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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (39), les Cimbres et les Teutons (5)...

    "Les massaliens fermèrent leurs vignes de haies faites d'os de morts et les corps étant pourris et consumés dessus leurs champs par les grandes pluyes qui tombèrent dessus l'hiver ensuivant, les terres en devinrent si grasses, et en pénétra la gresse si profond en dedans, que l'esté ensuivant elles rapportèrent une quantité incroyable de toutes sortes de fruits." (Plutarque, traduction d'Amyot).

    Marius fit brûler toutes les dépouilles qu'il ne réservait pas à son futur Triomphe, à Rome, et ordonna un immense sacrifice aux Dieux.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (40), en Gaulois, je suis... Et vous ?

    De Jules César, "De la Guerre des Gaules", Livre I...

    "Toute la Gaule est divisée en trois parties, dont l'une est habitée par les Belges, l'autre par les Aquitains, la troisième par ceux qui, dans leur langue, se nomment Celtes, et dans la nôtre, Gaulois.

    Ces nations diffèrent entre elles par le langage, les institutions et les lois.

    Les Gaulois sont séparés des Aquitains par la Garonne, des Belges par la Marne et la Seine.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (41), les trois Gaules...

    Avant la conquête de Jules César, la Gaule est d'abord organisée en quatre provinces : l'Aquitaine, la Lyonnaise et la Belgique, qui forment les trois Gaules.

    La Narbonnaise, déjà conquise par une République expansionniste, qui préfigure sur ce point l'Empire, qui va naître bientôt, est administrée directement par le sénat romain...

     

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (42), les Gaules juste avant César...

    De Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, Article Gaule, Tome G-J, page 1963) :

    "...Le raid des Cimbres et des Teutons laissa la Gaule ruinée, et la puissance romaine auréolée par les victoires de Marius sur ces envahisseurs germaniques (Aix, 102; Verceil, 101 avant Jésus-Christ), apparut dès lors à de nombreux Gaulois moins comme un danger que comme une protection contre d'éventuelles attaques.

    Dès le début du 1er siècle avant notre ère, de nombreuses relations commerciales s'établirent entres Gaulois et Romains; le titre recherché d'allié du peuple romain fut donné à l'un des principaux peuples de Gaule, les Eduens.


    C'est par les Commentaires de César que nous est connu l'état de la Gaule à la veille de la conquête romaine.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (43), Campagnes de César...

    Éloge de la Romanisation (de Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre I : Pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome) :

    ".....À qui devons-nous notre civilisation ? À quoi devons-nous d'être ce que nous sommes ? À la conquête des Romains. Et cette conquête, elle eût échoué, elle se fût faite plus tard, dans des conditions différentes, peut-être moins bonnes, si les Gaulois n'avaient été divisés entre eux et perdus par leur anarchie. Les campagnes de César furent grandement facilitées par les jalousies et les rivalités des tribus. Et ces tribus étaient nombreuses : plus tard, l'administration d'Auguste ne reconnut pas moins de soixante nations ou cités. À aucun moment, même sous le noble Vercingétorix, la Gaule ne parvint à présenter un front vraiment uni, mais seulement des coalitions.

    Rome trouva toujours, par exemple chez les Rèmes (de Reims) et chez les Eduens de la Saône, des sympathies ou des intelligences. La guerre civile, le grand vice gaulois, livra le pays aux Romains. Un gouvernement informe, instable, une organisation politique primitive, balancée entre la démocratie et l'oligarchie : ainsi furent rendus vains les efforts de la Gaule pour défendre son indépendance.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (44), la Gaule et la conquête de César...

    De Jean-Louis Brunaux, dans Le Point (15 juillet 2010, n° 1974) :

    "Rendons à César.....
    ...ce que la Gaule lui doit.

    Ce printemps, un ouvrage ("1940", Ed. Tallandier) imaginait le sort de la France si elle avait continué à se battre en 1940.

