UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : radio ville marie

  • À Toulon, ce samedi...

    1A.jpg

    La cérémonie aura lieu samedi  9 décembre à 15h00  devant la stèle commémorative, située entre l'avenue du colonel Fabien et le boulevard Clemenceau, dans le parc du champ de Mars.

     
    Le Café Histoire de Toulon vous invite à vous joindre à la cérémonie du souvenir aux 800  toulonnais massacrés par les républicains en décembre 1793.
     
    La Municipalité avait commis le crime de reconnaitre le petit Dauphin emprisonné au Temple comme le roi sous le nom de Louis XVII.
     
    Notons le chiffre de 14 325 victimes "dévorés par ces anthropophages de Montagnards", dans le rapport du très républicain Louis-Marie Prudhomme, Histoire générale et impartiale des erreurs, des fautes et des crimes commis pendant la Révolution française à dater du 24 août 1787, tome VI, Paris, 1797, Convention nationale, p. 142-161.
     
    Les toulonnais se souviennent que le décret du 4 nivôse an II, faisant de Toulon "une ville infâme précise que « les maisons de cette ville rebelle seront rasées ». 
    Un plan — conservé à l'Institut géographique national — prévoyant l'agrandissement de l'Arsenal par la la destruction de la moitié de Toulon fut envoyé au Comité de Salut public en messidor an II, soit six mois après la reprise de la ville aux résistants royalistes.
     
    Le pays réel  toulonnais de 2023 pardonne, mais n'oublie pas.
  • Immigration : les mensonges de Sarkozy

     

    par Louis Vick

    Alors qu’il a débuté sa troisième campagne présidentielle, celui qui appelait en 2007 au « métissage de la France » a affirmé vouloir la suspension provisoire du regroupement familial…

     

    L’un de ses proches, Eric Woerth, a quant à lui été contredit par le journaliste Jean-Jacques Bourdin au micro de la radio RMC, ce dernier assurant que les lois mises en cause n’avaient fait entrer que 20 000 personnes sur le territoire national en 2015. Les chiffres du ministère de l’Intérieur donnent une autre image.

    L’immigration légale issue d’un rapprochement familial a ainsi représenté 45 % des entrées l’an dernier. On peut obtenir un premier visa de longue durée en France pour rejoindre un membre de sa famille naturalisé (54 000 personnes), mais aussi en habitant chez un proche ne possédant lui-même qu’un titre de séjour temporaire (43 000).

    Les autres sources d’immigration légale sont les visas étudiants (70 000 jeunes, en forte hausse), les visas économiques (21 000 personnes) et les visas liés à une demande dite humanitaire (26 000 titres délivrés sur une demande totale de 80 000 pour la seule année 2015). Cette immigration légale est issue de pays situés en dehors de l’espace économique européen.

    Si les visas de longue durée atteignaient déjà les 150 000 unités annuelles à la fin de la décennie 90, ils se sont élevés l’an dernier à près de 215 000, soit l’équivalent d’une ville comme Bordeaux. Les délivrances de titres de séjour avaient notamment augmenté de 17 % entre 2007 et 2012 sous la mandature de l’actuel président des Républicains, Nicolas Sarkozy… 

    Consulter le site de Politique magazine - S'abonner

  • Ne pas oublier le printemps !, par Gérard Leclerc.

    © Marc Torfs / Pixabay

    Malgré nos déboires actuels pouvons-nous ignorer l’extraordinaire éveil de la nature qui s’offre à nos yeux et qui n’est pas sans relation avec la symbolique de Pâques ?

    La fameuse formule de Pascal sur le malheur des hommes « qui vient de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre » a été amplement sollicitée ces dernières semaines. Il y a de bonnes raisons pour cela, même si l’on pourrait faire quelques objections à son utilisation. Le confinement actuel est loin de ne concerner que des personnes isolées, et même des couples.

    gerard leclerc.jpgLorsqu’il s’agit de familles entières, avec plusieurs enfants, la question n’est plus seulement de se servir d’une opportunité pour approfondir sa vie intérieure. Il s’agit de cohabiter sans se fâcher, et plus encore de savoir occuper les petits au long d’une journée. La difficulté tient aussi à l’exiguïté des appartements et parfois même à leur hauteur avec le danger des fenêtres et des balcons à surveiller.

    Mais tout le monde n’habite pas en ville. Beaucoup se retrouvent à la campagne. Je pense notamment à mon ami Philippe Delaroche, qui se remet de l’atteinte du virus qu’il a subie, heureusement à un degré qui lui a évité l’hospitalisation mais lui vaut une convalescence sérieuse. De sa maison perdue au milieu de la nature, il observe l’éveil du printemps, les yeux admiratifs. Il m’a fait penser au beau livre de Jean-Claude Guillebaud intitulé Sauver la beauté du monde où l’auteur décrit avec magnificence la flore et la faune qu’il observe autour de sa grande maison des Charentes. Et voilà que pour m’inviter à participer plus encore à l’efflorescence qui nous prépare à Pâques, le philosophe Olivier Rey publie une tribune dans Le Figaro où, invoquant George Orwell, il invite le lecteur à observer « le processus même de la vie ».

    Et ce processus peut même toucher les habitants des plus grandes villes. C’est ce que me disent aussi plusieurs de mes amis qui observent depuis leur fenêtre ou leur balcon les arbres qui bourgeonnent, les lauriers, les aubépines, les mimosas, les forsythias, même si ce n’est pas comparable à l’exubérance de nos campagnes, à celle de ma Thiérache natale. Oui, il y a lieu d’observer la beauté de la Création, car ce n’est pas pour rien que Pâques se fête au printemps qui est promesse de Résurrection.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 8 avril 2020.

