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Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 15 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présentons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... 

    Au sujet de la Maison de Maurras, et de son Jardin, libres d'accès jusqu'à ce que la Mairie de Martigues n'en interdise l'entrée, ne les "ferme", aussi sournoisement que brutalement; n'érige autour d'eux comme une sorte de Mur de Berlin, aussi réel qu'invisible, nous demandons :

    1. Des informations claires et précises sur les travaux promis, et un calendrier, même approximatif, concernant le déroulement de ces travaux, qui doivent aboutir à la réouverture de la Maison au public...

    2. Et, en attendant, la remise à disposition du public du libre accès au jardin, sans autres conditions que celles qui prévalent en n'importe quel autre endroit public du pays, selon les règles et normes en vigueur partout...

    Cette semaine est la dernière avant que notre Campagne de sensibilisation ne prenne une autre forme, dès le lendemain du premier tour des élections municipales.

    Aujourd'hui, la recension faite par Christian Tarente - le dimanche 29 juillet 2018 - sur lafautearousseau : 

    Livres • Un printemps éditorial maurrassien

    lafautearousseau

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 15 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présentons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... 

    Au sujet de la Maison de Maurras, et de son Jardin, libres d'accès jusqu'à ce que la Mairie de Martigues n'en interdise l'entrée, ne les "ferme", aussi sournoisement que brutalement; n'érige autour d'eux comme une sorte de Mur de Berlin, aussi réel qu'invisible, nous demandons :

    1. Des informations claires et précises sur les travaux promis, et un calendrier, même approximatif, concernant le déroulement de ces travaux, qui doivent aboutir à la réouverture de la Maison au public...

    2. Et, en attendant, la remise à disposition du public du libre accès au jardin, sans autres conditions que celles qui prévalent en n'importe quel autre endroit public du pays, selon les règles et normes en vigueur partout...

    Cette semaine est la dernière avant que notre Campagne de sensibilisation ne prenne une autre forme, dès le lendemain du premier tour des élections municipales.

    Aujourd'hui :

    Refuser l'interdit jeté sur Maurras et sur sa maison à Martigues ! 

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  • Colombes/Terroriste islamiste : non, Youssef T. n'est pas ”un Français de 29 ans” !

    Rappel des faits :

    Vers 17h30 ce lundi 27 avril, un homme en scooter refuse d’obtempérer face à un contrôle de police à motos à Colombes. Après une course-poursuite, l’individu abandonne son deux-roues et prend la fuite à bord d’une voiture. L’équipage de police se trouve alors sur le bas du boulevard de Valmy, quand un second véhicule les percute de plein fouet, volontairement. L'auteur de cet assassinat/tentative d'assassinat est un homme de 29 ans nommé Youssef T., domicilié à Colombes et né à Lunéville. Il a affirmé aux autorités : "Je l'ai fait pour l'Etat islamique." 

     Commentaire :

    Cet assassin n'est nullement "un Français". Il fait partie de ces millions d'étrangers follement reçus chez nous par le Système, sans que jamais on ait demandé au peuple français s'il était d'accord pour que, en si peu de temps (depuis 1975) on fasse "entrer" tant d'étrangers en France (plus de 300.000 par an, sans compter, bien sûr, les clandestins, et les déboutés du droit d'asile, qui restent ici même quand on leur a signifié le rejet de leur demande).

    Nous savons bien qu'une bonne partie de ces immigrés se comportent correctement, et il n'y a aucune raison pour qu'ils ne s'intègrent pas, et ne s'assimilent pas. Mais nous savons bien, aussi, qu'une autre partie refusent et de s'intégrer et de s'assimiler; certains même, comme l'assassin Youssef T., choisissant délibérément de "tuer du Français". Il y a encore un troisième groupe, dans cette immigration récente (depuis 1975), qui vient ici pour des raisons purement économiques, et que nous ne pouvons plus "supporter". 

    L'assassinat/tentative d'assassinat de Colombes vient rappeler - une fois de plus -cette triste réalité aux Français : il est urgent d'arrêter un flot migratoire démentiel qui nous apporte autant de problèmes (délinquances, violences, sécessions de Cités et banlieues par une islamisation de plus en plus radicalisée...). Et, pour ceux qui sont déjà entrés, il est urgent de mettre définitivement hors d'état de nuire les assassins, et de déchoir de la nationalité française, puis de les expulser sans délai, ceux qui ne se conforment pas à nos lois et, pire, qui se transforment en soldats ennemis déclarés de notre Nation... 

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : Le Mur des Fastes (3)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Le mur des fastes (3)...

    L'inscription relatant brièvement l'histoire du Consul Marius est comprise entre deux modestes piliers carrés :

    • au sommet de l'un (celui de gauche) : le bas-relief d'Aristarchê, copie fidèle de celui de l'Académie de Marseille... :

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    • au sommet de l'autre (celui de droite) : le relief ovale des Tremaïe, réunissant les trois personnages cités par Plutarque :


    - Marius, viril sous la toge;

    - Marthe, la prophétesse syrienne, long voilé à l'oriental;


    - Julie, à la toge romaine, la tante de César et femme de Marius, le fondateur des Légions romaines... :

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    Vous remarquerez que la grande prêtresse est au milieu, comme personnage principal, alors que le général vainqueur est, en quelque sorte, "relégué" à gauche : car c'est la prophétesse qui a insufflé aux combattants la foi en la victoire...

    Pour mieux connaître cet immense événement que fut l'écrasement définitif des Cimbres et des Teutons à côté de notre actuelle Aix-en-Provence, vous pouvez vous reporter à notre Ephéméride du 17 janvier...

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  • A la découverte de l'homme Maurras : Devant le mur des fastes, buste de Maurras posé sur un merlon grec du 6ème siècle a

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Devant le mur des fastes, buste de Maurras posé sur un merlon grec du 6ème siècle avant J-C...

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    Ce merlon grec vient de Saint Blaise...

