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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Un ministère universel, par Gérard Leclerc.

    © Antoine Mekary / Godong

    À ce moment si particulier, où la vie du monde semble en grande partie suspendue, il n’est pas sans intérêt de tourner nos regards vers Rome, où le successeur de Pierre poursuit sa tâche de pasteur universel. Oui, un pasteur qui a le souci de toute les Églises comme le disait déjà saint Paul, mais aussi du destin total de la planète. 

    gerard leclerc.jpgCe n’est pas pour rien qu’à l’exception de 13 États, dont la Chine, tous les autres États ont leur ambassadeur auprès du Saint-Siège. C’étaient donc 182 diplomates qui se retrouvaient lundi réunis pour entendre le discours de François à l’occasion des vœux de la nouvelle année. En une heure, on peut dire que le pape a dressé le tableau des peines et des drames du monde entier, aucune situation n’échappant à sa vigilance.

    Ce faisant, François s’inscrit dans la tradition de ses prédécesseurs. Il est significatif qu’il ait cité deux d’entre eux, Pie XII et celui qu’il a appelé le grand saint Jean-Paul II. Alors que certains veulent absolument l’opposer au pape de l’ouverture du deuxième millénaire, François tient à mettre en relief une continuité doctrinale et pastorale. On pourrait dire aussi politique, car il y a une politique du Saint-Siège dont Pie XII, par ses discours très remarqués, fut un interprète particulièrement pertinent.

    Je ne puis résumer en quelques mots une heure de discours, sauf à signaler l’attention du pape pour certains points névralgiques notamment en Afrique. François a conclu sur l’importance de l’exercice de la liberté de culte, parce que le droit à la liberté religieuse est « le premier et plus fondamental droit humain ». N’est-ce pas dans cet ordre que se développe l’état de bonheur dont parlait Dante Alghieri que le pape a tenu à citer pour le septième centenaire de sa mort ?

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 10 février 2021.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • Tours : des militantes du Collectif Némésis expulsées d’une manifestation en soutien à Julie aux cris de “féministes pas

    Image d'illustration © Thibault Camus/AP/SIPA

    Des militantes du collectif Némésis ont été expulsées aux cris de “féministes pas fachos” à la manifestation.

    Samedi 13 février s’est tenue à Tours une manifestation en soutien à Julie, cette jeune adolescente de 13 ans, aujourd'hui âgé d'une vingtaine d'années, qui accuse des pompiers de l’avoir agressée sexuellement. Participant à ce rassemblement, des militantes du Collectif Némésis, qui se présente comme un collectif féministe identitaire, ont été chahutées par d’autres féministes. « C’était un devoir pour elles d’être présentes. Elles se sont fait expulser violemment par des manifestantes. Elles se sont fait reconnaître parce qu’elles étaient habillées normalement et c’est vrai qu’aujourd’hui, c’est de plus en plus rare de voir dans des manifestations féministes des jeunes femmes bien habillées qui ne ressemblent pas à des zadistes », explique sur Twitter la présidente du Collectif Némésis. 

     

    Alice notre présidente revient sur les événements de cet après-midi à Tours où des militantes du collectif Némésis ont été expulsées aux cris de «féministes pas fachos» à la manifestation #JusticePourJulie pic.twitter.com/rBmOTyn2bA

     

    — Collectif Némésis (@NemesisNemesi18) February 13, 2021

     

    Et d’ajouter : « On les a accusées d’être un collectif facho qui milite contre la pilule et l’avortement. Apparemment, elles savent mieux que nous de quoi on parle. Elles ont été gentiment remerciées de leur présence par des féministes qui ont donc usé de violence. On  peut se demander si ces associations sont vraiment féministes ou purement de gauche ». Pour rappel, Julie avait dénoncé d'innombrables viols, commis entre ses 13 et ses 15 ans par 22 hommes de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) et ce, alors qu'elle prenait un lourd traitement médicamenteux.

    Source : https://www.valeursactuelles.com/

  • Le retour de l’euthanasie, par Gérard Leclerc.

    © Pascal Deloche / Godong 

    Un projet de loi en faveur de l’euthanasie a le soutien d’une bonne partie du groupe parlementaire. Parallèlement un mouvement de propagande se développe dans le même sens dans les médias.

    gerard leclerc.jpgDans deux quotidiens en vente hier dimanche, Le Parisien et Le Journal du dimanche, le thème de l’euthanasie était présenté sous le jour le plus favorable. Et même disons-le, de la façon la plus militante. Le moment est-il bien choisi pour lancer ce débat dans l’opinion ? Le gouvernement, par la voix d’Olivier Véran, ministre de la Santé, a donné un avis défavorable à la discussion d’un projet de loi sur la fin de vie. Ce faisant, il est en opposition avec une partie importante de sa majorité qui milite ouvertement en faveur de l’euthanasie. Une personnalité se détache nettement dans ce combat, celle de Jean-Louis Touraine, député de La République en marche, et par ailleurs professeur de médecine. Il s’est toujours distingué dans les débats dits sociétaux, relatifs notamment à la bioéthique par des positions radicales.

    Il n’est pas niable que la propagande en faveur « d’une assistance dite médicale permettant, par une aide active, une mort rapide et sans douleur » s’est révélée très efficace ces dernières années. Du moins, si l’on en croit les sondages. Et il est vrai aussi que certaines personnalités – je pense à Alain Finkielkraut – qui ne font pas partie des lobbys marqués par le gauchisme culturel, sont favorables à une évolution de la législation. Nous avons été précédés en ce sens par des voisins comme la Belgique et les Pays-Bas. En Suisse, on va encore plus loin avec la pratique du suicide assisté. Une ancienne ministre de Lionel Jospin, Paulette Guinchard, vient d’ailleurs d’y recourir à Berne.

