Immigration massive, cette invasion dont on refuse de dire le nom
C'est un fait important que Gabriel Robin signale judicieusement dans un billet pour Boulevard Voltaire : selon un sondage Eurobaromètre, les Européens estiment, désormais, que l’immigration est le problème numéro 1 auquel ils sont confrontés. Et c’est un sujet de conflit supplémentaire, un fossé de plus, entre l'idéologie européo-mondialiste qui prévaut à Bruxelles en matière d'immigration - souhaitée, encouragée, présentée comme positive - et ce qu'en pensent les peuples eux-mêmes de plus en plus fortement. Cette conjonction des opinions européennes finira-t-elle par produire une sorte de politique migratoire unitaire, une réaction coordonnée au phénomène migratoire ou, au contraire, sera-ce du chacun pour soi ? Ou, pire encore, les peuples européens, comme on commence à le voir, vont-ils s'opposer pour la répartition de la charge des contingents d'arrivants dont ils ne veulent plus ? Ce peut être le tout ensemble. La France, quant à elle, n'a pas de politique de l'immigration. Ni de doctrine, ni de discours sur l'immigration. Elle ne fait qu'y réagir par des mesures ponctuelles. Des mesures de circonstance, la plupart du temps pelliculaires et souvent contradictoires. Or, sans une politique de l'immigration de grande ampleur, à la hauteur des mouvements migratoires de notre époque, qui ne font peut-être que commencer, la société française, en la matière comme en d'autres, va droit dans le mur. LFAR
L’an dernier, au moins d’août, Le Figaro révélait l’existence d’une note confidentielle de la police aux frontières, alertant sur l’entrée en France, par la frontière italienne, de nombreux immigrés illégaux originaires d’Érythrée. Les services de la police aux frontières, le préfet des Alpes-Maritimes et des responsables locaux de la gendarmerie, des douanes ou de la SNCF avaient alors tenu une réunion exceptionnelle. Leur conclusion était sans appel : le flux de l’immigration clandestine devenait insoutenable pour la France et l’Italie (entre le 1er janvier et le 30 juin 2014, 61.951 migrants irréguliers avaient débarqué en Italie, quand ils n’étaient « que » 7.913 en 2013).
Où en sommes-nous un an après ? Rien n’a changé. La situation s’est même aggravée. Le gouvernement n’a pas pris les mesures nécessaires pour régler ce problème gravissime et, osons le dire, ce fléau qui met en péril l’avenir des Français. Au contraire, le gouvernement a multiplié les mesures pour aspirer l’immigration, notamment en passant une loi accordant des privilèges exorbitants aux étrangers, lesquels bénéficiaient pourtant déjà des largesses d’un système très accommodant.
C’en est presque désespérant. Récemment, Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris, disait tout haut ce que François Hollande pense tout bas : « La vague migratoire subsaharienne va s’intensifier dans les mois à venir, je demande la réquisition des bâtiments vides. Nous n’envisageons pas d’expulsion, même si les locaux ne sont pas adaptés. » En somme, la mairie de Paris appliquera la préférence étrangère. Etudiants, familles pauvres et travailleurs précaires : perdez vos papiers et déclarez-vous « migrants » ! Ainsi, peut-être, bénéficierez-vous d’une aide de la mairie de Paris pour vous loger dans cette ville hors de prix. Bruno Julliard s’apparente à Jean-Claude Juncker : privilégier le peuple revient, pour eux, à s’abandonner à la « pensée populiste ».
Nos dirigeants gouvernent à rebours des aspirations populaires et s’en font une fierté. Parfois, les débats politico-médiatiques sur cette question fondamentale semblent n’opposer que des immigrationnistes acharnés à des immigrationnistes forcenés. Le phénomène migratoire n’est présenté que sous un angle mensonger et sentimentaliste. Le peuple n’est néanmoins pas aveugle, il n’a pas besoin de sociologues et de statisticiens pour constater les conséquences dramatiques qu’entraîne cet exode africain vers l’Europe. Selon un sondage Eurobaromètre, les Européens estiment, désormais, que l’immigration est le problème numéro 1 auquel ils sont confrontés. C’est une première. C’est logique. C’est heureux.
Quelques esprits avisés semblent désormais sortir de leur torpeur et emprunter le chemin du « bon sens populaire ». C’est le cas, par exemple, de Jean-Pierre Chevènement, qui a récemment déclaré dans la presse : « La menace pour l’Europe n’est pas à l’Est, mais au Sud. » Oui, la menace qui pèse sur l’Europe, et au premier chef sur la France, est celle de l’invasion migratoire. Il faut avoir le courage de le dire, et de le répéter sans cesse. •
Gabriel Robin - Boulevard Voltaire
Commentaires
Le constat est fait depuis longtemps, surtout sur les blogs et les réseaux sociaux, mais au delà du constat, on fait quoi ?... Qui organise la résistance ? Qui prépare le réarmement moral, préalable au réarmement tout court et à la résistance d'un peuple qui fut autrefois courageux et guerrier mais que tous les médias et toutes les politiques de culpabilisation tiers-mondiste ont transformé en ectoplasme ? Bien peu. On nous bassine avec la résistance passé qui aurait été celle de tout un peuple alors qu'elle n'était que de quelques-uns et on occulte celle qu'il faudrait préparer, de plus en plus urgente. Chacun ronronne dans son train-train quotidien, bercé par les sirènes, ou plutôt les autruches, de tous les partis dits "de gouvernement" dont la seule politique est celle du chien crevé au fil de l'eau. Et pendant ce temps, la marée monte.
