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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Les Harkis afghans, par Général (2s) Roland Dubois.

    Les talibans ont gagné. Le voile noir de l’ s’appesantit encore davantage sur l’ qui va redevenir le territoire exemplaire où sévit l’ordre islamique ; et une base arrière du terrorisme pour le reste du monde. 

    10.jpgDes observateurs ont commencé à évoquer les causes et conséquences de cet événement qui marque une fois de plus l’échec de l’Occident en général et des États-Unis en particulier.

    L’objet de mon billet de ce jour est plus modeste ; mais nous touche de plus près. Je pense aux Afghans qui nous ont aidés, nous Français, pendant la durée de la présence de nos soldats dans ce pays : traducteurs, agents de renseignement, etc. J’ai vu très récemment une émission de qui faisait état de la difficulté qu’ont ces personnes à obtenir l’asile chez nous pour eux et leur . Un document, qui avait l’air officiel, a été présenté et justifiait un rejet au motif que « rien n’indiquait que le demandeur puisse craindre pour sa  ». Il s’agissait, bien sûr, de personnes toujours présentes là-bas, ne serait-ce que parce qu’elles n’avaient pas les moyens de payer un passeur. Sinon, le rejet d’une demande pour des individus déjà sur le sol français serait beaucoup moins inquiétant étant donné notre laxisme habituel dans l’exécution des .

    Alors, me revient en mémoire le souvenir de la honte française de l’abandon des Harkis algériens à leurs bourreaux. Eux non plus n’avaient, paraît-il, rien à craindre, « protégés » par les accords d’Évian. Allons-nous sciemment condamner à ces nouveaux Harkis, car c’est de cela qu’il s’agit ? Allons-nous à nouveau abandonner les seuls envers qui nous avons une ardente obligation de secours car ils ont pris les risques à nos côtés ? Si ce devait être le cas, hors l’ignominie de l’acte, ce serait la preuve que la France n’est décidément pas digne de confiance.

     

    Général (2s) Roland Dubois

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Les Tribunades Militaires, Policières et autres, par Guy Adain.

    Quand parle la Grande Muette,

    Quand les Gardiens de la Paix deviennent des Gardiens de la Guerre,

    Quand brûlent les Pompiers,

    Quand les Gens de France sont égorgés et les assassins trop souvent disculpés.

    On peut le dire : « Il y a péril en la demeure ! »

    Les piliers du Temple France sont ébranlés et si nous n’y prenons pas garde, tout va s’effondrer !

    Aux périphéries, aux marches du Royaume, ou pour parler plus crûment en banlieusard ; dans les quartiers, en zone de non-droit que nous ne voulons pas connaître ni reconnaître, dans ces territoires perdus de la République*… 

    « *Car il n’y a bien qu’elle pour perdre des bouts de France. »

    Il faut réaffirmer notre présence. Ce pays c’est la France et ces habitants sont ou bien des Français, ou bien des Gens de France !

    Ils méritent ces titres et se doivent de les respecter !

    Pour vivre en France, il faut soit être Français, soit faire comme les Français, comme le préconise ce vieil adage :

    «Si tu es à Rome, vis comme les Romains ; si tu es ailleurs, vis comme on y vit. » (Sic)

    Appliquons, faisons appliquer strictement et avec grande rigueur cette devise. Elle est juste, et équitable :

    « La Loi est dure, mais c’est la Loi ! » (Dura lex, sed lex)

     

    Sans doute, les tribunaux devraient aussi tenir une tribune pour s’assurer et vérifier si cette Loi dure est bien appliquée à tous ?

     

    Cette Loi française, serait une bénédiction et une sauvegarde si elle était rigoureusement appliquée ; au lieu de penser répression pensons sauvetage !

    Toute la problématique de cette vie délétère dans ces quartiers tient pour la plus grande part de l’usage et de l’approvisionnement de la drogue.

