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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    De Guillaume Bigot, sur les associations qui aident les migrants mineurs isolés : "C’est la première fois dans l’histoire qu’un pays finance sa propre invasion..." :

    (extrait vidéo 3'03)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1594250827224555521?s=20&t=9JnQtG9oVvcV6Dwyinr11Q

     

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    1. Entièrement d'accord avec Pierre Gentillet sur les plus que probables coupures d’électricité en janvier et ce semble-gouvernement qui en appelle à la "responsabilité collective" :

    "Comme sous la crise Covid ce ne sont ni les fermetures de lits ou les centrales nucléaires qui sont le problème pour le gouvernement mais le comportement des citoyens ! Insupportable !"

    (extrait vidéo 1'06)

    https://twitter.com/Pierre_GTIL/status/1594086399568859141?s=20&t=9JnQtG9oVvcV6Dwyinr11Q

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    Ils ont commis un acte insensé (fermer Fessenheim) et, maintenant, ils nous demandent de baisser notre chauffage, de nous doucher moins etc... etc... : quelle bande de pieds nickelés !

     

    2. Encore Pierre Gentillet : Oui, la République idéologique, le Système "change le Peuple"...

    "L’étude du Figaro sur la part croissante des immigrés en France confirme simplement ce que nous savions déjà (via aussi l’étude d’Etat de France Stratégie) : le peuple français est en train d’être peu à peu remplacé. Et ce malgré les mensonges éhontés de nos adversaires de gauche..."

    (extrait vidéo 1'43)

    https://twitter.com/Pierre_GTIL/status/1594034516452065281?s=20&t=YBlA3cVqrR-pSfAyUQuHBg

    LE SYSTEME CHANGE LE PEUPLE ?

    IL FAUT QUE LE PEUPLE CHANGE DE SYSTÈME !

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    3. Dans Boulevard VoltaireLe film pro-migrants Les engagés dégagé par les spectateurs...

    https://www.bvoltaire.fr/satire-a-vue-le-film-pro-migrants-les-engages-degage-par-les-spectateurs/?feed_id=21090&_unique_id=6379eec54bb41

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    4. De Jean-Christophe Buisson :

    "Nouvelle/vieille méthode d'intimidation et de terrorisation de la population #armenienne de Stepanakert par les Azéris : des "Allah Akbar" diffusés nuitamment à haut volume par hauts-parleurs depuis les hauteurs de la capitale de l'#Artsakh #HautKarabakh occupées par l'Azerbaïdjan..."
     
    (extrait  vidéo 0'15)
     
     
    VIVE L'ARMÉNIE !
     
    SOUTIEN À NOS FRÈRES ARMÉNIENS !

    5. vosgeshorizondurable communique :

     

    5 BIS. (Dans La DépêcheEncore un accident avec les pales dangereuses d'éoliennes qui se sont détachées : à Arfons-Sor, das la Montagne noire, les deux pales se font la malle...

    https://www.ladepeche.fr/2022/11/19/arfons-les-deux-pales-se-font-la-malle-10812943.php

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en commençant la semaine par un petit sourire - même s'il est triste...-  avec Fabrice Lucchini, qui tourne en dérision l'action de la Mairie de Paris sur les soi-disant "mobilités douces", gérées par David Belliard : c'est aussi cela, le

    saccageparis...

    "...À Paris, les piétons ont peur, les cyclistes vous crachent à la gueule et les automobilistes sont en dépression..." 

    (extrait vidéo 1'12)

    https://twitter.com/ChaRocher/status/1593951872662077440?s=20&t=9JnQtG9oVvcV6Dwyinr11Q

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    À DEMAIN !

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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (15)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Le pandémonium révolutionnaire : Clubs et Orateurs....

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    1. Le pandémonium révolutionnaire : Clubs.

    "Auprès de la tribune nationale, s'étaient élevées deux tribunes concurrentes, celle des Jacobins et celle des Cordeliers, la plus formidable alors, parce qu'elle donna des membres à la fameuse Commune de Paris, et qu'elle lui fournissait des moyens d'action. Si la formation de la Commune n'eut pas eu lieu, Paris, faute d'un point de concentration se serait divisé, et les différentes mairies fussent devenues des pouvoirs rivaux.

    Le club des Cordeliers était établi dans ce monastère, dont une amende en réparation d'un meurtre avait servi à bâtir l'église sous saint Louis, en 1259...

    Les tableaux, les images sculptées ou peintes, les voiles, les rideaux du couvent avaient été arrachés; la basilique, écorchée, ne présentait plus aux yeux que ses ossements et ses arêtes. Au chevet de l'église, où le vent et la pluie entraient par les rosaces sans vitraux, des établis de menuisier servaient de bureau au président, quand la séance se tenait dans l'église. Sur ces établis étaient déposés des bonnets rouges, dont chaque orateur se coiffait avant de monter à la tribune. Cette tribune consistait en quatre poutrelles arc-boutées, et traversées d'une planche dans leur X, comme un échafaud. Derrière le président, avec une statue de la Liberté, on voyait de prétendus instruments de l'ancienne justice, instruments suppléés par un seul, la machine à sang, comme les mécaniques compliquées sont remplacées par le bélier hydraulique. Le club des Jacobins épurés emprunta quelques unes de ces dispositions des Cordeliers."

    Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome I, pages 295/296.

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    Le pandémonium révolutionnaire : Orateurs.

    "Les orateurs, unis pour détruire, ne s'entendaient ni sur les chefs à choisir ni sur les moyens à employer; ils se traitaient de gueux, de gitons, de filous, de voleurs, de massacreurs, à la cacophonie des sifflets et des hurlements de leurs différents groupes de diables. Les métaphores étaient prises du matériel des meurtres, empruntées des objets les plus sales de tous les genres de voirie et de fumier, ou tirées des lieux de prostitution des hommes et des femmes. Les gestes rendaient les images sensibles; tout était appelé par son nom, avec le cynisme des chiens, dans une pompe obscène et impie de jurements et de blasphèmes. Détruire et produire, mort et génération, on ne démêlait que cela à travers l'argot sauvage dont les oreilles étaient assourdies. Les harangueurs, à la voix grêle ou tonnante, avaient d'autres interrupteurs que leurs opposants; les petites chouettes noires du cloître sans moines et du clocher sans cloches, s'éjouissaient aux fenêtres brisées, en espoir du butin; elles interrompaient les discours. On les rappelait d'abord à l'ordre par le tintamarre de l'impuissante sonnette; mais ne cessant point leur criaillement on leur tirait des coups de fusil pour leur faire faire silence; elles tombaient palpitantes, blessées et fatidiques, au milieu du Pandémonium. Des charpentes abattues, des bancs boiteux, des stalles démantibulées, des tronçons de saints roulés et poussés contre les murs, servaient de gradins aux spectateurs crottés, poudreux, soûls, suants, en carmagnole percée, la pique sur l'épaule ou les bras nus croisés.
    Les plus difformes de la bande obtenaient de préférence la parole. Les infirmités de l'âme et du corps ont joué un rôle dans nos troubles: l'amour-propre en souffrance a fait de grands révolutionnaires."

    Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome I, pages 296/297.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Hier, lundi, France info nous demandait de ne mettre en route aucun appareil entre 7h et 10h, et de faire attention toute la journée (baisser le chauffage, rester moins longtemps sous la douche...). Tout cela alors que l'on a fermé la centrale ultra moderne de Fessenheim (ultra moderne, avec tous les travaux que ces insensés d'escrolos ont imposés...) et alors que, du coup, nos deux dernières centrales à charbon produisent à leur maximum, et polluent également à leur maximum. Alors, Messieurs du gouverne-ment et messieurs les escrolos, arrêtez de nous bassiner avec vos discours creux sur la lutte contre le réchauffement climatique, et de vouloir nous faire supporter les conséquences de vos décisions totalement aberrantes !
     
    D'accord avec Patrick Edery :
    "Selon la TV, ce matin il ne faut pas utiliser d'électricité, car il n'y en a pas assez... Bientôt on va nous demander de ne plus tirer la chasse, de sauter un repas sur 3... Mais tout va bien #Macron est le Mozart de l'économie..."

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    1. Et comme, à lafautearousseau, on fait comme Molière, c'est-à-dire qu'on prend son bien où on le trouve, sans oeillères aucunes, on a retrouvé cet article de 2020, de Solidarité et Progrès

    https://solidariteetprogres.fr/nos-actions-20/declarations/fermer-fessenheim-pire-qu-un-crime.html

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    1 BIS. D'accord avec La France Rurale :

    "Les appels à la restriction de notre consommation sont omniprésents dans les médias. La France de Macron a perdu son autonomie énergétique grâce à une idéologie de "vertitude", une idéologie de décroissance et des choix stratégiques que nous payons chers aujourd'hui."

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir...

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    3. De Christian Vanneste :  ATTENTION, UN RÉCIDIVISTE EST EN TRAIN DE CHAPARDER L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE ! :

    https://www.christianvanneste.fr/2022/03/27/attention-un-recidiviste-est-en-train-de-chaparder-lelection-presidentielle-iii/

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    4. Voilà ce que c'est qu'un soi-disant "anti-fa", en réalité vrai terroriste : ils crient "fachos" et "fachos de merde", ils ne sont que de vulgaires gibiers de prison...

    Gilbert Collard
    "Encore une agression à Tours par une minable brute de l'extrême gauche contre un de nos courageux militants qui fait face malgré son âge et sa taille : tout mon soutien à ce militant et honte à ce lâche fasciste !"
     
    (extrait vidéo 0'22)
     
     
    Trouvée sur tweeter, la photo du voyou/délinquant minable qui n'a pas hésité à s'en prendre à un retraité isolé : ça, c'est du "courage anti-fa" ! Ça crie "fasciste" à tout bout de champ, et ça pratique allègrement le terrorisme le plus infect...
    EN TAULE, VITE !

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    5. Entièrement d'accord avec Alexandre del Valle, qui dénonce avec une grande justesse et pertinence la dangerosité d'Erdogan et de son idéologie "pan-turque"... :

    (extrait vidéo 1'49)

    https://twitter.com/SNOOP32343564/status/1510900782106824710?s=20&t=J0zBTzhG0Oe4ebkdi-i80A

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    6. Pas mieux !