Parmi cette masse, combien vont encore devenir Calaisiens.
Au fait, ces clandestins arrivent par bateaux, alors pourquoi ne pas couler ces bateaux PIRATES, lors de leur retour vers la LYBIE. Ou carrément détruire toute ce qui flotte la bas et qui servira à envahir cette grosse mollasse d'Europe.
Les véritables coupables de cette invasion migratoire c'est l'UERSS et ses gouvernements satellites au sein même des Etats. C'est maintenant qu'il faut réagir, voire frapper contre ceux qui encouragent la destruction des nations européennes. L'armée, la police, la gendarmerie et tous ceux qui ont encore une conscience non laminée par les merdias universalites ne doivent plus obéir. Il s'agit comme dirait Gandhi d'une "désobéissance civile" vis-à-vis des "pseudo-zélites". Celles-là même qui trahissent la France et jugent Pétain de traître ! Vive la France, Vive le roi !
L'indignation est plus aisée que la proposition de solutions.
L'émigration est l'évidente victoire du faible sur le fort, comme le prévoyait Jean raspail en 1973.
J'attends que quiconque ait l'effronterie de proposer de couler les barques de femmes et d'enfants...
Ce ne sera pas moi, en tout cas.
Question irréelle. Personne ne coulera des bateaux chargés. Autre question : qui aura l'effronterie de prétendre que nous devons accueillir tout ce qui veut venir ?
Pas si irréelle la question, il semblerait que les gardes-côtes grecs aient crevé un bateau pneumatique de réfugiés entre le Dodécanèse et la côte turque.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150814.OBS4147/quand-des-garde-cotes-grecs-tentent-de-couler-des-migrants.html
Il n'est d'autre moyen pour stopper l'immigration sauvage à laquelle nous assistons et qui n'est peut-être qu'un début, que d'aider les pays à devenir autonomes économiquement parlant. Il ne faut pas sous-estimer les capacités de ces hommes, généralement diplômés, qui avaient étudié pour que prospèrent leurs pays et qui en sont réduits à devenir des SDF, sans famille et sans amis, en France et ailleurs.
A quoi servent donc l'Europe et ses soi-disant bons principes de fraternité et de partage ? Si l'Europe n'aide pas ces pays en difficultés, mais aux sols souvent riches, elle n'est rien d'autre qu'une pauvre Administration sans cœur et sans âme, une malheureuse qui n'est qu'une identité ambulante, recouverte d'or, dont nous n'avons que faire ! Naturellement que les passeurs ne sont que d'infâmes crapules et c'est eux qu'il faut passer par-dessus bord, sans hésitation aucune.
La même question revient pourtant : où les migrants trouvent-ils l'argent, si ce n'est en empruntant à la famille et aux amis et en hypothéquant leur avenir.. Les malheureux sont bernés de tous les côtés et une fois de plus, ils deviennent les victimes de systèmes mafieux, qui n'ont d'autre loi que celle de l'argent.
Il s'agit bien d'une invasion, que nous encourageons si nous continuons à accueillir. Il est déchirant certes de les renvoyer d'où ils viennent, mais plus ils réussiront à s'implanter sur notre sol et plus ils arriveront chez nous et feront venir les leurs. Quoi de plus humain ?
Il faut vraiment réfléchir sur le sujet pour que l'économie prospère chez eux et ne s'appauvrisse pas chez nous ! Quelle utopie n'est-ce pas que d'imaginer trouver des solutions à court terme, alors que tout développement demande réflexion, contrats, alliances, partenariats, sur du moyen et du long terme.
Nos enfants et petits-enfants pourront à juste titre nous reprocher notre manque de vigilance et/ou notre inconscience. Nous sommes coupables et responsables de ce qui se passe par les élus que nous avons mis en place et qui ne font pas leur travail : anticiper et agir... Dieu nous pardonne tant de négligence...
La globalisation a déclenché l'entropie. On peut la dater de l'époque coloniale. Cf. l'Esprit de l'horizon paru sur ce même site le 25.02.14 : http://royalartillerie.blogspot.fr/2014/04/lesprit-de-lhorizon.html
Le monde est en train de s'équilibrer en rapprochant les seuils psychologiques d'émigration vers des régions réputées meilleures à divers points de vue.
Bloquer les flux en fait monter le niveau comme derrière un barrage et quand la digue rompt l'océan envahit tout.
C'est d'une guerre au sous-développement qu'il s'agit. Un vraie guerre, utile cette fois, à mener par des pros et à financer sur les budgets d'armement...
On peut rêver.