  • Contre le séparatisme, par Gérard Leclerc.

    © Sébastien Désarmaux / Godong

    C’est donc ce vendredi 2 octobre qu’Emmanuel Macron devrait présenter son plan d’action contre non pas le séparatisme mais les séparatismes. Est-ce simple habileté lexicale pour faire passer la potion que certains trouvent plutôt amère ? Car il ne fait pas de doute que la cible visée, c’est le péril islamiste qui entraîne le séparatisme des quartiers perdus de la République.

    gerard leclerc.jpgLe chef de l’État donnera les grandes orientations et c’est le duo Gérald Darmanin - Marlène Schiappa qui sera chargé d’élaborer la loi détaillant les mesures concrètes propres à éradiquer le fléau. Est-il possible de s’opposer à cette initiative, alors que déjà François Hollande dénonçait le danger et que Gérard Collomb avait prononcé tout un discours alarmiste sur le sujet, en quittant la place Beauvau ?

    Oui, car il y a des objections formulées notamment dans deux pages du Monde daté de ce jour. En dénonçant un péril islamiste omniprésent, ne risque-t-on pas de décourager tous les musulmans de bonne volonté qui ne participent en rien de l’extrémisme islamiste, n’ont comme seul désir que d’être de loyaux citoyens ? Et il est vrai qu’un courant se dessine, même timidement pour défendre une position modérée, où l’on entend « parler du fait religieux de manière posée et constructive ». De ce côté, on déplore vivement que le débat soit écrasé par un Éric Zemmour et une Zineb El Rhazoui qui ont imposé l’idée d’un islam inassimilable.

    Certains plaident aussi en faveur de la priorité d’un combat social et d’un renouveau de la politique de la ville pour lutter plus efficacement en faveur de l’intégration des quartiers. Mais, s’il y a lieu d’écouter les raisons des uns et des autres, en donnant leur chance aux plus modérés, est-ce une raison d’ignorer ce qu’il y a d’irréductible dans le danger que la loi contre les séparatismes entend juguler ? La politique de la ville, en dépit des sommes considérables dépensées, a montré ses limites, et l’islamisme constitue une des réalités redoutables de notre temps, à notre échelle et à celle de la planète.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 1er octobre 2020.

     
  • Autour du livre du prince Jean....

    Sur la chaîne Histoire : "Historiquement show" 

    CLIQUEZ SUR L'IMAGE CI-DESSOUS

    prine jean fields.png

  • « Nous contribuons activement à nous renier nous-mêmes », par Maxime Briand et Bernard Chapuis.

    Entretien avec Marie Limes. Les journaux surabondent en nouvelles surprenantes qui sont autant de dépêches issues d'un monde mystérieux : le nôtre, en train de muter à grande vitesse. Marie Limes les recueille, les aligne et nous laisse en tirer d'amères leçons sur notre chute.

    Réalisé par Maxime Briand et Bernard Chapuis, de l’ISSEP

    Votre environnement de ZEP (zone d’éducation prioritaire) a-t-il été l’élément déclencheur qui vous a décidé à rédiger Endoctrinement ?

    Le déclencheur aura plutôt été de voir l’« environnement de ZEP » dont vous parlez s’étendre à tout le pays.

    Comment expliquer le fait que les mêmes médias avertissent des atteintes de plus en plus nombreuses à la laïcité tout en faisant la promotion d’éléments religieux propres à l’islam, de plus en plus courants en France ?

    Les médias de gauche comme France Culture, France Inter, Le Monde ou Libération sont en effet continuellement tiraillés entre deux pôles constitutifs de leur identité politique. Le premier est très ancien, c’est le rejet de la religion, « opium du peuple », et c’est ce qui a donné la laïcité. Le second date des années 1980, c’est l’antiracisme. Or, et c’est toute la singularité de la situation que vous soulignez, la gauche ne parvient pas à distinguer l’islam (la religion) de l’étranger (l’individu). C’est-à-dire qu’elle ne sait pas distinguer chez le musulman ce qui relève de la foi (et donc de sa conception du monde – critiquable) de ce qui relève de son origine ethnique (incritiquable). Elle s’interdit donc, mêlant religion et ethnie, de critiquer l’islam par peur d’être accusée du crime moral suprême de notre siècle : le racisme. L’islam est donc protégé parce qu’il vient d’ailleurs, quand bien même la gauche ne cesse de prétendre que l’islam est désormais une religion de France et que la culture musulmane fait partie de notre patrimoine : beau paradoxe. Comme disait Gilles Deleuze : « Être de gauche, c’est d’abord penser le monde, puis son pays, puis ses proches, puis soi ; être de droite, c’est l’inverse ». Préférant l’autre à soi, la gauche ne cesse alors de faire l’éloge des cultures étrangères et des religions orientales (le bouddhisme bénéficie de la même bienveillance). Ainsi l’éloge de l’islam sera continuel sur les ondes de France Culture, ce qui ne sera jamais le cas du christianisme. C’est l’autre amusant paradoxe de la gauche : fonctionner comme un christianisme (l’accueil de l’autre dans une charité inconditionnelle, préférer l’autre plus que soi, aspirer à l’universalisme) tout en étant indifférent ou hostile à cette religion. Au fond, la gauche est une sorte de christianisme sans Jésus Christ. Or « il suffit de nier la divinité du Christ pour placer le christianisme à la source de toutes les erreurs modernes », disait Nicolás Gómez Dávila.

