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Revue de Presse et d'Actualité... - Page 100

  • Galileo : l'Europe qu'on aime...

     

    Mur-bleu gds.jpgOui, cela a pris du temps, c'est vrai : c'est en 1998 que le projet a été décidé et, s'il devait être actif en 2008, le déploiement opérationnel définitif de l'ensemble du système (que les ingénieurs appellent « constellation ») ne sera effectif qu'en 2020. Qu'importe ! Pour l'instant, 15 satellites sont déjà en place, permettant une précision d'un mètre, contre dix à quinze mètres pour le GPS états-unien (cela étant dit sans la moindre arrière-pensée de dénigrement : c'est simplement une constatation...)

    Et, donc, l'Europe acquiert de haute lutte son indépendance en matière de géolocalisation, ce qui est d'autant plus méritoire que ses trois prédécesseurs (les Russes avec le système Glonass, les Chinois avec le système Beidou 2 et les Etats-Uniens avec leur GPS avaient une maîtrise d'œuvre unique car nationale*, et, de surcroît, confiée à un seul opérateur : leur armée.

    Voilà un motif de satisfaction et, même, de fierté. Avec Galileo, l'Europe tient son rang, comme avec Airbus ou Arianespace. Elle existe pour le meilleur, comme, dans un domaine bien différent, avec les échanges estudiantins du programme Erasmus. Et elle offre la vision claire de ce qu'elle peut et doit être, « Europe réelle », Europe des peuples et des nations, Europe des compétences, à mille lieux de la caricature bouffonne et odieuse de l’ « Europe légale » avec son bâtiment genre stalinien du Berlaymont, son Parlement néfaste, sa Commission sans légitimité, ses figures de proue repoussantes (Juncker, Schultz...). 

    L'Europe légale, qui est devenue ce monstre techno-bureaucratique que l'on ne connaît que trop bien, c'est comme l'OTAN : il faut la dissoudre et la réinventer, la refonder. Nul besoin de cette immense machine, de cette paperasserie accablante, de ces fonctionnaires par milliers et des lourdeurs administratives qu'ils induisent, des paralysies et des effets directement pervers sur les économies nationales (en tout cas, sur la nôtre) des fameuses « normes » et « directives » bruxelloises.

    De simples accords entre les experts de chaque gouvernement national, et l'on retrouverait une souplesse qui a été écrasée sous un mammouth devenu lui-même sa propre raison d'être, et dont l'obésité n'a d'égale, évidemment, que l'inefficacité.

    Voilà deux axes d'une politique qui redeviendrait une politique d'indépendance et de progrès ; on peut y rêver, au moins, au moment où Galileo nous emmène dans les étoiles, avec ses satellites à 23.200 kilomètres de la terre (!) :

    - Supprimer l'OTAN ou - puisque cela ne dépend pas de nous - en faire sortir la France ; 

    - Déclarer la fin de cette « Europe légale » morte de sa propre stérilité et de sa propre malfaisance, et repartir dans la direction de la première Europe des Six, en reprenant les intuitions utiles qui avaient présidé à son établissement, et avec le français comme langue officielle, comme l'avaient proposé les Allemands aux débuts prometteurs de l'Europe des Six...

    Evidemment, pour l'instant, ce n'est qu'un songe, un vœu pieux. Mais l'Histoire est pleine de ces songes qu'une volonté politique ferme, et menée sur le long terme, a transformés en réalité heureuse. Qui a dit : « Là où il y a une volonté, il y a un chemin... » ? 

    Soit dit en passant, et dans un autre domaine, là est l'explication principale des difficultés rencontrées par l'excellent et indispensable programme de l'Airbus militaire : trop de pays, trop de bureaux d'études, trop de différences de mentalités, trop de besoins différents, voire contradictoires...

  • Terrorisme islamiste à Berlin : le tweeet de Donald Trump qui dit ce qu'il faut dire

     

    Mur-bleu gds.jpgDaech a "revendiqué", le lâche assassin de Berlin est un demandeur d'asile : vous vous souvenez de ces photos de gares allemandes où des inconscients attendaient les dits réfugiés avec des pancartes « Willkommen ». En Allemagne, en France, partout en Europe, les agneaux ont invité les loups à souper ; et les loups sont entrés dans la bergerie ; et leur festin ne fait que commencer...

    Angela Merkel, marquée, déclare que cela ne doit pourtant pas remettre en cause le « vivre ensemble » (qui devient, en fait, un « se laisser égorger ensemble » ; et le député socialiste français Pietrasanta déclare que cela ne doit pas remettre en cause le droit d'asile ! Avec des gens pareils, on est bien protégés ! Nous voilà livrés, pieds et poings liés, aux égorgeurs et autres écraseurs !

    Heureusement, il y a Donald Trump, qui, lui, n'est ni inconscient, comme les deux précités, ni sourd, ni aveugle, et qui a immédiatement twitté ceci :

    « Aujourd’hui, il y a eu des attaques terroristes en Turquie, en Suisse et en Allemagne, et cela ne fait qu'empirer. Le monde civilisé doit changer sa façon de penser !»

    Voilà qui est parlé, et bien parlé. Enfin, un Président d'un grand pays qui ose faire autre chose que larmoyer et dire « surtout padamalgam ». Et qui ose rejoindre « le camp Poutine », plutôt que celui des vieilles pleureuses édentées. Poutine, dans son registre à lui, a dit aussi ce qu'il fallait dire : en substance, « les terroristes il faut les buter, et on ira les chercher jusque dans les toilettes » (il paraît même qu'il a dit, en fait, « les chiottes », mais, comme c'est un tantinet grossier, on va garder « toilettes », bien qu'on ait cité l'autre mot : tant pis pour les âmes sensibles, genre guimauve et chamallow).

    Non, on ne va pas dé-radicaliser des malades mentaux mâtinés de bêtes fauves ; les Camping paradis, avec goûter au Nutella et jeux de poupées Barbie, ce n'est pas la réponse qui convient pour ces fous furieux, faux religieux mais vrais assassins, fanatisés et drogués assez souvent : la vraie réponse, c'est de les mettre hors d'état de nuire, vite et définitivement. Comment ? En les arrêtant, bien sûr, et, puisque nous sommes en guerre, en les jugeant comme traîtres à la patrie s'ils sont « français de plastique » et en les fusillant. Comme ce Salah Abdeslam que l'on garde bien au chaud depuis des mois ; en les fusillant comme soldats de l'armée ennemie infiltrés dans nos lignes s'ils sont étrangers.

    Donald Trump a raison : le monde civilisé doit changer sa façon de penser. Ou, alors, si on ne veut pas se défendre en se donnant les moyens nécessaires et en faisant vite et fort ce qu'il faut pour cela, qu'on ne vienne plus se plaindre, et pleurer, et organiser des dépôts de fleurs et bougies ; qu'on cesse de nous casser les oreilles, et qu'on se laisse égorger sans rien faire : mais, alors, qu'on le dise ! 

