UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • La France, championne du monde des prélèvements fiscaux, doit se réformer !

    Par Marc Rousset    

    3890715347.jpg

    La France, selon l’OCDE, est le champion du monde des prélèvements fiscaux et parafiscaux, soit 47 % de notre PIB.

    À titre de comparaison, l’Italie se situe à environ 44 %, l’Allemagne à 37 %, le Royaume-Uni à 34 %, le Japon à 32 %, les États-Unis à 27 % et la moyenne générale de tous les pays de l’OCDE à 35 % ! Si l’on ramenait donc le prélèvement fiscal en France à la moyenne de l’OCDE, cela représenterait une minoration fiscale et parafiscale de 12 % du PIB, soit environ 270 milliards d’euros.

    Un graphique établi par l’ACDEFI (sources : INSEE ; calculs ACDEFI) de 1960 (avec une pression fiscale de 30 %) à nos jours (avec une pression fiscale de 47 %) montre d’une façon indiscutable que plus la pression fiscale a augmenté en France, plus la croissance économique a évolué d’une façon inversement proportionnelle, puisqu’elle est passée, en cinquante ans, de 5 % par an à 1 %. Tandis que tous les autres pays de l’OCDE ont réduit drastiquement leur taux de chômage entre 2009 et 2019, de 8 % à 6 % pour le Canada, 7,5 % à 4 % pour le Royaume-Uni, 9 % à 4 % pour les États-Unis, 7,5 % à 3 % pour l’Allemagne et 5 % à 2 % pour le Japon, seule la France, avec ses taxations démoniaques, a gardé un taux de chômage inchangé inacceptable de 8,5 % !

    Taxer stupidement aboutit immanquablement à appauvrir les nations. La justice fiscale consiste à taxer seulement relativement les riches plus que les pauvres, mais pas à voler tous les citoyens riches ou pauvres, à gaspiller, à faire rêver les citoyens en les incitant à prendre dans la poche des autres. Il importe donc de procéder, en France, à une révolution conservatrice conduisant à une baisse globale des impôts pour tous, qu’ils soient pauvres ou riches, d’autant plus que ces derniers trouvent la parade en quittant de plus en plus, à l’instar de Johnny et Depardieu, purement et simplement le pays.

    Si les agents de conduite de la SNCF partaient à la retraite à 62 ans au lieu de 50 ou 52 ans, on pourrait abaisser leur effectif de 25 %. Si les aiguilleurs du ciel travaillaient autant que les Allemands, on pourrait réduire leur effectif de 50 %. Les fonctionnaires s’absentent deux fois plus que les salariés du privé. La France a un million de fonctionnaires en trop, toutes choses égales par ailleurs, par rapport à l’Allemagne. Ce sont toutes ces personnes et non les riches qui volent les Français.

    Croire résoudre les problèmes français en rétablissant l’ISF est donc digne d’une stupidité gauchiste, socialiste, d’une démagogie déconcertante. L’ISF rapporte entre 5 et 7 milliards d’euros, mais entraîne un manque à gagner fiscal par la fuite des riches de 30 milliards d’euros. Rétablir l’ISF aurait donc pour effet inverse d’entraîner une ponction fiscale supplémentaire par l’État dans les poches des pauvres et des riches de 24 milliards d’euros !

    L’immigration, le thème dont doivent s’emparer de plus en officiellement les gilets jaunes, pas encore libérés complètement de la pression bien-pensante, coûte à la France, selon les calculs sophistiqués de Polémia et de son président Jean-Yves Le Gallou, environ quatre-vingts milliards d’euros par an.

    Le racket fiscal supplémentaire de l’État français par rapport à la moyenne des États de l’OCDE s’élève donc à 270 milliards d’euros, dont 24 milliards d’euros correspondent à la surtaxation engendrée par l’imbécile ISF et 80 milliards d’euros (soit environ 4 % du PIB) à l’immigration. Ce chiffre monstrueux devrait ouvrir les yeux des gilets jaunes face la tentative de récupération gauchiste « Demain on rasera gratis » à la Luigi Di Maio. Les gilets jaunes patriotes doivent, au contraire, combattre le racket fiscal de l’État obèse, l’arnaque du réchauffement climatique et la ruineuse invasion migratoire conduisant à la perte de notre identité française et européenne. ■  

    41LRKbfMFHL._SL300_.jpg

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • LES NOIRES HUMEURS DE MACRON

    Par Philippe Mesnard 

    maxresdefault.jpg

    Le macronisme exsude peu à peu ses humeurs. La pellicule brillante et opaque qui recouvrait le mystérieux projet est devenu translucide et poreuse. Une liqueur poisseuse en sourd et se répand.

    Les médias réclament à nouveau que le peuple se taise puisqu’il ne sait pas parler – et d’ailleurs, qu’est-ce que le peuple puisqu’il est avéré qu’une portion du peuple, comme La Manif Pour Tous, ne peut pas être le peuple selon le CESE ? Les politiques, à nouveau, expliquent que leur politique est bonne quoi qu’en pensent les Français – si tant est que les Français pensent, cette bande de Gaulois haineux et lépreux. Et l’État, à nouveau, songe à taxer, du timbre-poste qui augmente aux droits de succession qui pourraient s’alourdir.

    5b0a9b0a488c7b936f8b4567.jpgLe macronisme exsude une humeur noire qui est celle du vieux monde pourrissant. Griveaux-le-Radical (« nous devons aller plus loin dans le changement, être plus radicaux dans nos méthodes ») continuera à conspuer les prétendus radicalisés et à considérer avec méfiance les consultations populaires qui n’iraient pas dans son sens – les Français étant d’ailleurs pour moitié persuadés qu’elles ne serviront à rien.

    Et quel changement promet Griveaux-le-Méthodique, au nom de Macron-le-Subtiligent ? De l’Europe, et des libéralités aux puissants, et du socialisme jacobin.

    Quarante ans d’Union européenne, deux cents ans de démocratie bourgeoise et soixante-dix ans d’État-providence n’auront rien enseigné à ce quadragénaire qui refuse de considérer les raisons de l’échec du modèle français. Car si Macron dans ses vœux déclare vouloir « bâtir les nouvelles sécurités du XXIe siècle » et « bâtir un avenir meilleur reposant sur notre capacité à inventer de nouvelles manières de faire et d’être ensemble », il ne propose rien, en fait, que d’imposer les réformes que ses prédécesseurs n’ont pas su mettre en œuvre, c’est-à-dire accentuer une fiscalité confiscatoire, sauf pour les plus riches, au prétexte que l’économie finira par redémarrer, comme la Grèce l’a bien prouvé… et de le faire dans le cadre très ouvert et si peu sûr de l’Union européenne. 

    000156705.jpgMais le maître des horloges a-t-il considéré que l’heure n’est plus à ces réformes ? La mondialisation heureuse, c’est fini : même Klaus Schwab, le fondateur du Forum de Davos, fait l’éloge de la nation ! Le ruissellement, c’est fini – si même cela a jamais commencé ! Le président de la Fédération des industries mécaniques, Bruno Grandjean, remarquait dans L’Usine nouvelle « [qu’il n’avait] pas vu beaucoup de gens dont l’ISF a été supprimé qui démontrent de façon claire que cela déclenchait chez eux une volonté d’investir fortement et de redresser le pays. On a besoin que les chefs d’entreprise démontrent qu’ils sont vertueux et font leur part du job. Plus de liberté implique plus de responsabilité de notre part. On a l’impression que tant qu’il restera un euro de taxe de plus qu’en Allemagne, rien ne sera possible. Ce n’est pas responsable. » (18/12/18).

