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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • C'est la guerre, malheur à celui qui se pose des questions !, par Natacha Polony.

    Aujourd’hui, nombre de commentateurs déploient des trésors de rhétorique pour démontrer que non, les méchants "souverainistes" n’avaient pas raison de plaider pour le maintien de capacités de production en France. Admettre qu’on s’est planté, c’est visiblement douloureux.

    « Union nationale ». Ça sonnerait presque comme une injonction. Malheur à qui viendrait rompre cette belle union. C’est vrai, on est en guerre, il ne faudrait pas commencer à poser des questions ou détourner l’effort des combattants. Contentez-vous d’applaudir les soignants, et, quand on vous le demande, de revenir travailler. D’ailleurs, effort de guerre oblige, on en profitera pour vous rogner quelques droits et quelques libertés. Mais on est en guerre, n’est-ce pas...

    La posture du chef de guerre, hélas, a des ratés. L’air martial et le ton grave, la mobilisation générale, demandent un minimum de crédibilité. Et ce qui semble s’imposer dans une part de l’opinion, c’est que le Président fait ce qu’il peut (pour ceux qui lui accordent au moins ce crédit), mais qu’il ne peut pas grand-chose.

    L'état d’esprit des Français

    Qui se promène sur les réseaux sociaux (seul lieu de « promenade » autorisé en ce moment) y voit, non pas un condensé mais un concentré de l’état d’esprit des Français. Des états d’âmes et des opinions amplifiés, exacerbés, poussés à l’extrême. Bien sûr, il y a les élans de solidarité. Tous ces gens, de quelque milieu que ce soit, qui se mobilisent, parfois en toute discrétion, pour agir, pour faire leur part. Et puis il y a le reste. Le débat, tout à fait justifié, mais aussi les assauts de haines, de jalousie, de soupçon. Les mots-dièse accusateurs, les délires complotistes, les obsessions revanchardes. Les fractures béantes qui se manifestaient depuis des mois ne disparaissent pas. Une crise comme celle que nous vivons est au contraire une centrifugeuse. Et c’est la Nation qui se disloque un peu plus.

    Emmanuel Macron est en train de comprendre ce à quoi est réduit un président français. Appuyer sur des boutons, seul dans le cockpit, et constater que rien ne se passe.

    La grandiloquence présidentielle n’y fera rien. Elle agit plutôt comme un révélateur de l’impuissance. Personne n’ira soupçonner le Président de ne pas faire tout ce qu’il peut pour limiter les effets de cette pandémie. Il faudra bien évidemment discuter les choix, enquêter sur les procédures, une fois l’urgence passée, mais la volonté, elle, est indéniable. Le problème est autre. Emmanuel Macron est en train de comprendre ce à quoi est réduit un président français. Appuyer sur des boutons, seul dans le cockpit, et constater que rien ne se passe.

    « - Faites livrer des masques, des tests, qu’on sache tout de suite qui est malade.
    - Monsieur le Président, on n’en a même pas assez pour les soignants.
    - Mais il faut en fabriquer ! Faites tourner les usines.
    - Mais Monsieur le Président, il n’y a plus d’usine en France depuis longtemps. Souvenez-vous, on trouvait ça génial, une société de services. L’industrie, les usines, c’était ringard. Il fallait que tout le monde devienne autoentrepreneur...
    - Alors on fait quoi?
    - On fait une intervention télé, vous leur dites que les masques, ça sert à rien, mais qu’on est en guerre et qu’on va gagner.
    »

    Il est des éléments que nul ne pouvait prévoir. La Chine a sous-estimé l’épidémie dans une proportion effarante. Les 45.000 urnes funéraires remises à des familles chinoises de Wuhan, alors que le chiffre officiel des morts chinois est de 3.298, laissent imaginer l’ampleur du mensonge. Et des médecins, supposés spécialistes, ont expliqué durant tout le mois de février que les médias en faisaient trop avec cette épidémie. L’humilité est donc de mise, et les « ils savaient et n’ont rien fait » sont stupides.

    gouverner, c’est prévoir

    En revanche, il est un principe face à l’incertitude : gouverner, c’est prévoir. Et prévoir même l’imprévisible. C’est-à-dire préparer les instruments pour lutter contre une menace qu’on n’identifie pas encore. « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». Et ce qui scandalise nombre de citoyens est l’impression que nous abordons cette supposée guerre totalement désarmés. Pas de respirateurs, pas de masques, pas de réactifs pour les tests. Et la seule usine de production de bouteilles d’oxygène fermée en 2019. La fatalité ? C’est ce qu’essaient de nous faire croire certains commentateurs. Alors que tout cela résulte des politiques mises en œuvres depuis vingt ou trente ans, avec l’assentiment de tout un système politico-médiatique. Emmanuel Macron ne fait qu’hériter d’une situation dont il est loin d’être le principal responsable - mais responsable tout de même, puisqu’il n’a eu de cesse de sanctifier et perpétuer ce système, d’abord en tant que conseiller puis ministre de l’Economie de François Hollande, ensuite comme candidat et président.

    La « projection des fantasmes », c’est l’argument ultime

    Seulement voilà, depuis vingt ans, on explique au peuple français que ceux qui alertent sur la folie de la désindustrialisation, ceux qui parlent de filières stratégiques à protéger, sont d’affreux nationalistes, des nostalgiques ringards à l’idéologie nauséabonde, des suppôts de l’extrême droite. Et visiblement, certains ont comme des aigreurs à reconnaître qu’ils se sont plantés. Alors, il faut à tout prix démontrer que ça n’a rien à voir. Sur France Inter, le 20 mars, on entendait Léa Salamé regretter que « chacun projette ses fantasmes sur cette crise. Les souverainistes, les décroissants, les anti-mondialistes... » Dans Libération, Laurent Joffrin tient à peu près le même genre de discours, quitte à caricaturer la pensée de Marcel Gauchet.