  • Alep : la libération, enfin !

     

    Mur-bleu gds.jpgLes ennemis de nos ennemis sont-ils, forcément, nos amis ? Non, pas forcément et, du reste, ce n'est pas sur ce terrain des petites phrases contournées et des jeux de mots faciles que nous nous laisserons entraîner. Nous nous placerons du seul point de vue des intérêts nationaux français, en cette période de terrorisme islamiste latent. Et nous nous bornerons à constater la vraie nature de ceux qui se sont soulevés contre Bachar el Assad, et qu'il écrase aujourd'hui à Alep (et c'est tant mieux) :  non, ce ne sont pas de gentils démocrates, bien comme il faut et propres sur eux ; non, ce ne sont pas des  bisounours ou des GO du Club ‘Med, n'en déplaise à ce super-grand-mou de Hollande, qui joue d'autant plus les durs et la rodomontade qu'il est pathétiquement inexistant sur la scène internationale, que personne ne l'écoute, et qu'entre ce qu'il dit et rien, il est extrêmement difficile de trouver une différence.

    Les djihadistes encerclés et exterminés dans Alep enfin libérée - et bientôt partout ailleurs en Syrie (Palmyre !) - ce sont soit des terroristes/électrons libres, même s'ils forment des groupuscules vaguement structurés, soit, essentiellement, l'ancien front Al Nosra devenu Fath-al-Cham, mais qui relève d'Al Qaïda : une sacrée référence démocratique !

    C'est la même engeance, la même folie furieuse, la même ivresse de destruction et de mort, le même vivier d'où sont sortis ceux qui sont venus nous frapper chez nous, aux terrasses des bistrots à Paris ou sur la Prom' à Nice, qui ont assassiné le couple de policiers à Magnanville ou le chef d'entreprise Hervé Cornara à Saint-Quentin-Fallavier. C'est la même volonté de tuer les mécréants, c'est-à-dire - très concrètement - nous, de Mohamed Merah à Abdellamid Abaoud et Salah Abdeslam, ce gibier de potence - ou plutôt de peloton d'exécution - que l'on garde bien douillettement au chaud, avec « salle de muscu » perso...

    Oui, il est bon qu'Assad ait résisté à ces fanatiques, à ces fous furieux, à ces fanatiques terroristes. Et qu'il les extermine jusqu'au dernier. Et qu'après Alep il reprenne Palmyre, Raqa surtout, et Deir-ez-Zor...

    Non parce que nous pensons que le régime qu'incarne Assad soit le modèle universel de la gouvernance humaine : ce sont les révolutionnaires de 89 qui ont pensé cette folie d'un système universel, qu'ils ont cherché à exporter par la force, déclenchant les guerres et les désastres que l'on sait. Mais parce que nous avons des yeux pour voir et que nous voyons ce que sont devenus la Libye et l'Irak.

    Oui, Kadhafi était tout ce que l'on voudra. Mais, le plus gros de sa folie étant passé, et lui-même ayant étant calmé par les raids aériens états-uniens sur ses « palais », il nous rendait service, en arrêtant et bloquant les migrants venus d'Afrique sub-saharienne, ou d'ailleurs. C'était un sauvage, et, lui aussi, à sa façon, un barbare, mais il nous rendait service. Alors, oui, la Libye c'était mieux « avant », c'était mieux avec Kadhafi.

    Même chose pour l'Irak : plus d'un million et demi de Chaldéens catholiques, les premiers habitants du pays, parlant l'araméen - la langue du Christ - vivaient chez eux, comme leurs ancêtres, depuis largement plus de deux mille ans. La coexistence avec l'Islam n'était certes pas rose tous les jours, mais, enfin, ils pouvaient rester chez eux. On sait ce qu'il est advenu de ce malheureux pays depuis « la folie Bush ». Ce sera du reste l'une des bonnes décisions de Chirac, parmi la petite quinzaine que l'on pourra effectivement trouver, que de ne pas nous avoir engagés dans ce bourbier ... Là aussi, Saddam Hussein était très certainement un dictateur sanglant, mais c'était malgré tout mieux sous lui, qu'après lui, à la sauce US.

    Là aussi, les Etats-Unis ont réussi ce prodige de nous le faire regretter !

    La libération d'Alep ? Mais, quelle que soit la valeur ou la non-valeur du régime d'Assad, c'est l'extermination de terroristes qui, un jour ou l'autre, soit seraient venus eux-mêmes chez nous pour tuer, soit auraient envoyé des tueurs à leur place.

    Et, sans joie ni haine, car nos racines chrétiennes ne sont pas un vain mot, nous ne pouvons que nous estimer satisfaits de ce que la Syrie, à son tour, ne soit pas « tombée », comme la Libye ou l’Irak ; et qu'elle ait réussi à mettre hors d'état de nuire tant et tant de semeurs de mort. Qu'elle aille jusqu'au bout ! 

  • La matinale de France Inter ? Mais, c'est un Vatican à elle toute seule !

     

    Mur-bleu gds.jpgL'actualité (primaire à droite, Syrie, Trump, terrorisme...) nous a fait reporter cette petite réflexion, faite le jeudi 24 novembre. Mais, comme c'est tous les matins pareil, sur France Inter, on peut tout aussi bien dire aujourd'hui ce que l'on a ressenti ce jeudi 24 novembre...

    Ce jour-là, comme d'habitude, Patrick Cohen Grand Prêtre de la Vérité Cosmique, Universelle et Obligatoire, officie. On n'est pas membre de l'Eglise catholique, à France Inter, on ne doit pas aller souvent à la Messe, Dieu, on n'y croit pas, pas plus qu'aux vérités révélées, et, le Pape, on n'en veut pas. Mais c'est parce que France Inter EST Dieu, et Patrick Cohen son prophète. Et que la Vérité Cosmique, Universelle et Obligatoire sort de la bouche dudit Patrick Cohen et de ses acolytes, comme Thomas Legrand, Léa Salamé et consort...

    L'infaillibilité pontificale ? Obscurantisme médiéval et billevesée de grenouilles de bénitiers ! Par contre, tous les matins, on a droit à l'infaillibilité Cohenienne et compagnie !

    Ce jeudi 24 novembre, donc, à l'heure de la Messe (pardon, de la Matinale de France Inter, faites excuse, M'sieu-Dames) le prêtre (re-pardon, Patrick Cohen) a invité deux personnalités pour le sermon (re-re pardon : pour la proclamation du Dogme, Intangible et Infaillible) : Bérénice Levet (philosophe) et Caroline Mécary (avocate, membre d'Europe Ecologie Les Verts). Le thème de la prédication (ô flute ! encore trompé : du débat orienté à conclusion forcée et obligatoire...) est double : mariage pour tous et avortement.

