silencieuse pour éviter la stigmatisation ?

    Malheureusement, le contexte politique et les dirigeants aux affaires encouragent la situation de crise avec leurs mots, avec leurs postures, ce qui est piteusement affligeant.

     

    Verlaine Djeni

    Bloggeur
     
  • Tout à fait d'accord avec Jean Sévillia : ”Eh, les filles, enlevez votre bonnet phrygien !”

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    Pour traduire la défense de la liberté contre la dictature, le symbole est vraiment mal choisi.

    Une remarque préalable : les Manifs pour tous, je les ai toutes faites, et ma famille de colleurs, tracteurs et veilleurs également. Par conséquent, qu’on ne me fasse pas le procès du grincheux qui boude dans son coin. Mais d’être opposé à la légalisation du mariage homosexuel ne m’a pas fait perdre la mémoire. Or je trouve bien curieux que, dans toutes ces manifs si sympathiques, des kyrielles de jeunes filles s’affublent d’un bonnet phrygien. J’ai bien compris l’idée que les organisateurs veulent traduire en les déguisant ainsi : l’heure est à la défense de la liberté contre la dictature. Mais précisément, parce que je sais un peu d’histoire de France, je m’autorise à souligner que le symbole est mal choisi. Car pour ce qui est du combat de la liberté contre la dictature, ce n’est vraiment pas du côté de la Révolution française qu’il faut chercher.

    Le bonnet phrygien, devenu l’emblème du mouvement révolutionnaire en 1790, s’impose fin 1792, son usage culminant jusqu’à la réaction thermidorienne de 1794. C’est-à-dire que ce couvre-chef incarne peu ou prou la Terreur et même la Grande Terreur, qui est sans doute un des moments les plus tragiques de notre histoire.

    Quand je vois un bonnet phrygien, je pense donc à la princesse de Lamballe, assassinée pour crime d’amitié avec Marie-Antoinette, et dont le corps nu, décapité au couteau de boucher, a été promené dans Paris, la vue de son intimité soigneusement exposée suscitant des propos égrillards de la part de délicats militants de la Liberté.

    Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ces prêtres et à ces religieuses que Carrier, à Nantes, déshabillait et liait nus, l’un à l’autre, l’un face contre l’autre pour être précis, sexe contre sexe, avant de les noyer dans la Loire. Ce charmant adepte de l’Egalité appelait cela un « mariage républicain ». Parenthèse : détourner la symbolique du mariage n’est donc pas nouveau…

    Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ce curé vendéen à qui des soldats, sans doute  partisans de la Fraternité, avaient tranché les deux mains avant de répandre dans l’auge à cochons le contenu du tabernacle de son église. Ce martyr a été retrouvé accroupi devant l’auge, les deux avant-bras collés contre terre afin de tenter d’arrêter l’hémorragie, et lapant dans l’auge, s’efforçant de disputer aux cochons les hosties consacrées.

    Je ne cherche pas ici à ranimer de vieilles querelles idéologiques, et je sais que le succès de la Manif pour tous repose sur sa diversité, et l’acceptation de cette diversité. Mais quand même. Jolies jeunes filles de 2013 qui vous promenez avec un bonnet phrygien, pensez aux horreurs de 1793 : mettez-vous autre chose sur la tête. Je vous assure que vous n’en serez que plus belles.

    Jean Sévillia

    Sources :  (Edition du  lundi 22 avril 2013)

     

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  • Le présent à venir, par Guy Adain.

    Repentons-nous de la repentance :

    Encore une infection virale qui affecte nos « Républicains en Marche » .

    Les Républicains En Marche, ou à l’arrêt ont de quoi se repentir. En général, ils se repentent de ce quoi ils ne devraient pas et occultent totalement ce qui mériterait confession et repentir !

    De 1789 à nos jours, abstraction faite des trois monarchies et deux empires, la République emplit un fatal tombereau plein à ras bord d’actions honteuses et néfastes, de sacrilèges, de crimes et délits, de péchés véniels et mortels dont on évite de se souvenir !