    La « projection des fantasmes », c’est l’argument ultime. Le même qu’on avait vu apparaître avec la crise des gilets jaunes. Vous pensez que les gilets jaunes sont le résultat de trente ans d’abandon des territoires, de recul des services publics, de destruction du tissu de PME dans les villes moyennes ? Voyons, vous projetez vos fantasmes ! D’ailleurs, il n’y a rien à comprendre de cette crise, et surtout pas que les défenseurs du système actuel se sont vautrés dans les grandes largeurs.

    "reprendre le contrôle"

    Aujourd’hui, même chose. Puisqu’on vous dit qu’on n’aurait pas pu faire mieux ! Et puis, ce n’est pas le moment, on parlera de ça plus tard, pour l’instant, il faut être solidaires et lutter tous ensemble. Et plus tard, quand ce sera fini, on vous dira qu’il n’est plus temps de revenir sur cette crise, qu’elle est derrière nous, qu’il ne faut pas vivre en permanence tourné vers le passé. Ceux qui ont alerté, ceux qui alerteront, sont d’insupportables idéologues. Quand on appartient au cercle de la raison, aux gens propres sur eux qui pensent comme il faut, on s’interdit d’analyser... enfin, surtout quand une analyse honnête obligerait à remettre en cause les dogmes dudit cercle.

    Les défenseurs de la souveraineté, donc de la capacité à ne pas dépendre d’autre pays pour la production de biens essentiels, sont depuis longtemps qualifiés de « souverainistes », ce qui, en langage médiatique, signifie « d’extrême droite », accusés de vouloir fermer les frontières, assimilés aux identitaires de tous poils. Et bien sûr, quand Emmanuel Macron constate qu’on « a abandonné trop de choses au marché » et qu’il est temps de « reprendre le contrôle », ça n’a rien à voir. Lui, il n’est pas souverainiste, il dresse un constat raisonnable. Et comme il prônait l’inverse il y a quelques semaines encore, il n’est pas soupçonnable d’être dans le mauvais camp...

    Temps de guerre ?

    D’ailleurs, fort de cette idée que l’idéologue, c’est toujours l’autre, on peut, dans un journal raisonnable, titrer un article, en dehors de toute idéologie : « Les droites accros à la chloroquine ». Les droites, dont l’extrême droite, mais aussi les mélenchonistes, ce qui prouve bien, n’est-ce pas... Mais en dehors de toute idéologie, bien sûr...

    On peut ne pas goûter les capacités d’autopromotion du professeur Raoult et pour autant se demander si l’allergie légitime du milieu médical aux figures médiatiques ne serait pas, cette fois, un frein dommageable

    Entendons-nous bien. Il est actuellement impossible pour un non-spécialiste d’avoir un avis éclairé sur l’efficacité ou non de la chloroquine. Les discours scientifiques sont éminemment contradictoires et devraient inciter chacun à cultiver l’art de la nuance. En revanche, il est possible de s’interroger sur la façon dont les différents pays s’organisent pour avancer dans les recherches, sur les délais administratifs. Il est permis de se demander si, dans une crise d’une telle ampleur, il ne faut pas prendre davantage de risques qu’en temps normal. On peut ne pas goûter les capacités d’autopromotion du professeur Raoult et pour autant se demander si l’allergie légitime du milieu médical aux figures médiatiques ne serait pas, cette fois, un frein dommageable. De même, on peut avoir conscience de ses limites en matière de recherche biologique et comprendre que la pesanteur administrative explique, bien mieux que la prudence scientifique, le temps qu’il faut à la France pour mettre en route la production de tests efficaces. Quatre laboratoires vétérinaires départementaux se sont ainsi vu refuser l’offre qu’ils faisaient de produire plus de mille tests par jour, au motif qu’on ne mélange pas la santé animale et la santé humaine. Étrange façon de mener une guerre...

    Le virus le plus fréquent en France

    Pointer tout cela relève-t-il du complotisme ou de la déviance idéologique ? A chaque crise, les esprits éclairés nous expliquent que les Cassandre, qui avaient alerté dans l’indifférence générale, sont un peu responsables du malheur qui survient. Qu’ils se taisent, les oiseaux de mauvaise augure, et que la fête reprenne de plus belle ! Le virus le plus fréquent en France, celui qui consiste à renvoyer à l’extrême droite quiconque a le mauvais goût de ne pas applaudir à ce système dont les incuries apparaissent de plus en plus au grand jour, n’a pas encore trouvé de vaccin.

    Source : https://www.marianne.net/

  • Usine de masques de Plaintel : le gouvernement est finalement prêt à passer commande.

    Agnès Pannier-Runacher a écrit au président de la région Bretagne. (Archives) © Radio France - Claudia Calmel.

    Source : https://www.francebleu.fr/

    Un jour blanc, un jour noir. Quelques jours seulement après avoir fermé la porte à une possible relance de l'usine de masques de Plaintel (Côtes-d'Armor) fermée en 2018, un courrier de la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher, que nous avons pu consulter, vient redonner un peu d'espoir aux porteurs du projet.

    Une commande de masques passée par l'Etat ?

