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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Une vie cachée...

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    Art et Essai : Une vie cachée, un film américano-allemand de Terrence Malick avec August Diehl et Valerie Pachner (Franz et son épouse Fani), d’après l’histoire vraie de Franz Jägerstätter, béatifié pat Benoît XVI en 2007.

     

     

     

     

     

    guilhem de tarlé.jpg"Pour vivre heureux, vivons cachés"...
    On peut effectivement aisément penser que si Franz avait fui sa ferme avec femme et enfants, au lieu d'obéir à son ordre de mobilisation,  il aurait vécu, d'abord, et plus heureux que sous les coups et la torture de ses geôliers allemands.

    Cette vie cachée, c'est l'histoire d'un héros ignoré, et de tous ces "soldats inconnus" dont le sang est la semence de la victoire.

    Je n'avais rien lu et ne savais rien de cette réalisation, j'ignorais l'existence et le nom de ce bienheureux, je n’imaginais donc pas que j'allais voir un biopic alors que la bande-annonce m'avait laissé croire à  une fiction, un banal film de guerre.
    En fait, c'est un film "religieux" et j'ai pensé au Silence, cette production extraordinaire de Martin Scorcese en 2016 sur la tentative d'implantation du christianisme dans le Japon du XVIIème siècle, quand les autorités imposaient aux convertis de se parjurer et de  marcher sur une croix pour ne pas subir une mort atroce.
    Le cas de conscience de Franz est bien différent qui refuse seulement d'exprimer un acte de fidélité à Hitler, et trouve dans sa foi, la force et le courage de résister aux pressions tant physiques que psychologiques (l'abandon de sa femme et de ses enfants, voués à la vindicte d'un entourage, dont sa mère, qui le considère comme déserteur et traître à sa patrie).
    Et après  tout ? Les voisins avaient-ils tellement tort ?
    L'Histoire est toujours écrite par les vainqueurs... Que dirait-on de lui, si l'issue de la guerre avait été différente ?
    J'avoue avoir eu du mal à entrer dans ce très très long-métrage (près de 3 H) en VOSTF, et à éprouver de l'empathie pour Franz. Que savait-il de la monstruosité d'Hitler quand il a refusé son "serment de fidélité" ? C'est trop facile de juger quand on connaît la fin... 
    Aurions-nous été du nombre des disciples ou au contraire des pharisiens ? 
    Admirons quand même qu'il a été fidèle à ses convictions jusqu'au bout, qu'il a mis "(sa) peau au bout de ses idées"... 
    Franz n'est pas un héros parce qu'il était "du bon côté", dans "le camp du bien", mais parce qu'il est allé jusqu'au sacrifice suprême. 
    D'autres ont fait de même dans d'autres camps et d'autres combats... 
    "Le sang qui a coulé est toujours un sang pur" disait le poète.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate. 
    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Hors normes

    non

    10/11/2019

    Une bonne soirée

    It Must Be Heaven

    Non

    06/12/2019

    Un très bon film

    Midway

    non

    11/11/2019

    Un bon film

    Une vie cachée

    oui

    05/01/2020

    (Très) intéressant

    Un monde plus grand

    non

    28/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu et dû ne pas le voir

    La vérité

    non

    04/01/2020

    Je m’y suis ennuyé

    Le meilleur reste à venir

    non

    29/10/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Chanson douce

    oui

    10/12/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

       

     

  • L’Afghanistan, ou 1.000 milliards de dollars pour rien, par Antoine de Lacoste.

    Crédit photo : Boulevard Voltaire

    La plus longue guerre de l’histoire de l’Amérique est-elle en train de se terminer ? Le 29 février dernier, à Doha, l’Américain (d’origine afghane) Zalmay Khalilzad et le mollah Abdul Ghani Baradar, cofondateur des talibans, ont signé un accord prévoyant le retrait définitif de toutes les troupes étrangères d’, et notamment des 12.000 soldats américains.

    antoine de lacoste.jpgC’est en 2001 qu’une coalition internationale menée par les États-Unis envahissait ce pays pour en chasser le régime des talibans, au pouvoir depuis 1996. C’était, bien sûr, une des conséquences du 11 septembre et de l’affront subi par l’Amérique. Deux coupables furent désignés et châtiés : l’Irak, qui n’avait rien à voir dans l’histoire (d’ailleurs, les motifs avancés pour son invasion évolueront largement ensuite), et l’Afghanistan, qui abritait de nombreuses cellules d’Al-Qaïda.

    Renverser ce régime islamiste féroce ne fut guère difficile. Mais installer un pouvoir crédible le fut davantage. Jamais, en dix-neuf ans, un président afghan ne parvint à réaliser un semblant d’unité : corruption, oppositions tribales (les Pachtounes accaparent les prébendes), faiblesse militaire furent et sont toujours la marque d’un régime artificiel qui, sans la présence de l’armée américaine, se serait effondré depuis longtemps. La guérilla des talibans n’a d’ailleurs jamais cessé.

    Alors, pourquoi redonner le pouvoir à des talibans qui avaient multiplié les exactions pendant leur règne ? Parce que nous assistons à la fin de l’hégémonie mondiale américaine. Non par une pression extérieure, mais parce qu’elle ne veut plus. Ou, pour être plus plus précis, le peuple américain ne veut plus. La belliciste Hillary Clinton voulait toujours : elle avait accompagné Nicolas Sarkozy dans l’invraisemblable destruction de la Libye et promettait de régler son compte à Bachar el-Assad en Syrie, propulsant ainsi les islamistes au pouvoir. Elle n’avait rien vu, rien compris.

    Ce ne fut pas le cas de Donald Trump, qui avait parfaitement senti que le petit Blanc du Middle West voulait qu’on s’occupe de lui et que l’on arrête de dépenser l’argent de ses impôts à d’improbables aventures extérieures dans des pays dont il ne connaissait pas le nom.

    Le retrait d’Afghanistan s’inscrit dans cette logique qui suit la retenue affichée en Irak dont l’invasion catastrophique a durablement marqué l’Amérique, en Syrie où elle occupe tout de même les puits de pétrole mais sans chercher à changer le cours de l’Histoire et face à l’Iran. Certes, Trump a fait tuer le général Soleimani, mais c’est bien peu après la destruction de la moitié des installations pétrolières saoudiennes par des missiles iraniens.

    Dans les Afghanistan Papers révélés en décembre par la presse américaine, il y avait cette phrase d’un ancien officier de l’administration Bush : « Finalement, qu’a-t-on obtenu après avoir dépensé 1.000 milliards de dollars ? Cela valait-il la peine ? »

    Si l’accord est appliqué (tout est possible), l’armée américaine quittera l’Afghanistan dans un peu plus d’un an. On voit mal le pouvoir fantomatique actuel (d’ailleurs divisé en deux présidents, chacun revendiquant la victoire électorale des dernières élections) résister longtemps aux talibans qui se feront une joie de rétablir la charia.

