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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Bien plus qu'un magnifique symbole : notre Être profond, notre essentiel, sur cette terre chrétienne depuis quasiment deux mille ans, dans notre cathédrale Notre-Dame-de-toute-la-France qui revit ! La Messe du Jeudi Saint, ce 1er avril, sera diffusée en direct de la Cathédrale Notre-Dame de PARIS, à 11h45, sur @KTOTV et @CNEWS

     

    1 BIS.

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    3. Une foldingue magnifiquement remise en place par un jeune d'origine Russe, qui vit en France depuis neuf ans et veut lui "rendre ce qu'elle lui a donné" : il sera là pour la défendre... Vive lui ! Et elle ? Elle s'est déjà "exilée fiscalement" en Belgique ! Qu'elle y reste, et BON DÉBARRAS !...

    (courte vidéo 0'24", réjouissante...) :

    https://twitter.com/ContreRevo/status/1376535388282576899?s=20

     

    4. On en parlait hier ici-même : il faut y revenir, car il est insupportable de voir une Mairie persister à enlaidir encore et toujours, et toujours plus, la plus belle ville du monde, que les quarante rois qui ont fait la France ont passé leur temps à embellir...

    https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-la-promenade-urbaine-entre-barbes-et-stalingrad-aboutit-a-une-serie-de-deceptions-28-03-2021-8430095.php

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    5. À connaître ! Présentation du Collectif de Santé Pédiatrique "Les Gardiens du vivant) :

    (vidéo 28'; le son n'est pas très bon, surtout au début, en ce qui concerne Marie Fabre Grenet...) :

    https://reseauinternational.net/les-gardiens-du-vivant-collectif-de-sante-pediatrique-dr-marie-fabre-grenet-et-dr-louis-fouche/

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    6. Valérie Boyer a bien répondu à ce pauvre Castaner, qui a osé justifier les propos scandaleux et inadmissibles d'Audrey Pulvar en déclarant (sic) : "Ce type de réunions sont parfois nécessaires pour libérer une parole pour un groupe qui se sent victime". Le "pan sur le bec" de Valérie Boyer : "Décidément #LREM est un naufrage ... avoir été Ministre de l'intérieur et #EnMêmeTemps justifier l'#Apartheid"

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    LA - MEN - TA - BLE !

     

    7. Et on terminera cette série d'aujourd'hui par un autre savoureux "pan sur le bec" : cette fois, c'est Gilles-William Goldnadel qui remet à sa place cette pauvre Clémentine Autain...

    • Celle-ci déclare : "Ceux qui alimentent chaque jour le racisme, instrumentalisent la cause des femmes et organisent la ségrégation sociale mėnent ce soir une campagne misérable contre Audrey Pulvar Au fond, droite et extrême droite dénient aux opprimés le droit de se parler et de ne pas se soumettre"

    • propos débile auquel Goldnadel, avec l'humour qu'on lui connaît, répond, sarcastique mais visant juste : "Demain, j’organise un groupe de parole de noirs descendants de la traite islamique; si un musulman blanc se trouve dans la salle, puis-je lui demander poliment de se taire ? Mercredi, ce sera au tour d’homosexuels en souffrance. Puis-je inviter les bi à un demi silence ?

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    À DEMAIN !

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  • Goldnadel a raison ! Et il ose dire les choses : « Le mot populiste est-il vraiment une insulte ? »

    Giuseppe Conte au sénat à côté de Luigi Di Maio  AFP

     

    Par  

    2293089609.14.jpgIl est significatif, analyse Goldnadel, que le nouveau chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, ait retourné la connotation du mot « populiste », qu'il ne reçoit plus comme une insulte mais dont il fait une revendication. Gilles-William Goldnadel y voit une défaite du « clergé médiatique ». [Figarovox,11.06]. Il a raison. Les choses changent !   LFAR

     

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    Lors de son discours d'intronisation devant la Chambre des députés, le nouveau premier ministre italien - sans étiquette - Giuseppe Conte a accepté d'être appelé désormais « populiste » : « Si être populiste, c'est avoir la capacité d'écouter les besoins du peuple, alors je m'en revendique » s'est-il exclamé. 

    Certes, le vocable à présent adoubé n'avait pas été choisi initialement par la coalition hétéroclite qui vient de le porter au Palazzo Montecitorio mais au contraire par le parti médiatique pour disqualifier une politique de protection des frontières nationales contre l'immigration illégale et la concurrence déloyale, jugée, par un consensus idéologique aussi réflexe qu'unanime, comme pour le moins vulgaire.

    Plusieurs raisons, qui transcendent largement les frontières alpines, peuvent expliquer pour quelles raisons souterraines un responsable politique décide à présent de ramasser une injure du ruisseau pour la porter en drapeau.

    D'abord, en raison du discrédit grandissant qu'inspire à l'opinion le journaliste-clerc sermonneur et prêchi-prêcha. L'excommunié par lui ne saurait être tout à fait impie.

    Ensuite, l'exaspération devant son pouvoir d'étiquetage unilatéral que s'est arrogé ce qu'on est bien contraint de nommer le clergé médiatique et qui lui permet, contre l'avis de l'intéressé, de lui faire porter le sceau de l'infamie. Aujourd'hui, certaines épithètes utilisées par la communauté médiatique non seulement dans un cadre polémique subjectif mais encore de l'information théoriquement objective ont pour but et avaient pour effet d'obtenir immédiatement de la collectivité un sentiment réflexe d'animosité. En tout état de cause, c'est ce vocabulaire et non un autre qui était de nature à obtenir immédiatement une réaction affective de rejet et de malédiction de grande intensité : « fasciste », « raciste », « xénophobe », « islamophobe »... ou encore « populiste ».

    Dans de nombreux articles critiques, j'ai eu l'occasion d'observer que dans le cadre de l'information politique prétendument objective, le terme « extrême droite » était utilisé plus souvent et plus facilement que l'épithète « extrême-gauche ». Les clercs préférant utiliser pour qualifier des partis et personnalités extrêmement à gauche, en ce compris le Parti Communiste et les Insoumis, les termes moins disqualifiant de « gauche radicale » ou « gauche de la gauche ».

    Il est difficile de ne pas y déceler un parti pris idéologique au moins inconscient.

    Il n'est pas douteux non plus que l'expression « extrême droite » était immédiatement associée dans l'inconscient imaginaire collectif fantasmé au racisme et à l'antisémitisme de la période brune.

    Il affuble pourtant le plus souvent des personnalités qui ne sauraient y être associées, ne serait-ce que compte tenu du temps passé depuis cette période largement révolue. Le fait que ce soit celle qu'il m'arrive de nommer l'église cathodique qui s'arroge ce droit sans contrôle d'étiquetage pose un problème démocratique qui ne semble pas la gêner.

    Toujours dans le même esprit d'étiquette, on remarquera que l'épithète politique péjorative de « droitier » ne connaît pas de symétrie, le personnel politique français ne comptant apparemment pas de gauchers…

    Également on pourra noter que s'il existe nommément sur les réseaux sociaux « une fachosphère » dont l'appellation ne se veut certainement pas flatteuse, les « bolchosphère » et « islamosphère » ne sont pas médiatiquement référencées.

    Tout ce qui était excessif a donc fini sans doute par excéder.

    Enfin, et peut-être surtout, on constate une réaction de révolte, que j'ai nommée « cambronnisme » et qui incite désormais certains élus du peuple ou des intellectuels transgressifs à défier par les idées, les paroles ou les écrits une idéologie dominante mais défaite qu'ils considèrent désormais comme autant dictatoriale que mortifère.

    Il faut dire que les exemples ne manquent pas, ne serait-ce que cette semaine, pour expliquer et la révolte et la colère.

    Révolte et colère élémentaires contre une politique d'asile européenne devenue irresponsable.

    C'est ainsi qu'on apprenait que la France avait accordé l'asile à l'un des plus hauts cadres de l'État Islamique, Ahmad H. Celui-ci avait obtenu en 2017 le statut de réfugié politique en France alors même qu'il aurait participé au massacre de 1 700 jeunes recrues irakiennes en juin 2014 à Tikrit. On apprenait dans le même temps que 18 personnes en 2016 et 15 en 2017 ont été déchues de leur statut pour « menaces graves » à la sécurité nationale.

    Pourtant, lors du récent débat sur le projet de loi immigration, Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, avait déposé un amendement pour que l'OPFRA puisse retirer son statut si un réfugié était soupçonné de radicalisation. Amendement rejeté. Il faut croire que la gauche morale est plus attachée au principe de précaution lorsqu'il s'agit des OGM dont la dangerosité mortelle pour l'homme est pourtant moins scientifiquement établie que celle des islamistes radicaux.