    Dans cette lettre adressée ce mercredi 22 avril à Loïg Chesnais-Girard, le président de la Région Bretagne, Agnès Pannier-Runacher, rappelle l'intérêt que le gouvernement porte au projet. Mais alors qu'elle avait sous-entendu que la capacité de production française allait continuer de monter en puissance dans les prochains mois, elle semble ouvrir la porte à une possible commande de masques.

    "Je vous confirme que l'Etat, via Santé Publique France, et sous l'autorité d'Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, peut se porter acquéreur de masques de protection pour les besoins du système de santé français." Elle souligne d'ailleurs que ces besoins resteront importants au moins jusqu'à la fin de l'année.

    Le gouvernement attend des garanties

    Si l'usine de Plaintel venait à reprendre sa production, l'Etat pourrait ainsi acquérir une partie des volumes. La secrétaire d'Etat attend cependant des précisions sur la faisabilité et la compétitivité du projet. 

    Un peu plus tard dans la journée, en déplacement dans le Finistère, Emmanuel Macron, interrogé sur le sujet a donné son feu vert à la réouverture de l'usine. "La solution costarmoricaine est une très bonne nouvelle" a dit le président de la République.

    "C'est une bonne chose," s'enthousiasme Martin Meryer, vice-président à la Région en charge de l'économie.    "Nous savons que nous avons un partenaire important et attentif qui peut être l'Etat mais ça ne veut pas dire que l'usine va sortir de terre. Il faut encore travailler." Les groupes de travail se donnent encore 15 jours à trois semaines pour prendre une décision sur la relance de l'usine.

  • Aujourd'hui, profitons de l'Epiphanie, pendant laquelle on ”tire les Rois” pour crier joyeusement : Vive le Roi !

    Que l'on soit du Nord, avec la Galette...

    ou du Midi, avec le gâteau :

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    Il y a cinq jours, nous profitions du premier janvier pour avoir une pensée envers Charles IX, roi à qui nous devons, précisément, "le premier janvier", mais aussi les blagues et canulards du 1er avril et le joli muguet du joli mois de mai... 

    Nous en profitions pour lancer un joyeux VIVE LE ROI ! en ce début d'année qui s'annonce, comme les précédentes, morose, inquiétante, voire déprimante...

    Aujourd'hui, sur cette vieille terre chrétienne dont nous avons eu la chance d'hériter en toute propriété, on célèbre l'Epiphanie, le jour où les Mages ont reconnu le Christ.

    Avec ceux qui nous ont précédé depuis deux mille ans sur cette vieille terre de tradition gréco-romaine et judéo-chrétienne, on est donc aux antipodes de cette funeste révolution et de la non moins funeste république idéologique qui en est issue, et qui, hélas, nous gère - si mal !... - aujourd'hui; aux antipodes de cette funeste Nouvelle Religion Républicaine qui veut extirper chez nous le christianisme de nos pères, pilier porteur et constitutif de notre Être profond, pour le remplacer par de pseudo "valeurs" (!) républicaines, dont on voit bien qu'elles ne sont que des mots creux, des vieilleries, des nuées.

    Alors, dans cette période néfaste qui dure depuis trop longtemps, sous ce Système/Régime construit sans nos Racines, en dehors d'elles et contre elles, profitons de ce jour de l'Epiphanie pour espérer contre toute espérance (spes contra spem... ) et pour reprendre joyeusement, en ces temps si tristes, notre vieux cri de ralliement : nous avons été nombreux, en "tirant les rois", à être les rois d'un jour, d'une Fête; et si ce n'a pas été nous, c'est une personne que nous aimons, qui nous est proche, qui l'a été. Alors, puisque les temps, sont durs, sont tristes, sont angoissants, ressourçons-nous en plongeant joyeusement et sans le moindre complexe dans nos origines; et saluons chacun des rois d'un jour avec le traditionnel cri de notre vieux peuple gallo-romain et judéo-chrétien :

     

    VIVE LE ROI !

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  • La spoliation des caisses autonomes de retraite : un nouveau ”1791” ?, par Jean-Philippe Chauvin.

    La question des retraites n’a pas fini d’agiter le pays ces prochains mois, et les premières manifestations de vendredi et de lundi derniers ont montré, à qui en doutait encore, qu’elle était éminemment sensible, même s’il est évident que leur gestion nécessite une réforme, voire une « révolution » de son approche et de sa résolution. Le système général des retraites apparaît à bout de souffle et, plus sûrement encore, à court d’argent frais, au risque d’entraîner, si l’on n’y prend garde, un véritable écroulement de l’économie des retraites et un appauvrissement forcé des populations sorties du monde du travail.

    jean philippe chauvin.jpgLa réforme est nécessaire mais pas n’importe laquelle, et pas en détruisant ce qui fonctionne au nom d’un principe d’égalité qui oublierait celui de justice, en particulier sociale.

     

    Or, le projet gouvernemental, qui s’appuie sur la promesse électorale macronienne bien hasardeuse de la mise en place d’un régime universel, signifie (s’il est voté et appliqué tel qu’il se dessine aujourd’hui) ce que les avocats qualifient de « spoliation » : en effet, le projet prévoit la fin des régimes particuliers (que l’on pourrait qualifier de « corporatifs ») et des caisses autonomes de retraites développées et gérées par nombre de professions libérales, et souvent excédentaires quand le régime général, lui, menace faillite… Un vieux royaliste m’affirmait l’autre jour, avec un brin d’ironie, que M. Macron préparait « un nouveau 1791 », en référence à la dissolution des corporations et à la fin de leurs garanties et avantages particuliers liés aux métiers et à leur organisation, ainsi qu’à leurs patrimoines respectifs (1)… A y bien y regarder et même si, dans un premier temps, la manœuvre gouvernementale pourrait s’apparenter à une forme de « nationalisation » des fonds de ces caisses aujourd’hui autonomes (« Près de 30 milliards d’euros sont en jeu », affirme le quotidien L’Opinion dans son édition du lundi 16 septembre…), elle ouvrirait néanmoins la voie à une forme de « libéralisation » (de privatisation « douce » ?) du système des retraites au profit d’organismes financiers ou de compagnies d’assurance, par le biais d’une « capitalisation » non pas imposée mais fortement valorisée ou favorisée par la réforme elle-même, pas forcément dans le texte mais dans son esprit, ce qui paraît plus habile et non moins dangereux pour les indépendants comme pour les salariés…