    Pourquoi la forme d’un tel livre, “simple” recueil d’images d’articles ? Pensez-vous qu’accumuler ces images d’articles soit le meilleur moyen de les dénoncer ?

    Il était essentiel de montrer l’effet d’accumulation, d’alerter sur le mécanisme d’endoctrinement. En outre, en tant qu’historienne, il m’apparaît nécessaire de documenter par le papier imprimé ce qui passe et disparaît de nos écrans si rapidement. Il faut laisser des documents qui permettront aux historiens du futur de comprendre l’entreprise de corruption des cerveaux qui fut à l’œuvre au début du XXIe siècle.

    Vous avez souvent fait le choix de l’ironie quand vous commentez certains articles… Doit-on prendre ces articles et ceux qui les écrivent comme une vaste plaisanterie ou, au contraire, doit-on sérieusement s’en préoccuper ?

    Considérer que ces publications sont uniquement risibles est un aveuglement tragique, quoique fréquent. Car ceux qui produisent cet endoctrinement quotidien ne plaisantent pas : ils combattent. Ils le font par conviction, par simple suivisme ou par opportunisme mercantile, peu importe. C’est un combat, et il est ici très inégal. Le rire, par l’humour ou l’ironie, est la seule arme qui nous reste.

    Ces médias, qui produisent des articles très sérieux sur des sujets souvent ridicules, comme « la sapine de Noël » à Bordeaux, sont-ils le reflet anodin d’une certaine société ou alors une sorte d’arme idéologique destinée à influencer les jeunes générations continuellement sur les réseaux sociaux ?

    On pourrait croire en effet que c’est un ridicule localisé, ponctuel, éphémère. Mais les pouvoirs publics empruntent le même chemin. Ils se soumettent tous désormais à cette même folie prétendument « progressiste », que ce soit dans l’action législative ou dans les recrutements, dans les nominations de postes à responsabilité. L’influence sur les jeunes générations n’est donc pas le seul danger. Les ravages de cette pensée « progressiste » ont lieu ici et maintenant, et ils sont bien réels.

    La forme la plus sotte du « progressisme » est la théorie du genre. Mais toutes ces bêtises sur la « non-binarité » disparaîtront bientôt et leurs adeptes en auront bientôt honte, comme les maoïstes des années 1960 peuvent – on l’espère – avoir honte aujourd’hui de leurs engagements passés, ou comme les chantres de la pédophilie des années 1970 s’en mordent les doigts aujourd’hui.

    Mais la forme la plus tragique, la plus terrible, du « progressisme » est celle qui a pu conforter, consolider, amplifier la mutation ethno-démographique des peuples européens. L’immigration de travail, puis le regroupement familial, puis la natalité des populations immigrées, puis le métissage ont changé entièrement et irréversiblement ce que nous fûmes depuis le paléolithique jusque dans les années 1960. L’unité et l’homogénéité ont fait place à la diversité et au multiculturalisme. L’endoctrinement idéologique que nous subissons encourage ce basculement ethnographique mais surtout empêche toute tentative d’en débattre et de le critiquer. Là encore, le tabou du racisme hérité de la Seconde Guerre mondiale et de sa terrifiante entreprise de « purification raciale » joue pleinement son rôle d’inhibiteur pour nous empêcher de penser le monde, notre monde, sous l’angle de la civilisation et de l’histoire, de l’ethnographie et de l’anthropologie. Nous sommes – socialement, moralement – obligés de nous réjouir de cette évolution humaine majeure de notre continent.

    « L’affaire » du concert du Nouvel An à Vienne où certains ont cru bon de se plaindre de l’absence de « diversité » au sein de l’orchestre est un bon exemple. Car si ces orchestres sont déjà excellents – ce que personne ne songe à contester – pourquoi vouloir faire entrer de force « des Noirs et des Arabes » ?

    Au fond, la question qui se pose ici comme ailleurs est : pourquoi faut-il que la civilisation européenne devienne multiculturelle ? Où est « l’enrichissement » ? L’Europe n’était-elle pas auparavant suffisamment riche, cultivée, raffinée, civilisée ?

    Qu’est-ce qu’apporte, par exemple, l’islam à l’Europe ? Cette religion nouvelle est la manifestation, par excellence, du multiculturalisme. Mais en quoi sa présence de plus en plus grande en Europe est-elle un bienfait ? « On s’enrichit de nos différences » répète en boucle le camp progressiste. Quel est l’enrichissement que nous apporte le Coran ? Qu’y gagne-t-on ? Je pose la question.

    La destruction que fait France Culture du passé français au profit d’une culture musulmane est-elle selon vous le mimétisme d’une mode contemporaine tournée vers le multiculturalisme ?

    « Multiculturalisme » est un joli mot pour parler de la disparition de la culture occidentale. En effet, cette dernière est aujourd’hui doublement menacée de l’intérieur et de l’extérieur. Culpabilisés par la gauche, les Français ont abandonné tout attachement à leur propre culture. Ils ne s’aiment plus eux-mêmes. Ils n’aiment même plus leurs prénoms, c’est dire le désamour ! Nommer son enfant, c’est lui donner une identité. Or, sauf quelques exceptions, les prénoms dont nous héritions disparaissent à toute vitesse.