    Qu'en serait-il de notre pays si, à l'âge de 42 ans, le proconsul Caius Julius Caesar n'avait pas, en 58 avant J.C., mis le pied avec ses légions en Gaule chevelue ?

    César, sans la Gaule, ne serait sans doute pas devenu César, mais la Gaule, sans César, aurait à coup sûr raté le coche d'une première unification et d'une révolution culturelle, politique, urbaine et religieuse.


    Elle aurait surtout été, et c'est la thèse passionnante défendue ici par Jean-Louis Brunaux, balayée par les envahisseurs germains...

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (45), Alésia : conséquences heureuses d'une défaite...

    ...Le rôle de César, involontaire et indirect, aura donc été celui d'un conservateur, qui accéléra une romanisation déjà en cours de la Gaule et la fit basculer à tout jamais dans la sphère méditerranéenne.

    Comme pour nous rappeler cette dette, son buste repêché par Luc Long a resurgi, tel un fantôme, des tréfonds du Rhône.


    Les traits marqués d'une noble énergie.


    Ave Caesar !"

    Ou : comment, en permettant l'émergence de la civilisation gallo-romaine, la défaite d'Alésia est, paradoxalement, fondatrice d'un ordre nouveau...

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (46), Diffusion du Christianisme...

    La christianisation du monde gallo- romain signifie, pour la population, le passage d’une société polythéiste à une société monothéiste.

    Le christianisme, originaire de Palestine, s'introduit en Gaule depuis la côte méditerranéenne (importance de Massilia...) et par la vallée du Rhône.

    Les débuts sont difficiles (persécution des premiers chrétiens de Lyon, 177), car la nouvelle religion refuse de reconnaître la divinité de l'empereur, et refuse donc le culte impérial : c’était se dissocier du culte civique, se mettre au ban de l’Empire...

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (47), Armorique et romanité...

    Les Romains arrivent dans une Gaule très prospère....

    Les agriculteurs et les artisans font partie de la classe productrice.
    L'agriculture couvre largement les besoins alimentaires de la population gauloise.
    L'artisanat fait preuve d'une très grande technicité dans le travail du bois (citons leurs habitations bien charpentées, leurs solides murs de défense construits en pierres et troncs d'arbres), dans celui des métaux (outillage, armes, bijoux), des textiles (lin, chanvre) etc...

    En l'an 56 avant J.C., Jules César a soumis définitivement les Armoricains (en l'occurrence, les Vénètes), lors d'une bataille navale célèbre dans le Golfe du Morbihan ou proche de celui-ci (zone de Vannes).

    Son attitude vis-à-vis des vaincus fut d'une grande férocité. Lisons ce qu'il en dit lui-même : "Je résolus de les châtier sévèrement et je fis mettre à mort tous leurs notables et vendis les autres comme esclave".

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (48), les Voies romaines...

    Pragmatiques, les Romains évitaient les difficultés : leur viae ne s’enfonçaient jamais dans les forêts (à cause des embuscades), mais les longeaient à bonne distance; de même elles contournaient marais et tourbières, trop longs et trop coûteux à combler.

    Quand il le fallait, ils aménageaient des gués, créaient des ponts (de bois, de pierre, de bateaux). Certains sont toujours là...

    Parfois, dans les Alpes (pour assurer des liaisons rapides avec l’Italie), ils creusaient des tunnels ou des chaussées au flanc des à-pic.

    Mais aussi, et surtout - chose que beaucoup ignorent... - ils n’hésitaient pas à utiliser, dans leurs réseaux, les pistes gauloises, nombreuses et d’assez bonne qualité, comme nous le révèle de plus en plus l’archéologie.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (49), la section I de la Table de Peutinger...

    Réalisé en 1265 par un moine de Colmar, et constitué de 11 parchemins hauts d'environ 34 cm qui, bout à bout, totalisent une longueur de 6,74 m, le document connu sous le nom de Table de Peutinger a été découvert en 1494 par Conrad Meissel, alias Celtes, et remis en 1507 à un antiquaire d'Augsbourg, Conrad Peutinger.