    A l'époque où ils fondèrent Massalia, six siècles avant notre ère, les marins grecs explorèrent plusieurs fois la côte, et tous les lieux propices à une installation durable. Ces péripoles les menèrent d'Alalia (aujourd'hui Aléria, en Corse) jusque au sud de l'actuelle Alicante...

    D'autres établissements que Massalia auraient donc pu voir le jour, ou, plutôt, avoir la chance de devenir une grande cité, car il est clair que, en plus de Massalia, les Grecs s'établirent aussi, et par exemple, à Saint Blaise...

    Devant le Mur des Fastes, ce portrait/buste de Maurras, offert par une confrérie de pêcheurs, est l'oeuvre du sculpteur Henri Bernard, Grand prix de Rome.

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    Détail du buste, de profil



    Il a été placé sur un merlon grec, provenant de l'établissement Grec de Saint Blaise, et offert à Charles Maurras par Henri Rolland.

    Ce merlon, qui remonte - on l'a vu - à l'arrivée des Grecs en Provence, est contemporain des vestiges de Marseille, l'antique Massalia, et nous ramène donc vingt six siècles en arrière...

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  • A la découverte de l'homme Maurras : Aujourd'hui : Illustrations du Mur des Fastes (IV/XIX)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Illustrations du Mur des Fastes (IV/XIX)...

    "..."Gérard de Martigues fonda l'Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, chevaliers de Rhodes et de Malte..."

     

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    L'ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte est une organisation catholique souveraine à vocation humanitaire, créée au milieu du XIème siècle.

    Installé successivement à Jérusalem, Chypre, Rhodes, Malte et enfin Rome, il est tourné vers les pauvres et les malades en vertu de la première règle de l'ordre : « Protéger la foi, secourir les indigents, accueillir les sans-logis, soigner les malades et œuvrer pour la paix et le bien dans le monde ».

    Néanmoins, au cours de sa longue existence, il a été aussi un des principaux remparts de l'Occident chrétien, durant les croisades dans un premier temps, puis à l'époque où ses marins aguerris sillonnaient la Méditerranée, avant de développer, à partir de la Renaissance,un savoir médical envié et mondialement reconnu.

    Son siège actuel est à Rome et sa devise depuis sa création est :


    « Tuitio Fidei et Obsequium Pauperum »,
    « Défense de la Foi et Assistance aux Pauvres »

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  • Dans Politique Magazine, Covid-19 : quels remèdes pour vaincre la crise économique ?, par François Schwerer.

    L’économie s’effondre car on ne produit plus. Les marchés financiers, perfusés de fausse monnaie, sont sous la menace d’une faillite des investisseurs. La mythique croissance s’éloigne toujours plus. Quand le politique va-t-il reprendre ses droits sur l’économique ?

    Le 16 mars au soir, le président Macron a martialement annoncé que l’Etat était prêt à faire un effort de 300 milliards d’euros pour aider les entreprises et les particuliers à passer le mauvais cap de la crise actuelle. Son annonce venait après celle de Madame Lagarde qui proposait que les prêts soient accordés aux entreprises « malades » du coronavirus à un taux négatif de moins 0,75 % et après celle de James Powell qui, au nom de la FED, avait proposé de baisser le taux des crédits. Malgré ces annonces, les Bourses ont continué à plonger. Et ce ne sont pas les demandes de Monsieur Le Maire de recourir à une politique budgétaire concertée entre Européens qui a changé quoi que ce soit. Cela est normal.

    françois Schwerer.jpgUne crise traitée par des analgésiques

    Si la crise économique et la crise sanitaire ont une même origine, elles ont aussi un autre point commun. Pour soigner l’une et l’autre, on n’a à disposition ni un remède efficace ni le moindre vaccin. Force est de se retourner vers les analgésiques et antipyrétiques dont on dispose : paracétamol ou anti-inflammatoire dans un cas, politique monétaire ou budgétaire dans l’autre. La première calme la fièvre (en injectant des liquidités), la seconde la douleur (en soutenant tel ou tel secteur économique). Mais aucune ne fait disparaître la cause du mal : un système économique fondé sur la production au moindre coût d’une quantité toujours plus importante de biens dont l’utilité finale n’est pas démontrée. De plus, on a déjà abusé par le passé de ces deux expédients au point que le système est drogué. La drogue financière a conduit le système économique à vivre sur une bulle monumentale de crédits (et de fausse monnaie) tandis que la bulle budgétaire a faussé tous les indicateurs économiques (échelle des prix) dans des pays administrés par un Etat-providence. Que ces mesures puissent, à très court terme, procurer un certain effet euphorisant – non encore perceptible – cela est possible mais en aucun cas elles ne permettront de remettre durablement sur pied l’ensemble de la vie économique au service de tous.

    Certains économistes rappellent que, lors des crises précédentes, ces politiques avaient eu un certain succès. Oui, après la crise dite des subprimes et celle des crédits, en inondant de liquidités l’ensemble des marchés financiers, on avait redonné un certain optimisme aux principaux agents économiques. Mais cet optimisme de façade ne reposait que sur un espoir de gain financier à court terme, qui occultait le creusement des écarts entre les riches et les pauvres et qui faisait oublier la croissance exponentielle de la pollution. Ces deux conséquences alimentaient simplement les discussions et le fonds de commerce des modernes sophistes.

    Une crise de nature différente

    La crise d’aujourd’hui est d’une nature totalement différente. Elle n’a pas commencé par éclater dans les milieux financiers. Ce ne sont pas d’abord des emprunteurs qui, n’ayant plus la capacité de rembourser leurs emprunts, ont communiqué leur virus aux banques. Ce n’est pas une chute généralisée de la consommation par défaut de confiance qui a fait chuter la production. C’est d’abord la production qui est tombée en panne et elle ne s’est pas arrêtée par défaut de demande solvable mais par impossibilité physique. Qu’elle soit monétaire ou budgétaire, la politique ne fera pas disparaître la pandémie. Qu’elle soit monétaire et budgétaire, la politique économique et financière stricto-sensu ne suspendra pas les mesures de confinement. Un surcroît de liquidités ou un étalement des charges fiscales et sociales ne rendra pas la santé ni le sourire aux malades, même guéris.