    Autre sujet d'exaspération : à en croire Le Monde, il n'y aurait que le parti d'extrême-droite Alternative pour l'Allemagne qui mettrait en cause les autorités de ce pays, accusées d'avoir laissé un suspect réfugié irakien quitter le pays après avoir violé et assassiné une enfant.

    En réalité, et comme le reconnaît pourtant le quotidien vespéral, ce drame fait les unes de l'actualité en Allemagne, y compris sur les sites d'information ordinairement peu friands de faits divers. Depuis jeudi soir, tous les journaux du pays consacrent une large place à la mort de Susanna Feldmann, une jeune juive de 14 ans violée et assassinée par un migrant délinquant, Ali Bashar, depuis interpellé au Kurdistan irakien et qui est passé aux aveux et a été extradé.

    L'émotion est d'autant plus considérable outre-Rhin qu'ainsi que l'indique Le Monde « elle fait écho à une autre affaire au centre de l'actualité allemande depuis dix jours: la délivrance de plus d'un millier de titres de séjour indus à des demandeurs d'asile qui n'auraient pas dû les recevoir. Une enquête pour corruption a été ouverte.»

    Mais l'idéologie n'est jamais très loin. Selon Thomas Wieder, le journaliste du Monde « le temps de l'émotion a vite laissé la place à celui de la récupération ». Il est ainsi reproché à un député du parti AFD d'avoir profité de la parole qui lui était donné pour entamer une minute de silence « en hommage à Susanna, retrouvée morte à Wiesbaden ».

    « Le Bundestag est un lieu de débat, pas un lieu d'instrumentalisation politique des victimes » s'est emporté l'un des dirigeants du groupe social-démocrate.

    Deux questions un peu vulgaires sinon populistes : lorsque l'on admire en France le sauvetage d'un enfant par un migrant malien sans-papiers et que l'on insiste et sur son origine et sur son statut, s'agit-il d'une récupération, le cas échéant admissible ? Lorsqu'un membre de la droite dure allemande veut rendre publiquement hommage à une enfant juive violée et assassinée, certes par un migrant musulman et non par un germain au crâne rasé, faut-il commencer par s'en indigner ?

    Un dernier exemple de cette suffisance morale alliée à une stupidité insupportable qui a apporté au peuple sa ration de souffrance et lui inspire désormais les raisons de sa colère ?

    Il suffit pour cela de lire le Journal du Dimanche de cette semaine et notamment l'excellent article circonstancié de Guillaume Dasquier consacré à Oussama Attar, le cerveau des attaques du Bataclan et du Stade de France ainsi que des attentats-suicides de Bruxelles avec l'assistance de migrants envoyés par l'État Islamique. On y apprend qu'Attar a été arrêté en Irak en 2005 par des soldats de la coalition. Il était alors suspecté d'avoir rallié Al Qaïda et avait été condamné pour être entré illégalement dans le pays. Amnesty International - cette organisation vénérée - ainsi que des députés belges et des avocats de progrès se sont mobilisés aux côtés de la famille pour obtenir avec succès sa libération. Les familles des 162 morts et 753 blessés français et belges apprécieront.

    Ces mêmes squatteurs si intelligents du camp du Bien s'activent à présent pour obtenir le retour en France des djihadistes détenus en Syrie. Combien de nouveaux enterrements précédés de marches blanches à organiser ?

    Bien entendu, la semaine écoulée aura apporté au peuple impuissant d'autres éléments d'amères ruminations.

    La sortie de Françoise Nyssen approuvant le désir de la patronne de France 2 de déplorer moins de mâles blancs à la télévision à la suite de la saillie présidentielle lors de son discours vaporeux sur les banlieues montre que la dilection de Macron pour le post-nationalisme, la souveraineté européenne et l'ouverture à la mondialisation n'est pas qu'une posture politique mais aussi métaphysique.

    L'incongruité, pour le coup bien vulgaire, de Mme Nyssen et dont nul humaniste antiraciste diplômé n'a songé à questionner son aversion anti-blanche comme son sexisme anti-masculin, était accompagnée d'une exhortation au progressisme du service public audiovisuel aux fins de s'opposer « à la France réactionnaire ».

    La charge était tellement furieuse que même le syndicat Force Ouvrière des médias s'est trouvé dans l'obligation de la fustiger par voie de communiqué. Qu'on en juge par sa conclusion encolérée :

    « Les délires de Françoise Nyssen ne font pas rire. Ils nous inquiètent au contraire au plus haut point ! Comment un membre du gouvernement peut-il bafouer de manière aussi flagrante le principe de neutralité qui est l'un des fondements les plus essentiels du service public de l'audiovisuel ?… Qui sont les réactionnaires que la ministre entend dénoncer? Selon quels critères seront-ils identifiés dans le futur cahier des charges et selon quelles modalités Mme Nyssen entend les mettre hors d'état de nuire à son projet prométhéen de média global à vocation universelle ? »

    Sans doute, l'idéologie dominante autant que déclinante ne voit-elle plus que l'exclusion ou la contrainte pour faire taire ce peuple qui ne demeurera pas encore bien longtemps ruminant.

    Il n'accepte plus qu'un individu qui scande: « crucifions les laïcards comme à Golgotha » se produise sur les lieux du calvaire de jeunes martyrs français sacrifiés sur l'autel de l'islamisme radical.

    Et il souhaite très majoritairement que la France reste la France.

    À se demander si le peuple ne deviendrait pas populiste.   

    Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain.  

  • Royaliste n°1206 (1er Mars 2021).

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    Un nouveau numéro de “Royaliste” (numéro 1206, daté du 1er mars) vient de paraître.

     
    Au sommaire de ce numéro :
     
    Page 2 – Pas de Nouvelle Calédonie sans la France ! – Sur le mur de Jean Chouan.
    Page 3 – Entrepreneurs identitaires. – L’Écho du net.
    Page 4 – La fibre optique déménage le territoire. – La quinzaine sociale.
    Page 5 – Dette publique : quelle finalité ?
    Page 6 – Rome n’est plus dans Rome. – Voix étrangères. – Les Faits majeurs.
    Page 7 – La Centrafrique et l’Afrique subsahélienne.
    Pages 8 et 9 – Entretien avec Jacques Sapir sur l’impératif stratégique.
    Page 10 – Gilles Kepel. – Dans les revues.
    Page 11 – Jean-Pierre Le Goff et la société malade.
    Page 12 – Faut-il réintroduire le scrutin proportionnel ?
    Page 13 – Sébastien Lapaque. – Pierre-Guillaume de Roux.
    Page 14 – Royalistes contre nazis : Jacques Perret.
    Page 15 – Le mouvement royaliste.
    Page 16 – Éditorial : En finir avec les experts.
     

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    Bloc C, BAL 13 – 36,38, rue Sibuet, 75012 PARIS
     
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    Bonne lecture.
    La Rédaction
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Ce qui va sans dire va encore mieux en le disant, c'est bien connu. Voici un sentiment que nous partageons tous : Damien Rieu a bien raison de l'écrire (sur tweeter) :

    "Toujours le meilleur de la technologie pour traquer les automobilistes… pendant ce temps nous sommes incapables d’expulser les clandestins OQTF et les agresseurs violeurs récidivistes se baladent en liberté."

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    Puisqu'elle cherche à tout prix à faire parler d'elle, parlons un peu de LFI, pour commencer cette série...

    1. À la question de Bruno Attal :

    "Je ne sais pas ce qu’il y a de plus crasse chez le député dealer @LouisBoyard. Ses pensées ? Ses baskets ? Son pantalon ? #BoyardCrasse"

    Gilles-William Goldnadel répond :
     
     

    1 BIS. ...Et, de Thibault de Montbrial, sur LFI :

    1 TER. ...Et de Pascal Pointud (du Mouvement de la Ruralité):

    "De nos jours nous avons à l'Assemblée Nationale 1 dealer reconverti en Che Guevara d'insurrection de fac, nous avons aussi 1 mari frappeur condamné venant sous les hourras d'1 grande partie de ses camarades. VRAIMENT la LFI nous propose plus de casiers judiciaires que de talents politiques"
     
    Violences conjugales : le nombre de victimes recensées augmente de 21 %
     

    4. De Fabien Bouglé :

    "Ce n'est que le début de l'explosion de la bulle financière des #éoliennes. Le crack éolien est imminent. Catastrophe financière' ': l'Écosse fait face à une perte de 60 milliards de livres sterling dans de nouveaux parcs éoliens en mer...

    https://www.heraldscotland.com/news/homenews/23300089.scotwind-scotland-faces-loss-60bn-new-offshore-wind-farms/

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    5. Dédié aux escrolos de tout poil et, spécialement à Anne Hidalgo qui coupe les arbres à tout va... De GNSA  Paris 17 :

    6. lafautearousseau appelle ses lecteurs, amis, sympathisants présents sur place ou pouvant se rendre à Saint Brevin "à y aller" !...

