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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • « Notre identité, c'est la république », dit Vincent Peillon. Certainement pas !

     

    Mur-bleu gds.jpgOn l'a déjà dit, et c'est très vrai, la Révolution, c'est comme Daech (ou l'inverse) : Daech fait commencer l'histoire du monde avec Mahomet, la république idéologique française, héritière de la Révolution, la fait commencer avec cette révolution, en 1789. Et nous ampute donc de 2.000 ans d'histoire ! De même Daech détruit, autant qu'il le peut, tous les trésors monumentaux et artistiques datant d'avant l'Islam (Al Qaïda avait fait la même chose), comme la révolution a détruit entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique. La parenté est nette entre Daech et la république idéologique : l'un et l'autre pensent être eux-mêmes l'identité du peuple, et que rien d'autre n'existe en dehors d'eux. Définition parfaite du Totalitarisme. Vincent Peillon - qui, de notre point de vue, a évidemment tort - ne fait que réciter la doxa de la république idéologique, en digne continuateur de ses prédécesseurs en idéologie. Quelqu'un a parfaitement expliqué tout ceci : il s'agit de Philippe Val, qui a travaillé à Charlie Hebdo, et qui a « commis » une très intéressante chronique sur France Inter, à l'époque où la droite envisageait de faire passer des test ADN aux soi-disant enfants d'immigrés, pour limiter les fraudes ; chronique qui remonte à 2007 et qu'il est fort utile de réécouter aujourd'hui.

    En trois minutes et vingt-quatre secondes (dont quatre d'un mémorable bafouillement...) Philippe Val nous dit en somme que les pays en royauté sont ceux qui conservent leurs traditions, leurs mœurs et leurs coutumes, fondées sur la transmission biologique du pouvoir (incarnée par la Famille Royale), car ils n'ont pas connu de rupture radicale avec leur passé ; alors qu'en France la république, après la coupure révolutionnaire, a décidé de « mettre un point final à la transmission génétique du pouvoir ».

    La conséquence immense de cette révolution est que les transmissions - qui se faisaient « naturellement » en France, avant la Révolution, sur une base biologique, donc charnelle, enracinée, comme c'est toujours le cas dans les pays en royauté - se font maintenant sur une base abstraite et idéologique : ce n'est plus la filiation qui crée le droit à un héritage, c'est une idée, une théorie désincarnée.

    En clair, les Français ne sont plus les maîtres de la France ; ils ne peuvent plus se transmettre de père en fils, « naturellement », leur Nation, leur Patrie. Celle-ci est à tout le monde, à la terre entière, à n'importe qui. La France est un hall de gare aux dimensions de l’univers ; vient qui veut ; elle est aux autres autant qu'à nous ! Nous sommes ainsi dépossédés de notre héritage, de notre bien le plus précieux, et tout simplement parce que nous sommes en république !

    « La république, et c'est sa force, et c'est son identité, affirme qu'en son sein l'élection et le rôle d'un individu dans la société ne seront plus jamais liés à une quelconque hérédité. Et ce qui est vrai pour les dirigeants, qui seront désormais élus selon leurs mérites par les suffrages de leurs égaux, est aussi vrai pour les citoyens dont le statut ne peut, en aucune façon, être lié à l'hérédité biologique. Voilà pourquoi l'instauration d'un test ADN pour décider du sort d'un individu est une violation de la Loi républicaine et un scandale constitutionnel... »

    « Terra Nova » est le nom qu'a pris le groupe de réflexion du Parti socialiste, pour qui le propos de Philippe Val est parole d'évangile. « Terra perennis » serait le nom que prendrait un groupe de réflexion royaliste, ou simplement de citoyens français qui veulent simplement rester ce que l'Histoire les a faits, et continuer à vivre selon leurs coutumes et leurs traditions sur la terre que l'Histoire a faite leur. Et qui, pour cela, opposeraient la juste pensée de Charles Maurras aux lubies d'un Philippe Val ou d'un Vincent Peillon : 

    « Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie... » (L'Action française, 6 juillet 1912).    

    Pour écouter la chronique de Philippe VAL, cliquez sur le lien ci-dessous : 

    podcast
  • Retour sur cet esclavage dont « on » ne parle pas... 2/2.