    Macron, droit dans ses bottes, ayant lâché dix milliards en guise de « nouvelle manière d’être ensemble », affirme pourtant qu’il ne lâchera rien de son projet consistant à accoucher au forceps une France nouvelle et un peuple régénéré. Il ne lâchera rien quand bien même nombreux sont ceux qui aimeraient qu’il lâche les rênes du pouvoir. Comme ce pouvoir est fragile et que Macron n’entend pas être frustré trop vite de sa bizarre victoire, acquise à la faveur de la conjonction d’une abstention sans précédent, d’une justice complaisante et du soutien inconditionnel des faiseurs d’opinion, lui et ses troupes n’ont de cesse de disqualifier le Sénat, les opposants, le peuple même, affirmant que les institutions doivent se plier à Jupiter et non Jupiter respecter les institutions. Et pendant que la république française donne ainsi, une fois de plus, le navrant spectacle d’une caste installée comme un chancre au cœur du pouvoir et indifférente au sort des Français, les Français, eux, sont confrontés à la double menace de l’immigration qui dissout l’identité et de l’islamisme qui encourage à la sécession. Mais là, les politiques ne décident de rien, ou de si peu. Sinon, pour l’heure, de faire couler, sur un corps affaibli qui tente de se défendre, leurs noires humeurs réformatrices.   ■ 

    Philippe Mesnard

  • Incohérence dangereuse

    par Louis-Joseph Delanglade 

    sinistra-italiana_una-nuova-proposta-il-documento_sfondo-rosso-170204 - Copie.jpg

    Oubliant les insultes de M. Macron contre la « lèpre » illibérale, nationaliste et populiste, le Quai d’Orsay vient d’accuser l’Italie de « provocations » et d’« ingérences ».

    Le piquant de l’affaire est que M. Macron fait l’objet de la même accusation de la part de M. Maduro. Or, si France et Italie sont tellement proches depuis toujours qu’elles peuvent bien se disputer, le Vénézuéla nous est terre lointaine, en termes géopolitiques et économiques, et cela même si nos Antilles ne sont qu’à quelques centaines de kilomètres de Caracas. Nous faisons donc nôtre l’analyse de M. Aliot, selon laquelle il ne faut pas confondre les régimes et les Etats : on pense ce qu’on veut (et plutôt du mal, en l’occurrence) du régime de M. Maduro mais ce qui se passe au Vénézuéla est « une affaire qui ne nous concerne pas » (BFMTV et RMC, mardi 5 février). 

    5EE89F20-A533-4AF9-9DD7-8AEA7EF51DC3_cx14_cy7_cw86_w1023_r1_s.jpgCependant, eu égard à « la violation des principes de démocratie, de l’état de droit et des droits de l’homme », en accord avec d’autres pays européens et avec la bénédiction de l’U.E., la France de M. Macron a cru intelligent de se prévaloir d’un prétendu droit d’ingérence qualifié d’« humanitaire » et de «  démocratique » pour lancer un ultimatum à M. Maduro. Ultimatum dont le rejet prévisible a souligné l’incohérence de la démarche. En effet, il faut se rappeler que les Européens, dont la France, à qui personne ne demandait rien, avaient d’abord posé aux médiateurs entre MM. Guaido et Maduro en créant un « groupe de contact » (huit pays européens et cinq latino-américains) afin d’aider à l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle. Groupe dont la réunion de jeudi dernier à Montévidéo a accouché des habituels voeux pieux de circonstance. Or, en prenant de front M. Maduro, les Européens, dont la France, se sont de fait ralliés à M. Guaido. 

    Mais pas seulement à lui et notre incohérence fait les affaires de gens plus cohérents. C’est que les difficultés de M. Maduro constituent pour les Etats-Unis une belle occasion de remettre la main sur le Vénézuela : M. Trump évoque même sans ambiguïté la possibilité d’une « intervention militaire ».

    painting-of-officials-creating-monroe-doctrine-by-clyde-o-de-land.jpgLa politique américaine dans la région a, elle, le mérite de la constance : fondée sur une interprétation impériale de la doctrine de Monroe (1823), elle fait de la mer des Caraïbes une chasse gardée en raison de son importance stratégique. Avoir secondé l’hégémonisme américain, quel beau succès en perspective pour la diplomatie française ! Mais ce n’est pas tout et il y a pis encore. Le simple bon sens montre en effet que le précédent vénézuélien pourra servir à toute remise en cause de tout régime, partout dans le monde, donc là où nous avons encore quelque influence et beaucoup d’intérêts (politiques, économiques, militaires et culturels). Ce serait par exemple le cas pour le Congo ex-Léopoldville où la récente élection présidentielle a sans doute manqué de transparence. En attendant le reste, ou presque, de l’Afrique. 

    En se mêlant de ce qui ne la regarde pas vraiment, la France a pris deux risques : celui de favoriser un impérialisme américain forcément hostile dans une région où elle possède encore quelques territoires et celui de se mettre elle-même en grande difficulté dans certaine(s) région(s) où elle est directement impliquée.  ■

  • Dette : 100.000 euros par Français. L’inéluctable inflation, par Marc Rousset.

    Certains économistes prétendent que les États-Unis, malgré la reprise à venir, ne connaîtront pas l’inflation, alors que la réaction des marchés, en faisant monter les taux longs de 0,5 %, en juillet 2020, à 1,732 %, permet d’en douter fortement.

    marc rousset.jpgLe monde vit dans une ambiance de spéculation, de bulles boursières qui menacent l’équilibre des marchés. Le décalage entre les prix des actifs et les perspectives économiques réelles, avec des risques de catastrophes économiques, boursières et financières conduisant à des dévaluations des monnaies nationales, peut déclencher subitement des poussées inflationnistes pour les biens et services.

    Le Bitcoin est passé de 4.000 à 60.000 dollars en un an ; Tesla, qui vend moins de 500.000 voitures, vaut 650 milliards de dollars alors que Volkswagen seulement 150 milliards de dollars. Les secousses récentes sur les marchés financiers sont de plus en plus nombreuses : GameStop, Greensill, Wirecard, le fonds spéculatif Archegos Capital qui vient de faire trembler les marchés avec la vente en précipitation de 30 milliards de dollars d’actifs pour déboucler ses positions, et une perte globale de l’ordre de 4 milliards d’euros pour la banque japonaise Nomura et le Crédit suisse.

    Biden veut investir 2.000 milliards d’euros en huit ans dans les infrastructures en faisant passer l’impôt sur les sociétés de 21 à 28 %, mais l’augmentation maximale d’impôt ne sera que de 25 %, suite à la détermination du sénateur démocrate . Ces sommes gigantesques devraient s’ajouter aux 900 milliards de fin 2020, aux 1.900 milliards déjà approuvés en mars 2021, et à un autre plan à venir de 1.000 milliards de dollars d’aides sociales (financement par la taxation des riches). Les non financées par des nouveaux seront financées par des dettes supplémentaires.

    La forte hausse des créations d’emplois aux États-Unis (961.000 en mars) ne peut qu’inciter à la hausse des salaires. Les goulots d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement feront aussi monter les prix. La vaccination accélérée bat son plein et commence déjà à porter ses fruits. Les États-Unis vont donc tout droit vers la surchauffe et l’inflation.

