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Grandes "Une" de L'Action française : (2/3) "NON POSSUMUS", L'Action française réfute "sur le fond" les fausses accusations vaticanes et rejette les iniques sanctions du pape d'enfer...

Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...

(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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Voici la "Une" du numéro du Vendredi 24 Décembre 1926 (sur cinq colonnes à la Une) :

le Pape d'enfer a frappé !...

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Et voici l'intégralité des deux documents de cette "Une", sur ses cinq premières colonnes :

 

1. D'abord, sur l'intégralité des deux premières colonnes, le texte émanant du Vatican :

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2. Ensuite, sur l'intégralité des colonnes trois, quatre et cinq, L'article "Non possumus", fière et juste réponse de L'Action française à la tyrannique dureté du Pape d'enfer, dont ces sept lignes donnent l'essentiel :

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1.  Intégralité des colonnes trois et quatre... :

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... suite et fin, sur l'intégralité de la colonne cinq :

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• en "Une" du numéro du Vendredi 21 Décembre 1926, Maurras choisira l'humour pour clôturer sa "Politique" et l'année, en ne "lâchant rien" face aux critiques infondées et de mauvaise foi du Pape d'enfer et de sa clique; à la fin de sa chronique, il ajoute ce post-scriptum :

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Dans cette pestilentielle et écoeurante ambiance de fin d'année, à cause de ces maudites et iniques "sanctions vaticanes", l'humour était sauf !

Pour les années suivantes, jusqu'à la "libération" par Pie XII, on parlera encore beaucoup et souvent de cette lamentable "affaire de Pie XI"; mais ce sera essentiellement de la polémique, et l'on ne peut tout dire ni tout rapporter ici, sous peine de présenter un gros volume, indigeste et illisible...

On notera juste ceci :

• en "Une" du numéro du Samedi Premier Janvier 1927, G. Larpent fera encore paraître la courte mise au point suivante (partie inférieure de la deuxième colonne) :

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• en "Une" du numéro du Dimanche 16 Janvier 1927 :

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Ainsi donc, Pie XI s'inscrivit-il dans la lignée maudite d'un Léon XIII, capitulant en rase campagne devant la Nouvelle Religion républicaine en prônant son funeste "ralliement". Pie XI venait après deux grands Papes : Saint Pie X et Benoît XV.

Il est de notoriété publique que Pie X répétait à qui voulait l'entendre qu'il ne comprenait pas comme on pouvait être Français sans être royaliste; et Benoît XV envoya à Léon Daudet et à sa famille "une grande et belle photographie de Sa Sainteté", "accompagnée - écrit Daudet - de Sa bénédiction autographe et de Sa signature. Ma famille et moi étions gratifiés d'une indulgence plénière in articulo mortis."

Pie XI choisit la politique diamétralement opposée et sa dureté tyrannique ne cessa pas jusqu'à la fin de son pontificat, en 1939 :

• en décembre 26, interdiction fut faite aux catholiques de lire L'Action française (certains ouvrages de Maurras étant mis à l'index)...

• et, en mars 27 les iniques sanctions furent très largement aggravées : les catholiques fidèles à l'Action française étaient privés de sacrements ! Jacques Bainville, qui avait publiquement fait savoir qu'il souhaitait des obsèques religieuses en fut donc privé, comme tant d'autres, lorsqu'il mourut, en 36, le Pape d'enfer refusant obstinément de changer de "politique" (?).

Ce mauvais Pape fut pourtant désavoué deux fois par la Papauté :

• d'abord -"de fait", pourrait-on dire, lorsqu'il mourut - par son successeur immédiat, Pie XII, dont l'un des tous premiers gestes fut de lever, purement et simplement (quatre mois à peine après son élection !) les sanctions et l'interdiction de lire le journal, sans que celui-ci ait eu la moindre rétractation ni soumission à formuler...

• ensuite, une deuxième fois - "en droit", pourrait-on dire cette fois-ci - vingt-cinq ans après, par le Concile Vatican II, réuni par le Pape Jean XXIII et mené par son successeur Paul VI. Maurras défendait l'autonomie du "politique" par rapport au "religieux". Il ne les séparait pas, ne les opposait pas, mais il les distinguait, chacun étant autonome et indépendant dans son ordre. Pie XI n'avait pas la même conception. En admettant officiellement cette distinction et cette autonomie, en 1965, le Concile Vatican II  a donné raison à Maurras, et tort à Pie XI.

C'était bien, mais, comme pour Pie XII, c'était trop tard...

 

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Pour qui voudrait en savoir plus plus sur le sujet, et aller plus loin :

Quatre de nos Éphémérides traitent des rapports entre l'Église et la République idéologique française, en général, et des rapports entre l'Église et l'Action française en particulier :

• pour les rapports entre l'Église et la République idéologique française, voir l'Éphéméride du 16 février - sur le "Ralliement" - et celle du 18 novembre - sur le "toast d'Alger", qui préparait les esprits à ce "ralliement"...

• pour les rapports entre l'Église et l'Action française, voir, en complément de celle du 29 Décembre sur les premières sanctions vaticanes de Pie XI, notre Éphéméride du 10 juillet, sur la levée des sanctions vaticanes par Pie XII...

 

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