    La République porte en elle son péché originel.

    Je ne vais pas ici détailler la liste des horreurs qui commence par l’assassinat de la Famille Royale et se décline jusqu’aux atrocités de ces derniers temps que l’on peut lui attribuer pour son impéritie et sa négligence.

    Si vous devez éprouver du repentir : Citoyens de la République, flagellez-vous pour le mal que vous avez fait à la France et aux Français.

    Vos Lumières aveuglantes illuminent le tableau : un Guernica républicain sur champ de ruines. Il y a de quoi s’affliger…

     

    Mais c’est à demain qu’il faut songer !

    La Repentance ne sert à rien, il faut construire l’Avenir, certes sans oublier le passé, mais en bâtissant le Futur ! L’arbre enfouit ses racines profondément dans la terre, et porte ses bourgeons au bout de ses branches.

    En 1790 on chantait :

    « Ah ! Ça ira, ça ira, les Aristocrates à la Lanterne… »

    (Il fallait les brancher, ils n’avaient de Lumières…)

     

    En 2020, chantons une chanson de

    Marche pour les Républicains Marcheurs :

    « Au Revoir et à Jamais… » !

     

    Ils ont tendance à faire commencer l’Histoire de France à partir de la Révolution.

    Avant était le néant…

    On pourrait proposer mieux : faisons commencer une Nouvelle Histoire de France à partir de…Demain !

    Assumons ce que nous sommes et entrons de plain-pied dans la construction du : « Présent à venir ! »

    Il y a beaucoup de choses à faire, le chantier est immense et il ne manque pas en France de bonnes volontés, il faut juste que les Français y croient ; aujourd’hui ils sont tétanisés, terrorisés, et oublient ce que nous sommes : des fiers et cocardiers coqs gaulois qui n’avons peur que d’une chose, « Que le Ciel nous tombe sur la tête » !

    Et à voir nos dirigeants politiques tomber des nues, nous avons bien des raisons de craindre le pire. Les temps troublés où nous survivons appellent de toutes part La Providence à notre secours, gardons-nous de faire le lit d’aventuriers sans scrupules, retrouvons la voie royale qui mène à l’Âme de la France, et engageons-nous à son service.

     

    Bien sûr, je rêve !

    Tout cela est impossible.

     

    IMPOSSIBLE ?

    Vous avez dit IMPOSSIBLE ?

    Comme c’est bizarre…

    Mais IMPOSSIBLE, n’est pas Français !

     

     

    Guy Adain

    18/11/2020

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    DERNIERE NOUVELLE / INFORMATION SENSATIONNELLE !

    DANS SA LUTTE SANS MERCI CONTRE LES PLUS GRANDS PÉRILS QUI MENACENT LA FRANCE

    DARMANIN, APRÈS GÉNÉRATION IDENTITAIRE, VA DISSOUDRE L'ARMÉE !

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    1. Bravo à vous ! 

    10k sur insta merci !
     

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    sos calvaires approche les 1.000 abonnés sur sa chaîne youtube :

    https://twitter.com/soscalvaires/status/1377527673275187203?s=20

     

    2. Le général Piquemal renvoie au coin ce pauvre Lecointre. Comme lui, nous n'avons que "dédain" pour ce pauvre "général de pays légal". "Ça, c'est envoyé !", dit avec justesse Pascal Praud, en donnant lecture (pendant 1'31) d'un extrait de la lettre du "grand" au "pitoyable"...

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    https://twitter.com/GilbertCollard/status/1388389163502821377?s=20

    Ici, le texte complet de la lettre :

    http://www.profession-gendarme.com/le-general-piquemal-ecrit-au-general-lecointre/

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    2 BIS. Ça aussi, c'est envoyé ! Lors de son débat de ce vendredi, face à Agnès Pannier-Runacher Éric Zemmour lui a envoyé" en pleine figure :

    "Ces généraux que vous méprisez ont rendu plus de services à la France que vous n’en rendrez jamais... Je souhaitais, Mme Pannier Runacher, vous dire que j'ai été choqué par votre formule sur "le quarteron de Généraux en charentaises" suite à la Tribune des Généraux : j'ai trouvé cela méprisant pour des gens qui ont donné leur vie pour la France..."