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    7. Et pour conclure cette série d'aujhourd'hui en prenant un peu de hauteur : d'Eugenie Bastié, dans sa chronique du livre "La tyrannie du divertissement" (Le Figaro).

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    On peut ajouter aussi, comme le disait Thibon : "Rien n'est plus vide qu'une âme encombrée"...

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Pour une fois que Jean-Michel Apathie dit une chose qui nous paraît être du simple bon sens et de la pure honnêteté intellectuelle (sur "l'ultra droite et l'interdiction opportuniste"), on ne vas pas bouder notre plaisir !

    On va même en faire "l'entame" de notre Revue de presse et d'actualité d'aujourd'hui ! C'est dire si, pour une fois, "il nous a plu" !...

    (extrait vidéo 5'56)

    https://twitter.com/1_bearnais/status/1657200444538515459?s=20

     

     

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    1. Encore un "mauvais signe" pour Macron : après sa descente sinistre des Champs "vidés", voilà Dunkerque mise en état de siège pour sa visite ! 1.500 policiers ont été mobilisés, des drones ont été déployés et des groupes électrogènes ont été installés en cas de coupures d’électricité. (Source : France Bleu)

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    2. D'accord avec Jean-Yves Le Gallou :

    "Les décisions de #Darmanin visant à interdire des réunions parce que des propos qui déplaisent au gouvernement pourraient y être tenues sont hallucinantes. Elle sont rendues possible par la jurisprudence liberticide du Conseil d’Etat qui avait validé la dissolution de Génération identitaire pour des raisons idéologiques."
    Et :
    "Interdire un colloque sur la France en danger et la nécessité de frontières, voila où nous en sommes. Le délire liberticide de #Macron n’a plus de limites."

     

    3. Sur tweeter, Raphaël Arnault jubile :

     "La @jeune_garde, avec d’autres organisations, était présente toute la semaine (affichage et échanges avec les habitants) dans le 12ème face à un nouvel événement de l’extrême-droite ce samedi à Paris (colloque de l’AF)."
    Il montre uniquement, par ce tweet imbécile :
    1. Qu'il est un inculte en politique et qu'il ne sait pas que nazisme et fascisme (Hitler et Mussolini) viennent de la gauche (parti socialiste)...
    2. Que sa soi-disant "jeune garde" est la complice de Darmanin, du Système... 
     
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    Jeu de mots simpliste, à rapprocher du "pas de liberté pour les ennemis de la liberté !". C'est ce que disaient Hitler, Staline, Mao, Pol Pot, Ho Chi Minh et tous les autres, tous persuadés d'apporter le bonheur au(x) peuple(s)... Pauvre Raphaël Arnault !

     

    3 BIS. Toujours sur tweeter, courte mais juste réponse de Virgile Dévot :

     

    5. Pour Gilles-William Goldnadel, "l'anti-racisme des Insoumis s'arrête à l'île de Djerba"... (court extrait vidéo de son éditorial : 6'07)

     

    6. (Source : RCF Radio) Près de 14.000 personnes sont attendues à Lourdes du 12 au 14 mai pour le 63e pèlerinage militaire international. Un rassemblement "unique au monde" qui réunit chaque année des soldats de plusieurs pays, venus prier ensemble pour la paix.

    https://www.rcf.fr/articles/actualite/le-pelerinage-militaire-international-a-lourdes-un-rassemblement-unique-au-monde

     

    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui avec ce visuel, proposé par Dux, sur tweeter, qui nous a beaucoup plu : vraiment, joli ! Très joli...

     

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    La volonté du Royaume-Désuni de lutter contre l'immigration et, à l'inverse, l'organisation de celle-ci (pour la rendre inéluctable) par l'incroyable "usine à gaz" du Pays légal, du Système, chez nous : le tout, analysé par Charlotte d'Ornellas (dans Face à l'Info, extrait vidéo 13'14) :

    UNE SUGGESTION LAFAUTEAROUSSEAU

    (POUR FAIRE DES ÉCONOMIES,

    D'ARGENT COMME DE CINGLERIES) :

    SUPPRIMER LE POSTE DE "DÉFENSEUR DES DROITS" !

    DÉFENDRE LES DROITS,

    IL Y A LA JUSTICE, POUR CELA !

     

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    1. (Dans Challenges) Nucléaire : La responsabilité des Verts... :

    LA RESPONSABILITÉ DES VERTS

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    2. D'accord avec Jean-Frédéric Poisson :

    "De l'avortement à l'euthanasie en passant par le suicide assisté, Macron légalise, institutionnalise, constitutionnalise la mort de l'Homme par l'homme. Là est pour lui l'efficacité de sa présidence. Comme d'autres la placent dans la guerre. L'horreur !"
     

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    "Un gamin" (comme l'a dit Luc Ferry dès après son élection) oui. Mais un gamin fondamentalement mauvais...

     

    3 Gisèle Halimi au Panthéon ? Et puis quoi, encore ? Yaël Braun-Pivet dit "Gisèle Halimi a sa place au Panthéon". Non, nous, on est d'accord avec Gilles-William Goldnadel :

     

    4. Un exemple de l'accélération du Grand remplacement (Macron dirait : "de la transition démographique" :

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    5. De Fondation du patrimoine :

    "C’est n’est pas toujours l’âge d’une église qui en fait sa valeur patrimoniale. Découvrez le lien fort et original des habitants de Pomacle (Marne) aves leur eglise" :
     

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    6. La Fédération AFC du 94 (& 93) #MarchonsEnfants communique :

    "Salle pleine hier soir au cinéma les 4 Delta de #SaintMaur pour la projection de #VaincreouMourir La preuve que le courage paye. Distributeurs, sortez du conformisme woke, le public suivra."

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en félicitant le lauréat...

    "Le prix Richelieu 2023 a été attribué à Jean-Michel Djian"

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    (sur sa "Web tv qui combat l'islamo-gauchisme") Gilles-William Goldnadel s'interroge :

    "Gontier, Garrido, Schneidermann : l'extrême gauche est-elle plus bête que méchante, ou plus méchante que bête ?"

    https://goldnadel.tv/france/gontier-garrido-schneidermann-l-extreme-gauche?autoplay=true&mode=video&utm_medium=email&utm_source=magasinnum&utm_term=B%C3%AAte%20M%C3%A9chante&utm_content=

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    1. Au CSI, Laurent Toubiana, chercheur à lInserm, compare, l’incidence des malades du COVID à l’incidence des malades de la grippe des 7 dernières années ! Exemple : Le nombre de malades COVID de la première vague est 10x inférieur à celui de la grippe de 2014-2015 !

    (extrait vidéo 2'32)

    https://twitter.com/boutaour/status/1474845366407376902?s=20

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    Ce n'est pas le Covid qui fait "craquer" l'Hôpital : c'est la folle politique du Système et de ses fermetures de lit, depuis des décennies. Que le Président soit "de droite" (?) ou "de gauche" ne change rien, et la politique générale, d'ensemble, mène toujours le pays vers le même but : le grand effacement, le grand remplacement, la disparition... Ce ne sont donc pas les hommes qu'il faut changer, mais bien le Système...

     

    1 BIS. Raoult, Perronne, Toussaint, Toubiana... ou Véran et sa clique ?... Eux ils ont "sauvé l'honneur" de la médecine française...

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    1 TER. (Sur Europe 1) Le Professeur Michaël Peyromaure, à propos de la vaccination des enfants : "C'est une hérésie"

    (extrait vidéo 1'17)

    https://twitter.com/Europe1/status/1473196742413852676?s=20

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    4. (Sur CNews,  dans #PlaceAuxIdées) Alain Finkielkraut à propos de l’écriture inclusive : "On ne peut pas faire n’importe quoi avec la langue française"... :

    (extrait vidéo 2'04)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1474814927575658500?s=20

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    5. D'accord avec Gilbert Collard :

    Gilbert Collard
    "Dans son agenda 2022, #SudOuest mentionne le début du #Ramadan mais ne dit pas un mot sur les fêtes de Noël, Pâques ou sur le début du Carême… Jusqu'à quand va-t-on tolérer une telle discrimination envers les chrétiens ?"