     

    (Suite de notre publication d'hier mercredi 30 novembre*)

    Mur-bleu gds.jpgLes esclaves oubliés, documentaire d’Antoine Vitkine; ARTE, 2008, 45mn.

    Ce documentaire raconte l’histoire de la traite orientale et arabo-musulmane, au cours de laquelle dix-sept millions d’Africains ont été réduits en esclavage pendant quatorze siècles.

    Il s’intéresse également à une filière encore plus méconnue, la traite interne à l’Afrique noire, menée pendant des siècles par les royaumes africains.

    Il montre enfin que ces systèmes ont perduré dans le monde musulman et en Afrique noire jusqu’au milieu du XXème siècle.

    Comment étaient capturés ces esclaves ? Dans quelles conditions étaient-ils déportés ? À quoi étaient-ils employés ? Les spécialistes Salah Trabelsi, Ibrahima Thioub, Henri Medard ou Mohamed Ennaji répondent à ces questions... 

     


     

     * A lire ou relire ...

    Retour sur cet esclavage dont « on » ne parle pas... 1.

    Dénonciation et repentance de l'esclavage passé : Valls  oublie de condamner l'esclavage actuel...

  • Du Comte de Paris, sur Charles VII...

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    Le 22 février 1403 naissait à Paris le futur roi Charles VII. Monarque méconnu, dans l’ombre de l’épopée johannique, il a pourtant marqué l’histoire en délivrant la France du joug anglais.

    Quand Charles VI meurt en 1422, le traité de Troyes signé deux ans auparavant déshérite le Dauphin pour offrir la couronne à Henri VI d’Angleterre. Mais Charles ne s’est jamais avoué vaincu. Il se proclame roi à Bourges et dirige les opérations menées par les Armagnacs qui visent à lui offrir ses pleins droits. Mais sa situation change réellement grâce à l’intervention de Jeanne d’Arc qui réussit à le faire couronner à Reims en 1429.

    Le règne de Charles VII le Victorieux dure près de quarante ans. Il mettra tout son règne au service de l’indépendance de la France, mettant fin à la guerre de Cent ans en 1453. A sa mort en 1461, Louis XI hérite d’un royaume en paix à l’économie redressée.  

    Le 22 février 2023.

  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (13)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Cathelineau

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    De Michel Mourre, Dictionnaire encyclopédique d'Histoire, page 809 :

    "Il exerçait la profession de tisserand lorsque, en 1793, une révolte éclata à Saint Florent parmi les jeunes vendéens appelés à tirer au sort. Cathelineau, quoique exempt de service militaire en tant qu'homme marié, se mit à le tête des insurgés, battit les républicains (10 mars 1793), s'empara de Cholet, de Thouars, puis de Saumur, et devint (12 juin 1793) "Commandant en chef de l'armée catholique et royale".

    Il ne craignit pas de s'attaquer à Nantes, mais fut repoussé et reçut, au cours des combats, une blessure dont il devait mourir." 

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    Son tombeau, à Saint Florent le Vieil...

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    ... et sa statue sur la place de l’église au Pin-en-Mauges.

     

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (154), La nouvelle carte des frontières Est après 1870...

     

     

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    Tragique retournement de l'Histoire pour nous...


    Les Traités de Westphalie transformaient l'Allemagne en une mosaïque de plus de 300 micros États (la "croix des géographes"), assurant ainsi à la France la sécurité à ses frontières du Nord et de l'Est, la possibilité de les agrandir, et la prépondérance en Europe.

    Après les folies révolutionnaires, c'est tout l'inverse : un immense Empire, véritable complexe militaro-industriel est à nos portes ! 

    La France a payé cher les lubies révolutionnaires, et l'abandon de la politique traditionnelle de la monarchie...