    Or, au lieu de les supprimer en les « intégrant » (ici synonyme de « confisquant »…) au régime général, ne serait-il pas plutôt intéressant de s’en inspirer et de les étendre à nombre d’autres professions ou secteurs ? Si l’on lit la tribune du collectif SOS Retraites qui regroupe des organisations de métiers fort différents comme avocats, médecins, infirmières, kinésithérapeutes, orthophonistes, etc., l’on comprend mieux l’enjeu : « Nous avons en effet en commun d’avoir été tenus « à côté » du régime général de retraite depuis sa création pour les salariés et les fonctionnaires en 1945. Nous nous sommes organisés, profession par profession, pour créer nos régimes de retraite. Pas spéciaux, autonomes. (2)» N’est-ce pas le processus qui, en d’autres temps, a formé les Métiers, appelés aussi corporations à partir du XVIIe siècle, et qui a permis de garantir au fil des temps des conditions acceptables pour tous ceux qui y travaillaient et qui, un jour, accéderaient à un repos professionnel mérité ? C’est en tout cas ce que les royalistes sociaux, qualifiés parfois de corporatistes, prônent en réclamant « la propriété du métier » et « le patrimoine corporatif », et que certaines professions ont, concrètement, mis en pratique ! Mais, là encore, la République ne sait pas créer, au sens professionnel du terme, et elle préfère spolier, confisquer, récupérer ce que la sueur des hommes a ensemencé, et cela dans une perspective purement idéologique et comptable : la logique de la République « une et indivisible » ne peut que difficilement (et provisoirement) accepter que des associations professionnelles, des corps de métiers ou des corporations, s’organisent « hors d’elle », et l’actuel projet de réforme le démontre à l’envi. On comprend mieux pourquoi, dans les discours officiels comme ceux des idéologues libéraux, le « corporatisme » est un terme toujours employé dans un sens péjoratif quand, dans la réalité concrète des professions libérales, celui-ci est la meilleure garantie des libertés et des droits professionnels, y compris après le temps du travail.

     

    De plus, ces caisses autonomes sont généralement plus efficaces que la République ou que les syndicats officiels pour maîtriser les dépenses et valoriser les revenus de la profession. Comme le souligne le collectif SOS Retraites, « nos régimes autonomes sont tous équilibrés, alors que le régime général est gravement déficitaire. Peut-être parce que nous avons été prévoyants là où les gouvernements successifs ont procrastiné : nos régimes autonomes ont anticipé le choc démographique, y compris en prenant des mesures contraignantes ». Or, à défaut de prévoir et de gouverner, et comme je l’évoque plus haut, la République préfère taxer ou spolier « au nom de (sa) loi », ce que dans l’édition du lundi 16 septembre du Figaro (pages économie) rappelle Paule Gonzalès à travers un exemple concret : « le projet de réforme (…) va obliger la profession [des avocats] à fusionner son régime des retraites avec le régime général. (…) Il va aussi résulter de cette fusion imposée le versement dans le pot commun de 2 milliards d’euros de provisions, réalisées au fil des ans par une profession prudente, anticipant l’évolution démographique », anticipation et bonne gestion que le régime général et les gouvernements successifs de la République n’ont ni voulu ni su faire, prisonniers qu’ils étaient d’un système politique qui repose sur l’élection et la promesse plutôt que sur la raison et la prévision… En pensant en termes de clientèle plutôt que de corps de métiers et de bien commun, la République sacrifie ce qui « marche » quand cela semble échapper à son contrôle, ce que Fanny Guinochet résume dans les pages de L’Opinion à propos de cette réforme : « Surtout, s’installe cette petite musique négative que cette réforme ne fera que des perdants » (…). Non seulement des perdants… mais sanctionnera aussi les bons élèves ! »

     

    Oui, le vieux royaliste que j’évoquais plus haut a raison : c’est bien « un nouveau 1791 » que le gouvernement de la République nous prépare… Il faut souhaiter que, connaissant la triste histoire sociale de cette année-là et ses conséquences, les principaux intéressés ne se laisseront pas faire. Mais, sans doute faut-il aller plus loin et en appeler à la constitution de nouveaux régimes (et caisses) autonomes de retraite pour toutes les professions qui le veulent et le peuvent, librement et publiquement, sans possibilité pour l’Etat de les confisquer ou d’attenter à cette « propriété corporative ». En somme, entre un modèle libéral peu soucieux des « autres » et un modèle étatiste confiscatoire du travail et de ses fruits, il est temps de penser plus globalement un autre modèle qui existe déjà à travers ces régimes autonomes de retraite pour nombre de professions : un modèle dans lequel le travail est reconnu et sa qualité garantie, un modèle qui ordonne la profession et assure les accidents ou les lendemains du travail par la constitution d’un « patrimoine corporatif »… Un modèle d’organisation corporative approprié à notre pays et à ses particularités professionnelles, pour que capacités productives, garanties de qualité et de pérennité, et justice sociale s’accordent plutôt que se combattent.