    Opérer un tel choix, c’est prendre une véritable option civilisatrice. C’est même changer les signes fondamentaux de l’existence. Michel Houellebecq, dans un de ses romans [1], a su le traduire de façon saisissante. C’est le serment d’Hippocrate qui est en jeu. Il ne s’agit plus de guérir, mais de donner la mort.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 15 mars 2021.

    [1La carte et le territoire, publié chez Flammarion et prix Goncourt 2010.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • ”Père” et ”Mère”, ces mots devenus interdits... par Marion Maréchal

    Le 20 février, un article de Marianne faisait état de l'imposition subreptice d'un nouveau langage plus « inclusif » et moins « genré ».

    Ces nouvelles règles lexicales sont déjà répandues au Royaume-Uni et au Canada, et la France est de moins en moins épargnée.

    Pour s'adapter à chacune des minorités et satisfaire les revendications transexuelles et non-binaires, il deviendra donc nécessaire de ne plus user de notre langue traditionnelle.

    Marion Maréchal revient sur la progression de ces nouveaux idéologues idiomatiques.

    (article paru dans L'Incorrect, le 21 février dernier) 

    Un récent article de Marianne dresse une liste d’anecdotes dont on pourrait s’amuser si elles n’étaient pas révélatrices d’une tendance plus générale et profonde dans nos sociétés occidentales. Il a pour titre « Père, Mère, ces mots jugés discriminatoires du Royaume-Uni au Québec ». Pour comprendre la manière dont nous avons pu arriver à de telles absurdités, revenons quelques mois en arrière. En janvier, une enquête de Zone interdite révélait que 22% des français « ne se sentaient ni homme ni femme ». En novembre, un sondage IFOP indiquait quant à lui que 49% des lycéens ne se reconnaissaient pas dans la catégorie « de genre » homme ou femme. 

    Si une telle proportion a de quoi surprendre, il est indéniable que ce phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années. Je suis convaincue que les réponses de ces Français et de ces lycéens sont le fruit de notre époque. Cette tendance est le pur résultat de l’activisme des militants LGBTIQ+ et de leurs relais médiatiques. Je précise bien que je parle de militants politiques organisés en mouvements et groupes de pression, porteurs d’une doctrine, et non des personnes homosexuelles en général. 

    En quelques années, l’idée, ou plutôt l’idéologie, de l’« identité de genre » s’est imposée partout, à l’école, dans les universités, dans les grandes entreprises, dans les médias, sur les réseaux sociaux, faisant ainsi tourner la propagande à plein régime auprès de la population et de la jeunesse en particulier. Dorénavant, quiconque s’aventure à remettre en cause cette théorie du genre s’expose immédiatement à l’accusation d’homophobie ou de transphobie.

     

    En quelques années, l’idée, ou plutôt l’idéologie, de l’« identité de genre » s’est imposée partout, à l’école, dans les universités, dans les grandes entreprises, dans les médias, sur les réseaux sociaux, faisant ainsi tourner la propagande à plein régime auprès de la population et de la jeunesse en particulier

     

    Ces fameux « gender studies » ou études de genre, dénués de tout fondement scientifique ou académique, sont le résultat de travaux en sociologie (et non médicaux) parus aux États-Unis dans les années 60. Au prétexte de vouloir légitimement lutter contre d’éventuelles inégalités entre les sexes liées à des conventions sociales, ils ont abouti à une négation radicale de la nature. Ces « études » défendent l’idée que le sexe biologique d’une personne ne correspond pas nécessairement à son « sexe social » et que les différences entre les sexes sont le résultat quasi-exclusif de constructions culturelles. Selon cette théorie, une personne née biologiquement femme peut se définir comme femme, homme, les deux ou ni l’un ni l’autre voire passer de l’un à l’autre, selon le « genre » auquel elle se sent appartenir. 

    Dans cette idéologie, le sexe biologique se résume à une fiction, il n’est qu’un « sexe assigné à la naissance » que l’on peut remettre en cause à sa guise. Ainsi, une personne de sexe féminin qui se perçoit comme une femme n’est plus considérée comme la norme mais comme une simple catégorie de genre parmi d’autres appelée « cisgenre ». 

    Fait parlant de l’époque, Facebook propose à ce jour pas moins de 52 genres différents. Et la liste n’a de cesse de s’allonger au gré de l’autodétermination de chacun. Ces activistes cherchent donc à abolir la notion de sexe inné, intrinsèquement discriminante selon eux, au profit de celle de genre choisi. Ce remplacement du sexe par le genre s’accompagne systématiquement de la dénonciation de l’« hétéronormativité ». Ce concept bancal cherche à discréditer le fait que la société se soit organisée dans ses lois, sa culture, ses représentations, son éducation sur la « norme » de l’hétérosexualité. 

    Selon eux, il ne faudrait donc plus penser la société au travers des pôles masculins et féminins ou sur la base de l’hétérosexualité, pourtant indispensables à la reproduction, mais autour des revendications des minorités de « genre » ou sexuelles. 

    C’est ainsi que nous arrivons à des situations absurdes où l’emploi du terme « lait maternel » est banni dans certains hôpitaux anglais pour ne pas « blesser les personnes transgenres », tout comme l’utilisation du mot « père » et « mère » est proscrit pour soi-disant éviter les discriminations sexuelles. En Suède, il y a dorénavant des toilettes « neutres » pour ceux qui ne se sentent ni homme, ni femme. Aux États-Unis, des athlètes transsexuels nés hommes et devenus femmes peuvent concourir dans des compétitions féminines malgré l’indéniable concurrence déloyale que cela engendre. 

