Remplacer la parenté biologique par la parenté « d’intention », par Arisitide Renou.
Ceux qui poussent le projet de loi bioéthique qui vient d’être adopté en deuxième lecture par l’Assemblée Nationale affirment (très explicitement) vouloir remplacer la parenté biologique par la parenté « d’intention ». Ce qui devrait être pris en compte pour établir la filiation et, de manière générale, pour organiser les rapports juridiques entre les enfants et les adultes, ce serait « le projet parental » et non pas des réalités biologiques triviales comme la procréation ou l’accouchement.