    Notes : (1) : le décret d’Allarde et la loi Le Chapelier de mars et juin 1791 qui abolissent les corporations et interdisent toute association professionnelle, mais aussi suppriment le droit de grève et les systèmes corporatifs d’entraide et de solidarité au sein d’un métier donné… Les lois les plus « antisociales » de toute l’histoire de France !

     

    (2) : Dans Le Figaro (pages économie), une avocate complète la dernière formule : « Un régime autonome, et non pas spécial, qui n’a pas coûté un centime au contribuable », ce qui n’est pas négligeable, tout de même !

  • En librairie le 5 mars...

     

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    La France a sans doute atteint son apogée à la veille de la Révolution. Sous Louis XVI, demeuré dans les mémoires le roi faible, elle porte paradoxalement sa puissance à un niveau inégalé.
    Le système diplomatique français neutralise alors l’Europe par un jeu de bascule et d’équilibre qui assure la paix au détriment des ambitions territoriales. Bien équipées et entraînées, les armées du roi garantissent l’ordre international. Reconstituée après les désastres de la guerre de Sept Ans, la marine bouscule quant à elle les Anglais qui découvrent l’amertume de la défaite et apprennent à partager l’empire des mers. 
    Le commerce prospère. Les ports de l’Atlantique bruissent d’activité. À la tête de la seconde flotte commerciale du monde, les armateurs de Nantes, Bordeaux et Marseille élargissent les marchés régnicoles. Une proto-industrie prometteuse se développe. Les Français produisent alors plus de fer que l’Angleterre. L’État est endetté, mais la France est riche.
    Elle est aussi influente. Il n’est pas une personne de qualité dans l’ancien et le Nouveau Monde qui ne parle le français, langue de l’esprit assurément, mais aussi de ce badinage qui s’appelle l’art de vivre. Les sociétés scientifiques de Paris participent de plain-pied à la transformation du monde dont les rouages et les principes ouvrent à l’homme des perspectives nouvelles.
    Malgré des zones d’ombre trop connues, une population nombreuse et industrieuse peut alors regarder l’avenir avec confiance. Une vision stratégique à long terme ouvre des voies prometteuses. Inattendu, l’effondrement n’en sera que plus violent.
    Cette étude portant sur la France de Louis XVI jusqu’à la veille de la Révolution ne se contente pas d’explorer les arcanes d’une période charnière et d’en révéler les lignes de force. Elle développe une réflexion sur la notion de puissance ; dégage des principes et des constantes ; éclaire notre époque en resituant les événements et leur causalité dans le temps long. Livre d’histoire, assurément, il est plus encore un ouvrage de stratégie.
     
     
    1 vol. 16 x 24, 160 pages, 20 €
  • A la découverte de l'homme Maurras : Reprenons la visite de la partie architecturée du jardin, et du Mur des Fastes...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : l'Ordre des Minimes, florissant en France avant 1789, totalement détruit par la Révolution...

    "...Le minime Nuirate monta sur l'échafaud révolutionnaire...."

     

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    Dans son ouvrage "Les confesseurs de la foi dans l'Église gallicane à la fin du XVIIIème siècle", Guy-Toussaint-Julien Carron de La Carrière cite "le père Louis-Thomas Nuirate, natif de Marseille, Provincial dans l’ordre des Minimes", guillotiné "vers les onze heures du matin, le 23 juillet 1793 à Marseille, avec le Père François-Louis-Marie Taxy, également religieux minime..."

    A son apogée, l’ordre des Minimes comptait 457 couvents, dont 156 en France.


    La révolution française fut particulièrement terrible pour cet Ordre : religieux assassinés, couvents détruits.


    Si l'Eglise catholique - en général - et la plupart des Ordres religieux - en particulier - se sont relevés de la Révolution, il n'en fut pas de même pour l'Ordre des Minimes : a la fin du XXème siècle, il y a 178 monastères Minimes dans le monde, mais plus aucun en France...

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  • Sur Sacr TV : Français n'oublie jamais ce que tu es !


    Aujourd’hui tu es meurtrie par les délires malsains de la Vè république qui n’a de cesse de vouloir te détruire comme d’ailleurs, toutes les républiques depuis la première. C’est un violent châtiment issu des erreurs passées que tu subis actuellement. Ta musique n’est plus celle de Versailles enchantant les oiseaux, mais du bruit martelant les oreilles de tes enfants conditionnés par le système créant tes besoins… Tes bâtiments ne sont plus des lieux de vie, comme jadis dans tes villes peintes des temps classiques, où ceux-ci se mariaient avec le paysage, fruit de l’amour entre l’homme et la nature… Ta vie que rythmaient la beauté naturelle et le temps de chaque chose est remplacée par le confort et le luxe détruisant tes riches heures d’ententes communautaires mais il ne tient qu’à toi de retrouver ce chemin. Mais qu’importent les épreuves que tu devras affronter dans l’avenir. Quoi qu’il arrive, n’oublies jamais ce que tu es, français ! Toutes ces légendes, des gisants de pierre aux mondes étranges, d’un jadis toujours vivant qui court dans nos esprits comme dans notre sang. Héritiers nous sommes et empiriquement dignes, nous demeurerons. Tout est symbole dans les limbes qu’expriment encore les pierres où vécurent ces sagas. Ces grands d’hier vivront à travers nos actes et comportements d’aujourd’hui, comme demain l’arbre de vie irrigue nos veines sous le soleil qu’apporte la lumière du ciel. Le guerrier qui sommeille en nous, que l’instinct maintient dans la permanence, comme l’épée symbolique et pure demeure à nos côtés, est le garant de la civilisation des valeurs hautes de la société. Il reste dans ton esprit cet amour du service, ce qui fit que tu étais cet être d’exception qui à travers le monde enchantait les peuples par ses différences. Français, n’oublies jamais que tu es et seras toujours la civilisation française chaque fois que tu poseras le genou à terre face à la Croix du Christ et que tu adoreras ce que tu as brûlé, et brûleras ce que tu as adoré ! Ce jour-là Français, tout comme à l’époque de Jeanne d’Arc, tu feras reluire le soleil…