    Dernièrement, un nouveau concept dérivé de la logique du genre a émergé : le « transracialisme ». Il désigne les personnes « qui revendiquent une identité raciale différente de leur origine ethnique à la naissance. » Après tout si le sexe peut être choisi, pourquoi ne pourrait-on pas décider de son origine ethnique ? Ne croyez pas que ces aberrations ne franchiront jamais les frontières nationales. L’apparition de l’écriture inclusive dite « dégenrée », jusque dans l’Université, est l’une des multiples expressions de cette théorie du genre qui envahissent notre quotidien. 

    Défendre l’idée que des situations réelles mais marginales, telles que la transsexualité ou l’hermaphrodisme, ne constituent pas une nouvelle catégorie sexuelle au même titre qu’homme et femme n’est en rien un appel à l’intolérance. Chaque personne mérite d’être respectée dans ses particularités de naissance et dans ses choix affectifs ou sexuels. L’intimité appartient à chacun. Le problème tient précisément au fait que les partisans de la théorie du genre aient transformé cette intimité en combat politique, la sexualité en identité et cette identité en revendication communautaire. 

     

    Ce combat du genre est en réalité un pur produit de l’individualisme contemporain. Cet individu-roi ne tolère même plus les limites que lui impose la nature

     

    Le tout au mépris d’une évidence naturelle : l’humanité n’est pas répartie en genres infinis mais en deux sexes : homme et femme. Cette différence sexuée porte des permanences anthropologiques irréductibles même si la représentation de la virilité et de la féminité peut évoluer en fonction des époques et des cultures. Il échappe à ces militants du genre que différence ne signifie pas hiérarchie, que distinction n’implique pas discrimination. L’égalité ne rime pas avec confusion ou effacement.

    Chaque homme et chaque femme peut avoir une sexualité propre (hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle, etc.) mais l’hétérosexualité reste, de fait, la pratique majoritaire puisqu’il s’agit là de la condition imposée par la nature pour perpétuer l’espèce. Il n’y a donc rien d’anormal ou de scandaleux à ce qu’elle reste la norme de référence pour la société. 

    Ce combat du genre est en réalité un pur produit de l’individualisme contemporain. Cet individu-roi ne tolère même plus les limites que lui impose la nature. Il refuse toute forme d’héritage historique, de cadre culturel ou spirituel, il voit dans la déconstruction de toutes références le prix glorieux et nécessaire de l’émancipation, il place ses droits et son désir personnel au-dessus de l’intérêt collectif et de la cohésion de la communauté. Cette déconstruction s’attaque à tous les pans de la société : elle est à la fois juridique, administrative, culturelle, familiale, politique, éducative, philosophique.  

    Ses conséquences n’épargneront rien ni personne tant que ses opposants préfèreront le confort du silence. 

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : la princesse Anne de France réalise une exposition au profit des malades d’Alzheimer

    S.A.R. la princesse Anne de France, duchesse douairière de Calabre est, comme beaucoup de ses frères et sœurs une artiste reconnue, mais également une princesse au très grand cœur.   Tout au long du mois d’avril, la princesse Anne exposera ses dernières aquarelles à la galerie d’art Alemi, à León en Espagne.

    Dans cette exposition, la Princesse expose plus de 50 aquarelles, avec des thèmes très variés : paysages naturels, campagne, citadins, fleurs, portraits de personnes, d’animaux et même un paysage inquiétant intitulé ‘Sodome et Gomor’.

    Comme nous l’avons dit la princesse Anne est certes une artiste, mais également une princesse au grand cœur, aussi  elle a souhaité réaliser cette exposition afin qu’une grande partie des bénéfices de la vente de ses aquarelles servent à financer une association caritative :  la Fondation “Pour un Demain sans Alzheimer”.

    Il y a deux ans, la princesse Anne avait également exposé ses aquarelles à Madrid au profit de la Fondation Nido qui aide les personnes atteintes de paralysie cérébrale grave ; les recettes de cette exposition avaient permis à cette fondation de lancer l’extension d’une résidence pour personnes atteintes de paralysie cérébrale grave.

     

    Après avoir soigné son époux malade durant plusieurs années, la Princesse a décidé de se servir de son talent d’artiste afin aider ceux qui en ont le plus besoin. La princesse Anne ne peut concevoir de peindre sans une cause de solidarité avec laquelle collaborer. Aussi, à chaque fois que la Princesse réalise une exposition, elle cherche une œuvre sociale à soutenir. Cela est étroitement lié à sa conscience ; pour la Princesse le monde de l’art a l’obligation d’aider les autres. Une Princesse, une artiste, mais surtout une Princesse au très grand cœur.

     

    Découvrez, le site de la princesse Anne de France et son travail d’artiste

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal/

  • 14 avril 2021 : Les spéculations un an avant les Présidentielles, par Gérard Leclerc.

    A un an de l’élection présidentielle, on spécule déjà sur les chances de certains candidats de remporter le second tour face à Marine Le Pen qui, selon toute vraisemblance, y figurera. S’agira-t-il d’Emmanuel Macron, crédité de dix points d’avance sur ses poursuivants ? Ou de Xavier Bertrand, avec ou sans le patronage des Républicains ?

    gerard leclerc.jpgCe type d’auscultation a le tort de suggèrer que le ressaisissement du pays dépendrait de la personnalité providentielle qui s’en viendra remplacer le providentiel vainqueur du scrutin précédent.

    On prend acte de la popularité de Marine Le Pen. Elle profite du fait que la gauche, la droite et l’extrême centre ont occupé le pouvoir sans le tenir. Elle profite du fait que des contingents d’électeurs en colère sont prêts à lui donner sa chance.