    Comment croire que notre arsenal : « Éducation, Sanitaire, Police, Justice… » ne puisse venir à bout des dérives d’une grande partie d’adolescents…

     

    Que les magistrats tiennent également une tribune avec les autres grands corps…

    Qu’au sommet de l’État les Grands qui nous gouvernent tiennent la leur…

    Avant que nous « Peuples de France » tenions la nôtre !

     

     

    Guy Adain

    16/05/2021

  • Le DIRCAS vous invite...

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    Marché de l'électricité : Pour une dérégulation choisie par les Etats membres
     
    Conférence de Lionel Taccoen/1er juin 2023/Paris-Dauphine
     
     
    L'énergie constitue,  avec la maitrise des frontières maritimes et terrestres ou encore la capacité à reconquérir des entreprises stratégiques abandonnées aux aléas de la finance anonyme et vagabonde, une inquiétude majeure pour les consommateurs, les entreprises, l'Etat.
    La France a-t-elle une offre énergétique à faire à une Europe privée du gaz venu de l'Est, vassalisée par les USA et de moins en moins maitresse de sa relation avec le Sud pétrolier, de Lagos à Ryad alors qu'on SAIT, et les limites des ENR, et le médiocre palliatif charbonnier ?
    C'est la question à laquelle s'attache le groupe « pour promouvoir une offre énergétique française ».
    Cette offre, fut-elle crédible, ne vaudra que par la constitution des réseaux d'influence aptes à la porter.
    Il faudra surmonter le déficit de crédibilité et d'influence creusé entre nos gouvernements et les pays d'Europe. S'impose donc la mobilisation de relais d'influence dans les Parlements d'Europe (par exemple les sections nationales de l'Assemblée des Parlementaires Francophones) ; dans les Internationales associatives ; dans les associations binationales...
     
    C'est pourquoi nous vous invitons à la conférence que donnera Lionel Taccoen le jeudi 1er juin 2023 à 19h à l'université Paris-Dauphine. Cette conférence se situe dans la suite de celle donnée le 15 septembre 2022 sous la présidence du Pr Pierre Zaleski.
    Le numéro 265 - de mai 2023 - de « la prestigieuse « revue de l'énergie » publie une étude de Lionel Taccoen. On y trouvera également une étude signée Antoine Armand, rapporteur de  la commission d'enquête sur les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France. Un rapport accablant sur 30 ans de politique de l'énergie.
     
     
     
    Lionel Taccoen, auteur sur L'EnerGeek
     
  • À la découverte du fonds lafautearousseau (64) : Création des ”Bandes de Picardie”...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

     

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui :   Création des "Bandes de Picardie"...

    (tiré de notre Éphéméride du 9 Octobre)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

     

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    1480 : Création des Bandes de Picardie...

     

    9 octobre,clement ader,avion,lyon,le clezio,saint denis,alexandre ier de yougoslavie

    Les bandes de Picardie sont la plus ancienne unité militaire française, et l'un des cinq "Vieux Corps" : crées le 9 octobre 1480, elles deviennent, le 29 mai 1569, le Régiment de Sarrieu puis, en 1585, reçoivent leur nom définitif de Régiment de Picardie (nom qui changera en 1776, le Régiment s'appelant alors Régiment de Provence, mais pour quatre ans seulement, avant de redevenir, en 1780, le Régiment de Picardie).

    Au début, les régiments de l'armée royale permanente n'étaient qu'au nombre de quatre : le Régiment de Picardie, le Régiment de Champagne, le Régiment de Navarre et le Régiment de Piémont. On appelait familièrement ces régiments les "Vieux corps"...

    En 1620, le nombre de régiments fut porté à dix : aux 4 "Vieux corps" initiaux, un cinquième fut d'abord ajouté : le Régiment de Normandie; puis 5 autres régiments : le Régiment de Bourbonnais, le Régiment de Béarn, le Régiment d'Auvergne, le Régiment de Flandre et le Régiment de Guyenne : ces six nouveaux régiments reçurent le surnom de "Petits Vieux"...

    Dans notre Album Drapeau des Régiments du Royaume de France voir la photo "Les plus anciens régiments sont d'infanterie", puis toutes les photos de la Partie 1, dont celle concernant "Le Régiment de Picardie"...