    Or, cette crise survient alors que le corps économique tout entier est malade. Malade d’un océan de dettes qui a rendu chacun dépendant du monde financier, malade d’un éclatement des chaînes de production qui a entraîné les phénomènes de délocalisation et de chômage de masse, malade d’une allergie aux risques qui mutualise les pertes et enrichit les fonds de pension, malade d’un égoïsme libéral qui laisse penser que la prospérité générale d’un pays n’est que la somme des richesses individuelles. Ce sont tous ces foyers d’infection qu’il faut éradiquer si l’on ne veut pas qu’au prochain incident la maladie ne reprenne et dégénère.

    Une crise économique complexe

    Habituellement, lorsque l’on parle de crise on s’intéresse soit à l’offre soit à la demande. En cas de « choc » de l’offre, on propose une relance sectorielle grâce à une politique budgétaire bien ciblée ; en cas de crise de la consommation on stimule la propension à dépenser par une politique monétaire accommodante. Le problème, cette fois-ci est que nous ne sommes ni en présence d’un pur choc de l’offre, ni dans une panne généralisée de consommation. On est face d’une double crise : un choc de l’offre qui concerne essentiellement les produits et services de première nécessité ainsi que les productions intermédiaires et un effondrement de la demande qui impacte en premier l’énergie, les services du transport, du tourisme et de l’hôtellerie ainsi que des biens et services moins indispensables.

    La cause de ces difficultés n’est pas la même non plus. Le choc de l’offre est essentiellement dû à un absentéisme forcé du personnel – le télétravail ne peut pas être envisagé pour toutes les activités – ainsi qu’à des difficultés dans les approvisionnements et les livraisons. L’effondrement de la demande résulte d’abord de la peur de contracter le virus et de la désertion des points de contact (les marchés). Si, lorsque le confinement prendra fin, on peut espérer un redémarrage rapide de la demande pour les biens et services essentiels, il n’en sera probablement pas de même en ce qui concerne le tourisme et l’hôtellerie. Si rebond de l’économie il y a celui-ci sera beaucoup moins prononcé qu’après les crises antérieures car celle-ci n’a pas seulement provisoirement cassé la confiance dans un phénomène monétaire mais a d’abord cassé la confiance dans la circulation des personnes. La santé économique et financière n’est pas à l’origine de la crise ; son mauvais état a simplement joué le rôle de facteur aggravant en favorisant la contamination de tous les membres. Ce qui rend la crise encore plus complexe c’est que tous les membres n’ont pas été touchés de la même manière ce qui fait qu’ils devront être soignés différemment les uns des autres. Le primat de l’économie sur la politique a atteint ses limites.

    Une crise révélatrice de maux plus profonds

    Selon les secteurs d’activité, cette crise révèle des maux de différentes natures. Dans le domaine industriel, l’éclatement des chaînes de production et la gestion en flux tendus, s’ils permettent de faire baisser certains coûts, rendent aussi la production tributaire de ce qui se passe à l’étranger. Ils conduisent à une perte d’indépendance et dans la mesure où les phénomènes touchent des secteurs stratégiques (Santé, Défense…) ils portent directement atteinte à la souveraineté nationale. On savait qu’ils étaient une cause du chômage de masse (dont on cherchait à masquer le drame derrière des allocations de plus en plus réduites), on découvre qu’ils mettent en danger le fondement même du bien commun.

    L’importance prise par l’industrie des loisirs est telle que son arrêt, même provisoire, met en précarité un très grand nombre de personnes. Mais il révèle aussi combien elle est source de pollution. Les images de la terre prises par satellite depuis l’arrêt de nombreux transports aériens montrent que les nuages de gaz toxiques se sont en partie dissipés. On savait qu’un afflux de touristes dégradait sensiblement les sites visités, on a la preuve que leurs déplacements abiment sensiblement la qualité de notre environnement…

    Globalement le système actuel est maintenu sous perfusion permanente par les banques centrales qui inondent la terre de fausse monnaie en prêtant aux banques commerciales des sommes qui ne sont pas véritablement utiles pour l’économie réelle mais viennent faire enfler artificiellement la valeur des actifs financiers. Les perspectives de perte de chiffres d’affaires des grandes entreprises a fait chuter le prix des actions entraînant, dans leur sillage tous les « véhicules » financiers inventés par les opérateurs de marché pour participer au grand casino de la Bourse. Or pour acquérir ces titres que l’on voyait toujours monter, les « investisseurs » se sont tous plus ou moins endettés. Mais si la valeur de ces titres a chuté, le montant des emprunts contractés, lui, n’a pas varié. Beaucoup ne pourront donc pas être remboursés, risquant d’entraîner dans leur chute les banques les plus actives dans ce secteur.

    Quant aux finances publiques, déjà mises à mal par une politique de fuite en avant pratiquée sans discontinuer depuis de nombreuses années, elles laissent apparaître un déficit abyssal qui sera difficile à combler. Jusqu’à présent, les hommes politiques promettaient tous, les uns après les autres, que l’Etat pourrait rembourser ses dettes lorsque la croissance repartirait. Demain ! Face à la crise, le gouvernement a, une nouvelle fois, choisi de privilégier l’instant présent en accroissant encore les dépenses. Comme l’horizon, le retour à la croissance s’éloigne au fur et à mesure que l’on avance. La crise met en évidence que l’homme n’est pas tout puissant et donc que la croissance ne se décrète pas. Les ressources du pays ne sont pas infinies. Pour sortir de la crise, il va falloir faire des choix et ces choix ne sont pas d’abord économiques, ils sont essentiellement politiques. Ils supposent un gouvernement fort, capable de faire des choix douloureux, ce qui suppose qu’il jouisse de la confiance totale de la population.