    Les Français n’ont plus aucune fierté pour leur histoire pourtant prestigieuse, faite de conquêtes militaires glorieuses et de chefs-d’œuvre de l’art, de découvertes scientifiques fondamentales et d’avancées techniques incomparables. La France était naguère le pays le plus envié. Il était considéré (avec l’Italie !) comme le plus beau du monde par ses villes et ses paysages. C’était le pays de l’élégance et de l’art de vivre, de la mode et de la gastronomie. Nous étions une nation de science (de Louis Pasteur à Marie Curie) et de technologie (du Concorde au TGV), nos cathédrales défiaient les lois de la gravité, nous avions parmi les plus grands écrivains du monde et la peinture impressionniste faisait l’admiration de tous. Nous faisions rêver le monde.

    En quarante ans, nous avons détruit tout cela. D’abord par une absence totale de fierté et de reconnaissance pour ce dont nous héritions (patrimoine, mœurs, art de vivre), ensuite en faisant entrer des millions des gens qui n’avaient aucun intérêt pour ce que nous étions et qui ne désiraient nullement prolonger et contribuer à cette histoire prestigieuse. Bien sûr, et fort heureusement, il y eut de brillantes exceptions, des gens talentueux venus d’ailleurs et qui ont contribué à la gloire de la France de Sacha Guitry à Milan Kundera, mais ces diamants sont récupérés sans scrupule par la gauche pour construire le mythe d’une immigration enrichissante, confondant sans vergogne l’individu et la masse, le génie et la foule, l’être touché par la grâce et les mouvements de population.

    En parcourant votre livre, on retrouve une forte récurrence dans les articles sur le sujet du néo-féminisme et de la dénonciation du modèle « patriarcal »… Comment analyser cette récurrence ?

    Le patriarcat est en effet par essence l’ennemi du progressisme. Il est ce qui ordonne. Il est la hiérarchie. Il est l’agent de la civilisation et de la construction de nos normes sociales. Or la gauche moderne – ayant abandonné depuis longtemps la cause du peuple – ne cherche qu’une chose : déconstruire. Autrement dit, tuer le père.

    L’ouverture des frontières ou l’institution du mariage homosexuel ne sont pas des grandes causes populaires. Le peuple de France ne s’est jamais soulevé pour réclamer l’écriture inclusive. Mais les intellectuels de gauche en ont décidé autrement. Il fallait déconstruire. Et ce qui avait été longuement et patiemment construit, siècle après siècle, fut martelé, brisé, souillé. La haine du patriarcat est au centre de tout ce que nous vivons actuellement. Nous basculons dans un monde nouveau, sans père et sans repère.

    La plateforme France Culture appartenant au groupe Radio France a bénéficié de 582 millions d’euros en 2019 de subventions, tirées de la poche du contribuable. Pensez-vous qu’une réforme des services publics serait la première pierre de l’édifice pour stopper cette autoflagellation ?

    Évidemment. La première des réformes serait une atténuation de leur militantisme idéologique, tenter d’imposer une certaine pudeur dans l’énoncé de leur convictions politiques. La seconde serait d’introduire un peu de diversité, non pas raciale mais idéologique. Qu’on cesse de prétendre que, parce qu’Alain Finkielkraut bénéficie d’une heure par semaine sur France Culture, les ondes de Radio France offrent un pluralisme d’opinion !

    Avez-vous prévu de réaliser un second ouvrage sur une thématique différente que l’endoctrinement via les médias ?

    J’en avais l’idée et puis j’ai abandonné. D’abord parce que d’excellents ouvrages existent déjà. Des personnalités brillantes prennent la parole, défendent des idées qui sont les miennes, prennent part au débat. Je ne vois pas bien ce que je pourrais ajouter, hormis justement ce livre qui est, à ma connaissance, une tentative unique et singulière. J’aimerais cependant en réaliser une version anglo-saxonne car de l’autre côté des mers, la folie y est encore plus forte.

    Mais les maigres barrages que l’on peut opposer ne sont rien face à la vague du progressisme qui advient. Vous voyez les vidéos des raz-de-marée au Japon de 2011 ou en Indonésie en 2004 ? Que voulez-vous y opposer ? Et non seulement nous subissons la pression démographique d’autres peuples venant du sud et d’une autre religion venant d’Arabie, mais en plus nous contribuons activement à nous renier nous-mêmes. La menace est à la fois externe et interne ; c’est à la fois une agression et un suicide. Nous préférons les nems au cassoulet. Que pèse Debussy face au rap ? Qui baptise encore son enfant « François » ? Qui « baptise » encore tout court d’ailleurs ? Deux mille ans d’une brillante civilisation patiemment construite se sont effacés en à peine quarante ans sous les applaudissements d’une gauche progressiste totalement aveugle sur les conséquences de ce qu’elle fait.

     

    Marie Limes, Endoctrinement, Ring, 2020, 242 p., 19,55 €

    14.jpg

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Famille de France • Gaston d’Orléans

      

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpg« Quel lien peut-il y avoir entre Blois et Chambord ?

    La ville de Blois, comme le château de Chambord, viennent de démarrer leur période estivale. J’étais présent à Chambord pour une « soirée américaine » donnée par l’Orchestre de la Garde républicaine et pour un spectacle médiéval. Quant à la ville de Blois, elle inaugure une exposition consacrée à Gaston d’Orléans. D’après Marc Gricourt, le maire de Blois, cette figure n’avait pas été mise à l’honneur dans sa ville depuis des lustres.

    Blois et Chambord faisaient partie de l’apanage de Gaston d’Orléans, il y a donc réalisé de nombreux aménagements. Comme Louis-Philippe à Versailles, Gaston a évité à Chambord une « mort certaine ».