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir....

    Sud Ouest, un autre "idiot utile" de l'islamo-gauchisme....

     

    6. Un conseiller de Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, a été condamné par la justice pour avoir injurié la Manif pour tous...

    https://www.valeursactuelles.com/societe/un-conseiller-de-marlene-schiappa-condamne-pour-avoir-traite-la-manif-pour-tous-de-meme-engeance-que-les-salafistes/

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    7. Pascal Salin a raison (comme toux ceux qui disent la même chose !...) : il faut supprimer les Droits de succession... :

    https://www.contrepoints.org/2021/12/25/417949-il-faut-supprimer-les-droits-de-succession

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

     Rien à rajouter à ces dix secondes de Gilles-William Goldnadel :

    "Je voudrais un président de la république qui soit attaché aux frontières de la France et à la souveraineté du peuple français, comme il l’est pour l’Ukraine..."
     
    Sauf ceci : nous aussi !!!!!
     
     

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    1. D' Eliot Deval (sur CNews) :

    "L’INSCRIPTION DE L’IVG DANS LA CONSTITUTION PERMET DE REGARDER AILLEURS, QUAND LES VRAIS PROBLÈMES SONT SOUS NOS YEUX..." 

    https://www.cnews.fr/france/2024-02-29/eliot-deval-linscription-de-livg-dans-la-constitution-permet-de-regarder-ailleurs

     

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    2. Thibault de Montbrial communique :

    "Grand plaisir d’annoncer que ⁦@MH_Thoraval, Maire de #Romans-Sur-Isère, Désignée « élue locale de l’année 2023 » par ⁦@LeTrombinoscope, rejoint notre comité stratégique !"

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    3. Dans Boulevard Voltaire, l'article de Clémence de Longraye : "Ils avaient peur d’être accusés de racisme" : ces viols étouffés au nom du politiquement correct...

    https://www.bvoltaire.fr/ils-avaient-peur-detre-accuses-de-racisme-ces-viols-etouffes-au-nom-du-politiquement-correct/?feed_id=100&_unique_id=65df818886e14

     

    4. D'accord avec La Cocarde Étudiante :

    "Coupe de 900 millions d’euros dans la recherche et le supérieur, hausse des loyers des résidences étudiantes : le gouvernement ne lutte pas contre la précarité étudiante, il l’aggrave. Les étudiants ne doivent pas être une variable d’ajustement budgétaire !"

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    5. Nouvelles tensions entre la famille de Pagnol et le faux maire de Marseille (faux, car non élu) : Benoît Payan a osé imposer sa photo dans une œuvre de Pagnol !... Réaction du petit-fils, Nicolas :

    "Mon intervention sur @BFMTV concernant l’histoire du portrait. La @marseille ment. La photo n’a jamais été validée et n’a jamais été une volonté de l’éditeur. Un livre est un sanctuaire inviolable. Le politique au service de l’art : OUI ! l’art au Service du politique : NON !"

    (extrait vidéo 1'27)

    https://x.com/npagnol/status/1762788539652022420?s=20

    Marseille: nouvelle passe d'armes entre Payan et Pagnol
     

    6. De Dominique Dupré-Henry (source : Le Parisien) :

     

    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui avec cet humour bienvenu de nos amis de L'Action française Bordeaux (sur tweeter) :

    "Semaine normale en #Macronie :

    - Une situation agricole sans progrès

    - Les étudiants apprennent qu'ils financent malgré eux un drag show avec "brûlant zizi"

    - L'immigration illégale est récompensée par une vie de château et notre patrimoine bradé

    Et nous ne sommes que mercredi !"

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    À DEMAIN !

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (3)

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Une enfance heureuse (2/2)...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

     

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    La chapelle de la Sorbonne...

     

    1. De Paris Vécu, 1ème Série, Rive droite, pages 36/37 :

    "...Un peu plus loin, au 126 de la rue Amelot, habitait la cousine-gâteau, la bonne fée Victorine.
    Elle m'invitait à dîner seul, sans mes parents, comme un monsieur, et me menait au Cirque d'Hiver, où faisait florès M. Loyal, avec ses belles manières, ses joues rondes et son grand fouet.
    Ce coin de quartier était pour moi, jusqu'en novembre 1923, embaumé de tous les souvenirs d'une enfance claire, où je n'apercevais que des visages réjouis par les farces, blagues, plaisanteries, histoires merveilleuses d'Alphonse Daudet, de Flaubert, de Barbey d'Aurevilly et des autres familiers de notre maison et, par ricochet, de la rue Saint-Gilles.
    À mes yeux, un repas d'amis ou de famille c'était une suite de rires et de fous-rires, un concert de bouteilles débouchées, d'appréciations gastronomiques, et, comme disait mon La Fontaine, une frairie.
    La verve de mon père faisait à tout une atmosphère dorée, poétique, enchanteresse.
    Les circonstances ayant fait que je n'ai eu au lycée que des camarades gentils et loyaux, que des maîtres excellents, je n'ai connu que beaucoup plus tard la sottise et la méchanceté des hommes.
    Mais alors, je me suis rattrapé..."

    2. De Paris Vécu, 2ème Série, Rive gauche, pages 41/42 :

    "...La Sorbonne et le Lycée Louis-le-Grand, où j'ai passé mes bachots lettres et sciences et fait mes études, de cinquième en philosophie, ont changé d'aspect depuis ce temps lointain.
    La construction de la nouvelle Sorbonne, absorbant la salle Gerson, où Aulard fit son premier cours (présidé par Clemenceau) sur la Révolution française, et la prolongation de la rue Saint-Jacques, font que je me frotte les yeux dans ce quartier où s'est écoulé ma jeunesse laborieuse et joyeuse.
    Je me vois encore aux séances solennelle du concours général, puis dans une petite salle du haut de la Sorbonne devant un examinateur (Guébard, Lavisse et Lauge pour les lettres; Appell, Friedel et Goelzer pour les sciences) et complimenté par eux.
    J'ai gardé à tous mes maîtres, parmi lesquels il y avait de très grands maîtres (tels Chabrier en rhétorique et Burdeau en philosophie), même à certains de mes maîtres d'études (le félibre Albert Tournier) et à mes examinateurs, un souvenir affectueux..."

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (5)

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Provençal, "provençalisant", mais de Paris (1/3)...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

     

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    De Paris Vécu, 1ème Série, Rive droite, premières lignes du premier chapitre, "Du Marais au Père Lachaise", pages 11/12 :

    "Je suis né au Marais et j'y ai passé mon enfance heureuse, lumineuse, sans un pli, où je n'aperçois aucune mauvaise pensée, aucune contrariété, si ce n'est quand mon père, jeune marié, et qui avait gardé des habitudes de café, rentrait en retard pour le dîner.
    Ma mère, qui a formé mon enfance au labeur régulier et à la franchise, ne lui faisait aucun reproche, mais son regard, dirigé alternativement sur lui et sur moi, refoulant mes larmes et reniflant, était une leçon suffisante.
    Alors Alphonse Daudet, pour faire diversion, racontait une histoire de Paul Arène, ou de Bénassis, ou d'André Gill, qui, peu à peu, nous déridait.
    Plus tard, je demandais à mon père : "Quel diable d'agrément pouvais-tu trouver au café ? Il n'y a rien de plus maussade." Il me répondait : "C'était l'habitude de mon temps."
    Un de ces paradis était, je crois, le café de Suède, sur le boulevard, près des Variétés. Arène, grand découvreur de telles merveilles, et qui tarabustait son estomac à coups d'apéritifs - d'où son impuissance à achever - avait dégotté une petite brasserie de la rue Blondel, voie étroite et noire du même Marais. Mon père et lui rapportaient de là des petits pains salés, craquants et recourbés en 8 de chiffre, dits "parachtel".
    Nous habitions 24, rue Pavée, au Marais l'hôtel Lamoignon, ancienne demeure du dix-septième siècle, de somptueuse apparence, divisée en plusieurs appartements, amusants, comme on dit, mais malcommodes. Nous occupions l'un de ces appartements. Là se réunissaient le mercredi soir, presque chaque semaine, dans notre modeste salle à manger, Flaubert, Zola, Tourguenieff, Edmond de Goncourt, que j'appelais "les géants" à cause de la haute taille de Flaubert et de Goncourt ! "Maman, est-ce le jour des géants ?"
    Flaubert et mon père animaient tout de leurs blagues, de leurs rires, de leurs récits. Régulièrement, dès l'arrivée, Flaubert disait à mon père : "Bonjour, Alphonse, comment me trouves-tu ?... Toujours jeune, n'est-ce pas ?"
    Ce "toujours jeune" précipitait "les géants" dans des cascades de rigolade, auxquelles je m'associais de toute mon âme.
    Ma mère m'avait fait apprendre par coeur le début de Salâmmbo : "C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar." Je récitais cette belle prose à son auteur, qui me saisissait et m'élevait dans ses bras solides, et je voyais de tout près alors sa moustache à la Vercingétorix, et ses joues larges et luisantes..."