  • Jeudi, nos deux Pages d'annonces et compte-rendu d'activité reprennent sur lafautearousseau...

    lfar flamme.jpgJe vous l'avais indiqué, le vendredi vingt décembre dernier : nos deux Pages quotidiennes "Soutenez/Participez..." (qui annonce les activités de tous les groupes royalistes, sans exclusive) et "Formation/Militantisme..." (qui rend compte de ces mêmes activités, une fois qu'elles ont eu lieu) ont été suspendues, pendant cette quinzaine de Noël. Elles reprendront leur activité, utile et appréciée, jeudi prochain, 2 décembre, comme prévu. Indiquez-nous les activités que vous organisez, et nous les ferons connaître à tous nos lecteurs (Blog, Facebook et Twitter)...

    Notre page quotidienne "Défendez Maurras/Sauvez sa maison" reprendra elle aussi : les Municipales approchent vraiment, maintenant, et on va bien voir ce qui va se passer à Martigues : comme nous l'avons suffisamment dit, nous n'avons plus aucune confiance dans l'actuelle équipe municipale, qui a  laissé se délabrer le beau monument qu'est la bastide de Maurras, au Chemin de Paradis. Et - les promesses n'engageant que ceux qui les croient - nous pensons qu'au lieu d'annoncer le déblocage d'une somme de 850.000 euros, qui ne sera qu'une part minime de la somme globale des travaux à effectuer d'urgence dans la maison de Maurras, il aurait été beaucoup plus intelligent - et cela aurait témoigné d'un meilleur "esprit gestionnaire" - de ne pas laisser le bâtiment pourrir sur pied, depuis tant d'années...

    Enfin, une quatrième Page, éphémère celle-là, mais qui revient chaque année en janvier, LOUIS XVI... 2020 ! : Manifestations dans toute la France... reprendra son service jeudi prochain. Chaque année, lafautearousseau vous communique les manifestations diverses organisées partout en France pour commémorer le sinistre 21 janvier, acte fondateur des Totalitarismes modernes; pierre d'angle sur laquelle est bâti, et repose, le Système malfaisant qui nous déclasse et nous rabaisse inexorablement jour après jour. 9 manifestations nous sont déjà signalées : jusqu'à présent nous en recensions un peu moins de cent chaque année. Faites-nous savoir ce qui se passe chez vous, ou à côté, et nous nous ferons un plaisir d'en informer nos lecteurs...

    François Davin, Blogmestre

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  • A la découverte de l'homme Maurras : la quatrième stèle...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : La quatrième stèle...

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    (illustration : l'étoile "à sept rayons", choisie par Mistral comme enmblème du Félibrige).



    La quatrième stèle voulue par Muarras rappelle "une innocente soirée de poésie vécue le 9 septembre 1943" que Maurras raconte, sobrement, ainsi:


    "Dans la soirée du 9 Septembre 1943..... les rédacteurs de Latinité, félibres qui venaient de Maillane, Paris, Lyon, Orléans, les Charentes, le Vivarais, Avignon, Montpellier, Nîmes, Arles, Marseille et le Nizard ont rencontré leurs camarades de Martigues et répandu les vers éternels de Mistral sur une pierre neuve, au flanc de la vieille maison."



    Ce fut le dernier des 9 Septembre que Maurras devait passer en liberté !

    Ensuite, avec la sinistre épuration - vulgaire re-Terrreur qui dénatura et souilla la libération du sol national... - ce sera l'arrestation, l'inique et scandaleux procès, l'injuste condamnation - comme Socrate ! - et la mort, non pas en prison mais presque, loin de son "Martigues plus beau que tout"...


    "Quelles belles heures nocturnes !" écrit-il, évoquant d'une façon particulièrement émouvante la récitation de ces vers "où le meilleur de nous subsiste quand le matériel disparaît tout entier"...

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : la reine de France chez Charles Maurras...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : la reine de France chez Charles Maurras...

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    13 juillet 1934...

    ...la Duchesse de Guise est reçue par Charles Maurras en son Jardin de Ferrières.


    Elle est l'épouse de celui qui aurait été Jean III, s'il avait régné, le Duc de Guise, père du Comte de Paris, Henri VI (le grand-père du Prince Jean, actuel Coimte de Paris).


    La loi d'exil en vigueur à l'époque (elle ne sera abrogée qu'en 1950) empêchait de recevoir le Prince en personne, et son héritier, mais, ne s'appliquait qu'à eux, et non aux autres membres de la Famille : c'est ce qui explique que Maurras a pu inviter, et recevoir, la Duchesse, mais seule, et sans son mari...

    lafautearousseau

  • Des batteries quasi éternelles fabriquées à partir de déchets nucléaires.

