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Terrorisme • nos gouvernants sont des commentateurs pleurnichards de leur propre inaction

 

Une humeur d'André Bercoff 

Le temps de la réflexion viendra plus tard. Une réflexion déjà largement entamée, mais toujours à reprendre, actualiser, amplifier, sur le terrorisme islamiste ennemi. Dans cette courte tribune [Figarovox 15.07], André Bercoff énonce pourtant à chaud quelques vérités simples et essentielles : l'ennemi doit être désigné, identifié sans détours; on ne le combat pas par l'inaction et le commentaire pleurnichard; on ne gagne pas une guerre avec des fleurs, des pleurs, des bougies, des psychologues et de bons sentiments - plus niais que bons, en la circonstance ; on ne mobilise pas un peuple pour la lutte si on le maintient dans l'infantilisme compassionnel.  La colère, le désir de vengeance même, la soif de victoire, sont, dans un tel cas, condition sine qua non du succès. C'est - pointe Gilles Kepel - une guerre existentielle que Daech a déclarée à la société française en tant que telle. Sa mobilisation - indépendamment de l'Etat, voire contre lui - ne sera pas ou plus compassionnelle mais âpre, vigoureuse et identitaire.   Lafautearousseau 

 

photo.jpgIls disaient : nous sommes en guerre. Etat d'urgence. Nous contrôlons. Nous déjouons. Ça va mieux. Mais l'ennemi principal c'est évidemment le FN. Dur, mais nous maîtrisons. Nous avons pris toutes les précautions. Comptez sur nous. Restons généreux et ouverts. Vive la France qui saura résister et se montrera à la hauteur de sa vocation.

Inventaire : Toulouse, Bruxelles, Paris, Nice et Orlando, et San Bernardino, et Londres, et Madrid, et Istanbul. Partout, toujours, le même modus operandi. Sachant qu'une personne « solitaire » peut en tuer cent avec les moyens artisanaux du bord, faites vos jeux, et vos multiplications. Rien ne va plus.

Il est grand temps que ceux qui prétendent nous gouverner fassent ce qu'ils disent, posent franchement, voire brutalement les limites, et cessent d'être les commentateurs pleurnichards de leur propre inaction.

Quant aux professionnels du milieu médiatico-politique qui ont, quelques heures après le massacre de Nice, exprimé seulement leur crainte d'une riposte de l'ultra-droite, qu'ils se regardent dans une glace. Et qu'ils s'étouffent.

Après Munich, Churchill disait: « Vous aurez le déshonneur et la guerre ». Nous avons le déshonneur. Nous n'éviterons pas la guerre. 

André Bercoff      

André Bercoff est journaliste et écrivain. Son dernier livre Bernard Tapie, Marine Le Pen, la France et moi est paru en octobre 2014 chez First.      

Commentaires

  • Mais nous n'avons pas d'ennemis, puisque nous ne détestons personne, pleurnichent nos gouvernants ! Mais si quelqu'un nous désigne comme étant son ennemi, alors nous avons un ennemi, comme nous le rappellent Carl Schmitt et Julien Freund. Et alors même si nous voulons vivre en paix au fond de notre jardin, cet ennemi viendra nous y chercher pour nous tuer.

  • Le torchon padamalgamiste le Monde le suggère : rien à voir avec l'islam, c'est l’œuvre d'un déséquilibré ! Donc, circulez, il n'y a rien à voir.


    Rares sont ceux à vouloir s’exprimer sur ce voisin soudainement devenu envahissant. Seule Aïda (elle a souhaité garder l’anonymat), a fini par accepter de parler au Monde, par téléphone, afin de ne pas être vue en compagnie de la presse.

    Cette mère de famille de 44 ans dit ne pas avoir été du tout surprise, quand elle a appris que Mohamed Lahouaiej Bouhlel était l’homme au volant du camion. Elle le croisait de temps en temps, mais connaissait surtout son épouse. « C’était une femme battue. Lui était alcoolique, mais surtout pas dans un état psychologique normal », assure-t-elle.

    Elle décrit des scènes dont elle ne souhaite pas que le détail soit divulgué, où face aux crises de démence de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, le voisin direct du couple a dû intervenir à plusieurs reprises, et faire des signalements aux services sociaux. « Il n’avait...

  • dés la tragédie nous pouvions etre surs que nous allions entendre deux discours principaux :
    - le padamalgam ,attention de ne pas apporter d'eau au moulin des tenants du refus de l'autre,,des racistes etc..........car c'est CA QUI SERAIT GRAVE
    -C'est l'oeuvre d'un déséquilibré ,donc rien a voir avec l'Islam.........Arretons-nous un moment sur ce slogan . Le fanatique n'est pas un etre "normal" , et le profil d'un tueur comme celui de Nice,celui qui égorgea son patron (et de tous les autres.......) n'est EVIDEMMENT pas celui du gentil petit citoyen dont la vie se passe "dans les clous" ,mais la vraie évidence est celle-ci : il y a surement parmi les chretiens ,les tenants des autres religions vivant sur notre sol et bien sur les athées des gens psychologiquement "border-line"....... combien parmi eux ont ,au cours des années écoulées ,massacré au nom de leurs convictions?
    Tous les musulmans ne sont pas terroristes,certes , mais tous les terroristes sont musulmans.......
    Pourquoi ?Parceque la violence et le meurtre sont consubstantiels a l'Islam ,.Nous en avons en permanence la preuve répétée ,incontournable,mais il est interdit de le voir et de le dire.....

  • A force de nier l'EVIDENCE, car enfin partout où il y a des attentas ignobles, ce sont toujours les MEMES, nos gouvernants vont finir par ouvrir les yeux de nos concitoyens, et qu'ils ne viennent pas se plaindre du coup de balais attendu

  • Effectivement, l'ennemi du régime n'est pas l'ennemi des Français. Jamais la divergeance entre pays réel et pays légal n'a été aussi évidente.

  • Le Pays Réel serait capable aujourd'hui d'une grande réaction civique identitaire. De nouvelles élites intellectuelles et virtuellement médiatiques se sont formées et, d'une certaine manière, ont gagné la bataille des idées. Et pourtant, le Système politico-médiatique garde la main sur le conditionnement de l'opinion. Ils redoutent et combattent en priorité la greande vague "populiste" et anti-islamiste qui les emporterait et emporterait tout, si elle était conduite, dirigée ... Ils la stérilisent et la déroutent vers une réaction purement compassionnelle : le deuil, les pleurs, les fleurs, les peluches et tout ce minable attirail dévirilisé. Et le populo marche, en rajoute des tonnes sans comprendre à quel point il se laisse désarmer. Un grand quotidien, une chaine de télé, une chaine radoo, un portail internet dominant, tout cela manque cruellement pour transformer l'essai, rendre possible la vaste révolte civique que nous pourrions espérer voir se former, se lever. Pour l'instant, il manque cette conjonction de patrootes valeureux qui, au début du siècle dernier, avaient lancé l'Action française. A quand ce courage ? Sans de puissants médias, rien ne se fera. La réaction d'un peuple n'est jamais tout à fait spontanée. Patience ? Oui, espérons !

  • Nous sommes en train de voir la fin du monopole absolu de la gauche intellectuelle et de sa tyrannie sur l'université, les médias, l'opinion publique, depuis la libération et cela permet quelques espoirs. Ses mythes sont épuisés.

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