    Cette colère, elle est fille de « l’impuissance publique », celle qu’examine François Cornut-Gentille, député LR de la Haute-Marne, dans son livre, décapant et constructif : Savoir pour pouvoir, paru chez Gallimard.

    Si tant de Français n’espèrent plus de la politique, c’est parce qu’à chaque mandature une majorité légifère, claironne ses valeurs et s’exonère de ses responsabilités quant à la médiocrité du résultat. Ni le chômage, ni la précarité, ni l’échec scolaire, ni l’insécurité, ni la méfiance ne reculent. Ces trente dernières années, « la force de gouverner » a disparu. Pour revenir au contact de la réalité, supplie François Cornu-Gentille, changeons de lunettes !

    De l’aveuglement général, l’auteur de Savoir pour pouvoir évalue l’étendue et les causes, reconsidère l’ordre des priorités : le diagnostic, la décision, l’évaluation. Il reviendrait à chaque assemblée, Conseil de la République, Assemblée nationale et Assemblée des Territoires, de s’en saisir.

    Le « dégagisme », on le sait, n’est pas une solution politique. Juste un défoulement sans lendemain. Il est heureux qu’un élu du peuple français s’efforce d’apporter sa vision lucide et sa pierre à la reconstruction d’un pouvoir qui, à l’avenir, serait enfin exerçable, mesurable et fertile.

    Source : https://radionotredame.net/

  • Après le rappel de Benzema, l'hymne (?) de Youssoupha, voilà le genou en terre : qui est à l'origine de ces scandales d'

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    À l'image des Croates, ici, et de tous ceux qui refusent ce geste grotesque et scandaleux de "genou à terre", nous, Français, ne nous agenouillons, selon nos convictions, que devant Dieu ou devant le drapeau de la Patrie...

     

     

    Il y a bien des années déjà, parlant d'une bien triste soi-disant "Équipe de France", Alain Finkielkraut avait bien résumé la situation, disant, en substance, que cette "équipe" (?) minable ne représentait pas la France, mais la reflétait...

    Après un assainissement réel et efficace, opéré par Didier Deschamps, qui a des-islamisé le groupe, et en a refait une véritable Équipe de France, on en revient un peu, et tout d'un coup, à ce triste moment-là...

    On rappelle Benzema, que les Français ne veulent pas... Ordre de Macron ?

    On confie au scandaleux Youssoupha, qui met un billet sur celui qui tuera Zemmour et parle de violer Marine Le Pen un soi-disant hymne des Bleux, qui n'est pour nous qu'un hurlement racailleux... Ordre de Macron ?

    On nous annonce maintenant que notre Équipe va mettre un genou en terre pour une affaire qui s'est passée aux États-Unis... Cet humanisme de bazar à deux balles, mi gadget/mi coup de com' : ordre de Macron ?

    Le prochain gadget c'est quoi : Assa Traoré mascotte de l'équipe ?

    Mettre un genou à terre pour un crime que nous n'avons pas commis et dont nous ne sommes pas responsables est une HONTE. Tout cela sous le regard malsain des racialistes fiers de voir leurs thèses être exportées partout en Europe. STOP à la repentance !

    Et pour Samuel Patty, quoi de prévu ? Et pour les victimes du terrorisme en France, quoi de prévu ?

    Et puis, surtout, pourquoi mettre le sport dans la politique, et de la politique dans le sport ? Si on laissait sport et sportifs être ce qu'ils sont ? Le sport, un moment de fête et de cohésion nationale; et les sportifs, des représentants de la Nation toute entière, et non d'idéologies hasardeuses, sectaires, racialistes, venues d'ailleurs ou d'on ne sait même plus trop où...

     

    P.S. : l'excellent tweet de Christophe Dickès, aussitôt relayé par notre compte tweeter lafautearousseau royaliste :

    Christophe Dickès 
    Ce soir l'équipe de @FFF mettra un genou à terre pour les 4.761 chrétiens tués pour leur foi en 2020 (Index des persécutions). Ah... non... pardon, les chrétiens meurent dans le silence du cirque.
  • Sur le blog ami du Courrier Royal : les saphirs de la Couronne de France.

    L’un des bijoux les plus précieux de la famille royale de France, porté lors de grandes occasions par Madame la Comtesse de Paris sont les boucles d’oreilles en saphirs et diamants provenant de la Couronne de France. Ces boucles d’oreilles proviennent d’une parure créée par le joaillier Bapst pour la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, en 1819. 

    Les saphirs qui ornent les boucles d’oreilles auraient même garnis la couronne de sacre de Charles X, ( ancêtre de Monseigneur le Comte de Paris ) le jour de son couronnement. Ces bijoux vendus en 1887 lors des célèbres ventes des joyaux de la Couronne furent acquis quelques années après par le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha, futur roi des Bulgares en prévision de son mariage avec la princesse Marie-Louise de Bourbon-Parme.

    Ces précieux joyaux sont restés propriété de la Maison royale de Bulgarie jusqu’en 1957, puisque c’est à cette date que le roi Siméon II, petit-fils du roi Ferdinand, décida d’offrir ces pendants d’oreilles à la duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg à l’occasion de son mariage avec feu le Comte de Paris, Henri VII de France. Le roi Siméon avait alors expliqué à la duchesse de Montpensier qu’il lui offrait ces bijoux en raison de leur caractère historique. La duchesse de Montpensier a transmis ces joyaux a son fils le prince Jean de France, alors Dauphin de France. Madame la Comtesse de Paris a porté ces boucles d’oreilles lors du mariage religieux du grand-duc héritier Guillaume de Luxembourg et de la comtesse Stéphanie de Lannoy, à l’occasion des baptêmes de ses enfants et lors d’une réception en Allemagne chez le prince de Schaumburg-Lippe. Une parure royale, pour la Première Dame de la France royale.