    1.-LOrchestre-de-la-garde-républicaine-c-La-Nouvelle-République-1.jpgQue ne dit-on pas des Orléans ? Il semblerait que tous les malheurs du « Royaume » nous soient dus ! Heureusement nous avons la peau dure. En fait, nous sommes plutôt des hommes de paix, bons militaires, passionnés des arts, plutôt attachés à la religion, très jaloux de notre indépendance. C’est ce qui ressort de l’exposition qui est consacrée à Gaston d’Orléans, sous la direction d’Elisabeth Latrémolière, dans un effort bien documenté de réhabilitation, qui bénéficie aussi au travail de Jean-Marie Constant.

    1.1.-Spectacle-médiéval-à-Chambord-1-1024x682.jpgJe ne nierai pas néanmoins le côté rebelle des Orléans, que l’on ressent aussi dans cette exposition. Il est sans doute lié à l’origine de notre nom. Pour faire court : en pleine Guerre des Gaules (58-51), les Carnutes de Cenabum (Orléans) se révoltèrent contre Jules César qui, en représailles, brûla la ville… Mais il y a un autre aspect qui domine aujourd’hui notre génération et celle de nos enfants : l’esprit familial. »   

     

    Jean de France, duc de Vendôme
    Domaine Royal, le 4 juillet 2017

    [Photo à droite ci-dessus  : l'orchestre de la Garde républicaine] 

    2.1.-Lexposition-Gaston-dOrléans-1-756x1024 - Copie.jpg

    Le site du Prince Jean de France

     

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Dans la Famille de France l'avenir dure longtemps : Le prince Gaston à Blois pour l’inauguration d’une exposition sur Gaston d’Orléans

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (200), Aux marges du Palais... (III) : le Luxembourg...

    1639566458.jpg

    1. La ville de Luxembourg :

    La ville de Luxembourg tire son nom d'un "petit château" (lützelburg, en allemand) construit en 963 par Sigefroi, Comte d'Ardenne.
    Elle fut convoitée par les Bourguignons (prise en 1443 par Philippe le Bon), par les Français (prise en 1479, 1542 et 1543) et par les espagnols (prise par Charles Quint, en 1544).

    Le maréchal de Créqui s'en empara de nouveau, pour la France, en 1684, et Vauban (qui avait dirigé le siège) compléta ses fortifications.
    Elle fut restituée par la France à l'Espagne au Traité de Ryswick, de 1697, puis passa dans les Pays-Bas Autrichiens, jusqu'à sa nouvelle conquête par les Français, en 1795.
    Elle resta française, cette fois, dix-neuf ans, formant le chef-lieu du département des Forêts jusqu'en 1814.
    De 1816 à 1866, elle fut une forteresse de la Confédération germanique, et eut une garnison prussienne jusqu'en 1867...

    2. Le Grand Duché de Luxembourg :

    Fondé, comme la ville éponyme, par le même Comte Sigefroi, en 963, le Luxembourg passa ensuite à la Maison de Namur puis à celle de Limbourg, fut érigé en duché, et passa à la Maison de Bourgogne : par le mariage de Marie de Bourgogne avec Maximilien de Habsbourg, il entra dans le domaine de ces derniers, et resta à l'Espagne après que les Habsbourgs eurent perdu les Provinces du Nord, devenues indépendantes (Hollande, ou Pays-Bas).
    Louis XIV s'en fit céder quelques districts au Traité des Pyrénées de 1659 : Thionville, Damvillers, Marville, Ivoy et Malmédy. Il occupa même la ville de Luxembourg, de 1684 à 1697...
    En 1815, le Traité de Vienne le donna à la Confédération germanique, l'érigea en Grand-Duché, et l'offrit en possession personnelle au roi de Hollande, Guillaume 1er.
    Après la Révolution belge de 1830, le Traité des Vingt-Quatre Articles de 1831 le coupa en deux parties inégales : la partie orientale (Luxembourg, Diekirch, Echternach) fut de nouveau donnée, à titre personnel au roi de Hollande, tandis que la plus grande partie était donnée à la Belgique : elle constitue aujourd'hui l'une des "provinces" de la Wallonie.
    Déclaré neutre après la dissolution de la Confédération germanique, en 1866, il vit son indépendance définitivement reconnue au Traité de Versailles de 1919...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Cinq semaines à peine d'existence, et un réel succès pour notre Page quotidiennne rapportant les activités militantes...

    lfar flamme.jpgNotre intuition a été bonne, et la bonne : pendant les vacances, nous nous sommes dit - avec l'équipe de jeunes qui m'entoure - qu'une des choses qui manquait aux royalistes était... la synergie. En gros, beaucoup de personnes de qualité, dans toute la France, menaient des actions de qualité, faisaient des interventions de qualité à la radio, proposaient des conférences, Cercles d'études ou de formation de qualité etc... mais l'information passait peu, ou mal, voire pas du tout; et, souvent - cela vaut aussi pour nous-mêmes... - des textes, conférences, vidéos... très intéressantes, provenant d'ici ou là, étaient tout simplement ignorées de tout ou partie du public royaliste... 