  • Un quinquennat compromis par Gérard Leclerc

    Comment un éditorialiste pourrait-il échapper à la situation d’un pays paralysé par la grève et au dossier épineux qui est à l’origine du mouvement social ? Difficile de se dérober ! Et pourtant, la difficulté technique de la réforme des retraites constitue déjà un fameux obstacle. Nous n’avons même pas encore le projet définitif du gouvernement.

     

    13584804_1050497325039319_7100176010205014433_o.jpgIl sera présenté par Édouard Philippe mercredi midi devant le Conseil économique et social. Il a fait l’objet de plusieurs réunions ces jours derniers à Matignon et à l’Élysée pour trancher les dernières difficultés. Serons-nous alors pleinement éclairés sur ce qui nous attend et sur ce qui attend surtout les prochaines générations, puisqu’il s’agit, nous dit-on, de travailler pour l’avenir, de garantir la sécurité d’un système social qui s’est bâti notamment au moment de la Libération, mais qui nécessite un rééquilibrage urgent si l’on tient à le sauvegarder pour l’essentiel.

    Autant avouer mon incompétence en termes techniques. J’écoute les experts les plus qualifiés et ils sont en désaccord. Il en va de même pour les syndicats très divisés. Les adversaires les plus résolus de la réforme sont en vedette, notamment le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, rejoint par les responsables de FO, de la FSU, de la CGC… La CFTC n’a pas appelé à la mobilisation, laissant ses structures régionales décider par elles-mêmes. Le gouvernement attend beaucoup de la CFDT et de son dirigeant Laurent Berger. Ce syndicat a acquis, depuis Nicole Notat, une réputation de syndicat réformiste. Berger a d’ailleurs donné son accord au régime par points, qui est le dispositif central du projet élaboré par Jean-Paul Delevoye.

    Emmanuel Macron joue très gros dans cette affaire. S’il recule et obtempère à la volonté de ses opposants qui veulent un retrait pur et simple de la réforme, son quinquennat aura perdu sa dynamique réformatrice et lui-même son aura progressiste. Le problème, c’est que lorsqu’on est dans un rapport de force, ce n’est pas forcément la rationalité qui domine. Puisse-t-elle être sauvegardée au minimum pour que le pays ne se déchire pas trop.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 10 décembre 2019

  • A la découverte de l'homme Maurras : Sur le Mur des Fastes, Claude Couture et son Traité de l'Olivier...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Poursuivons notre "lecture" du Mur des Fastes, pour parler de Claude Couture, et de son Traité de l'Olivier...

    ...Claude Couture écrivit chez nous un Traité de l'olivier que firent imprimer les États de Provence..."

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    Claude Couture : Traité de l'olivier, présenté à nos seigneurs et messieurs les procureurs des gens des trois-états du pays et comté de Provence.

    Consultable à la Bibliothèque Méjanes, d'Aix-en-Provence.

    Publié à Aix : chez Antoine David, 1786

    Autre intitulé : Traité de l'olivier, présenté à nosseigneurs & messieurs les procureurs des gens des Trois-états du pays & Comté de Provence. Par Mre. Couture, curé de Miramas, de l'Académie des Arcades de Rome. Livre premier [-second].
    Éditeur : A Aix, chez Antoine David, imprimeur-libraire du Roi & du Pays. M. DCC. LXXXVI.

    lafautearousseau

  • A nos lecteurs, à nos amis, à tous : à compter de ce soir, minuit...

    3053309136.3.jpgPendant la quinzaine des Fêtes (malgré les perturbations !...) vous aurez tous, comme nous, "la tête ailleurs"; vous penserez à vos familles, et vous serez avec elles; vous fêterez - pour le plus grand nombre possible, nous l'espérons... - le Noël chrétien, religieux et spirituel que l'on célèbre depuis deux millénaires sur cette vieille terre de civilisation que nous avons la chance d'avoir reçue en héritage, et dont il nous appartient aujourd'hui - à notre tour - de faire vivre les Traditions vivifiantes, fondatrices, qui sont notre véritable colonne vertébrale, le coeur de notre Être profond.

    Et vous vous souviendrez qu'avant d'être de simples consommateurs - ce que voudrait bien le Système... - nageant simplement dans le matérialisme ambiant, vous êtes, nous sommes, surtout et avant tout Coeur, Esprit, Âme...

    Ces considérations pour vous dire que, pendant ces quinze jours, nous suspendrons trois de nos Pages, qui reprendront leur parution (avec une nouvelle), le jeudi 2 janvier :

    1. "Soutenez, participez...", qui annonce les activités...

    2. "Formation, militantisme...", qui en rend compte, une fois qu'elles ont eu lieu...

    3. "A la découverte de l'homme Maurras..." : nous avons bien avancé dans notre présentation de l'homme et de sa maison/jardin du Chemin de Paradis, qu'il est urgent de sauver; et, pour ce qui est des Municipales, ce n'est qu'à partir du début janvier que les choses vont s'accélérer : on suivra bien sûr avec intérêt les défections dans l'actuelle équipe d'union de la gauche (il y en a déjà une, que nous vous avons signalée) et, surtout, ce que fera définitivement LaRem, dont trois comités étaient d'abord officiellement recensés jusqu'à ce que deux d'entre eux se fondent dans un collectif, baptisé "Boulegon tous", avec, aux manettes, Jean-Luc Cosme, conseiller municipal depuis 2014, et Thierry Boissin, sans mandat...

    Une fois passée la période des Fêtes, ces trois Pages reprendront leur service (utile et apprécié, à en juger par ce que vous nous en dites...).

    S'ajoutera, pendant tout le mois de janvier, notre Page annuelle "Louis XVI !" (cette année, donc : "Louis XVI 2OI9... !"), qui recensera toutes les manifestations rappelant cette date sombre de notre Histoire, Acte 1 des Totalitarismes modernes, moment fondateur de toutes les atrocités du terrorisme révolutionnaire qui s'étendra, par la suite, à toute la terre... (Informez-nous, dès que vous en avez connaissance, des manifestations qui auront lieu chez vous ou près de chez vous... merci d'avance !)