  • Il s’en fiche royalement ? par Guy Adain

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    Prince Jean d’Orléans, Comte de Paris, et son fils aîné Gaston, Dauphin de France.

     

     

    Il s’en fiche royalement ?

     "Je m'en fiche, royalement, totalement, présidentielle ou non.

    Ce qui compte, c'est ce qui fonctionne pour le pays, le rend plus fort, ce qui permet aux Françaises et aux Français de vivre mieux. (...) Si à ce point, ils ne savent pas se différencier du projet que je porte, qu'ont-ils été faire dans cette galère? » (Sic)

     Peut me chaut qu’il s’en fiche de façon présidentielle !

    Mais, s’il vous plaît, pas royalement !

    Il croyait qu’il ne fallait pas être un grand sorcier pour entourlouper le troupeau de veaux qu’il nous pensait être.

    Mais, sorcier, il ne l’était pas, il n’était qu’Apprenti Sorcier, et ses philtres ne faisaient pas effet. Aujourd’hui, il nous propose de nouveaux tours aussi fumeux que les précédents.

    Certes il n’est pas le seul à promettre la lune et faire des propositions farfelues. L’arrivée au pouvoir des autres gâte-sauces serait également tout aussi catastrophique.

    Le creuset dans lequel ils préparent leur mixture, leur bouillon d’onze  heures, n’est qu’une auge à cochons où barbotent des sans-culottes.

    Ils peuvent toujours nous raconter qu’il seraient capables de transmuer les vils métaux de notre vie ordinaire en or, impur certes, mais qui feraient de nous des veaux d’or gonflés d’orgueil !

    Bien évidemment, il y a d’autres options !

    Laissons l’apprenti sorcier, ses sbires et ses séides jouer de la flûte enchanteresse et vouloir nous mener à la rivière pour nous y engloutir, comme Hans le joueur de flûte…

    Et tournons nos regards et notre coeur vers… La Sagesse !

    Loin de la sorcellerie mensongère et des solutions irréalistes, loin des barbiers qui rasent gratis… Il y a celui que la Providence nous désigne, celui dont les pieds sont enracinés dans la terre de France et dont les  bras sont levés au ciel, celui qui se chargerait de porter : « La France à bout de bras » !

    Alors, cherchons…Royalement, qui pourrait-être non pas l’homme présidentiel, mais… Providentiel !

    Celui qui viendrait pour Servir la France ! Servir les Français !

    Ouvrons nos coeurs à son silence assourdissant ; nous l’entendrons !

    C’est Jean de France, Comte de Paris !

  • Au cinéma : Bernadette, par Guilhem de Tarlé

    Bernadette - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Bernadette, un film français de Léa Domenach, avec Denis Podalydès (Bernard Niquet, conseiller en communication de Mme Chirac), Catherine Deneuve, Michel Vuillermoz et Sara Giraudeau (Bernadette, Jacques et Claude Chirac).

    Bernadette… Bernadette Chodron de Courcel, l’épouse de Jacques Chirac, une « première dame » qui entend se faire respecter par un mari – caricaturé comme un benêt - qu’elle aime, et qu’elle soutient, malgré ses infidélités et le quasi mépris qu’il manifeste à son égard.

    Une comédie amusante qui me permet d’affirmer tout le mal que je pense de Jacques Chirac… un long-métrage qui nous fait revivre quelques événements marquants de ses septennat et quinquennat, quinquennat qu’il a fait adopter par opportunisme, par référendum, alors qu’auparavant il s’était opposé à cette réforme – « le quinquennat, sous une forme ou sous une autre, serait une erreur et donc je ne l’approuverai pas » (14 juillet 1999). Mais n’est-ce pas une caractéristique de la classe politique, démocratique et républicaine, que de faire le contraire de ses promesses électorales – « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ».

