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Morbihan : Facebook censure la mise en ligne de croix et calvaires.

Un calvaire, dans une campagne française. Un type de publication qu'apprécie peu Facebook © NICOLAS MESSYASZ/SIPA

Les publications de la mairie de Crac’h (Morbihan) mettant en valeur le patrimoine religieux de la commune – calvaires et crucifix – ont toutes été supprimées par Facebook. Une décision que la maire ne s’explique pas. 

Facebook serait-il engagé dans une croisade… contre les croix ? C’est ce que pourrait laisser à penser le sort réservé aux publications Facebook de la mairie de Crac’h, dans le Morbihan. Comme le raconte le journal local Le Télégramme, l’équipe municipale avait commencé une série de publications sur les croix et crucifix de la commune en décembre dernier. Une série intitulée « Au cœur des pierres »… qui s’est brusquement interrompue mardi dernier, 18 mai. « Les publications sur les croix et calvaires de Crac’h ont disparu du fil d’actualité », confie Catherine Chantelot, adjointe à la culture de la maire de Crac’h. « C’est incompréhensible », poursuit-elle, précisant que toutes les publications de la série ont été supprimées d’un coup, ainsi que les trois publications programmées, mais pas encore publiées. « C’est quelque chose qui plaisait aux gens », se lamente l’adjointe, désarmée face au gigantesque réseau social.

Un algorithme un brin tatillon ?

Malheureusement pour Catherine Chantelot et la mairie de Crac’h, aucune explication satisfaisante ne devrait éclaircir cette histoire… sinon celle des hasards de l’algorithme de Facebook. Comme le rappelle Le Télégramme, ce genre de suppressions intempestives n’est pas inédit. En réalité, la modération automatique de Facebook censure fréquemment des photos de crucifix ou des représentations du Christ en croix. La presque nudité de ce dernier ou la violence de certaines représentations de la crucifixion peuvent en effet enfreindre les règles de publication du réseau social, très à cheval sur le contenu des posts de ses utilisateurs. Et tant pis pour les publications culturelles de la petite maire morbihannaise. « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Source : https://www.valeursactuelles.com/

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