    D'où l'idée toute simple - aussi simple que l'oeuf de Colomb... - de réunir sur une seule page, actualisée quotidiennement, tout ce qui se faisait en France :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/07/soutenez-participez-activites-des-royalistes-et-ou-du-pays-r-6180804.html

    Il faut croire que cela a correspondu à une attente, à un besoin - même non formulé... - puisque, en à peine cinq semaines, ce sont plus de cinquante réunions ou activités diverses qui ont été annoncées. Aujourd'hui, 9 octobre, 20 le sont, et on nous écrit de toute la France pour "annoncer" :

    après les Réunions de rentrée, les différents Cercles de chaque ville de France ont commencé leurs cycles de conférence/formation; les mercredis de la Nar reprennent; nous annonçons aussi les émissions de Radio Courtoisie avec Philippe Mesnard et Hilaire de Crémiers; les Cafés Actualité d'Aix et Histoire de Toulon reprennent également : celui-ci annonce plusieurs réunions pour octobre, dont une demain avec notre excellentissime ami Antoine de Lacoste : ce sera l'occasion de le rencontrer, de le saluer et de le remercier, de votre part à tous, pour ses chroniques sur lfar.

    Je ne résiste pas au plaisir de vous raconter une anecdote : il y a maintenant pas mal d'années de cela, Pierre Chauvet étant président de l'URP, j'avais mené un cycle de formation historico/politique sur toute une année avec une dizaine de collégiens marseillais, dont Hugues de Lacoste, neveu d'Antoine. Je le lui avais raconté lors de ma longue prise de contact téléphonique avec lui; et il est beau de voir qu'aujourd'hui, revêtant une autre forme, d'Hugues à Antoine, la relation perdure entre la famille de Lacoste et nous...

    Voilà ce que je tenais à vous dire : utilisez ce nouvel outil, utile au militantisme, pour démultiplier vos efforts, et ne vous contentez pas de bien faire, mais faites-le savoir...

    Vous aurez aussi remarqué que nous avons ouvert un lien permanent "Communiqués des Sections de la France entière" : il y en a neuf, pour l'instant, sur des sujets très variés, provenant de Paris, Nantes, Lyon, Le Mans...

    A vous de jouer : lafautearousseau est à votre service, pour "optimiser" (comme on dit aujourd'hui dans le jargon) vos activités : "l'optimisation militante", c'est original, non ? Utilisez lafautearousseau, dans un "gagnant-gagnant" mutuel, et, là, sans modération !...

    François Davin, Blogmestre,  et toute l'équipe de lafautearousseau

  • EXCLUSIF : Un journaliste parle : « la censure est permanente dans les médias mainstream ».

    La une de Libération, attaquant et le projet de rapprochement avec Europe 1 avec, pour titre, « Le spectre de la bande FN », démontre, si c’était nécessaire, à quel point certains médias et certains journalistes se pensent détenteurs et gardiens de la seule vérité, depuis des années. La réalité est tout autre : plus sectaires qu’eux, tu meurs.

    Sous couvert d’anonymat, pour éviter les représailles démocratiques, un de nos confrères, qui au cours de ces trente dernières années a travaillé pour les plus grands médias, nous dévoile le dessous des cartes.

     

    « Comment parler du Front national sans inviter un de ses représentants ? »

    En 1998, encore jeune journaliste, cette question lancée à la cantonade par le directeur de la rédaction d’une radio périphérique lors de la « conf du matin » m’a tétanisé. Sans aucune précaution oratoire, sans justifier à un seul moment ce choix éditorial d’une gravité, quand on y songe, extrême, un « faiseur d’opinion » décidait qui avait le droit ou non de passer sur son antenne. À l’époque, déjà, c’était les régionales. Personne n’a moufté, chacun y allant de sa solution : faire parler les associations antiracistes, inviter un politologue ou un démissionnaire critique du parti de Jean-Marie Le Pen. Finalement, après quelques minutes d’échanges surréalistes, seul le chef du service politique osera dire que « tant que ce parti est autorisé, nous sommes en , il faut recevoir ses candidats ». L’intervieweur attitré refusant l’exercice, comme tous les anchormen et présentateurs, il s’y collera à sa place

    Phillippe Ballard, ancien journaliste vedette de LCI et, aujourd’hui, tête de liste du à , me racontait récemment avoir vécu exactement la même chose à plusieurs reprises, au cours de sa carrière. Et avoir été le seul à accepter, lui aussi, de réaliser l’interview de Jean-Marie Le Pen sur une autre radio nationale, dont les journalistes étaient eux aussi adeptes du boycott démocratique. En réalité, cet épisode a été rejoué 100 fois dans la plupart, ou plutôt,dans toutes les rédactions, au cours des vingt à trente dernières années.

     

    Un mot de travers dit ou écrit par un journaliste de droite, et c’est la porte

    À France Inter, le grand chroniqueur judiciaire François Foucart, chevalier de la Légion d’honneur, du Mérite, et croix du Combattant, se faisait bâcher des jours durant par ses confrères avant et après un passage à l’antenne de Le Pen. Un autre journaliste, soupçonné de sympathies pour « l’extrême droite » par le chef du service politique de son média, qui recevait sans états d’âme au bureau la prose du PS dont il était adhérent, passait dans son dos en lui glissant à l’oreille « Nous, les fachos, on leur coupe les couilles ».

    Plus sournoisement, que ce soit en « conf de rédac », que ce soit dans les brèves, papiers, flashs radio, le choix du mot juste, entendez du mot politiquement correct, est un impondérable depuis que je fais ce métier. Une fois, en 48 heures, j’ai vu comment toute une rédaction pouvait se mobiliser pour faire virer un pigiste qui avait parlé de « manifestants pro-vie » pour désigner des manifestants anti- ! La doxa, c’est de dire au minimum « les opposants à la loi Veil », « des militants d’extrême droite », des « adversaires du droit des femmes à disposer de leur corps ». Mais pas des « manifestants pro-vie ».