    Cohen commence très fort : angoissé (vite, un Lexomil !) il demande aux invités « Y a-t-il une vague conservatrice, une volonté de retour en arrière ?».

    Cohen montre donc son vrai visage « retour en arrière » signifie que son opinion est vérité, toute autre idée ou positionnement ne pouvant être que rétrograde. Objectivité, quand tu nous tiens (ou, plutôt, quand tu nous lâches...) !

    Souvenez-vous, on est alors pile poil entre les deux tours de la primaire de la droite et du centre, et Fillon vient de se déclarer, « à titre personnel », opposé à l'avortement et hostile à l'adoption plénière par les paires homosexuelles (déclarées « couple » par une loi qu'il faudra bien abroger un jour, le plus tôt étant le mieux).

    Il y avait aussi cette stupide et malvenue campagne « Sexe entre hommes », avec affiches placardées à côté d'établissements scolaires. 

    Caroline Mécary lance alors à un Patrick Cohen qui - tel le corbeau de la fable - «ne se sent plus de joie » : « ...Sous l'influence d'une frange catholique, dont on sait qu'ils votent très à droite (bravo pour la façon qu'elle cause, la philosophe, c'est qu'est-ce qu'on peut dire !) on remet sur le tapis des questions dont vous avez rappelé qu'elles étaient réglées... »

    Admirable ! Le Pape Cohen, derrière son micro, c'est-à-dire tiare en tête et crosse en main (« en uniforme et avec ses outils » comme il est dit dans Don Camillo !) a donc déclaré, infailliblement, la Vérité. L'affaire est « réglée ». La preuve ? Dame Mécary insiste, et revient sur le sujet : « ...Avortement... Ouverture du mariage civil à tous les couples, qui permet aux homosexuels de bénéficier des mêmes droits... CES QUESTIONS NE DOIVENT PAS ETRE REOUVERTES, ELLES ONT ETE TRANCHEES, ET BIEN TRANCHEES. »

    Dieu existe, je l'ai rencontré est le titre d'un livre d'André Frossard. Il a raison, Frossard : Dieu existe, et nous le rencontrons tous, tous les matins, sur France inter. Il tranche les questions, et il les tranche bien : c'est Dame Mécary qui l'a dit. Ça, c'est un « bon » Dieu ! On en a, du bol, en France, parce qu'il est chez nous, Dieu, eh oui, pas chez les autres, cocorico !  Ils peuvent aller se rhabiller, les Allemands, avec leurs milliards d'excédent commercial, ou les Anglais, avec leur reine Elisabeth : nous, on a bien mieux que tout ça, nous, on a Dieu ! Soi-même, oui M'sieu-Dames...

    La plupart d'entre nous se contentent de n'entendre que sa voix, mais c'est bien l'essentiel, non ? puisqu'il détient la vérité, et qu'il la livre chaque matin, avec une largesse et une générosité qui forcent le respect. Mais ceux qui veulent peuvent prendre avion, train ou voiture et se rendre à Paris, Maison de la Radio : il y apparaît chaque matin !

    Elle est pas belle, la vie ? 

  • Au PS, rien de nouveau. Ah, si ! Une piscine...

     

    Mur-bleu gds.jpgLe PS, vous savez, c'est ce parti en pleine déliquescence, aux permanences vides et au nombre de candidats à on ne sait trop quoi inversement proportionnel à la quantité d'adhérents et de militants. Une sorte d'armée mexicaine, quoi, avec plus de généraux que de soldats, mais aussi où, pour parodier Prévert et ses « feuilles mortes », les condamnés et les élus « en délicatesse » avec la Justice se ramassent à la pelle; la dernière en date, étant, dans la région provençale, Sylvie Andrieux : définitivement condamnée par la Cour de Cassation à un an de prison ferme, elle vient enfin de démissionner de l'Assemblée nationale, où elle siégeait toujours, mais si !

    Mais il ne se passe bien sûr pas que cela, au PS, en Provence.  Voilà qu'on a appris quelque chose de nouveau, il y a quelques jours, à propos de Samia Ghali, élue des archi-pauvres quartiers Nord mais qui vit dans le luxueux secteur Corniche/Roucas Blanc, et qui vient de faire « valider » sa piscine illégale par un tour de passepasse sur lequel il n'est pas inintéressant de revenir...

    Le parquet national financier, dans une enquête préliminaire qu'il vient d'ouvrir, s’intéresse notamment aux conditions d’achat de la villa marseillaise de Samia Ghali parce que, parmi les étrangetés du dossier, une piscine construite illégalement et promise à la destruction a miraculeusement été sauvée. Les mauvaises langues - pensez !... - ont immédiatement parlé de piscines à vagues, piscine à remous et autres gentillesses...

    La Cour d’Appel d’Aix-en-Provence avait pourtant bel et bien ordonné sa démolition, mais, en cette période de Noël, que se passe-t-il ? Le Petit Jésus existerait-il donc vraiment ? Ô, mânes de Robespierre et de Marat ! Quelle horreur épouvantable ! Et il aurait déposé chez Samia Ghali, au pied de la crèche (non, pardon, du sapin : on ne fait pas de crèches chez les laïcards, voyons ! revoyez vos classiques !) il aurait, donc, déposé, un joli cadeau pour la sénatrice riche des quartiers pauvres : l'annulation de l'arrêt de la Cour d'Appel ! Et dire qu'il y en a qui persistent à ne pas croire en Dieu... Quelle ingratitude ! 

    Rapide rappel de l'affaire : c'est un garagiste marseillais qui a vendu à Samia Ghali et à son époux (le citoyen Dumontel) sa villa du Roucas-Blanc, située dans un espace boisé classé. Comme le garagiste avait construit une piscine illégalement, il avait été condamné en 2005 à démolir sa piscine sous astreinte de 75 € par jour de retard. La cour d'appel confirma le jugement, l'astreinte atteignant alors 193 000 €, mais le garagiste avait engagé un recours pour obtenir une remise de cette astreinte.  

    Entretemps, la villa avait été vendue pour 1,3 million d'€, les acheteurs s'engageant dans l'acte notarié à faire « leur » le problème de l'astreinte. Ils demanderont ensuite une régularisation de la construction, qu'ils obtiendront en 2013 via la modification du Plan local d'urbanisme (PLU).

    Tout est évidemment plus facile à une sénatrice qu'à un citoyen lambda : dédions donc ce tour de passe-passe, ou de magie républicaine, aux milliers de simples citoyens, travailleurs, entrepreneurs et autres qui se débattent sans fin, empêtrés dans les griffes de notre sur-administration kafkaïenne - en même temps qu'ubuesque - et de ses 420.000 lois, décrets, normes et règlements divers (en attendant ceux qui arrivent...).