    Vous êtes nombreux, maintenant, à être fidèles au rendez-vous hebdomadaire que vous donne Bayard, chaque jeudi, avec sa Chronique Alimentaire/Santé. Et vous appréciez la sûreté et l'abondance des renseignements très précis et très pratiques qu'il vous y donne. Il va aujourd'hui quitter sa spécialité habituelle, pour vous entretenir ici d'une information scientifique extrêmement intéressante, dont le proche avenir dira vite ce qu'il faut en penser...

    François Davin, Blogmestre

     

    Des chercheurs de l’université de Bristol sont parvenus à créer un diamant capable de générer de l’électricité pendant au moins 5730 années.

    C’est une avancée scientifique d’envergure. Des scientifiques du South west nuclear hub de l’université de Bristol en Angleterre, ont réussi à fabriquer, à partir de déchets nucléaires, du diamant capable de fournir de l’électricité de façon quasi-infinie.

    Créer de l’énergie nucléaire nécessite de l’uranium enfermé dans un caisson de graphite. Ce graphite devenu radioactif, génère du carbone 14. Se pose alors le problème de son traitement et de son stockage. Le Royaume-Uni a généré près de 95 000 tonnes de déchets nucléaires.

    Les chercheurs anglais ont réussi à transformer le gaz radioactif, qui émane du carbone 14 chauffé, en du diamant. Cette pierre issue de déchets nucléaires émet un courant électrique continu, et ne parvient à la moitié de sa puissance qu’après 5730 années.

     

    Une source « propre »

    Une deuxième couche de diamant non radioactif permet d’utiliser l’objet obtenu en toute sécurité, en absorbant toutes les radiations dangereuses de son noyau, indique l’université.

     

    Ces batteries quasi éternelles révolutionnaires pourraient servir dans bien des domaines. Nous pourrions les utiliser pour fournir de l’énergie à des pacemakers, des dispositifs auditifs, des ordinateurs… pour les rendre plus efficaces. Nous pourrions même les intégrer à des vaisseaux spatiaux ou des satellites qui pourraient ainsi voyager en dehors du système solaire.

    Cette innovation pourrait donner un second souffle à la région de Bristol. Trois usines nucléaires y ont été arrêtées et démantelées à Gloucestershire, Oldbury et Somerset.

  • Sur le blog ami de La Couronne, l’association « Gens de France » se renforce.

    Fondée en 2003, par le prince Jean de France, afin de soutenir son action en tant que Dauphin de France, l’association Gens de France est aujourd’hui l’association officielle du Chef de la Maison royale de France. Aussi afin de soutenir le prince dans ses nouvelles responsabilités, l’association Gens de France prend aujourd’hui un nouveau souffle.

    Un nouveau logo :

    Afin de s’adapter à la nouvelle position du prince en tant que Chef de la Maison royale de France, l’association a modifié son logo. Ainsi le dauphin ; issu des armes du prince en tant que dauphin de France ; a été supprimé au profit d’un nouveau logo aux armes de France. Comme vous pouvez le voir ce nouveau logo est calqué sur celui du site officiel de Mgr le Comte de Paris, permettant ainsi une belle unité graphique.

     

    L’adhésion en ligne :

    Afin de permettre à chacun de rejoindre facilement l’association du prince, Gens de France  vient de mettre en place un système d’adhésion en ligne, directement accessible sur le site de Monseigneur le Comte de Paris. Adhésion en ligne à Gens de France

     

    Publication d’un FAQ :

    Afin d’expliquer concrètement les objectifs et les actions que mène l’association, Gens de France vient de publier une « Foire aux questions », qui répond à toutes les questions que l’on peut se poser à propos de l’association.

     

    Publication d’une page Facebook :

    Afin de communiquer au mieux à l’avenir, sur ses prochaines actions et sur l’avancée de ses projets, Gens de France vient de se doter d’une page Facebook.  La page Facebook de Gens de France

     

     

    Adhérer, à Gens de France c’est s’engager concrètement auprès du Comte de Paris pour servir sa vision du bien commun. Gens de France est avant tout un outil de relations. Relations entre Français soucieux de partager l’idéal d’unité porté par l’idée monarchique. Relations entre les Français et leur Histoire, à travers la Maison Royale de France qui en incarne toute la complexité. Rejoindre Gens de France, c’est réaffirmer l’importance de ce tissu de relations qui fonde notre destin commun.

  • Sanofi : d'accord avec Catoneo...

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    ... et son commentaire sur notre compte-rendu de vendredi, consacré à la prestation d'Eric Zemmour, le veille, dans son émission quotidienne du soir sur C News... :

    "Le problème de tous ces fleurons français rachetés par des étrangers puis délocalisés est plutôt simple. Le socialisme en place depuis la Libération a chassé petit à petit le capitalisme français vers des cieux plus accueillants. Comme si ça n'était pas suffisant, l'exercice d'entrepreneur est toujours aussi difficile en France comparé aux autres pays de l'OCDE, toute simplification est compensé par une nouvelle complication, et le succès y est mal vu, ce qui n'aide pas.

    Ainsi lorsque une entreprise française est à vendre, par exemple pour solder une succession ou pour appeler des fonds de développement que les propriétaires n'ont pas, il n'y a pas de vrai capitaliste français qui se présente, soit parce qu'ils sont installés loin et y ont fait leur vie, soit parce que la confiance en l'Etat socialiste français n'existe pas. Un Etat endetté jusqu'au coup et déficitaire dans tous ses comptes publics ne trouve son salut que dans la dévaluation et les taxes, ce qui terrorise un repreneur. Et je ne parle pas de l'agitation syndicale permanente.

