La petite ville britannique de Rotherham, dans le Yorkshire ... Par Pierre de Meuse
La petite ville britannique de Rotherham, dans le Yorkshire, a été rendue tristement célèbre ces derniers temps par les affaires de viols et de proxénétisme sur des adolescentes, voire des petites filles de 11 ans. Les victimes de ces crimes font presque exclusivement partie de la classe ouvrière anglaise, conduites à la pauvreté par l’état de crise qui laisse sur le pavé des centaines de milliers de chômeurs sans espoir. Il n’appartient pas de décrire pour Lafautearousseau le degré d’abjection extrême dans lequel sont tombées de pauvres gamines, vendues comme du bétail et subissant des tortures indescriptibles. Ce qui mérite un examen approfondi, cependant, c’est la durée pendant laquelle ces actes ont été commis et le nombre de viols pour lesquels des plaintes ont été déposées. Pour la seule commune de Rotherham, environ 1400 cas de prostitution avec violence sur des mineures ont été constatés, s’échelonnant sur une période de 16 ans et jusqu’à aujourd’hui, où les crimes continuent. On pourrait se demander comment de telles atteintes à l’enfance ont été possibles pendant une telle durée sans que les services sociaux et la police intervinssent. Pourtant de nombreuses plaintes ont été déposées tout au long des années. Alors pourquoi a-t-il fallu attendre tant d’années pour poursuivre et punir les responsables ? La réponse est que les autorités de Rotherham étaient paralysées par les injonctions du politiquement correct. Police, municipalité et travailleurs sociaux étaient réticents à dénoncer ces crimes et plus encore de s’y atteler pour les empêcher.
En effet, si les victimes étaient dans leur immense majorité anglaises de souche, les auteurs étaient dans la même proportion membres de la communauté d’origine pakistanaise, quoiqu’ayant très majoritairement la nationalité britannique. Or, le dysfonctionnement interminable des services publics s’explique par trois vices substantiels, trois tares mortelles :
D’abord un mépris granitique des autorités pour les classes ouvrières blanches, considérées d’emblée comme inintelligentes et incapables de discernement. Les « beaufs » locaux, présumés alcooliques et brutaux, ne devaient pas être « réveillés » parce que ces inculpations auraient pu encourager des attitudes « racistes » collectives de la communauté blanche. La même attitude existe dans d’autres villes du Sud-Yorkshire : Bradford, Oldham, Blackbun, entre autres. Surtout ne pas favoriser les violences raciales comme celles que l’Angleterre a connues en 2002. La police a tellement peur de se trouver à nouveau confrontée à de tels évènements qu’elle préfère fermer les yeux sur l’exploitation de l’enfance et des personnes vulnérables.
Ensuite la crainte justifiée d’être lourdement sanctionné pour avoir désigné des personnes appartenant à une même communauté comme coupables, car si la vérité est considérée comme raciste, la vérité doit être punie. Plusieurs fonctionnaires de police ont été sanctionnés pour avoir attiré l’attention sur ces dérives. Les rapports remis aux services sociaux ont été détruits, les plaintes ont été systématiquement enterrées. Chose significative, une assistante sociale qui avait osé attirer l’attention de la presse sur les menaces de mort qui pesaient sur les victimes, a reçu à la fois un avertissement pour avoir mentionné l’origine ethnique des coupables, et l’ordre de suivre un stage de sensibilisation à la multiculturalité. Même le conseil municipal a émis une délibération intimant l’ordre de ne pas mentionner les noms des violeurs.
Enfin, conséquence du vice précédent, les services publics ont obstinément refusé de voir combien ces comportements ignobles étaient considérés comme légitimes par des musulmans qui n’avaient que mépris (parfois justifié) pour l’éducation laxiste et abrutissante des enfants britanniques. Le juge Gerald Clifton déclare ainsi aux prévenus en 2012 : « chacun de vous a traité [les victimes] comme si elles étaient sans valeur et indignes de respect […] parce qu’elles ne faisaient pas partie de votre communauté ethnique ou religieuse. » Parmi eux, un professeur de religion islamique qui n’était pas gêné de demander à l’une des victimes âgée de 15 ans de lui amener des amies plus jeunes. Novopress mentionne même l’apostrophe lancée au juge par un des condamnés :« Vous, les Blancs, vous entraînez vos filles à boire et à faire du sexe. Quand elles nous arrivent, elles sont parfaitement entraînées. »
Tant que les peuples d’Europe continueront à être méprisés à la fois par leurs élites – qui les ont fait tels qu’ils sont – et par les allogènes que ces mêmes élites ont encouragés à se déverser sur nos nations, tant que ces peuples ne déchireront pas l’addition de la colonisation, et ne se débarrasseront pas du cancer de l’antiracisme, ils seront en danger d’avilissement et de disparition. •