    De source judiciaire, on précise que c'est sur la base du rapport privé d'un géologue - rapport « non judiciaire et non contradictoire » - que les époux Ghali-Dumontel auraient obtenu la régularisation. « L’État s'est montré parfois bien plus pointilleux », dit cette même source judiciaire, qui relève « une complaisance qu'on ne retrouve pas dans des dossiers plus anonymes ». Faut-il y voir quelque passe-droit ?  

    Evidemment, la sénatrice riche des quartiers pauvres crie au « harcèlement ». Elle n'en est pas encore, comme Cahuzac, à jurer devant la représentation nationale (« les yeux dans les yeux et le botox dans le front », comme dit Canteloup...) qu'elle n'a rien demandé, mais, alors, absolument rien, mais, on le sait bien, avec notre Pays légal très largement corrompu, il faut s'attendre à tout... 

    Une enquête du parquet national financier a bien été ouverte sur ce dossier. Que dira-t-elle ? La décision a été mise en délibéré au 17 janvier. 

  • Pas de crèche cette année en Mairie d'Avignon ...

    Le Christkindelsmärik à Strasbourg 

     

    3578948983.jpgNaguère, du temps de Marie-Josée Roig, qui dirigeait la précédente municipalité, la crèche de Noël occupait environ cinquante mètres carrés dans l'Hôtel de Ville, et le Marché de Noël, place de l'Horloge, était devenu le quatrième Marché de Noël de France (80% des exposants étant des commerçants vauclusiens et 100% des régionaux).

    Mais, cela, c'était « avant ». Avant que Cécile Helle, avec 47,5 des voix, ne remporte une mairie pour laquelle les votes des droites totalisaient 52,5% des voix.

    La droite la plus bête du monde (il est vrai que la gauche la rattrape à très, très grande vitesse, genre TGV : voyez sa pitoyable primaire...) a donc préféré laisser une mairie qui lui tendait les bras (comme dans presque tout le Vaucluse) à Cécile Helle, membre du PS.

    Et celle-ci fait partie de la branche plutôt dure, plutôt sectaire de la gauche. Pour Noël, l'occasion était trop belle de ne pas faire encore un pas de plus dans tout ce qui peut favoriser l'effacement des racines chrétiennes de la France : exit, donc, la crèche, et sous le boisseau, le marché de Noël. Remarquez, cela se passe dans bien d'autres villes de France, alors que certaines autres mairies « de gauche », comme Strasbourg, maintiennent la tradition (il est vrai qu'à Strasbourg, si le maire - lui aussi "de gauche" dans une ville qui vote "à droite" - supprimait le Christkindelsmärik, le Marché de Noël dit « de l'Enfant Jésus », ce serait l'émeute assurée !). 

    Mais, en Avignon, le contexte est un peu différent. C'est là, par exemple, que sévit l'imbuvable Olivier Py, directeur du non moins imbuvable festival d'Avignon, encensé par tout ce que notre pays compte de bobos/gauchos, qui se pâment devant ce qu'ils pensent être de l'art mais qui ne l'est que pour eux, et qui est devenu, au fil des ans, un immense défouloir où éructe avec droit de cité (des Papes !) tout ce qu'il y a de loufoque, de mauvais goût, de vulgaire; à de si rarissimes exceptions près...

    Cet Olivier Py avait même dit qu'il quitterait Avignon avec le festival si le FN l'emportait. Comme si le festival lui appartenait ! Quel dommage, d'ailleurs, que ce n'ait pas été le cas. Hors toute considération de politique politicienne, la ville aurait été débarrassée et du grand foutoir qu'est devenu un festival pourtant plein de réelles promesses à ses débuts et de son directeur haineux et sectaire, ou bête et méchant, comme on voudra.

    Tout ce petit monde, qui fera risette aux musulmans à la première occasion est, évidemment, réuni pour porter un coup d'épingle supplémentaire au christianisme et à nos traditions multiséculaires. Qu'on se rassure, l'un et les autres n'en sont plus à cela près, et s'en relèveront.

    Mais, comme on l'a déjà dit ici*, on ne prendra au sérieux ces gens qui veulent déchristianiser Noël et ôter de l'espace public tous les signes qui rappellent le christianisme qu'à une condition : qu'ils aillent au bout de leur logique, et qu'ils soient au travail dès 8 heures du matin, ou plus tôt (selon l'emploi) les jours de Noël, de Pâques, de l'Ascension, du 15 août. Là, on les croira, le jour où les libres-penseurs iront au turbin le jeudi de l'Ascension, le jour où les bouffeurs de curés iront au charbon les lundis de Pâques et de Pentecôte, le jour où les « profs de gauche » feront cours à leurs élèves le dimanche matin !

    Au fait, Cécile, et ta Mairie, tu l'ouvres, le 25 décembre ? A quelle heure ? 

     
  • Vincent Peillon : l'un des Grands Prêtres de la Nouvelle Religion Républicaine entre en campagne

    Dans son cas, pas de discussion, d'hésitation, d'incertitude : c'est l'adversaire pur, l'ennemi déclaré

     

    grain de sel.jpgDès l'annonce de sa candidature à la primaire de la  gauche, il l'a dit et redit, sur tous les plateaux télé et devant les micros de toutes les radios : « Notre identité, c'est la République ».

    Avec le retour de ce Grand Prêtre fanatique de la Révolution, ce sont tous les grands ancêtres, Robespierre et Saint Just en tête, qui reviennent en force, et c'est Clemenceau aussi, qui disait - avec raison - que la Révolution était « un  bloc » et qu'elle n'était pas terminée.

    Et le court extrait que vous lisez sur le montage ci dessous est tiré du livre de Vincent Peillon, La Révolution française n’est pas terminée (Seuil, 2008) :

    2635102353.jpg

    Ecoutez les douze minutes du montage suivant (d'ailleurs, assez mal fait, et assez désagréable, dans la forme...) : vous y entendrez un Peillon totalement anti-catholique, et désireux de détruire la religion traditionnelle de la France pour la remplacer par une religion républicaine : 

     

     

    Et vous verrez qu'il parle exactement comme Viviani, devenu un obscur méconnu aujourd'hui.

    Le 8 novembre 1906, Viviani (co-fondateur de « L'Humanité » et président du Conseil lors de la déclaration de la guerre de 1914) prononça ce discours brutal (extraits), à la tribune de l’Assemblée nationale : révélateur !... 
     
    « ...Nous sommesrepublique ideologique.JPG chargés de préserver de toute atteinte le patrimoine de la Révolution... Nous nous présentons ici portant en nos mains, en outre des traditions républicaines, ces traditions françaises attestées par des siècles de combat où, peu à peu, l’esprit laïque s’est dérobé aux étreintes de la société religieuse...