    Non pas tout, mais beaucoup y passe : le « Super-menteur » des Guignols de l’info ;  la dissolution de 1997 ; la mort de Lady Diana ; la présidentielle de 2002 (Chirac 19.7 %, Le Pen 16.9 %, Jospin 16.1 %) ; la corruption et les affaires ; et sa haine de Sarkozy qu’il accuse de l’avoir trahi, comme si la trahison n’était pas dans l’ADN de la 5ème République depuis sa fondation – « vive l’Algérie française » - et de Chirac en particulier (Chaban – Delmas, puis Giscard d’Estaing).

    Evoquons pour conclure l’excellente prestation – comme toujours – de Sara Giraudeau qui interprète à merveille le rôle néfaste de Claude Chirac, conseiller en communication, l’éminence « rouge » - s’il en était besoin – du Président.

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  • Un nouveau numéro de « Royaliste » (numéro 1260 spécial été, daté du 5 juillet) est paru...

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    C'est un numéro spécial de 24 pages, entièrement en couleurs.
    Il publie entre autres un 
    Manifeste pour l'écologie politique du comte de Paris
    et un entretien avec Stéphane Bern
    .



    AU SOMMAIRE
    Page 1 - Trip sans contact
    Page 2 – L'univers des droites : Éric Ciotti.
    Page 2 – Sur le mur de Jean Chouan.
    Page 3 – Sport : une finale en lettres… Capitole.
    Page 3 – LVMH : Le laid Paris.
    Page 4 – La situation politique dans le Pacifique français (entretien avec Bernard Deladrière).
    Page 5 – Pour sauver le climat, fermons les théâtres !
    Page 6 – Boris Johnson : la fin du parcours ?
    Page 6 – Voix étrangères (Le boucher de Téhéran).
    Page 6 – Les faits marquants (Brésil – Grèce – Tchad).
    Page 7 – Les amis verts (III) : la Barbade.

    Pages 8 à 10 – Manifeste de Mgr le comte de Paris : Pour l'écologie politique.
    Pages 11-12 – Défense : Une LPM qui ne répond pas totalement aux enseignements de la guerre en Ukraine par le général François Chauvancy.
    Pages 13 à 15 – Chez Stéphane Bern à Thiron-Gardais (La naissance d’un village et l’abbaye de Tiron – entretien avec Stéphane Bern).
    Page 16 – Un débat autour de Georges Sorel.
    Pages 17-18 – Lectures (Benjamin Morel, La France en miettes, Régionalismes, l’autre séparatisme - Jean-Clément Martin, Penser les échecs de la Révolution française, - François Broche, La Galerie des éclaireurs)
    Page 19 – Blaise Pascal, cœur et esprit.
    Page 20 – Présence de Barrès.
    Page 21 – Maurice Barrès, du Rhin à l'Oronte.
    Page 21 – La Société des lecteurs de Maurice Barrès.
    Page 22 – Jean-Marie Lelièvre et le centenaire des 24 Heures du Mans.
    Page 23 – Brèves royales
    Page 23 – Le mouvement royaliste.
    Page 24 – Éditorial : Pour restaurer l'autorité
  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (200), Aux marges du Palais... (III) : le Luxembourg...

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    1. La ville de Luxembourg :

    La ville de Luxembourg tire son nom d'un "petit château" (lützelburg, en allemand) construit en 963 par Sigefroi, Comte d'Ardenne.
    Elle fut convoitée par les Bourguignons (prise en 1443 par Philippe le Bon), par les Français (prise en 1479, 1542 et 1543) et par les espagnols (prise par Charles Quint, en 1544).

    Le maréchal de Créqui s'en empara de nouveau, pour la France, en 1684, et Vauban (qui avait dirigé le siège) compléta ses fortifications.
    Elle fut restituée par la France à l'Espagne au Traité de Ryswick, de 1697, puis passa dans les Pays-Bas Autrichiens, jusqu'à sa nouvelle conquête par les Français, en 1795.
    Elle resta française, cette fois, dix-neuf ans, formant le chef-lieu du département des Forêts jusqu'en 1814.
    De 1816 à 1866, elle fut une forteresse de la Confédération germanique, et eut une garnison prussienne jusqu'en 1867...

