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Action française Compiègne : hommage à Louis XVI. Jeunes comme anciens, nous tenons à nos traditions et à notre identité !

Nous sommes réunis aujourd’hui à Compiègne, nous royalistes, ou encore nous, Français attachés à notre pays et sensible à son histoire, pour rendre hommage au roi Louis XVI. Louis XVI est mort martyr de la révolution dite française le 21 janvier 1793. Assassiné parce que roi, parce que représentant un rempart face aux folies de quelques émeutiers parisiens révolutionnaires.

Louis XVI fut pourtant un roi proche du peuple et réformateur : il abolit le servage, accorda un état civil aux protestants, abolit les tortures de la question. Les révolutionnaires n’ont pas tué Louis XVI pour le punir particulièrement lui, ils l’ont fait car ils avaient en haine ce qu’il représentait : à savoir la royauté et le catholicisme. Si le roi représente et signifie, comme un symbole, il n’en reste pas là, il incarne des principes. Le comte de Chambord, petit fils de Charles X exprimait très bien cela, il disait : « ma personne n’est rien, mon principe est tout. » C’est ainsi qu’on ne peut rendre pleinement hommage à Louis XVI si on ne rend pas hommage, si on ne rappelle pas ce qu’est et ce qu’a apporté la monarchie à notre pays.
« Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du Roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le Roi n'est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d'y placer d'autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l'espace. On le voit bien avec l'interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au coeur de la vie politique. Pourtant, ce qu'on attend du président de la République, c'est qu'il occupe cette fonction. Tout s'est construit sur ce malentendu. » Ces mots ne sont pas les miens, mais ceux d’Emmanuel Macron alors ministre de l’Economie.
Le roi était le père de la nation, il faisait l’unité entre tous les Français comme un père de famille la réalise entre ses enfants, sans distinction d’amour entre chacun. Faisons le parallèle avec nos jours, le président, chef suprême de la nation est élu, par une faction contre une autre, ce ferment de division, apporté au plus haut sommet de l’Etat est nocif ! Comment le président pourrait-il s’intéresser au bien commun, s’il est issu d’une faction? On nous dit que c’est le jeu de la démocratie, que les vaincus s’inclinent. Mais dans les faits que se passe-t-il ? Personne ne se résigne jamais, c’est la guerre civile larvée et permanente ! Les Français sont bien incapables de se mettre d’accord entre eux, et le roi constitue cette figure d’arbitre, et c’est parce qu’il n’est pas issu d’une faction il peut pleinement assumer ce rôle.
Avant d’être guillotiné, Louis XVI clama ceci : « Je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français. » Puisse votre voeux Louis être exaucé, et nous le croyons, il le sera si nous renouons avec la monarchie, dans la continuité des 40 rois qui ont fait la France !
Maurras, au début du siècle dernier, nous a légué une synthèse de la monarchie et de ses vertus celle que nous souhaitons !
La monarchie sera héréditaire ! Le roi lègue la couronne à son fils, cela permet des successions paisibles. Mais surtout ! Comme un homme veut naturellement le bien de son fils, il est forcé de bien gouverner car son fils hériterait des malheurs qu’il aurait laissé.
La monarchie sera populaire et antiparlementaire ! Le parlementarisme divise, et représente très mal la société. Nous préférons les corps sociaux, les corporations, les corps intermédiaires, les communes, les provinces, les familles à une assemblée qui résulte d’une fraction des votants, pure abstraction mathématique.
La monarchie sera fédérative et décentralisée ! Nous souhaitons que l’Etat s’occupe essentiellement du domaine régalien. Comment ne pas voir aujourd’hui la faillite de l’Etat dans tous ces domaines, frontières, justice, sécurité, monnaie, infrastructure, quand l’Etat prétend décider de nous confiner à 18h, à son bon gré, pour pallier à ses propres faillites (masque, lits d’hôpitaux, tests etc) et de nous coller un masque sur le museau sous peine du amende, dehors !
Enfin la monarchie sera traditionnelle ! Elle est catholique depuis toujours, et a ses lois propres. Elle a son héritier désigné.
Comment parler de royauté sans parler de transcendance ! Comment ne pas voir dans la royauté, qu’il y a quelque chose de sacré, quelque chose qui dépasse notre pure humanité. La royauté française, et ce qu’incarnait bien Louis XVI, était une alliance entre le Trône et l’Autel. Comment ne pas voir que le sacre donnait au roi, une légitimité qui lui venait du Ciel, et qui l’obligeait gravement dans ses responsabilités ? Et Louis XVI, ce roi trop bon, était plus que dévoué au Ciel, je vous propose d’entendre quelques extraits de son testament :
Au nom de la très sainte Trinité, du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Aujourd'hui vingt-cinquième jour de décembre mil sept cent quatre-vingt-douze, moi Louis, seizième du nom, roi de France, étant de puis quatre mois renfermé avec ma famille dans la Tour du Temple, à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant, avec ma famille, de plus impliqué dans un procès dont il est impossible de prévoir l'issue, à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyens dans aucune loi existante ; n'ayant que Dieu pour témoin de mes pensées et auquel je puisse m'adresser, je déclare ici, en sa présence, mes dernières volontés et sentiments. »

Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont faits mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet ; et je prie Dieu de leur pardonner, de même qu'à ceux qui par un faux zèle ou par un zèle mal entendu, m'ont fait beaucoup de mal. Je recommande à Dieu ma femme et mes enfants, ma sœur, mes tantes, mes frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang ou par quelque autre manière que ce puisse être ; je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur, qui souffrent depuis longtemps avec moi ; de les soutenir par sa grâce, s'ils viennent à me perdre, et tant qu'ils resteront dans ce monde périssable. »

Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens ; qu'il doit oublier toute haine tout ressentiment, et nommément ce qui à rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve ; qu'il ne peut faire le bonheur des peuples qu'en régnant suivant des lois : mais en même temps qu'un roi ne peut les faire respecter, et faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu'autant qu'il a l'autorité nécessaire; et qu'autrement étant lié dans ses opérations et n'inspirant point de respect, il est plus nuisible qu'utile." »
Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardent, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi. J'ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes : que celles-là jouissent dans leur cœur, de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser !.... Je finis en déclarant devant Dieu, et prêt à paraître devant lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi. »
« Dieu veuille que ce sang ne retombe pas sur la France. » Puisse votre voeux Louis être exaucé !
Il y a 228 ans, vous avez été décapité, pour laisser place à la république. Mais nous 228 plus tard, nous sommes ici réunis parce que nous croyons fermement que la monarchie sauvera la France. Cette même France, qui est aujourd’hui éclipsée et salie par la république. Cette même République, qui tue le pays. Que ce soit l’économie, la vie sociale, notre identité, nos traditions, la République brade tout, et laisse entrer des populations qui méprisent la France quand celles-ci ne nous égorgent pas dans les églises, ou qu’elles ne nous décapitent pas !
Vous, Louis XVI, donnez-nous la force de croire à un retour à la monarchie, Donnez le courage, de continuer ce combat. Nous nous efforçons de suivre vos pas, de vous rendre fier. Nous nous efforçons de ne pas enterrer l’Histoire, et de vous garder dans nos mémoires.
Nous ne sommes pas nés royaliste, nous le sommes devenus. Alors laissez-nous crier haut et fort :
Le roi est mort, VIVE LE ROI !

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