    ...Nous sommes face à face avec l’Église catholique...

    ...Au-dessus de ce combat d’un jour, n’est-il pas vrai que se rencontre une fois de plus ce conflit formidable où le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel se disputent des prérogatives souveraines, essayant, en s’arrachant les consciences, de garder jusqu’au bout la direction de l’humanité ?...

    ...La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu...

    ...Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi...

    ...Nous avons arraché les consciences à la croyance. Lorsqu'un misérable, fatigué du poids du jour, ployait les genoux, nous lui avons dit que derrière les nuages, il n'y avait que des chimères.

    Ensemble, d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des étoiles qu'on ne rallumera plus...

    ...La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination...» 

    Chantal Delsol a raison : quand Vincent Peillon, ex-ministre de l'éducation nationale, déclare « qu'il faut arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social », quand il concocte une charte de la laïcité obligatoire, « il est dans le rôle parfait d'un idéologue un peu daté, persuadé que l'état peut éduquer les enfants à la place des parents et en faire un bataillon de petits soldats à son service et à sa solde. Il ne faut pas hésiter à le dire : c'est du fascisme. Ce n'est pas parce que Monsieur Peillon parle au nom des Lumières qu'il peut tout se permettre. Arracher l'enfant à l'influence de sa famille pour le mettre sous influence étatique, c'est meurtrier de toute façon, quelle que soit l'idéologie au nom de laquelle on le fait. Devant cela, nous n'avons plus qu'à entrer en dissidence...» 

  • Des djihadistes « français » vont revenir ? C'est une Cour martiale recréée qui doit les recevoir...

     

    grain de sel.jpgLe procureur François Molins et Daniel Thomson, auteur d'un retentissant Les Revenants nous préviennent : il faut s'attendre à une reprise des attentats et carnages de masse, en France, à cause de la déliquescence de Daech : 2.000 "français de plastique" partis combattre en Syrie aux côtés de Daech vont en effet rentrer, disent-il, et il faudra allonger les peines de prison afin d'éviter qu'ils ne commettent des attentats.

    Mais il ont tort.

    Il ont même faux sur toute la ligne.

    Nous sommes en guerre, oui ou non ?

    Si nous ne sommes pas en guerre, alors cessons de jouer la comédie de l'état d'urgence, renvoyons les soldats dans leurs casernes et leurs terrains d'entraînement  pour qu'ils s'y exercent et se préparent, permettons aux policiers et gendarmes de souffler enfin et de prendre leurs jours de repos bien mérités etc... etc...

    Par contre, si nous sommes en guerre, alors agissons comme on le fait ordinairement en temps de guerre : recréons une Cour martiale pour juger les désertions, trahisons et autres actes contraires à l'action de l'armée française.

    Par exemple, pour ces pseudo français, français uniquement "de plastique" mais "sans avoir le coeur ni l'esprit français", comme le disait le Père de Foucauld*. Ils ont fait un choix : ils ont trahi la France, leur pseudo pays, pour servir dans l'armée ennemie qui nous attaque et nous assassine, à Nice, à Magnanville, à Paris et ailleurs.

    A leur retour, il ne faudra pas les emprisonner : ce devra être la Cour martiale, la condamnation, et fusillés ! On a fusillé des pauvres hères, en 14/18, parce qu'ils n'en pouvaient plus des conditions inhumaines des tranchées; on vient à peine de les réhabiliter, un siècle après, et on serait clément envers des traîtres pour de bon, complices conscients et lucides des lâches assassins, et qui se  sont transformés, chez nous, en bêtes fauves ?

    Dans son livre fort utile, Daniel Thomson dit - ce que tout le monde savait déjà - que Daech ne peut plus "recevoir" de combattants (en fait, d'assassins...) et que le message délivré maintenant est : restez chez vous, pour frapper chez vous. Sauf que, "chez vous", c'est ici, et c'est "chez nous", c'est la France. Et on traiterait avec des égards ces misérables traîtres et assassins, faux combattants mais vrais traîtres et vrais salauds, soldats du meurtre, du crime, de l'abjection ? Comme on le fait avec ce Salah Abdeslam qui devrait être ad patres depuis plusieurs mois déjà ?

    Non, on doit agir, en temps de guerre, comme il convient d'agir en temps de guerre, et envoyer des signaux forts, qui s'appellent, en l'occurrence, pelotons d'exécution... 

    * Dans sa lettre à René Bazin : Père de Foucauld

  • Femmes s'abstenir ! Le reportage choc de France 2 sur l'islamisation en cours dans le 9.3 et ailleurs...


    Mur-bleu gds.jpgNous critiquons souvent, ici, la cléricature médiatique :

    pour la confusion si fréquente qu'elle fait entre « carte de parti » et « carte de presse » ;

    pour les leçons de pseudo morale, évidemment « politiquement correcte », qu'elle ne cesse de nous asséner ;

    pour ses commentaires tendancieux, qui s'apparentent plus au bourrage de crâne qu'à l'information honnête et impartiale... 

    Raison de plus, lorsque, d'aventure, les censeurs qui nous désinforment laissent passer une perle dans leurs filets, pour ne pas rater l'occasion - c'est si rare - de le signaler et, pourquoi pas, de leur tirer, pour une fois, un grand coup de chapeau. Nous l'avions d'ailleurs déjà fait, par exemple, avec David Pujadas*  et, aujourd'hui, nous allons le refaire, avec ce même David Pujadas, et toujours à l'occasion de son JT de 20 heures sur France 2.

    Le sujet : « l’effacement des femmes » dans les rues de certains quartiers, par peur. Par peur de qui ? Mais de l'Islam, de la religion musulmane et des hommes qui la font appliquer avec rigueur : à Lyon, à Rilleux-la-Pape et pas seulement dans le 9.3 où, vous allez l'entendre, ces barbus islamistes disent carrément : « ici, tu n'es pas à Paris, tu es dans le 9.3... Ici c'est comme au bled... » ; ce qui veut dire, ici, on n'est pas en France, mais en terre d’Islam ; ici, se promener en jupe, prendre un café en terrasse, aller dans un bar, pour une femme, c'est : NON !

    Ecoutez ce court reportage de France 2 (5'47"), et lisez la petite dizaine de lignes du lien qui suit la vidéo : en 2005, lors des grandes émeutes des banlieues, la classe politique lâche et bête qui nous gouverne a fait appel aux « grands frères » pour calmer les « petits jeunes » ; « on » a exclu les femmes, les mères, les parents ; résultat : les « grands frères » de l'époque, devenus hommes mûrs aujourd'hui, « tiennent » la rue, et y font régner l'ordre ; leur ordre, l'ordre islamique, comme on disait jadis, « l'ordre règne à Varsovie » : charmant ! 