    C’est l’occasion de repenser aux 88 militaires français tombés en Afghanistan. Certes, ils sont morts en faisant leur devoir et en luttant contre le vrai fléau mondial actuel : l’islamisme. Mais tout de même, la pilule est amère.

  • Enracinement • Patriotisme

     

    par Claude Wallaert

     

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    L’espace politico-médiatique est envahi par la République et ses prétendues valeurs centrées sur un catalogue de principes abstraits dérivés de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme.

    Essayez de dire à des jeunes gens de vingt à trente ans, même charmants et pleins de bonne volonté, que la République est un accident de l’histoire de France : presque à chaque fois, vous verrez leurs yeux s’emplir de réprobation stupéfaite. C’est qu’en effet, la République est la référence suprême de leur conscience politique, et la France n’est tout au plus qu’une entité géographique, fruit d’une histoire qu’en général ils ne connaissent pas ou très mal, par morceaux épars fortement teintés de pseudo-culture marxisante.

    Mais, fort heureusement, cette imprégnation néfaste des esprits n’est pas totalement victorieuse : il existe des agents « résistants » tels que les liens familiaux, l’expérience des aînés et, bien sûr, ce qui subsiste du socle chrétien de notre nation. Ce terreau bienfaisant nourrit en particulier un certain nombre de catégories professionnelles dont la raison d’être dépasse par essence le banal et vulgaire utilitarisme ; c’est le cas par exemple du personnel médical, des enseignants dévoués à leur tâche (si toutefois ils ne sont pas trop « idéologisés »), des militaires, de certaines associations… Sans oublier le paradoxal et mystérieux engagement des prêtres et des moines contemplatifs. En effet, l’activité de ces personnes favorise des rapports à autrui faits de compétence, de générosité, de capacité d’écoute, de don de soi, voire d’abnégation, dispositions essentiellement subversives par rapport à l’intellectualisme stérile du rousseauisme et aux spéculations du libéralisme marchand.

    L’émotion provoquée par la mort héroïque du colonel Beltrame est un signe patent de cette subversion bienfaisante ; « son sacrifice nous oblige », a dit Emmanuel Macron lui-même lors de son hommage prononcé aux Invalides. Nous oblige, comme « noblesse oblige ». Sacrifice qui réveille notre part de patrie, laissée plus ou moins endormie dans une chambre oubliée. Sacrifice qui, loin d’écraser, rend libre, car il est porteur de cette vérité qui donne du sens à la vie, fût-elle des plus ordinaires.

    Le chevalier d’Assas mourut à la bataille de Clostercamp, en 1760, pendant la guerre de Sept ans ; envoyé en reconnaissance à l’aube, il était accompagné par le sergent Dubois de sa compagnie du Régiment d’Auvergne ; surpris et cernés par l’avant-garde ennemie, ils sont menacés de mort s’ils donnent l’alerte ; et c’est le fameux cri : « À nous, Auvergne, c’est l’ennemi ! ». Le sergent est tué aussitôt. Blessé mortellement, le chevalier répéta plusieurs fois avant de succomber : « Enfants, ce n’ai pas moi qui ai crié, c’est Dubois. » Héroïsme de l’humble sergent, noble élégance de son chef.

    Dans cette histoire, comme dans celle du colonel Beltrame, la France est là, comme elle est présente dans la surnaturelle audace de Jeanne face à ses juges, dans l’extraordinaire abnégation du poilu de Verdun, et dans la vie secrète et donnée au sein des monastères ; cet héritage nous oblige en effet, et dans une dimension totalement absente de celui de la Révolution. 

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Les Parfums.

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    Au cinéma : Les Parfums, un film réalisé par Grégory Magne, avec Emmanuelle Devos (le nez, Anne Walberg), Grégory Montel (le chauffeur, Guillaume Favre), Gustave Kervern (le patron de Guillaume, Arsène), Sergi Lopez (le professeur Patrick Ballester), et Zélie Rixhon (la fille de Guillaume, Léa).

    guilhem de tarlé.jpgLes Parfums… D’aucuns diraient que je n’étais pas « au parfum » puisque je ne savais rien de ce que j’allais voir, alléché seulement par l’odeur du cinéma dont le confinement – et le nouveau conseil municipal anti éolien – m’avaient privé trop longuement.
    En fait, c’est l’histoire d’un « nez »,

     

    « Pour un parfumeur, quelle enseigne !»
                                                                       (Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand)

    L’histoire d’une femme (magnifique) qui utilise son odorat comme outil de travail quotidien, et en ce sens cette réalisation est un docu fiction très intéressant.
    Mais il y a quelque chose de plus dans cette production, dont on pardonnera quelques longueurs et la relation parfois artificielle qu’Anne Walberg entretient avec son chauffeur… Dommage parce que le dialogue entre ces deux personnages nous les montre tour à tour comme professeurs de savoir-vivre, qui change du libertarisme politiquement correct des propagandes habituelles :  « il faut savoir dire s’il-vous-plaît ou merci », « les personnes ne sont pas qu’odeur, il faut savoir les regarder », « pour faire plaisir à votre fille, ne lui donnez pas ce qu’elle veut, mais montrez-lui  ce que vous aimez et qu’elle ne connaît pas… Elle se souviendra que c’est vous qui le lui avez fait découvrir », etc.

    Une bonne leçon d’éducation très saine, véritablement « citoyenne » - pour reprendre le vocabulaire révolutionnaire des politiciens et leurs valets médiatiques - à telle enseigne que la critique est négative dans le quotidien Libération.
    C’était bon signe !

    Mais cette réalisation – je le répète – a encore quelque chose de plus… qui est la prestance et le jeu d’une Emmanuelle Devos éblouissante et distinguée, devant laquelle je suis resté en pâmoison durant toute la séance. Elle est, à elle seule, une raison suffisante d’aller voir ce film.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et près de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    Une vie cachée

    Terrence Malick

    Un bon film, discutable

    Faits réels

    Américain/allemand

    Décembre 2019

    Scandale

    Jay Roach

    Un bon film

    Biopic

  • Lettre Ouverte à Monseigneur le Comte de Paris, par Guy Adain.

    Monseigneur,

    Votre royaume est en péril, il est mené à vau-l’eau par des

    « Ponce Pilate » qui s’en lavent les mains, et nous incitent à faire de même.

    Bien sûr vous n’êtes responsable en rien des errances diverses des nombreux gouvernements et régimes qui se succèdent et régissent la France comme une calamiteuse entreprise. La France n’est pas une république, c’est la République qui se veut Français !

