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  • En librairie le 5 mars...

     

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    La France a sans doute atteint son apogée à la veille de la Révolution. Sous Louis XVI, demeuré dans les mémoires le roi faible, elle porte paradoxalement sa puissance à un niveau inégalé.
    Le système diplomatique français neutralise alors l’Europe par un jeu de bascule et d’équilibre qui assure la paix au détriment des ambitions territoriales. Bien équipées et entraînées, les armées du roi garantissent l’ordre international. Reconstituée après les désastres de la guerre de Sept Ans, la marine bouscule quant à elle les Anglais qui découvrent l’amertume de la défaite et apprennent à partager l’empire des mers. 
    Le commerce prospère. Les ports de l’Atlantique bruissent d’activité. À la tête de la seconde flotte commerciale du monde, les armateurs de Nantes, Bordeaux et Marseille élargissent les marchés régnicoles. Une proto-industrie prometteuse se développe. Les Français produisent alors plus de fer que l’Angleterre. L’État est endetté, mais la France est riche.
    Elle est aussi influente. Il n’est pas une personne de qualité dans l’ancien et le Nouveau Monde qui ne parle le français, langue de l’esprit assurément, mais aussi de ce badinage qui s’appelle l’art de vivre. Les sociétés scientifiques de Paris participent de plain-pied à la transformation du monde dont les rouages et les principes ouvrent à l’homme des perspectives nouvelles.
    Malgré des zones d’ombre trop connues, une population nombreuse et industrieuse peut alors regarder l’avenir avec confiance. Une vision stratégique à long terme ouvre des voies prometteuses. Inattendu, l’effondrement n’en sera que plus violent.
    Cette étude portant sur la France de Louis XVI jusqu’à la veille de la Révolution ne se contente pas d’explorer les arcanes d’une période charnière et d’en révéler les lignes de force. Elle développe une réflexion sur la notion de puissance ; dégage des principes et des constantes ; éclaire notre époque en resituant les événements et leur causalité dans le temps long. Livre d’histoire, assurément, il est plus encore un ouvrage de stratégie.
     
     
    1 vol. 16 x 24, 160 pages, 20 €
  • A la découverte de l'homme Maurras : Reprenons la visite de la partie architecturée du jardin, et du Mur des Fastes...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : l'Ordre des Minimes, florissant en France avant 1789, totalement détruit par la Révolution...

    "...Le minime Nuirate monta sur l'échafaud révolutionnaire...."

     

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    Dans son ouvrage "Les confesseurs de la foi dans l'Église gallicane à la fin du XVIIIème siècle", Guy-Toussaint-Julien Carron de La Carrière cite "le père Louis-Thomas Nuirate, natif de Marseille, Provincial dans l’ordre des Minimes", guillotiné "vers les onze heures du matin, le 23 juillet 1793 à Marseille, avec le Père François-Louis-Marie Taxy, également religieux minime..."

    A son apogée, l’ordre des Minimes comptait 457 couvents, dont 156 en France.


    La révolution française fut particulièrement terrible pour cet Ordre : religieux assassinés, couvents détruits.


    Si l'Eglise catholique - en général - et la plupart des Ordres religieux - en particulier - se sont relevés de la Révolution, il n'en fut pas de même pour l'Ordre des Minimes : a la fin du XXème siècle, il y a 178 monastères Minimes dans le monde, mais plus aucun en France...

    lafautearousseau

  • Sur Sacr TV : Français n'oublie jamais ce que tu es !


