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Un tissus social qui se défait...

          Comment interpréter autrement le fait que les violences contre les médecins se multiplient...L'Observatoire de la sécurité des médecins vient de publier son rapport : Seize agressions dans des cabinets médicaux ont été déclarées chaque semaine en 2007, soit deux fois plus qu'en 2004.

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          Selon ce document, établi par Ipsos pour le compte du Conseil national de l'ordre, généralistes et spécialistes ont noirci pas moins de 837 déclarations d'incidents en 2007, soit en moyenne seize par semaine ! Ce chiffre a presque doublé par rapport à 2004, marqué par «seulement» 439 faits.

          «Cette hausse s'apparente même à un pic», grimacent les analystes. «Il y a quelques décennies encore, on ne pouvait imaginer attaquer un médecin. Dès lors que l'on caillasse les pompiers, frappe les professeurs ou les policiers, mes confrères n'échappent plus guère au phénomène général de l'irrespect et de la vindicte", déplore le Dr Michel Legmann, radiologue à Neuilly et président du Conseil national de l'ordre. "Depuis 2003, nos fiches de signalement ont gagné en notoriété auprès d'une profession qui ne déclarait rien auparavant.»

          À elles seules, les banlieues concentrent un tiers des faits constatés, le rural n'en abritant que 16 %...

          Et encore, précise le rapport, « Nos derniers chiffres sont en deçà de la réalité : certains médecins, par humanité, ont tendance à avaler sans ciller l'insulte d'un dépressif ou excuser l'agressivité d'un patient compte tenu de son état…»

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