    2. Le Grand Duché de Luxembourg :

    Fondé, comme la ville éponyme, par le même Comte Sigefroi, en 963, le Luxembourg passa ensuite à la Maison de Namur puis à celle de Limbourg, fut érigé en duché, et passa à la Maison de Bourgogne : par le mariage de Marie de Bourgogne avec Maximilien de Habsbourg, il entra dans le domaine de ces derniers, et resta à l'Espagne après que les Habsbourgs eurent perdu les Provinces du Nord, devenues indépendantes (Hollande, ou Pays-Bas).
    Louis XIV s'en fit céder quelques districts au Traité des Pyrénées de 1659 : Thionville, Damvillers, Marville, Ivoy et Malmédy. Il occupa même la ville de Luxembourg, de 1684 à 1697...
    En 1815, le Traité de Vienne le donna à la Confédération germanique, l'érigea en Grand-Duché, et l'offrit en possession personnelle au roi de Hollande, Guillaume 1er.
    Après la Révolution belge de 1830, le Traité des Vingt-Quatre Articles de 1831 le coupa en deux parties inégales : la partie orientale (Luxembourg, Diekirch, Echternach) fut de nouveau donnée, à titre personnel au roi de Hollande, tandis que la plus grande partie était donnée à la Belgique : elle constitue aujourd'hui l'une des "provinces" de la Wallonie.
    Déclaré neutre après la dissolution de la Confédération germanique, en 1866, il vit son indépendance définitivement reconnue au Traité de Versailles de 1919...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Donald et « le Bon Dieu » ...

     

    Ne sont pas - encore - prises en compte ici les déclarations révolutionnaires de Donald Trump, le weekend dernier, sur le Brexit, la politique catastrophique d'Angela Merkel en matière de migrants, de surcroît les responsabilités économiques de l'Allemagne dans l'échec prévisible de l'Union Européenne, sur l'OTAN, obsolète et trop coûteux ... Etc.  

     

    Mur-bleu gds.jpgAvez-vous écouté la première Conférence de presse du « président élu » ? Si oui, vous l'avez entendu, si non, on vous le dit ici : au cours de cette longue mais jamais ennuyeuse prestation, celui qui n'est pas encore Président des Etats-Unis a évoqué deux fois Dieu. Et, lors de son installation officielle à la Maison Blanche, le 2O janvier prochain (date de la prise de fonction effective du Président des USA depuis 1937) il lancera son premier - et surement pas dernier - « God bless America » officiel, « Que Dieu bénisse l'Amérique... ». Rituel immuable...

    En 2009, lorsque Barack Obama fut élu, il appela également la bénédiction de Dieu sur lui-même et sur l'Amérique. Il se trouva que, à Moscou, au même moment (le premier février 2009 pour être précis, soit douze jours plus tard), le nouveau Patriarche Kyrill était intronisé. Et, pour l'occasion, Poutine et Medvedev côte à côte, avec leurs épouses et l'ensemble du gouvernement, se signèrent respectueusement, et prièrent eux aussi, à l'unisson de l'assemblée.

    A l'époque, nous n'avions pas manqué de relever ces deux faits, et d'opposer l'orgueilleuse nouvelle religion républicaine de notre Système - avec son laïcisme agressif déguisé en laïcité, qui interdit de parler de Dieu, se prenant lui-même pour Dieu - à ce qui se fait partout, dans le monde. Notre quotidien n'avait que deux ans (il fut fondé en 2007, le 28 février), il en aura dix dans un peu plus d'un mois. On pourra lire la courte note que nous avions consacrée à l'événement : y-a-t-il quelque chose à changer ? A ajouter ?

    Note à lire dans Lafautearousseau ...

    Il y a ceux qui se reconnaissent une autorité supérieure, et il y a l'orgueilleuse « République française » ...

  • Après l'Assemblée de Gens de France, à Montréal de l'Aude...

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    MONTRÉAL ou mieux encore : MONT ROYAL  ! 
     