     

    90 % d’apprentis journalistes se disent à gauche, dans les écoles

    Bien évidemment, dans les rédactions « mainstream », cette autocensure est permanente. Et si un pigiste a le malheur de mettre un pied de côté, soyez certains que la des rédacteurs et les syndicats ne se battront pas pour lui sauver sa place mais pour exiger son départ !

    Le plus fou, c’est la présidentielle, à chaque fois. À ce moment-là, il faut redoubler de vigilance pour ne pas se faire « cramer ». Et quand on organise un simulacre d’élections à la cafèt’, le résultat est connu d’avance. Quelques rares voix se portent sur le candidat de la droite parlementaire, mais l’essentiel vote à gauche, à l’extrême gauche ou écolo. Une fois, un bulletin Front national a été glissé dans l’urne. Tout le monde a traqué celui qui était derrière ce vote. Démasqué, il a été sauvé par le fait qu’il était de notoriété publique homosexuel et que son lynchage pour des raisons politiques aurait pu être transformé en lynchage homophobe. Pour se justifier, il a expliqué que c’était ce que votait sa famille. Dans les écoles de journalisme, qui organisent aussi des élections pour s’amuser, les scores sont sans appel. 90 % pour les candidats de gauche.

    Alors, aujourd’hui, que les « gardiens du temple » agonissent d’injures sans plus aucune retenue leurs confrères dévoile leur vraie nature. Et au final, la sanction, c’est l’audience. Libé n’a plus de lecteurs depuis longtemps, ses journalistes sont payés à la fin du mois par le grand capital qu’ils feignent de détester mais qui remplit leur frigo. Le de Fogiel dévisse. Souhaitons longue vie à Europe 1, qui va manifestement revenir bientôt à ses origines : une radio impertinente, libre et populaire !

     

    Témoignage

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • 15 Août 2010 : 150 ans de Notre-Dame de France, au Puy en Velay

    notre dame de farnce puy en velay.jpg

                Depuis 150 ans la ville du Puy-en-Velay (Haute-Loire) est dominée par une statue de la Vierge Marie, haute de 16 mètres.

                Le site du Puy-en-Velay, et en particulier le « podium » du Rocher Corneille (ou Mont Anis) appelait presque naturellement l’édification d’un monument à son sommet. Longtemps, il y eut un calvaire. Mais ce n’est qu’au 19ème siècle que l’on envisagea sérieusement la construction d’un édifice à la dimension du site.

                 En 1850, l’évêque du Puy, lance le projet de l’édification d’une statue monumentale de la Vierge Marie sur le Mont Anis. En 1853, un concours est lancé auquel participent 53 artistes. Dans le même temps, une souscription est lancée dans toute la France. Les 300 000 élèves des écoles des Frères des Ecoles Chrétiennes réunissent la somme nécessaire à l’édification du piédestal.

                 Pour sa part, l’empereur Napoléon III offre les canons pris sur l’armée russe au cours de la guerre de Crimée. En 1859, les différents éléments de la statue sont fondus à Givors (Rhône) et seront acheminés jusqu’au Puy. L’inauguration officielle aura lieu le 12 septembre 1860, en présence d’une foule de 120 000 personnes et de 12 évêques.

               Sur la Croix, rapporte l’Evangile, le Christ s’est adressé à son disciple Jean et lui a dit « Voici ta mère » et à Marie en désignant Jean : « Voici ton Fils ». L’Église catholique accueille ce texte comme indiquant que Marie exerce une certaine maternité auprès de tous les disciples du Christ. La statue de Notre-Dame de France, qui présente Jésus, et c’est lui qui bénit, exprime cette place de la Vierge Marie dans la foi catholique : elle aide à accueillir Jésus, mais c’est lui le seul Sauveur.

               La récupération des canons de l'armée russe a été, au départ, un moyen d'acquérir à moindre coût la matière première pour la réalisation de la statue. Mais, ce faisant, la statue de Notre-Dame de France semble faire écho à la prophétie d'Isaïe : "De leurs épées ils forgeront des socs et de leurs lances des serpes; une nation ne lèvera pas l'épée contre une autre nation et on n'apprendra plus la guerre" (Isaïe chapitre 2).

    (source : le Blog de Benoît de Sagazan)

  • Le Centre Lesdiguières communique...

    1A.jpg

    Bonjour

     

    Après les manifestations du 17 et 24 juillet à Grenoble qui ont vu 2000 puis 3000 personnes protester contre la mise en place du pass sanitaire, le centre  Lesdiguières vous invite à poursuivre le mouvement ce  samedi 31 juillet à partir de 14h30 .

    « A l'appel des Gilets Jaunes Unitaires Pierre & Marie Curie de Grenoble et des Gilets Jaunes de Crolles, une manifestation est organisée samedi 31 juillet 2021 avec rendez-vous à 14h30 sur la place de Verdun (face à la préfecture)

    Cette manifestation est déclarée et son parcours sera une boucle en ville pour revenir au point de départ.

    Le parcours étant susceptible d'être modifié, il sera précisé plus tard.

    Nous avons déclaré les revendications suivantes :

    *1- Retrait du Pass sanitaire

    *2- Liberté vaccinale

    *3- Des moyens pour les soignants

    Venez nombreux avec vos drapeaux, slogans et pancartes!

    Merci de diffuser largement autour de vous...! »

     

    Cl

  • Le Centre Lesdiguières communique...

    1A.jpg

    Bonjour

     

    Après les manifestations du 17 et 24 juillet à Grenoble qui ont vu 2000 puis 3000 personnes protester contre la mise en place du pass sanitaire, le centre  Lesdiguières vous invite à poursuivre le mouvement ce  samedi 31 juillet à partir de 14h30 .

