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Comment les afro-américains parlent à leurs enfants du danger d’être Noir, par Aristide Renou.

Il y a quelques jours, le journal de déférence a publié un article intitulé « The talk : comment les afro-américains parlent à leurs enfants du danger d’être Noir ».

Cette « conversation » rituelle consisterait apparemment, pour les parents noirs, à donner à leurs enfants des conseils du genre : « Ne reste pas dehors tard le soir, sors toujours avec tes papiers d’identité, ne mets pas ta capuche, ne touche rien que tu n’achètes pas, ne sors jamais d’un magasin sans le ticket, sois conciliant avec les flics, etc. »

Personnellement je ne peux qu’approuver ce genre de conseils, étant donné que c’est à peu près ceux que m’ont donné mes parents, moi qui suis plutôt blanc comme un cachet. On pourra juste déplorer que ces conseils soient apparemment trop peu suivis, si on en juge par les taux de criminalité astronomiques qui prévalent au sein de la population noire américaine.

D’une manière générale, il est évident que les parents devraient toujours s’efforcer de donner de sages conseils à leurs enfants, et pas seulement les parents noirs. C’est pourquoi, il y a quelques années, l’écrivain et journaliste John Derbyshire a publié sa propre version de « la conversation » : celle qu’il a eu avec ses enfants concernant la manière dont il convient de se comporter lorsqu’on est un Blanc dans un pays où vit une importante population noire.

Il m’a semblé intéressant de vous en proposer la traduction, ne serait-ce que parce que cette « conversation » pourrait très facilement, avec quelques transformations mineures, être adaptée au contexte français. Je vous laisse en juger et faire vous-mêmes l’application.

Il y a dans le texte original de très nombreux liens, qui ne sont malheureusement pas tous encore valides, mais je vous invite néanmoins vivement à aller y jeter un œil.

***
« Parmi vos concitoyens, il y en a quarante millions qui s'identifient comme noirs, et que je qualifierai donc de Noirs. (…). Les termes « gens de couleur » et « Nègre » sont tombés en désuétude. Ce que vous devez appeler « le mot en « N » » (Nègre) est utilisé librement par les Noirs eux-mêmes mais est tabou pour tous les autres.

(2) Les Noirs américains descendent des populations d'Afrique de l'Ouest, avec un certain mélange de blancs et d'autochtones américains. La moyenne générale de ces ascendants non africains est de 20 à 25 %. La distribution du métissage est non linéaire, cependant : « Il semble qu'environ 10 % de la population afro-américaine soit d'ascendance européenne à plus de 50% ». (Même lien.)

(3) Votre propre ascendance est un mélange de populations d'Europe du Nord et d'Asie du Nord-Est, mais les Noirs vous considéreront simplement comme des Blancs.

(4) Le principe général dans les rencontres personnelles quotidiennes est que, en tant que concitoyen ayant les mêmes droits et obligations que vous, tout individu noir a droit à la même politesse et à la même considération que vous accorderiez à un citoyen non noir. Il s'agit là de bonnes manières et de comportement civique élémentaires. Toutefois, dans certaines circonstances inhabituelles, par exemple celles énoncées au paragraphe (10h) ci-dessous, ce principe général doit être abandonné pour des raisons de sécurité personnelle.

(5) Comme dans toute population de cette taille, il y existe de grandes variations parmi les Noirs pour chaque caractéristique humaine (sauf, évidemment, le fait de s'identifier comme noir). Ils peuvent être gros, minces, grands, petits, stupides, intelligents, introvertis, extravertis, honnêtes, véreux, athlétiques, sédentaires, méticuleux, négligents, aimables et odieux. Il y a des génies noirs et des crétins noirs. Il y a des saints noirs et des psychopathes noirs. Dans une population de quarante millions de personnes, on trouve presque tous les types d'êtres humains. Ce n'est qu'aux limites les plus extrêmes de certaines qualités qu'on constate des absences. Il n'y a, par exemple, aucun lauréat de la médaille Fields qui soit noir. Bien que ce fait ait des conséquences à l’échelle d’une civilisation, il est peu probable que cela soit important pour vous personnellement. La plupart des gens vivent et meurent sans jamais avoir rencontré (ou souhaité rencontrer) un lauréat de la médaille Fields.

(6) Cependant, au fur et à mesure de votre existence, le nombre de vos rencontres avec des Noirs américains augmentera progressivement. Si vos rencontres sont aléatoires, « par exemple, si elles ne se limitent pas aux Noirs condamnés pour meurtre ou aux banquiers d'affaires noirs », la loi des grands nombres fera inévitablement sentir ses effets. Vous constaterez que les moyennes de nombreuses caractéristiques sont très différentes pour les Noirs et les Blancs américains, comme l'ont confirmé des enquêtes méthodiques en sciences humaines.

(7) Du point de vue de votre sécurité personnelle, ce qui importe le plus ce sont les moyennes très différentes concernant les comportements antisociaux, différences que vous verrez se refléter, par exemple, dans les mesures disciplinaires prises à l'école, la corruption politique et les condamnations pénales.
Ces différences sont amplifiées par l'hostilité que de nombreux Noirs ressentent à l'égard des Blancs. Ainsi, alors que le comportement des Noirs à l’égard des Noirs est en moyenne plus antisocial que celui des Blancs envers les Blancs, le comportement moyen des Noirs à l’égard des Blancs est antisocial à un degré encore supérieur.