    On ne pouvait pas imaginer nom plus juste pour abriter la Famille de France. Mont Royal, voilà une base de départ au nom prédestiné. C’est en ce lieu royal que se sont réunis des gens de France…
    On peut considérer cela comme anodin, et de peu d’intérêt quand le monde tremble physiquement et moralement !
    On pourrait désespérer et dire : 

    La fin est proche !

    Pourquoi m’as-tu abandonné ? (Sic)

    Et, se laisser aller à la tristesse noire !
    Il est vrai que d’où qu’elles viennent les nouvelles sont mauvaises !
    D’un coté Sodome, de l’autre Gomorrhe, l’horreur est partout !
                              Tout est perdu, fors l’horreur !
    Or donc, cette petite lumière qui luit à Montréal, sur ce Mont Royal, cette petite lampe qui illumine le boisseau, doit pour nous être un signe fort.
    Vous, eux, nous, moi; des gens de France ordinaires… (mais pas tant que cela parce que Français).
    Des gens de France se réunissent dans une atmosphère conviviale et se régalent de spécialités bien françaises, la douceur, la courtoisie et la gastronomie ! Et notre Jean de France de déclarer :
     
    « Nos villages ont mille talents » !
     
    Magnifique citation par sa simplicité quand tout semble se déliter autour de nous.
    Voilà la France !
    Voilà celle que nous aimons, celle que nous voulons, non pas reconstruire ou reconquérir ; elle existe déjà !  Non voilà la France, la vraie, celle que l’on peut voir si l’on veut bien regarder…  
    « avec le coeur car l’essentiel est invisible pour les yeux. » (Sic) St Exupéry
     
    Du haut de Montréal  je regardais la France
    J’y vis mes compagnons à l’ombre d’un buisson…
     
    Comme dans la complainte de Mandrin, la France d’aujourd’hui risque de mal finir…
    Bien heureusement, il y a cette petite lumière tout là-bas au loin faible et vacillante mais inextinguible !
    C’est à nous, les Gens de Peu, les Gens de Rien, les Bonnes Gens, les Gens du Peuple de France, les Gens de France qu’il conviendra d’être demain les Gens du Roi, pour Jean de France ! 

     

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  • Ultra gauche à Calais, Tradition à Mont-de-Marsan : deux manifs, deux Frances; il faut choisir son camp...

    Samedi 1er octobre : La journée des traditions devant les arènes du Plumaçon à Mont-de-Marsan  

     

    Mur-bleu gds.jpgA Calais, à peine 200 personnes se sont réunies pour « le soutien aux migrants ». En fait, à côté de quelques migrants enragés (on nous les présente comme des anges, alors que beaucoup sont  de vraies bêtes fauves...) se trouvaient quelques dizaines d'authentiques racailles, dont beaucoup venaient d'Angleterre, violents, casseurs, délinquants, bref, des voyous en vrai (le terme est faible...), prêts à tout pour imposer « leur » ordre, « leur » vision du monde et des choses. La violence terroriste à l'état pur...

    A Mont-de-Marsan, plusieurs milliers de personnes (première différence), dans la bonne humeur et le respect des choses et des gens alentour (deuxième différence), sont venues manifester bruyamment mais joyeusement et d'une façon festive «  pour défendre leur culture et leurs traditions » disent les journaux : c'est la troisième différence, et la plus importante.

    Il y avait là le maire Modem de la ville (Geneviève Darrieussecq) qui a tempêté contre la « volonté d'uniformisation de notre société »; Jean-Louis Carrère, sénateur PS, qui a déclaré que, par-delà les appartenances politiques, « tous sont aux côtés de la ruralité pour défendre notre culture et nos chasses ». Le sénateur a lu une Charte des libertés et de la diversité culturelle qui promet de défendre « un patrimoine ancestral amplement partagé dans nos régions et qu'il appartient à l'Etat de protéger » : la chasse, la tauromachie, la gastronomie, la langue occitane...