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en se félicitant de l'écrasante victoire (pour la quatrième fois consécutive !...) de Viktor Orbàn, en Hongrie. Le Premier ministre hongrois a décroché un quatrième mandat d'affilée à la tête de la Hongrie, le cinquième de sa carrière. Son Fidesz arrive en tête avec 53,1% des voix, contre 35% pour la coalition de six partis d'opposition ! Il remporte 135 sièges sur les 199 que compte le Parlement, contre 57 sièges pour l'opposition... Il est bon que le "machin" techno-bureaucratique bruxellois, qu'on appelle Commission européenne, trouve sur son chemin des représentants fiers et debout de ces vieilles nations européennes historiques, qui ne veulent pas d'une submersion migratoire, civilisationnelle ou religieuse du continent... Encore une claque pour les tenants de "la fin de l'histoire de l'Europe".

    https://www.tf1info.fr/international/elections-legislatives-en-hongrie-viktor-orban-remporte-une-victoire-exceptionnelle-2215572.html

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    À DEMAIN !

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  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (5)

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : L'héroïsme vendéen, vu par Chateaubriand...

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    Un paysan vendéen...

    "M. du Theil, chargé des affaires de M. le comte d'Artois à Londres, s'était hâté de chercher Fontanes : celui-ci me pria de le conduire chez l'agent des Princes. Nous le trouvâmes environné de tous ces défenseurs du trône et de l'autel qui battaient les pavés de Piccadilly, d'une foule d'espions et de chevaliers d'industrie echappés de Paris sous divers noms et divers déguisements, et d'une nuée d'aventuriers belges, allemands, irlandais, vendeurs de contre-révolution. Dans un coin de cette foule était un homme de trente à trente-deux ans qu'on ne regardait point, et qui ne faisait lui-même attention qu'à une gravure de la mort du général Wolf. Frappé de son air, je m'enquis de sa personne : un de mes voisins me répondit : "Ce n'est rien, c'est un paysan vendéen, porteur d'une lettre de ses chefs".

    Cet homme, qui n'était rien, avait vu mourir Cathelineau, premier général de la Vendée et paysan comme lui; Bonchamp, en qui revivait Bayard; Lescure, armé d'un cilice non à l'épreuve de la balle; d'Elbée, fusillé dans un fauteuil, ses blessures ne lui permettant pas d'embrasser la mort debout; La Rochejaquelein, dont les patriotes ordonnèrent de vérifier le cadavre, afin de rassurer la Convention au milieu de ses victoires. Cet homme, qui n'était rien, avait assisté à deux cents prises et reprises de ville, villages et redoutes, à sept cents actions particulières et à dix-sept batailles rangées; il avait combattu trois cent mille hommes de troupes réglées, six à sept cent mille réquisitionnaires et gardes nationaux; il avait aidé à enlever cinq cent pièces de canon et cent cinquante mille fusils; il avait traversé les colonnes infernales, compagnies d'incendiaires commandées par des Conventionnels; il s'était trouvé au milieu de l'océan de feu, qui, à trois reprises, roula ses vagues sur les bois de la Vendée; enfin, il avait vu périr trois cent mille Hercules de charrue, compagnons de ses travaux, et se changer en un désert de cendres cent lieues carrées d'un pays fertile.

    Les deux Frances se rencontrèrent sur ce sol nivelé par elles. Tout ce qui restait de sang et de souvenirs dans la France des Croisades, lutta contre ce qu'il y avait de nouveau sang et d'espérances dans la France de la Révolution. Le vainqueur sentit la grandeur du vaincu. Thureau, général des républicains déclarait que "les Vendéens seraient placés dans l'histoire au premier rang des peuple soldats". Un autre général écrivait à Merlin de Thionville : "Des troupes qui ont battu de tels français peuvent bien se flatter de battre tous les autres peuples." Les légions de Probus, dans leur chanson, en disaient autant de nos pères. Bonaparte appela les combats de la Vendée "des combats de géants".

    (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome I, pages 391/392/393)

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Ce n'est ni le soleil ni la chaleur qui sont un problème : c'est le manque d'eau, la sècheresse ! Que l'on cesse de nous "bassiner" avec le réchauffement climatique et que l'on agisse plutôt pour apporter de l'eau partout, à tout le monde... On le sait bien : soleil + chaleur + eau = luxuriance...

    L'eau, voilà le vrai problème. Or, ne prenons qu'un seul exemple : en Espagne, où il pleut encore moins qu'en France, on récupère 20% des eux tombées du ciel en hiver; en France, on n'est pas à 2%... Alors ?

    Et le recyclage/ré-utilisation des eaux usées ? Où en est-on ?

    Comme d'habitude, les gesticulations des escrolos sont pitoyables et pathétiques : toujours dans le mauvais sens de l'histoire !

    https://objectifaquitaine.latribune.fr/infrastructures/2023-03-10/anti-bassines-la-prefecture-des-deux-sevres-s-oppose-aux-manifestations-prevues-fin-mars-954814.html

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    1. L'édito d'Agnès Verdier-Molinié : "L'inquisition foncière s'accroît sur les propriétaires"...

    (extrait vidéo 4'45)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1634085467263053825?s=20

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    LE SEUL DOMAINE DANS LEQUEL NOTRE SYSTÈME MALFAISANT ET MORTIFÈRE SOIT VRAIMENT BON,

    C'EST CELUI DE LA SUR-TAXATION,

    DE LA SUR- PRESSURISATION FISCALE  DES CITOYENS !

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    2. (Source OpexNewsLe Commandement de l'espace affûte ses armes face à la montée des menaces en orbite... :

    https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-03-10/le-commandement-de-l-espace-affute-ses-armes-face-a-la-montee-des-menaces-en-orbite-954868.html

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    3. lafautearousseau paratge évidemment l'indignation et la satisfaction légitimes d' Officiers et Commissaires de police :

    "Toulouse. Épilogue de ce délit ignoble salissant la mémoire des sept victimes d’un terroriste en portant le maillot du TFC floqué Mohammed Merah. Deux hommes condamnés pour apologie du terrorisme."

    https://www.ladepeche.fr/2023/03/10/maillot-du-tfc-floque-mohammed-merah-deux-hommes-condamnes-pour-apologie-du-terrorisme-11053308.php

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    4. D'Élisabeth Lévy sur le Grand endoctrinement à l'école :

    "Les témoignages recueillis par Reconquête ! sont absolument sidérants. Ce sont des témoignages de parents, de profs et même d'élèves. Je vous assure que ce qu'on met dans la tête de vos gamins fait peur !..."

    (extrait vidéo 1'53)

    https://twitter.com/NDepresles/status/1634449649988673537?s=20

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    5. De Stop Éoliennes Methanisation Griselles (sur tweeter) :

    "Encore une éolienne en flamme ! Pour rappel, en France, les #éoliennes peuvent être construites à seulement 500 mètres des habitations !"

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/une-eolienne-en-feu-pres-de-challans-en-vendee-1948759

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    5 BIS. Dans la série "Système de folie et en folie" : le référendum local sur un projet éolien à Rancon. Les habitants votent "non" mais la mairie dit quand même "oui" aux éoliennes, car le maire estime que le "non" n’a gagné que de 54 %. Lui n'a été élu qu'avec 53 % !... Mieux vaut lire "ça" que d'être aveugle, non ?

    https://www.lepopulaire.fr/rancon-87290/actualites/a-rancon-les-habitants-votent-non-mais-la-mairie-dit-quand-meme-oui-aux-eoliennes_14274235/

    À Rancon, les habitants votent "non" mais la mairie dit quand même "oui" aux éoliennes

     

    7. Incroyable, et pourtant vrai : dans notre pauvre Paris, que l'équipe d'Anne Hidalgo enlaidit, massacre, saccage sans cesse, sas cesse aussi des amoureux du beau oeuvrent  - sans bruit mais avec succès - à maintenir notre Capitale toujours belle. C'est avec le Centre des Monuments nationaux que nous cloturerons donc cette série d'aujourd'hui, pour rendre hommage à son action :

    "Votre passage préféré à @Paris est de nouveau ouvert !  Le jardin de l'#HôteldeSully s'est refait une beauté. Il vous avait manqué ? Venez l'arpenter de nouveau : hotel-de-sully.fr"

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Ce Système de folie et en folie, qui marche sur la tête...

    De Gabrielle Cluzel :

    "Non seulement nous n’avons pas nos propres frontières pour nous prémunir des migrations, mais en plus, nous tenons captifs les migrants pour pas qu’ils partent de chez nous… Il va falloir qu’on nous explique !..."

    (extrait vidéo 1'06)

    https://x.com/Je_Puig/status/1735785782441357694?s=20

     

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    1. D'accord avec Philippe de Villiers, après la mort d'Elia Toledano :

    "C’est la première fois dans l’histoire de France qu’on a 41 morts et qu’on ne bouge pas, qu’on distribue les condoléances. […] Un pays qui ne frappe plus, c’est un pays qui n’existe plus..."

    Philippe de Villiers : «Un pays qui ne frappe plus, c'est un pays qui  n'existe plus» - Vidéo Dailymotion

     

    2. N'importe quel Afghan, Mongol(e) ou autre peut se promener librement en France, armé, et nous agresser, n'importe lequel d'entre nous, à tout moment et partout... France : 66 millions de "décapitables" en sursis, victimes potentielles permanentes du Terrorisme !, écrivons-nous ici-même, régulièrement.

    Ceci étant, que croyez-vous que Darmanin se soit donné comme priorité immédiate ? La dissolution d'Academia christiana ! Oui, on est bien dans "notre pays légal en folie"...

     

    3. Fabien Bouglé rapporte une vérité de base :

    "Rien que le raccordement au réseau électrique des éoliennes et des panneaux solaires coûte 200 milliards d'euros ! La cour des compte a rappelé que le coût de construction des 58 réacteurs nucléaires était de 90 milliards !"

    Question : comment qualifier ceux qui nous "gouvernent" (?) 

    (extrait vidéo 1'50)

    https://x.com/Dover63A/status/1735644846482682005?s=20

    Gwladys FRANCOIS sur LinkedIn : Carte d'implantation des 6 futurs réacteurs  nucléaires EPR2 en France

     

     

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

    4. Ce soir, à 18h, l'islamo-gauchisme a rendez-vous avec la France :

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    5. La promesse d'Anne Hidalgo de 300 nouveaux hectares d'espaces verts à Paris ? Du flou le plus pur au mensonge et à l'arnaque pure et simple...

    De Dominique Dupré-Henry (sur tweeter) :

    "Bien loin du récit officiel porté par la mairie, la promesse d’ouvrir 300 nouveaux ha d’espaces verts à #Paris paraît totalement irréaliste, entre simple astuce bureaucratique et concepts paysagers flous.  Notre tribune par @Le_Figaro"
     

     

    6. La Croix de Guer restaurée par SOS CALVAIRES

     

    7. De SOS PARIS :

     
    "Alerte destruction patrimoniale et bétonnisation au #MonastèreDeLaVisitation. Il est encore possible d'en faire 1 jardin public et 1 ferme pédagogique. La solution : instance de classement et expropriation pour cause d’utilité publique en mobilisant la Ville et l’État."
     