  • Théâtre • Paris : Avant-scène théâtral

     

    par Bruno Stéphane-Chambon

    Des spectacles rares, parfois confidentiels, peuvent devenir des succès de par leur qualité, et l’engouement qu’ils suscitent. Tout d’abord les représentations sont fréquentées par un « Happy Few» puis, pour le plaisir d’un public de plus en plus nombreux renaissent sur les lieux de leur création ou partent en tournée à la rencontre de nouveaux spectateurs.

    C’est ainsi que nous vous informons que Michael Lonsdale revient au Poche-Montparnasse toujours dans : Péguy/Lonsdale entre ciel et terre. Ce montage poétique, mis en scène par Pierre Fesquet, permet au grand acteur qu’est Michael Lonsdale, dans une recherche toute en intériorité, de nous livrer les extraits de l’œuvre ou de lettres écrites par le grand poète orléanais, juste avant son départ pour le front. Une poésie de la terre qui rejoint la poésie mystique, merveilleusement accompagnée à l’accordéon par Thierry Bretonnet qui sait tirer de cet instrument des sonorités rares et bouleversantes.

    Théâtre de Poche Montparnasse
    75, boulevard du Montparnasse Paris 6ème
    Tél : 01 45 44 50 21
    www.theatredepoche-montparnasse.com
    Tous les lundis à 19h du 2 novembre au 25 janvier 2016 !
    Places : 24 €

    Dans ce même théâtre, débute une nouvelle saison avec entre autres :

    Robert Le Diable
    Hommage à Robert Desnos, conçu par et interprété par Marion Bierry, avec Vincent Heden, Sandrine Molaro et Alexandre Bierry.
    Jusqu’au 18 janvier, les lundis à 20h30
    Places : 24 €

    Le Monte Plat d’Harold Pinter, Prix Nobel de littérature, mise en scène de Christophe Gand Avec Jacques Boudet et Maxime Lombard
    A partir du 10 novembre au 10 janvier, du mardi au samedi à 19h, le dimanche à 17h30
    Deux tueurs à gages, attendent l’arrivée de leur prochaine victime.
    Place : 16 €

    Madame Bovary de Gustave Flaubert, Adaptation Paul Emond
    Mise en scène Sandrine MOLARO & Gilles-Vincent KAPPS
    Avec Gilles-Vincent Kapps, Félix Kysyl ou Paul Granier, Sandrine Molaro et David Talbot
    À partir du 12 novembre, du mardi au samedi à 19h, le dimanche 17h30
    L’épopée d’Emma Bovary interprétée et chantée par quatre comédiens.
    Place : 35 €

    L’autre de Florian Zeller
    Mise en scène de Thibault Ameline, avec Jeoffrey Bourdenet, Benjamin Jungers et Carolina Jurczak
    A partir du 1er décembre, du mardi au samedi à 21h, le dimanche à 15h
    Oscar Wilde disait: « Etre un couple, c’est ne faire qu’un. Oui, mais lequel ? »
    Et si c’était l’autre ?


    DAMIEN LUCE

    DamienLuce

     

    Pianiste, compositeur, romancier, dramaturge, comédien, Damien Luce est un personnage protéiforme de grand talent. Au-delà de ses interprétations pianistiques de compositeurs méconnus, il joue aussi Schumann, Mozart ou Chopin. En tant que comédien, il a abordé les plus grands auteurs, Racine, Claudel, Marivaux, Anouilh, Jules Romains, Edward Albee…

    Son activité théâtrale est dense, on se souvient de sa version clownesque de Cyrano de Bergerac, mais il a aussi monté un spectacle raffiné et de goût consacré à Claude Debussy. Cette dernière pièce nous plonge dans l’intimité du compositeur avec un monologue inspiré par la correspondance de Debussy, entrecoupé de musique pour piano. Cette pièce a donné lieu au troisième livre de Damien Luce La Fille de Debussy, qui nous entraîne dans l’univers romantique d’une jeune fille pas comme les autres, qui fut la joie d’un compositeur de génie. (Editions Héloïse d’Ormesson).

    En compagnie de son frère Renan, il décide de monter un duo musical et en confie la mise en scène à Isabelle Nanty. Evocation et voyage dans le temps à la rencontre des voix des grands noms de la chanson française et des mélodies des comédies musicales américaines

    Mais voyage aussi car ce spectacle part en tournée sous le titre de Bobines.

    Avec leur chariot de Thespis, ils parcourront la Suisse, le Belgique dans les provinces du Brabant et de l’Hainaut, mais aussi les beaux départements des Alpes Maritimes, du Gard, de la Drôme, de la Loire, du Tarn et Garonne, de l’Orne, du Finistère, de la Meuse et de la Moselle, de l’Aisne, avec un passage dans le Nord, dans la Cité de la dentelle, Caudry.

    L’Ile de France est à l’honneur avec Sarcelles, Montgeron, Marly-le-Roi et Versailles.

    L’arrivée du grand Tour se déroulera au Café de la Danse à Paris.

    Tous les lieux et dates sont consultables sur le site de l’artiste : www.damienluce.com

     

    Lou Volt dans les doigts dans la prise

     

    LouVolt

     

    Les auteurs des sketchs : Xavier Thibault (Grand orchestre du Splendid) et Eric Toulis (Les Escrocs). Mise en scène d’Yves Carlevaris et Costumes de Françoise Sauvillé.

    Dans un tout autre genre, mais non le moindre, ce spectacle de cabaret, proche des récitals des chansonniers d’hier et d’aujourd’hui, contient tous les ingrédients de ce type de soirée bien parisienne et impertinente. Seule en scène, Lou Volt, qui s’est déjà produite en solo plus de trois cent fois à l’Olympia et au Casino de Paris, s’amuse à créer une émission en duplex depuis Las Vegas, qui lui permet d’être accompagné en virtuel par l’orchestre du Splendid à laquelle elle appartient depuis de nombreuses années en tant que chanteuse. Ce groupe français, créé en 1977 par Xavier Thibault, fils de l’acteur Jean-Marc Thibault, se veut être le successeur de Ray Ventura et ses collégiens. Il est connu pour avoir repris les succès de Duke Ellington, parodier avec humour de grands noms de la chanson française tels que Charles Trenet ou Joe Dassin ou encore reprendre les classiques des années 40 comme Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?

    On se souvient aussi de leurs créations endiablées dont la fameuse Salsa du Démon. Avec une trentaine de musiciens dont moult saxophonistes et trompettistes le groupe est toujours sur la route notamment avec la tournée « Âge tendre et tête de bois ».

    Lou Volt, durant ce récital, nous offre de nombreux sketchs et chansons satiriques, loufoques, coquines et parfois salées. Yves Carlevaris, metteur en scène chevronné, à la formation classique mais aussi, très impliqué dans le Music Hall et les spectacles de chansonniers, il fut aussi Directeur du Théâtre de Dix Heures, impose à l’actrice, un rythme soutenu, ponctué de ruptures drolatiques. L’actrice, dotée d’un réel talent et d’un métier qu’elle maîtrise à perfection, joue sans discontinuer dans un feu d’artifice électrique. Si les textes, paraissent un peu osés et sont émaillés d’expressions parfois graveleuses, il ne faut pas s’en offusquer, car ce répertoire, se révèle en filigrane, fortement moraliste et à contrecourant. Tout y passe : le ridicule de la famille recomposée, l’omniprésence de l’ex, la ringardise du porno et l’inanité des personnages politiques, avec en final une diatribe redoutable sur la télévision et l’information, sources d’abrutissement et de cécité face à la vie réelle. Un spectacle jubilatoire, insolent mais plein d’humour et d’énergie.