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    2 TER. Et ça, d'Antoine de Saint Exupéry, c'est pas bien envoyé" ? :

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    Autre temps, autre mœurs... Une certaine idée de l'honneur

    #soutienauxgeneraux

    #Soutienauxmilitaires

     

    5. Élections régionales à venir : on ne connaît que trop les Bertrand ou les Muselier. Thierry Mariani a raison : "L'alliance LR-LREM pour les régionales en PACA est contre nature et préfigure ce qui risque de se passer en 2022". Pour ce qui est de la Provence, et pour nous, c'est très clair : lafautearousseau appelle à voter et à faire voter Thierry Mariani. L'ennemi, en Provence, c'est Muselier et, dans le Nord, c'est Bertrand !...

    https://www.bvoltaire.fr/thierry-mariani-lalliance-lr-lrem-pour-les-regionales-en-paca-est-contre-nature-et-prefigure-ce-qui-risque-de-se-passer-en-2022/

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    6. L'ampleur de la réaction SACCAGE PARIS : sur Twitter, le mot-dièse a généré en un mois plus de 600.000 messages et des centaines de millions de vues. Propreté de Paris, esthétique et gestion du patrimoine sont au cœur d’un débat politique et vertigineux : Paris est-elle encore Paris ?

    https://www.tdg.ch/le-hashtag-saccageparis-augure-le-declassement-de-la-ville-lumiere-551358082294

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    7. Et on terminera cette série d'aujourd'hui en rêvant un peu... Vu sur le compte La Marine Moi j'aime... : La France est le seul pays au monde sur lequel le jour ne se couche jamais. Un atout lié aux territoires ultramarins hérités de sa grande Histoire Navale, histoire à découvrir ou à redécouvrir chaque jour au fil des 1500 tweets déjà en ligne sur La Marine Moi J'aime... 

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    À DEMAIN !

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  • BAC Nord : un film plébiscité par les Français, par Olivier Annichini.

    Après une semaine d’exploitation, BAC Nord est déjà l’un des films préférés des Français, caracolant dans les premières places du box-office. Un succès mérité pour ce western urbain percutant comme un direct à la face de ceux qui débinent la police. 

    4.pngC’est l’histoire de trois visages pâles, des hommes de la brigade anticriminalité, qui luttent contre les trafics de drogue en territoire ennemi, les cités Nord de Marseille, où les Indiens ne disent pas « Hugh » mais « nique ta m… » et « fils de p… » – ce qui a facilité la tâche du dialoguiste.

    Pour obtenir des résultats, que le ministère de l’Intérieur réclame aux policiers sans jamais leur en donner les moyens, les trois flics emploient en terre musulmane des méthodes pas très orthodoxes ; ils font leur la religion voulant que pour faire tomber des voyous, on ne joue pas les enfants de chœur. Mais lâchés par leur hiérarchie, ils finissent à la prison des Baumettes… Bref, un film à voir, que la presse bobo-bobards, qui n’a jamais mis les pieds dans une cité, estime à revoir : elle dénonce la caricature qui serait faite des racailles de banlieue qui interprètent la loi comme ils lisent le Coran – de à gauche. Au festival de Cannes, où le film a été présenté, un critique irlandais, confondant sans doute la Croisette avec la promenade des Anglais, s’est montré perfide comme l’Albion, en avançant que la mauvaise image donnée des caïds des cités ferait le jeu de l’extrême droite : « On est dans une année d’élection. Moi, j’ai vu ça avec l’œil d’un étranger et je me dis : peut-être que je vais voter Le Pen après ça. » Rigolo, quand on se rappelle que l’acteur Gilles Lellouche, qui incarne avec conviction l’un des trois flics de BAC Nord, avait, en 2017, lors de l’élection présidentielle, insulté lorsque ce dernier avait annoncé son ralliement à Marine Le Pen. Pour sa prestation à l’écran, Gilles mérite cependant des compliments à la louche.