    Il s'agit d'un planisphère décrivant le monde connu dans l'Antiquité.

    En effet plusieurs localités disparues, comme Pompéi ou Herculanum, sont indiquées et d'autres lieux portent leurs noms d'époque romaine, par exemple Hatra en Irak ou Tégée en Grèce, noms perdus au Moyen Âge.

    Par ailleurs, diverses inscriptions font référence à des idées antiques, par exemple un grand fleuve "coulant" sous le Sahara, ou aux conquêtes d'Alexandre le Grand.

    Ajoutons que les localités sont reliées par des routes et que les distances sont marquées en chiffres romains indiquant les milles (1.480 m.) ou, à l'ouest de Lyon, les lieues gauloises (2.220 m.)

    Les grandes villes sont représentées par des vignettes de taille variable et une importance particulière est accordée au dessin des villes thermales.

    La section 1 de la table de Peutinger, reportée sur une carte moderne, recouvre l'extrêmité sud-est du Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, quasiment toute la France et une partie de l'Algérie.

     

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (50), l'extraordinaire réussite de Rome en Gaule...

    Les Gaulois vaincus ne cherchent pas à recouvrer leur indépendance.

    Les Druides s'agitent en vain : le Batave Civilis, loin d'être regardé comme un libérateur, est combattu comme un ennemi (70 après J.-C.).

    Les Gaulois obéissent volontairement à Rome : séduits par la civilisation romaine, ils adoptent facilement les coutumes, les goûts, la religion et la langue même de leurs vainqueurs; ils deviennent les Gallo-Romains...

    Ils servent avec bravoure dans les légions, au lieu de se battre les uns contre les autres, et partagent les destinées de l'Empire.

    Au deuxième siècle ils connaissent le christianisme et lembrassent avec ferveur : la conversion est presque complète au quatrième siècle, grâce à saint Hilaire de Poitiers et à saint Martin de Tours.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (51) : Peu de révoltes, et pendant peu de temps...

    Pourquoi, si rapidement, une telle victoire ? Et pourquoi, après elle, si peu de révoltes, et pendant si peu longtemps ?

    Charles Maurras en donne les raisons...

    Éloge des Celtes (de Charles Maurras, allocution prononcée en 1939) :

    ".....Notre confrère Edouard Helsey mène en ce moment, au Journal, une lucide enquête sur les égarements sincères du peuple français. Et il a touché au point vif, très juste, quand il a observé qu'il existait dans les profondeurs de notre nationalité un élément d'anarchisme qui se met en mouvement un peu plus souvent qu'à son tour.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (52) : Le limes, frontière de l'Empire, au IIème siècle...

    "Limes" est le nom donné au système de fortification romain établi tout au long des frontières (limites) de l'Empire.
    La fortification (du latin fortis, fort, et facere, faire) est l'art militaire de renforcer une position ou un lieu...
    Le limes marque donc la frontière entre l'empire romain et le monde "barbare", au sens où les romains prenaient ce mot, à savoir les peuples ne parlant ni grec, ni latin.
    Il a un but défensif et douanier.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (54) : La fin de la Gaule romaine (I) : les Barbares ...

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre I, Pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome...

    "...Jusqu'en 472, jusqu'à la chute de l'Empire d'Occident, la vie de la Gaule s'est confondue avec celle de Rome.

    Nous ne sommes pas assez habitués à penser que le quart de notre histoire, depuis le commencement de l'ère chrétienne, s'est écoulé dans cette communauté : quatre à cinq siècles, une période de temps à peu près aussi longue que de Louis XII à nos jours et chargée d'autant d'événements et de révolutions.

    Le détail, si l'on s'y arrêtait, ferait bâiller.

    Et pourtant, que distingue-t-on à travers les grandes lignes ? Les traits permanents de la France qui commencent à se former.

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