    En France, on saoule les braves Français en leur disant que l’endettement public représente 120 % du PIB : personne ne réagit, 95 % des Français n’ayant aucune idée de ce que représentent ces chiffres. Mais si l’on ajoute les 4.119 milliards d’euros de la dette hors bilan non provisionnée à fin 2020, selon le rapport du , aux 2.733 milliards d’euros de la officielle, cela représente une dette réelle effective de 7.000 milliards d’euros, soit 100.000 euros par Français ! Là, tout le monde comprend la catastrophe à venir ! Le seul paiement non provisionné des retraites des fonctionnaires et militaires s’élève à 2.287 milliards d’euros, soit presque autant que la seule dette officielle de 2.733 milliards d’euros dont on nous parle matin, midi et soir ! Cette dette française irremboursable de 7.000 milliards d’euros est porteuse d’inflation ou d’hyperinflation à elle seule ! C’est la raison pour laquelle la présidente de la n’envisage pas de changer de cap monétaire et d’augmenter les taux d’intérêt, ce qui ne peut conduire aussi qu’à l’inflation.

    La Chine, exportatrice de déflation jusqu’à présent, devient une exportatrice d’inflation car les fabricants chinois doivent augmenter leurs prix, suite à la hausse des matières premières (coton, acier, polyuréthane, papier…) et des frets maritimes (90 % depuis juin 2020).

    L’inflation en France est donc inéluctable si la vaccination met fin à la sanitaire. En avril-mai 2022, après la fin du plan PEPP, soit l’Allemagne acceptera par exemple une inflation modérée de 5 % par an au plus, sans augmentation des taux d’intérêt, pour la zone euro, soit l’Allemagne refusera, ce qui est fort possible, auquel cas la zone euro explosera et, après le retour au franc, celui-ci sera dévalué immédiatement, par exemple de 20 %, tandis que la saga de l’hyperinflation commencera pour la France en faillite, incapable de rembourser ses dettes autrement qu’en monnaie de singe.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • Sommes-nous en guerre civile ?, par Jacques Martinez.

    Sommes-nous en guerre civile ? Si nous nous en référons aux arguments de la gauche, la réponse ne peut être que… oui ! Et depuis près d’une décennie… déjà !

    En effet, la gauche ne cesse de nous jeter à la face que « la plupart des terroristes islamistes ne sont pas issus de l’immigration puisqu’ils sont ou étaient Français. Nombreux sont même nés en France ! » OK ! D’accord… Or, c’est cette caractéristique qui, précisément, définit une… « guerre civile » !

    2.jpegPour l’Académie française, « la guerre civile ou guerre intestine oppose les citoyens d’un même État ». Pour le Petit Robert, c’est une guerre « entre les citoyens d’un même pays ». Pour d’autres, c’est « un affrontement armé entre des habitants d’un même pays »(linternaute.fr) ou encore une « lutte armée entre des individus appartenant au même pays » (dictionnaire.sensagent.fr).

    Les terroristes islamistes que la gauche nous présente avec insistance comme « des Français vivant parmi et avec nous, habitant le même pays que nous » n’entrent-ils pas dans chacune de ces définitions ? CQFD : nous sommes, bel et bien et tragiquement, déjà en guerre civile puisque des « Français », dixit la gauche, attaquent des Français !

    Et il n’est point nécessaire de remonter à la guerre d’ ni même aux ignobles attentats dont celui du RER Saint-Michel à , le 25 juillet 1995, dans le but – ce fut trop tragique pour en rire – d’inciter Jacques Chirac à « se convertir à l’islam » ! Non, ne retenons que l’affrontement « Français »-Français depuis les attentats perpétrés en 2012 à contre nous, Français, par, selon la gauche, d’autres « Français » puisque, effectivement, ils le sont ou l’étaient, légalement.

    Après le drame de , Le Figaro du 24 avril 2021 a rappelé : « C’est une liste longue et macabre. Depuis avril 2012, […] 271 personnes ont été tuées lors de 23 attaques islamistes. »

    Cédric Mas, historien militaire, écrit : « La guerre civile est la guerre qui frappe une communauté […] qu’il s’agisse d’un empire, d’une , d’une entité (tribu, califat…) ou d’un État ou d’une nation. Il s’agit d’une lutte armée et sanglante entre groupes à l’intérieur d’un même groupe […] (clan, tribu, nation, État, empire…), ils se connaissaient et vivaient en commun. » Le vivre ensemble cher à la gauche !

    Donc, sauf à remanier toutes les définitions caractérisant la « guerre civile », personne ne peut dire que, depuis 2012, nous ne sommes pas déjà en guerre civile. Et donc, comme certains, sur Boulevard , l’évoquent depuis plus de cinq ans (depuis le 23 novembre 2015, pas moins de cinq éditos sur ce sujet), l’idée que le chef des pourrait instaurer l’état de siège, troisième et ultime degré de , en donnant plus de pouvoir à l’armée, n’est peut-être pas si incongrue.

     

    Jacques Martinez

    Journaliste
    Ancien chef d’édition à RTL (1967-2001)
  • Afghanistan : les Américains s’en vont, les Chinois arrivent…, par Nicolas Gauthier.

    L’Afghanistan ? Vingt ans de guerre, la plus longue jamais menée par les USA à l’étranger. Coût de l’opération ? Mille milliards de dollars, à en croire les estimations de la BBC. Bénéfice  ? Zéro, l’humiliation s’ajoutant à une facture déjà plus que salée.

    11.jpgVu d’ici, l’Afghanistan a souvent été considérée au prisme de Joseph Kessel et de son livre, Les Cavaliers, puis de cette photo, mille et une fois vue et revue, de Afghanes déambulant en mini-jupes dans les rues de Kaboul.

    Ce romantisme dans lequel chacun trouvait son miel, progressiste et féministe, a longtemps fait figure de viatique pour les afghanologues de comptoir ; au rang desquels les analystes de la CIA, même si, dans les faits, leur politique demeurait autrement plus cynique. Car, liés qu’ils étaient avec les Saoudiens, les USA ont toujours plus aidé Gulbbudin Hekmatyar, sorte d’ancêtre des talibans, que Ahmad Chah Massoud, réputé pour prôner un un peu moins racorni, avant que Washington ne reconnaisse discrètement le régime des talibans, en 1998, en même temps que le , l’ et les Émirats arabes unis.

    Les Chinois, évidemment moins sensibles à ces distinguos humanistes, savent bien que le véritable problème est ailleurs : Hekmatyar est un Pachtoun et Massoud un Tadjik, ethnie minoritaire qui, même en comptant sur le soutien aléatoire des Ouzbeks et des Hazaras, a toujours peiné à faire face à la principale ethnie du pays, ces mêmes Pachtouns traditionnellement soutenus par le Pakistan, nation faite de bric et de broc, mais appartenant principalement à la même ethnie. Résultat ? Ce réalisme permet donc à Pékin de lier, dès 2001 et même avant, de solides contacts avec les talibans pachtouns, sachant que si les considérations raciales sont de plus en plus mal vues à Washington – culture oblige -, la Chine n’en a globalement que faire.

    D’où la visite officielle, ce mercredi 4 août, d’Abdul Ghani Baradar, envoyé spécial des talibans, parti rencontrer son homologue Wang Yi, ministre des Affaires étrangères chinois. Les deux hommes ont effectivement de quoi négocier. Le premier est fort d’un Afghanistan reconquis à près de 90 % ; le second, de juteux contrats signés il y a déjà longtemps. Entre hommes forts, l’un en devenir et l’autre indéboulonnable, il est toujours possible de négocier…

    L’émissaire du prochain gouvernement afghan promet donc que son pays ne sera jamais zone de repli pour les indépendantistes islamistes ouighours, dans la zone frontalière du Xinjiang.

