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Le Sénat interdit le "voile" lors des sorties scolaires : la Turquie condamne !

Ou : quand le ridicule ne tue plus...

Le dictateur Erdogan se met à ressembler de plus en plus à une sorte de Hitler - "l'énergumène", comme l'appelait Jacques Bainville... - dans sa politique de provocations à l'extérieur, par exemple en Syrie, où il recule dès qu'il voit une résistance sérieuse, en l'occurrence celle de  Poutine...

Mais, contesté dans son propre pays malgré, ou à cause de, son autoritarisme et sa brutalité (il a perdu les élections municipales dans les deux plus grandes villes de Turquie) il affecte de garder, bien que vieillissant et manifestement moins tonique qu'avant, ses postures, gestes, discours d'antan...

Aujourd'hui, il se manifeste en condamnant le vote du Sénat français, interdisant le port du voile aux accompagnatrices de sorties scolaires. Il trouve que c'est "discriminatoire" et que cela "marginalise les musulmans".

Mais, de quoi se mêle-t-il ? N'est-ce pas là une ingérence dans les affaires internes d'un Etat souverain ? Et par la même personne qui envahit un pays (la Syrie), alors même que ses troupes occupent depuis trente ans le tiers d'un autre Etat membre de l'Europe ?

Pas de réaction officielle en France, du moins pour l'instant. Macron a pourtant la dent dure, lorsqu'il veut : n'a-t-il pas employé le terme de "lèpre" et d'autres mots tout aussi fleuris pour insulter dirigeants et peuples de plusieurs pays d'Europe, qui ont, il est vrai, commis le crime de dire qu'ils ne voulaient pas que l'Europe cesse d'être elle-même à cause de l'invasion migratoire, et d'agir en ce sens.

Cette arrogance-là, pour Macron, semble être, doit être, beaucoup plus grave que l'inadmissible ingérence d'un dictateur dans nos affaires intérieures...

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lafautearousseau

Commentaires

  • Macron, comme beaucoup de ses semblables, n'entend les insultes que lorsqu'il peut répondre sans conséquences. Vieux principe d'autorité faible : On ne frappe que ses semblables, car on mesure de l'intérieur leur incapacité à répondre. Pas question donc de renvoyer le petit khalife du Bosphore dans ses buts, car sa méchanceté, est maintenant bien connue, et l’humiliation serait au coin de la rue. De surcroit, l'allié Allemand et son wagon UE, les yeux braqués sur les exportations, et la masse de migrants cantonnés dans le pays du méchant, ne le permettraient pas. Il faudra donc bien inventer les éléments de langage propres à présenter ce que beaucoup penseront une lâcheté, comme une subtilité de la "pensée complexe", dont les courtisans ne sauraient douter. On parlera bien sur de l'intérêt supérieur de ce que l'on voudra, puisqu'il n'existe pas, en se dépêchant de croire que l'oubli pourra une fois de plus enterrer discrètement cette nouvelle lâcheté. Le visage du danseur tournera, la logorrhée s'épanouira, et le souvenir de la faiblesse s'évanouira. Jusqu'à la prochaine, car le renoncement est une maladie chronique dont la fin n'est pas programmée.

  • Erdogan déclare qu'empêcher une mère voilée d'accompagner une sortie d'enfants d'école serait discriminatoire envers les musulmans et conduirait à marginaliser les musulmans. En réalité, c'est tout le contraire.
    Il est naturel que l'absence de vêtement caractéristique d'une religion d'une accompagnatrice volontaire est conforme à la tradition de la laïcité en France s'agissant d'accompagner des enfants de religion non dénommée d'une école publique qui peuvent relever d'une forme quelconque de religion ou d'absence de religion et dont les parents pourraient se sentir offensés que l'accompagnatrice manifeste publiquement à l'occasion d'une sortie sa propre appartenance religieuse.
    Ce qui serait discriminatoire serait d'autoriser une mère à se voiler quand d'autres mères relevant d'autres ou d'aucune religion s'obligent à montrer leur neutralité en public en portant des vêtements neutres sur le plan religieux.
    Demander à une mère d'ôter son voile dans ces circonstances ne consiste pas à marginaliser les musulmans. Mais à l'inverse, lui permettre de porter le voile dans de telles circonstances consisterait à marginaliser les autres religions par rapport à l'islam.
    Erdogan parle comme un maître propagandiste de mauvaise foi.

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