Liberté pour les "jeunes français" ?.....
Faut-il en rire ou en pleurer ? Le prendre au tragique ou au second degré ? Et si l'on se dépêchait de s'en amuser un peu, d'en rire un peu (même s'il s'agit d'un rire plutôt jaune, plutôt amer....) 
Trois "jeunes Français" ont été condamnés, jeudi 10 avril, à des peines de prison allant de deux mois à quinze mois ferme pour avoir voulu se rendre en Irak, afin d'y combattre l'armée américaine. C'est ce que l'on pouvait lire sur le "fil" de LCI, dans les jours qui ont suivi cette condamnation.
Les trois prévenus, Mustapha El Sanharawi (21 ans), Nasr Berradja (19 ans), qui comparaissaient libres, et Abdelhamid Sakhi (32 ans), qui était détenu, avaient été interpellés en Syrie en octobre 2006, quatre jours après leur arrivée et peu de temps avant leur départ prévu pour l'Irak. Ils avaient ensuite été expulsés vers la France fin 2006.
Ils sont majeurs et vaccinés, alors pourquoi ne pas les laisser aller se battre ? De quel droit la justice républicaine interdit-elle à notre belle jeunesse d'aller défendre ses idéaux ? Et cherche-t-elle à empêcher ces "jeunes français" d'aller mettre leurs actes en conformité avec leurs paroles, et de faire un maximum de propagande et de recrutement pour leurs beaux voyages lointains qui, comme chacun sait, forment la jeunesse.... S'ils en ont vraiment le désir, ils finiront bien par y aller de toutes façons.....
"Gentils Organisateurs" d'un nouveau genre, ils ne risqueraient plus ainsi, ni eux ni les "Gentils Membres" à qui ils auraient "fourgué" leur voyage, de tomber dans la "glandouille", contre laquelle une de nos ministres n'a pas de mots assez durs..... Ou d"exercer leur "art" dans nos rues , nos transports, nos couloirs de métros....
De toute façon, lorsqu'on a à ce point "la rage"comme ils disent -dans ce langage fleuri et si expressif des nouvelles banlieues républicaines...- on voit mal comment un simple enfermement passager pourra vider leur esprit des délires qu'une propagande haineuse autant qu'abrutissante y a durablement installé.....
Ils veulent aller mourir en Irak, avec leurs "potes" ? Au nom de quoi le leur interdire ? Pourquoi ne pas accepter leur choix ? Et, puisque c'est leur choix, pourquoi ne pas admettre que c'est aussi leur droit ?.....
Pour conclure sur une note plus directement politique, on est bien obligé de constater que ce fait divers pas drôle du tout, même s'il a un petit côté tragi-comique, pose un problème majeur: celui de la gestion des conséquences inéluctables de la folle politique d'immigration menée depuis 1975 par le Pays Légal. Il est clair qu'un nombre important d'étrangers qui sont entrés en France l'ont fait sans aucune intention hostile envers elle, et même avec le désir d'y vivre heureux et de la servir. Leur intégration se fera, et nous n'aurons pas de problèmes insurmontables avec eux. Mais il est malheureusement clair aussi que d'un simple point de vue mécanique, statistique pourrait-on dire, est entré avec eux et en même temps qu'eux un petit pourcentage incompressible de voyous, de délinquants, de terroristes; qu'ils se sont fondus dans la masse et qu'à tout moment ce vivier peut fournir au terrorisme les troupes dont il a besoin. Il suffit d'un seul fou furieux pour détruire un avion en vol, faire sauter une rame de métro bondé à une heure de pointe, se faire exploser au milieu de la foule dense et compacte d'une rue piétonne ultra-fréquentée un samedi à 17 heures.... Et là, on n'est pas sorti de l'auberge.....Merci la république !.....