    (extrait vidéo 2'20)
     

    Le monastère de la Visitation et sa ferme urbaine, unique à Paris, bientôt  victimes d'une opération de densification - Sites & Monuments

    Le monastère de la Visitation et sa ferme urbaine, unique à Paris, bientôt victimes d'une opération de densification ?

     

     

     

    À DEMAIN !

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    Gwladys FRANCOIS sur LinkedIn : Carte d'implantation des 6 futurs réacteurs  nucléaires EPR2 en France

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Sur Europe 1, l'hommage de Gaspard Proust à Thomas :

    https://x.com/QueenFirmAction/status/1729826616975503658?s=20

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    1. Dans Face à l'info, Charlotte d’Ornellas réagit avec justesse et pertinence au traitement médiatique des émeutes à Romans-sur-Isère :

    "...Tout est à front renversé en fonction du profil politique des personnes incriminées..."

    (extrait vidéo 6'34)

    https://x.com/CNEWS/status/1729938973043065189?s=20

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    2. (IN)JUSTICE POURRIE DU SYSTÈME POURRI !

    C'est dans Le Parisien :

     "Les parents ont tenu le choc et là ils sont dévastés... Un peu plus d’un an après la mort d’un homme de 27 ans, tué de plusieurs dizaines de coups de couteau en Moselle, sa famille a appris que le suspect de 17 ans avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire."

    Pour Maxime Vacan, assassiné de 43 coups de couteau, pour sa famille, ses amis, son entourage... c'est fini ...

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    ...mais pour son assassin, c'est... porte ouverte et la vie devant lui !

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    SYSTÈME POURRI !

     

    3. De Philippe de Villiers :

    "#Crépol révèle 4 faillites : - celle d’un État n’ayant plus d'autorité, - d’une école ne transmettant plus la France, - d’une Justice considérant les bourreaux comme des victimes, - des "élites" ayant expérimenté une nouvelle manière de faire la France... en la défaisant avec un nouveau peuplement..."
     
    (extrait vidéo 2'49)
     
     
    Philippe De Villiers : «Nous sommes devant un fait politique» - Vidéo  Dailymotion

     

    4. L'insanité de ce pauvre Jadot, et la juste réponse de Gilbert Collard :

    "Pour la 1ère fois de sa vie politique, Jadot a "la trouille" pour la France à cause, entre autres, de "l'extrême droite". C'est vrai qu'avant tout allait bien : le Bataclan, Nice, Charlie Hebdo, Samuel Paty, Arras, les émeutes, les zones de non-droit..."
     
    (extrait vidéo 1'23)
     
     
    Pauvre "trouillard" minable et misérable de Jadot !... 

    1A.jpg

     

    4 BIS. Si ce pauvre Jadot a "la trouille", il peut regarder du côté de la Pologne, et écouter ce Député Polonais au Parlement européen... :

    "Ne nous faites pas le coup d'une #immigration diplômée indispensable... Il y a zéro attaques #terroristes en Pologne. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas d'immigration illégale en Pologne... Ne nous donnez pas de leçons ! Apprenez plutôt de la Pologne, faites comme la #Pologne !"

    (extrait vidéo 1'11°

    https://x.com/_Direct_News/status/1729844993227915716?s=20

    CE DÉPUTÉ POLONAIS DIT LES TERMES AU PARLEMENT EUROPÉEN - YouTube
     

    6. Retour sur les propos misérables de Patrick Cohen, avec l'humour grinçant, mais si juste, de David Dobsky :

    "Le Bataclan ? Tout se passait bien, les terroristes étaient venus pour s'amuser et écouter de la bonne musique... Puis, soudain un rockeur d'extrême droite tira les cheveux de...
    Cohen"
     
    Ils sont venus pour s'amuser, draguer des filles»: l'édito sur Crépol de Patrick  Cohen crée la polémique
     
    "Ils sont venus pour s'amuser, draguer des fille..." a osé déclarer Patrick Cohen, héraut du "Sévice Public" (l'expression est de Goldnadel), parlant des barbares assassins de Crépol...

     

    7. Le vignoble et sa Croix... De SOS CALVAIRES :

     
    "Le #vignoble et sa croix : une #histoire bien connue ! Contacter notre équipe lyonnaise et ériger une #croix sur le Mont #Brouilly dans sa parcelle de #vigne, quelle belle #aventure !  Faites un don en cliquant ici : soscalvaires.org/faire-un-don/"
  • Est-ce le temps de sortir de l’emprise de l’État ?, par Philippe Kaminski.

    Entre les mastodontes que sont l’État et le Marché, une troisième voie existe. Elle s’est incarnée aujourd’hui sous le nom et la forme de l’Économie Sociale. Dans la trinité économique, l’État représente le Père, le Marché correspond au Fils, tandis que l’Économie Sociale pourrit être assimilé au Saint-Esprit.

    Actualités de l’économie sociale

    Dans ma précédente chronique, je déplorais l’absence, face aux deux continents aux mille visages que sont l’État et le Marché, d’un tiers acteur mieux à même de définir les voies du Bien commun et de débloquer les impasses, tant intellectuelles qu’organisationnelles, dans lesquelles se fourvoient nos sociétés dites « développées », en fait victimes de leur prospérité et de leur vieillissement. Je pensais bien entendu à l’Économie Sociale, dans sa forme actuelle, qui certes n’est pas absente mais qui ne parvient pas à sortir d’un rôle de second rang. Et je mettais cet effacement sur le compte d’une trop grande complaisance, du moins en France, vis à vis des Pouvoirs publics, dont elle se contente trop souvent de n’être qu’un sous-traitant docile et zélé.

     

    Je sais que cette quête d’une « troisième voie » n’est pas chose nouvelle. Mais si, depuis bientôt deux siècles, elle a le plus souvent pris les traits d’une utopie irréaliste, c’est parce que ses promoteurs ont trop semblé vouloir lui donner l’exclusivité de la conduite des sociétés humaines. Puisqu’elle est, selon ma démonstration, supérieure au collectivisme étatique et supérieure au capitalisme libéral, elle doit se substituer à eux, prendre leur place et les renvoyer au cimetière des idées mortes : tel a toujours été, peu ou prou, le discours des prophètes d’un monde meilleur reconstruit selon leurs visions. Il n’en est sorti que des sectes, avec leurs cortèges de scissions et d’illuminés, des théories plus ou moins fumeuses, et quelques micro-réalisations éphémères.

    Mais ce qui a survécu, ce que les épreuves de l’Histoire ont reconnu comme pérennes, ce sont les organisations qui n’ont pas eu cette prétention folle et qui se sont contentées de lutter pour survivre en faisant valoir leurs avantages comparatifs. Coopératives, mutuelles, fondations, institutions caritatives ou sociales de natures diverses, certaines étant en vie depuis fort longtemps, ont fait et font chaque jour la preuve de leur aptitude à s’adapter et à conquérir de nouveaux espaces. On peut, bien entendu, leur faire grief de s’être banalisées, d’avoir perdu, renié ou simplement laissé s’étioler leur potentiel de subversion, de transformation sociale. C’est un débat récurrent et inévitable. C’est la vie. On peut mourir jeune par excès d’idéal, et par symétrie on peut mourir sur le tard par insuffisance d’idéal. Reconnaissons tout de même que beaucoup d’entreprises d’Économie Sociale ont su se maintenir à égale distance de l’un et l’autre de ces risques mortels.

    Il faut se rendre à l’évidence : oui, la troisième voie existe. Elle s’est incarnée aujourd’hui sous le nom et la forme de l’Économie Sociale. Elle avait pris d’autres formes, d’autres noms dans le passé, selon les lieux, selon les temps et les cultures. Pour la première fois sans doute, on la retrouve sous des aspects semblables dans tous les pays du monde. Elle repose sur des principes très différents de l’économie publique et de l’économie capitaliste. Mais il ne s’agit pas de les opposer, de vouloir que l’une d’entre elles domine et écrase les deux autres. Il ne s’agit pas de les mettre en concurrence, ce qui aboutirait immanquablement à un vainqueur et deux vaincus. Il s’agit de les composer, de les faire coexister en harmonie, de tirer le meilleur parti de chacune d’entre elles. J’entends proposer une conception trinitaire (que les théologiens me pardonnent cette incursion dans leur pré carré) de l’organisation économique : l’économie du Père, égalitaire et sécurisante voire bureaucratique, qui convient à beaucoup ; l’économie du Fils, faite de fougue et d’audace, qui accepte tous les risques et se soucie peu des dégâts qu’elle occasionne ; enfin, l’économie du Saint-Esprit, celle des solidarités organiques, où la protection du groupe n’est acquise que moyennant adhésion et effort collectif. C’est le fameux principe de la propriété commune et impartageable des bénéfices, dont une part ne peut être redistribuée qu’au prorata de l’activité, et non du capital investi.

     

    Autre chose : l’Économie Sociale ne doit pas être vue comme un composé hybride, sorte de mélange incestueux à mi-chemin entre l’État et le Marché. Non, elle ne se situe pas entre le collectivisme et le capitalisme ; elle est, avec eux, le troisième sommet d’un triangle équilatéral, aussi distante de chacun d’eux qu’ils le sont entre eux. C’est pourquoi je considère qu’elle trahit son rôle lorsqu’elle se met au service de l’État Providence, ou du moins lorsque ses porte-parole autorisés le font, alors qu’elle devrait sans cesse proclamer son autonomie et la transcrire dans les faits, dans ses comptes, hors des subventions et des prébendes d’un système d’État obèse et inefficient.

    La situation actuelle est le fruit, non pas de la décentralisation en elle-même, mais de la conjonction fortuite après l’élection de 2002 d’une majorité présidentielle de droite, prête à laisser l’Économie Sociale vivre sa vie de son côté, et de régions toutes acquises à la gauche (sauf l’Alsace, mais l’Alsace, qui a de fortes traditions d’Économie Sociale, s’est alignée sur les autres régions).

    Les conseils régionaux prirent tous des mesures favorables, en apparence, à l’Économie Sociale, s’en faisant une sorte de chasse gardée, puisque ce n’était plus une affaire du gouvernement central. Au début, c’était l’euphorie ! Les Chambres régionales de l’Économie Sociale se voyaient reconnues, valorisées, dotées de quelques moyens. Mais très vite, le piège se referma sur les uns et les autres : programmes, projets, budgets, contractualisations, objectifs, tout était soumis au rythme et aux caprices des instances politiques régionales, avec le vocabulaire des meilleures intentions du monde. Les « représentants » de l’Économie Sociale se coulèrent très vite dans ce nouveau moule et adoptèrent un discours d’assujettis heureux renchérissant sur les vertus de leur nouveau statut.