    Théâtre L’Archipel
    17 Boulevard de Strasbourg – Paris 10ème
    Tel : 01 73 54 79 79
    billetterie@larchipel.net
    Le jeudi, vendredi et samedi à 19h30 en Salle Bleue
    Places : 12 €/ 17 € / 22 €
    Jusqu’au 2 janvier 2016 

  • Donald Trump ou l’Amérique en crise

     

    par Gilles Varange

    Menacés par la montée du milliardaire iconoclaste, les appareils de deux partis se sont ligués pour lui barrer la route coûte que coûte.

     

    Gilles Varange.jpgLe discrédit des classes dirigeantes est devenu tel qu’il n’est plus un seul pays où le jeu habituel de l’alternance suffit à contenir la colère explosive des populations. Partout, même là où le bipartisme est ancré dans les traditions nationales, la domination des formations politiques classiques est remise en cause, parfois même de l’intérieur. Signe des temps : les états-Unis eux-mêmes n’échappent plus à cette tornade comme en témoigne la tournure prise par le processus des « primaires » organisées par les deux grands partis pour départager en leur sein les candidats à l’élection présidentielle de novembre prochain.

    Dans ce contexte, l’ascension du milliardaire « populiste » Donald Trump chez les Républicains concentre l’attention et la vindicte de la quasi-totalité des médias occidentaux, conscients de la menace que constituerait son succès pour le maintien de leur emprise sur le public. Mais ce serait une erreur de mésestimer le phénomène représenté, certes dans une moindre mesure, par la montée parallèle du « socialiste » Bernie Sanders chez les Démocrates face à une Hillary Clinton, adoubée par les financiers de Wall Street et les idéologues néo-conservateurs du complexe militaro-industriel. Les deux hommes se disputent de façon paradoxale les mêmes catégories sociales en révolte : jeunes à la recherche désespérée d’un premier emploi, anciens ouvriers qualifiés condamnés à l’enfer des bas salaires et du travail à temps partiel, chômeurs et leurs familles vivant dans la crainte de l’expulsion.

    Autant de représentants d’une classe moyenne en voie de prolétarisation rapide, très majoritairement blanche, victime des délocalisations et de la concurrence de l’immigration de masse. Ainsi s’est constitué un immense réservoir d’électeurs potentiels méprisés par l’établissement démocrate de Washington n’ayant d’yeux que pour les « minorités » visibles et invisibles mais ignorés aussi par la majorité républicaine du Congrès dont la doctrine peut se résumer en une formule : moins d’état, moins d’impôts et plus de mondialisation.

    Une stratégie de rupture

    Devenu l’un des principaux contributeurs de Mitt Romney, lors de la campagne présidentielle de 2012, Donald Trump s’était déjà efforcé à l’époque de convaincre celui-ci que son unique chance de victoire face à Obama résidait dans sa capacité à ramener aux urnes cet énorme bloc d’abstentionnistes en lui tenant le langage de la brutale vérité et en modifiant sensiblement les thèmes ressassés de la doctrine conservatrice et ultra-libérale du Grand Old Party. Pour avoir refusé de l’écouter, le candidat républicain avait subi une humiliante défaite, tout comme son prédécesseur John McCain quatre ans plus tôt. Aussi, cette stratégie de rupture, Trump la met-il à présent en œuvre pour son propre compte, quitte à accepter le rôle de grand transgresseur de la doxa républicaine. Il ne faut donc pas s’étonner si ses propositions ont pour effet de dresser contre lui une large majorité des élus et des cadres du parti ainsi que l’ensemble des organisations, clubs de pensée et médias qui lui sont liés.

    En plus des mesures-choc préconisées pour stopper et renverser les flux migratoires, le redoutable iconoclaste ne promet-il pas de lancer une politique de remise en état des infrastructures en déshérence, de supprimer les niches fiscales dont profitent les fonds d’investissement, de s’attaquer aux plus-values financières, d’instaurer des mesures protectionnistes à l’encontre de la Chine, de s’opposer aux traités de libre échange transpacifique et transatlantique ? Et ces multiples entorses au dogme du libre-échange ne suffisant pas, notre trublion n’hésite pas non plus à prôner le retour à un prudent isolationnisme en politique étrangère symbolisé par la restauration de relations confiantes avec Vladimir Poutine et un désengagement diplomatique et militaire en Europe et au Moyen-Orient.

    L’opposition des membres de l’appareil du parti républicain s’avère d’autant plus haineuse et violente que les discours enflammés et souvent provocateurs de Trump, les manifestations organisées par ses opposants pour perturber ou empêcher la tenue de ses réunions, les campagnes négatives et souvent diffamatoires diffusées par les médias (y compris par la grande chaîne conservatrice Fox News) n’ont contribué pour le moment qu’à renforcer sa popularité et à lui offrir des auditoires de plus en plus nombreux et enthousiastes. C’est par dizaines de milliers que les Américains se pressent à chacun de ses meetings pour l’entendre dénoncer la pusillanimité des cuckservatives (contraction de cocus et de conservateurs). Il est un autre signe qui inquiète fort les détracteurs du milliardaire : alors que la participation est restée la même qu’il y a quatre ans aux élections primaires démocrates, celles du parti républicain sont marquées par une affluence record. Un exemple : dans le Missouri, là où 250 000 sympathisants s’étaient déplacés pour voter en 2012, ils ont été cette fois 780 000 à le faire ! Ce sont-là des chiffres qui contribuent à terrifier les élus républicains. Si la vague continue à enfler, ne risque-t-elle pas de les balayer au profit de candidats nouveaux et tout dévoués à Donald Trump lors des élections pour le renouvellement du Congrès en novembre ?

    Un symptôme plus qu’un remède

    Même s’il finit par obtenir l’investiture du parti, il faut donc tenir pour certain que le milliardaire verra se multiplier, dans ses propres rangs, les trahisons et les coups bas destinés à lui barrer coûte que coûte l’accès à la Maison Blanche. Sa défaite est la seule garantie de survie d’un appareil républicain qui, comme la plupart des directions des partis dits « de droite » dans les autres démocraties occidentales, s’est depuis longtemps rallié à la vision de la société imposée par ses adversaires pour se polariser sur la seule défense du libéralisme économique. Et quand bien même il parviendrait à surmonter ces obstacles, il ne fait aucun doute qu’un Donald Trump élu par miracle à la présidence se heurterait très vite à un mur infranchissable de connivences. Quelle que soit la sincérité – douteuse – de ses convictions, l’homme n’aurait pas d’autre choix que de finir par renoncer à toutes les mesures de son programme menaçant les intérêts vitaux des cercles au sein desquels se concentre la réalité du pouvoir.

    On n’a jamais vu le suffrage universel vaincre le pouvoir de l’argent. Aussi, le « phénomène Trump » doit-il être interprété surtout comme un nouveau symptôme révélateur de la maladie sénile qui n’épargne plus aucune des démocraties libérales. Partout, les peuples, durement atteints dans leur niveau de vie et menacés jusque dans leur identité par une immigration programmée, découvrent dans la douleur que la réussite apparente des régimes démocratiques durant un court demi-siècle n’aura été que le fruit d’un faisceau de conditions favorables mais fortuites qui ont toutes disparu. Chacun prend conscience que le « modèle » est épuisé mais que son agonie et son remplacement inévitable n’iront pas sans d’éprouvantes convulsions. 

  • Fillon et le racisme anti-Français : l'homme occidental toujours coupable, jamais victime ?

     

    HUMEUR- François Fillon a parlé jeudi dernier, 16 mars, de « racisme anti-Français », s'attirant les foudres d'une partie de la presse. Gilles-William Goldnadel expose ici avec pertinence [Figarovox, 17.03] en quoi ce racisme est une réalité à combattre.

     

    1762865742.jpgIl peut arriver qu'en politique, comme souvent en psychanalyse, sous la couche superficielle du discours, on découvre la vérité des choses.

    Les propos de François Fillon, jeudi dernier à Caen déclarant exécrer tous les racismes «dont le racisme anti-Français» et surtout les réactions réflexes et critiques qu'elles ont inspirées à la gauche médiatique confirment ce postulat.

    Que François Fillon, en retard selon les sondages sur Marine Le Pen, n'ait utilisé à dessein cette expression peu employée par lui que pour tenter de rattraper sa rivale fait assez peu de doutes. Mais que la gauche (Libération «trumpisation», Le Nouvel Obs «discours d'extrême droite») y voie la marque infamante d'une dangereuse dérive droitière est, sur le fond, infiniment plus instructif.

    Après tout, le concept de racisme anti-Français n'est ni nouveau ni original. Mais la réaction pavlovienne de la gauche en dit long sur la béance de sa pensée.

