Grand diseux, par Michel Onfray.
On allait voir ce qu’on allait voir : le président Macron allait prendre la parole, on sait qu’il y excelle, mais guère au-delà, sur la question du séparatisme.
Les orwelliens qui l’entourent ont dû cogiter sur l’effet sémantique: séparatisme permet d’éviter communautarisme. C’est une entourloupe à destination de la "gauche" qui, avant même de l’avoir entendue, n’allait pas manquer de stigmatiser une prise de parole islamophobe. Les éléments de langage au parfum islamo-gauchiste attendaient le média comme la tique guette les poils du chien.