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  • A la découverte de l'homme Maurras : Poursuivons notre ”lecture” du Mur des Fastes, pour parler de l'immense victoire de

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Poursuivons notre "lecture" du Mur des Fastes, pour parler de l'immense victoire de Denain...

    "...Vainqueur à Denain des ennemis du royaume, le maréchal de Villars fut prince de Martigues...".

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    La bataille de Denain, qui eut lieu le 24 juillet 1712, est un épisode décisif de la guerre de Succession d'Espagne.


    Elle se solda par une victoire des armées françaises commandées par le maréchal de Villars sur les Austro-Hollandais du Prince Eugène.


    Alors que tout semblait perdu, elle permit - après plusieurs défaites françaises - de négocier une paix favorable.

     

    Sur cette bataille, ses causes et ses conséquences - fort heureuses pour la France puisqu'elle lui permit de gagner le terrible Guerre de Succession d'Espagne - lire (de Jacques Bainville) : Un Bourbon sur le trône d'Espagne : le bon choix...

    lafautearousseau

  • C'est la guerre, malheur à celui qui se pose des questions !, par Natacha Polony.

    Aujourd’hui, nombre de commentateurs déploient des trésors de rhétorique pour démontrer que non, les méchants "souverainistes" n’avaient pas raison de plaider pour le maintien de capacités de production en France. Admettre qu’on s’est planté, c’est visiblement douloureux.

    « Union nationale ». Ça sonnerait presque comme une injonction. Malheur à qui viendrait rompre cette belle union. C’est vrai, on est en guerre, il ne faudrait pas commencer à poser des questions ou détourner l’effort des combattants. Contentez-vous d’applaudir les soignants, et, quand on vous le demande, de revenir travailler. D’ailleurs, effort de guerre oblige, on en profitera pour vous rogner quelques droits et quelques libertés. Mais on est en guerre, n’est-ce pas...

    La posture du chef de guerre, hélas, a des ratés. L’air martial et le ton grave, la mobilisation générale, demandent un minimum de crédibilité. Et ce qui semble s’imposer dans une part de l’opinion, c’est que le Président fait ce qu’il peut (pour ceux qui lui accordent au moins ce crédit), mais qu’il ne peut pas grand-chose.

    L'état d’esprit des Français

    Qui se promène sur les réseaux sociaux (seul lieu de « promenade » autorisé en ce moment) y voit, non pas un condensé mais un concentré de l’état d’esprit des Français. Des états d’âmes et des opinions amplifiés, exacerbés, poussés à l’extrême. Bien sûr, il y a les élans de solidarité. Tous ces gens, de quelque milieu que ce soit, qui se mobilisent, parfois en toute discrétion, pour agir, pour faire leur part. Et puis il y a le reste. Le débat, tout à fait justifié, mais aussi les assauts de haines, de jalousie, de soupçon. Les mots-dièse accusateurs, les délires complotistes, les obsessions revanchardes. Les fractures béantes qui se manifestaient depuis des mois ne disparaissent pas. Une crise comme celle que nous vivons est au contraire une centrifugeuse. Et c’est la Nation qui se disloque un peu plus.

    Emmanuel Macron est en train de comprendre ce à quoi est réduit un président français. Appuyer sur des boutons, seul dans le cockpit, et constater que rien ne se passe.

    La grandiloquence présidentielle n’y fera rien. Elle agit plutôt comme un révélateur de l’impuissance. Personne n’ira soupçonner le Président de ne pas faire tout ce qu’il peut pour limiter les effets de cette pandémie. Il faudra bien évidemment discuter les choix, enquêter sur les procédures, une fois l’urgence passée, mais la volonté, elle, est indéniable. Le problème est autre. Emmanuel Macron est en train de comprendre ce à quoi est réduit un président français. Appuyer sur des boutons, seul dans le cockpit, et constater que rien ne se passe.

    « - Faites livrer des masques, des tests, qu’on sache tout de suite qui est malade.
    - Monsieur le Président, on n’en a même pas assez pour les soignants.
    - Mais il faut en fabriquer ! Faites tourner les usines.
    - Mais Monsieur le Président, il n’y a plus d’usine en France depuis longtemps. Souvenez-vous, on trouvait ça génial, une société de services. L’industrie, les usines, c’était ringard. Il fallait que tout le monde devienne autoentrepreneur...
    - Alors on fait quoi?
    - On fait une intervention télé, vous leur dites que les masques, ça sert à rien, mais qu’on est en guerre et qu’on va gagner.
    »

    Il est des éléments que nul ne pouvait prévoir. La Chine a sous-estimé l’épidémie dans une proportion effarante. Les 45.000 urnes funéraires remises à des familles chinoises de Wuhan, alors que le chiffre officiel des morts chinois est de 3.298, laissent imaginer l’ampleur du mensonge. Et des médecins, supposés spécialistes, ont expliqué durant tout le mois de février que les médias en faisaient trop avec cette épidémie. L’humilité est donc de mise, et les « ils savaient et n’ont rien fait » sont stupides.

    gouverner, c’est prévoir

    En revanche, il est un principe face à l’incertitude : gouverner, c’est prévoir. Et prévoir même l’imprévisible. C’est-à-dire préparer les instruments pour lutter contre une menace qu’on n’identifie pas encore. « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». Et ce qui scandalise nombre de citoyens est l’impression que nous abordons cette supposée guerre totalement désarmés. Pas de respirateurs, pas de masques, pas de réactifs pour les tests. Et la seule usine de production de bouteilles d’oxygène fermée en 2019. La fatalité ? C’est ce qu’essaient de nous faire croire certains commentateurs. Alors que tout cela résulte des politiques mises en œuvres depuis vingt ou trente ans, avec l’assentiment de tout un système politico-médiatique. Emmanuel Macron ne fait qu’hériter d’une situation dont il est loin d’être le principal responsable - mais responsable tout de même, puisqu’il n’a eu de cesse de sanctifier et perpétuer ce système, d’abord en tant que conseiller puis ministre de l’Economie de François Hollande, ensuite comme candidat et président.