    À aucun moment les deux journaux cités, ni plus grand monde à gauche, n'osent contester vraiment ce racisme. Mais il serait toujours aussi malséant de l'évoquer ou même de le nommer.

    Et pour cause, c'est le racisme anti-occidental ou pour parler encore plus crûment anti-blanc, et dont le caractère anti-Français n'est qu'un avatar local, qui est à l'origine même du mal qui ronge le corps social depuis trois décennies.

    J'ai essayé de montrer en 2011 dans mes Réflexions sur la question blanche qu'il était à la racine même de toutes les grandes questions actuelles et que son origine dans l'inconscient collectif occidental post-chrétien prenait sa source dans la honteuse détestation de partager la même couleur que l'Antéchrist nazi criminel qui commît la nouvelle crucifixion.

    Voilà pourquoi l'État-nation occidental, et ses institutions régaliennes (armée, police) font l'objet d'une critique permanente lorsqu'elles utilisent légalement une violence répressive devenue révulsive.

    Voilà pourquoi, l'État-nation est tétanisé donc émasculé lorsqu'il voudrait faire respecter par sa police, les lois républicaines en matière de régulation des flux migratoires, à l'encontre de populations fantasmatiquement identifiées aux nouveaux juifs souffrants.

    Article après article, ces derniers mois, je tente de montrer les ravages qu'aura occasionnés ce que je nomme «l'islamo-gauchisme».

    À plusieurs reprises, je l'ai défini comme l'interdiction de critiquer l'islam ou la radicalité arabo-islamique sous peine d'être taxé d'islamophobe ou de raciste.

    Mais il faut bien comprendre que dans le creux de la posture, bien au fond, niche ce fameux racisme anti- occidental ou en l'espèce anti-Français que l'on ne doit ni dénoncer ni même nommer sous peine d'être condamné.

    Chaque semaine pourrait nous apporter son lot d'exemples affligeants.

    Défense d'évoquer le cas de cet élue du Front de Gauche de la région parisienne , Assia Benziane qui twittait ironiquement, précisément s'agissant de François Fillon, «qu'il n'y avait que des blancs» dans ses meetings. Mon imagination est impuissante à décrire la réaction de Libération ou du Nouvel Obs, si, hypothèse improbable, un élu Républicain se serait pris à gazouiller qu'il n'y avait que des noirs ou des arabes dans les meetings de Jean-Luc Mélenchon…déclarations racistes et antisémites de Mehdi Meklat

    On se souvient que les mêmes sont restés assez cois après les invraisemblables déclarations racistes et antisémites de Mehdi Meklat ou de deux ses amies orientales fraîchement césarisées.

    En revanche, et pour les mêmes raisons que les critiques émises à l'encontre de la déclaration de François Fillon, l'antiracisme de gauche aura voulu punir Georges Bensoussan d'avoir osé évoquer l'antisémitisme d'une bonne partie de la population musulmane.

    Voilà pourquoi, sous les condamnations sélectives de cet antiracisme dévoyé, se dissimule, de plus en plus maladroitement, le racisme anti-blanc et anti-Français.

    On le voit désormais émerger en surface. Et de tous les milieux, et de tous les esprits mêmes les mieux structurés, tant ce racisme réflexe tient plus de la névrose occidentale que la réflexion.

    Un jour c'est une féministe, qui traque le machisme partout dès l'instant où il émanerait du mâle blanc mais qui refuse aveuglément de l'apercevoir dans la condition misérable faite aux femmes d'Orient. Un autre, c'est une députée de Guyane qui veut punir la négation de la traite transatlantique mais refuse de condamner la traite esclavagiste si elle est arabique, pour ne pas désespérer la jeunesse des banlieues. Un troisième, c'est un candidat à la présidence qui voit dans la colonisation française un crime contre l'humanité mais ne le distingue pas dans les massacres commis par le FLN.

    Et surtout, comment ne pas vouloir voir que dans les attentats commis récemment sur le sol français qui contre des chrétiens, qui contre des juifs, qui plus généralement contre des Français de France, et au-delà du fanatisme religieux, habite le ressentiment raciste contre l'Occidental, figure permanente du racisme blanc colonial.

    Cette sourde détestation, tellement profonde, tellement permanente, tellement entretenue, tellement obsessionnelle, qu'elle va jusqu'à lui interdire de revendiquer des racines, une histoire, une culture en propre.

    Oui, derrière la critique à l'encontre des déclarations somme toute assez banales de François Fillon, contre tous les racismes y compris le racisme anti-Français, habitent au sous-sol, dans les profonds cloaques, un racisme d'autant plus sombre et sournois qu'il a revêtu les habits de lumière de l'antiracisme militant.   

    Gilles William Goldnadel           

  • Menacé de sécession, LREM risque de perdre sa majorité absolue à l'Assemblée nationale.

    L'Assemblée nationale, le 26 novembre 2019. Alfonso de Tomas / Alfonsodetomas - stock.adobe.com

    Source : https://www.lefigaro.fr/

    Une vingtaine de marcheurs envisagent de quitter les bancs macronistes pour former un nouveau groupe avec une trentaine d'autres députés. L'initiative pourrait voir le jour autour de la mi-mai.

    Crise sanitaire, crise économique... Et bientôt crise politique ? Alors que le groupe LREM a déjà perdu 18 députés depuis le début de la législature, les troupes macronistes à l'Assemblée nationale pourraient subir un nouveau coup de semonce la semaine prochaine. Selon une information des Échos confirmée au Figaro, une vingtaine d'élus marcheurs s'apprêteraient à faire sécession et à rejoindre un neuvième groupe parlementaire, baptisé «Écologie, démocratie, solidarité». Au total, cet espace pourrait fédérer une cinquantaine d'élus, dont le principal point commun sera d'être en rupture avec certaines orientations prises par Emmanuel Macron depuis le début du quinquennat et avec le fonctionnement de la majorité présidentielle.

    Parmi eux se trouvent notamment Aurélien Taché (LREM ; Val d'Oise), connu pour ses sorties polémiques sur l'islam et la laïcité, ainsi que Guillaume Chiche (LREM ; Deux-Sèvres), qui porte la fibre sociale au sein de l'aile gauche de la majorité. Mais aussi Matthieu Orphelin (ex-LREM ; Maine-et-Loire), l'écologiste proche de Nicolas Hulot... Et peut-être même Cédric Villani (ex-LREM ; Essonne), le mathématicien qui s'est présenté en dissidence à Paris. Aidés par l'ancienne ministre socialiste Delphine Batho (Deux-Sèvres), ils pourraient être suivis par un certain nombre de collègues moins médiatiques, comme Émilie Cariou (LREM ; Meuse), Claire Pitollat (LREM ; Bouches-du-Rhône), ou encore Fiona Lazaar (Val d'Oise).

     

    L'initiative, en germe depuis plusieurs semaines, était censée voir le jour au lendemain des municipales - soit à la fin du mois de mars. Mais l'élan a été stoppé par le coronavirus, qui a entraîné le report du second tour du scrutin. «Certains se sont découragés», confirme l'un des instigateurs de l'opération.Désormais, alors que la première phase du déconfinement aura lieu le lundi 11 mai, la politique reprend ses droits. «Tout est encore en discussion, mais ce nouveau groupe verra le jour. Reste à savoir quand, et quel sera le format», confie-t-on de source parlementaire. En clair : le divorce a été acté, mais le calendrier définitif et les modalités restent encore à définir. L'hypothèse d'une conférence de presse le 18 ou le 19 mai circule.

    Autour d'Emmanuel Macron, on cherche à minimiser l'ampleur de cette rupture

    Selon le texte fondateur de ce nouveau projet, que Le Figaro a pu consulter, les signataires entendent «répondre à l'urgence écologique, moderniser la démocratie, (et) réduire les inégalités sociales et territoriales». Déterminés à «faire entendre (leur) voix dès la préparation du plan de relance et de transformation de notre pays et de l'Europe», ils s'engagent à être «pleinement opérationnels dès le 1er juin» prochain. «Ni dans la majorité, ni dans l'opposition», le groupe se présente comme «une force exigeante, prête à construire avec le gouvernement et la majorité chaque fois qu'ils seront à l'écoute de (leurs) propositions, comme avec tous les bancs politiques, pour construire une majorité d'idée». Contactée, l'une des députées macronistes pressentie pour intégrer ce futur groupe indique qu'elle reste «pleinement engagé auprès d'Emmanuel Macron». «Mais le groupe LREM, c'est n'importe quoi.» «Ce ne sera pas un groupe de déçus de LREM, nuance l'un des artisans de ce nouveau groupe. Libertés publiques, démocratie et inégalités seront nos trois piliers. On aidera la majorité quand ça va dans le bons sens, et on s'opposera quand on sera en désaccord. Notre but est de renouer avec les fondamentaux de la campagne de 2017.» L'écologiste Matthieu Orphelin est pressenti pour prendre la tête de ce groupe parlementaire. L'idée d'une «co-présidence femme-homme» circule aussi.