    Elle paiera encore, et beaucoup plus cher, en 1914 et en 1939...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Grandes ”Une” de L'Action française : l'hommage de Maurras à Augustin Cochin, tombé au Champ d'honneur le 8 Juillet 1916

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du  Mardi 11 Juillet, dans laquelle Maurras consacre les deux premiers paragraphes de "La Politique" à Augustin Cochin, tombé au Champ d'honneur le 8 juillet 1916 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k759129h/f1.image.zoom

     Dans la "Une" de L'Action française de la veille (le lundi 10 juillet), Maurras lui avait rendu ce court hommage... :

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcg

    Et donc, dans ce numéro du Mardi 11 Juillet, Maurras consacre les deux premiers paragraphes de "La Politique" à Augustin Cochin :

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    Pour en savoir un peu plus sur Augustin Cochin (tiré de notre Éphéméride du 22 Décembre) :

    1876 : Naissance d'Augustin Cochin

     

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcg

     

    La famille d’Augustin Cochin est catholique et royaliste. Son père, député royaliste, sera même ministre durant la Guerre de 14...

    Major de l’École des Chartes, Augustin Cochin se spécialisa dans l’histoire de la Révolution française. Monarchiste, il collabora à la Revue grise de l’Action française dès 1904. Mobilisé, capitaine d’infanterie, il mourut au front, le 8 juillet 1916.

    Ses deux principaux ouvrages sont Les sociétés de pensée et la démocratie moderne et La Révolution française et la libre pensée, tous les deux inachevés, à cause de sa mort brutale et prématurée.

    Pour Maurras, "il est le premier qui aura fait voir et sentir avec clarté, avec intelligence, selon les règles de la méthode rationnelle et critique, la part que prirent les sociétés secrètes, les "sociétés de pensée" au mouvement de 1789".

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcgComme le Taine des Origines de la France contemporaine (voir l'Éphéméride du 5 mars), Cochin réfute l'histoire officielle idéologique et jacobine, car, comme Taine (ci contre) et, plus tard, un François Furet, il veut s'en tenir aux faits et aux seuls faits.

    Pour autant Taine - d'après Cochin - se contente de l’histoire psychologique, celle qui pénètre dans la pensée et les réflexes profonds des révolutionnaires. S’il analyse remarquablement les aspirations profondes du jacobin, Taine ne s’attache pas à distinguer les causes réelles de la Révolution, ni sa mécanique. Taine décrit à merveille la société révolutionnaire, il n’explique pas sa gestation.

    Cochin propose, lui, de recourir à l’histoire sociologique pour saisir les causes profondes des événements de la Révolution française. Il n'occulte pas les autres causes de 1789 (fiscales, naturelles…) mais il les considère comme secondaires par rapport aux mécanismes sociaux qu’il décrit.

    Pour Cochin, la cause profonde de la Révolution réside dans les sociétés de pensée. Ces clubs, loges et associations diverses se développèrent à partir de 1750, sur tout le territoire, en un étroit maillage. Elles vont rapidement constituer non un État dans l’État, mais bien une nation dans la nation : en 1789 elles se voudront la nation contre l’état royal. En attendant, pendant toute la seconde moitié du XVIIIème siècle, elles diffusent la pensée des soi-disant Lumières, et agissent au nom d’une liberté abstraite. Cochin démontre également qu’un tel mouvement présupposait que la France soit un État prospère et riche, assurant la tranquillité publique et le fleurissement des arts, lettres et sciences : la France des Bourbons.

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcgCes sociétés de pensée sont, malgré leur diversité, soumises à des principes de fonctionnement communs : unité de direction, discipline interne, interdépendance, centralisation. Les sociétés de pensée et leur sociabilité sont donc à l’opposé des communautés naturelles. Elles ne sont pas fondées sur la solidarité du lieu (commune, province), du sang (famille) ou du métier (corporation) mais sur le seul exercice de la discussion : elles sont en tout point coupées du réel. L'homme qui les compose, "c’est la société qui a orienté son esprit à l’inverse du réel, elle encore qui le lie à ses frères de toute la force de son intérêt ; comme elle a formé son intelligence, elle tient sa volonté".

    François Furet (ci contre), dans son magistral Penser la Révolution française rendit la place de premier plan qui lui revenait à Augustin Cochin dans l’historiographie de cette période capitale et tragique...

     

     http://philitt.fr/2016/09/05/augustin-cochin-lhistorien-oublie-de-la-revolution-francaise/

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    Pour lire les articles...

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Augustin Cochin, à la découverte des causes profondes de la Révolution...

    1876 : Naissance d'Augustin Cochin

     

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcg

     

    La famille d’Augustin Cochin est catholique et royaliste. Son père, député royaliste, sera même ministre durant la Guerre de 14...