    Jean Coussau, chef étoilé Michelin à Magesq (deux étoiles) a tonné contre les ayatollahs verts et la secte écolo : « Nous sommes face à des gens très organisés... » ; Jean-Jacques Lagüe a tonné lui aussi : « Le moment est venu de résister face aux illuminés, bobos parisiens et autres groupuscules qui nous méprisent et nous harcèlent... » et d'autres contre « l'idéologie vegane » qui rejette toute alimentation d'origine animale...

    Bref, on le voit, aux deux extrémités du cher et vieux pays, deux conceptions fondamentales se sont exprimées. Entre les deux, il faut choisir : pour nous, entre les terroristes-délinquants-mondialistes « no border » et les traditions françaises, le choix est fait, et depuis longtemps. 

  • Au cinéma, pour la chronique très politique et tout à fait actuelle du film Un métier sérieux, par notre ami Guilhem de

    Critique du film Un métier sérieux - AlloCiné

     

    A l’affiche : Un métier sérieux, Un film français, une comédie dramatique, de Thomas Lilti, avec Vincent Lacoste, François Cluzet, Adèle Exarchopoulos, Louise Bourgoin, William Lebghil, Lucie Zhang (l’équipe de professeurs).

    Boulevard Voltaire « chronique » sur la pénurie de professeurs dans notre pays dont la plus grosse ligne de dépenses porte précisément sur l’enseignement scolaire qui absorbe près de 95 % de l’impôt sur le revenu (82/87 Md €).
    L’abaya, qu’il faut évidemment interdire au nom de l’identité française, n’en est pas moins un « voile » qui cache la « clochardisation » de l’éducation nationale et du métier sérieux de professeur.

    Cette comédie est effectivement dramatique en nous montrant des profs mal dans leur peau, aux vies privées problématiques, face à des élèves qui leur tiennent tête et ne respectent en rien leur autorité.

    A qui la faute ? à eux, sans doute, au Plan (communiste) Langevin – Wallon, issu du Conseil National de la Résistance, à Mai 68, bref à la Gauche, et à la Droite qui lui a confié et bradé l’éducation et la culture.

    Restaurer l’éducation nationale, c’est d’abord rendre ses lettres de noblesse au métier sérieux de professeur, les réinstaller sur des estrades, leur garantir un revenu digne de la mission de transmettre le savoir, les faire bénéficier, comme les policiers, d’une présomption d’innocence et les soutenir face aux revendications et aux attaques dont ils peuvent faire l’objet… Mais pour cela faut-il encore qu’eux-mêmes s’assument, qu’ils affichent la fierté de leur travail, qu’ils récusent l’égalitarisme qui les rabaisse au niveau de ceux qu’ils ont à « élever », et que leurs tenues, leurs habillements, leur « uniforme » - puisqu’on en parle – soit à l’image de ce qu’ils devraient être : les Maîtres !

    Bref, Messieurs les « Enseignants », face à vos élèves, marquez la différence, commencez par vous dégauchir !

  • Au cinéma, pour un film de grande actualité : La nouvelle femme, par Guilhem de Tarlé

     

    La Nouvelle femme - Film 2023 - AlloCiné

    Premier long-métrage : La Nouvelle femme, un film franco-italien de Léa Todorov, avec Jasmine Trinca (Maria Montessori) et Leïla Bekhti ( la courtisane Lili d’Alengy).

    J’avoue que j’en connaissais le nom mais ne savais rien de la « méthode » Montessori et de Maria, et je regrette que ce docufiction nous présente moins la première qu’il n’insiste sur le « militantisme » féministe de celle qui fut la première femme médecin d’Italie au début du siècle dernier.

    Elle ne voulait pas se marier pour ne pas perdre ses droits, qui auraient été effectivement accaparés par son mari. Ecrivant cela, je pense à l’Hiver à Majorque de George Sand qui, en France, au siècle précédent, décida de se séparer du baron Dudevant pour pouvoir gérer elle-même sa propriété de Nohant. Les « droits de l’Homme » issus de la révolution française n’étaient pas forcément les droits de la femme…

    Il n’empêche que pour cette « indépendance », Maria Montessori, fille-mère, sacrifia son fils Mario et l’abandonna presque totalement durant sa première jeunesse tandis qu’elle mettait au point, précisément, sa « méthode » au profit des enfants des autres… n’était-elle pas en l’occurrence digne disciple de Rousseau – Émile ou De l’Éducation !