    Mais, en êtes-vous dédouané pour autant ?

    Dans le coffre de votre héritage, il y a le sceptre et la couronne du Roi qui vous reviendraient ; objets inanimés certes, mais qui racontent une histoire…

    Qui racontent l’Histoire de France !

    Sont-ils faits pour être des pièces de musée ? Ne devraient-ils pas servir à nouveau ?

    Ils me font penser à l’épée d’Arthur plantée jusqu’à la garde dans l’enclume. Ils sont les lumignons qu’on ne doit pas mettre sous le boisseau…

    L’épée enfoncée dans sa gangue de métal a eu de nombreux soupirants volontaires pour l’y enlever, mais personne n’y est arrivé !

    Et si vous essaieriez, Monseigneur ?

    D’accord, il faut trouver l’enclume, autant chercher Le Graal, et en France aujourd’hui, ce n’est pas si simple !

    « Celui qui ôtera l’épée de l’enclume sera le Roi ! » Y avait-il inscrit !

    Vous êtes ce Roi, Monseigneur, il vous faut juste retirer l’épée !

    Personne d’autre ne peut le faire que vous ; les temps sont arrivés d’être ce Roi en devenir, il faut y croire, il faut oser, c’est votre foi inébranlable qui activera La Providence ; le Royaume de France est là sous vos pieds ! Vous êtes le lien avec le Ciel.

    Les Peuples de France attendent, ils n’en peuvent plus d’attendre, soyez l’Homme Providentiel qu’ils espèrent !

    Ils ne viendront pas vous chercher :

    « Seule ta destinée te cherchera et te trouvera ! » Est-il écrit dans le Grand livre de la Sagesse.

    Monseigneur, vous êtes ce Roi d’avenir, il vous faut trouver la pierre et l’enclume, tirer l’épée scellée dans l’enclume et être que ce Roi que personne n’attend mais que tout le monde espère sans l’admettre ni le savoir !

    Il est temps, Monseigneur, temps de relever le défi, temps de faire mentir l’histoire officielle des Lumières, temps de la seconde Renaissance.

    Votre Père, Monseigneur, a sanctifié cette date du 21 Janvier en rappelant le martyr de Louis XVI.

    La boucle est bouclée, « Tout est achevé ». La Révolution est complète, une nouvelle ère peut commencer pour la France, vous ouvrez, Monseigneur, une page vierge.

    Le pays redevient royaume, « pour sa plus grande gloire, et le succès des armes de la France. »

    Dites la route , Monseigneur !

    Dites comme votre ancêtre Henri IV :

    « Ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez au chemin de la victoire et de lhonneur. »

     

    Vous êtes, Monseigneur :

    « le maître de ce serviteur qui viendra le jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas. » (Sic)

     

    Entendez, Monseigneur, la prière inaudible des Gens de France, et la supplique d’un de vos sujets.

     

    Veuillez agréer, Monseigneur, l’expression de ma très respectueuse considération.

     

    Guy Adain

    18/07/2020

  • Le poisson pourrit par la tête : quand la culture woke gangrène l’université, par Marie Delarue.

    L’Observatoire du décolonialisme et des idéologies publiera vendredi un rapport inquiétant. Il a été remis jeudi à l’entourage de , « à la demande de ses auteurs », tient à préciser le ministère de l’ nationale. Eh oui, le ministère aurait sans doute préféré l’enterrer dans la fosse où sombrent tous les rapports qui fâchent…

    3.jpgLe Figaro rappelle en effet qu’il y a quelques mois, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a demandé au CNRS de « dresser un bilan de l’ensemble des recherches » afin de débusquer ce qui relève de la recherche académique ou du militantisme. Le travail se poursuit dit le ministère mais, plus rapide ou moins confiant quant au résultat, l’Observatoire du décolonialisme « qui réunit une centaine d’universitaires », a mené l’enquête de son côté.

    Le bilan est sans appel : des concepts militants, importés des États-Unis, s’imposent « au détriment d’une majorité silencieuse ». Sujets de cours, séminaires, programmes de recherche, thèses plus fumeuses les unes que les autres, voire conditions de recrutement du corps enseignant, les exemples prouvent que « l’université est aujourd’hui le théâtre d’un affrontement idéologique mené par les tenants de la déconstruction contre l’institution elle-même ».

    Nul besoin de commentaires, le rapport livre des faits bruts. Ainsi, à Paris-VIII, une brochure de cours en licence de lettres modernes propose de « tirer les leçons pratiques des apports théoriques des gender, racial et des colonial studies dont les travaux ont montré la domination du champ épistémologique et artistique par les hommes blancs hétérosexuels ». C’est dans cette même université qu’en 2020 une enseignante, accusée de complicité avec les crimes sexuels du réalisateur, « a été empêchée de faire cours après avoir proposé le visionnage du J’accuse de Polanski dans le cadre d’une séance consacrée aux représentations de l’affaire Dreyfus ».
    Une thèse de doctorat en sociologie intitulée « (Dé)Construire la race chez les diplômé.e.s » a été soutenue en février dernier à l’Université Côte d’Azur. À Toulouse 2, c’est une thèse de philosophie sur le thème « Décoloniser la Vénus : Le mythe de la naissance de l’Aphrodite, sa réception classique à la Renaissance et la constitution d’un corps théorique esthétique-décolonial ».

    Xavier-Laurent Salvador, l’un des fondateurs de l’Observatoire du décolonialisme et qui a dirigé le rapport, dénonce « les universitaires militants [qui] se cachent derrière leur liberté académique ». Ensuite, dit-il au Figaro, à l’université, que l’on soit précaire ou titulaire, « on vote pour un chef de service qui décide des primes, du recrutement ». D’où « des présidences clientélistes, certaines personnes étant élues parce qu’elles ont accepté de répondre aux demandes des militants du décolonialisme ». Ceux qui « ne suivent pas la meute » sont ostracisés. En résulte « un alignement idéologique surtout chez les universitaires dont la carrière vient de commencer ».

    Dès lors, le recrutement se fait dans ce sens. L’université de qui cherchait un professeur en « sociologie de la  » précise : « Nous porterons une attention particulière aux recherches capables de développer ces thématiques sur le versant de l’intersectionnalité (croisant les dimensions du “”, de la “classe” et de la “race”) ». Les petites annonces de l’université de Paris sont encore plus précises : « Les recherches de la/du candidat(e) pourront ainsi porter sur l’ et les pratiques, cultures et violences décoloniales, sur l’histoire de la construction nationale et l’expansion impériale, sur la question du genre et des colonies, sur la complexité sociale et culturelle de la décolonisation et la période postcoloniale, sur l’histoire et la santé environnementale en lien avec la décolonisation. » Etc.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Jappeloup.

