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Mourir de tout sauf du COVID ?, par Hil­de­garde.

« Per­sonne ne sera pri­vé de soins en fonc­tion du passe sani­taire », a assu­ré le ministre de la San­té. Tan­dis que le « Conseil consti­tu­tion­nel a vali­dé l’obligation du passe sani­taire pour les visi­teurs ou les patients non urgents dans les éta­blis­se­ments de san­té et mai­sons de retraite tant que ce der­nier ne fait pas « obs­tacle à l’accès aux soins ». 

« Le Conseil consti­tu­tion­nel a pré­ci­sé la ligne de par­tage, sou­ligne une source consti­tu­tion­nelle. Il est vrai­ment essen­tiel de sou­li­gner que ce passe sani­taire ne peut en aucun cas faire échec à l’accès aux soins. » selon Public Sénat.

Il s’agit comme tou­jours du « en même temps macro­nien ». Les direc­teurs d’hôpitaux doivent s’arracher les che­veux car il leur est lais­sé l’opportunité de la mise en place des mesures.

Elles pas­se­ront de toute façon par l’embauche sup­plé­men­taire de vigiles ce qui risque de per­tur­ber un peu plus les per­son­nels soi­gnants qui réclament depuis des années une aug­men­ta­tion du per­son­nel hos­pi­ta­lier : Des sous pour les uns et par pour les autres.

Mais sur­tout qui va juger de l’urgence des soins. Nous avons bien com­pris que les ser­vices d’urgence ne seront pas concer­nés. Mais qui va juger de l’urgence des soins dans tous les autres cas. Nous ne citons que quelques exemples car la liste serait trop longue :

  • Der­ma­to­lo­gie : détec­tion du can­cer de la peau
  • Oph­tal­mo­lo­gie : détec­tion de la DMLA (dégé­né­res­cence mus­cu­laire liée à l’âge qui rend aveugle)
  • Rhu­ma­to­lo­gie : détec­tion de tumeurs osseuses, mal de Pott, mala­die des os de verre…
  • Neu­ro­lo­gie : tumeur du cer­veau, Par­kin­son, Alzheimer…
  • Gas­troen­té­ro­lo­gie : péri­to­nite, can­cer, mala­die de Crohn…
  • Radio­lo­gie : Détec­tion d’à peu près tout…

Toutes ces mala­dies dont le diag­nos­tic pré­coce est ques­tion de sur­vie pour beau­coup. Qui va déci­der qu’elles n’entrent pas dans les urgences sachant que l’on ne se rend géné­ra­le­ment pas à l’hôpital pour se dis­traire. Si nous fai­sions du mau­vais esprit (ce qui ne sau­rait être le cas), nous dirions même qu’il n’y a qu’aux urgences où cer­tains se rendent pour un rhume au grand déses­poir des soi­gnants, vu la pénu­rie de méde­cins généralistes.

Enfin, ris­quons-nous de voir à nou­veau des patients sans visites et som­brant dans le déses­poir ou mou­rant seuls comme au début de la pandémie ?

Nous n’avons pas par­lé des psy­chiatres et des psy­cho­logues qui, eux, face à ces déci­sions ubuesques ne pour­ront peut-être même plus rece­voir à l’hôpital les dépres­sions en masse. Il ne fau­dra pas s’étonner que les gens pètent les plombs. Mais nos gou­ver­nants nous expli­que­ront que ce sont de mau­vais Français.

         La famille régnante aimait ses enfants ; notre pré­sident observe les sta­tis­tiques, sur­veille les indi­ca­teurs éco­no­miques, ne consulte per­sonne avant d’annoncer des déci­sions aus­si graves (ni élus, ni syn­di­cats, ni corps asso­cia­tif), pèse le pour et le contre pour être réélu par 1/5e de la popu­la­tion. Mon­sieur Macron joue avec le feu. La colère gronde…

Source : https://www.actionfrancaise.net/

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