    C’est sur ce terrain qu’arriva le gouvernement de 2012, qui allait faire adopter la loi Hamon dont le seul contrepoids à l’étatisation de fait de l’Économie Sociale fut la promotion, sur un modèle importé des États Unis, de l’entreprise sociale que là-bas on appelle le social business. Cette greffe quelque peu étrangère à notre culture ne se développa guère, mais elle est devenue un des mantras du gouvernement issu des élections de 2017. Notre actuel Haut-Commissaire ne jure que par ses social start-up, son French Impact et autres billevesées linguistiques dont il a du mal à faire partager le charme.

     

    Le proche avenir, au sortir de l’actuelle crise, pourrait cependant ouvrir des voies porteuses d’espoir. La sphère publique a beau accaparer un pourcentage record de la richesse nationale, son pouvoir réel et son efficacité intrinsèque n’en sont pas plus solides pour autant, loin s’en faut. Au contraire, l’État s’en trouve plus fragile, plus exposé. Tout le monde aura à gagner à une Économie Sociale pleinement autonome, et il suffira peut-être d’une légère secousse pour rompre le nœud de dépendance qui les lie. Qu’il me soit au moins permis de le souhaiter. Et de vous convier, chers lecteurs, à agir en ce sens.

    Suite à la prochaine chronique : un retour sur une troisième voie esquissée au lendemain des événements de Mai 1968.

    Philippe KAMINSKI

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    * Spécialiste de l’économie sociale et solidaire (ESS) en France, le statisticien Philippe Kaminski a notamment présidé l’ADDES et assume aujourd’hui la fonction de représentant en Europe du Réseau de l’Économie Sociale et Solidaire de Côte-d’Ivoire (RIESS). Il tient depuis septembre 2018 une chronique libre et hebdomadaire dans Profession Spectacle, sur les sujets d’actualité de son choix, afin d’ouvrir les lecteurs à une compréhension plus vaste des implications de l’ESS dans la vie quotidienne.

  • Travailler pour le roi de Turquie... [1]

    Le dernier sultan, Mehmed VI 

     

    Par Péroncel Hugoz 

     

    2293089609.14.jpgAncien correspondant du Monde en Algérie puis en Egypte, grand-reporter, auteur d’une dizaine de volumes sur les pays du Sud (notamment Le Radeau de Mahomet, 1983, et 2000 ans d’histoires marocaines, 2014) éditeur en France ou au Maroc de 60 ouvrages orientalistes, chroniqueur sur lafautearousseau depuis 2016, Péroncel-Hugoz, ce qui est moins connu, a joué un rôle au début de la carrière du géopolitiste et essayiste Alexandre Del Valle, pied-noir franco-italien, né en 1968 à Marseille, dont la dizaine de consistants essais tend à dévoiler la vraie nature de l’offensive panislamiste sur les cinq continents,  le dernier de ces ouvrages étant, en mars 2018, La stratégie de l’intimidation, véritable bréviaire de ce mal qui ronge nos sociétés: l’islamiquement correct. Un mal, sorti certes de l’Islam mais où les Etats-Unis d’Amérique ont joué, et continuent de jouer un rôle trouble, équivoque et plus que jamais inquiétant à l’heure du trumpisme. 

    3679871411.3.jpgNous laissons donc la parole à Péroncel-Hugoz, sur la genèse de ses relations avec Alexandre Del Valle avant de publier deux des textes qu’il a écrits pour soutenir le géopolitiste : ISLAMERIQUE, préface en 1997 d’Islamisme et Etats-Unis. Une alliance contre l’Europe (l’Age d’homme, 330 p.) puis Travailler pour le roi de Turquie…, préface en 2004 de La Turquie dans l’Europe. Un cheval de Troie islamiste ? (Edition des Syrtes, 2004, 460 p.)  Lafautearousseau

     

    Le siècle dit des Lumières nous a légué l'expression popu­laire « Travailler pour le roi de Prusse », à la suite d'une bataille livrée en 1757 par la France, à Rossbach (Saxe), au seul bénéfice, tout compte fait, du souverain prussien, Frédé­ric le Grand.

    Le XXIe siècle, que nous entamons et qui se voudrait la cen­turie de la « démocratie universelle », pourrait bien, d'un point de vue européen, laisser un jour derrière lui la formule « Travailler pour les Turcs » (sinon pour le « roi de Turquie », qu'Atatürk, atatiurk-741.jpghélas ! supprima). Si du moins aboutit le projet, ce qui pour l'heure est à craindre, mis au point hors de tout contrôle direct des peuples, à Washington, Bruxelles et Ankara, de faire entrer la Turquie et ses bientôt quatre-vingts millions de ressortissants dans l'Europe-Unie...

    En ce nouveau livre, Alexandre Del Valle, derechef, ne se paie pas de mots, va droit au but, appelle un chat un chat et une forfaiture une forfaiture, tout en accumulant les preuves concrètes de sa démonstration ; le jeune politiste international démonte une par une les caractéristiques historiquement, civilisationnellement, politiquement, religieusement absurdes d'un tel projet.

    Plus que tout, démographiquement, ce plan est — consciemment ou non, peu importe, le résultat serait iden­tique — criminel, à moins de considérer que l'Europe euro­péenne, gréco-latino-chrétienne, ainsi que de Gaulle, entre autres, la définissait, a fait son temps et qu'elle n'a plus qu'à s'effacer, sans même laisser s'exprimer son instinct vital. En l'exerçant spontanément, lui, au nom d'un continent dont l'intelligentsia n'est plus occupée que de meaculpisme (et effec­tivement, de Staline à Castro, de Ben Bella à Pol Pot, de Mao à N'Krumah, elle s'est trompée sur tout depuis plus d'un demi-siècle, comme elle se trompe maintenant sur l'Islam), Alexandre Del Valle s'exposera à l'opprobre, aux calomnies, aux médisances, aux porteurs de pancartes et d'idées reçues ; on lui jettera à la figure la trilogie « racisme-fascisme-xéno­phobie », à la façon de ce qui s'est passé lors de ses précédents ouvrages, notamment, en 1997, l'extraordinairement clair­voyant et documenté Islamisme et États-Unisque j'eus le plaisir, avec le général Gallois, de présenter, inventant pour l'occasion le néologisme Islamérique qui, depuis lors, a fait son chemin...

    Je récidive donc pour ce La Turquie dans l'EuropeD'au­tant plus volontiers qu'en 2003, m'étant rendu en reportage à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, nation turque indépen­dante, issue de l'ancien Caucase soviétique, quelle n'a pas été ma surprise de constater que les huit millions d'Azéris, certai­nement encouragés par une décision géopolitiquement aber­rante en soi — l'admission de l'« Azéristan » parmi les États membres du Conseil de l'Europe —, voyaient déjà leur pays partie intégrante de l'Union européenne... « Dès que la Tur­quie sera à Bruxelles, elle nous y fera venir », déclarait tout à trac un responsable azéri à un diplomate autrichien en poste sur les bords de la mer Caspienne. Celui-ci, l'un des rares Occidentaux séjournant à Bakou à faire preuve d'un peu de lucidité et de jugeote, me confiait 1485997-1977180.jpgensuite : « Pourquoi les quatre autres États islamo-turcophones de la région n'emboî­teraient-ils pas ensuite le pas à la Turquie et à l'Azerbaïdjan ? » En effet, sans oublier bien-sûr la minorité turco-ouïgoure de Chine, forte déjà, dit-on, de quinze millions d'âmes et qu'il serait vraiment cruel de séparer des autres Turcs... L'Europe pourrait alors se livrer à un immense mamamouchi — sans Molière, hélas ! pour se moquer de ces Européens pressés de se turquifier...

    Une telle perspective trouve naturellement de chauds parti­sans à Ankara — où le rêve de domination ottomane de l'Europe, fracassé sous les murs de Vienne, pour la dernière fois en 1683, se réaliserait alors sans effort sur un plateau —, mais aussi à Washington et chez les obligés des États-Unis à Bruxelles. Même le « libéral et progressiste » président Clinton vint un jour en Anatolie mettre en demeure ces fri­leux d'Européens de s'ouvrir aux braves Turcs, bons alliés de l'Amérique et d'Israël. Les WASP (White Anglo-Saxon Protes­tantencore au pouvoir sur les bords du Potomac ne redou­tent vraiment qu'une chose : l'émergence d'une hyperpuissance paneuropéenne, seule capable de tenir la dragée haute à la quasi planétaire hégémonie états-unienne. Ils ont calculé que si l'Europe occidentale, outre le vieillissement de ses indi­gènes, se trouvait aux prises en permanence avec des troubles ethno-confessionnels type Liban, Yougoslavie ou « djihad de proximité » de nos banlieues, notre continent s'épuiserait à résister aux désordres socioculturels inévitablement liés à l'is­lamisation de vieilles terres chrétiennes. Déjà désorientés par la forte immigration afro-arabo-islamique non désirée, les Européens n'auraient sans doute pas assez de force (en plus, on ne manquerait pas de les démoraliser en les accusant de racisme, exclusion, etc.) pour contenir un islam conquérant, dès lors renforcé sur notre sol par le consistant apport humain du jeune colosse turc...

    Et il ne faudrait pas compter, comme certains « prévisionnistes » professionnels le font déjà, sur une opposition entre Turcs et Arabes ! Il est exact que les premiers méprisent les seconds et leur en veulent d'avoir, durant la Première Guerre mondiale, abandonné le sultan-calife ottoman de Constantinople-Stamboul, pour une alliance impie avec les « infidèles » de Londres et Paris.

    Cependant, ce dédain, ce reproche ne tiendraient pas face à la solidarité interislamique, neuf fois sur dix au rendez-vous quand il s'agit de contrer, voire de détruire des non-mahométans. Sans remonter jusqu'aux massacres d'Arméniens, Syriaques et Assyriens, entre 1894 et 1922, dans l'Empire ottoman, ordonnés par des Turcs et générale­ment exécutés — et ils ne se firent pas prier — par leurs enne­mis héréditaires kurdes mais coreligionnaires, il n'y a qu'à voir ce qui se passe de nos jours, sous nos yeux (fermés, il est vrai) en Anatolie, où militaires turcs et maquisards kurdes conti­nuent à se combattre, à s'entretuer mais — ainsi que je l'avais personnellement constaté sur place dès 1986 à Mardine, à Mydiat et dans le Tour-Abdine — se serrent extemporané­ment les coudes, se couvrent les uns les autres dès qu'il s'agit de dépouiller les derniers paysans chrétiens de ces régions, parfois de les égorger, ou encore d'enlever leurs filles nubiles ou leur bétail...   •  (A suivre ...)