    Aujourd’hui tu es meurtrie par les délires malsains de la Vè république qui n’a de cesse de vouloir te détruire comme d’ailleurs, toutes les républiques depuis la première. C’est un violent châtiment issu des erreurs passées que tu subis actuellement. Ta musique n’est plus celle de Versailles enchantant les oiseaux, mais du bruit martelant les oreilles de tes enfants conditionnés par le système créant tes besoins… Tes bâtiments ne sont plus des lieux de vie, comme jadis dans tes villes peintes des temps classiques, où ceux-ci se mariaient avec le paysage, fruit de l’amour entre l’homme et la nature… Ta vie que rythmaient la beauté naturelle et le temps de chaque chose est remplacée par le confort et le luxe détruisant tes riches heures d’ententes communautaires mais il ne tient qu’à toi de retrouver ce chemin. Mais qu’importent les épreuves que tu devras affronter dans l’avenir. Quoi qu’il arrive, n’oublies jamais ce que tu es, français ! Toutes ces légendes, des gisants de pierre aux mondes étranges, d’un jadis toujours vivant qui court dans nos esprits comme dans notre sang. Héritiers nous sommes et empiriquement dignes, nous demeurerons. Tout est symbole dans les limbes qu’expriment encore les pierres où vécurent ces sagas. Ces grands d’hier vivront à travers nos actes et comportements d’aujourd’hui, comme demain l’arbre de vie irrigue nos veines sous le soleil qu’apporte la lumière du ciel. Le guerrier qui sommeille en nous, que l’instinct maintient dans la permanence, comme l’épée symbolique et pure demeure à nos côtés, est le garant de la civilisation des valeurs hautes de la société. Il reste dans ton esprit cet amour du service, ce qui fit que tu étais cet être d’exception qui à travers le monde enchantait les peuples par ses différences. Français, n’oublies jamais que tu es et seras toujours la civilisation française chaque fois que tu poseras le genou à terre face à la Croix du Christ et que tu adoreras ce que tu as brûlé, et brûleras ce que tu as adoré ! Ce jour-là Français, tout comme à l’époque de Jeanne d’Arc, tu feras reluire le soleil…

  • A la découverte de l'homme Maurras : la quatrième stèle...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : La quatrième stèle...

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    (illustration : l'étoile "à sept rayons", choisie par Mistral comme enmblème du Félibrige).



    La quatrième stèle voulue par Muarras rappelle "une innocente soirée de poésie vécue le 9 septembre 1943" que Maurras raconte, sobrement, ainsi:


    "Dans la soirée du 9 Septembre 1943..... les rédacteurs de Latinité, félibres qui venaient de Maillane, Paris, Lyon, Orléans, les Charentes, le Vivarais, Avignon, Montpellier, Nîmes, Arles, Marseille et le Nizard ont rencontré leurs camarades de Martigues et répandu les vers éternels de Mistral sur une pierre neuve, au flanc de la vieille maison."



    Ce fut le dernier des 9 Septembre que Maurras devait passer en liberté !

    Ensuite, avec la sinistre épuration - vulgaire re-Terrreur qui dénatura et souilla la libération du sol national... - ce sera l'arrestation, l'inique et scandaleux procès, l'injuste condamnation - comme Socrate ! - et la mort, non pas en prison mais presque, loin de son "Martigues plus beau que tout"...


    "Quelles belles heures nocturnes !" écrit-il, évoquant d'une façon particulièrement émouvante la récitation de ces vers "où le meilleur de nous subsiste quand le matériel disparaît tout entier"...

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : la reine de France chez Charles Maurras...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : la reine de France chez Charles Maurras...

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    13 juillet 1934...

    ...la Duchesse de Guise est reçue par Charles Maurras en son Jardin de Ferrières.


    Elle est l'épouse de celui qui aurait été Jean III, s'il avait régné, le Duc de Guise, père du Comte de Paris, Henri VI (le grand-père du Prince Jean, actuel Coimte de Paris).


    La loi d'exil en vigueur à l'époque (elle ne sera abrogée qu'en 1950) empêchait de recevoir le Prince en personne, et son héritier, mais, ne s'appliquait qu'à eux, et non aux autres membres de la Famille : c'est ce qui explique que Maurras a pu inviter, et recevoir, la Duchesse, mais seule, et sans son mari...

    lafautearousseau

  • Des batteries quasi éternelles fabriquées à partir de déchets nucléaires.

    Vous êtes nombreux, maintenant, à être fidèles au rendez-vous hebdomadaire que vous donne Bayard, chaque jeudi, avec sa Chronique Alimentaire/Santé. Et vous appréciez la sûreté et l'abondance des renseignements très précis et très pratiques qu'il vous y donne. Il va aujourd'hui quitter sa spécialité habituelle, pour vous entretenir ici d'une information scientifique extrêmement intéressante, dont le proche avenir dira vite ce qu'il faut en penser...

    François Davin, Blogmestre

     

    Des chercheurs de l’université de Bristol sont parvenus à créer un diamant capable de générer de l’électricité pendant au moins 5730 années.

    C’est une avancée scientifique d’envergure. Des scientifiques du South west nuclear hub de l’université de Bristol en Angleterre, ont réussi à fabriquer, à partir de déchets nucléaires, du diamant capable de fournir de l’électricité de façon quasi-infinie.

