Grenoble, Saint Aignan, Dreux : Hortefeux montre ses muscles, mais en dit trop ou pas assez...
Grenoble, Saint-Aignan, et maintenant Dreux : trois membres des forces de l'ordre blessés suite à un braquage : Deux gendarmes et un motard blessés dans une course-poursuite
Réaction du Ministre : « Dans notre pays, il n’y a pas d’avenir pour les délinquants ».
Fort bien, mais cette phrase, somme toute sybilline, veut-elle réellement dire quelque chose ? Et, si oui, quoi ?
De deux choses l'une : ou bien il s'agit d'un nouveau coup de sabre de bois dans l'eau, énième rodomontade, qui ne sera pas plus suivie d'effet(s) que les milliers d'autres qui l'ont précédée.
Ou bien alors, c'est possible, le ministre est sincère, et sérieux, et veut vraiment faire quelque chose. Mais, alors, les mots ont un sens...
Tout le monde sait très bien que dans l'explosion exponentielle de la violence à laquelle nous sommes confrontés, la sur-délinquance d'origine immigrée tient une place archi prépondérante. Seuls les manipulés (les idiots utiles) et les manipulateurs (trotskistes et compagnie...) refusent de voir cette réalité.
S'il est clair que les délinquants nationaux doivent être jugés et emprisonnés (1), la déclaration du ministre signifie-telle qu'il a la volonté d'agir sur la population étrangère délinquante, qui doit être expulsée sans délai et sans faiblesse ? Et aussi sur la population immigrée récente (disons, depuis les décrets Chirac de 1975).
Ce qui passe par un durcissement des textes actuels, un durcissement qui doit être très important, et proportionnel à la gravité de la situation.
Oui, Hortefeux montre ses muscles. Mais on aimerait qu'il soit plus clair et qu'il sorte du sibyllin, de l'ambigu.
On sera vite fixé...
(1) : mais cela nous ramène à un autre sujet, l'état lamentable de nos prisons et leur sur-engorgement, là-aussi par une population très majoritairement d'origine immigrée. La marge de manoeuvre du gouvernement est faible, de ce côté-là, car on ne pourra pas emprisonner des milliers de gens supplémentaires...
Par ailleurs, Camus ne disait-il pas qu'une société se juge d'après l'état de ses prisons ?...