    En échange, les contrats devraient continuer d’aller bon train, sachant que l’Afghanistan se trouve, au même titre que le Pakistan, sur les ancestrales routes de la soie. Ça tombe d’autant mieux que les talibans afghans n’ont rien à refuser à leurs puissants sponsors pakistanais. Mieux : si l’Afghanistan, pièce maîtresse du grand jeu diplomatique jadis théorisé par les Anglais, ne regorge pas de pétrole, il a encore mieux à offrir, tel que relevé par le JDD, ce dimanche dernier : « Les entrailles afghanes recèlent des trésors : minerai de fer, cuivre, molybdène, potasse, cobalt, or, argent, aluminium, lithium ou encore nobium, ainsi qu’un bon nombre de terres rares. » Soit une valeur de près de mille milliards de dollars, toujours selon la même source.

    En matière de cynisme, les Américains ne sont jamais en retard d’un train. Mais les Chinois, eux, paraissent autrement plus forts à ce jeu, n’ayant que faire des aspirations sociétales de l’Occident et se contentant plus prosaïquement de pousser leurs pions. Brahma Chellaney, expert indien en géopolitique, ne peut donc que constater : « Le retrait des USA ouvre la voie à une Chine opportuniste capable d’incursions stratégiques en Afghanistan et vers le Pakistan, l’ et l’Asie centrale. »

    Dans ce grand jeu planétaire, la Maison-Blanche est en voie d’effacement.

    Et la diplomatie française, dans tout ça ? Parlons d’autre chose, on risquerait de s’énerver.

     

    Nicolas Gauthier

    Journaliste, écrivain
  • “La loi et le décret sur le passe sanitaire sont contraires au droit international”, par Aude Mirkovic.

    Cosignataire de la tribune “Pourquoi le passe sanitaire est illégal, malgré la décision du Conseil constitutionnel“ publiée dans Marianne, Aude Mirkovic rappelle que la légalité du passe est mise en cause du fait des atteintes aux libertés fondamentales et de ses nombreuses incohérences, sa reconduction au-delà du 15 novembre le serait donc encore plus.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/aude-mirkovic-80793333

     

    « Pourquoi le passe sanitaire est-il illégal malgré la décision du Conseil constitutionnel ? » Tel est le titre de la tribune que vous avez cosignée pour l’hebdomadaire Marianne. Pourquoi est-il illégal ?

    Le Conseil constitutionnel est une institution assez politique, avant d’être juridique, il vérifie la conformité des lois à la constitution. Il s’est penché sur le passe sanitaire au regard de la constitution. Cela laisse donc maintenant la possibilité aux juges d’apprécier la conformité de la loi au droit international. L’objectif de cette tribune est d’expliquer en quoi la loi du 5 août et le décret qui a suivi sont contraires au droit international. Les conventions internationales ratifiées par la France et le droit de l’Union européenne ont une valeur supérieure à la loi française. Par conséquent, à l’occasion d’un procès, si une personne qui s’est fait refuser l’accès à un TGV invoque cet argument, le premier juge venu pourrait apprécier la conformité de la loi au droit international.

     

    Malgré quelques situations exceptionnelles, le conseil d’État a largement validé le texte.

    Le conseil d’État a donné un avis. En effet, le passe sanitaire porte des atteintes à plusieurs libertés fondamentales protégées par des textes internationaux, comme la Convention européenne des droits de l’homme et la charte des droits fondamentaux de l’union européenne. En premier lieu, la liberté d’aller et venir, le droit à la vie privée, l’accès aux loisirs etc.

    La vie en société suppose de mettre des limites à des libertés fondamentales, mais le droit international dit que ces limites ne sont justifiées que si elles poursuivent un objectif légitime et si elles sont nécessaires et proportionnée pour atteindre ses objectifs.

    Le conseil d’État a donné quelques éléments de discernement pour pouvoir apprécier dans quelle mesure le passe sanitaire pourrait être une atteinte proportionnée aux libertés dans l’objectif de santé publique. Le passe est illégal car il ne peut pas avoir pour effet de remettre en cause l’accès à des biens et services de première nécessité. Plusieurs tribunaux administratifs ont d’ailleurs suspendu des arrêtés préfectoraux. De plus, le Conseil d’État a mis comme condition, pour que le passe soit légal et ne crée pas d’atteinte disproportionnée aux libertés, le fait qu’il n’y ait pas de différence de traitement sans justification objective. Les nombreuses incohérences que l’on trouve dans la loi et dans le décret d’application révèlent que la mesure n’est pas justifiée. Le passe est exigé pour prendre le TGV mais pas pour le TER, c’est une décision politique et non sanitaire.

    Le passe est nécessaire pour fréquenter les cafés et restaurants, y compris en terrasse, mais on n’en a pas besoin dans le cadre de la restauration collective. Qu’est-ce qui justifie une telle différence de traitement ? Rien du tout ! Ces incohérences créent des inégalités.

     

    Le ministre de la santé et des solidarités Olivier Véran a déclaré que le passe sanitaire pouvait être reconduit au-delà du 15 novembre. Comment peut-on imposer l’arrêt de ce dispositif polémique ?

    Il faudrait que le Parlement refuse de le reconduire. D’un point de vue juridique, on a de nombreux éléments : les circonstances exceptionnelles et les mesures d’exception, par définition, n’ont pas vocation à durer. Elles sont justifiées à un moment précis, mais elles n’ont pas vocation à être reconduites éternellement. Aujourd’hui, la légalité du dispositif est largement en cause, et donc sa reconduction l’est encore plus. Si des aujourd’hui les mesures sont illégales, on ne voit pas comment elles seraient reconduites. De nombreux recours ont été déposés et il y aura une multitude de contentieux quand les salariés auront leur contrat suspendu. Nous espérons que les juges feront respecter le droit.

     

    Aude Mirkovic

    Maître de conférences en droit privé
    Porte-parole de « Juristes pour l’enfance »
  • Contrat France Australie : Le holdup de Washington, par Olivier Perceval.

    « Les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des inté­rêts. » (Charles De Gaulle)

    Ain­si une fois de plus une coa­li­tion Anglo-Saxonne menée par les USA inflige à la France un nou­veau coup de Tra­fal­gar, un véri­table hold’up.

    olivier perceval.jpgCin­quante mil­liards d’Euros passent sous le nez de Naval Group, un indus­triel qui avait pour­tant pris le soin d’angliciser son nom pour mieux s’inscrire dans la com­pé­ti­tion inter­na­tio­nale. Certes, La France devait confier la réa­li­sa­tion de la coque et de la moto­ri­sa­tion à des chan­tiers aus­tra­liens et toute l’électronique de bord et les arme­ments (tor­pilles et mis­siles) devaient être livrés par l’américain Lock­heed Mar­tin. Il n’en reste pas moins que ce sont près de 10 mil­liards d’euros qui n’entreront pas dans les caisses fran­çaises, de quoi, en ces temps dif­fi­ciles du « quoi qu’il en coûte », don­ner une migraine au gouvernement.

    On peut se perdre en conjec­ture pour expli­quer les rai­sons qui ont moti­vé l’État Aus­tra­lien dans son revi­re­ment inat­ten­du , mal­gré les pauvres argu­ments appor­tés par le pre­mier ministre Aus­tra­lien Scott Mor­ri­son : « la déci­sion que nous avons prise de ne pas conti­nuer avec les sous-marins de classe Attack et de prendre un autre che­min n’est pas un chan­ge­ment d’avis, c’est un chan­ge­ment de besoin ».