    La « projection des fantasmes », c’est l’argument ultime

    Seulement voilà, depuis vingt ans, on explique au peuple français que ceux qui alertent sur la folie de la désindustrialisation, ceux qui parlent de filières stratégiques à protéger, sont d’affreux nationalistes, des nostalgiques ringards à l’idéologie nauséabonde, des suppôts de l’extrême droite. Et visiblement, certains ont comme des aigreurs à reconnaître qu’ils se sont plantés. Alors, il faut à tout prix démontrer que ça n’a rien à voir. Sur France Inter, le 20 mars, on entendait Léa Salamé regretter que « chacun projette ses fantasmes sur cette crise. Les souverainistes, les décroissants, les anti-mondialistes... » Dans Libération, Laurent Joffrin tient à peu près le même genre de discours, quitte à caricaturer la pensée de Marcel Gauchet.

    La « projection des fantasmes », c’est l’argument ultime. Le même qu’on avait vu apparaître avec la crise des gilets jaunes. Vous pensez que les gilets jaunes sont le résultat de trente ans d’abandon des territoires, de recul des services publics, de destruction du tissu de PME dans les villes moyennes ? Voyons, vous projetez vos fantasmes ! D’ailleurs, il n’y a rien à comprendre de cette crise, et surtout pas que les défenseurs du système actuel se sont vautrés dans les grandes largeurs.

    "reprendre le contrôle"

    Aujourd’hui, même chose. Puisqu’on vous dit qu’on n’aurait pas pu faire mieux ! Et puis, ce n’est pas le moment, on parlera de ça plus tard, pour l’instant, il faut être solidaires et lutter tous ensemble. Et plus tard, quand ce sera fini, on vous dira qu’il n’est plus temps de revenir sur cette crise, qu’elle est derrière nous, qu’il ne faut pas vivre en permanence tourné vers le passé. Ceux qui ont alerté, ceux qui alerteront, sont d’insupportables idéologues. Quand on appartient au cercle de la raison, aux gens propres sur eux qui pensent comme il faut, on s’interdit d’analyser... enfin, surtout quand une analyse honnête obligerait à remettre en cause les dogmes dudit cercle.

    Les défenseurs de la souveraineté, donc de la capacité à ne pas dépendre d’autre pays pour la production de biens essentiels, sont depuis longtemps qualifiés de « souverainistes », ce qui, en langage médiatique, signifie « d’extrême droite », accusés de vouloir fermer les frontières, assimilés aux identitaires de tous poils. Et bien sûr, quand Emmanuel Macron constate qu’on « a abandonné trop de choses au marché » et qu’il est temps de « reprendre le contrôle », ça n’a rien à voir. Lui, il n’est pas souverainiste, il dresse un constat raisonnable. Et comme il prônait l’inverse il y a quelques semaines encore, il n’est pas soupçonnable d’être dans le mauvais camp...

    Temps de guerre ?

    D’ailleurs, fort de cette idée que l’idéologue, c’est toujours l’autre, on peut, dans un journal raisonnable, titrer un article, en dehors de toute idéologie : « Les droites accros à la chloroquine ». Les droites, dont l’extrême droite, mais aussi les mélenchonistes, ce qui prouve bien, n’est-ce pas... Mais en dehors de toute idéologie, bien sûr...

    On peut ne pas goûter les capacités d’autopromotion du professeur Raoult et pour autant se demander si l’allergie légitime du milieu médical aux figures médiatiques ne serait pas, cette fois, un frein dommageable

    Entendons-nous bien. Il est actuellement impossible pour un non-spécialiste d’avoir un avis éclairé sur l’efficacité ou non de la chloroquine. Les discours scientifiques sont éminemment contradictoires et devraient inciter chacun à cultiver l’art de la nuance. En revanche, il est possible de s’interroger sur la façon dont les différents pays s’organisent pour avancer dans les recherches, sur les délais administratifs. Il est permis de se demander si, dans une crise d’une telle ampleur, il ne faut pas prendre davantage de risques qu’en temps normal. On peut ne pas goûter les capacités d’autopromotion du professeur Raoult et pour autant se demander si l’allergie légitime du milieu médical aux figures médiatiques ne serait pas, cette fois, un frein dommageable. De même, on peut avoir conscience de ses limites en matière de recherche biologique et comprendre que la pesanteur administrative explique, bien mieux que la prudence scientifique, le temps qu’il faut à la France pour mettre en route la production de tests efficaces. Quatre laboratoires vétérinaires départementaux se sont ainsi vu refuser l’offre qu’ils faisaient de produire plus de mille tests par jour, au motif qu’on ne mélange pas la santé animale et la santé humaine. Étrange façon de mener une guerre...

    Le virus le plus fréquent en France

    Pointer tout cela relève-t-il du complotisme ou de la déviance idéologique ? A chaque crise, les esprits éclairés nous expliquent que les Cassandre, qui avaient alerté dans l’indifférence générale, sont un peu responsables du malheur qui survient. Qu’ils se taisent, les oiseaux de mauvaise augure, et que la fête reprenne de plus belle ! Le virus le plus fréquent en France, celui qui consiste à renvoyer à l’extrême droite quiconque a le mauvais goût de ne pas applaudir à ce système dont les incuries apparaissent de plus en plus au grand jour, n’a pas encore trouvé de vaccin.

    Source : https://www.marianne.net/

  • Usine de masques de Plaintel : le gouvernement est finalement prêt à passer commande.

    Agnès Pannier-Runacher a écrit au président de la région Bretagne. (Archives) © Radio France - Claudia Calmel.

    Source : https://www.francebleu.fr/

    Un jour blanc, un jour noir. Quelques jours seulement après avoir fermé la porte à une possible relance de l'usine de masques de Plaintel (Côtes-d'Armor) fermée en 2018, un courrier de la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher, que nous avons pu consulter, vient redonner un peu d'espoir aux porteurs du projet.

    Une commande de masques passée par l'Etat ?

