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Santé et environnement, par Frédéric Poretti-Winkler.

Un peuple drogué…
Ecoutons Konrad Lorenz : « Dans la pensée occidentale, il est devenu courant de considérer comme étranger au monde des valeurs tout ce qui peut être expliqué par les lois de la nature. Être scientifiquement explicable équivaut à une dévalorisation ».
Quel est l'impact réel de surconsommation de médicaments ?

De nombreuses études tendent à prouver que l'utilisation élevée de calmants, dont la France est le 4ème consommateur mondial, rend les Français drogués, c'est-à-dire dépendants d'un certain nombre de substances pas forcément très naturelles. L'accoutumance et l'habitude, voir le phénomène de mode dans la prise régulière de certains traitements finit par transformer petit à petit la population en un monde de « zombies ». Quant à l'élevage agricole, des poissons aux bovins, celui-ci est aujourd'hui traité aux antibiotiques à grosses doses, au risque de provoquer des effets secondaires indésirables. Inutile de sortir des grandes écoles pour savoir que ces traitements se retrouvent dans nos assiettes et qu'ils sont ingérés pour être après retrouvés dans nos organismes.

frédéric winkler.jpgLa dégradation de l'homme

L'ingestion de ces viandes contenant de tels traitements rend les bactéries résistantes pour les patients humains obligeant ainsi la recherche médicale à trouver de nouveaux médicaments plus puissants jusqu'à ce que l'organisme humain ne puisse plus supporter une telle chimie. Ces bactéries ingérés par l'homme sont ensuite rejetées avec les déchets animaliers dans l'environnement, donc dans l'eau pour être ainsi retrouvées dans les animaux que nous consommons, bref dans nos assiettes… Rappelez-vous la « vache folle », et ces farines animales produites en dessous de la température nécessaire à l'éradication de certains virus, et cela pour plus de bénéfices mais n'éliminant plus suffisamment les bactéries. Voyez les conditions d'élevage en batterie et l'entassement d'animaux engraissés, cela pour satisfaire aux exigences de rentabilité de gigantesques firmes de l'agroalimentaire comme de la Grande distribution. Qu'importe la dégénérescence d'un peuple pour les hommes d'affaires qui nous gouvernent, mais ces hommes, eux, que mangent-ils ?
C'est pourtant un problème de première importance pour un Etat pourtant responsable de la santé des citoyens !

Mais qu'importe la santé publique pour la république ?

Comme il lui importe peu, le taux de suicide des jeunes, des agriculteurs (un chaque jour, dans nos campagnes), des commerçants et autres professions, le mal vivre de nos concitoyens n'intéresse pas ceux qui nous gouvernent. L'élevage intensif est gros consommateur d'antibiotiques et de nombreux cheptels sont à la limite du tolérable. Les animaux sont traités comme jamais nous n'aurions accepté que soit traité un être humain. Les conditions d'élevage doivent être revues et les animaux ont droit à un minimum de respect dans un développement de vie naturel, même s'ils doivent finir dans nos assiettes. C'est une question d'éthique, l'entassement dans des hangars, la promiscuité, l'hygiène, voir la décence, bref de véritables camps de concentration animale, cela suffit !