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

  • LES 3 PIERRES DE TAILLE DE LA MAISON DE L'AMOUR (89), par Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles.

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    Ouvrez le lien du site à l'aide du moteur de recherche GOOGLE CHROME.

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le quatre vingt neuvième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    comment choisir son conjoint. A VOIR LA NOUVELLE VIDEO...

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast/0/0/61/d7442f20-e9d9-43c8-87ae-90910cfbb636.mp3

    LES 3 PIERRES DE TAILLE

    ou comment choisir son conjoint

    La Maison de l’Amour, que nous avions déjà eu l’occasion d’évoquer, a des pierres de taille sur lesquelles elle repose. Cela nous permettra de mieux comprendre comment choisir son conjoint pour une union qui puisse durer toute la vie et porter de beaux fruits. Voilà déjà les trois pierres de taille fondamentales qui permettent de découvrir les vraies qualités de l’autre. Et les défauts aussi.

    1° LA PREMIERE PIERRE DE TAILLE

    pour faire son choix c’est de découvrir chez l’autre quelque chose que l’on va pouvoir partager et qui va durer aussi toute la vie : c’est Dieu et la Foi. Ou alors au moins les mêmes valeurs. Si on repose sur Dieu ou si on repose sur les mêmes valeurs, on a déjà une pierre solide pour construire cette Maison de l’Amour. La Foi ou des valeurs communes sont des principes qui dépassent nos existences limitées et nous font toucher à l’Infini ; qui transcendent notre quotidien – trop souvent terre à terre ou conflictuel – pour regarder vers En-Haut.

    2° LA DEUXIEME PIERRE DE TAILLE

    qui est importante pour construire dans la durée, c’est un projet commun de vie conjugale. Avec la création d’une famille, l’accueil d’enfants, le mariage, donc une certaine stabilité. Voici un témoignage significatif parmi ceux recueillis auprès de milliers de jeunes auxquels nous avons présenté ces questions d’Amour et de sexualité. Le jeune en question vit d’abord en concubinage pendant plusieurs années, enfin il se marie. Et là au bout de trois - quatre ans on lui pose la question : « Et il n’y pas d’enfant en perspective ? ». Et il répond : « Il faudrait être deux pour ça ». Alors que le voilà déjà en vie conjugale depuis plusieurs années, avec même un mariage, c’est une question qui n’a pas été évoquée au point de départ. Ce n’était pas un projet commun. On parle de beaucoup de choses dans une relation entre un garçon et une fille (en plus des passages à l’acte…). Mais on ne parle quelquefois pas de l’essentiel. Et pourtant c’est le point de départ qui doit permettre de se projeter ensemble dans le même chemin de vie. « Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction » (Saint-Exupéry).

    3° LA TROISIEME PIERRE DE TAILLE

    c’est aussi un projet de vie au quotidien. Pour lequel il faut trouver un commun dénominateur, trouver un accord ou un compromis.C’est par exemple le lieu de résidence : il est important de savoir où on va pouvoir habiter. Etablir son nouveau foyer, tout en coupant le cordon ombilical avec sa famille d’origine (combien d’unions se sont terminées par un échec parce que l’on avait rien fixé au point de départ et que l’un des conjoints était resté sous l’influence et la proximité de ses parents). « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Gen.2.24). C’est le travail qu’il faut avoir déterminé. L’un pense par exemple je suis dans le domaine de l’hôtellerie et je vais devenir directeur de tel ou tel hôtel d’une grande chaîne : une fois je serai à Tokyo, une fois à Paris, une fois à New York. Et la future épouse, quant à elle est institutrice dans son village, elle ne se voit pas du tout apprendre une fois l’anglais, une fois le japonais, pour devenir institutrice à l’autre bout du monde. Pour éviter les conflits futurs, il faut avoir trouvé un accord préalable pour le travail et puis aussi pour toute la vie au quotidien. Cela doit se faire quand on commence à se connaître et que l’on fait des projets communs de vie. Et également pendant le joli temps des fiançailles (aujourd’hui oublié au profit du concubinage) que l’on appelle au Canada les « accordailles », belle expression qui veut bien dire que c’est le temps où l’on va s’accorder (comme un orchestre ) et trouver des accords pour le futur commun. Ces accords à discuter et à trouver (au-delà du lieu de résidence et du travail) portent aussi sur les loisirs. En respectant une part de liberté pour chacun. Prenons un exemple : l’homme aime faire du judo, sa future épouse n’aime pas du tout, ce n’est pas pour autant que le mari n’aurait plus le droit de toute sa vie d’en faire. Il y a une certaine liberté que chacun doit garder et que l’autre doit respecter avec joie. Ça marche bien sûr dans les deux sens, ce n’est pas parce que l’une aime la couture que l’on doive imposer çà à l’autre, que l’homme soit fan de matchs de foot qu’il doive obliger sa femme à les voir.

    Ce sont là les trois premières pierres de taille. Mais il y a aussi du ciment entre ces pierres de taille qui va permettre que dès le début cela soit bien fixé. Quand on va dans un château-fort on s’aperçoit qu’à l’origine il y avait du ciment entre les diverses pierres. Et aujourd’hui on ne voit plus que du sable, le ciment est devenu du sable. Mais les pierres sont comme enracinées dans le sol et ajustées les unes aux autres, si bien que ce ciment n’est plus utile. Ce ciment dans le domaine de l’union conjugale c’est le sentiment amoureux. Selon diverses études publiées, on sait que cela ne dure que 2-3 ans. Après, ce sentiment amoureux devient plutôt comme du sable. Mais si on a bien fixé les pierres de taille dès le point de départ, ensuite ça tient pour très longtemps, pour toute une vie. Et cela s’appelle l’Amour qui va bien plus loin que la passion des débuts.