    Illustrations ci-dessus :

    Ataturk (1881-1938)

    La minorité turco-ouïgoure de Chine

  • Un impôt peut-il être juste ? par François Reloujac*

    (Continuation de La Suite économique de François Reloujac)

     

    IMPOTS JUSTES.JPGChaque fois qu’un Gouvernement, qu’il soit de droite ou de gauche, se propose de créer un nouvel impôt ou d’en augmenter un ancien, il le prétend toujours plus « juste ». Tout accroissement de la pression fiscale est désormais décidé au nom de la « justice fiscale ». Or si un tel discours satisfait une partie de la population – essentiellement celle qui échappe à cette augmentation –, il exaspère toujours un peu plus l’autre partie – celle qui supporte ce surcroît de charge

    Si la compréhension du terme « impôt » ne pose pas de grosse difficulté, chacun ayant conscience qu’il s’agit de la charge financière imposée par l’Etat afin de lui permettre de financer ses propres besoins, le terme « juste » est quant à lui ambigu. D’un point de vue sémantique, cet adjectif vient du latin « justus » qui signifie « conforme au droit », « équitable ». Dès lors, on peut dire qu’un impôt régulièrement consenti par le pouvoir législatif est nécessairement juste… sauf à démontrer que la loi régulièrement votée est elle-même injuste !


     

    L’impôt juste résulte d’une loi juste

     

    Une loi régulièrement votée est juste si elle répond à trois conditions : la première, c’est que le législateur n’excède pas ses pouvoirs ; la deuxième, c’est qu’elle ait exclusivement pour but la recherche du bien commun ; la troisième, c’est que les contraintes qu’elle fait peser sur les citoyens soient « ajustées ». Compte tenu des termes mêmes de la Constitution française, il apparaît qu’un impôt régulièrement voté n’excède que rarement les pouvoirs du législateur qui sont immenses en ce domaine. Le Conseil constitutionnel est là pour y veiller. A l’inverse, il n’existe pas réellement en France d’instance chargée de veiller au respect des deux autres conditions.

     

    Dans le monde actuel, la notion de bien commun est sujette à discussion. Dans son encyclique Mater et magistra, le Bienheureux Jean XXIII la définissait comme « l’ensemble des conditions sociales permettant à la personne d’atteindre mieux et plus facilement son plein épanouissement » (§ 65). Dans un livre récent (Doctrine sociale de l’Eglise et bien commun, Beauchesne, 2010), Monseigneur Minnerath ajoute que c’est ce qui « permet aux hommes de tendre vers le bonheur ». Toute loi qui répondrait à un simple désir de puissance du législateur, qui viserait à promouvoir un simple égalitarisme entre les habitants ou qui aurait une visée purement démagogique, ne peut donc être foncièrement juste. Mais qu’est-ce que le plein épanouissement de la personne pour reprendre les mots de Jean XXIII ? Pour y voir clair, prenons un exemple. Toute personne estimant que la vie est le premier des droits de l’homme ne peut accepter l’idée que la liberté d’avortement participe à l’épanouissement de la personne. De ce fait, la partie de l’impôt servant à rendre gratuite cette opération est… « injuste ». Au regard de ces critères, une bonne partie des impôts qui pèsent sur les citoyens français peut être considérée comme foncièrement « injuste ».


     

    La répartition de la charge doit être conforme à la justice


     

    Quant au critère relatif à la répartition de la charge, il convient de s’interroger : la « justice » doit-elle conduire à une répartition égalitaire (comme dans le cas de la TVA) ou à une répartition proportionnelle aux facultés contributives (comme dans celui de l’impôt sur le revenu) ? En pratique, lorsque l’Etat a de gros besoins, la seule répartition égalitaire de la charge de l’impôt risque d’être insuffisante pour lui permettre de mener à bien ses missions ; elle peut également devenir insupportable pour une partie de la population. Il ne paraît donc pas anormal que l’Etat cherche à viser une répartition proportionnelle qui, d’ailleurs, peut être une façon de mettre en œuvre une certaine solidarité. Mais, pour que cette répartition inégalitaire soit « juste », encore faut-il qu’elle respecte trois conditions : que le montant de l’impôt soit ajusté aux missions de l’Etat, que la charge qu’il représente laisse à chacun des contributeurs la possibilité d’agir librement – c’est un aspect du principe de subsidiarité –, qu’il ne soit jamais confiscatoire.

     

    L’impôt doit être ajusté aux missions régaliennes de l’Etat (défense nationale, police, justice, diplomatie…). Tout impôt qui excède ce qui est nécessaire à la couverture de ces besoins est confiscatoire. Mais tout impôt insuffisant pour les couvrir transfère une charge sur les générations futures qui ne bénéficieront pas forcément de ces actions de l’Etat ! Aucune dépense de fonctionnement de l’Etat ne peut donc être financée par l’emprunt. Et toute dépense d’investissement financée par l’emprunt doit répondre à un souci de première nécessité (en cas de crise grave) ou à un objectif d’investissement utile à long terme. Sous prétexte qu’à certaines époques les contributeurs ont les moyens de participer à un effort particulier, il n’est pas pour autant permis à l’Etat d’accroître inutilement ses pouvoirs. Tout impôt qui permet à l’Etat de mener à bien des missions qui ne sont pas de son ressort est par nature injuste car il n’est qu’un abus de pouvoir.

     

    Toute répartition de l’impôt proportionnelle à l’importance des facultés contributives des citoyens doit être calculée au plus juste. Elle risque sinon de conduire à des situations de frustration dans la mesure où elle aurait pour effet d’empêcher les personnes en ayant les moyens – avant impôt – d’accomplir les tâches auxquelles elles tiennent, d’exercer leur solidarité vis-à-vis des plus faibles, d’entreprendre de nouvelles actions au service de la société. En un mot la répartition inégalitaire de la charge de l’impôt ne permet pas de priver qui que ce soit de sa liberté propre, laquelle est toujours un élément intrinsèque de son épanouissement.

     

    Poussons le raisonnement à l’extrême et examinons le cas de l’impôt confiscatoire, celui qui empêche telle ou telle partie de la population de gagner les sommes auxquelles elle a droit mais qui ne rapporte pas véritablement de ressources à l’Etat. Cet impôt est toujours « injuste ». Non seulement il porte atteinte à la liberté et décourage la création de richesse, mais il excite de plus la jalousie et désigne certaines catégories de la population à la vindicte des autres. Cet impôt n’est pas destiné à subvenir aux besoins légitimes de l’Etat. Il est un instrument révolutionnaire qui porte atteinte à la cohésion nationale.

     

    Souvenons-nous, enfin, que l’impôt est toujours une contrainte. Dès lors, s’il est un instrument au service de gouvernant, il n’est pas un moyen de gouverner. L’Etat a dans sa boîte divers outils : l’impôt n’en est qu’un parmi d’autres. C’est pourquoi le recours à l’impôt n’est légitime et l’impôt n’est « juste » que si l’objectif qu’il vise à obtenir ne peut pas être atteint par un autre moyen, moins douloureux.

     

     

     * Analyse économique parue dans le numéro 124 (décembre 2013) de Politique magazine

  • Brûlante inactualité

    Telle est en effet la question ... [Photo : Annonce d'une conférence de Frédéric Rouvillois au Cercle de Flore] 

     

    Par François Marcilhac

     

    500021990.jpgIls étaient déjà 23 % en 2007 : les Français sont aujourd’hui près de 40 % à estimer que la présence d’un roi au sommet de l’Etat aurait des conséquences positives sur l’unité nationale et la stabilité gouvernementale. Tels sont les chiffes, sans appel, d’un sondage réalisé par BVA pour l’Alliance Royale à la fin du mois d’août, auquel les médias de l’oligarchie, à l’exception notable du Figaro, se sont bien gardés de donner l’importance qu’il méritait à l’aube d’échéances politiciennes dont ils font leurs choux gras.  

    Pour 31 % des Français (contre 24 % en 2007), remplacer le président de la République par un monarque donnerait une meilleure image de la France dans le monde, 29 % d’entre eux étant même prêts à voter pour un candidat royaliste au premier tour de l’élection présidentielle (20 % en 2007), ce qui, si ce chiffre se vérifiait, pourrait compromettre bien des plans tirés sur la comète par ceux qui croient leur présence au second tour inéluctable uniquement parce que les médias officiels le leur font croire.

    Cette progression est évidemment due à la façon dont nos deux derniers présidents ont dévalorisé la fonction présidentielle, ce qui prouve bien, comme l’a judicieusement compris Emmanuel Macron, que les Français n’ont jamais fait leur deuil de la figure royale. Montebourg ou Mélenchon se trompent lorsqu’ils visent, dans une VIe république, une dévalorisation encore plus grande de l’exécutif. C’est au contraire l’autorité que les Français plébiscitent, une autorité non pas stupidement répressive, comme sait l’être la Marianne quand il lui prend de montrer les muscles, mais créatrice de lien social parce que placée au-dessus de partis qui ne représentent que leurs propres intérêts ou les intérêts de ceux dont ils sont la courroie de transmission. Pour Frédéric Rouvillois, professeur de droit constitutionnel à Paris-Descartes, ces chiffres sont « très impressionnants [...]. Dans la mesure où la question de la monarchie est justement d’une brûlante inactualité, ce sondage révèle comme des lames de fond ou des courants en profondeur qui agitent l’opinion publique »*.

    « Brûlante inactualité » : l’oxymore dit l’essentiel, à savoir l’insatisfaction profonde des Français face à un régime qui, non content de ne pas leur assurer du travail et de se satisfaire d’une gestion sociale du chômage, d’ailleurs de plus en plus onéreuse, ne les protège même plus. Et je ne parle pas seulement des attentats : l’Europe, l’immigration, la perspective d’un traité transatlantique nous livrant pieds et poings liés à l’hégémonie américaine et que Bruxelles négocie toujours, c’est la France dans son être charnel qui est menacée, c’est son unité sociale et culturelle qui est déchirée. Or le quinquennat d’Hollande a fini de déconsidérer une république qui ne semble plus qu’un talisman verbal aux yeux d’une grande majorité de nos compatriotes. Si «  inactuelle », donc, que peut apparaître la question institutionnelle, le malaise des Français est bien « brûlant », tout simplement parce qu’est brûlante la situation du pays. Or, en France, comme par le monde, on a déjà vu les régimes les mieux établis s’effondrer en quarante-huit heures.