     

    L’intérêt du film, néanmoins, est ailleurs et on pense au très bon documentaire, Et les mistrals gagnants (2017), d’Anne-Dauphine Julliand. On pense aussi à la phrase merveilleuse du Professeur Jérôme Lejeune, que Maria Montessori reprendra à sa façon, « La médecine (…) c’est l’amour du malade ».
    Permettez-moi de ne pas croire que cette sollicitude auprès des enfants, et particulièrement des handicapés, partagerait les combats « progressistes » d’aujourd’hui en faveur de l’avortement, avec l’eugénisme inhérent au diagnostic prénatal, ou la propagande pour « aider à mourir dans la dignité » ceux que le handicap ou la vieillesse rendent dépendants.
    Bref, un film d’une grande actualité.

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (141)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : ...sectarisme haineux de la Nouvelle religion républicaine...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Le 8 novembre 1906, Viviani prononce ce discours brutal (extraits), à la tribune de l’Assemblée nationale : révélateur !...

    "...Nous sommes chargés de préserver de toute atteinte le patrimoine de la Révolution... Nous nous présentons ici portant en nos mains, en outre des traditions républicaines, ces traditions françaises attestées par des siècles de combat où, peu à peu, l’esprit laïque s’est dérobé aux étreintes de la société religieuse...
    ...Nous sommes face à face avec l’Église catholique...
    ...Au-dessus de ce combat d’un jour, n’est-il pas vrai que se rencontre une fois de plus ce conflit formidable où le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel se disputent des prérogatives souveraines, essayant, en s’arrachant les consciences, de garder jusqu’au bout la direction de l’humanité ?...
    ...La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu...
    ...Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi...
    ...Nous avons arraché les consciences à la croyance. Lorsqu'un misérable, fatigué du poids du jour, ployait les genoux, nous lui avons dit que derrière les nuages, il n'y avait que des chimères.
    ...La neutralité fut toujours un mensonge.
    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...
    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...
    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...
    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Église Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination...

  • Au cinéma : Boléro, par Guilhem de Tarlé

    Bolero - Film 2024 - AlloCiné
     

     

    A l’affiche : Boléro, un film français d’Anne Fontaine, avec Raphaël Personnaz (Maurice Ravel), Emmanuelle Devos (la pianiste Marguerite Long), Jeanne Balibar (la danseuse russe Ida Rubinstein) et Doria Tillier (Misia).

    Après Les Innocentes (2016) et Présidents (2021), avec son Boléro Anne Fontaine nous enchante une troisième fois et nous invite à la danse, notamment dans un générique d’ouverture particulièrement exultant..
    Magnifique, ce long-métrage? Non, c’est le Boléro qui est magnifique. Pour moi qui ne suis absolument pas mélomane, qui n’ai aucune culture musicale et ignore la différence entre une symphonie et un concerto, le Boléro de Ravel appartient à la seule demi-douzaine d’œuvres que j’identifie avec un nom et un auteur, comme par exemple L’Ouverture de Tannhäuser de Wagner, Jésus que ma joie demeure de Bach ou La Cinquième de Beethoven.

    Je regrette d’ailleurs dans cette trop longue réalisation (2h) le trop peu de place laissé au Boléro, en regard au contraire d’une présence trop importante accordée à la pianiste Marguerite Long ou à la « muse » Misia, par rapport aux brèves biographiques qui les citent à peine. En revanche on admire « Le Belvédère », la vraie maison de Ravel à Montfort-L’amaury dans laquelle quelques scènes ont été tournées.

    Une bonne soirée à recommander.

    Question en guise de conclusion : l’Académie Française définit le Boléro comme une « danse espagnole (… dont) on marque le rythme avec des castagnettes ». Connaissez-vous d’autres boléros que celui de Ravel ? et où sont les castagnettes ?

     

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