    Major de l’École des Chartes, Augustin Cochin se spécialisa dans l’histoire de la Révolution française. Monarchiste, il collabora à la Revue grise de l’Action française dès 1904. Mobilisé, Capitaine d’infanterie, il mourut au front, le 8 juillet 1916.

    Ses deux principaux ouvrages sont Les sociétés de pensée et la démocratie moderne et La Révolution française et la libre pensée, tous les deux inachevés, à cause de sa mort brutale et prématurée.

    Pour Maurras, "il est le premier qui aura fait voir et sentir avec clarté, avec intelligence, selon les règles de la méthode rationnelle et critique, la part que prirent les sociétés secrètes, les "sociétés de pensée" au mouvement de 1789".

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcgComme le Taine des Origines de la France contemporaine (voir l'Éphéméride du 5 mars), Cochin réfute l'histoire officielle idéologique et jacobine, car, comme Taine (ci contre) et, plus tard, un François Furet, il veut s'en tenir aux faits et aux seuls faits.

    Pour autant Taine - d'après Cochin - se contente de l’histoire psychologique, celle qui pénètre dans la pensée et les réflexes profonds des révolutionnaires. S’il analyse remarquablement les aspirations profondes du jacobin, Taine ne s’attache pas à distinguer les causes réelles de la Révolution, ni sa mécanique. Taine décrit à merveille la société révolutionnaire, il n’explique pas sa gestation.

    Cochin propose, lui, de recourir à l’histoire sociologique pour saisir les causes profondes des événements de la Révolution française. Il n'occulte pas les autres causes de 1789 (fiscales, naturelles…) mais il les considère comme secondaires par rapport aux mécanismes sociaux qu’il décrit.

    Pour Cochin, la cause profonde de la Révolution réside dans les sociétés de pensée. Ces clubs, loges et associations diverses se développèrent à partir de 1750, sur tout le territoire, en un étroit maillage. Elles vont rapidement constituer non un État dans l’État, mais bien une nation dans la nation : en 1789 elles se voudront la nation contre l’état royal. En attendant, pendant toute la seconde moitié du XVIIIème siècle, elles diffusent la pensée des soi-disant Lumières, et agissent au nom d’une liberté abstraite. Cochin démontre également qu’un tel mouvement présupposait que la France soit un État prospère et riche, assurant la tranquillité publique et le fleurissement des arts, lettres et sciences : la France des Bourbons.

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcgCes sociétés de pensée sont, malgré leur diversité, soumises à des principes de fonctionnement communs : unité de direction, discipline interne, interdépendance, centralisation. Les sociétés de pensée et leur sociabilité sont donc à l’opposé des communautés naturelles. Elles ne sont pas fondées sur la solidarité du lieu (commune, province), du sang (famille) ou du métier (corporation) mais sur le seul exercice de la discussion : elles sont en tout point coupées du réel. L'homme qui les compose, "c’est la société qui a orienté son esprit à l’inverse du réel, elle encore qui le lie à ses frères de toute la force de son intérêt; comme elle a formé son intelligence, elle tient sa volonté".

    François Furet (ci contre), dans son magistral Penser la Révolution française rendit la place de premier plan qui lui revenait à Augustin Cochin dans l’historiographie de cette période capitale et tragique...

     

     http://philitt.fr/2016/09/05/augustin-cochin-lhistorien-oublie-de-la-revolution-francaise/

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    • Dans la "Une" de L'Action française du Lundi 10 juillet 1916, l'hommage de Maurras à Augustin Cochin, tombé au Champ d'honneur deux jours plus tôt, le 8 Juillet... :

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcg

    • ... et, dans son numéro du lendemain, Mardi 11 Juillet, Maurras consacre les deux premiers paragraphes de "La Politique" à Augustin Cochin :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k759129h/f1.image.zoom

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcg

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcg

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcg

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcg

    Tout ceci est résumé et repris dans notre Grande "Une" (numéro du Mardi 11 Juillet 1916) :

    • Grandes "Une" de L'Action française : l'hommage de Maurras à Augustin Cochin, tombé au Champ d'honneur le 8 Juillet 1916...