    Il faudra bien, un jour ou l'autre, que la totalité du territoire national redevienne ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d’être ; et que des pans entiers de ce territoire cessent d'être « comme au bled » : si cela est possible par des moyens pacifiques et calmement maîtrisés, ce serait l’idéal ; s'il fallait employer des moyens plus énergiques, cela s'appellerait, par exemple, une guerre de libération nationale... 

    Société : quand les femmes sont indésirables dans les lieux publics

    * Lutter contre la fraude sociale : eh, oui, encore faut-il, tout simplement, le vouloir...

  • Le remaniement ? A minima, comme tout ce que fait François Hollande...

     

    Mur-bleu gds.jpgQuel rapport y a-t-il entre Jacqueline Sauvage et le remaniement ministériel qui vient d'avoir lieu ? Aucun, sauf celui-ci, qui va à l'essentiel : c'est de l'a minima, tout à fait dans la ligne de la personne et de l'action du capitaine de pédalo qui, pour le plus grand malheur de la France, est encore aux commandes du pays pour cinq mois. Grâce partielle pour Jacqueline Sauvage (ce qui ne sert à rien), remaniement partiel pour le gouvernement, ce qui ne sert à rien non plus : on est dans le replâtrage d'urgence, dans le bidouillage en catastrophe, dans la motion de synthèse type du PS qu'affectionne tant notre « sous-préfet aux champs » de semble-président !

    Il y a une chose, pourtant, qui ne nous a pas échappé : la non promotion de Jean-Yves Le Drian. Il faut dire que les liens entre les deux hommes appartiennent, maintenant, au passé...

    Très proches, et amis de longue date, c'est chez Jean-Yves Le Drian que François Hollande, candidat à la primaire du PS, avait tenu son premier meeting en 2009. Et lors de son élection à la tête de la région Bretagne, François Hollande, pourtant opposé au cumul des mandats, l'avait autorisé à conserver son poste au gouvernement. Et, même si Le Drian avait clairement, une ou deux fois, parlé en bien de Manuel Valls, l'entente entre les deux hommes restait intacte.

    Mais tout a changé avec la parution de l'absurde livre/bombe Un président ne devrait pas dire ça : Jean-Yves Le Drian n'a vraiment pas, mais alors pas du tout apprécié les confidences faites à Fabrice Lhomme et Gérard Davet sur les « opérations homo », ces exécutions de terroristes qu'il a admis avoir autorisées. Ces informations sont classées secret-défense, et, à juste titre, « la Grande Muette » n’aime pas voir ces choses-là étalées au grand jour, son patron encore moins. Le climat s'est dégradée à un point tel que Le Drian a d'abord déclaré : « Si d'aventure le président de la République estimait ne pas devoir se présenter, alors à mon avis Manuel Valls serait naturellement… évidemment à ce moment-là, je pense, le mieux placé pour assurer cette fonction » ; puis, dimanche dernier, 4 décembre, soit deux jours avant le remaniement, il a surenchéri :

    « Quand on voit la manière dont la gauche ressemble à une bombe à fragmentation, tout s'éclate de partout, à un moment donné on voit bien qu'il faut une boussole. Est-ce que la boussole sera le président de la République sortant ? C'est à lui de le dire ». Ambiance !

    Nous laisserons le pays légal, en pleine déconfiture, s'auto-déchirer et s'autodétruire allègrement : ce ne sont pas là nos affaires, et tout le monde voit bien que tout cela n'est pas à la hauteur de ce dont la France a besoin. Et nous laisserons le pédalo en perdition achever pathétiquement ses derniers mois de dérive, avant un naufrage final qui a commencé, de fait, dès les débuts du quinquenium horribilis...

    Il y a juste une chose à dire, au milieu de tous ces remugles de marigot qui ne concernent ni la France ni ceux qui veulent sa grandeur et sa prospérité. C'est que Jean-Yves Le Drian a été, et reste, un bon ministre de la Défense, et, probablement, la seule personnalité vraiment valable de ce semble-gouvernement. N'étant pas sectaires, et prenant notre bien où nous le trouvons, nous sommes parfaitement capables de voir, au PS comme dans la gauche en général, et comme partout dans la classe politique, celles et ceux qui ont le sens du service de la France. 

    Nous avons plusieurs fois écrit, ici même, qu'un Hubert Védrine ferait un excellent ministre des Affaires étrangères du Roi de France. Eh, bien ! un Le Drian, lui, ferait un excellent ministre de la Défense du même Roi de France... 

  • Des nazis aux djihadistes : petit exercice de mise à jour sémantique...

     

    Mur-bleu gds.jpgDimanche soir, France 2 a diffusé le film de Quentin Tarantino « Le commando des bâtards » (en étatsunien : « Inglourious basterds »). On ne fera pas ici une critique cinématographique de l'œuvre, on se bornera seulement à s'arrêter sur un point bien précis.

    Le film est dur et violent, et repose sur une réalité qui ne l'est pas moins : la cruauté des nazis dans la France occupée, et particulièrement leur sauvagerie décuplée dans l'extermination des Juifs. Les mots employés par Brad Pitt (le personnage principal du film) et par deux ou trois autres acteurs sont, à l'image de la réalité racontée, d'une dureté extrême :

    - « ...On aura une mission à remplir : tuer les nazis ! Ça vous tente ? Les nazis n'ont aucune humanité, il faut les détruire... tous ces fils de pute... »

    - « Notre rayon c'est la liquidation de nazis : les Allemands auront la nausée, seront terrorisés, vont nous entendre arriver... »

    - « Les membres du Parti national-socialiste ont conquis l'Europe par le meurtre, la torture, les menaces et la terreur. Nous allons leur rendre la monnaie de leur pièce. Nous allons massacrer les soldats allemands... ils trouveront les corps mutilés, démembrés, éventrés de leurs frères après notre passage... »

    On s'arrêtera là, parce que c'est le même langage tout au long du film.

    Mais, il paraît que nous sommes en guerre. Aussi nous sommes-nous demandé ce qui se passerait si l'on transposait le langage du film de Tarantino avec - mutatis mutandis - notre situation d'aujourd'hui...

    Remplacez, par exemple, « parti national-socialiste » par « Daech », « allemands » par « djihadistes » et « nazis » par « terroristes islamistes ».

    Nous serions véritablement en guerre avec les terroristes islamistes de Daech, nous le serons véritablement, quand les mêmes propos seront tenus à leur encontre.

    Au lieu de cela, on installe des cellules psychologiques de « dé-radicalisation » - mi "Bisounours" mi "Camping paradis" - pensant que cela va ramener dans le droit chemin les gentils petits "copie conforme" d'Abdelhamid Abaoud, Mohamed Merah et autres « terroristes sans humanité » : leurs admirateurs/successeurs ont encore de beaux jours devant eux ! 