    Créer de l’énergie nucléaire nécessite de l’uranium enfermé dans un caisson de graphite. Ce graphite devenu radioactif, génère du carbone 14. Se pose alors le problème de son traitement et de son stockage. Le Royaume-Uni a généré près de 95 000 tonnes de déchets nucléaires.

    Les chercheurs anglais ont réussi à transformer le gaz radioactif, qui émane du carbone 14 chauffé, en du diamant. Cette pierre issue de déchets nucléaires émet un courant électrique continu, et ne parvient à la moitié de sa puissance qu’après 5730 années.

     

    Une source « propre »

    Une deuxième couche de diamant non radioactif permet d’utiliser l’objet obtenu en toute sécurité, en absorbant toutes les radiations dangereuses de son noyau, indique l’université.

     

    Ces batteries quasi éternelles révolutionnaires pourraient servir dans bien des domaines. Nous pourrions les utiliser pour fournir de l’énergie à des pacemakers, des dispositifs auditifs, des ordinateurs… pour les rendre plus efficaces. Nous pourrions même les intégrer à des vaisseaux spatiaux ou des satellites qui pourraient ainsi voyager en dehors du système solaire.

    Cette innovation pourrait donner un second souffle à la région de Bristol. Trois usines nucléaires y ont été arrêtées et démantelées à Gloucestershire, Oldbury et Somerset.

  • Sur le blog ami de La Couronne, l’association « Gens de France » se renforce.

    Fondée en 2003, par le prince Jean de France, afin de soutenir son action en tant que Dauphin de France, l’association Gens de France est aujourd’hui l’association officielle du Chef de la Maison royale de France. Aussi afin de soutenir le prince dans ses nouvelles responsabilités, l’association Gens de France prend aujourd’hui un nouveau souffle.

    Un nouveau logo :

    Afin de s’adapter à la nouvelle position du prince en tant que Chef de la Maison royale de France, l’association a modifié son logo. Ainsi le dauphin ; issu des armes du prince en tant que dauphin de France ; a été supprimé au profit d’un nouveau logo aux armes de France. Comme vous pouvez le voir ce nouveau logo est calqué sur celui du site officiel de Mgr le Comte de Paris, permettant ainsi une belle unité graphique.

     

    L’adhésion en ligne :

    Afin de permettre à chacun de rejoindre facilement l’association du prince, Gens de France  vient de mettre en place un système d’adhésion en ligne, directement accessible sur le site de Monseigneur le Comte de Paris. Adhésion en ligne à Gens de France

     

    Publication d’un FAQ :

    Afin d’expliquer concrètement les objectifs et les actions que mène l’association, Gens de France vient de publier une « Foire aux questions », qui répond à toutes les questions que l’on peut se poser à propos de l’association.

     

    Publication d’une page Facebook :

    Afin de communiquer au mieux à l’avenir, sur ses prochaines actions et sur l’avancée de ses projets, Gens de France vient de se doter d’une page Facebook.  La page Facebook de Gens de France

     

     

    Adhérer, à Gens de France c’est s’engager concrètement auprès du Comte de Paris pour servir sa vision du bien commun. Gens de France est avant tout un outil de relations. Relations entre Français soucieux de partager l’idéal d’unité porté par l’idée monarchique. Relations entre les Français et leur Histoire, à travers la Maison Royale de France qui en incarne toute la complexité. Rejoindre Gens de France, c’est réaffirmer l’importance de ce tissu de relations qui fonde notre destin commun.

  • Sanofi : d'accord avec Catoneo...

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    ... et son commentaire sur notre compte-rendu de vendredi, consacré à la prestation d'Eric Zemmour, le veille, dans son émission quotidienne du soir sur C News... :

    "Le problème de tous ces fleurons français rachetés par des étrangers puis délocalisés est plutôt simple. Le socialisme en place depuis la Libération a chassé petit à petit le capitalisme français vers des cieux plus accueillants. Comme si ça n'était pas suffisant, l'exercice d'entrepreneur est toujours aussi difficile en France comparé aux autres pays de l'OCDE, toute simplification est compensé par une nouvelle complication, et le succès y est mal vu, ce qui n'aide pas.

    Ainsi lorsque une entreprise française est à vendre, par exemple pour solder une succession ou pour appeler des fonds de développement que les propriétaires n'ont pas, il n'y a pas de vrai capitaliste français qui se présente, soit parce qu'ils sont installés loin et y ont fait leur vie, soit parce que la confiance en l'Etat socialiste français n'existe pas. Un Etat endetté jusqu'au coup et déficitaire dans tous ses comptes publics ne trouve son salut que dans la dévaluation et les taxes, ce qui terrorise un repreneur. Et je ne parle pas de l'agitation syndicale permanente.