    Donc, quand on voit arriver un repreneur français, ce n'est pas un capitaliste mais un ambianceur de concours bancaires comme Bernard Tapie. Le dit-repreneur n'a pas d'argent mais fait des tours de table avec des partenaires et des banques. A l'inverse, le capitaliste anglo-saxon ou hongkongais est le plus souvent capable de sortir un chéquier à son nom à la fin de la négociation et de compter les zéros qu'il y inscrit. C'est son propre argent et pas celui du "Crédit lyonnais".

    Les capitalistes français, nombreux autour du globe grâce à l'empire colonial, ne reviendront jamais à moins d'être devenus fous, et les fleurons industriels continueront à partir jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. A moins que l'on rase le système socialiste actuel qui draine toute l'énergie du pays jusqu'à la cachexie. Mais il faudra rééduquer le peuple moralement affaissé par la solidarité à compte d'autrui, qui déporte la charge écrasante de son confort sur la tête des générations à naître, le comble de la lâcheté.

    Le défi est moral. Ce n'est pas un problème de souveraineté comme le diffuse Zemmour."

  • LE ROI, PLUS QUE JAMAIS !

    Par Stéphane Blanchonnet 

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    « Le Prince  pour retisser mieux que quiconque le tissu social horriblement déchiré de la France contemporaine. »

    Aujourd’hui l’invocation des valeurs républicaines apparaît dans le meilleur des cas comme une rengaine usée et inintelligible à force d’être proférée par toutes les bouches, en toute occasion, pour dire à peu près tout et son contraire, et dans le pire des cas comme une formule conservatrice et hypocrite visant à empêcher toute remise en cause du système politico-médiatique et du politiquement correct.

    La fonction présidentielle connaît la même tragique dévaluation. Il semble qu’élection après élection, l’état de grâce du nouveau locataire de l’Élysée se réduise comme peau de chagrin. Le fameux monarque républicain apparaît de moins en moins monarque, c’est-à-dire consensuel, paternel, rassembleur, et de plus en plus républicain : un chef de majorité parlementaire accaparant tous les pouvoirs pendant cinq ans à l’occasion d’un hold-up électoral permis par un mode de scrutin qui trahit fondamentalement toute véritable représentation du peuple.

    Alors pourquoi ne pas remonter hardiment à la source ? Pourquoi ne pas tourner le regard vers la monarchie capétienne dont les institutions moribondes actuelles tirent le peu de vie et d’éclat qu’elles conservent encore ? Ce qui pouvait paraître une belle idée mais une idée impraticable dans les faits il y a quelques années encore, quand les partis politiques, la gauche et la droite, les idéologies, et la République elle-même, donnaient l’impression d’une certaine force, quand alternance rimait encore avec espoir de changement, commence à réapparaître comme une solution possible aux problèmes politiques concrets du pays.

    Les obsèques du comte de Paris, nous ont donné un court instant l’image de ce que pourrait être ce retour aux fondamentaux de l’âme française avec ce recueillement de tous, simples militants royalistes ou prestigieux représentants d’autres principes dynastiques, autour de la dépouille d’un prince qui avait su aimer la France et les Français simplement, sans calcul, sans exclusive, et qui aurait su retisser mieux que quiconque le tissu social horriblement déchiré de la France contemporaine.  ■ 

    LBC-N5-archive-A4 1.jpgtéléchargement.pngStéphane Blanchonnet
    Professeur agrégé de lettres modernes
    Président du Comité directeur de l'Action française

     

  • Exfiltré du cortège CGT du 1er mai Martinez accuse la police ... La vérité est tout autre ! La CGT a vécu, c'est du pass

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgNous n'avons pas vocation à jouer les chaînes d'information en continu. Tout le monde sait déjà la mésaventure de Philippe Martinez, hier, 1er mai, en tête du cortège CGT.

    Il en a accusé les forces de l'ordre ce qui n'est qu'un acte de propagande et un déni de réalité.

    Martinez a du être exfiltré de la manif CGT parce que les Black Blocs en avaient pris la tête avec les intentions que l'on sait. Casser, détruire, charger la police. 

    La vérité est que la CGT aujourd'hui sans troupes, n'a plus les moyens d'assurer sa propre sécurité, de constituer un S.O. digne de ce nom. Les gros bras d'antan sont vieux, peu nombreux, démotivés. Les forces de l'ordre qui avaient pour consigne d'empêcher que les Black Blocs ne prennent la tête des cortèges et ne s'emparent de la conduite des manifestations, les ont chargés. Au reste, les Black Blocs dans la tradition de l'ultra-gauche avaient déjà commencé à s'en prendre au malheureux Martinez. Il s'était fait voler son cortège par bien plus révolutionnaire que lui qui n'est qu'un membre privilégié de la nomenclature du Système, habillé en prolo.

    Au delà de cette péripétie d'importance secondaire, la vérité est que le syndicalisme français, avec un taux de syndicalisation des salariés français autour de 7% est réduit à l'état gazeux. La vérité est que lorsque le Pouvoir entend renouer le dialogue avec les Français par le canal des dits partenaires sociaux, il s'appuie sur des structures fantomatiques et discréditées : prisonnier de ses habitudes, il ignore les réalités. Il fait comme si. La vérité est, notamment, que la CGT actuelle ce ne sont plus que des bureaux, des apparatchiks à hauts salaires et des subventions d'État. La grande force revendicatrice et révolutionnaire de jadis, c'était avant. C'était hier ou avant-hier. La CGT est passée ! Elle est du passé.  LFAR

    Archives • Sur les violences du 1er mai, lire dans lafautrearousseau ...

    1er mai : Face à la gauche radicale, les syndicats ne font plus le poids