    Un autre sondage, réalisé du 30 août au 1er septembre, c’est-à-dire en même temps que le précédent, mais par l’IFOP pour Atlantico, le confirme de manière tout aussi impressionnante : 75 % des Français ne sont pas touchés par l’emploi des termes «  valeurs républicaines » et « république ». Comme l’observe Jérôme Fourquet, directeur du Département opinion publique à l’IFOP, on assiste là à « un phénomène de saturation », « en particulier en ce qui concerne les valeurs républicaines, avec une forte dégradation depuis mai dernier » (ils étaient 65% en mai 2015) [2]. Et on peut prévoir que la campagne électorale ne fera qu’aggraver ce phénomène ! Car on assiste parallèlement à une discrédit croissant de la parole politique : les Français ne se sentent « davantage touchés » qu’à 26 % (contre 38 en mai 2015) quand les politiques leur parlent d’identité nationale. Pourquoi ? En raison, évidemment, « du décalage observable entre les valeurs proclamées et les valeurs déclinées dans la réalité »**.

    On n’en sera pas étonné, c’est au FN que la thématique de l’identité nationale est la plus forte : 48 % s’y sentent « davantage touchés » par cette thématique, contre 10 % par celle de la république. Ce qui se traduit pas un autre décalage croissant : entre le discours officiel du FN et son électorat. Lorsque Marine Le Pen centre son propos sur la république ou les valeurs républicaines, elle délaisse 90 % de ses électeurs ! Un décalage que confirme le sondage sur la monarchie : alors que seuls 4 % des sympathisants de la gauche seraient favorables à l’exercice du pouvoir par un Roi, ils sont 37 % au Front National ; quand à peine 20 % des sympathisants de gauche estiment qu’un roi à la tête de la France peut avoir des conséquences positives sur l’unité nationale, ils sont 55 % au FN ! Comme le commente encore Frédéric Rouvillois, « ce qui est curieux, c’est qu’une partie importante des électeurs du Front national sont d’anciens électeurs de gauche ! Autrement dit, ces anciens électeurs de gauche, en allant vers le Front national, s’aperçoivent qu’une forme monarchique du pouvoir pourrait s’avérer positive »*.

    Et gageons que ce décalage croissant pourrait même finir par lasser les meilleures volontés si le parti continue d’en rajouter dans la surenchère laïciste pour contrer la surenchère islamiste. Etendre à tout l’espace public l’interdiction du port non seulement du voile islamique mais également des « grandes (sic) » croix et des kippas serait faire preuve d’aveuglement et donc de faiblesse puisque cela reviendrait à tomber dans le piège tendu par les islamistes : amener le législateur français à traiter de la même façon la tradition judéo-chrétienne, qui fait corps avec notre être, et des provocations identitaires étrangères à notre sol. Mais comment en serait-il autrement lorsqu’on ignore la spécificité, tant charnelle que spirituelle, de notre nation pour une conception idéologique, désincarnée de la France — la laïcité, les valeurs républicaines — que, finalement, partagent LR, PS et FN ? François Hollande, le 8 septembre dernier, à la suite de Sarkozy le 8 octobre 2015, ne définissait-il pas la France comme une simple «  idée », évidemment soluble dans cette autre idée qu’est la république ...et, surtout, la conception que se fait de cette même république Terra Nova, le groupe de réflexion socialiste devant lequel il s’exprimait salle Wagram ?

    On a beau jeu, ensuite, de reprocher au maire de Béziers sa reprise, du reste peu originale, de la phrase hypothétique de De Gaulle sur la France, pays de race blanche. Voilà à quelles oppositions stériles entre des définitions de la nation aussi fausses l’une que l’autre aboutit le refus de toute rigueur et formation intellectuelles pour l’électoralisme le plus immédiat. Un jeune campeur d’Action française pourrait, à la fin de sa première université d’été, renvoyer dos à dos tenants d’une conception idéologique et d’une conception ethnique du peuple français, lequel « est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation », selon le mot de Bainville. Encore faut-il qu’une laïcité oublieuse de son inspiration chrétienne ne dissolve pas ce composé qui doit être pensé dans son unité culturelle, spirituelle et historique. À la veille d’échéances importantes, ne réduisons pas la France à un ectoplasme conceptuel pour le plus grand bonheur des mondialistes ! 

    L’Action Frrançaise 2000

    Le Figaro du 2 septembre 2016  **  Sur Atlantico le 5 septembre 2016

  • LA DÉMISSION DU PAYS LÉGAL

    Le « réfugié » afghan qui a agressé à la hache des voyageurs dans un train bavarois... 

     

    par François Marcilhac

     

    500021990.jpg« Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes » : les Français étaient dûment alertés par le chef de l’Etat en personne, au cours de son traditionnel entretien du 14 juillet, sur les dangers pesant sur eux. C’était quelques heures avant qu’une Chance pour la France « radicalisée » ne participe à sa façon à la fête nationale en déboulant au volant de son camion sur la célébrissime Promenade des Anglais, à Nice, massacrant quatre-vingt-quatre promeneurs — bilan encore provisoire à cette heure. 

    Certes, Hollande avait consenti du bout des lèvres que « la menace terroriste n’est pas moins importante », mais Valls n’a-t-il pas prévenu les Français dès janvier 2015 qu’il faut désormais s’habituer à « vivre avec » ? C’est lassant de devoir toujours se répéter. Proroger l’état d’urgence après le 26 juillet ne servirait donc à rien. A minuit, le discours avait changé.

    LA COLÈRE DU PAYS RÉEL

    Le cérémonial est désormais bien rôdé. Une intervention télévisée en pleine nuit, le cheveu brossé de frais en arrière et la mine endeuillée, le soutien, y compris financier, assuré aux familles des victimes et aux blessés (après la gestion sociale du chômage, la gestion sociale du terrorisme), l’annonce de (la prorogation de) l’état d’urgence, l’appel à l’unité nationale et à des réactions dignes, puis un déplacement sur les lieux du massacre, Hollande, Valls, Cazeneuve, dans l’ordre ou le désordre, chacun courant sa longueur dans ce tiercé funèbre, avec pour seule préoccupation d’éviter tout trébuchement puisque, de toute façon, il faut s’habituer à vivre — et mourir — « avec » !

    Sauf que cela ne marche plus. Valls et les membres du gouvernement se sont fait copieusement huer par nos compatriotes, sur la Promenade des Anglais, lundi, au cours de l’hommage national. « Indigne ! », s’est exclamé notre donneur professionnel de leçons, avec le regard hébété d’un Ceausescu soudainement conspué par la foule. Le pays réel a osé contester son autorité ! Hollande a eu raison de nous prévenir : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes ».

    PASSIVITÉ ET SOUMISSION

    Devant le trop-plein de cadavres, les Français ne tolèrent plus qu’on se moque d’eux. Car, pour être Churchill, il ne suffit pas de déclarer à nouveau, cette fois dans Le Journal du dimanche (17 juillet) : « Je dois la vérité aux Français : le terrorisme fait partie de notre quotidien pour longtemps ». Les larmes et le sang que Valls nous promet ne sont pas ceux que la lutte apporte avec soi : ils sont les fruits de la passivité et de la soumission, l’honneur en moins. Son seul objectif ? Réussir jusqu’au printemps 2017 à dédouaner l’exécutif des prochains carnages. Les appels à la cohésion et à l’unité nationales de Hollande sont de la même eau : entacher moralement toute critique de l’inaction gouvernementale. Une instrumentalisation politicienne du patriotisme qui donne la nausée. Le roi est nu désormais. Et la colère monte.

    Car ce sont bien les mots de passivité devant l’ennemi et de soumission aux événements qui viennent à l’esprit quand on entend Valls donner des leçons de stoïcisme au pays réel pour mieux réserver son air martial — ne sommes-nous pas en guerre ? — non pas aux islamistes présents par milliers sur le territoire national ou aux délinquants étrangers encore plus nombreux, mais à ceux qui oseraient critiquer l’action de l’exécutif. « Je ne veux pas de polémiques inutiles », a-t-il asséné. Se croit-il le vizir du nouveau sultan de Turquie pour « vouloir » ou « ne pas vouloir » ce qui relève encore, du moins en France, de la liberté d’expression et de la presse ? Quant à son autorité morale, qu’en reste-t-il avec son refus de prendre les mesures qui s’imposent en termes de fermeture des frontières, de déchéance de nationalité, d’expulsion des délinquants étrangers — le cas de Nice —, de binationalité, de réforme du renseignement et de renseignement pénitentiaire — un « plum-pudding  » pour le très compétent Cazeneuve — de traitement des radicalisés, — la calinothérapie ne suffit manifestement pas — ou de surveillance efficace des sujets à risque, sans compter les retours de Syrie ? Depuis l’affaire Merah en 2012, tous les terroristes sont des Chances pour la France. Ce n’est pas nous qui le disons : ce sont les faits.

    LA LOURDE RESPONSABILITÉ DE SARKOZY ET HOLLANDE

    Ce terrorisme islamiste sur notre sol est la conjonction d’une politique étrangère criminelle, dont Sarkozy et Hollande partagent la lourde responsabilité, et d’une immigration incontrôlée, qu’ils ont favorisée en même temps que le communautarisme islamique. Comment ne pas être indigné de voir Sarkozy, le 15 au soir, à la cathédrale de Nice, lui qui, en tant que ministre de l’intérieur, a supprimé la prétendue double peine, ce qui fait de la France un sanctuaire international pour les racailles, dont le tueur du 14 juillet, puis organisé, en tant que président de la république, l’invasion migratoire de la France et la déstabilisation de la Libye, avant de soutenir celle de la Syrie ? Faut-il rappeler qu’il a toujours publiquement regretté que la France n’ait pas participé à l’invasion américaine de l’Irak, cause directe de l’émergence de l’Etat islamique ? Est-il besoin d’insister sur ses liens, toujours actifs, avec les Etats du Golfe financeurs du terrorisme islamiste ? Hollande n’a fait que poursuivre, voire aggraver la politique entamée par Sarkozy, y compris en matière de complicité avec le Qatar ou l’Arabie Séoudite. Après tout, les islamistes faisaient du « bon boulot » en Syrie, comme l’a déclaré un jour Fabius, alors aux affaires étrangères. Le problème, c’est qu’ils ont commencé à faire du « bon boulot » aussi en France...

    Oui, le mot qui traduit le mieux cette complicité passive du pays légal avec l’ennemi, est bien celui de démission. Ou plutôt de désertion, puisque nous sommes en guerre. Empêtré dans son idéologie droit-de-l’hommiste, immigrationniste, mondialiste, ses compromissions étrangères douteuses, souvent sonnantes et trébuchantes, son atlantisme servile, sa soumission à l’hégémonie allemande — Hollande et Sarkozy solidaires de Merkel dans l’accueil d’un million de pseudo réfugiés [1] —, son indifférence au destin d’une nation à laquelle il ne croit plus, son mépris de classe du pays réel, le pays légal a démissionné, si bien que l’Etat, qu’il a confisqué, ne remplit plus sa fonction première, qui est de protéger les Français de l’invasion étrangère. Le terroriste islamiste est désormais chez lui chez nous, les zones de non-droit lui servant à se dissimuler comme les caches du désert algérien protégeaient naguère le GIA — des zones de non-droit dont la loi « égalité et citoyenneté » (sic) en cours d’examen au Parlement imposera la dissémination sur tout le territoire. Les plus grands massacres sont à venir.