    Donc, quand on voit arriver un repreneur français, ce n'est pas un capitaliste mais un ambianceur de concours bancaires comme Bernard Tapie. Le dit-repreneur n'a pas d'argent mais fait des tours de table avec des partenaires et des banques. A l'inverse, le capitaliste anglo-saxon ou hongkongais est le plus souvent capable de sortir un chéquier à son nom à la fin de la négociation et de compter les zéros qu'il y inscrit. C'est son propre argent et pas celui du "Crédit lyonnais".

    Les capitalistes français, nombreux autour du globe grâce à l'empire colonial, ne reviendront jamais à moins d'être devenus fous, et les fleurons industriels continueront à partir jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. A moins que l'on rase le système socialiste actuel qui draine toute l'énergie du pays jusqu'à la cachexie. Mais il faudra rééduquer le peuple moralement affaissé par la solidarité à compte d'autrui, qui déporte la charge écrasante de son confort sur la tête des générations à naître, le comble de la lâcheté.

    Le défi est moral. Ce n'est pas un problème de souveraineté comme le diffuse Zemmour."

  • LE ROI, PLUS QUE JAMAIS !

    Par Stéphane Blanchonnet 

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    « Le Prince  pour retisser mieux que quiconque le tissu social horriblement déchiré de la France contemporaine. »

    Aujourd’hui l’invocation des valeurs républicaines apparaît dans le meilleur des cas comme une rengaine usée et inintelligible à force d’être proférée par toutes les bouches, en toute occasion, pour dire à peu près tout et son contraire, et dans le pire des cas comme une formule conservatrice et hypocrite visant à empêcher toute remise en cause du système politico-médiatique et du politiquement correct.

    La fonction présidentielle connaît la même tragique dévaluation. Il semble qu’élection après élection, l’état de grâce du nouveau locataire de l’Élysée se réduise comme peau de chagrin. Le fameux monarque républicain apparaît de moins en moins monarque, c’est-à-dire consensuel, paternel, rassembleur, et de plus en plus républicain : un chef de majorité parlementaire accaparant tous les pouvoirs pendant cinq ans à l’occasion d’un hold-up électoral permis par un mode de scrutin qui trahit fondamentalement toute véritable représentation du peuple.

    Alors pourquoi ne pas remonter hardiment à la source ? Pourquoi ne pas tourner le regard vers la monarchie capétienne dont les institutions moribondes actuelles tirent le peu de vie et d’éclat qu’elles conservent encore ? Ce qui pouvait paraître une belle idée mais une idée impraticable dans les faits il y a quelques années encore, quand les partis politiques, la gauche et la droite, les idéologies, et la République elle-même, donnaient l’impression d’une certaine force, quand alternance rimait encore avec espoir de changement, commence à réapparaître comme une solution possible aux problèmes politiques concrets du pays.

    Les obsèques du comte de Paris, nous ont donné un court instant l’image de ce que pourrait être ce retour aux fondamentaux de l’âme française avec ce recueillement de tous, simples militants royalistes ou prestigieux représentants d’autres principes dynastiques, autour de la dépouille d’un prince qui avait su aimer la France et les Français simplement, sans calcul, sans exclusive, et qui aurait su retisser mieux que quiconque le tissu social horriblement déchiré de la France contemporaine.  ■ 

    LBC-N5-archive-A4 1.jpgtéléchargement.pngStéphane Blanchonnet
    Professeur agrégé de lettres modernes
    Président du Comité directeur de l'Action française

     

  • Exfiltré du cortège CGT du 1er mai Martinez accuse la police ... La vérité est tout autre ! La CGT a vécu, c'est du pass

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgNous n'avons pas vocation à jouer les chaînes d'information en continu. Tout le monde sait déjà la mésaventure de Philippe Martinez, hier, 1er mai, en tête du cortège CGT.

    Il en a accusé les forces de l'ordre ce qui n'est qu'un acte de propagande et un déni de réalité.

    Martinez a du être exfiltré de la manif CGT parce que les Black Blocs en avaient pris la tête avec les intentions que l'on sait. Casser, détruire, charger la police. 