    Pour revenir au film, il est efficace, car très documenté. De fait, le réalisateur, Cédric Jimenez, un Marseillais pur jus, s’appuie sur une histoire vraie. En 2012 éclatait le scandale des « pourris » de la BAC Nord de Marseille. La presse et le ministre de l’Intérieur, à l’époque le Catalan Manuel Valls, n’avaient pas eu de mots assez durs pour condamner les agissements de ces policiers, alors mis en examen, certains obtenant bac plus prison préventive.

    Le 22 avril dernier, après neuf ans d’instruction, le tribunal correctionnel de a relaxé 7 des 18 policiers poursuivis, condamnant les autres à des peines de prison avec sursis, allant de deux mois à un an, sans inscription au casier. Ils sont sortis du tribunal sous les applaudissements d’une centaine de collègues et du sénateur RN Stéphane Ravier. Une satisfaction de courte durée. Le parquet, placé sous l’autorité du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, a estimé le verdict trop clément et fait appel : 12 policiers seront donc rejugés. Lors de cette seconde séance, il serait pertinent de projeter dans la salle d’audience BAC Nord. La comprendrait enfin que, dans certains quartiers, on ne fait pas la police avec le Code de procédure pénale sous le bras.

     

    Olivier Annichini

    Journaliste
  • Derrière le contentieux algéro-marocain, la frustration historique de l’Algérie face au Maroc, par Bernard Lugan.

    Aboutissement d’une tension qui n’a cessé de croître ces dernières années, l’Algérie vient de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc.

    Le contentieux entre les deux pays est certes d’ordre politique, mais également historico-psychologique. Pour quatre grandes raisons :

    bernard lugan.jpg1) Directement passée de la colonisation turque à la colonisation française, l’Algérie jalouse le Maroc et ses 1200 ans d’histoire (voir à ce sujet mon livre Algérie, l’Histoire à l’endroit). Elle refuse d’admettre que les brillantes principautés de Tlemcen à l’ouest, et de Bougie à l’est, ne constituèrent pas les matrices de l’Algérie,  quand Fès et Marrakech  créaient le Maroc. Avec les Idrissides, les Almoravides, les Almohades, les Saadiens, les Mérinides et les Alaouites, durant 1200 ans, le Maroc développa en effet un Etat, puis des Empires s’étendant à certaines époques sur tout le Maghreb, une partie de l’Espagne et jusqu’à Tombouctou. Rien de tel à l’est de la Moulouya, où, ni les Zianides de Tlemcen, ni les Hafsides de Bougie, n’eurent un destin comparable à celui des grandes dynasties marocaines. Là est le non-dit de toute la politique maghrébine d’Alger.

    2) Les dirigeants algériens ne veulent pas reconnaître qu’ils ont hérité de la France de territoires historiquement marocains, la colonisation française ayant amputé le Maroc au profit des départements français d’Algérie. Voilà pourquoi le Touat, la Saoura, le Tidikelt, le Gourara et la région de Tindouf sont aujourd’hui Algériens. Ils refusent d’admettre qu’au moment des indépendances, il fut  demandé au Maroc millénaire d’entériner ces amputations territoriales faites au profit d’une Algérie née au mois de juillet 1962.

    3) Pour une Algérie, « enclavée » dans cette mer fermée qu’est la Méditerranée, il est insupportable de constater qu’avec la récupération de ses provinces sahariennes, le Maroc dispose d’une immense façade maritime océanique partant de Tanger au nord, jusqu’à la frontière avec la Mauritanie au sud, ouvrant ainsi le royaume à la fois sur le « grand large » atlantique et sur l’Afrique de l’Ouest. Refusant  obstinément d’admettre cette réalité, l’Algérie porte à bout de bras le Polisario pour tenter d’affaiblir le Maroc. Or, pour Alger, il y a urgence. Le dernier carré des 24 Etats -sur 193 membres de l’ONU-, reconnaissant encore ce fantôme qu’est la RASD (République arabe sahraouie démocratique), achevant de se déliter, une tension avec le Maroc pourrait permettre de freiner l’hémorragie.