    QUE VEUT LE PAYS LÉGAL ?

    Le 18 juillet 1936, il y a quatre-vingts ans, les premières troupes du général Franco débarquaient dans le sud de l’Espagne. Personne jusque-là n’avait pu mettre en cause son légalisme. Jusqu’au jour où il lui fallut choisir entre deux loyautés qui d’ordinaire se complètent mais étaient devenues antinomiques : la loyauté envers l’Etat, la loyauté envers le peuple. Depuis des mois, la république laissait massacrer les opposants, les religieux, les simples citoyens par milliers. A un moment donné, il a dû penser que cela suffisait. En décidant d’armer « le peuple » et les « milices ouvrières », la république faisait alors le choix de la guerre civile.

    Ce qui est sûr, c’est que nous n’en voulons pas pour la France. Mais que veut le pays légal ? 

    L’ACTION FRANÇAISE 2000

    [1] Ce mardi 19 juillet nous apprenons qu’un bébé Merkel — un mineur « réfugié » afghan — a agressé lundi soir à la hache des voyageurs dans un train bavarois... Vérité islamiste en-deçà ...et au-delà du Rhin ! Ce même mardi, en France, un islamiste a agressé une mère et ses trois filles dans un village de vacances, dont les tenues lui déplaisaient… Encore un déséquilibré ?

  • Les fossoyeurs

     

    Par François Marcilhac

     

    500021990.3.jpgNul ne saurait se réjouir du nouvel abaissement de la fonction présidentielle dont François Hollande vient de se rendre coupable. On croyait avoir touché le fond entre 2007 et 2012 avec Sarkozy : on se trompait. Un fossoyeur a chassé l’autre : la république creuse toujours plus profond.  

    Est-il utile de revenir sur le dernier étron présidentiel, ce livre indigne d’un chef d’Etat en exercice, voire à la retraite ? Son contenu et sa publication sont peu compatibles avec les obligations de la charge présidentielle, a-t-on entendu de toutes parts. S’apprête-t-on pour autant à recourir à l’article 68 de la Constitution qui prévoit la destitution du chef de l’Etat « en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat » ? Deux raisons principales s’y opposent. Personne ne tient à devancer l’appel, d’autant que ce sont les primaires (républicaine et socialiste) qui dictent désormais leur calendrier ; surtout, l’affaiblissement de l’Etat est conforme à l’évolution voulue par l’oligarchie mondiale : l’exécutif ayant perdu sa souveraineté, pourquoi son chef se conduirait-il en souverain ? Hollande, après Sarkozy, est le président d’une république qui ne cherche plus à faire illusion.

    Ce qui rassure ? le mépris du pays réel — Hollande devenu Monsieur 4 % — et le désaveu politicien. Désaveu hypocrite, bien sûr, car ces politiciens ne remettent pas en cause la soumission de la res publica à la double loi des marchés et de l’impérialisme financier et politique de l’étranger. Il ne faut pas confondre les rats qui quittent le navire et espèrent réaliser plus tôt que prévu leur minable ambition personnelle avec des hommes d’Etat qui souhaitent redonner à la fonction régalienne sa dignité et, pour tout dire, son autorité. Le premier ministre conteste-t-il ouvertement le président et se fait recadrer par lui ? Le spectacle donné par le sommet de l’Etat est indigne d’un pays membre du Conseil permanent des Nations unies. Et dire que les deux têtes de l’exécutif prétendaient récemment donner des leçons de grandeur politique à Vladimir Poutine ! Quant à évoquer le précédent de la querelle Giscard-Chirac de l’été 1976, qui a abouti à la démission du second, ce serait une erreur de perspective. Ces deux-là avaient le bon goût de s’opposer sur la politique à conduire pour redresser la nation confrontée, déjà, à la crise. Rien de tel, aujourd’hui, puisque l’Etat a perdu la plupart de ses prérogatives et ne s’attelle plus qu’aux affaires courantes que veut bien lui laisser gérer Bruxelles. Une fonction subalterne que ni Valls, ni Juppé, ni Sarkozy, ni Macron, ni même Montebourg ne contestent — Mélenchon, peut-être, mais au prix d’un retour préjudiciable à la IVe république.

    Une preuve supplémentaire de cet abandon : la signature avec le Canada de l’AEGC (Accord économique et commercial global, CETA en anglais), que la tragi-comédie wallonne a eu au moins le mérite de mettre sur le devant de la scène. Le pot de terre contre le pot de fer : à partir du moment où toute l’Europe légale, droite et gauche complices, comme en France, était favorable à ce traité organisant le démantèlement de nos dernières digues face au raz-de-marée mondialiste, la Wallonie ne pouvait servir longtemps de grain de sable. L’unanimité du personnel politique français à vouloir signer ce traité en dit long d’ailleurs sur la sincérité de ceux qui, dans l’opposition comme à la tête de l’Etat, affirment s’opposer au traité de libre-échange transatlantique (TAFTA en anglais) en cours de négociation avec les Etats-Unis. Ils mentent. « Le CETA, frère jumeau du TAFTA, a pour but de préparer le terrain pour sa signature », a fort justement souligné Jacques Sapir. Car les fossoyeurs de l’Etat sont aussi ceux de notre souveraineté, de notre économie et de notre mode de vie, ces traités créant pour les multinationales rien moins qu’un droit au profit, qu’une nouvelle cour de justice supranationale sera chargée de garantir contre les peuples et contre les Etats — exception faite ... du plus important signataire soi-même, les Etats-Unis qui, profitant de l’avantage exorbitant que leur donne le dollar, imposent l’extraterritorialité de leur droit. Voilà qui, là encore, devrait valoir une procédure de destitution, non seulement au chef de l’exécutif ou au pays légal en son entier, mais à tout le régime ! C’est la république elle-même qu’il faut destituer si nous voulons redresser la tête et recouvrer notre indépendance.

    Car les institutions sont bien les premières responsables de la situation déliquescente dans laquelle nous sommes plongés. Quant la royauté soumet la dynamique de l’ambition personnelle au bien commun — Richelieu, Mazarin — ou a la capacité de rectifier le tir — destitution et arrestation de Fouquet —, la république, au contraire, soumet l’action publique aux ambitions personnelles, et dissout ainsi ce qui peut demeurer de souci du bien commun chez les serviteurs de l’Etat. Ainsi de l’emploi : discréditée par une parole présidentielle qui en a fait un argument de campagne électorale, la baisse du nombre des chômeurs de catégorie A (les sans emploi), qui est un enjeu social et économique primordial, perd toute pertinence politique. Entre l’explosion du nombre des faux emplois subventionnés (dits emplois aidés), les radiations arbitraires et le basculement massif des chômeurs de catégorie A en catégorie D (celle des formations), comment juger de l’impact réel sur le nombre réel des chômeurs d’une croissance timide comme des politiques menées en faveur des entreprises — le fameux CICE, notamment ?

    La république a le don de faire perdre tout caractère concret à ce qu’elle filtre. Elle est une entreprise de déréalisation. Et si ni les media, ni même la droite n’ont dénoncé la supercherie d’une embellie bienvenue à quelques mois de la présidentielle, est-ce parce que cette embellie est réelle ou parce que, réelle ou non, elle ne peut de toute façon plus servir à la candidature d’un président sortant totalement discrédité ? Pendant ce temps, en revanche, le pays réel souffre, lui, réellement de politiques qui n’ont plus pour objectif réel de résoudre les problèmes réels de la nation mais de gagner les soirs d’élections au prix de faux semblants, dans l’espoir que la gestion sociale de la pauvreté ou un quelconque revenu universel — nouvelle idée à la mode — suffira à juguler la colère du bas peuple. Et ce que nous disons du chômage pourrait l’être de la sécurité ou de l’invasion migratoire.

    Parfois, pourtant, le pays réel se rebiffe. Ainsi les policiers, qui n’en peuvent plus de plusieurs décennies de mépris : l’état déplorable des commissariats date de bien plus loin que Hollande ou Sarkozy ; il en est de même du divorce avec une justice dont, parfois, l’angélisme encouragé en haut lieu déréalise une insécurité bien concrète, notamment celle des quartiers, ce qui se traduit par la multiplication de zones de non-droit favorisée par la politique tant pénale que migratoire des gouvernements successifs de droite et de gauche. Une politique dont le pays paie aujourd’hui les conséquences en termes de terrorisme islamiste et de société multiconflictuelle. Mais là encore, la république, pour mieux changer de peuple, transforme la réalité, par exemple en appelant réfugiés des myriades de clandestins. En jouant sur le pathos, elle espère faciliter sa politique de dissémination et les faire mieux accepter d’une population récalcitrante qui, de toute façon, se les voit imposer.

    Le meilleur pour la fin : le « comité d’éthique » [sic] de l’Union européenne vient de juger la nomination de Barroso chez Goldman Sachs « conforme au code de conduite de l’UE ». Personnellement je n’en avais jamais douté. 

    L’ACTION FRANÇAISE 2000

  • Les gauchistes attaquent la librairie Les Deux Cités à Nancy. Où sont les défenseurs des libertés ?