    La vérité est que la CGT aujourd'hui sans troupes, n'a plus les moyens d'assurer sa propre sécurité, de constituer un S.O. digne de ce nom. Les gros bras d'antan sont vieux, peu nombreux, démotivés. Les forces de l'ordre qui avaient pour consigne d'empêcher que les Black Blocs ne prennent la tête des cortèges et ne s'emparent de la conduite des manifestations, les ont chargés. Au reste, les Black Blocs dans la tradition de l'ultra-gauche avaient déjà commencé à s'en prendre au malheureux Martinez. Il s'était fait voler son cortège par bien plus révolutionnaire que lui qui n'est qu'un membre privilégié de la nomenclature du Système, habillé en prolo.

    Au delà de cette péripétie d'importance secondaire, la vérité est que le syndicalisme français, avec un taux de syndicalisation des salariés français autour de 7% est réduit à l'état gazeux. La vérité est que lorsque le Pouvoir entend renouer le dialogue avec les Français par le canal des dits partenaires sociaux, il s'appuie sur des structures fantomatiques et discréditées : prisonnier de ses habitudes, il ignore les réalités. Il fait comme si. La vérité est, notamment, que la CGT actuelle ce ne sont plus que des bureaux, des apparatchiks à hauts salaires et des subventions d'État. La grande force revendicatrice et révolutionnaire de jadis, c'était avant. C'était hier ou avant-hier. La CGT est passée ! Elle est du passé.  LFAR

    Archives • Sur les violences du 1er mai, lire dans lafautrearousseau ...

    1er mai : Face à la gauche radicale, les syndicats ne font plus le poids

  • Après le La Fontaine de Secrets d'Histoire, lire ou relire le La Fontaine politique, de Boutang...

    Stéphane Bern nous a donné un très bon "La Fontaine", hier soir, dans ses Secrets d'Histoire. Très bon, car, on le sait maintenant, lorsqu'il parle de sujets "anciens", culturels ou même politiques (par "ancien" nous entendons "d'avant la Révolution"), Stéphane Bern propose toujours de remarquables choses : sur Fouquet, La marquise de Sévigné, même Louis XIV... il fait oeuvre de culture et de civilisation, et tire son public vers le haut. Ce qui n'est déjà pas si mal. A cela, il convient d'ajouter le remarquable travail qu'il accomplit en faveur du Patrimoine : voilà pourquoi nous lui décernons  à chaque fois les compliments qu'il mérite dans l'un comme dans l'autre cas.

    C'est lorsqu'il parle de la Révolution (comme il y a peu de temps, avec Lorànt Deutsch) ou des totems du Système, comme Clemenceau, que, là, Stéphane Bern, malheureusement, est "politiquement correct" jusqu'à l'extrême, jusqu'à la nausée. Il faut le savoir, il faut s'y faire : c'est probablement le prix qu'il doit payer pour obtenir ces larges plages horaires que le Service public lui octroie aussi régulièrement que généreusement...

    Laissons donc de côté cet aspect peu reluisant des choses, et concentrons-nous sur la Culture, la Civilisation : et, à propos du La Fontaine de jeudi, proposons à nos lecteurs de lire - ou relire - le La Fontaine politique de Boutang.

    A l'occasion de sa ré-édition, fin 2018, nous avions donné ici-même deux notes : la  courte mais excellente recension qu'en avait faite Axel Tisserand et, plus long, plus étoffé, la non moins excellente explication de Bérénice Levet. 

    Lisez ces deux textes : ils vous donneront, nous l'espérons, l'envie d'aller à la source...

     

    En 1981 - et il avait été vivement encouragé par Charles Maurras à écrire cet ouvrage... - Pierre Boutang fit paraître un magistral La Fontaine politique. A l'occasion de la ré-édition de cet ouvrage, fin 2018, la philosophe Bérénice Levet lui consacra le très bel article suivant : Pour Boutang, les Fables de La Fontaine proposent une sagesse de la limite...

     

    On lira également avec profit la courte mais très intéressante note de lecture d'Axel Tisserand sur la ré-édition :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/19/la-fontaine-et-boutang-6121849.html

  • Villeurbane : et si on demandait le droit pour les Français d'avoir 19 ans, chez eux, sans être assassinés ?

