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Famille d'Orléans Pourquoi le Comte de Paris emmène ses enfants loin de la chapelle royale et de Dreux.

Le comte de Paris a un rapport charnel avec la chapelle royale. Il fait volontiers lui-même le guide comme en ce mois de juillet 2020. © Agence DREUX

Source : https://www.lechorepublicain.fr/

La Fondation Saint-Louis ne peut pas brutalement expulser le Comte de Paris du Domaine de Dreux, où sont ancrées les racines de la royauté française. Mais, à force de coups de canif imposés au quotidien, le conflit à fleurets mouchetés devient insupportable. L’héritier de la couronne de France est aussi un père de famille. " Je veux préserver mes enfants pour pouvoir remettre l’état d’esprit voulu par mon grand-père dans l’institution."

Le comte de Paris embarque quelques valises dans sa voiture. Il prend la route avec la princesse Philomena et leurs enfants. Direction le Sud. Gaston et ses frères et sœurs laissent derrière eux les poules, les dernières tomates qui mûrissent dans le potager, les grands arbres du parc de la chapelle royale qui abritent leurs jeux d’enfants. La famille d’Orléans met Dreux entre parenthèses. Le comte de Paris a le cœur lourd mais l’âme décidée.

"Ce n’est ni un exil ni une fuite. Je mets simplement ma famille à l’abri le temps d’assainir la situation."

Le Comte de Paris

Une situation délétère depuis le retour du prince Jean et de sa famille sur le domaine des Orléans que n’apprécie guère la fondation Saint-Louis.

Fondée par le grand-père de l’actuel comte de Paris "pour préserver le patrimoine de la famille d’Orléans", elle gère le domaine de Dreux mais aussi celui d’Amboise (Indre-et-Loire). Elle est propriétaire de la chapelle et de la maison Philidor mais la duchesse de Montpensier et ses enfants, dont le prince Jean, ont un droit d’usage sur la maison.

Les rapports entre le prince Jean et une partie des représentants de la Fondation ont toujours été tendus. À la mort de son père en janvier 2019, le prince Jean, devenu comte de Paris, devient aussi président d’honneur de la Fondation. À l’époque, il espère que les relations vont s’apaiser.

Mais la situation ne cesse de se détériorer et la crise du coronavirus n’a fait qu’aggraver les choses.

"Ils ont profité de cette période pour établir un règlement de quatre pages sous prétexte de sécurité sanitaire. Ce document auquel je ne reconnais aucune valeur juridique n’est en fait qu’une série de mesures nous visant."

Le Comte de Paris

Le comte de Paris en donne un exemple : « Une des mesures nous oblige à ne plus rentrer dans le domaine par la porte principale mais à le faire par le chemin de ronde où ils veulent installer un portail électrique : une dépense inutile, absurde et dangereuse puisque le chemin de ronde qui domine des habitations n’est pas fait pour supporter des voitures."

Le comte de Paris ne se sent plus libre, "épié par une partie du personnel, espionné par des caméras de vidéosurveillance ". Et, plus encore, meurtri par le sort réservé à son épouse et ses enfants.

"Ils subissent des remarques désobligeantes et des vexations presque quotidiennes. Un jour, c’est une remarque sur le chien, le lendemain, c’est une de leurs poules qui a été écrasée, après c’est le potager qui est rendu inaccessible…"

Le Comte de Paris

Il estime que les " quatre personnes qui ont la main sur le conseil d’administration de la Fondation n’aiment pas ce que nous sommes. Ils n’aiment pas le naturel et la liberté des enfants, ils n’aiment pas que nous soyons une famille. Plus on déploie de l’énergie pour arranger les choses, plus cela se dégrade. C’est le phénomène du trou noir qui absorbe votre énergie pour mieux vous détruire ".

Le comte de Paris préférerait que la Fondation emploie cette énergie à "redynamiser la chapelle royale. Il y a eu jusqu’à 50.000 visiteurs par an à la chapelle, actuellement, ils ne sont plus que 15.000."

Mettre sa famille à l'abri "à l'image du roi Louis XI"

Cette mise au vert de sa famille "n’est que temporaire. Je les mets à l’abri pour avoir toute latitude pour remettre la Fondation dans l’état d’esprit qu’avait voulu mon grand-père quand il l’a fondée. Quant à moi, je ne quitte pas Dreux, j’y serai très régulièrement de même que des membres de la famille".

Le comte de Paris s’inspire "du roi Louis XI qui a mis sa famille à l’abri dans un château pour être là où son devoir l’appelait ". Jean de France estime que son devoir est d’être à Dreux pour veiller sur le domaine où reposent les défunts de la famille d’Orléans et rester proche des Drouais. 

Valérie Beaudoin

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