    Dans cette lettre adressée ce mercredi 22 avril à Loïg Chesnais-Girard, le président de la Région Bretagne, Agnès Pannier-Runacher, rappelle l'intérêt que le gouvernement porte au projet. Mais alors qu'elle avait sous-entendu que la capacité de production française allait continuer de monter en puissance dans les prochains mois, elle semble ouvrir la porte à une possible commande de masques.

    "Je vous confirme que l'Etat, via Santé Publique France, et sous l'autorité d'Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, peut se porter acquéreur de masques de protection pour les besoins du système de santé français." Elle souligne d'ailleurs que ces besoins resteront importants au moins jusqu'à la fin de l'année.

    Le gouvernement attend des garanties

    Si l'usine de Plaintel venait à reprendre sa production, l'Etat pourrait ainsi acquérir une partie des volumes. La secrétaire d'Etat attend cependant des précisions sur la faisabilité et la compétitivité du projet. 

    Un peu plus tard dans la journée, en déplacement dans le Finistère, Emmanuel Macron, interrogé sur le sujet a donné son feu vert à la réouverture de l'usine. "La solution costarmoricaine est une très bonne nouvelle" a dit le président de la République.

    "C'est une bonne chose," s'enthousiasme Martin Meryer, vice-président à la Région en charge de l'économie.    "Nous savons que nous avons un partenaire important et attentif qui peut être l'Etat mais ça ne veut pas dire que l'usine va sortir de terre. Il faut encore travailler." Les groupes de travail se donnent encore 15 jours à trois semaines pour prendre une décision sur la relance de l'usine.

  • Aujourd'hui, profitons de l'Epiphanie, pendant laquelle on ”tire les Rois” pour crier joyeusement : Vive le Roi !

    Que l'on soit du Nord, avec la Galette...

    ou du Midi, avec le gâteau :

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    Il y a cinq jours, nous profitions du premier janvier pour avoir une pensée envers Charles IX, roi à qui nous devons, précisément, "le premier janvier", mais aussi les blagues et canulards du 1er avril et le joli muguet du joli mois de mai... 

    Nous en profitions pour lancer un joyeux VIVE LE ROI ! en ce début d'année qui s'annonce, comme les précédentes, morose, inquiétante, voire déprimante...

    Aujourd'hui, sur cette vieille terre chrétienne dont nous avons eu la chance d'hériter en toute propriété, on célèbre l'Epiphanie, le jour où les Mages ont reconnu le Christ.

    Avec ceux qui nous ont précédé depuis deux mille ans sur cette vieille terre de tradition gréco-romaine et judéo-chrétienne, on est donc aux antipodes de cette funeste révolution et de la non moins funeste république idéologique qui en est issue, et qui, hélas, nous gère - si mal !... - aujourd'hui; aux antipodes de cette funeste Nouvelle Religion Républicaine qui veut extirper chez nous le christianisme de nos pères, pilier porteur et constitutif de notre Être profond, pour le remplacer par de pseudo "valeurs" (!) républicaines, dont on voit bien qu'elles ne sont que des mots creux, des vieilleries, des nuées.

    Alors, dans cette période néfaste qui dure depuis trop longtemps, sous ce Système/Régime construit sans nos Racines, en dehors d'elles et contre elles, profitons de ce jour de l'Epiphanie pour espérer contre toute espérance (spes contra spem... ) et pour reprendre joyeusement, en ces temps si tristes, notre vieux cri de ralliement : nous avons été nombreux, en "tirant les rois", à être les rois d'un jour, d'une Fête; et si ce n'a pas été nous, c'est une personne que nous aimons, qui nous est proche, qui l'a été. Alors, puisque les temps, sont durs, sont tristes, sont angoissants, ressourçons-nous en plongeant joyeusement et sans le moindre complexe dans nos origines; et saluons chacun des rois d'un jour avec le traditionnel cri de notre vieux peuple gallo-romain et judéo-chrétien :

     

    VIVE LE ROI !

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  • La spoliation des caisses autonomes de retraite : un nouveau ”1791” ?, par Jean-Philippe Chauvin.

    La question des retraites n’a pas fini d’agiter le pays ces prochains mois, et les premières manifestations de vendredi et de lundi derniers ont montré, à qui en doutait encore, qu’elle était éminemment sensible, même s’il est évident que leur gestion nécessite une réforme, voire une « révolution » de son approche et de sa résolution. Le système général des retraites apparaît à bout de souffle et, plus sûrement encore, à court d’argent frais, au risque d’entraîner, si l’on n’y prend garde, un véritable écroulement de l’économie des retraites et un appauvrissement forcé des populations sorties du monde du travail.

    jean philippe chauvin.jpgLa réforme est nécessaire mais pas n’importe laquelle, et pas en détruisant ce qui fonctionne au nom d’un principe d’égalité qui oublierait celui de justice, en particulier sociale.

     

    Or, le projet gouvernemental, qui s’appuie sur la promesse électorale macronienne bien hasardeuse de la mise en place d’un régime universel, signifie (s’il est voté et appliqué tel qu’il se dessine aujourd’hui) ce que les avocats qualifient de « spoliation » : en effet, le projet prévoit la fin des régimes particuliers (que l’on pourrait qualifier de « corporatifs ») et des caisses autonomes de retraites développées et gérées par nombre de professions libérales, et souvent excédentaires quand le régime général, lui, menace faillite… Un vieux royaliste m’affirmait l’autre jour, avec un brin d’ironie, que M. Macron préparait « un nouveau 1791 », en référence à la dissolution des corporations et à la fin de leurs garanties et avantages particuliers liés aux métiers et à leur organisation, ainsi qu’à leurs patrimoines respectifs (1)… A y bien y regarder et même si, dans un premier temps, la manœuvre gouvernementale pourrait s’apparenter à une forme de « nationalisation » des fonds de ces caisses aujourd’hui autonomes (« Près de 30 milliards d’euros sont en jeu », affirme le quotidien L’Opinion dans son édition du lundi 16 septembre…), elle ouvrirait néanmoins la voie à une forme de « libéralisation » (de privatisation « douce » ?) du système des retraites au profit d’organismes financiers ou de compagnies d’assurance, par le biais d’une « capitalisation » non pas imposée mais fortement valorisée ou favorisée par la réforme elle-même, pas forcément dans le texte mais dans son esprit, ce qui paraît plus habile et non moins dangereux pour les indépendants comme pour les salariés…