    L'assassin de Villeurbanne est  un demandeur d’asile afghan, nommé Sultan Marmed Niazi; il a tué un jeune homme de 19 ans et a grièvement blessé trois autres personnes, toujours entre la vie et la mort. Selon un témoin direct de l’agression cité par Le Progrès, l’auteur aurait « fait part d’une allusion religieuse au moment des faits » : « Ils ne lisent pas le Coran. »

    Mais, attention ! PADAMALGAM ! Il faut attendre, comme Gérard Collomb, le maire : « Il faut attendre les conclusions de l’enquête et rester très prudent. »

    Prudent, comme ne le sont pas nos gouvernants dans le contrôle de l’immigration, de l’asile, du développement de l’islamisme... Sils étaient prudents, nos dirigeants, ils prendraient immédiatement une mesure toute simple, gratuite et facile : les demandeurs d'asile (dont 80% sont déboutés, rappelons-le tout de même...) font leur demande chez eux (en l'occurrence, à Kaboul) au lieu de venir la faire chez nous. Puisque on sait très bien que, une fois entrés, ils ne ressortent plus.

    Le Système préfère laisser les étrangers à problème(s) s'entasser en France, avec les conséquences que l'on voit...

    A-t-on le droit d’être islamophobe ? débattait-on, ces jours-ci, sur CNews et d'autres chaînes radio/télé. 

    On pourrait répondre : A-t-on (encore) le droit d'avoir 19 ans, aujourd'hui, en France, et de se balader dans les rues sans être assassiné par un demandeur d'asile, qu'il soit afghan ou autre ?

    PS : le débat d'hier soir, dimanche, sur CNews, a battu des records de "politiquement correct", particulièrement écoeurant, jusqu'à la nausée. Tous et toutes, ligués contre le représentant du Rassemblement national, l'ont accablé de "nauséabond" et autres insanités, y compris le journaliste présentateur, qui a confondu allègrement sa carte de presse avec la carte du parti "politiquement correct"... Julien Odoul a quand même bien résisté, et a proposé ce que les Français attendent : un référendum sur l'immigration, puisque le droit d'asile est totalement dévoyé, et que le sentiment d'exaspération devant l'immigration massive et ses conséquences semble partagé par deux tiers des Français, si ce n'est plus...

  • Le livre de Jérôme Fourquet : L'archipel français - Naissance d'une nation multiple et divisée

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    Présentation de l'éditeur :

    En quelques décennies, tout a changé. La France, à l’heure des gilets jaunes, n’a plus rien à voir avec cette nation une et indivisible structurée par un référentiel culturel commun. Et lorsque l’analyste s’essaie à rendre compte de la dynamique de cette métamorphose, c’est un archipel d’îles s’ignorant les unes les autres qui se dessine sous les yeux fascinés du lecteur.

    C’est que le socle de la France d’autrefois, sa matrice catho-républicaine, s’est complètement disloqué.

    Jérôme Fourquet envisage d’abord les conséquences anthropologiques et culturelles de cette érosion, et il remarque notamment combien notre relation au corps a changé (le développement de pratiques comme le tatouage et l’incinération en témoigne) ainsi que notre rapport à l’animalité (le véganisme en donne la mesure).

    Mais, plus spectaculaire encore, l’effacement progressif de l’ancienne France sous la pression de la France nouvelle induit un effet d’« archipelisation » de la société tout entière : sécession des élites, autonomisation des catégories populaires, formation d’un réduit catholique, instauration d’une société multiculturelle de fait, dislocation des références culturelles communes (comme l’illustre, par exemple, la spectaculaire diversification des prénoms).

    À la lumière de ce bouleversement sans précédent, on comprend mieux la crise que traverse notre système politique : dans ce contexte de fragmentation, l’agrégation des intérêts particuliers au sein de coalitions larges est tout simplement devenue impossible. En témoignent, bien sûr, l’élection présidentielle de 2017 et les suites que l’on sait…

    Avec de nombreuses cartes, tableaux et graphiques originaux réalisés par Sylvain Manternach, géographe et cartographe.

    Jérôme Fourquet est analyste politique, directeur du département Opinion à l’IFOP.


    Date de parution 7 mars 2019, 384 pages, 22 euros
  • A la découverte de l'homme Maurras : Dans le jardin, la mémoire de Gérard Tenque (I/III)

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Dans le jardin, la mémoire de Gérard Tenque (I/III)...

    C'est en 1113 que Gérard Tenque, né à Martigues en 1040, fonda en Palestine l'Ordre qui devait devenir pour tout le monde "L'Ordre de Malte".


    Gérard mourut en Terre sainte en 1120.