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    A la télévision : Jappeloup, un film (2013) de Christian Duguay, avec Guillaume Canet (le cavalier Pierre Durand) et Daniel Auteuil (son père).

    guilhem de tarlé.jpgJeudi soir, 16 octobre, au moment même où, sur C news, Jean-Pierre Chevènement disait à Éric Zemmour qu’on devrait « le fusiller, en temps de guerre », on apprenait qu’un professeur d’Histoire venait d’être décapité à Conflans Ste Honorine…
    Comme le chantait Serge Reggiani, « les loups sont rentrés dans Paris » !
    les gens de ma génération se rappellent les propos de Paul Quilès en octobre 1981 : « il ne faut pas non plus se contenter de dire de façon évasive, comme Robespierre à la Convention le 17 thermidor 1794 : “Des têtes vont tomber”… Il faut dire lesquelles et le dire rapidement ! ».
    Pourtant, un mois plus tôt à l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice de l’époque avait fait voter l’abolition de la peine de mort !
    Comme quoi les coupeurs de têtes, eux, n’abolissent pas la peine de mort, et le principe révolutionnaire est toujours d’actualité qui prône : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » !

    Heureusement pour me changer les idées, et apaiser la colère que, comme certainement beaucoup d’autres, j’ai ressentie… dont je ne dirai pas plus… une autre chaine de télévision avait programmé ce Jappeloup que je n’avais malheureusement pas eu l’occasion de voir à sa sortie.

    Jappeloup, c’est l’histoire d’un cheval « trop petit », caractériel et désobéissant, qui n’a pas le physique de l’emploi. Et pourtant, monté par Pierre Durand il gagnera, au saut d’obstacles, les Jeux Olympiques de Séoul en 1988. Le film nous raconte l’histoire de ce « couple », cheval et cavalier, avec ses victoires et ses échecs humiliants, ses moments de liesse et ses découragements. Nous ressentons une véritable angoisse en assistant aux différents concours hippiques, partageant le stress et l’émotion des milliers de spectateurs. Je me suis interrogé sur l’art de Guillaume Canet et sa maîtrise à cheval, imaginant même qu’il avait été doublé,  avant de lire, dans le Dictionnaire passionné du cinéma de Laurent Dandrieu, que l’acteur avait envisagé une carrière équestre, et que le réalisateur lui-même fut un « cavalier de haut niveau ».

    Dommage que ce long-métrage soit effectivement « long », et même très long – plus de deux heures –, trop long pour pouvoir sauter le dernier obstacle  et atteindre le podium cinématographique…

    Mais merci à Chérie 25 de m’avoir permis de chasser de mon esprit ces assassins qu’une classe politique « droitdel’hommiste », pleutre et pusillanime, a laissé envahir notre sol depuis près de 50 ans… et ça continue.

     PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Les Apparences

    Marc Fitoussi

    Un bon film

    Thriller

    Franco-belge

    Septembre 2020

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : Tribune : le plomb républicain ne tardera pas à se transformer en Or Royal.

    Que peuvent espérer les royalistes, on peut se poser la question : « qu’apporterait un Roi à la France » ?  Par quel miracle un Roi pourrait revenir en France ?  Jamais les Français n’ont été aussi loin d’une éventuelle restauration. L’idée « Royale » n’existe plus en France, ainsi que tout ce qui s’y rattache. Les Français sont laïcisés, démocratisés, républicanisés.

    Ils ne veulent plus de maîtres, ils ne veulent plus appartenir à quiconque, mais posséder ! Ils ne veulent plus de Devoirs et sont persuadés de n’avoir que des Droits :

    • Droit de Liberté,

    • Droit d’Égalité,

    • Droit de Fraternité.

    Le pire de tous est le Droit d’Égalité pour tous. La valeur « Égalité » est une invention diabolique,  elle engendre, dès connue, la frustration. Pourquoi les offrandes d’Abel sont elles plus appréciées que les miennes ? Et c’est ainsi que débute l’histoire humaine avec le meurtre de Caïn à l’encontre de son frère Abel. Aujourd’hui, seul le « JE » compte.  Ni Dieu ni Maître,  Il est interdit d’interdire,  écrivait-on sur tous les murs en 68. « JE » suis l’égal de tous ! JE serais même supérieur ! Avec de pareilles devises le Roi peut s’exiler au ban de son Royaume ; déchu de son autorité seigneuriale et royale. Le Royaume n’est plus qu’une République qui appartient à tout le monde, donc à personne !

    Il nous reste un Roi sans Royaume et un Royaume sans Roi ; autant dire, rien de ce qui faisait notre fierté et d’ailleurs, il est interdit d’être fier ! Voilà l’état de notre pays transformé en « Rien Publique ». Comment croire possible ou même imaginable un revirement royaliste ? Y croyons-nous seulement ? Et pourtant, les quelques vrais Sujets qui s’obstinent à être : « Plus royalistes que le Roi »,  nous les : « Officiers de la Couronne », les « S’il n’en reste qu’un je serais celui-là », nous savons une chose que nos Peuples ignorent ! Les Rois de France avaient un secret : Le Secret du Roi, transmis jusqu’à nous par, Le Courrier Royal. Il est aujourd’hui enfoui et protégé dans nos mémoires. Mais qu’es-ce que Le Secret du Roi ?

    Ne comptez pas sur moi pour vous le révéler, déjà parce que je ne le connais point ! Je sais seulement qu’il existe, qu’il est réel et que c’est lui qui justifie l’adage : « Ne soyons pas plus royaliste que le Roi ! »  Seul le Roi a la clef du Secret !

    • Clovis a su fonder le Royaume,

    • Louis XVI a su pardonner à son Peuple,

    • Louis-Philippe est devenu Roi des Français, pour bien montrer que seuls les Français faisaient la France !

    Le Secret du Roi, est dans le cœur du Roi, c’est une étincelle de sacré enfouie dans l’âme royale que nous ne pouvons, ni ne devons atteindre. Nous, Royalistes de cœur, serviteurs et sujets du « Secret » sommes le dernier rempart, le donjon, la dernière garde…

     

    Le vil plomb républicain ne tardera pas à se transformer en Or Royal !

    La France est un creuset dans lequel, le vil plomb républicain ne tardera pas à se transformer en Or Royal ! Écoutons les murmures de ces jours-ci…Napoléon, Jeanne d’Arc… Nos Princes s’en rapprochent. Aux époques de ces deux « âmes de France », le pays était dans le chaos le plus total entre la Terreur et la France occupée par les Anglais, le salut ne pouvait venir que du ciel, et là aussi peu de « Gens de France » y croyaient !