    Per­sonne n’est dupe et le for­mi­dable « Lob­bying » déployé par Joe Biden aura eu rai­son, avec la consti­tu­tion d’AUKUS » (Aus­tra­lia, Uni­ted King­dom, Uni­ted States), de la soli­di­té des enga­ge­ments aus­tra­liens avec la France.

    Bien sûr, mes­sieurs les Anglais sont de la par­tie, ce qui démontre au pas­sage que l’isolement qui leur était pro­mis au moment du Brexit, n’aura pas duré bien longtemps.

    Mais au-delà, il y a l’aspect stra­té­gique, la France pos­sède des inté­rêts dans cette région, comme le rap­pellent dans un com­mu­ni­qué com­mun, Jean Yves Le Drian ministre des affaires étran­gères et Flo­rence Par­ly, ministre des armées sur l’ambition de la France dans cette région » et il pré­cisent que la France est la seule nation euro­péenne « pré­sente en Indo­pa­ci­fique avec près de deux mil­lions de ses res­sor­tis­sants et plus de 7.000 militaires ».

    La géo­po­li­tique est cruelle et au-delà du contrat du siècle, les Amé­ri­cains obsé­dés à juste titre par la gour­man­dise ter­ri­to­riale chi­noise pour­raient être inquiets de voir la Nou­velle Calé­do­nie obte­nir son indé­pen­dance et se tour­ner vers Pékin. D’où, peut-être une légi­time défiance.

    Il y a là de vrais enjeux que nos diplo­mates du quai d’Orsay semblent subir sans pou­voir inter­fé­rer dans les ter­gi­ver­sa­tions idéo­lo­giques de L’Élysée et Matignon.

    La soli­da­ri­té Anglo-Saxonne semble plus réa­liste et concrète que celle de l’Union euro­péenne, au sein de laquelle notre pays a toutes les peines du monde à vendre un Rafale, l’un des meilleurs aéro­nefs de com­bat exis­tant aujourd’hui, au rabais.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Sandrine Rousseau a un compagnon “déconstruit”. Si Yannick Jadot la “déconstruisait” aussi ?, par Gabrielle Cluzel.

    Il fut un temps, pas si lointain, où les débats entre écolos n’étaient pas réputés passionner les foules. Le très pince-sans-rire journaliste du Figaro Ronan Planchon en avait même fait un tweet le 9 septembre dernier qui avait fait un triomphe, liké plus de 27.000 fois : « Un cousin : 26 ans, plutôt sportif, aucune comorbidité. Deuxième injection de Pfizer il y a trois jours. Hier, on l’a surpris devant le débat des candidats à la primaire écologiste… »

    gabrielle cluzel.jpegMais il faut reconnaître – magie de la sorcellerie ? – que Sandrine Rousseau, grâce à une alchimie dont elle seule a le secret, transforme une prestation soporifique en machine à buzz échevelée, comme le prince charmant, d’un baiser, réveille la belle au bois dormants.

    Et précisément, Sandrine Rousseau, sur LCI, dans le débat qui l’opposait à Yannick Jadot, le 22 septembre, avant le 2ème tour, a parlé de son prince charmant, énamourée et tout sourire :

    « Moi, par exemple, je vis avec un homme déconstruit, et j’en suis hyper heureuse ». (Sic)

    Ruth Elkrief, un peu interdite, veut aller plus loin : « Qu’est-ce qu’un homme déconstruit ? », nul ne le saura. a déjà changé de sujet. Sur les réseaux sociaux – playmobils en pièces détachées, notices Ikea, legos dispersés sur la moquette -, les suggestions vont bon train. Forcément, on imagine le brave homme en rondelles bien empilées, tel un pain complet mis par la boulangère dans un sac en plastique et attendant au fond d’un congélateur qu’on le consomme. On ne saurait trop conseiller aux terroristes afghans que Sandrine prévoyait de surveiller en les gardant sous la main de rester à Kaboul. Venir ici ne serait vraiment pas prudent.

     

     

    Halte au feu, bande de ploucs ! Relisez Derrida, ne pas confondre destruction et déconstruction qui est bien sûr un concept philosophique, un élément de langage sociologique.

    Au fond, quelle différence ? Une simple nuance d’horloge. Démontage pierre par pierre ou dynamitage, le résultat est le même : les théories de déconstruction, dites “French theories“, ont fait des mœurs françaises lentement sédimentées durant des siècles un champ de ruines.

    Seules les femmes bien sûr, peuvent se vanter de la déconstruction de leur “partenaire”, comme on dit chez les écolos. Si Yannick Jadot parlait en ces termes d’Isabelle Saporta – qui, du reste, ne doit pas être du style à se laisser facilement réduire en puzzle -, il passerait pour un pervers, sinon pour un serial killer. Il l’a bien compris, et reconnaît piteusement son dans la (molle) réponse qu’il lui fait : “Je suis un homme blanc hétérosexuel mais je me sens légitime à défendre les personnes trans et homosexuelles”, n’osant, peut-être pas, à l’instar, jadis, de face à Ségolène Royal, taper trop fort… cliché sexiste quand tu nous tiens.

    Sinon, pourquoi ne mettrait-il pas face à ses contradictions ? Si le combat de sa rivale est vraiment « l’écoféminisme » dans le sillage #MeToo, pourquoi soutient-elle inconditionnellement Assa Traoré, dont le frère, feu Adama Traoré, a été accusé de viol par un co-détenu (indemnisé par l’Etat pour cela), et qui fait dans la presse la promotion de la polygamie à travers son exemple familial ?

    Faut-il que n’ait aucune empathie pour Les Impatientes, héroïnes poignantes du roman éponyme de Djaïdi Amadou Amal, prix Goncourt lycéen 2020, dont les maris imposés et impérieux feraient passer Denis Baupin – le grand combat, comme on sait, de Sandrine Rousseau -, pour un révérend inhibé de Jane Austen ? Ou qu’elle n’ait jamais lu Ainsi soit-elle célèbre manifeste féministe fondateur qu’écrivit Benoîte Groult et 1975, et qui, notamment pour dénoncer la polygamie, reprend à son compte cette citation  très dure d’Ernest Renan, « l’ [est] le plus lourd boulet qu’ait jamais eu à traîner l’humanité” ?

    Il serait temps pour Yannick Jadot de déconstruire Sandrine Rousseau. Avec les bons arguments.

     

    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste
  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Aujourd'hui, on commémore l'abolition de la peine de mort (du moins en France).

    On fera juste remarquer que la peine de mort n'a jamais été abolie, si l'on peut dire : seule "la Société" a décidé de ne plus l'utiliser, mais les assassins, terroristes et autres membres de la "grande délinquance" continuent - et allègrement !... - de l'utiliser !...

    Par exemple, Salah Abdesdlam et les siens, et les terroristes islamistes, et... et... et...

    1A.jpg

    1. Zemmour a raison : aujourd'hui, dans les rues, on tue en criant "Allah Akbar" ! alors que tout plein de journaleux de gôche répètent ad nauseam leur mantra de la reductio ad hitlerum, pour faire taire leurs opposants... Heureusement, cela ne marche plus... :

    (extrait vidéo 1'10)

    https://twitter.com/louisduang/status/1445040367670333448?s=20

    1A7.jpg

    Les terroristes islamistes du Bataclan criaient "Allah Akbar", tout comme l'assassin islamiste de Nice qui écrasait avec son camion les malheureux passants de la Promenade des Anglais, et comme tous les autres terroristes islamistes...