    Toutefois faut-il que, dans le sous-sol, les fondations soient elles aussi solides. Voici aussi un élément qu’il est indispensable de voir avant de faire son choix définitif. Le sous-sol c’est la partie obscure, le côté caché de l’autre. Mais cela ne peut pas se découvrir dès le début. On est d’abord séduit par les qualités de la personne. C’est ce qui nous attire. Et si avec le temps (même les années) on trouve des qualités supplémentaires, tant mieux. Mais si des défauts majeurs sont présents, si on ne les découvre que plus tard, une fois qu’on s’est déjà engagé, c’est trop tard. Ca fait s’effondrer le tout. Ainsi pour une maison, quand on veut construire avec les meilleures pierres de taille, avec le meilleur ciment, avec les meilleurs matériaux et qu’on ne regarde pas si dans la cave il y a un champignon qui va tout manger, s’il y a des marécages qui n’ont pas encore été asséchés, s’il y a des galeries d’anciennes mines qui vont déstabiliser le tout. C’est très dangereux, tout risque de se lézarder, puis s’effondrer. Tôt ou tard. Pour construire cette relation durable avec l’autre, pour construire la maison de l’Amour, le principe est le même. Il faut découvrir au fil des mois cette cave de l’autre, c’est-à-dire les défauts. Connaître les qualités, c’est relativement facile, on est attiré par les qualités, on en connaît automatiquement et si on en découvre une de plus dans un an, dans cinq ans, tant mieux. Par contre les défauts c’est plus grave. En effet il y a des défauts qui sont incompatibles. Pour prendre un exemple l’un est hyper ordonné et maniaque et l’autre est hyper désordonné, et bien cela ne fera que des étincelles, des conflits perpétuels. Ou encore l’un est très calme, très cool et n’aime pas les cris sans raison et l’autre susceptible, prêt à s’emporter pour un rien : il faut prendre ses jambes à son coup et éviter ainsi une croix perpétuelle ou une séparation ultérieure (dont pâtiront en plus peut-être des enfants). Pour découvrir ce sous-sol, ces défauts compatibles ou non, il faut du temps, avant un quelconque engagement. Il est important de savoir si on va construire la Maison de l’Amour sur du sable, du gravier ou du roc. En fonction de la nature des fondations et du sous-sol la construction tiendra, l’amour conjugal tiendra toute la vie ou alors seulement quelques mois ou quelques années.

    EN CONCLUSION.

    Des fondations solides, un sous-sol connu, des pierres de taille, le ciment de l’Amour, tout en laissant le temps au temps pour s’accorder, et voici la Maison de l’Amour construite pour le meilleur et pour le pire, prête à résister aux tempêtes, et qui durera toute une vie pleine de joies, de bonheur, de nouvelles vies accueillies et d’Amour partagé.

  • La grande retraite du Carême, par Gérard Leclerc.

    © Catherine Leblanc / Godong 

    Retour au sens du Carême. Il est sans doute nécessaire de revenir à deux notions évoquées hier. Le Carême peut être compris comme une grande retraite pour méditer le mystère pascal. Par ailleurs on peut parler de civilisation chrétienne, puisqu’ il s’agit de la religion de l’incarnation.

    gerard leclerc.jpgComment réussir à concentrer en deux minutes, comme je tente de le faire le matin, une réflexion qui souvent réclamerait de longs développements. Ainsi hier, abordant l’ouverture du Carême, je me suis risqué à livrer quelques intuitions dont je reconnais qu’elles étaient destinées à faire réfléchir plus avant, sans avoir la prétention d’apporter des réponses définitives. Un auditeur me reproche de ne pas avoir parlé de la pénitence qui caractérise particulièrement le Carême. C’est vrai que j’ai fait un autre choix, préférant me recentrer sur l’ensemble du mystère chrétien. Car ces quarante jours sont d’abord, à mon sens, l’occasion de se resituer au cœur de la foi, dans la perspective de la Semaine sainte et de Pâques. C’est une sorte de grande retraite qui nous est offerte pour méditer ce que, par exemple, saint Jean indique dans le prologue de son Évangile : « Et le Verbe s’est fait chair, et il a demeuré parmi nous, et nous avons vu sa gloire, gloire qu’il tient de son Père comme fils unique. »

    J’ai aussi opéré une trop brève allusion au christianisme comme inspirateur d’une civilisation. On m’a reproché de le ramener ainsi à un phénomène culturel, ce qui n’est nullement ma pensée. Simplement, il s’agit de la religion de l’incarnation, qui ne se contente pas de surplomber l’existence humaine. Elle s’ordonne dans un style de vie, dans des mœurs, dans une éducation. J’irais même jusqu’à dire dans un imaginaire, au sens où Castoriadis a employé ce terme, c’est-à-dire une représentation commune qui fait participer à une vision du monde. Imaginaire nourri souvent par des représentations artistiques. Notre époque ne vit plus d’un imaginaire chrétien. D’où le décalage qui s’est produit dans les années soixante. Vaste question !

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 18 février 2021.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • Mesdames les Candidates, Messieurs les Candidats, à l’élection présidentielle, par Guy Adain.

    Qui d’entre vous aurait le bon sens, l’humilité, l’honneur de n’être que « la voix qui crie dans le désert » pour annoncer :

    « Qui vient dîner ce soir…? » du 24 avril 2022 ?

