Nouvelle Calédonie : le "commentaire" de Catoneo ramène à l'essentiel, la victoire indispensable des loyalistes...
En Nouvelle Calédonie, ce 12 décembre :
NON À LA CHINE !
OUI À LA FRANCE !
Mardi, notre ami lecteur Catoneo a posté le commentaire suivant sur l'article publié lundi Quand la France atlantiste se fait gifler par son maître, par Les Hurons.
Ce "commentaire" nous permet de redire combien nous souhaitons, avec tous nos amis de Nouvelle Calédonie, la troisième et dernière victoire du "OUI À LA FRANCE !" et que nous nous engagerons, dans toute la limite de nos moyens, dans le combat des loyalistes, afin que la Nouvelle Calédonie reste terre française, et que la Chine ne vienne pas y régner - à sa façon, que l'on ne connaît que trop !... - à notre place...
"Le général Lecointre (ancien CEMA) a dit que pour assumer son rôle la France doit passer son budget militaire de 2 à 4% PIB. Inutile d'épiloguer sur un doublement des budgets de la Défense.
Dans l'alliance franco-américaine, c'est en 1919 que les choses ont mal tourné quand nous avons laissé le président Wilson prendre la main dans les négociations de paix. Jusque-là les Américains débarqués à Saint-Nazaire était subordonnés à l'état-major franco-anglais et leur infanterie apprenait à combattre dans une guerre épouvantable où leurs succès ont tardé. Jusqu'à l'armistice nous avons gardé le majorat.
Jihème a raison de souligner que nous sommes dépendants de la technologie américaine, mais en occident l'interdépendance est la règle. Par exemple, les catapultes de porte-avions sont américaines. Il n'y en a pas d'autres. De même que le renseignement zénithal, la logistique lourde etc...
Concernant le Pacifique, si la Calédonie fait sécession en décembre prochain, c'en est fini des "ambitions" françaises sur cet immense océan dont nous occupons la partie à l'écart des routes marchandes. Une base navale à Papeete servira à la police de la pêche industrielle et c'est tout. Nous ne sommes pas un acteur décisif dans la zone indo-pacifique, sans la Calédonie, nous régresserons en tour-opérateur polynésien."
Commentaires
Bien d'accord sur la nécessité de garder la Nlle Calédonie française. Son "départ" serait un nouveau coup porté contre notre crédibilité internationale. Un ami Caldoche contacté ce matin me dit que la crise du Covid qui frappe à nouveau le territoire, lequel territoire bénéficie d'un soutien renforcé de la métropole (envoi en nombre de soignants et de matériel pour aider les soignants locaux) devrait amener les électeurs indépendantistes à mieux réfléchir sur les risques d'une sécession comparés aux avantages du lien maintenu avec la France. La Chine et ses méthodes telles qu'on les voit appliquer en Afrique et dans d'autres micro-Etats de la Micronésie (et en Europe récemment au Monténégro), devraient amener à mieux réfléchir ceux qui prétendent n'avoir pas peur de la Chine, pourtant déjà bien présente aux Fidji et dans le voisinage. Espérons que la raison l'emportera sur l'aveuglement idéologique.
Quant à la dépendance à la technologie militaire américaine faisant partie d'une interdépendance normale entre alliés, il n'y aurait rien à y redire s'il ne s'agissait que de partenariats commerciaux entre fournisseurs et clients libres de l'usage qu'ils font ensuite des matériels achetés. Le hic, c'est que le fournisseur américain s'arroge le droit de nous interdire de vendre nos matériels militaires pourvus de pièces américaines à qui nous le voudrions et nous menacent de sanctions si nous voulons les vendre à des pays qui ne leur conviennent pas. De facto, nous sommes privés de notre liberté de décision. L'extra-territorialité du droit américain est un scandale et une entorse au droit international que nous subissons et qui traduit bien notre vassalité.