    Et la Providence divine fit venir Jeanne et Napoléon ! L’une fit sacrer le Roi ! L’autre donna un Empereur à la France ! Voilà les figures qu’aiment les Français ! Voilà ce à quoi les Français n’osent plus croire !  Une petite paysanne qui va nous rendre le Royaume de France ! Un jeune Corse de petite noblesse qui va enchanter la France et en faire le Premier Empire ! Parce que ce sont deux histoire vraies, deux pans d’Histoire de France, et non pas des contes de fées, elles finissent mal ! Mais c’est un héritage merveilleux et magnifique, la suite, il nous revient de l’écrire.

    La France va aussi mal que possible, le Pays est dévasté et les Français n’en peuvent plus de pleurer des morts innocents. Notre situation actuelle peut se comparer aux temps de Jeanne et Napoléon, le renouveau serait bienvenu… Appelons-Le de toutes nos forces, Il entendra, Il viendra ! Mais…Chut, ne le dites à personnes, c’est un Secret !

    Guy Adain

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • France anti-passe sanitaire : immigration et France périphérique, si on en parlait aussi…, par Frédéric Sirgant.

    Comme tout lecteur de Fernand Braudel, je suis toujours ravi quand je vois décryptés des phénomènes contemporains par le prisme de la longue durée. La fronde vaccinale et la révolte contre le méritaient une telle investigation. 

    2.jpegC’est à cet exercice que s’est livré le politologue en s’appuyant sur les études cartographiques du géographe Emmanuel Vigneron, pour la fondation Jean-Jaurès, une étude publiée par Le Figaro.

    L’enquête a permis d’établir des cartes très précises de la survaccination et de la sous-vaccination, en neutralisant le facteur démographique de l’âge. Ainsi, la carte de la réticence à la vaccination met en valeur « des écarts entre les zones rurales et le cœur des agglomérations, du fait d’une plus ou moins grande proximité aux centres de vaccination » mais aussi « de fortes disparités régionales avec, comme fait majeur, une couverture vaccinale nettement moins élevée dans un grand Sud courant des Pyrénées au sud des Alpes avec une extension dans la vallée de la Garonne ». La France du sud est donc la grande frondeuse, la mauvaise élève de la classe du passe.

    À partir de là, nos auteurs plongent dans l’Histoire de France pour en exhumer les camisards, les maquisards, José Bové, Francis Cabrel et même les cathares ! C’est sympathique et même folklorique. C’est en partie fondé. Mais cela passe à côté de trois phénomènes majeurs liés, pour le coup, à l’histoire récente et non à la longue durée. Et pas seulement les phénomènes des médecines douces et de l’agriculture bio.

    Première erreur, et premier oubli : les limites de la longue durée dans une qui, consciemment ou non, pour le meilleur et souvent pour le pire, s’est coupée de son passé et de ses référents historiques. Les manifestations populaires des samedis choisissent spontanément comme slogans la et la résistance mais, pour la plupart des manifestants, tout l’arrière-plan des luttes historiques, révolutionnaires ou hostiles au pouvoir central restent très lointaines. Cela n’enlève d’ailleurs rien à la pertinence et à la force de leur mouvement. Au contraire. Et, entre parenthèses, cela devrait faire réfléchir ledit pouvoir.

    Deuxième erreur : l’oubli de la France périphérique. Le concept n’apparaît pas dans le texte cosigné par Jérôme Fourquet. Or, c’est bien d’elle qu’il s’agit en grande partie. Expliquer la réticence à la vaccination par l’éloignement des centres de vaccination est réducteur. Si la France périphérique des villages demeure rétive au passe sanitaire, c’est qu’il n’est que la énième contrainte, après les auto-attestations, les couvre-feux, les confinements, le en extérieur, de mesures liberticides et inefficaces sanitairement quand elles ont été imposées d’en haut à des régions, des villages ou des petites villes : une absurdité criante qui n’a toujours pas effleuré Emmanuel Macron, qui devrait davantage se souvenir de sa grand-mère de Bagnères-de-Bigorre.

    Enfin, troisième non-dit de l’étude de la fondation Jean-Jaurès, que nous avions déjà dénoncé ici : l’immigration.

    Le mot, là aussi, est absent de l’article de Jérôme Fourquet. Comme si le sujet était tabou, dans cette affaire de la vaccination. Pourtant, le pouvoir n’hésite pas à s’en prendre très vivement à certains, essentiellement les « Gaulois réfractaires ». Or, si les cartes de la sous-vaccination suivent bien celles du vote populaire, et notamment , et si la contestation populaire des samedis est majoritairement portée par ce courant, ces mêmes cartes sont néanmoins éloquentes et recouvrent deux populations bien distinctes. En effet, quel point commun rassemble l’arc méditerranéen, la vallée de la Garonne, du Rhône, les quartiers nord de Marseille, les de Lyon et la Seine-Saint-Denis ?

    La population rétive à la vaccination est donc autant composée de personnes d’origine immigrée que de Gaulois réfractaires. En revanche, la lutte anti-passe sanitaire est quasi exclusivement portée par la seconde catégorie. Une population elle aussi très variée, mais c’est un autre sujet.

     

    Frédéric Sirgant

    Professeur d'Histoire

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance, par Bernard Lugan.

    Présentation du livre :
     
    Alliés à l’islamo-gauchisme, les « décoloniaux » ont entrepris de déconstruire la France au moyen d’un terrorisme médiatique et intellectuel sans précédent. Ce n’est pas de « séparatisme » qu’il s’agit. Ils ne veulent en effet pas faire sécession. Ils bénéficient de tant d’avantages dans cette France qui les accueille, les nourrit, les loge, les soigne, les éduque… et qu’ils haïssent…

    bernard lugan.jpgÀ l’image d’Hafsa Askar, vice-présidente du syndicat étudiant UNEF, qui, le 15 avril 2019, jour de l’incendie de la cathédrale, a écrit : « Je m’en fiche de Notre-Dame de Paris, car je m’en fiche de l’Histoire de France… Wallah… on s’en balek [traduction : on s’en bat les c…], objectivement, c’est votre délire de petits blancs. »
     
    Leur but est d’invertir la France. Pour ensuite la soumettre en lui imposant des normes raciales, philosophiques, culturelles, sociales, politiques, historiques, alimentaires, vestimentaires, artistiques, sexuelles et religieuses qui, toutes, vont à l’encontre de sa nature profonde.
     
    En pleine déroute intellectuelle, acculés dans l’impasse idéologique des « droits de l’homme », du « vivre ensemble », du « pas d’amalgame » et du sépulcre phraséologique de  la « laïcité », les  dirigeants français  sont désarmés face à cette entreprise de subversion et de conquête, unique dans l’Histoire millénaire de ce pays.
     