     

    La présidence du groupe majoritaire, de son côté, temporise. «Personne n'a remis sa démission», souligne l'entourage de Gilles Le Gendre. «Ce projet est évoqué depuis plusieurs semaines. Nous restons une majorité forte, d'autant plus avec nos partenaires de jeu du MoDem.» Dans un long message adressé à ses troupes, le président, Gilles Le Gendre, les a invitées à «la plus grande prudence». Anticipant les risques politiques d'une scission, l'élu a toutefois mis en garde, estimant qu'une telle initiative «constituerait une double rupture de confiance», vis-à-vis du chef de l'Etat mais aussi des électeurs. «Toute tentative de division ferait obstacle à ce que les Français attendent aujourd'hui de leurs dirigeants», prévient Le Gendre.

    Autour d'Emmanuel Macron, certains cadres de la majorité cherchent à minimiser l'ampleur de cette rupture. «On retrouve vraiment tous ceux qui n'ont pas compris ce qu'est le dépassement, et qui n'ont pas tiré d'enseignement du discours du président sur les nouvelles perspectives dressées . Au lieu d'influer au sein du groupe, ils préfèrent agir en commentateurs depuis l'extérieur», assène-t-on. Il n'empêche : si ces défections ont lieu, LREM perdra la majorité absolue (289 députés), qu'elle détenait pourtant à elle seule depuis 2017. Ce qui serait inédit. «C'est un faux sujet, car avec le soutien constant du MoDem et l'appui solide d'Agir, la majorité dans son ensemble est largement assurée», balaie un proche du chef de l'État.

    Par et

  • Goldnadel: «Le collectif Adama Traoré est le symbole de l’impunité médiatique dont bénéficient ceux qui insultent la Fra

    Gilles-William Goldnadel. JOEL SAGET/AFP

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

    L’ancien co-détenu d’Adama Traoré qui l’accuse de viol a été indemnisé mais n’a bénéficié d’aucun traitement médiatique compatissant, tant la famille d’Adama Traoré s’accapare le monopole de la victimisation, regrette l’avocat et chroniqueur.

    L’affaire Adama Traoré, jusqu’à son dernier développement, constitue bien plus qu’un fait divers. C’est un symbole, un concentré du drame français, un précipité de ses errements, mensonges, occultations gênées et silences médiatiques et politiques. C’est aussi une histoire d’impunité.

    Commençons par ce qui pourrait en constituer la fin: la mise en cause de feu Adama Traoré dans l’agression sexuelle de son ancien codétenu et qui a vu celui-ci indemnisé par la justice.

    Comme la famille Traoré est susceptible, allons-y précautionneusement. Il ne saurait donc être question d’accuser le défunt Adama d’avoir violé le plaignant d’abord et avant tout pour la simple raison juridique que les poursuites engagées à son encontre ont été naturellement éteintes lors de son décès dans les conditions actuellement soumises à la justice et que nous ne voulons donc pas commenter.

    Assa Traoré continue de défendre la mémoire de son frère Adama en incriminant la partialité judiciaire.

    En ce qui concerne l’agression sexuelle précitée, nous nous bornerons à la résumer telle qu’elle nous est parfaitement présentée par Margaux d’Adhémar dans un article pour Le Figaro en date du 22 juillet 2020. Nous rappellerons donc au lecteur que la somme de 28 793,75 euros a été accordée au plaignant en suite de sa plainte déposée le 6 septembre 2016 pour agression sexuelle contre Adama Traoré, pendant leur détention commune à la prison d’Osny.

    Cette somme comprend également l’indemnisation du préjudice occasionné par l’un des frères d’Adama, Yacouba, pour avoir durement rossé le malheureux codétenu victime à sa sortie de prison. La spéculation intellectuelle sur la réalité de ces faits est grandement relativisée par la condamnation prononcée contre le dit Yacouba par le tribunal correctionnel de Pontoise «pour coups et blessures» le 15 mars 2017 à 18 mois de prison ferme.

     

    Le lecteur voudra bien ne pas confondre Yacouba avec son frère Bagui condamné lui à 30 mois de prison ferme pour extorsion de fonds à des femmes vulnérables.

    D’autres membres de la fratrie - fort respectée craintivement à Beaumont sur Oise - ont également fait l’objet de condamnations que je ne rappellerai pas pour ne pas alourdir mon sujet.

    Retour à l’agression sexuelle putative. Ainsi qu’il est écrit dans Le Figaro: «La décision de la CIVI ne laisse aucun doute sur l’existence des faits eux-mêmes. Son jugement rappelle qu’il ressort «des pièces pénales produites que la victime avait pour codétenu à la maison d’arrêt du Val-d’Oise Adama Traoré» selon donc la Commission, la matérialité des infractions d’agressions sexuelles dénoncées doit être considérée comme établie».

    Assa Traoré continue néanmoins de défendre la mémoire de son frère Adama, certes entachée de nombreuses condamnations pénales, en incriminant la partialité judiciaire.

    Il ne nous pas été donné de lire le moindre commentaire compatissant à propos de la victime présumée d’Adama Traoré.

    Nous nous en tiendrons donc là sur cette dernière controverse en rappelant toutefois que dans son ultime contestation, le comité Adama a cru devoir livrer l’identité de la victime indemnisée qui vit sous protection et a tenté de se suicider le 23 mai. Détail piquant: dans son communiqué ledit comité croit devoir s’attarder sur le passé pénal de la victime dont on avait cru qu’il ne saurait en rien affaiblir la noblesse d’une juste cause.

    À ce stade de ce rappel factuel, un esprit un peu frais ou inaccoutumé aux mœurs idéologiques de l’époque pourrait penser que l’instant Traoré, dans le sillage parasite incongru du moment Floyd, était passé. Qu’Assa Traoré avait mangé son pain blanc. Que les scandales judiciaires à répétition, y compris le dernier à caractère sexuel concernant son défunt frère compte tenu notamment de cette matière sensible particulière, avait définitivement usé le crédit familial.

    Encore que je ne sois pas le mieux placé pour vouloir la rassurer, je pense qu’il n’en est rien. Tout m’invite à penser que dans cette période follement irrationnelle - j’ai coutume à écrire névrotique - celui qui insulte la France et met en cause un racisme systémique bénéficie de l’impunité médiatique.

    Le clan Traoré coche absolument toutes les cases pour aspirer à cette impunité qui fait qu’on aura vu une ministre de la Justice trahir les devoirs de sa charge pour excuser une manifestation interdite devant le palais du même nom.

    Assa Traoré aura tout aussi impunément insulté la police française taxée de racisme, appelé à la révolution, morigéné «le privilège blanc», considéré que le pays où elle vit était consubstantiellement xénophobe, sans encourir d’autres tourments qu’un article thuriféraire dans Le Monde.

    Plus éclairant encore, il ne nous pas été donné de lire le moindre commentaire apitoyé ou compatissant sous la plume d’un chroniqueur progressiste ou d’une féministe à propos de la victime présumée d’une fellation forcée sous la menace d’une fourchette.

    On comparera avec les commentaires emphatiques et pléthoriques dans une affaire Darmanin autrement moins violente et qui n’a pas donné lieu à la moindre mise en examen dans une matière qui est pourtant le siège de l’hystérie obsessionnelle actuelle.

    L’explication est aveuglante mais interdite. Toute l’histoire de cette dernière quinzaine de l’insécurité ensauvagée met en cause sans la nommer l’immigration forcée. Les victimes sont françaises mais leurs agresseurs sont anonymisés au nom de cette impunité.

    Ce dimanche où j’écris ces lignes, par une cruelle coïncidence de date, tandis que l’on commémore le massacre d’un prêtre dans son église par un islamiste étranger, on apprend que celui qui a voulu incendier une cathédrale est un étranger irrégulier. Défense de se plaindre de l’hospitalité française chaque jour piétinée. Seule la France doit être coupable, ainsi que les Français. L’affaire Traoré n’est donc pas terminée.

     

    Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l’actualité pour FigaroVox. Son dernier ouvrage, Névroses médiatiques. Le monde est devenu une foule déchaînée, est paru chez Plon.