     

    2. En trente-cinq secondes, Mélenchon se discrédite (s'il en était besoin !...) et se déshonore en se moquant de Jeanne d'Arc, qu'il appelle "la folle". Elle a donné sa vie pour son combat : et, à Mélenchon qui dit "elle entendait des voix" (ce qui fait bien rire une certaine personne), on pourrait tout aussi bien demander pourquoi il ne se moque jamais de Mahomet, cet illettré/analphabète qui, lui aussi, entendait des voix (du moins, le prétendait-il). Mais, chut : se moquer de Mahomet ? Vous n'y pensez-pas !...

    https://twitter.com/JlGirault/status/1445664197736427521?s=20

    lfar pouce baissé.jpg

     

    3. Courageux et juste, Gilles Platret chez Morandini :

    "Arrêtons de nous bercer de mots et regardons la réalité en face : dans certains quartiers, nous assistons à une véritable épuration ethnique, des individus de culture islamique chassant par l’insulte, la menace et la violence la population d’origine française..."

    (extrait vidéo 2'09)

    https://twitter.com/ZemmourEric/status/1445390876209975303?s=20

    1A.png

     

    4. Rapport Sauvé : d'accord avec Anne-Cécile Mailfert (sur tweeter) :

    Anne-Cécile Mailfert
    "Allo ! La pédocriminalité de l’église n’a rien à voir avec le célibat des prêtres. la plupart des pédocriminels dans la société sont en couple ! Et les femmes ne sont pas le rempart des pédocrim, le viol n’est pas une pulsion de "manque" de relation sexuée mais de domination"

    1A.jpg

     

    4 BIS. Rapport Sauvé : après le séisme, la reconstruction ?

    1A.jpg

    Cliquez sur l'image pour l'agrandir et pouvoir lire le texte...

     

    6. Alexandre del Valle (sur CNews) : "L'immigration actuelle est massive et incontrôlée. Il faut refuser l'immigration de populations assistées... et privilégier une immigration compatible civilisationnellement et économiquement..."

    (2'03")

    https://twitter.com/alexdelvalle3/status/1445839873923956744?s=20

    1AA.png

     

     

    7.                                              saccageparis

    Paris bobo, Par'Hidalgo, Paris pas beau !

    Du vert...

    1A.jpg

    ... au gris désespérant : elle joue à quoi, la Mairie ?

    1AA.jpg

    Une horreur tout à côté d'une autre horreur : là, on est juste devant le Centre Beaubourg, Notre-Dame-de-la-Tuyauterie :

    1A.jpg

    Balade dans cette merveilleuse et unique Île Saint Louis : elle attend quoi, la Mairie, pour nettoyer ces graffitis, et "dé-souiller" ces quais magnifiques ?

    1A.jpg

    1AA.jpg

    1AAA.jpg

    1AAAA.jpg

     

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg

  • Jusqu’où ira l’OTAN ?, par Antoine de Lacoste 

    1A.jpg

    Le régime de Zelenski est en difficulté : les choses vont mal sur le front du Donbass à l’est. Après de très durs combats, les Russes ont pris la ville de Solédar et menacent d’encercler Bakhmut (Artémivsk en Russe). Une telle éventualité leur ouvrirait la route de Slaviansk, ville conquise par les séparatistes en 2014 puis reprise par les Ukrainiens. Tout un symbole.

    Pour parer au plus pressé, les Ukrainiens ont dû dégarnir leur front sud, du côté de Kherson et de Zaporojie, et envoyer des milliers d’hommes tenter de colmater les brèches du Donbass. Cela retarde d’autant la fameuse offensive ukrainienne tant annoncée qui devait permettre de franchir le Dniepr au-delà de Kherson, de reprendre la centrale nucléaire de Zaporojie puis de foncer vers la Crimée.

    antoine de lacoste.jpgCe joli plan devait parachever les succès antérieurs dans le nord et l’évacuation de Kherson dans le sud. Le monde occidental était optimiste et nos généraux de plateaux satisfaits : la Russie allait perdre la guerre à cause de ses erreurs et grâce à la vaillance de l’armée ukrainienne. Sans compter qu’elle n’aura bientôt plus de munitions…

    La réalité est bien différente. Les revers russes étaient largement dûs à une insuffisance d’effectifs, trop étirés sur un immense front. Lancée avec 150.000 hommes, "l’opération spéciale" ordonnée par Poutine le 24 février 2022, devait, en quelques jours, provoquer l’effondrement de l’armée ukrainienne et le départ de Zelenski. Les Russes ont sans doute sous-estimé dix ans de présence américaine en Ukraine : ils étaient attendus (espérés même) et l’ont payé cher.

    Tirant la leçon de cet échec, le maître du Kremlin, a décidé de s’installer dans la durée en lançant une mobilisation de 300.000 hommes, d’autres suivront peut-être. Les médias occidentaux, avec une touchante discipline, ont relayé en boucle les images de Russes fuyant leur pays pour ne pas avoir à se battre. Les plus riches sont à Courchevel, d’autres en Géorgie ou au Kazakhstan. Mais ce mouvement eut une ampleur bien moindre qu’annoncée. Rien à voir avec les millions d’Ukrainiens partis en occident (et pas seulement les femmes et les enfants) et que nous entretenons bien gentiment depuis. Il se murmure aussi que des milliers de jeunes Polonais sont partis, tant l’implication militaire croissante de leur pays les inquiète. Mais rassurez-vous, ce n’est pas à la télévision française que de telles images seront diffusées : l’information est sous contrôle.

    Depuis cette mobilisation et la réduction du front, les Russes sont repassés à l’offensive avec succès. Admirons au passage la rhétorique de nos généraux pour qui chaque retrait russe s’effectue au prix de très lourdes pertes (sauf pour Kherson soyons juste) et chaque succès a provoqué une hécatombe dans ses rangs. On se demande avec qui ils ont récemment gagné du terrain.

    Les Américains sont maintenant inquiets, car si les Russes ne peuvent pas se permettre de perdre cette guerre, l’OTAN non plus. Certes, jusqu’à présent les bénéfices sont grands pour la puissance tutélaire de l’Europe : cette dernière a remplacé le gaz russe par le GNL américain, plus cher mais tellement plus moral. Les vieux stocks d’armes sont gentiment écoulés et permettront une modernisation de toutes les armées occidentales pour le plus grand bonheur de l’appareil militaro-industriel américain.

    Mais, contrairement à la légende, l’occident est plus isolée que la Russie : le Proche-Orient, l’Afrique et même l’Amérique du Sud n’emboitent pas le pas à l’Amérique dans sa croisade anti-russe. Le fiasco de la visite de Biden en Arabie Saoudite est très frappant à cet égard. L’Asie ne va guère mieux, hormis bien sûr la Corée du sud et le Japon, fidèles au poste.

    De plus, contrairement aux prédictions du ministre que le monde entier nous envie, l’économie russe ne s’est pas effondrée. Le gaz et le pétrole sont vendus à l’Inde et à la Chine qui en revend d’ailleurs une partie à l’Europe, plus cher comme il se doit. Les réserves financières sont intactes et le rouble se porte fort bien : la banqueroute annoncée n’aura pas lieu.

    Devant le risque d’échec qui se profile pour l’OTAN, les Atlantistes se déchaînent. Aiguillonnés par Zelenski, ils poursuivent une course aux armements qui prend un rythme effréné. Les chars lourds sont entrés dans le débat, à quand les avions ?

    Les voix dissonantes, ou seulement prudentes, sont rares et vite marginalisées. On peut toujours critiquer le contrôle de l’information en Russie, l’occident n’est pas en retard.