    Qu'attend-on, alors, pour fusiller Salah Abdeslam, qui est un traître, puisque, légalement, il est français, au lieu de le garder bien au chaud, avec une salle de musculation privée ?

     

  • Le terrorisme révolutionnaire marxiste-léniniste vu par Ségolène Royal et par le Patriarche Kyril

     

    Mur-bleu gds.jpgDéjà, le ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, était ce samedi à Santiago de Cuba le seul membre d'un gouvernement européen, avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, à s'être rendue aux funérailles du dictateur communiste. Cela aurait dû, au moins, lui faire un peu honte, et l'inciter à la plus élémentaire des prudences. En l'occurrence, tout simplement, ne rien dire, attendre que « ça se passe ». Ce n'est pourtant pas très difficile, ne rien dire ! Eh, bien, non ! Il a fallu qu'elle parle :

    - Castro est « un monument de l’histoire » a-t-elle claironné ; remarquez, elle n'est ni la seule ni la première, question « hénaurmité » :  Giscard d'Estaing et son successeur Mitterrand n'avaient-ils pas dit de Mao, à sa mort, « Mao, ce phare pour l’humanité » (VGE) et « Mao n'est pas un dictateur, Mao est un humaniste » (Mitterrand) !

    - Il n'y a pas de violations des droits l'Homme à Cuba ; la preuve ? « On n'a pas de listes de prisonniers politiques » : celle-là, pour le coup, il fallait vraiment y penser !

    - Ou encore : « Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur qu'il y a eue pendant la Révolution française » ; elle a même souligné au contraire l'existence sur l'île d’« une liberté religieuse » et d' « une liberté de conscience ». Fermez le ban ! Comme dirait l'autre, il vaut mieux entendre cela que d'être sourd.

    Pendant que cette pauvre Ségolène s' « enterrait » toute seule en proférant ses insanités sur le terrorisme révolutionnaire à Cuba, ceux qui étaient à Paris - ou qui, dans toute la France, ont regardé KTO - ont pu suivre la consécration de la cathédrale de la Sainte Trinité, au bord de la Seine, à un jet de pierre de la Tour Eiffel*. Et, là, ils ont entendu toute autre chose, car la patriarche Kyrill, qui sait bien de quoi il parle, a donné une toute autre version de la révolution et de son épouvantable terreur.

    Après une liturgie d'une beauté impressionnante - littéralement enthousiasmante, au sens étymologique du terme - le patriarche s'est adressé, d'une voix forte, à l'assemblée. Il a, plusieurs fois, remercié « la France » d'avoir accueilli les réfugiés russes après la révolution bolchévique, et d'avoir permis la construction de nombreux lieux de culte ; mais c'est « la France » qu'il a remerciée, jamais « la république », car il ne sait que trop bien que « notre » révolution est la matrice de « la sienne ».

    Il a aussi, à la façon d'un Soljenitsyne, dont on retrouvait des accents dans ses propos, raconté ce que fut l'horreur de ce siècle terrible, pour la Russie, qui vit le triomphe, heureusement révolu, de la révolution bolchévique. « Deux amours ont bâti deux cités », disait saint Augustin : sans faire nommément référence à lui, Kyrill a repris exactement la même vision, expliquant d'une façon magistrale et véritablement émouvante comment un courant puissant a fermement travaillé, au cours de ce siècle, pour étouffer en Russie la voix de Dieu, pour arracher la foi du cœur des hommes, pour bâtir une autre société, sans lui et contre lui : celle, purement terrestre, de la vision marxiste-léniniste de l'homme et de l'Histoire. Et, à l'inverse, comme il a été dur de résister à cette déferlante matérialiste, mais comment, à la fin, ce furent les forces de l'Esprit qui l'emportèrent.

    Et, aujourd'hui, la Russie, encore très largement blessée par le quasi-siècle de persécution atroce qu'elle a subie, se réveille à la Foi, se couvre d'églises et de monastères, accueille quantités de prêtres et de moines.  

    « Deux amours ont bâti deux cités » : quel contraste, en ce dimanche de décembre, entre la pauvre et misérable vision (?) que nous offre une Ségolène Royal en perdition, et les fortes et puissantes paroles du patriarche Kyrill, qui, lui, ouvre la voie et dit la vérité : « ...et la vérité vous rendra libres ». 

     
  • Un symbole fort : une nouvelle croix à deux pas de la Tour Eiffel, et l'aurore qui éclipse le crépuscule

     

    Mur-bleu gds.jpgLa construction, au pied de la Tour-Eiffel, de la cathédrale de la Sainte Trinité de Paris, avait été décidée en 2007 entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine. C'était la fin d'un assez mauvais feuilleton sur l'utilisation qui serait faite de ce terrain : certains avaient même proposé d'y édifier une mosquée ! En ce lieu hautement symbolique de notre ville capitale, on nous permettra de nous réjouir de voir surgir de terre plutôt la croix des racines chrétiennes de l'Europe que le croissant d'une religion qui a agressé et envahi par deux fois cette même Europe, en 711 par l'Espagne, et en 1492 par Constantinople. Et qui lui fait la guerre aujourd'hui de la façon que l'on sait...

    Coiffée de ses cinq bulbes dorés, la cathédrale a donc été consacrée hier, dimanche 4 décembre, par le Patriarche Cyrille? seizième patriarche de Moscou et de toute la Russie, depuis le 27 janvier 2009. Mais sans Vladimir Poutine ni François Hollande, ni d'ailleurs aucun représentant de haut rang de l'Etat français, ce qui n'honore pas notre pays, et n'est pas à la hauteur de l'évènement : si la Russie avait envoyé son ministre de la Culture, Vladimlir Medinski, et son ambassadeur, Alexandre Orlov, le semble-gouvernement français n'était représenté que par un simple secrétaire d'État (Jean-Marie Le Guen) ! A gouvernement misérable, attitudes misérables...

    Et pourtant, malgré ces mesquines contingences d'un Pays légal et d'un semble gouvernement à bout de souffle, la consécration de ce dimanche est des plus importantes, d'abord en ce qu'elle est, mais aussi en ce qu'elle annonce :

    - En ce qu'elle est, d'abord, puisque - on vient de le voir - malgré l'opposition farouche de certains, dont l'ancien maire de Paris, le non regretté Bertrand Delanoë, d'autres projets farfelus auraient pu voir le jour en ce lieu prestigieux. C'est finalement la Croix qui l'a emporté, et un symbole fort de notre proximité avec notre allié naturel, la Russie.