    Quant aux indigènes français, sommés de débaptiser leurs rues, de dépouiller leurs musées, de renier leur Histoire, d’abattre leurs statues, et, quasiment, de devoir s’excuser d’exister, ils ont le choix entre la « soumission » et la réaction.
     
    Or, cette dernière passe par la totale remise en question du corpus idéologique dominant, terreau sur lequel se développent et prospèrent les pensées invasives qui veulent faire de la France autre chose que la France…
     
     

    Table des matières :

    I) Ces trois gauches qui ont enfanté les « décoloniaux »
    - La gauche coloniale et son universalisme dévastateur
    - La gauche tiers-mondiste, son dolorisme, son misérabilisme et son christiano-marxisme
    - La gauche universitaire, ses errances scientifiques et son aveuglement idéologique
    II) La francophobie des « décoloniaux », un produit de la gauche « morale »
    - La France et le « pillage » de l’Afrique
    - Le franc CFA, une « danseuse » entretenue, pas une « vache à lait »…
    - La guerre d’Algérie ou l’ethno-masochisme de gauche
    III) Le corpus idéologique des « décoloniaux », entre postulats et terrorisme intellectuel
    - La « primauté créatrice » de la « négritude », un transfert psychanalytique valorisant
    - Le courant « décolonial », un racisme noir assumé
    - De la concurrence des mémoires victimaires au cas d’école de Madame le député Obono
    IV) Remettre ordre et cohérence dans l’esprit des « décoloniaux »
    - Ce n’est pas la colonisation qui a provoqué la catastrophe africaine, mais la décolonisation
    - Ce n’est pas la France qui a pillé l’Algérie, mais les dirigeants algériens
    - Ce n’est pas l’apartheid qui a ruiné l’Afrique du Sud, mais l’ANC de Nelson Mandela


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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (50)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Pourquoi des monuments ?...

    Pourquoi des monuments ?...

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    "...J'avoue pourtant qu'au premier aspect des Pyramides, je n'ai senti que de l'admiration. Je sais que la philosophie peut gémir ou sourire en pensant que le plus grand monument sorti de la main des hommes est un tombeau. Mais pourquoi ne voir dans la pyramide de Chéops qu'un amas de pierre et un squelette ? Ce n'est point par le sentiment de son néant que l'homme a élevé un tel sépulcre, c'est par l'instinct de son immortalité: ce sépulcre n'est point la borne qui annonce la fin d'une carrière d'un jour, c'est la borne qui marque l'entrée d'une vie sans terme; c'est une espèce de porte éternelle bâtie sur les confins de l'éternité. "Tous ces peuples (d'Egypte), dit Diodore de Sicile, regardant la durée de la vie comme un temps très court, et de peu d'importance, font au contraire beaucoup d'attention à la longue mémoire que la vertu laisse après elle: c'est pourquoi ils appellent les maisons des vivants des hôtelleries par lesquelles on ne fait que passer; mais ils donnent le nom de demeures éternelles aux tombeaux des morts, d'où l'on ne sort plus. Ainsi les rois ont été indifférents sur la construction de leurs palais; et ils se sont épuisés dans la construction de leurs tombeaux."

    On voudrait aujourd'hui que tous les monuments eussent une utilité physique, et l'on ne songe pas qu'il y a pour les peuples une utilité morale d'un ordre fort supérieur, vers laquelle tendaient les législations de l'Antiquité. La vue d'un tombeau n'apprend-elle donc rien ? Si elle enseigne quelque chose, pourquoi se plaindre qu'un roi ait voulu rendre la leçon perpétuelle ? Les grands monuments font une partie essentielle de la gloire de toute société humaine. A moins de soutenir qu'il est égal pour une nation de laisser ou de ne pas laisser un nom dans l'histoire, on ne peut condamner ces édifices qui portent la mémoire d'un peuple au-delà de sa propre existence, et le font vivre contemporain des générations qui viennent s'établir dans ses champs abandonnés. Qu'importe alors que ces édifices aient été des amphithéâtres ou des sépulcres ? Tout est tombeau chez un peuple qui n'est plus. Quand l'homme a passé, les monuments de sa vie sont encore plus vains que ceux de sa mort. Son mausolée est au moins utile à ses cendres; mais ses palais gardent-ils quelque chose de ses plaisirs ?

    Sans doute, à le prendre à la rigueur, une petite fosse suffit à tous, et six pieds de terre, comme le disait Mathieu Molé, feront toujours raison du plus grand homme du monde; Dieu peut être adoré sous un arbre, comme sous le dôme de Saint-Pierre; on peut vivre dans une chaumière comme au Louvre: le vice de ce raisonnement est de transporter un ordre de choses dans un autre. D'ailleurs un peuple n'est pas plus heureux quand il vit ignorant des arts, que quand il laisse des témoins éclatants de son génie. On ne croit plus à ces société de bergers qui passent leurs jours dans l'innocence, en promenant leur doux loisir au fond des forêts. On sait que ces honnêtes bergers se font la guerre entre eux pour manger les moutons de leurs voisins. Leurs grottes ne sont ni tapissées de vignes, ni embaumées du parfum des fleurs; on y est étouffé par la fumée, et suffoqué par l'odeur des laitages. En poésie et en philosophie, un petit peuple à demi barbare peut goûter tous les biens; mais l'impitoyable histoire le soumet aux calamités du reste des hommes. Ceux qui crient tant contre la gloire ne seraient-ils pas un peu amoureux de la renommée ? Pour moi, loin de regarder comme un insensé le roi qui fit bâtir la grande pyramide, je le tiens au contraire pour un monarque d'un esprit magnanime. L'idée de vaincre le temps par un tombeau, de forcer les générations, les moeurs, les lois, les âges, à se briser aux pieds d'un cercueil, ne saurait être sortie d'une âme vulgaire. Si c'est là de l'orgueil, c'est du moins un grand orgueil. Une vanité comme celle de la grande Pyramide, qui dure depuis trois ou quatre mille ans, pourrait bien, à la longue, se faire compter pour quelque chose....."

    (Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, La Pléiade, pages 1142/1143)

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    "Jour après jour le scandale sur le sabotage du #nucleaire français est mis à jour. Il faut aller plus loin. Derrière les #antinucléaires virulents et sectaires, il y a la filière #Eoliennes et les gaziers. Ce scandale n'a que trop duré !"

