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Sanofi : d'accord avec Catoneo...

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... et son commentaire sur notre compte-rendu de vendredi, consacré à la prestation d'Eric Zemmour, le veille, dans son émission quotidienne du soir sur C News... :

"Le problème de tous ces fleurons français rachetés par des étrangers puis délocalisés est plutôt simple. Le socialisme en place depuis la Libération a chassé petit à petit le capitalisme français vers des cieux plus accueillants. Comme si ça n'était pas suffisant, l'exercice d'entrepreneur est toujours aussi difficile en France comparé aux autres pays de l'OCDE, toute simplification est compensé par une nouvelle complication, et le succès y est mal vu, ce qui n'aide pas.

Ainsi lorsque une entreprise française est à vendre, par exemple pour solder une succession ou pour appeler des fonds de développement que les propriétaires n'ont pas, il n'y a pas de vrai capitaliste français qui se présente, soit parce qu'ils sont installés loin et y ont fait leur vie, soit parce que la confiance en l'Etat socialiste français n'existe pas. Un Etat endetté jusqu'au coup et déficitaire dans tous ses comptes publics ne trouve son salut que dans la dévaluation et les taxes, ce qui terrorise un repreneur. Et je ne parle pas de l'agitation syndicale permanente.

Donc, quand on voit arriver un repreneur français, ce n'est pas un capitaliste mais un ambianceur de concours bancaires comme Bernard Tapie. Le dit-repreneur n'a pas d'argent mais fait des tours de table avec des partenaires et des banques. A l'inverse, le capitaliste anglo-saxon ou hongkongais est le plus souvent capable de sortir un chéquier à son nom à la fin de la négociation et de compter les zéros qu'il y inscrit. C'est son propre argent et pas celui du "Crédit lyonnais".

Les capitalistes français, nombreux autour du globe grâce à l'empire colonial, ne reviendront jamais à moins d'être devenus fous, et les fleurons industriels continueront à partir jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. A moins que l'on rase le système socialiste actuel qui draine toute l'énergie du pays jusqu'à la cachexie. Mais il faudra rééduquer le peuple moralement affaissé par la solidarité à compte d'autrui, qui déporte la charge écrasante de son confort sur la tête des générations à naître, le comble de la lâcheté.

Le défi est moral. Ce n'est pas un problème de souveraineté comme le diffuse Zemmour."

Commentaires

  • Erratum :
    Pour le "coup", soit on rajoute "d'Etat", soit on enlève le "p".
    Excuses.

  • C'est corrigé, Catoneo : et pas besoin d'excuses, faute avouée, faute pardonnée !!!!!!!!!!

  • Excellent sujet et excellent commentaire. Certaines vérités trop aveuglantes pour certains méritent d'être dites et redites

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