    Il faudrait tout de même faire attention : les buts de guerre de l’OTAN, donc de l’Amérique, sont inconnus et si les Russes estiment à un moment donné que leurs intérêts vitaux sont en jeu, tout ceci pourrait nous entraîner bien loin.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     
    Intéressant, instructif et... à "méditer" ! :
     
    Image
     

    lfar espace.jpg

     

    1. Entièrement d'accord avec Défense de la langue française  :
     
    "Certains anglicismes apparaissent inopinément alors que des équivalents français existent depuis toujours"
     
    Image
     
     
    2. D'accord aussi avec la réaction de  Chrétiens Magazine :
    "SIDÉRANT : Le Conseil d’État valide la banalisation de la culture du viol d'enfant représenté par la peinture "Fuck abstraction" au Palais de Tokyo (situé à Paris). En France la justice se détourne de la protection de l'enfance."
     
     
     
    3. Toulon : après la condamnation par la Justice de Falco-la-moraline, le communiqué de presse d'Amaury Navarranne :
     
    "Comme un coup de tonnerre, la justice décide de condamner à une peine d'inéligibilité immédiate Hubert Falco, Maire de #Toulon, dans l'affaire des frais de bouche et de pressing du conseil départemental du #Var."
     
    Image

     

    4. Nos ennemis allemands viennent donc de fermer définitivement leurs trois dernières centrales nucléaires. Ils se tirent une balle dans le pied (et quelle balle ! C'est plutôt un obus de 105 !...), tant mieux ! Par contre, là où nous sommes beaucoup moins "indifférents", c'est lorsque nous considérons la pollution au charbon qu'ils vont allègrement diffuser dans le ciel européen (rappel : le charbon allemand est l'un des plus "gras" et les plus "sales" au monde...). Voici une courte vidéo (2'19) qui circule sur tweeter en ce moment...
     
     
    Pollution : la faute au charbon allemand ? - Par Anne-Sophie Jacques |  Arrêt sur images
     
     
    4 BIS. (Source : Québec nouvelles) L’Allemagne détruit des villages et démantèle des éoliennes pour miner du charbon... :
     
     
     
     
    6. Tout n'a pas été dit sur l'assassinat de Samuel Paty. À partir de pièces inédites, de documents jamais révélés, de témoignages de première main, Stéphane Simon révèle les zones d'ombre du dossier. En reprenant l'enquête à son origine, en interrogeant toutes les parties prenantes, il nous fait vivre minute par minute les douze journées qui ont précédé le martyre de Samuel Paty. Pour la première fois, Stéphane Simon pointe les oublis, les dysfonctionnements, les dissimulations, les errances et les erreurs de l'État, les lâchetés de certains de ses collègues mais aussi le courage de beaucoup d'autres, les petits compromis qui font de grands renoncements. Ce livre témoigne de l'abandon d'un homme devenu l'incarnation de notre laïcité face à l'islam politique. Il ne laisse rien de côté, ne tait rien, fait la lumière sur ce qui s'apparente désormais à un scandale d'État. 
     
    Image
     
     
    7. Ça chauffe, entre Sandrine Rousseau et Goldnadel !
     
    • La première poste ce message sur tweeter :
     
    "Avis aux amis journalistes : je n'accepterai plus de répondre à aucun portrait où interview qui n'aborde pas la stratégie politique que je mène et le fond des combats que je porte."
     
    • Message auquel Goldnadel répond immédiatement ceci, toujours sur tweeter :
     
    "N’étant ni votre ami, ni journaliste : Comptez- vous démissionner de votre poste de députée usurpé, depuis que vous avez reconnu à @complément d’enquête avoir produit un faux pour voter indûment dans le XIII eme arrondissement ou attendez-vous des poursuites du Parquet?"

    1A.gif

     
     
     
     
    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Le 13 avril, un scooter monté par trois mineurs, âgés de 17, 14 et 13 ans, dont l’un ne portait pas de casque, a "refusé d'obtempérer" (c'est la mode, maintenant...) : trois infractions en même temps !

    Poursuivi par une voiture de police, il a fini par chuter.

    Évidemment, "on" s'en prend à la police !

    Évidemment deux enquêtes ont été ouvertes, dont une à l’IGPN !

    Évidemment, les trois policiers qui ont fait leur tavail sont accusés, mis en garde à vue, le chauffeur suspendu ! 

    CE SYSTÈME POURRI EST EN PLEINE "RÉVOLUTION", AU SENS PREMIER DU TERME :

    DÉFENDRE LES DELINQUANTS,

    AU LIEU DE SOUTENIR CEUX QUI MAINTIENNENT

    (OU ESSAYENT DE MAINTENIR)

    NOS RUES SÛRES ET SANS DANGERS POUR LES CITOYENS...

    CONCLUE QUI VOUDRA !

    En attendant, entièrement d'accord avec Police & Réalités

    Image

     

    lfar espace.jpg

     

    1. Sur BFM : Mineurs percutés en scooter : l’avocat du policier conducteur assure qu'”il n’a fait que son travail” (vidéo)...

    mineurs percutés

     

    2. Dans Marianne, l'article de Pierre Jourde : "Outre leur laideur agressive, les éoliennes sont aussi une source de pollution sonore et lumineuse"...

    https://www.marianne.net/agora/humeurs/outre-leur-laideur-agressive-les-eoliennes-sont-aussi-une-source-de-pollution-sonore-et-lumineuse

    "Outre leur laideur agressive, les éoliennes sont aussi une source de pollution sonore et lumineuse"

     

    3. Défense de nos agriculteurs : d'accord avec Grégoire de Fournas :

    "Les agriculteurs souffrent déjà de très faibles rémunérations, mais on les oblige à investir dans la transition écologique sous peine d'être taxés d'écocides alors qu'ils n'en ont pas les moyens. Les écologistes ont-il de l'argent magique pour les aider ?"

    https://www.francetvinfo.fr/meteo/secheresse/secheresse-face-au-changement-climatique-les-agriculteurs-veulent-bien-s-adapter-mais-craignent-de-finir-a-sec_5768687.html

     

    4. De Marion Maréchal :

    "...Les faillites d’entreprises atteignent un record au 1er trimestre 2023 avec +43,6 % d’entreprises défaillantes, 1.100 entreprises en faillite et 47.000 emplois menacés ou perdus. Macron « le Mozart de l’économie » n’est que le chef d’orchestre de l’appauvrissement de la France..."

    Image

     

    5. Sur CNews, au sujet de l'expulsion des envahisseurs Comoriens à Mayotte, Jean Messiha met KO debout Christian Prouteau, son contradicteur niais, qui lui "sort" cette énormité :

    "On ne peux pas expulser les Comoriens de Mayotte car les Comores n’en veulent pas !"

    Réponse de l'intelligent (Messiha) au stupide (Prouteau) :

    "Ah oui ? N’est-ce pas vous qui répétiez à l’envie que la France était obligée de reprendre ses djihadistes parce qu’ils sont de nationalité française ?" 

    Il est mort, Prouteau...

    "MESSIHA L'A TUER" !!!!!

    (extrait vidéo 1'21)

    https://twitter.com/JeanMessiha/status/1650070206180368385?s=20

    lfar pouce levé.jpg

     

    6. PPEEBP / #StopEolien communique :

    Image

    En somme, l'éolien en mer risque fort de... couler ?
     