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    1. Quand le Professeur Laurent Toubiana accuse ceux qui nous gouvernent au sujet de la gestion de la crise sanitaire Covid19 : "Quand j’ai lu le rapport des travaux de la commission du Sénat sur l’épidémie de H1N1, d’il y a 10 ans, je me suis dit : ce n’est pas possible, c’est un faux..."... :

    "Vous faites un procès en incompétence de ceux qui nous ont gouverné, c'est çà", lui dit Rioufol. À quoi Toubiana répond : "C'est à peu près ça, oui, oui... c'est exactement ce queje dis... Aujourd'hui on nous dit qu'on nous a protégés, mais non, on a fait exactement le contraire de ce qu'il y avait dans ce rapport"

    FERMEZ LE BAN !!!!!

    (extrait vidéo 2'20)

    https://twitter.com/AlienorAubigne/status/1586224949139853313?s=20&t=PsdJ6-SEo-qRmitw2rAUrA

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    2. République idéologique et Système "des copains et des coquins" : la soupe est bonne, et il faut en faire profiter les amis, "placer" ses pions... Macron nomme Jean-Marc Berthon, ambassadeur aux droits LGBT+ Encore un poste évidemment inutile, dans un Système qui n’a ni ministre de la famille, ni ministre de l’immigration ! Question à un centime d'euro : ce monsieur Berthon ira-t-il plaider la cause des homosexuels dans les mondes arabos-musulmans ? S'il en a l'intention, nous lui rappelons que le Qatar organise le prochain mondial de foot; ou que, en Iran, on pend les homosexuels, pour la plus grande joie d'une certaine Houria Bouteldja : au fait, cette dame n'est-elle pas une grande amie de LFI et de l'islamo-gauchisme ?... 

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    3. (Source : CNews) Islamisme : le repli identitaire se renforce en France, alertent les service de renseignement...

    https://www.cnews.fr/videos/france/2022-10-28/islamisme-le-repli-identitaire-se-renforce-en-france-alertent-les-service

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    4. Bravo au Système, car il fait toujours plus, il va toujours plus loin, toujours plus haut ! En quoi, dans quel(s) domaine(s) ? Dans le prix qu'il nous coûte, et pour vraiment... pas grand-chose : (dans Valeurs) "Rémunérations, chauffeurs, jardiniers : le gouvernement d’Elisabeth Borne est le plus cher de la Ve République..."

    https://www.valeursactuelles.com/politique/remunerations-chauffeurs-jardiniers-le-gouvernement-delisabeth-borne-est-le-plus-cher-de-la-ve-republique

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    5. Nos amis de SOS Éducation communiquent :

    "Bonne nouvelle pour les passionnés d'Histoire : l'éditeur Quelle Histoire propose une série illustrée, "Apprendre l'Histoire de la préhistoire à l'Antiquité", à découvrir sur TV 5 Monde !"

    https://enseignants.lumni.fr/collections/801

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    6. Un autre aspect, moins connu mais tout aussi ravageur, du SACCAGE PARIS : Dominique Dupré-Henry dénonce le bétonnage du pied des arbres...

    "Merci @BucheronsParis pour ces précisions: cette résine-ciment-béton-grave applique des contraintes mécaniques sur le collet de l’#arbre, très sensible, en réaction l’arbre va produire des rejets de souche pour l’évacuer. Il faut arrêter d’urgence !"

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

     

    7. "La" question inutile et superfétatoire, à ne surtout pas poser : que préférons-nous, Saint Michel (ici, terrassant les horribles et ridicules "dragons/citrouilles") ou la volonté de la "mode" (?) états-unienne de faire du sale fric en imposant chez nous une mascarade laide et moche et de très mauvais goût, nommée halloween ?...

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    À DEMAIN !

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : la Révolution est la mère de tous les tyrans sanguinaires du XXème siècle : de Robesp

    1793 : Plaidoirie de Romain De Sèze, défenseur de Louis XVI, devant la Convention

     

    Il est peut-être le premier - en tous cas l'un des tous premiers... - à avoir pointé, devant les Hommes et pour l'Histoire, le défaut de la cuirasse des "bourreaux barbouilleurs de lois", comme les appelait un autre de ceux qu'ils ont guillotiné, le poète André Chénier : l'absence totale d'humanité chez ces gens qui se proclament vertueux et régénérateurs.

    Après eux viendront les Staline, les Hitler, les Pol Pot, les Mao et autres Ceaucescu, Ho Chi Minh, Castro : tous aussi ardents régénérateurs, et tous aussi prétendument purs, que leur pureté soit celle de la race aryenne ou celle de la classe ouvrière.

    Or, comme le dit très justement de Sèze, sans l'humanité, les grandes vertus dont on se prévaut ne sauraient être que fausses.

    De Sèze a réalisé, là, une magistrale analyse pour l'éternité.

    Et il a eu le courage de la prononcer, en risquant sa vie, devant "les bourreaux barbouilleurs de lois" !...

    Arrêté après le procès du Roi, il sera libéré.

    "Son éternel honneur sera d'avoir été associé à l'évènement le plus terriblement religieux de notre Révolution" (Prosper de Barante)

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    Extrait de la plaidoirie :

    "...Citoyens je vous parlerai avec la franchise d’un homme libre : je cherche parmi vous des juges, et je n’y vois que des accusateurs ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis, et c’est vous mêmes qui l’accusez ! Vous voulez et vous avez déjà émis votre vœu ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis et vos opinions parcourent l’Europe ! Louis sera donc le seul Français pour lequel il n’existe aucune loi, ni aucune forme ! Il ne jouira ni de son ancienne condition ni de la nouvelle ! Quelle étrange et inconcevable destinée ! Français, la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus; mais craignez, qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses !

    Entendez d’avance l’Histoire, qui redira à la renommée : "Louis était monté sur le trône à vingt ans, et à vingt ans il donna l’exemple des mœurs : il n’y porta aucune faiblesse coupable ni aucune passion corruptrice; il fut économe, juste et sévère; il s’y montra toujours l’ami constant du peuple. Le peuple désirait la destruction d’un impôt désastreux qui pesait sur lui, il le détruisit; le peuple demandait l’abolition de la servitude, il commença par l’abolir lui-même dans ses domaines; le peuple sollicitait des réformes dans la législation criminelle pour l’adoucissement du sort des accusés, il fit ces réformes; le peuple voulait que des milliers de Français que la rigueur de nos usages avait privés jusqu’alors des droits qui appartient aux citoyens, acquissent ces droits ou les recouvrassent, il les en fit jouir par ses lois. Le peuple voulut la liberté, il la lui donna ! Il vint même au devant de lui par ses sacrifices, et cependant c’est au nom de ce même peuple qu’on demande aujourd’hui...

    Citoyens, je n’achève pas... JE M’ARRÊTE DEVANT L’HISTOIRE : songez qu’elle jugera votre jugement et que le sien sera celui des siècles...".

