Il y a 40 ans : Montmajour et puis Les Baux...
Nos amis provençaux nous ont demandé de faire écho, une dernière fois, à leur réunion de rentrée de samedi prochain.
Elle ne sera pas consacrée à une évocation formelle de la trentaine de Rassemblements royalistes qui ont eu lieu, à Montmajour d'abord (par trois fois, en 1969, 1970 et 1971), puis à Saint Martin de Crau (en 1972) et, enfin, aux Baux de Provence avec - en point d'orgue pourrait-on dire - la venue des Princes en 2002, et le contact renoué entre les royalistes et la Maison de France.
Non, cette réunion sera consacrée, d'une façon beaucoup plus dynamique et militante, à montrer le(s) service(s) qu'ont rendu ces trente Rassemblements, en permettant un approfondissement de la pensée des royalistes, et en permettant d'expliciter leurs positions, de renouveler leur vocabulaire et la présentation de leurs idées, afin de faire saisir toujours mieux combien la Monarchie était -pour reprendre l'expression du défunt Comte de Paris -grand-père du Prince Jean- "l'exigence naturelle des réalités de ce temps".
L'ensemble des orateurs qui ont permis ce renouvellement, cet approfondissement de nos idées et de nos propositions doit être remercié pour ce qui reste un imposant travail collectif, si l'on peut dire. Gustave Thibon, bien sûr, qui fut en quelque sorte l'épine dorsale et l'âme de ces rassemblements, par sa constance, d'abord, mais aussi et surtout par la qualité - souvent éblouissante - de ses prestations. Mais aussi Pierre Boutang et Pierre Debray, Vladimir Volkoff, Michel Déon et Michel de Saint Pierre, Jean Raspail et Jean Sévillia, Gérard Leclerc, Hilaire de Crémiers, Jean-Philippe Chauvin...
Nous passons donc bien volontiers, pour la dernière fois puisqu'elle se tient samedi, le courrier annonçant cette réunion de rentrée, en lui souhaitant un plein succès.
Vous aussi, où que vous soyez, si vous souhaitez que nous fassions écho, d'une façon ou d'une autre, à telle ou telle manifestation, n'hésitez pas à nous en informer. Pourvu, évidemment, qu'elle entre dans le cadre que s'est fixé lafautearousseau, nous y ferons écho bien volontiers...