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De #BlackLivesMatter au #privilegeblanc, un seul argument : la menace, l’intimidation et la violence !, par Verlaine Djeni.

Actifs sur les réseaux sociaux depuis plusieurs années, nous sommes plusieurs personnes issues de la diversité afro-antillaise de France à être habituées aux injures, intimidations, menaces et attaques de tout genre, mais ce qu’on vit cette année relève de l’incroyable.

8.jpgEn effet, le phénomène #BlackLivesMatter a totalement désinhibé les gens, depuis l’affaire #GeorgeFloyd, on est tous appelés à se positionner pour ou contre un « supposé » racisme vécu par les personnes noires.

En liant racisme et violences policières, les thuriféraires de ce combat en victimisation sont parvenus à faire plier le Blanc, le contraignant à l’humiliation de la génuflexion.

On a échappé à l’image dégradante du premier flic de France à genoux avec Christophe Castaner, mais on doit subir la réécriture de l’histoire du pays, le déboulonnage des statues et la rebaptisation des rues.

L’ébahi de la victimisation regarde, tout ébaubi, ce qui se passe outre-Atlantique, caressant le doux espoir d’imposer en France, de gré ou de force, une lutte pour laquelle les histoires sont opposées.

Soulignons tout de même qu’aux USA, ceux qui mènent BlackLivesMatter sont essentiellement descendants d’esclaves africains, alors qu’en France, ce sont surtout des descendants d’immigrés africains, auxquels nous allons éviter de rappeler que leurs ancêtres ont peut-être joué un rôle dans la traite négrière par la vente ou la cession de leur frères captifs ou esclaves aux commerçants esclavagistes européens…

C’est pour masquer les incohérences de ces combats que la menace, l’intimidation et les attaques les plus viles sont utilisées par des Noirs contre des Noirs qui ne se sentent pas concernés par BlackLivesMatter et, nouveau détail en France, par la dénonciation du #privilegeblanc.

Si vous êtes noirs, en France, vous devez dénoncer le racisme systémique, vous devez dénoncer la colonisation, vous devez valider le révisionnisme historique, vous devez dénoncer les violences policières, bref, vous devez vous battre pour faire tomber le système patriarcal, blanc, catholique et… de droite. Sinon, vous allez subir la fronde de la minorité agissante, leurs menaces sont d’une violence inouïe et, à titre personnel, j’en ai fait l’expérience, mais une procédure judiciaire étant en cours, je ne vais pas revenir sur ce détail.

Le constat que l’on peut tirer de la situation actuelle est triste mais réel. En vérité, très peu de Noirs se reconnaissent dans le combat actuel en victimisation, très peu valident la maxime du #privilegeblanc, très peu confirment le racisme systémique et les violences policières généralisées en France car, en vérité, ceux qui mènent ces combats sont des Blancs, et surtout de gauche. Ils manipulent les minorités grâce à leur mainmise dans les médias, ils imposent des éléments de langage et chassent en meute sur les réseaux sociaux afin de décrédibiliser les voix dissonantes.

Comment, alors, ne pas s’étonner de voir la majorité afro-antillaise de France restée silencieuse pour éviter la stigmatisation ?

Malheureusement, le contexte politique et les dirigeants aux affaires encouragent la situation de crise avec leurs mots, avec leurs postures, ce qui est piteusement affligeant.

 

Verlaine Djeni

Bloggeur
 

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