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Sur le Blog d'Hilaire de Crémiers...

Sous le titre Une bonne nouvelle (retour sur l’encyclique Spe salvi, de Benoît XVI), le Blog d’Hilaire de Crémiers a publié hier le texte écrit au lendemain de la parution de l’encyclique. C’est peu de dire que ce texte est remarquable.

 Nous en passons l’extrait suivant, en encourageant vivement à lire l’original, bien sûr, mais aussi à fréquenter régulièrement ce Blog, dont nous avons salué l’avènement sitôt qu’il a vu le jour : "Une chance, un gage de sérieux pour le royalisme... par la hauteur de ses vues et la pertinence de ses analyses..." écrivions-nous ici-même, en vous signalant la sortie de ce Blog. Ce nouvel article le confirme :

 

http://leblogdhilairedecremiers.hautetfort.com/

 

HILAIRE DE CREMIERS 2.jpg

« …Les causes les plus certaines, d’après le pape, se trouvent dans une sorte de trilogie qui pourrait se ramener en son essentiel chronologique sous les  dénominations suivantes : Luther, la Révolution française (« avant tout », dit le pape), la philosophie allemande. Et c’est tellement vrai. Luther a réduit l’objet de la foi à une conviction subjective : l’espérance devenait ainsi une opinion, une idée sans objet. La Révolution française a érigé l’idéologie en divinité, en matrice nouvelle et universelle d’une foi, d’une espérance, d’un amour pour ici-bas à réaliser dans la société heureuse des lendemains révolutionnaires qui sortira nécessairement de toutes les convulsions de tant de gésines douloureuses. Le pape, certes, ne s’appesantit pas sur ce point, mais ce n’est pas la première fois qu’il pointe du doigt ce tournant du mal.

La philosophie allemande, enfin, va s’emparer de ce thème, dans l’étonnement que lui procure cet événement de la Révolution qui change le cours de l’histoire. Kant sera le premier à en saisir l’importance, dans un premier temps pour admirer, mais, dans un deuxième temps, – et Benoît XVI le cite –, pour en inférer – ce qui était bien vu – qu’il y avait là un tel retournement de perspectives qu’il pourrait bien s’agir pour le futur d’une annonce du règne de l’Antéchrist.  Joseph de Maistre et plus tard Soloviev ne penseront pas autrement…. »

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