  • À lire, lundi, sur lafautearousseau : notre 51ème Grand Texte, de Léon Daudet...

     

    DAUDET ASSEMBLEE.jpgC'est en 1922 que parut "Le stupide XIXème siècle", dont on va lire, ci-après, une courte partie de l' "Avant-propos" ("en manière d'introduction", dit Léon Daudet).

    Daudet, avec sa verve inimitable, y fait preuve d'un sens aigu du raccourci, aussi saisissant que lumineux.

    Cet "Avant propos" est un survol brillant, autant qu'érudit, de quinze siècles d'Histoire et de ces quatre époques que furent les si mal nommés  "Moyen-äge" et "Renaissance" (Daudet explique bien pourquoi, on le lira plus bas...), puis les deux "grands siècles" :

    le XVIIème siècle, d'abord, celui du Roi-Soleil, "Louis, le grand en tout", disait Pierre Puget (que Daudet cite, dans cet Avant propos);

    puis le XVIIIème, celui de Louis XV (et, là, on renverra le lecteur au remarquable "Le siècle de Louis XV", de Pierre Gaxotte).

    Et c'est en se bornant à constater la rupture totale entre le XIXème siècle et les époques fécondes qui l'ont précédé que Daudet emploie le terme de "stupide" : terme, certes, polémique, mais Daudet n'est-il pas, aussi, un polémiste ? Et redoutable ?...

  • Au cinéma : Par-delà les montagnes, par Guilhem de Tarlé

    Par-delà les montagnes - Film 2023 - AlloCiné

    Mostra de Venise 2023 : Par-delà les montagnes, un film tunisien de Mohamed Ben Attia, avec Majd Mastoura et Walid Bouchhioua (Rafik et son fils Yassine).

    « Tu as volé, as volé, as volé (…)
    Y a quelqu’un qui t’as vu.
    Vous vous trompez
    Je courais dans la montagne… ».

    On a tous dans la bouche le goût de cette Orange (sucrée ou amère ?) de Gilbert Bécaud…

    Rien à voir avec Par-delà les montagnes… même si c’est l’histoire de Rafik qui vole…
    et si Yassine peut dire « je l’ai vu ».

    Restons-en là pour ne pas dévoiler l’intrigue, sauf à nous réjouir d’apprendre que ce petit Yassine, à Tunis,
    va dans une école qui, apparemment aujourd’hui encore, s’appelle La Fontaine.
    N’est-ce pas Macron qui raconte qu’il n’y a pas de culture française ?

    guilhem de tarlé.jpg

  • Au Cinéma : Le Tableau volé, par Guilhem de Tarlé

    Bande-annonce Le Tableau volé

     

    A l’affiche : Le Tableau volé, un film français de  Pascal Bonitzer, avec Alex Lutz et Léa Drucker (André Masson, commissaire-priseur, et sa collègue et ex-épouse Bertina), inspiré d’une histoire vraie.

    Honte à moi, je n’avais jamais entendu parler du peintre Egon Schiele, et encore moins de son tableau Les Tournesols fanés, retrouvé par hasard dans un pavillon de la banlieue de Mulhouse au début des années 2000.

    Egon Schiele, Les Tournesols fanés, le Vol des œuvres d’art par les Nazis, « l’art dégénéré », le marché des œuvres d’art, les salles des ventes… autant de sujets qui auraient pu faire l’objet de scénarios passionnants et que Pascal Bonitzer survole dans une fiction confuse.

    Dommage.

    guilhem de tarlé.jpg

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg...consacrée d'une part aux "ridicules légendes de la Bastille" (selon le mot de Jacques Bainville) mais aussi à l'ambigüité fondamentale de la Fête nationale :

    officiellement, on rappelle le jour de la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, et, comme le disait Marc Bloch, "Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l'histoire de France, ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération."

    mais la confusion est savamment entretenue par le Système entre ce beau moment et l'horreur que représente la journée du 14 juillet 1789.

    François Furet le dit très bien : ce 14 juillet 1789, on promène des têtes au bout des piques; dès cet épisode, la Terreur est en gestation, "la culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789", et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires"...

    lafautearousseau

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1795 : Mort de Louis XVII...