    Se présenter, c’est bien, précéder la Vérité, c’est mieux !

    Vous êtes toutes et tous d’éminents personnages déjà au service du Pays, et vous voulez faire plus encore pour les Peuples de France.

    Vous êtes tous sincères et empreints d’excellentes intentions pour servir la France.

    Il est une chose insensée sans doute que j’oserai vous suggérer : Soyez les hérauts, les précurseurs de « Celui qui vient » !

    Quelle gloire extraordinaire, quel honneur incommensurable d’annoncer pour la France, la résurrection de la Royauté !

    De nouveau un Roi Soleil en France qui illuminerait la France et éclairerait le Monde !

    Certes il faudrait être fou pour augurer une telle extravagance !

    Fou d’Amour, Fou de Joie…Fou du Roi !

    Qui d’entre vous serait assez fol pour aller trouver Monseigneur Jean de France, Comte de Paris, et lui dire :

    « Monseigneur, la France a besoin de son Roi, vous êtes l’Âme de la France et il vous faut reprendre la barre du Vaisseau France pour le mener à bon port ».

     

    Le bateau fait eau de toutes part, le naufrage n’est pas loin, et notre « Capitaine Fracasse » est « En-Marche » droit sur la Mer des Sargasses où notre enlisement est inéluctable.

    Monseigneur, voici mon programme, je le dépose à vos pieds pour servir La France et les Français.

    Faites-nous la grâce d’être notre étoile de Bethléem, de nous guider, et préserver notre Douce France des tempêtes meurtrières qui s’annoncent.

    De vous tous, candidats de bon aloi, qui osera porter au Roi cette supplique :

     

    « Prince, la France se meurt de votre absence,

    Pour cette année deux mille vingt deux,

    Revenez dire la Justice sur votre trône,

    Ou nous mourrons de consomption. »

     

     

    Guy Adain

    22/09/2021

  • L’assassin de Nice, un pur produit du laxisme migratoire: les immigrationnistes s’en lavent les mains, par Anne van Geld

    Brahim Issaoui

    Les immigrationnistes s’en lavent les mains. Le gouvernement italien affirme n’avoir commis aucune faute en permettant à l’immigré clandestin tunisien accusé d’avoir tué trois personnes à Nice d’entrer en Europe, a déclaré vendredi la ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese.

    Brahim Issaoui, ce Tunisien de 21 ans qui a tué trois personnes à l’église Notre-Dame de Nice, est arrivé en Europe par la biais de la filière de Lampedusa, une porte d’entrée en Europe pour des milliers de clandestins en provenance des côtes libyennes ou tunisiennes.

    Il a débarqué sur l’île italienne le 20 septembre dernier à bord d’une embarcation, repêché par un bateau de secours italien. Après une quarantaine sanitaire de deux semaines, il a ensuite été transféré sur le continent le 8 octobre, dans la ville italienne de Bari.

    Il a reçu une décision l’obligeant à quitter le territoire italien, mais il a été laissé libre de ses déplacements, comme tous les immigrés clandestins et illégaux dans ce pays. Il a pu arriver en France la veille de l’attentat, avec dans son sac un exemplaire du Coran, le livre où il a puisé sa haine, deux portables et plusieurs couteaux.

    La Ligue, le parti patriote italien de Matteo Salvini (qui, en tant que ministre de l’Intérieur avait réussi à diviser l’immigration illégale par 10), accuse Luciana Lamorgese de ne pas s’opposer à l’entrée dans l’UE des migrants africains, lui faisant porter la responsabilité indirecte des meurtres de Nice.

    Luciana Lamorgese a confirmé que ni les autorités tunisiennes ni le service de renseignement italien n’avaient signalé Brahim Issaoui comme une menace potentielle. “Nous n’avons aucune responsabilité dans cette affaire“, a-t-elle déclaré.

    Jusqu’à présent, quelque 27 190 clandestins ont rejoint l’Italie par la mer cette année, contre 9533 à la même période en 2019, selon les données officielles. Parmi eux, 11 195 sont venus de Tunisie. De nombreux migrants en provenance de ce pays quittent rapidement l’Italie, souvent à destination de la France qui compte une importante communauté tunisienne.

    Parmi eux, nombreux sont ceux qui présentent un profil similaire au terroriste de Nice: un délinquant de droit commun, connu de la justice tunisienne, “tourné depuis deux ans vers la religion”.

     

    Source: Reuters

    https://fl24.net/

  • La tragédie arménienne, par Gérard Leclerc.

    Paysage du Haut-Karabakh

    © Bouarf / CC by-sa

    Une nouvelle fois le peuple arménien, peuple chrétien, un des premiers, se trouve en grave danger sur le territoire du Haut-Karabakh. Malgré un cessez-le-feu bien aléatoire. On est bien obligé de faire mémoire du passé, car par deux fois, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle il fut l’objet d’horribles massacres.

    gerard leclerc.jpgUn ami me rappelle opportunément que Charles Péguy, tout au début de sa carrière d’écrivain militant, avait dénoncé le massacre dont étaient déjà victimes les Arméniens. Ainsi écrivait-il dans Les Cahiers de la quinzaine en mars 1900 : « Le massacre des Arméniens, sur lequel je reviendrai toujours, et qui dure encore, n’est pas seulement le plus grand massacre de ce siècle (il parlait du XIXe), mais il fut et il est sans doute le plus grand massacre des temps modernes et pour nous rappeler une tuerie tellement collective, il nous faut dans la mémoire de l’humanité remonter jusqu’aux massacres asiatiques du Moyen Âge. » Péguy parlait alors de la tragédie qui s’était produite entre 1894 et 1896 et qui s’était déroulée dans l’Empire Ottoman. Le nombre des victimes était alors évalué à 300 000 personnes.