Le Problème de l'eau

Une alarme fut lancée par de nombreux pays sur les dangers liés à la consommation de l'eau contenant des résidus de déchets humains. De nombreuses études font part des risques liés à la présence traces de pilules féminines retrouvées dans l'eau et le cycle alimentaire des poissons pour être finalement retrouvées dans nos verres. Je vous laisse imaginer ce que les résidus de pilules abortives donnent et donneront chez l'homme dans son cycle biologique sur plusieurs générations. L'eau, source de vie, or du XXIème siècle, est gravement menacée. Selon Hippocrate et plus près de nous, le docteur Carton, la première des médecines, reste notre nourriture. Nous vivons l'ère du tout médicament comme de l'alimentation produite à force d'engrais, d'insecticides, pesticides et fongicides, n'apportant plus le nécessaire vital à notre développement. Comme je l'avais écrit pour les déchets nucléaires comme de la radioactivité retrouvés jusque dans le pôle Nord, nous retrouvons dans les cours d'eau, lacs et fleuves des traces de métaux lourds, des déchets chimiques voir des hydrocarbures, sans compter les déchets humains, souvent bien voyants (plastiques et autres emballages…). Comment imaginer que nous ne puissions subir les conséquences de déchets comme le plomb ou le mercure, alors qu'il est prouvé que nous retrouvons 90% des antibiotiques dans notre eau domestique. Signalons au passage que les robinets des Côtes d'Armor déversent une eau bien trop chargée en nitrates à cause des engrais chimiques utilisés sur les champs !
Que ce soit les produits pétrochimiques ou autres, ces diverses pollutions « bénignes » se retrouvent dans notre eau que nous absorbons, certes à faible quantité mais qui à terme endommagent nos reins, notre foie et déclenchent des maladies à plus ou moins brève échéance. Les diagnostiques, bien feutrées parleront, de vie surmenée, de nervosité, de manque d'activité sportive ou d’une alimentation mal équilibrée ! C'est un peu comme après le passage du nuage de Tchernobyl où l'augmentation des cancers de la tyroïde était un hasard !!!
Quel sera l'impact sur les générations futures ?
Mais dira-t on, on ne savait pas ? La nature est forte pour supporter et recycler naturellement bon nombre de nos extravagances, jusqu'à quel point ?
Evitons de déshériter l'avenir, comme aurait dit de Bonald. Même si la dose absorbée reste infime, peut on réellement mesurer les dégâts biologiques pour l'avenir sur le plan environnemental dans le risque d'un enchaînement catastrophique de l'écosystème lorsqu'un composant de la chaîne alimentaire est irrémédiablement détruit ? Il y aura obligatoirement un point de non retour, car la destruction sera irrémédiable. Faut-il atteindre cette limite ?
La présence d'hormones artificielles modifie la vie animale : on constate une augmentation des poissons cancéreux ou d'animaux devenus androgynes comme les ours et d'autres avec des malformations sexuelles : « On observe une forte dévirilisation des poissons mâles… ». Pas très rassurant pour la pérennité de la faune sauvage ! Sans oublier les risques que fait courir à la biodiversité florale comme animale l'usage des OGM et les contaminations par ceux-ci des espaces avoisinants. La société de consommation, en plus d'être énergivore, produit des tonnes de déchets et parmi eux bon nombre sont nocifs et difficilement recyclables. Dans les polluants que l'homme laisse dans la nature, il en est un qui petit à petit atteint la virilité même de l'homme. On a détecté plus de 200 polluants à dose toxique dans le cordon ombilical des nouveau-nés aux Etats-Unis !! Dangereux, non ?
Bref, les médias comme l'histoire officielle ne sont que mensonges, au profit d’une caste de parvenus qui « sucent » l'énergie écologique, économique et financière de notre pays. Cela, au nom d’une trilogie mensongère : Liberté, Egalité et Fraternité. C'est ainsi en s'en réclamant, que la république berne le peuple auquel elle a enlevé toute volonté et pouvoirs concrets pour ne lui en laisser que l'apparence trompeuse. La solution reste dans la recherche d'un équilibre perdu, celui d'une société humaniste comme d'un élan que le système républicain a détourné de son but original, parce que celui-ci avait promis le bonheur du peuple et finalement l'entraîne dans l'abîme. Le royaliste Jean-Charles Masson disait : « Notre écologisme est construit autour de la tragédie de l'homme déraciné, et l'inhumanité des villes, le sac de la nature ne sont que les effets visibles de ce déracinement.... L'écologisme intégral est la défense de l'homme total tel que le définit la tradition latino-chrétienne ».
F. PORETTI - Winkler (Projet de Société, à suivre)

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