    « A l'appel des Gilets Jaunes Unitaires Pierre & Marie Curie de Grenoble et des Gilets Jaunes de Crolles, une manifestation est organisée samedi 31 juillet 2021 avec rendez-vous à 14h30 sur la place de Verdun (face à la préfecture)

    Cette manifestation est déclarée et son parcours sera une boucle en ville pour revenir au point de départ.

    Le parcours étant susceptible d'être modifié, il sera précisé plus tard.

    Nous avons déclaré les revendications suivantes :

    *1- Retrait du Pass sanitaire

    *2- Liberté vaccinale

    *3- Des moyens pour les soignants

    Venez nombreux avec vos drapeaux, slogans et pancartes!

    Merci de diffuser largement autour de vous...! »

     

    Cl

  • Un étendard marial ?

     

    par Gérard Leclerc

     

    2435494823.jpgLa guérilla qui oppose Emmanuel Macron à Jean-Luc Mélenchon sur le drapeau européen a pris une tournure où le symbolique s’associe étroitement au politique. Car il y a deux dimension dans cette querelle, d’abord une dimension proprement politique à propos de la construction européenne. Depuis le rejet de la constitution imaginée par Giscard d’Estaing lors du référendum de 2004, on peut estimer que l’Europe n’est pas vraiment définie en tant que concept institutionnel. On peut certes se raccrocher à la formule de Jacques Delors : fédération d’États nations, même si elle constitue à certains égards un oxymore. Un moment, le président François Mitterrand, avait, me semble-t-il, privilégié le terme de confédération, qui prêtait moins à discussion, même s’il ne résolvait pas entièrement la question de la souveraineté. Une souveraineté qui par ailleurs ne se sépare pas de la question d’un peuple européen. Existe-t-il un peuple européen ? Si oui, il peut revendiquer son drapeau, son hymne, sa devise. Sinon, c’est beaucoup plus problématique.

    Le désaccord entre Macron et Mélenchon est incontestablement lié à cette incertitude, mais il a pris une dimension symbolique, lorsque Mélenchon a mis en cause le drapeau aux douze étoiles sur fond bleu : « Franchement, on est obligé de supporter ça ? C’est la République française, pas la Vierge Marie. » Il est incontestable que le créateur de ce drapeau était chrétien et qu’il était inspiré par la symbolique mariale. On saisit la référence à l’apocalypse : « Une femme revêtue du soleil, la lune sous les pieds et sur la tête une couronne de douze étoiles. » Mais l’inspiration initiale ne s’est pas forcément transmise aux héritiers. Il a fallu Jean-Luc Mélenchon pour qu’ils soient mis au courant. Mais, même alors, cette symbolique est-elle rédhibitoire pour la laïcité ? On peut en discuter, mais on peut aussi s’étonner de l’intolérance qui jette l’interdit sur une part essentielle du patrimoine européen. Sans référence à ce patrimoine, avec ses dimensions d’ailleurs diverses, notre Europe devient un concept singulièrement rabougri.  

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 16 octobre 2017.

  • Une Église d’attestation, par Gérard Leclerc.

    Messe aux Invalides avec le pape Benoît XVI,

    2008.

    © Philippe Lissac / GODONG

    La réouverture des églises paraît être maintenant un objectif prochain. La Pentecôte, sans doute, verra à nouveau la communauté des fidèles rassemblés, même si c’est dans des conditions particulières. Ce n’est pas encore le cas, hélas, aujourd’hui, pour cette belle fête de l’Ascension que nous célébrons. Mais l’heure est peut-être venue de changer quelque peu l’orientation de notre réflexion, en passant d’une attitude de juste revendication à une attitude de méditation et d’attestation.

    gerard leclerc.jpgLes chrétiens ne forment pas une sorte de syndicat, ne défendant que le juste exercice du culte auprès des pouvoirs publics, ainsi que le remarquait justement Jean-Marie Guénois, chroniqueur religieux du Figaro. Ils ont à témoigner de ce dont ils vivent. Et pour reprendre l’expression de la première lettre de saint Pierre, ils doivent toujours être prêts à rendre compte de l’espérance qui est en eux, avec douceur et respect.

    Voilà qui devrait être en dehors de toute controverse dans l’Église, bien au-delà des disputes auxquelles on a pu assister ces derniers temps. Et de ce point de vue, le cardinal Robert Sarah sera difficilement contré par ceux qui manifestent souvent de l’opposition à son égard. Sans doute n’abandonne-t-il rien de la radicalité de la foi, mais sans cette radicalité, on ne se raccroche qu’à un pâle humanisme. Évoquant la situation de désarroi d’une société affaiblie par l’épreuve de la mort, le cardinal plaide pour une parole claire de foi et d’espérance, sans laquelle « le monde peut sombrer dans une culpabilité morbide ou dans une rage impuissante face à l’absurdité de sa condition » (Le Figaro du 20 mai).

    Le cardinal Sarah est encore incontestable lorsqu’il affirme : « Le coronavirus a frappé les sociétés occidentales au point le plus vulnérable. Celles-ci avait été organisées pour nier la mort, la cacher, l’ignorer. Elle est rentrée par la grande porte. » Voilà qui implique pour l’Église un réexamen de sa pastorale et de sa prédication. Ce qui suppose un investissement théologique et spirituel, dans la grande tradition ecclésiale, sans cesse provoquée par de nouvelles interrogations comme l’a bien montré un historien comme Philippe Ariès et aujourd’hui, à sa suite, un Guillaume Cuchet.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 21 mai 2020.