La RPE et le GBSA poursuivent leur implantation, tranquilles...
Le mouvement des sans-papiers ne faiblit pas, annonce Claire Chazal lors de son JT du 23 mai. Mais qu'est-ce que cela veut dire, concrètement, dans les faits ?
Deux choses.
D'abord que ce que l'on pourrait appeler la RPE (Restauration Progressive de l'Esclavage) se poursuit, lentement mais sûrement. Les patrons qui -selon le reportage envoyé par Claire Chazal- ont "décidé d'aller porter eux-même les dossiers de leurs ouvriers sans-papier à la préfecture" (sic ! quel courage ! quels patrons valeureux !...) sont en passe de réussir leur coup fumant. Jugez-en : plutôt que de payer des salaires décents, ils vont avoir des travailleurs à tiers, voire moitié prix; c'est tout bénéf ! Et quand ces ouvriers deviendront trop gourmands, on les virera pour en prendre des moins gourmands...
En avant toutes, pour le Grand Bond Social en Arrière !.....
Ensuite, corollaire de tout ceci, ce sera toujours et de plus en plus la galère pour les jeunes français qui arrivent sur le marché du travail; ou pour les quatre à cinq millions de moins jeunes qui n'ont pas de véritable emploi digne de ce nom : précaires, intermittents, temps partiels... Car une part non négligeable de postes ont été soustraits à l'économie traditionnelle par l'alliance patronat véreux/syndicats sans-papiéristes, afin d'installer et de greffer en France, de toute pièce, une classe ouvrière-bis, sous-payée et sous-traitée....
Pour le plus grand profit des pré-cités, patrons véreux et syndicats, qui auront là une masse de manoeuvre presque inépuisable...