    4) L’Algérie traverse une très profonde crise économique, politique, institutionnelle et identitaire. Il lui faut donc tenter de rassembler les énergies nationales et pour cela, depuis l’indépendance, elle a toujours eu recours à deux boucs émissaires : la France et le Maroc. Actuellement, pour des raisons diverses, elle a besoin de la France. Reste donc le Maroc. En espérant que cette politique de fuite en avant ne débouchera pas sur une nouvelle « guerre des sables », comme en 1963…

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

  • Notre-Dame de Paris (2/2) : Dans Le Point, ”Notre-Dame redeviendra Notre-Dame : j'en prends l'engagement”, la Tribune d'

    Le candidat à l’élection présidentielle se montre très critique vis-à-vis du projet de reconstruction de la cathédrale parisienne.

     

    Chers compatriotes,
  • A propos d'Éric Zemmour : « Franco, symbole des féroces guerres de mémoire » Commentaires ...

    Rencontre De Gaulle - Franco  au palais du Pardo, le 8 juin 1970

     

    1417414836 - Copie.jpgLes quatre commentaires ci-dessous ont suivi la vidéo d'Eric Zemmour que nous avons publiée hier - avec, comme toujours, notre introduction - « Franco, symbole des féroces guerres de mémoire ». La vérité historique mérite toujours d'être rétablie lorsqu'elle est trahie. Zemmour l'a fait avec intelligence et exactitude. Et avec souci du présent car la situation actuelle de l'Espagne est inquiétante, pour elle-même mais aussi pour nous Français et pour toute l'Europe.

    Merci à petitjean, Jacques Léger, de Wargny et Richard pour leurs excellents commentaires.   LFAR   

     

    Caidos.pngLe commentaire de petitjean

    La falsification de l'Histoire est une grande spécialité de la « gauche » que la « droite » a toujours laissé faire car le problème c'est bien la « droite » !

    Ce qui est stupéfiant dans cette affaire c'est l'apathie, la lâcheté de la « droite » espagnole.

    Venant de faire un circuit en Espagne, je témoigne que les guides de ces circuits font soigneusement, et sous des prétextes divers, tout pour éviter la visite du mausolée de Franco.

     

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    Rappelons, puisque cet épisode n’est jamais évoqué, que, lorsque sa démission, en 1969, rendit sa liberté au général de Gaulle, il se rendit en Espagne et rencontra le Caudillo. Seul Eamon de Valera, figure historique de l’indépendance irlandaise, eut droit à la même marque d’estime. Ces géants du XXe siècle n’ont rien à redouter des nains qui nous gouvernent.

     

    Le commentaire de Wargny

    Fouché, duc d'Otrante par la grâce de Napoléon, et fin connaisseur de l'âme française, disait : « dans une nation comme la France, ce n'est qu'avec précaution qu'on peut remuer le passé ». Réflexion qui vaut aussi pour l'Espagne. Mais, ce 42bb12b-1.jpggrand dadais et démagogue lourdingue de Pedro Sanchez veut par un coup d'éclat dans le même temps bannir Franco et dérouler le tapis rouge aux migrants économiques venus pour la plupart de pays en paix. Ce faisant il croit prendre, en moins subtil ,la place de Hollande comme héraut de la bien-pensance socialiste.. Petit bourgeois à l'assise parlementaire précaire, il monte dans la surenchère en s'attaquant à un symbole. Après Franco ce sera sans doute le tour des moulins à vent si chers à Don Quijote ? 

     

    856e077ed389c1bb152f0fb560b8b8dc.jpgLe commentaire de Richard

    Que les rouges en veuillent à la mémoire du général Franco, ils sont dans leur rôle .

    Pour la prétendue droite espagnole, sa lâcheté s'explique facilement : comptent pour elle surtout les places, les émoluments (voir comment est tombé le précédent gouvernement) . Ne pas être défendu par de telles gens est un avantage .