     

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     la Croix de l'Ordre de Malte



    Remontons donc l'allée centrale, et passons le losange où Roger Joseph a inscrit "le jardin".


    Là, tournons tout à fait à gauche et rendons-nous devant la colonne dédiée à Gérard.
    Et reprenons notre Maurras :

    "Le jardin avait deux niveaux, deux étages. Il s'agissait de les relier au moyen de quelques gradins que l'on borderait de balustres, en y distribuant un petit nombre d'inscriptions où étincelleraient les fastes du pays...

    Sur un fond de cyprès tirés du nord au sud, comme un rideau sur la campagne, devait se détacher son oratoire avec le masque gérardien qui le surmontait.


    Ce masque n'est point imaginaire mais sculpté d'après le moulage authentique de la tête d'argent fondue il y a trois siècles par notre grand Puget pour la Commanderie de Manosque où les restes de Gérard ont été ramenés de Jérusalem".

    lafautearousseau

  • Une économie sans échelle de valeur

     

    Par François Reloujac  

    Monnaie. Puisque de nombreux économistes s’interrogent sur l’éventualité d’une crise financière grave et plus ou moins imminente, il paraît intéressant de se poser la question de savoir quelles conséquences une telle crise aurait sur notre économie nationale et sur la vie des citoyens. 

    Nos sociétés ont perdu tout repère de valeur, tout le monde le sait. Mais même les repères élémentaires économiques, financiers et monétaires qui organisaient les réflexes sociaux, tendent à disparaître. Alors, on comprend que les agents économiques sont comme anesthésiés et qu’ils ne pourront pas, en cas de difficulté, modifier rapidement leur comportement.

    Plus de référence objective

    Depuis que le président américain Richard Nixon a fait voler en éclats le système monétaire international en déconnectant toutes les monnaies d’une référence externe indépendante (la valeur d’une once d’or), les États n’ont eu de cesse de manipuler leur monnaie au gré des intérêts immédiats du parti au pouvoir. Il en est résulté un gonflement rapide de la masse monétaire en circulation qui ne correspondait pas aux besoins économiques réels des pays. La monnaie a été créée ex nihilo pour répondre à des besoins de puissance internationale ou plus prosaïquement, pour faciliter la prise de mesures démagogiques destinées à favoriser les réélections. En entrant dans cette voie, la surenchère électorale jouant, cette création monétaire s’est emballée d’autant plus facilement que les analyses qui avaient, en leur temps, valu un prix Nobel d’économie à leurs auteurs et qui liaient le niveau d’inflation à l’importance de la masse monétaire, se sont révélées très largement insuffisantes… tout autant d’ailleurs que celles qui liaient le taux de chômage à ce même niveau d’inflation. Il est vrai que ces analyses avaient été réalisées dans le cadre de systèmes économiques fermés, protégés par des barrières douanières et irrigués par une monnaie dont la valeur était définie par référence à un étalon stable.

    Aujourd’hui, plus aucune monnaie n’a de valeur intrinsèque ; elle n’a de valeur que son pouvoir d’achat du moment qui est dépendant de deux grandeurs principales : la quantité de biens et de services offerts aux consommateurs sur un marché donné et la possibilité pour ces mêmes consommateurs de recourir plus ou moins au crédit. Dans un monde économique globalisé, la première de ces grandeurs est très largement dépendante des importations tandis que la seconde est plus ou moins directement contrôlée par les institutions financières internationales. Les pouvoirs publics n’ont plus de possibilité de canaliser les importations en fonction des intérêts supérieurs du pays puisque non seulement ils n’ont plus la possibilité de se protéger par des barrières douanières ou des taux de TVA adaptés, mais encore parce qu’en vertu des nouveaux traités commerciaux internationaux, telle ou telle législation jugée protectrice pourrait être attaquée devant un tribunal étranger par une entreprise estimant qu’elle ne peut pas vendre librement ses produits. Quant à la question du crédit, depuis la réforme de la Banque de France « importée » par Valéry Giscard d’Estaing, l’État n’a plus la possibilité d’emprunter à la banque centrale, laquelle n’est devenue depuis qu’un rouage dans un système européen indépendant dont le but n’est pas de soutenir l’économie du pays mais de défendre la survie de l’euro sur les marchés financiers internationaux. Aucune de ces deux grandeurs fondamentales ne dépend plus réellement des pouvoirs politiques nationaux qui sont donc désormais dépendants d’intérêts étrangers.