(9) Une petite minorité de Noirs, « selon mon expérience, environ cinq pour cent », est férocement hostile aux Blancs et se donnera beaucoup de mal pour nous gêner ou nous nuire. Une partie beaucoup plus importante de la population noire, « environ la moitié », suivra passivement si les cinq pour cent prennent la direction des opérations à un moment où l’autre. Ils le feront par solidarité raciale, sous l’effet du désir naturel qu’éprouvent de la plupart des êtres humains d'être dirigés, et avec le vague sentiment que les Blancs l'ont bien cherché.

(10) Ainsi, tout en étant toujours attentif aux qualités particulières des individus, dans les nombreuses occasions où vous n'aurez rien d'autre pour vous guider que la connaissance de ces différences moyennes, faites preuve de bon sens statistique :

(10a) Évitez les concentrations de Noirs que vous ne connaissez pas tous personnellement.

(10b) Évitez les quartiers à forte population noire.

(10c) Si vous prévoyez de vous rendre à la plage ou dans un parc d'attractions à une date donnée, renseignez-vous pour savoir s'il est probable qu'il y ait une forte concentration de Noirs à cette date-là (c’est pour avoir négligé cette précaution que j’ai un jour failli être abattu).

(10d) N'assistez pas à des événements susceptibles d'attirer beaucoup de Noirs.

(10e) Si vous assistez à une manifestation publique au cours de laquelle le nombre de Noirs augmente soudainement, partez le plus vite possible.

(10f) Ne vous installez pas dans un quartier ou une commune dirigée par des politiciens noirs.

(10g) Avant de voter pour un homme politique noir, examinez son caractère beaucoup plus attentivement que vous ne le feriez pour un Blanc.

(10h) Ne jouez pas au Bon Samaritain avec des Noirs qui paraissent être en difficulté, par exemple au bord de la route.

(10i) Si vous êtes accosté dans la rue par un Noir à l’air étrange, souriez et dites quelque chose de poli mais ne vous arrêtez pas.

(11) L'intelligence moyenne des Noirs est beaucoup plus faible que celle des Blancs. Les dix pour cent de Blancs les moins intelligents ont un QI inférieur à 81 ; quarante pour cent des Noirs ont un QI aussi faible. Seul un Noir sur six est plus intelligent que le Blanc moyen ; cinq Blancs sur six sont plus intelligents que le Noir moyen. Ces différences apparaissent dans tous les tests de capacité cognitive générale qui ont pu être inventés, quelle que soit la race ou la nationalité de leur inventeur. Elles se reflètent dans d'innombrables situations de la vie quotidienne : « La vie est un test de QI ».

(12) Il y a également un effet d'amplification provoqué par la discrimination positive. Dans une méritocratie pure, il y aurait une très faible proportion de Noirs dans les emplois intellectuellement exigeants. En raison de la discrimination positive, les proportions sont plus élevées. Dans les organismes gouvernementaux, elles sont très élevées. Ainsi, dans les rencontres avec des étrangers qui impliquent la mise en œuvre d’une certaine capacité intellectuelle, toutes choses égales par ailleurs, l'étranger noir sera moins intelligent que le blanc. Par conséquent, lors de ces rencontres, « par exemple dans une administration publique », vous serez, en moyenne, traité de manière plus compétente par un Blanc que par un Noir. Si l’effet d'amplification dû à l'hostilité dont j’ai parlé précédemment (paragraphe 8) se fait également sentir, vous serez aussi traité avec plus de politesse. « L’employée de la Sécurité Sociale » n’est pas une légende mais une vérité statistique.

(13) Dans cette population de quarante millions de personnes, il y a néanmoins beaucoup de Noirs intelligents et bien éduqués. (J'utiliserai NIBE comme abréviation ad hoc pour les désigner) Vous devriez chercher assidument des occasions de vous faire des amis parmi les NIBE. En plus des plaisirs ordinaires de l'amitié, vous gagnerez ainsi une amulette contre les accusations de racisme qui pourraient détruire votre carrière.

(14) Sachez toutefois qu'il y a ici un problème d'offre et de demande. La demande émane des organisations et des entreprises désireuses de se montrer racialement correcte en employant des NIBE, en particulier à des postes en contact avec le grand public - représentants commerciaux, présentateurs de journaux télévisés, attachés de presse pour les organismes gouvernementaux, etc., avec un déficit correspondant dans les emplois moins visibles. Il existe également une forte demande privée de la part des Blancs des classes moyennes et supérieures pour établir des liens personnels avec les NIBE, pour les raisons indiquées dans le paragraphe précédent et aussi (paragraphe suivant) comme marqueur de statut social.

(15) Malheureusement, la demande est supérieure à l'offre, de sorte que les NIBE sont en quelque sorte des objets de luxe, comme les meubles anciens ou les jets privés : des biens que les Blancs de la classe supérieure et les riches organisations se vantent de posséder et qui sont convoitées par ceux qui sont moins fortunés. Être un NIBE dans la société américaine actuelle vous assure une position privilégiée rarement atteinte par un groupe d'êtres humains au cours l'histoire. Essayez de réfréner votre jalousie : elle serait considérée comme du racisme (voir paragraphe 13).

Vous n'êtes pas obligé de suivre ma version de « la conversation » point par point ; mais si vous êtes Blanc ou Asiatique et que vous avez des enfants, vous vous devez d’avoir avec eux une conversation de ce genre Cela leur épargnera beaucoup de temps et d'efforts pour comprendre ces choses-là par eux-mêmes. Et cela pourrait leur sauver la vie. »

https://www.takimag.com/…/the_talk_nonblack_version_john_d…/

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