    - Et aussi en ce qu'elle annonce, sur la Russie, justement : quel que soit le vainqueur de la prochaine élection présidentielle - Marine Le Pen ou François Fillon - il rétablira des relations normales et assainies avec la Russie, qui est, redisons-le, notre partenaire et allié naturel dans une Eurasie triplement indispensable :

    • pour faire contrepoids aux géants comme la Chine ou les Etats-Unis, dans les domaines économiques, politiques, diplomatiques ... ;

    • pour mener et gagner la guerre contre le terrorisme islamiste de Daech et Compagnie, non seulement en Irak, en Syrie, en Libye, mais aussi, et en un sens surtout, en Europe et ici, chez nous;

    • enfin, pour renforcer le ressourcement spirituel des peuples d'Europe ; pour que, réunis et rapprochés à nouveau autour de leurs racines communes, les frères européens redécouvrent les intuitions de leurs origines, comme le répétait saint Jean-Paul II ; ou qu'ils retrouvent, comme le disait Jean-François Mattéi, clôturant son magistral Le regard vide par cette citation du Phylèbe, de Platon, « le chemin qui conduit chez nous ».

    Ainsi va se clôre, dans quelques mois à peine, une funeste période, qui n'aurait jamais dû être ouverte, et qui ne le fut que par le seul aveuglement idéologique et la faiblesse intellectuelle du semble-gouvernement Hollande, au mépris des considérations de bon sens les plus élémentaires et des intérêts nationaux français les plus évidents. Les stupides « sanctions » économiques soi-disant infligées à la Russie, et qui nous pénalisent bien plus qu'elle, seront levées ; et dans tous les domaines, les relations redeviendront normales, et il faut espérer que l'on tournera définitivement la page de l'épisode tragico-ubuesque des Mistral, qui a sérieusement nui à notre crédibilité.

    A ce moment-là, soit Poutine viendra à Paris, soit le nouveau Chef de l'Etat français ira à Moscou : et la poignée de main au sommet qui n'a pas eu lieu ce dimanche sera, ce jour-là, celle de la réconciliation.

    Et le crépuscule de notre pauvre diplomatie actuelle aura définitivement laissé la place à l'aurore d'une politique nouvelle et fructueuse, sur ce point précis de la Russie... 

  • Il renonce à se représenter : le dernier échec du "Quinquenium horribilis"...

     

    hollande renonce.jpg

     

    grain de sel.jpgComme César ou Napoléon, ou plutôt - plus prosaïquement - comme François Mitterrand, François Hollande a tâché de dresser lui-même ce qu'il souhaiterait que l'Histoire retienne de son quinquennat, essayant de faire que le constat, évidemment, soit à son avantage. Hélas pour lui, comme la plupart des choses qu'il a  faites, il a mal "fait" sa sortie, il l'a  ratée, et ce n'est certes pas cette autosatisfaction ahurissante qu'il nous a servie hier soir - et qui ressemble à s'y méprendre à de l'autisme politique - que la suite des années (ne disons même pas "l'Histoire" !...) retiendra.

    En réalité, cette prestation, pénible pour lui et pour le public, restera pour ce qu'elle est vraiment, la dernière "phrase" de sa fameuse anaphore de la campagne de 2012, "Moi, président..." : "Moi, président, j'échouerai si totalement, si profondément, si lamentablement que je ne pourrai même pas me représenter en 2017" !

  • Retour sur cet esclavage dont « on » ne parle pas...

     

    Mur-bleu gds.jpg« On », c'est, bien sûr, la cléricature médiatique et la caste du politiquement/historiquement/moralement correct. Et tous ceux qui lui font allégeance, comme, par exemple, Manuel Valls dont nous avons relevé l'ignorance et-ou le mensonge le 3 novembre dernier*.

    Bien sûr, à propos de l'esclavage et de la traite négrière, celles et ceux qui s'informent, qui cherchent et qui veulent savoir, savent. Mais beaucoup sont maintenus dans l'erreur par les mensonges et les omissions de la bien-pensance officielle, uniquement préoccupée de se repentir à sens unique, et de condamner sans appel l'homme blanc, son héritage maudit, ses œuvres malfaisantes...

    C'est bien joli, tout cela, sauf que... cela n'est pas tout à fait la réalité, ni la simple vérité historique. Si l'esclavage a malheureusement bien été pratiqué par l'homme blanc, cette horreur s'est arrêtée il y a bien longtemps maintenant. Mais l'esclavage perdure encore aujourd'hui, et là où nos bonnes consciences auto-proclamées ne voudraient surtout pas que l'on aille regarder.

    Allons-y donc, et commençons par rappeler ce fait : eh, oui ! la traite orientale et arabo-musulmane a existé pendant 14 siècles (ce qui nous donne tout de même environ 17 millions d'Africains réduits en esclavage !) et continue dans certains pays du continent noir. N'en déplaise à ceux qui nous rebattent les oreilles, en nous parlant sans cesse d'un Islam idéal et tolérant fantasmé (« religion de paix et d’amour » !) - qui n'existe pas -, alors qu'ils ne parlent jamais de l'Islam réel et persécuteur qui existe - lui - bel et bien.

    Plutôt que d'assommer le lecteur par de longs développements sur le sujet, on proposera donc à Manuel Valls, en particulier, et à tous, en général, de visionner deux documentaires - édifiants, c'est le moins que l'on puisse en dire - que la chaîne Arte avait déjà choisi de diffuser en 2008, centrés sur la Mauritanie : « Chasseurs d’esclaves » et « Les esclaves oubliés ».

    Tout commentaire après visionnage serait superfétatoire...    (A suivre) 

    Chasseurs d’esclaves, reportage de Sophie Jeaneau et Anna Kwak ; ARTE, 2008, 45mn.

    Mars 2008, à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Bilal, un esclave évadé, porte plainte. Sa sœur est détenue par une famille maure depuis la naissance. Elle a 40 ans. « Elle travaille jour et nuit, sans salaire », dénonce-t-il. Et ses enfants sont le fruit des viols de son maître. Deux militants de l’association mauritanienne SOS Esclaves décident d’aider Bilal à libérer sa sœur, de gré ou de force. Ils savent que la tâche ne sera pas facile. Issu d’un système traditionnel millénaire, l’esclavage mauritanien, qui n’a été officiellement mis hors la loi qu’en 2007, structure la société tout entière, souvent avec l’accord tacite des autorités. Une caravane se met en route à travers le désert, accompagnée par la caméra de Sophie Jeaneau et Anna Kwak. Un reportage exceptionnel sur le combat forcené des abolitionnistes d’aujourd’hui, décidés à éradiquer l’esclavage en terre africaine.

     

    Le documentaire « Les esclaves oubliés » sera mis en ligne dans nos publications de demain jeudi 1er décembre.  

     * A lire ou relire ...

    Dénonciation et repentance de l'esclavage passé : Valls  oublie de condamner l'esclavage actuel...