    Les Français le savent-ils ? Au coeur de leur Histoire, il y a un infanticide. Cet infanticide fonde la légitimité de leur Etat moderne. Un enfant-roi a été sacrifié volontairement sur l'autel du Moloch républicain.

    La Terreur ? Un procédé de gouvernement inventé par la République, recopié jusqu'aujourd'hui et on sait comment...

    C'est qu'il fallait que le sang royal et populaire giclât pour fonder l'ordre nouveau. C'est ainsi que la France se dit encore aujourd'hui un modèle pour le monde. Effectivement !

    Et l'Enfant-roi Louis XVII ?...l'horreur, savamment voulue, ayant été accomplie, il fallait, en enfermant l'enfant de manière ignoble, le réduire en rebut de l'humanité. Ce fut consciemment voulu, strictement exécuté... Il mourut, il avait dix ans... Le crime est là, injustifiable"...

     Et aussi :

    • Maurras reçu à l'Académie;

    • premier Rassemblement royaliste à Montmajour;

    • de Gaulle rencontre Franco...

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgVous y trouverez le lien donnant accès au monstrueux - mais si instructif ! - discours de Clemenceau, le 29 janvier 1891 :

    "La Révolution est un bloc... J'approuve tout de la Révolution..."

    Clemenceau a raison, lui, l'homme qui nous "donna" Hitler et la défaite de 39, le plus grand désastre de l'histoire de France (après, justement, la funeste révolution de 89...) : la Révolution - comme l'Islam, qui nous menace aujourd'hui - est un bloc : il faut les admettre l'un et l'autre, tout entiers, ou les rejeter, tout entiers; on ne peut pas transiger avec ces deux systèmes totalitaires de fait...

    "...cette admirable Révolution par qui nous sommes n'est pas finie... elle dure encore... nous en sommes encore les acteurs... ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis.
    Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore.
    Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n'avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu'à ce que la victoire soit définitive..."
     
    lafautearousseau
  • Colloque en hommage à Jean-François Mattéi, l’homme d’un idéal, d’une vision, d’une transcendance, les jeudi 11 avril et

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    Université Côte d’Azur-CRHI

    Chaire Jean-François Mattéi-CUM

    Sous la direction d’Hervé Pasqua, Centre d’Histoire des Idées


    Philosophe, Jean-François Mattéi est l’auteur d’une oeuvre riche et profonde. Sa pensée éclairée, nourrie de la lecture des Présocratiques et de Platon, en dialogue avec la pensée de Nietzsche et de Heidegger, s’est exprimée dans des ouvrages qui sont autant de coups de projecteurs sur la condition faite au XXe siècle à l’homme dévasté : « La dévastation, écrit-il, est l’action d’un homme qui se déserte de lui-même et du monde ». Ce colloque se propose de mettre en avant cette recherche de la transcendance en rendant hommage à l’homme,
    au philosophe, au professeur, à l’auteur, à l’ami, dont nous célébrons le dixième anniversaire de la disparition qui eut lieu le 24 mars 2014.

    https://www.cum-nice.org/agenda/colloque-en-hommage-a-jean-francois-mattei-1941-2014-lhomme-dun-ideal-dune-vision-dune-transcendance

  • Au cinéma : La Vie de ma mère, par Guilhem de Tarlé

    La Vie de ma mère - Film 2024 - AlloCiné

     

    A l’affiche : La Vie de ma mère, un film français de Julien Carpentier, avec Agnès Jaoui et William Lebghil (Judith, la mère, et Pierre, son fils)

    La Vie de ma mère… Voilà dix jours que j’ai vu ce film sans intérêt qui ne m’inspirait aucun commentaire, d’autant plus que j’avais par ailleurs un surcroît d’activité – intéressante –.

    C’était le Dimanche de la Passion – « Jean, voici ta mère » - auquel Victor Hugo a en quelque sorte répondu « Oh, l’amour d’une mère, amour que nul n’oublie » ». La Vie de ma mère est effectivement l’histoire d’un amour réciproque d’une mère et son fils, amour néanmoins difficile car la mère est bipolaire et envahissante.
    Le sujet, original, aurait pu vous « prendre aux tripes »… c’est plat, c’est lent, c’est long.
    Ne le soyons pas moi-même en prolongeant mon propos.

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