    Tant mieux ! et
     
    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

    7. L'Autoroute A69 entre Toulouse et Castres ? Résolument contre... On va engloutir les meilleures terres agricoles du Languedoc, abattre des dizaines d'arbres centenaires, bétonner encore plus et couper en deux des villages... et tout cela pour faire gagner quinze minutes (même si les "pro" disent que ce sera trente...), pour un prix exorbitant et faire un nouveau cadeau aux concessionnaires privés... Même si les "voisins d'opposition" ne sont pas forcément notre tasse de thé, ne laissons pas la révolte contre un projet "du passé/dépassé" aux mains des casseurs/terroristes/révolutionnaires...

    Le point de vue de Reporterre (dont nous ne partageons pas toujours les points de vue, justement) :

    https://reporterre.net/A69-les-raisons-de-la-colere-contre-l-autoroute-Toulouse-Castres

    Autoroute Castres Toulouse : l'annonce qui donne raison aux opposants | Le  Club

     

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (106), Navigateurs (IV) : Samuel de Champlain

    3158043912.jpg

    Samuel de Champlain a entrepris douze voyages au total, s'embarquant la plupart du temps à Honfleur, son premier départ ayant eu lieu le 15 mars 1603, avec un retour le 20 septembre 1603.
    Il est aussi parti du Havre, le 7 avril 1604 (pour son 2ème voyage), de Dieppe, le 15 avril 1626 (pour son 11ème voyage), et de Rouen le 23 mars 1633 (pour son 12ème et dernier voyage, dont il ne revint pas).
    La Normandie est donc bien la base française des expéditions de Champlain, fondateur de Québec et père de la Nouvelle-France.

    Champlain a laissé beaucoup d'écrits, entre autres "Les voyages du sieur de Champlain, xaintongeois, capitaine ordinaire pour le roy, en la Marine, ou Journal très fidèle des observations faites aux découvertures de la Nouvelle France", publié à Paris en 1613, et "Les voyages de la Nouvelle France Occidentale dite Canada faits par le Sr Champlain, Saintongeois, Capitaine pour le Roy en la Marine du Ponant & toutes les découvertes qu'il a faites en ce pays depuis l'an 1603, jusque l'an 1629 suivis du Traité de la Marine et du devoir d'un bon marinier", publié en 1632.

    Dans la préface du deuxième ouvrage, Champlain, enthousiaste, présente un aspect idyllique de la Nouvelle France à la belle saison.
    Selon lui, il s'agit d'un nouveau monde, présentant des commodités sur les rivages du Saint Laurent, "terres fertiles pour toutes sortes de grains, des pâturage en abondance, la communication des grandes rivières et lacs qui sont comme des mers traversant les contrées et qui rendent une grande facilité à toutes les découvertes dans le profond des terres d'où on pourrait aller aux mers de l'Occident, de l'Orient, du Septentrion & s'étendre jusqu'au Midy".
    Champlain poursuivait en fait le vieux rêve de Verrazano : trouver un passage au nord du continent américain pour atteindre plus rapidement l'Océan Pacifique, l'Inde et la Chine....

    Champlain rappelle qu'après les Bretons et les Normands, venus pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve dès 1504, Verrazano, envoyé par François 1er en 1524 avait, le premier reconnu ces contrées entre la Floride et Terre-Neuve qu'il nomma la Nouvelle France; et qu'ensuite le malouin Jacques Cartier avait reconnu le Golfe du Saint Laurent en 1534.

    Au cours de l'été 1601, de retour d'un voyage aux Indes Occidentales, Champlain avait été sollicité par le gouverneur de Dieppe, Aymar de Chastes, titulaire du monopole du commerce en Nouvelle France; d'où une première campagne de reconnaissance du Saint Laurent, en 1603 (départ de Honfleur le 15 mars, retour au Havre-de-Grâce le 20 septembre suivant).
    Ratant de peu Henri IV en visite officielle au Havre du 11 au 13, Champlain va lui présenter à Paris sa première carte du Canada obtenant le titre de "Géographe royal".
    Puis il fait publier à Paris, en novembre 1603, la relation de ce voyage sous le titre "Des sauvages, ou Voyage de Samuel Champlain, de Brouage, fait en la France nouvelle l'an mil six cens trois".

    En avril 2004, à l'occasion du 4ème centenaire du départ de Champlain du Havre, un colloque organisé par le Centre Havrais de Recherche Historique, l'Université du Havre et les Amitiés Acadiennes a initié la pose d'une plaque commémorative au Havre, à l'entrée du bassin du Roi sur le mur nord ouest du poste de commande de la porte d'écluse, en présence de l'Ambassadeur du Canada en France.
    La date du 7 avril mentionnée dans le récit de Champlain lui-même a été retenue comme étant la plus fiable.
    Cette première tentative d'établissement français en Nouvelle France s'est soldée par un échec : le premier établissement français durable sera fondé par Champlain à Québec en 1608...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • À la découverte du fonds lafautearousseau (56) : Vauban inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

     

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : Vauban inscrit au Patrimoine mondial de l'Humanité...

    (tiré de notre Éphéméride du 7 juillet)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

     

    lfar espace.jpg

     

    2008 : Vauban inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco
          

    7 juillet,tilsit,napoleon,chateaubriand,mandel,sarkozy,action française,jacquard,jules ferry,vauban,unesco         

     

    Le 7 juillet 2008, le Comité du Patrimoine mondial de l'Unesco, réuni à Québec pour son Assemblée Générale, a voté à l'unanimité l'inscription au Patrimoine mondial de l'Humanité du réseau de 12 sites majeurs de l'oeuvre de Vauban dont la citadelle de Besançon (Doubs), la citadelle d'Arras (Pas-de-Calais), les forts de Briançon (Hautes-Alpes) ou encore la citadelle de Saint-Martin-de-Ré (Charente maritime).

    Seuls deux sites - dont le château de Vauban, à Bazoches - n'ont pas été retenus.

    Ainsi, 45 sites français sont dorénavant inscrits sur la liste du Patrimoine mondial. (Consultez les sites français inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco)

    Les 170 ouvrages fortifiés de Vauban (en France et à l'étranger) constituent le plus important conservatoire au monde de l'architecture militaire classique des XVIIème et XVIIIème siècles.

    Cette inscription est une première. En effet, l'Unesco a déjà classé des villes fortifiées telles que Québec, Luxembourg, Porto Rico, Campèche au Mexique, etc...Mais c'est la première fois que l'on classe un réseau complet présentant un florilège des plus belles fortifications réalisées par un homme qui fut le plus célèbre des ingénieurs de son temps et un grand homme d'État.

    La série de douze sites, considérés comme les plus représentatifs des fortifications de Vauban, forme le premier système entier et rationnel de défense des frontières françaises, maritimes et terrestres. Première ligne de fortification, ces constructions interviennent dans la définition d'un espace européen moderne :

    7 juillet,tilsit,napoleon,chateaubriand,mandel,sarkozy,action française,jacquard,jules ferry,vauban,unesco

       

    Vauban, ingénieur militaire de Louis XIV a créé ou renforcé plus de 160 forteresses au XVIIe siècle. Par delà l'hommage rendu à l'ingénieur-architecte, l'Unesco a également souhaité distinguer le penseur, "l'honnête homme" du XVIIème siècle et le visionnaire, notamment par son souci constant d'épargner les vies humaines et surtout d'assurer aux sujets du Roi une existence meilleure en substituant à la guerre, le développement économique et la prospérité.
    Rappelons également que l'oeuvre de Vauban comporte aussi un caractère immatériel à travers les savoir-faire qu'il a laissé dans les domaines de l'hydraulique, de la stratégie, de l'économie et la standardisation des processus de gestion des chantiers, appliqués longtemps après sa mort. 

     

      http://lechenet.free.fr/Reportages/vauban/vauban.htm        

     

      Et, dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Le génie de Vauban"