    Franco restera dans l'Histoire en compagnie d'Isabelle de Castille, de Ferdinand d'Aragon, de Philippe II .

    Eux (de cette droite inutile et vénale) seront oubliés . 

    Éric Zemmour : « Franco, symbole des féroces guerres de mémoire »

    Les 3 illustrations ci-dessus :

    Le Valle de los Caidos où repose Franco,

    De Gaulle et Eamon de Valera

    Pedro Sanchez, nouveau chef du gouvernement espagnol.

    Les Rois Catholiques.

  • Société & Actualité • Yvan Blot : Sans courant historique profond, pas de succès politique possible !

     

    Par Yvan Blot 

     

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    Le succès, en politique, reste un mystère pour beaucoup de ses acteurs. Des personnages médiocres triomphent. Des politiciens exceptionnels sont parfois marginalisés, tel de Gaulle pendant sa « traversé du désert » sous la IVe République.

    Cela vient du fait que l’Histoire a son propre rythme qui n’est pas celui des hommes.
    Le philosophe allemand Heidegger a distingué entre l’Erlebnis, le vécu, et l’Ereignis, l’événement historique.

    Les événements historiques ont leur propre loi d’évolution : en 1960, si on avait attaqué l’URSS, on obtenait une guerre mondiale dévastatrice. En 1990, l’URSS s’effondrait et abandonnait l’Europe de l’Est sans combattre.

    La différence n’est pas dans les chefs ou la technologie. Les mentalités ont changé en profondeur. En surface, les acteurs politiques même expérimentés n’ont souvent rien compris.

    Ainsi, François Mitterrand a envoyé un soutien au putsch des généraux qui tentaient de maintenir l’URSS. Il préférait que rien ne bouge. Mais les forces de l’Histoire poussaient dans d’autres directions.

    Mme Merkel est l’autre exemple de cette myopie à l’évolution souterraine de la société. Brusquement, elle s’est retrouvée confrontée à un parti anti-immigration de millions d’électeurs. Visiblement, elle n’a rien compris au fait que les immigrés entrant en masse étaient une foule sans pilote, éventuellement violente. Les Allemands de souche agressés par une foule délinquante ne pouvaient pas avoir de réaction de défense.

    Au XIXe siècle, il y eut encore de grands penseurs politiques, libéraux, socialistes ou nationalistes qui ont tenté de comprendre ces mouvements souterrains de l’opinion populaire.

    Actuellement, on est dans le vide total de la pensée.

    Les discours des vieux partis n’ont pas de prise sur le réel.

    On le voit au niveau européen. Les partis alternatifs, qui ont voulu se fonder sur un discours avant tout anti-européen, ont échoué brutalement. Seuls les partis qui se sont réorientés contre le danger migratoire de masse ont été validés par les électeurs.

    Cela veut dire que la force principale du mouvement populaire repose sur la critique de l’immigration de masse. Mais ce discours n’est pas accepté ou mal accepté dans le milieu « bourgeois ». À ce sujet, une nouvelle lutte des classes est en train d’apparaître. Les innovations politiques à venir seront donc structurées autour des questions d’identité, que cela plaise ou non.  

    Ancien député, président de l’association « Agir pour la démocratie directe »

  • Patrimoine cinématographique • La vie est un miracle

    Par Pierre Builly

    La vie est un miracle d’Emir Kusturica (2004)

    20525593_1529036520490493_4184281983923317414_n.jpgLe bouillonnement de la vie

    Musulman bosniaque (c'est-à-dire classé parmi les Slaves islamisés au 15ème siècle par l'Empire Ottoman), Emir Kusturica, s'est converti à l'Orthodoxie et a rejoint la Serbie en 2005, un an après La vie est un miracle, moins, sans doute en référence à  d'anciennes origines ethniques que pour marquer son désespoir de voir disparaître la Yougoslavie, mosaïque de peuples difficilement constituée au lendemain de la Première guerre mondiale et qu'il estimait, à tort ou à raison, comme un rempart utile contre les haines ancestrales. 