    C’est comme si on avait oublié ce premier massacre, car il a été suivi d’un second, dont on se souvient, celui-là. La Turquie moderne, qui a succédé à l’empire Ottoman, se refuse toujours obstinément à en reconnaître la vérité historique. Il fut perpétré d’avril 1915 à juillet 1916 et même au-delà. Il fit périr les deux-tiers de la population arménienne présente sur le territoire. On estime qu’il coûta la vie à 1 200 000 personnes, et il fut sciemment organisé par le parti alors au pouvoir. Mais comme si la fatalité s’était décidément abattue sur ce peuple martyr, ce peuple chrétien, il est à nouveau en grave danger sur le territoire du Haut-Karabakh. Six semaines de combats meurtriers ont ravagé cette région à population arménienne, envahie par les troupes de l’Azerbaïdjan.

    Un cessez-le-feu vient certes d’être signé sous l’égide de la Russie, mais l’avenir est très menaçant. Le conflit pourrait se rallumer dans les années à venir. Les Arméniens se trouvent sans défense. Qui viendra à leur secours ?

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 12 novembre 2020.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • Journalisme et réseaux sociaux, par Gérard Leclerc.

    Saint François de Sales, patron des journalistes.

    © Fred de Noyelle / Godong

    Trop tard, pour nous souhaiter notre fête à nous journalistes ! La Saint-François-de-Sales c’était hier. Hélas, la tradition de la messe annuelle qui rassemblait la profession s’est perdue. C’était pourtant l’occasion de réfléchir, d’une façon un peu décalée, à notre métier. J’ai le souvenir, à ce propos, d’une homélie du cardinal Lustiger, qui rétablissait la hiérarchie. Il préférait parler de chrétiens journalistes plutôt que de journalistes chrétiens, me semble-t-il.

    gerard leclerc.jpgCar l’adjectif n’avait pas la même valeur que le substantif, qui seul donnait son sens à l’expression. On peut évidemment objecter à cela que le fait d’être chrétien ne dispense pas des qualités de sérieux, de pertinence voire de talent propres à la profession. Mais il est vrai aussi que l’adjectif ne saurait être purement décoratif et qu’il y a une différence chrétienne qui peut modifier substantiellement l’exercice d’une profession.

    Reste que dans la vie quotidienne, cette profession se trouve bousculée par les conditions nouvelles qui n’existaient pas dans le passé. C’est une banalité de se référer aux réseaux sociaux qui exercent, désormais, un pouvoir que l’on peut trouver excessif, souvent contaminé par une mentalité complotiste. Ce n’est plus supportable lorsque c’est au prix de la liberté d’expression. Ainsi, un caricaturiste du Monde, Xavier Gorce, vient-il de démissionner du quotidien où il publiait ses dessins depuis une vingtaine d’années. Il avait provoqué la colère des réseaux sociaux en question par une provocation délibérée, ce qui lui avait valu d’être désavoué par sa direction.

    L’incident est révélateur. Ce n’était pas la peine de proclamer sur tous les tons « Je suis Charlie » organe de la provocation hebdomadaire, si c’est pour abdiquer son indépendance face au diktat de ce qu’un collègue appelle « la meute numérique ».

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 25 janvier 2021.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • Justice enfin rendue, par Gérard Leclerc.

    Palais de justice de Bordeaux (Cour d’appel)

    © CéCédille / CC by-sa

    Une information à relever à cause de son importance symbolique et des conséquences qu’elle pourrait avoir. Le maître d’école qui avait été sanctionné par son administration pour propagande religieuse à été complètement blanchi par la justice. Le fait religieux n’est donc pas exclu de l’enseignement.

    gerard leclerc.jpgEn ce début d’année, l’information que je voudrais retenir aujourd’hui n’est sans doute pas la plus importante dans l’échelle de nos préoccupations, mais elle n’est pas mineure dans l’ordre culturel et celui de la liberté de la pensée. J’avais d’ailleurs évoqué ici-même l’affaire de cet enseignant, Matthieu Faucher, suspendu et muté de l’école du village de Malicornay dans l’Indre pour faute professionnelle. Il était accusé d’avoir fait étudier par ses élèves des extraits de la Bible accompagnés de scènes de films, notamment L’Évangile selon saint Matthieu de Pasolini. Non croyant, Matthieu Faucher n’avait nulle intention prosélyte, mais il voulait simplement entretenir les élèves dont il avait la charge d’éléments de culture religieuse. Ainsi était-il dans l’esprit du fameux rapport de Régis Debray demandé par Jack Lang et qui concluait sur l’urgence de l’enseignement du fait religieux.

    Ayant fait appel de sa sanction devant la justice, l’enseignant avait été, une première fois, justifié en grande partie par le tribunal de Limoges, exigeant sa réintégration dans l’école dont il avait été exclu. Mais l’administration mécontente d’une telle décision avait fait appel, soutenue en l’espèce par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Mal lui en a pris, puisque la Cour d’appel de Bordeaux a totalement blanchi Matthieu Faucher, qui n’a, selon le jugement, commis aucune faute professionnelle. On se félicite pour lui, tout en déplorant l’épreuve qu’il a subie. On peut espérer que cette affaire aura valeur d’exemple, en permettant d’opérer les distinctions nécessaires à propos de ce qui concerne la laïcité. Si elle signifie bien la distinction des domaines, elle ne saurait se traduire en interdits culturels et rejet du domaine religieux.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 4 janvier 2021.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/