    L’Action Fran­çaise ne peut que mani­fes­ter son entière soli­da­ri­té avec la librai­rie des deux cités vic­time de la bar­ba­rie imbé­cile de sans-culottes incultes. Nous avions reçu Syl­vain Durain (au CMRDS ce mois d’aout), auteur de plu­sieurs ouvrages dont le très inté­res­sant : « éco­no­mie médié­vale et pou­voir féo­dale ». La revue Élé­ments nous livre ici un entre­tien presqu’à chaud avec Alexis For­get sur les inci­dents sur­ve­nus dans la librai­rie nan­céenne mar­di der­nier (NDLR)

    6.jpgLa librai­rie Les Deux Cités, à Nan­cy, vient de subir une nou­velle attaque gau­chiste, un an après son ouver­ture, mar­quée déjà par un déchaî­ne­ment de sot­tises et de vio­lence. FSU, Soli­daires, CGT et autres s’étaient alors « cou­ra­geu­se­ment » ligués contre Alexis For­get et Syl­vain Durain, fon­da­teurs et gérants de la librai­rie. Hier, mar­di 21 sep­tembre, c’était le ban et l’arrière-ban du gau­chisme pas­tèque – vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur – qui ont fait bru­ta­le­ment irrup­tion dans la librai­rie, ren­ver­sant les rayon­nages et mena­çant le libraire. Évi­dem­ment, les jour­naux n’en ont pas par­lé. Évi­dem­ment, on n’a pas enten­du le ministre de la Culture s’indigner. Évi­dem­ment, la plu­part des confrères, plus empres­sés à cacher le livre de Zem­mour, n’ont pas levé le petit doigt. Silence radio – com­plice donc. Qui sou­tien­dra Les Deux Cités ? Nous, vous ! Nous avons inter­ro­gé Alexis For­get qui, hier, a reçu la visite de ces bar­bares repeints aux cou­leurs anti­nu­cléaires qui, en fait de déchets et d’enfouissement, en connaissent un rayon

    ÉLÉMENTS : Racon­tez-nous l’assaut que vous avez subi hier ? Appa­rem­ment des mani­fes­tants réunis à Nan­cy contre le pro­jet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure, dans la Meuse, après avoir été négli­gem­ment dis­per­sés par la police, ont déci­der de pous­ser jusqu’aux portes des Deux Cités. Ce n’était pas une visite de courtoisie ?

    ALEXIS FORGET. Dans son ouvrage, Psy­cho­lo­gie des foules (1895), Gus­tave Le Bon décor­ti­quait le carac­tère irrai­son­né de la masse en mou­ve­ment et ce qui s’est pro­duit hier ne fait pas excep­tion. Peu avant midi, une horde sau­vage d’une tren­taine d’hères a sur­gi devant la vitrine nan­céienne, scan­dant les cris habi­tuels et tam­bou­ri­nant sur la vitre tan­dis que quelques-uns pra­ti­quaient les arts plas­tiques. Le temps de sor­tir et de voir pié­ti­ner une ardoise com­mer­ciale – qui a fini par être empor­tée par le tor­rent –, je me suis fait pous­ser à deux reprises contre la vitrine tan­dis qu’un des inver­té­brés en pro­fi­tait pour s’introduire dans la librai­rie et, après avoir envoyé au sol deux rayon­nages (conte­nant des titres de La Nou­velle Librai­rie ou encore 1984 d’Orwell, la sym­bo­lique est grande), sub­ti­li­sait mon télé­phone por­table lais­sé sur le comptoir.

    ÉLÉMENTS : Cette attaque a‑t-elle sus­ci­té des réac­tions à Nan­cy et ailleurs, de soli­da­ri­té, on l’espère ? D’hostilité ? Ou bien une absence de réac­tion, silence – élo­quent, cela va sans dire – sur les exac­tions de l’extrême gauche ?

    ALEXIS FORGET. Au moment des faits, des com­mer­çants et res­tau­ra­teurs voi­sins à qui je tiens à rendre hom­mage sont rapi­de­ment inter­ve­nus pour se pla­cer en pro­tec­tion devant la vitrine, qu’ils en soient ici cha­leu­reu­se­ment remer­ciés. Quant à une réac­tion des pou­voirs publics de la ville, nous l’attendons encore : les membres du conseil muni­ci­pal (PS, PCF, EELV) font, depuis un an, le maxi­mum pour qu’aucune ren­contre n’ait lieu et, espé­rant me trom­per, je ne crois pas à une visite pro­chaine. Inutile de pré­ci­ser que si l’agression avait lieu à l’encontre d’un autre com­merce, les bonnes âmes se seraient pré­ci­pi­tées à son che­vet. Il ne fait pas bon être conser­va­teur à Nancy.

    ÉLÉMENTS : Que vous ins­pirent ces attaques à répé­ti­tion. On gave les étu­diants en jour­na­lisme et les appren­tis en librai­rie de prin­cipes solen­nels, on y répète en boucle le mot de Hen­ri Heine : « Là on l’on brûle des livres, on brû­le­ra bien­tôt des hommes. » Mais en véri­té on s’en fout, des livres… On peut les brû­ler à volon­té dès lors qu’ils ne cor­res­pondent pas à la doxa dominante ?

    ALEXIS FORGET. C’est la fameuse phrase du révo­lu­tion­naire Louis Antoine de Saint-Just : « Pas de liber­té pour les enne­mis de la liber­té » ; puisque per­çus comme des enne­mis du Pro­grès et de l’humanisme, nos droits ne sont pas les mêmes que ceux qui se situent du bon côté de la ligne. Il y a de fac­to, en France, une dis­cri­mi­na­tion opé­rée par ceux-là même qui se réfèrent pour­tant ad nau­seam à la Consti­tu­tion avec, en réa­li­té, des citoyens plus égaux que d’autres, selon la célèbre formule.

    ÉLÉMENTS : Vous avez dépo­sé une plainte auprès du commissariat ?

    ALEXIS FORGET. Bien sûr. Nous avons dépo­sé plainte hier après-midi pour vio­lence légère et vols avec dégra­da­tions. Ce ne sera que la cin­quième plainte depuis un an. Peut-être les pou­voirs publics s’empareront-ils du sujet quand un cock­tail Molo­tov aura été jeté dans le maga­sin… Après tout, ce sont les menaces enten­dues hier.

    ÉLÉMENTS : L’aventure se pour­suit plus que jamais ?

    ALEXIS FORGET. Avec Syl­vain, nous ne recu­le­rons pas. La bêtise et l’ignorance ne ser­vi­ront pas de pré­textes à des bar­bares illet­trés qui par­ti­cipent de la déca­dence de notre civi­li­sa­tion, aus­si qu’ils conti­nuent à agres­ser à piller : par leurs actions, la majo­ri­té habi­tuel­le­ment silen­cieuse se réveille.

    Le site de la Librai­rie Les Deux Cités

    Source : https://www.revue-elements.com/

  • Dans Politique Magazine, le prince Jean, comte de Paris, s'exprime sur les déserts médicaux

    Le comte de Paris, le prince Jean d'Orléans prend position dans Politique magazine et publie une tribune sur les "déserts médicaux" tout en proposant des solutions à ce problème. Une intervention inattendue dans ce débat de société qui touche tout un chacun.

     

    En permettant aux médecins d’aller vers leurs patients et en transférant aux infirmières une partie du pouvoir prescriptif, la situation quotidienne de millions de Français pourrait aller en s'améliorant.

    Stetho-700x360.jpgÀ Dreux où j’habite, un “bus santé” sillonne les marchés depuis le début de l’année, se limitant à des services de prévention (dépistage, vaccination). L’offre de médecins généralistes s’est en effet considérablement réduite ces dernières années : c’est dire l’urgence de la situation dans cette ville de 30 000 habitants, mais aussi dans les 11 329 communes de France classées comme déserts médicaux.

    Une pénurie liée à une simple cause administrative : le numerus clausus qui, ces dernières années, en bloquant le nombre de médecins formés annuellement à 8 000 contre 13 000 dans les années 70, a provoqué une hausse remarquable de l’âge moyen des médecins, qui sont désormais un sur deux à avoir plus de 60 ans.

    Cette erreur de prévision a aujourd’hui des répercussions concrètes sur la vie de huit millions de Français qui pâtissent de délais extrêmement longs pour obtenir un rendez-vous, de distances parfois trop grandes à parcourir pour consulter un spécialiste, ou vivent même parfois des situations d’urgence impossibles à traiter ; des situations quotidiennes dramatiques, loin de l’agitation des grandes villes et des lieux de pouvoir.

    Les maires sont en première ligne pour se battre contre cette désertification. La première solution envisagée est souvent de faire venir des médecins étrangers, en contrepartie d’avantages attractifs pour eux, mais coûteux pour les villes : revenu garanti, frais d’installation offerts, etc. La conclusion est parfois amère : une fois que le médecin est agréé et intégré au système français, il peut arriver qu’il quitte la commune pour des villes plus attirantes. La deuxième solution possible, ce sont les maisons médicales. Elles échappent en partie aux critiques qu’on peut faire à ces « primes à l’installation » ruineuses, et qui transforment peu ou prou le médecin en fonctionnaire. Les maisons médicales permettent au moins de lutter contre la solitude du praticien et aussi d’envisager plus sereinement, en les mutualisant, les investissements nécessaires à la télémédecine. Elles concentrent, surtout, tous les services – quand ils existent… – mais encore faut-il pouvoir se déplacer.

    Deux autres pistes concrètes et adaptées à notre époque pour lutter contre ce fléau.

    La France bénéficie d’un nombre important d’infirmières, bien formées, proches des préoccupations quotidiennes des populations, tenant souvent lieu d’unique interlocuteur pour des personnes isolées. Dans le contexte de crise actuelle, les autoriser à prescrire un certain nombre d’actes médicaux simples réservés aux médecins sans réelle justification me paraît être du bon sens. Surtout à une époque où le dossier médical informatisé permet à tous les acteurs de la chaîne de soins de contrôler les actions des uns et des autres.

    Revenons-en enfin au bus santé mis en place à Dreux. Il est aujourd’hui inefficace car limité à de simples informations médicales, sans possibilité de consultation ou de prescription. À l’heure où la mode est au développement du télétravail et même de la télémédecine avec consultation à distance, il paraît étrange d’exiger des médecins qu’ils aient un cabinet fixe, ce qui entraîne immédiatement des frais pour le nouveau médecin (ou pour la commune), alors que de nombreux métiers sont déjà forains, c’est-à-dire vagabonds, et que cette mobilité correspond aux nouveaux usages, sans altérer l’indispensable contact humain et le diagnostic précis qu’il permet. Une “expérience” de dentisterie mobile, allant d’Ehpad en Ehpad, est en cours en Auvergne : voilà qui est pertinent !

    Mettre en œuvre ces solutions n’a rien de compliqué. Il ne s’agirait que de volonté politique, dont on sait qu’elle s’exprime très souvent sur des sujets moins urgents. Et elle ne s’appliquerait qu’à une révision de règlements administratifs dépassés, sans plus aucun lien avec la réalité médicale du territoire, des actes, des formations, des usages… Inutile donc d’« expérimenter de nouvelles approches », comme l’évoque la loi de financement de la Sécurité sociale. Les politiques publiques devraient ici simplement se contenter de s’adapter aux réalités profondes du pays.

    par Jean, Comte de Paris

     

    Par ailleurs, nos amis du Blog La Couronne ont publié ce texte avec une belle photo que nous prenons ici comme illustration :

    https://www.la-couronne.org/actualite-royale/mgr-le-comte-de-paris-deserts-medicaux-quelles-solutions-de-proximite/?fbclid=IwAR0AUmOLX16daIHL3Y_qeeEnRx-1oFu7kw4eNVdRtReG9pngPX92RAnz_iU