    Or, au lieu de les supprimer en les « intégrant » (ici synonyme de « confisquant »…) au régime général, ne serait-il pas plutôt intéressant de s’en inspirer et de les étendre à nombre d’autres professions ou secteurs ? Si l’on lit la tribune du collectif SOS Retraites qui regroupe des organisations de métiers fort différents comme avocats, médecins, infirmières, kinésithérapeutes, orthophonistes, etc., l’on comprend mieux l’enjeu : « Nous avons en effet en commun d’avoir été tenus « à côté » du régime général de retraite depuis sa création pour les salariés et les fonctionnaires en 1945. Nous nous sommes organisés, profession par profession, pour créer nos régimes de retraite. Pas spéciaux, autonomes. (2)» N’est-ce pas le processus qui, en d’autres temps, a formé les Métiers, appelés aussi corporations à partir du XVIIe siècle, et qui a permis de garantir au fil des temps des conditions acceptables pour tous ceux qui y travaillaient et qui, un jour, accéderaient à un repos professionnel mérité ? C’est en tout cas ce que les royalistes sociaux, qualifiés parfois de corporatistes, prônent en réclamant « la propriété du métier » et « le patrimoine corporatif », et que certaines professions ont, concrètement, mis en pratique ! Mais, là encore, la République ne sait pas créer, au sens professionnel du terme, et elle préfère spolier, confisquer, récupérer ce que la sueur des hommes a ensemencé, et cela dans une perspective purement idéologique et comptable : la logique de la République « une et indivisible » ne peut que difficilement (et provisoirement) accepter que des associations professionnelles, des corps de métiers ou des corporations, s’organisent « hors d’elle », et l’actuel projet de réforme le démontre à l’envi. On comprend mieux pourquoi, dans les discours officiels comme ceux des idéologues libéraux, le « corporatisme » est un terme toujours employé dans un sens péjoratif quand, dans la réalité concrète des professions libérales, celui-ci est la meilleure garantie des libertés et des droits professionnels, y compris après le temps du travail.

     

    De plus, ces caisses autonomes sont généralement plus efficaces que la République ou que les syndicats officiels pour maîtriser les dépenses et valoriser les revenus de la profession. Comme le souligne le collectif SOS Retraites, « nos régimes autonomes sont tous équilibrés, alors que le régime général est gravement déficitaire. Peut-être parce que nous avons été prévoyants là où les gouvernements successifs ont procrastiné : nos régimes autonomes ont anticipé le choc démographique, y compris en prenant des mesures contraignantes ». Or, à défaut de prévoir et de gouverner, et comme je l’évoque plus haut, la République préfère taxer ou spolier « au nom de (sa) loi », ce que dans l’édition du lundi 16 septembre du Figaro (pages économie) rappelle Paule Gonzalès à travers un exemple concret : « le projet de réforme (…) va obliger la profession [des avocats] à fusionner son régime des retraites avec le régime général. (…) Il va aussi résulter de cette fusion imposée le versement dans le pot commun de 2 milliards d’euros de provisions, réalisées au fil des ans par une profession prudente, anticipant l’évolution démographique », anticipation et bonne gestion que le régime général et les gouvernements successifs de la République n’ont ni voulu ni su faire, prisonniers qu’ils étaient d’un système politique qui repose sur l’élection et la promesse plutôt que sur la raison et la prévision… En pensant en termes de clientèle plutôt que de corps de métiers et de bien commun, la République sacrifie ce qui « marche » quand cela semble échapper à son contrôle, ce que Fanny Guinochet résume dans les pages de L’Opinion à propos de cette réforme : « Surtout, s’installe cette petite musique négative que cette réforme ne fera que des perdants » (…). Non seulement des perdants… mais sanctionnera aussi les bons élèves ! »

     

    Oui, le vieux royaliste que j’évoquais plus haut a raison : c’est bien « un nouveau 1791 » que le gouvernement de la République nous prépare… Il faut souhaiter que, connaissant la triste histoire sociale de cette année-là et ses conséquences, les principaux intéressés ne se laisseront pas faire. Mais, sans doute faut-il aller plus loin et en appeler à la constitution de nouveaux régimes (et caisses) autonomes de retraite pour toutes les professions qui le veulent et le peuvent, librement et publiquement, sans possibilité pour l’Etat de les confisquer ou d’attenter à cette « propriété corporative ». En somme, entre un modèle libéral peu soucieux des « autres » et un modèle étatiste confiscatoire du travail et de ses fruits, il est temps de penser plus globalement un autre modèle qui existe déjà à travers ces régimes autonomes de retraite pour nombre de professions : un modèle dans lequel le travail est reconnu et sa qualité garantie, un modèle qui ordonne la profession et assure les accidents ou les lendemains du travail par la constitution d’un « patrimoine corporatif »… Un modèle d’organisation corporative approprié à notre pays et à ses particularités professionnelles, pour que capacités productives, garanties de qualité et de pérennité, et justice sociale s’accordent plutôt que se combattent.

    Notes : (1) : le décret d’Allarde et la loi Le Chapelier de mars et juin 1791 qui abolissent les corporations et interdisent toute association professionnelle, mais aussi suppriment le droit de grève et les systèmes corporatifs d’entraide et de solidarité au sein d’un métier donné… Les lois les plus « antisociales » de toute l’histoire de France !

     

    (2) : Dans Le Figaro (pages économie), une avocate complète la dernière formule : « Un régime autonome, et non pas spécial, qui n’a pas coûté un centime au contribuable », ce qui n’est pas négligeable, tout de même !