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    Deux documents de la Défense de Louis XVI : 

    ci dessus, péroraison de la plaidoirie de de Sèze, signée par le Roi et ses trois défenseurs;

     • ci dessous, extrait des plaidoiries, signées des trois défenseurs :

    François-Denis Tronchet, Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes et Romain de Sèze...

     

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     Sur le pseudo-procès de Louis XVI, ouvert trois semaines auparavant, voir :

     • l'Éphéméride du 3 décembre...

     

     notre Grand Texte XVIII  : Discours de Maximilien de Robespierre (première intervention, le 3 décembre 1792, au cours du pseudo procès de Louis XVI)

     

     • et l'Éphéméride du 13 novembre, sur le discours (!) de Saint Just : "...Cet homme doit régner ou mourir..."

  • Mémoire sélective ? par Louis-Joseph Delanglade

    A Marseille, sur la Corniche, un monument rappelle depuis 1927 le souvenir des morts de l’Armée d’Orient et des terres lointaines. Ce qui signifie que tous les soldats qui se sont battus et dont certains sont morts pour la France méritent le même hommage et le même traitement. En inaugurant à la Grande Mosquée de Paris, ce mardi 18 février, le « mémorial du soldat musulman », M. Hollande a choisi délibérément de s’inscrire dans un « mémoriel » discriminatoire, faisant ainsi un pas de plus vers la « communautarisation », c’est-à-dire l’émiettement et, à terme, la destruction de l’identité de notre pays – imitant d’ailleurs, là encore, son prédécesseur.

     

     

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    Monument aux morts de l'Armée d'Orient, Marseille 

     

    On sait que 86% des musulmans ont voté pour M. Hollande en 2012 et que, par conséquent, leur vote a été décisif. On sait aussi que Terra Nova, le laboratoire d’idées de la gauche française, prône une stratégie de spécification des électorats, électorats qu’il suffirait ensuite d’agréger autour d’une candidature commune. Dès lors, comment ne pas voir, dans la démarche de M. Hollande, une simple approche tactique visant à réconforter une « communauté » musulmane très conservatrice, donc choquée par certaines mesures sociétales ? On est très loin de l’intérêt général. Facteur aggravant : ce mémorial ne concerne pas les dizaines de milliers de Harkis musulmans, soldats de France, souvent martyrisés pour elle – ce qui reste une honte pour le pays et pour son chef de l’époque, honte que partage désormais l’actuel chef de l’Etat.

     

    Trois jours plus tard, au Mont Valérien, rappelant les fusillés de « L’Affiche rouge », M. Hollande affirme que le cœur de la France battait dans la poitrine de ces étrangers. C’est oublier un peu vite que leur engagement était autant politique, voire idéologique, que patriotique. C’est de toute façon détourner, encore par idéologie, cette pensée de la Légion étrangère glorifiant « ce[s] étranger[s] devenu[s] fils de France, non par le sang reçu mais par le sang versé ».

     

    D’ailleurs, c’est encore par pure idéologie que, le même jour, au même endroit M. Hollande a nommé dans le même discours les quatre futurs « panthéonisés ». Idéologie dans la forme avec une parité hommes-femmes qui pue le politiquement correct (on aurait même envisagé sérieusement les noms d’Olympe de Gouges et de Joséphine Baker…). Idéologie ringarde dans le fond avec le retour au mythe fondateur, mais bien éculé, de la Résistance.

     

    Que ce soit à la Grande Mosquée de Paris ou au Mont Valérien, M. Hollande, homme de parti, s’est montré tel qu’en lui-même, davantage politicien que chef de l’Etat.

  • De grands élus du PS penchent vers le fédéralisme français, par Joël Broquet*

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    http://www.acip-presse.fr/equipe.htm

    Dans Les Echos du 28 janvier 2014, Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile de France, émule de Michel Rocard, se déclare pour un « modèle fédéral à la française » affirmant sa confiance dans les collectivités locales et les corps intermédiaires.  De ce modèle il veut poser les premières pierres avec le Gouvernement. Il a montré, à partir d’enquêtes que l’opinion publique fait crédit aux régions de l’efficacité et de la solidarité. Alain Rousset, président d’Aquitaine et surtout de l’Assemblée des Régions de France va plus loin en demandant un pouvoir d’adaptation des lois dans les régions ainsi dotée d’un pouvoir réglementaire. Il ajoute « Cela ne met pas en cause notre modèle républicain ». Max Staat (l’Humanité du 30/1/2104) commente cette dernière affirmation par un « A voir » qui laisse percer l’inquiétude des gardiens du temple …de la déesse  Raison (celle de 1794). Laissons le dernier mot à Alain Rousset qui déclare « le problème de fond est que tout est encore trop centralisé »

    Ces propos, qui s’inscrivent dans la ligne de la dernière conférence de presse du Président de la République témoignent bien d’une évolution qui prend acte du grippage de la machinerie bureaucratique et constate l’étouffement de toute la société. Au risque de mettre en en péril les fondements de son propre système ? Ce risque n’est pas exclu et les contradictions certaines. Alors que l’Ecole Républicaine, déjà mal en point, est secouée par Farida Belghoul et ses Journées de Retrait Scolaire, le ministre Peillon peut-il accepter une « régionalisation » qui menacerait plus encore l’édifice ? Les périodes de crise sont celles des crispations et se dessine au sein du gouvernement une césure entre ceux se retranchent dans les bastions de »l’Ordre » (police, gendarmerie, école) et ceux qui mesurant le risque d’asphyxie prendront le vrai risque de réformes profondes quoiqu’il en coûte pour leur cohésion.

     Il faut prévoir que les lobbies sociétaux qui idéologiquement, au nom du respect de la diversité, du communautarisme… semblent se ranger dans le camp girondin/libéral seront nécessairement acculés à rejoindre le camp étatiste qui seul est en mesure d’imposer leurs revendication  à toute la société. Imagine-t-on en effet le mariage homosexuel, la PMA ou la GPA, ou l’enseignement du genre autorisés (ou interdits) suivant les régions ? Impensable pour ce lobby de « régionaliser » ce qui relève, pour lui, d’une normalisation universelle.

    C’est toute l’économie des alliances politiques qui est posé à terme puisque la ligne de fracture traverse toutes les familles politiques sauf, et encore, le FN et le PC.

    Bonnets Rouges, Huchon, Rousset, Belghoul, même combat ? C’est en tout cas ce qu’a fait valoir « La Fédération » - Mouvement Fédéraliste Français dans un communiqué. De plus en plus il s’installe le distinguo entre ce et ceux qui mine(nt) la société de ce et ceux qui mine(nt) l’establishment.

     * Secrétaire Général du Mouvement Fédéraliste Français - Bulletin hebdomadaire n° 1488 du lundi 3 février 2014