    Ce désespoir était déjà le sujet d'Underground, en 1995, fresque burlesque triste qui voyait la dissociation d'une utopie constructrice. La vie est un miracle est un film où transparaissent à la fois l'amertume et l'espérance. La leçon que les Occidentaux en pourraient tirer est que la pire des solutions est d'aller traîner des guêtres otaniennes étasuniennes dans des pays dont la complexité est très au delà de la pensée unique des stratèges de Washington. 

    Emir-Kusturica.jpgCeci posé, le film est admirable de verve, de musique et de couleurs. La ménagerie habituelle de Kusturica (photo) y est omniprésente : dans les deux premières minutes, apparaissent un âne, des moutons, chevaux, oies, poules, chiens ; les ours sont là à la cinquième minute ; et à peine plus tard des souris, des dindons, des oiseaux... On y joue au football, on y boit du slivovitz, on y trafique de tout et de rien : à tout bout de champ des orchestres de cuivres déferlent, les canailles respirent, littéralement, des rails de coke (pour se rendre compte de combien est exact ce littéralement, il faut regarder la séquence, effarante) et, par téléphone satellite, appellent d'invraisemblables numéros rose profond avant d'être explosés à coup de roquette. On y danse frénétiquement à la belle étoile, on chasse l'ours dans des étendues enneigées, on s'y repaît de moelle de mouton directement curée dans l'os avec les doigts.... 

    La-vie-est-un-miracle-Emir-Kusturica.jpgJoyeux capharnaüm ? Évidemment ! Folie furieuse triste et gaie, émouvante et grotesque, histoire d'amour improbable et presque massacrée, porteuse d'avenir. Tout cela avec une allure, un rythme trépidant, chaleureux, terriblement attachant. 

    Grand beau film, qui va à contre-courant des idées reçues, en Occident décérébré, sans mémoire et sans culture, toujours profond, jamais pesant, porté par des acteurs en état de grâce aux patronymes inconnus et au talent remarquable, La vie est un miracle, malgré sa longueur (2h30) ne cesse d'éblouir par la grâce des images, la fraîcheur des sentiments, les lueurs d'espérance. 

    Ce délire tendre, ce sourire jusque dans les pires moments de l'Histoire et de la vie, c'est vraiment la beauté inaltérable de l'âme slave...Le trop critiqué Barbier de Sibérie du grand Nikita Mikhalkov éclairait la force et l'appétit de vie des Slaves du Nord ; la force et la joie de vivre des Slaves du Sud - des Yougo-Slaves - c'est Emir Kusturica qui nous la rappelle... 

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    DVD autour de 12 € .

    Retrouvez l'ensemble des chroniques hebdomadaires de Pierre Builly sur notre patrimoine cinématographique, publiées en principe le dimanche, dans notre catégorie Culture et Civilisation.
  • L’ultime manœuvre du clan Bouteflika pour tenter de prolonger le quatrième mandat présidentiel

    Le président Bouteflika en compagnie de Gaïd-Salah New Press.

     
    Par Bernard Lugan
    Historien et spécialiste de l’Afrique 

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    Ultime coup de poker

    Charles Maurras disait de la République qu’elle gouverne mal mais qu’elle se défend bien. L’on peut dire la même chose d’un régime algérien aux abois qui vient de tenter une ultime manœuvre pour prolonger sa survie.

    Car, en somme, ce qu’ont obtenu les millions d’Algériens qui manifestaient contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, c’est tout simplement le prolongement de son quatrième… Avec un report des élections et un régime maître du temps qui va désormais utiliser toutes ses courroies de transmission pour embrouiller la situation, diviser les contestataires et tenter toutes les provocations. Y compris celles qui pourraient conduire à un bain de sang afin de lui permettre d’apparaître comme le garant de la stabilité.

