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Les prix du mardi...

          le prix citron: à Bertrand Delanoë. Dans un entretien à Aujourd'hui en France, il a cru "casser" -comme on dit familièrement- l'équipe Sarkozy en affirmant qu'elle n'était "pas professionnelle".

           Entre autres gentillesses, Delanoë balance: "Le gouvernement ne sait pas où il va, mais il y entraîne la France" et "Le cafouillage est permanent, les reculs et démentis succèdent aux annonces à grand spectacle.".

          Bon, après tout c'est de bonne guerre, c'est normal de la part d'un opposant, et il n'y aurait pas matière à s'arrêter là-dessus si quelque chose ne clochait pas, dans la suite de l'entretien.

          Car le Maire de Paris, après avoir bien démoli les sarkozistes, dit qu'il veut "contribuer à ce que le PS redevienne un parti de gauche moderne, avec une ligne identifiée et efficace, un parti populaire". Fort bien. Mais en bon français, cela signifie que le PS n'est plus rien de tout cela; qu'il n'est plus un parti moderne; que sa ligne n'est pas identifiée et n'est pas efficace; et -horresco referens...- qu'il n'est pas populaire. N'en jetez plus !

          Le Maire de Paris a parfaitement le droit de critiquer le sarkozisme; il a parfaitement le droit de souhaiter un Parti Socialiste rénové, c'est-à-dire -si on comprend bien- plus "sexy". Il devrait juste, s'il veut être crédible, rester sérieux et ne pas critiquer chez les autres des défauts qu'il est le premier à attribuer aux siens !.... La cohérence n'est pas un défaut.....

          le prix orange: à François Fillon. Trois jours après l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, il a accordé un entretien au Journal du Dimanche. Il a eu le bon sens et le courage de reconnaître des "erreurs", mais son analyse mérite que l'on s'y arrête quelques instants.

          Il admet ainsi ne pas avoir été assez "offensif" face à ce qu'il qualifie de "discours mensonger" et même d'"escroquerie" de la gauche sur le paquet fiscal. "J'assume ma part d'erreur" dit donc le Premier Ministre au JDD; (car) "j'ai pensé que ce discours était tellement éloigné de la réalité, qu'il ne prendrait pas dans l'opinion publique; j'ai eu tort".

          On le voit, François Fillon ne renonce pas à son parler vrai.... Ceci dit, il profite de la tribune du JDD pour remettre les choses au point. Désir de rattrapper le temps perdu ? Il démonte, avec pugnacité cette fois, le mensonge d'une certaine gauche: "Le bouclier fiscal ne représente que 220 millions d'euros, et la gauche, qui avance le chiffre de 15 milliards d'euros par an est d'une absolue mauvaise foi. Ces 15 milliards sont, en réalité, essentiellement destinés aux français modestes et aux classes moyennes, à travers les heures supplémentaires, les réductions d'intérêts d'emprunt pour l'acquisition d'un logement et la quasi suppression des droits de succession"....

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