    Des consommateurs manipulés

    La monnaie n’a plus de valeur externe, mais elle ne sert plus, non plus, de repère véritable aux consommateurs. Les promotions, les ventes privées, les soldes, ont été largement développés par un grand commerce triomphant au point qu’il est désormais impossible pour le consommateur de savoir quelle est la valeur intrinsèque normale des biens qu’il achète. La loi et la tradition ont beau toujours expliquer que la revente à perte est interdite, la concurrence a beau instiller dans les esprits que les marges commerciales des revendeurs sont écrasées, on assiste à des opérations commerciales au cours desquelles les rabais sur des produits de grande consommation atteignent 70 %.

    La multiplication des produits d’apparence similaire mais de composition très différente contribue aussi à faire perdre tous les repères : on a par exemple mis en concurrence, sous le même nom générique, des desserts composés exclusivement de lait, de sucre, de fruits et de ferments naturels et des desserts de même apparence et même consistance mais composés d’eau, d’émulsifiants, de colorants, d’édulcorants et de ferments de synthèse. Si ces deux produits ont pour leurs producteurs des prix de revient très différents, leur prix de vente au consommateur – qui varie d’un commerce à l’autre et, au sein d’un même magasin, d’une semaine à l’autre – est plus établi en fonction de la forme et la couleur de leur emballage ainsi que de la notoriété de la marque apposée dessus que de la qualité intrinsèque du produit. On a ainsi habitué le consommateur à ne pas savoir ce qu’il achète – sauf à passer un temps énorme à essayer de déchiffrer les petites lettres figurant sur les emballages – et à ne pas en connaître le prix.

    Les achats, dans les grandes surfaces sont devenus de plus en plus compulsifs. Il n’y a plus de vendeurs spécialisés connaissant vraiment les produits qu’ils proposent à la vente ni même sachant seulement ce qui se cache réellement derrière les codes à trois chiffres précédés de la lettre E. Ses produits qui servent parfois à la conservation, sont surtout destinés à donner belle apparence sans être tous d’une innocuité absolue.

    Plus de garantie ni d’assurance

    Pour ajouter à cette déstabilisation, on habitue de plus en plus les consommateurs à ne plus manipuler de monnaie. L’acte de paiement étant jugé comme un facteur de ralentissement du commerce, tout est imaginé pour le rendre le plus transparent possible. On paye de plus en plus avec des cartes, en essayant de généraliser de plus en plus les cartes sans contact, ou même avec son « téléphone » portable. Mais, ce faisant, le consommateur perd jusqu’à la perception de ce qu’il dépense et de ce qui lui reste pour terminer le mois sans être obligé de recourir au crédit. La monnaie n’est plus une réalité tangible. La sécurité découlant de la propriété d’une certaine quantité de « réserve de valeur » a disparu au profit d’une accessibilité immédiate à un pouvoir d’achat concédée par une institution financière dont les intérêts sont autres.

    Ce système, foncièrement individualiste, est porté en avant par le désir du « toujours plus » et ne peut donc fonctionner normalement que dans un mécanisme de croissance autoentretenu. Mais il ne permettrait pas de faire face à une crise financière si elle se produisait. Il ne permettrait pas non plus de la voir venir car, comme elle sera essentiellement fondée sur la subjectivité des apparences, chacun essaiera dans un premier temps de gagner du temps par des succédanés trompeurs. Hélas, si crise économique il y a, elle risque fort de devenir rapidement aussi une crise sociale et politique. D’une part chaque agent économique individuel – habitué aux assurances – ne cherche plus à se prémunir contre un accident futur toujours possible et d’autre part, au niveau social, une communauté d’intérêts financiers s’est substituée à la solidarité nationale.

    Dans nos vieilles nations qui ne croient plus en elles-mêmes, le ressort de l’État perdra et a déjà perdu l’efficacité de sa riposte. L’économie et la finance ont évincé la politique de son vrai rôle qui est primordial. Les dirigeants de nos pays ne croient plus dans l’histoire ni dans l’avenir de nos sociétés. Ils sont entièrement tributaires d’une finance internationale dont ils ne sont plus que les agents.    

    Le siège de la BCE à Francfort. Elle ne maîtrise plus la siuation monétaire et financière qu’elle a créée. Politique magazine.

    Le siège de la BCE à Francfort. Elle ne maîtrise plus la situation monétaire et financière qu’elle a créée.   

     François Reloujac