    La manœuvre réussira-t-elle ? Il est permis d’en douter car la ficelle est bien grosse. L’opinion algérienne n’est pas dupe et elle n’a plus peur ; d’autant plus que la police a déjà largement fraternisé avec la foule. Quant à l’armée, elle n’est plus le bloc monolithique des décennies passées et, à force de vouloir « finasser », le vieux général Gaïd Saleh  a fini par en perdre le contrôle. Désormais, en son sein, la nouvelle génération n’en peut plus du « chibanisme » ancré sur les références à une histoire que tous savent être fabriquée*.

    En définitive  cet ultime coup de poker du régime pourrait bien au contraire précipiter sa chute avec une épuration totale du système FLN et de ses prébendiers. 

    L’Algérie qui vient de sauter de l’avion avec un parachute en torche se demande si le ventral va s’ouvrir…   

    * Voir à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit.

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    Le blog officiel de Bernard Lugan  

    Quelques articles sur le sujet dans Lafautearousseau ...

    Inquiétante fin de règne en Algérie
    Tristes nouvelles d'Algérie
    Bouteflika veut livrer l’Algérie aux islamistes
    Algérie : l’heure de vérité approche pour le clan Bouteflika
    Un ancien ministre algérien prédit l’effondrement de l’Algérie en 2019
    L'Algérie bientôt une urgence française ?
    Éric Zemmour : « Bouteflika, symbole du mal-être de l'Algérie »
  • Affaire Preynat ou affaire Barbarin ?

    par Gérard Leclerc

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    « Une Église qui fait face à une des plus graves crises de son histoire »

    N’ayant pas eu à commenter sur le champ la condamnation du cardinal Barbarin, j’ai pu mûrir, plusieurs jours durant, mes réflexions, sans être sûr qu’elles soient vraiment abouties, vu l’extrême difficulté du sujet.

    Au préalable, je dois à nos auditeurs l’aveu que Philippe Barbarin est pour moi un ami très cher que j’ai connu bien avant son épiscopat. Il a baptisé deux de mes enfants. Ce n’est pas une garantie de neutralité, j’en conviens. Du moins, on m’accordera de bien le connaître et d’avoir quelque idée de ses dispositions intérieures. C’est pourquoi je proteste, lorsque je le vois accusé d’avoir privilégié la défense de l’institution à l’encontre de la souffrance des victimes. C’est exactement le contraire de ses convictions qu’il communiquait un jour à une journaliste lyonnaise. Oui, il faut prévenir la police lorsqu’on a été agressé par un prêtre. « Tant pis si c’est une honte supplémentaire pour l’Église, car ça peut rendre service à tout le monde. »

    Il est vrai que l’affaire pour laquelle la justice a été saisie par l’association La parole libérée est de nature très singulière, parce que les faits épouvantables qui sont à son origine remontent à une époque où Philippe Barbarin n’était même pas évêque, et qu’elle a été révélée au grand public un quart de siècle plus tard. Ce sont les victimes, qui, brusquement, ont ranimé ce passé infiniment douloureux et demandé des comptes à l’Église de ce qu’elles avaient subi. Du coup, c’était l’archevêque de Lyon du moment qui devenait la cible des accusations, parce qu’en sa personne c’était toute l’institution qui était mise en face de ses responsabilités.

    Faut-il dire que Philippe Barbarin devenait le bouc émissaire, dont la chute seule pouvait être à la mesure de la faute commise ? C’était, en tout cas, le but clairement avoué par François Devaux, dont la stratégie a été couronnée de succès. Non, à mon sens, sans quelque paradoxe. Car le procès qui a eu lieu à Lyon était en fait un procès Preynat, puisque l’essentiel des témoignages se rapportait aux crimes de ce prêtre. Mais un procès Preynat dont l’accusé était Philippe Barbarin, en l’absence du coupable même pas jugé. Nous sommes bien dans la logique du bouc émissaire, à ceci près que l’ampleur du drame déborde la personne de l’archevêque de Lyon, lui-même solidaire d’une Église qui fait face à une des plus graves crises de son histoire.  ■ 

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    Gérard Leclerc