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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur TV Libertés : ”Dans les facs, le virus gauchiste tue les libertés”, par Louis Xavier Nicolas.

    Les universités françaises sont en proie, depuis des décennies, au virus du gauchisme tueur des libertés d'expression et d'opinion. Xavier Nicolas vient de lancer un nouveau média en ligne : Campus Vox. C'est un véritable observatoire des dérives idéologiques qui submergent les universités françaises : agissements de minorités extrémistes, sectaires et violentes, attitudes partisanes de professeurs-militants, collaboration honteuse des administrations aux atteintes à la liberté d'expression et à la liberté d'étudier. Campus Vox démontre aussi la possibilité de donner la parole aux étudiants et de soutenir ceux qui, pour une pensée non-conformiste, sont traqués par les bien-pensants !


  • Sur la page FB de nos amis du GAR : la Monarchie, contre la dictature et pour les libertés !

    La Monarchie « à la française », par son essence même, est le meilleur antidote à la dictature, y compris à celle de l'Opinion publique, souvent versatile et parfois inflammable : en ancrant la magistrature suprême de l’État dans le temps et dans les habitudes, au-delà des intérêts particuliers (et antagonistes, souvent) du moment et d'un lieu, elle peut jouer ce rôle de représentation diplomatique nationale et celui d'un trait d'union entre les diversités françaises, d'un arbitrage permanent et mesuré sans être omnipotent et hyperactif...

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

  • Les Véliplanchistes Charline Picon et Thomas Goyard offrent deux médailles d'argent à la France !

    Cinq ans après son titre olympique à Rio, la Française Charline Picon a décroché l'argent en planche à voile, imitée une heure plus tard par Thomas Goyard dans l'épreuve masculine.

    Ils apportent à la délégation française ses 15e et 16e médailles depuis le début des Jeux.

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    https://www.huffingtonpost.fr/entry/jo-de-tokyo-charline-picon-en-argent-15e-medaille-francaise_fr_6104f4b6e4b0048f361d867e

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : la Monarchie Royale.

    La Monarchie royale n'est pas une solution-miracle à tous les maux de notre temps, mais elle est la condition à la fois de l'unité française et de sa diversité provinciale et culturelle ; elle est aussi, si l'on y prête attention "l'écologie intégrale" tournée vers les hommes comme vers l'environnement et ses multiples aspects. Fédérale, sociale, écologique... La Monarchie royale "à la française" n'est pas qu'un régime, elle est un état d'esprit et une "politique de civilisation"...

    Sources : https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

    http://www.actionroyaliste.fr/

  • Mgr de Berranger : un départ que l'on ne regrettera pas (1/2)...

                Un signe ? Peut-être. Un symbole, oui, certainement. Et même un symbole fort. On a appris que le pape avait accepté la démission d'Olivier de Berranger, évêque de Saint-Denis. Une démission annoncée en juin dernier, l'évêque - âgé de 70 ans - souhaitant rejoindre sa famille spirituelle du Prado, à Lyon.

                Cette acceptation intervenant au moment même où le pape lève l'excommunication frappant les quatre évêques de la fraternité Saint Pie X, on peut bien dire que, oui, manifestement, une page se tourne, qu'un chapitre s'achève et qu'un autre commence .....

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                Disons-le tout net : nous ne pleurerons pas Mgr de Berranger. Son départ ne nous causera aucun chagrin, et c'est sans tristesse aucune que nous le verrons partir. C'est difficile à dire, ce n'est pas très agréable et ce n'est pas forcément non plus très charitable, mais nous le disons sans animosité particulière.

                Petit retour en arrière, pour comprendre le pourquoi du comment.....

                Sans tomber dans aucune attaque ad hominem, nous ne pouvons oublier l’action quasi constante de Monseigneur de Berranger en faveur de toute immigration, ni l’action négative qu’il a toujours menée, par sa collusion permanente avec tous les groupuscules du parti immigrationniste et sanspapieristeet contre son pays et contre sa religion.

                Nous n’essaierons bien sûr pas de présenter, ici, une lecture exhaustive de tous les faits et gestes de Monseigneur de Berranger. Nous nous en tiendrons à une unique déclaration, parce que celle-ci résume bien à elle seule toute son action – on n’ose pas dire : tout son apostolat !..... - et qu'elle suffit à elle seule à montrer comment il a, nous le disions à l'instant, joué et contre sa religion et contre son pays.

               Nous voulons parler de cette scandaleuse Lettre qu’il a publiée le 1° Octobre 2007, avec Claude Schockert (évêque de Belfort-Montbéliard). C’était l’époque où l’on parlait des tests ADN, et de mieux lutter contre l’immigration clandestine...…

              Intitulée « Déclaration à propos du projet de loi sur l’immigration », Schockert et  Berranger y écrivaient cette phrase ahurissante : « …Les chrétiens refusent par principe de choisir entre bons et mauvais migrants, entre clandestins et réguliers, entre citoyens pourvus de papiers et d’autres sans-papiers …» . Ah, bon ? On ne choisit pas non plus entre voleurs et volés, violeurs et violés, assassins et assassinés ? Qu'est-ce que c'est que cette pseudo morale ? Il y a des lois, et tout le monde doit les respecter. Point barre. A moins de cataloguer tout "migrant", en soi, comme être supérieur, du simple fait qu'il est "migrant"; et donc au-dessus des lois....

               Sentant venir l’objection, Schockert et Berranger  ajoutaient vite : « …quels qu’ils soient, ils sont nos frères en humanité ».  Certes, mais ce prince de l’Eglise, chargé d’enseigner la Vérité aux autres, commet une grossière erreur, et montre qu’il ne maîtrise pas si bien ce Catéchisme qu’il est pourtant censé expliquer à autrui. L’égale dignité des personnes, c’est une chose. Sur laquelle nul ne revient. Mais là, Schockert et de Berranger confondent l’égale dignité des personnes et celle – totalement farfelue, irrecevable et scandaleuse - des comportements. Que tout homme, même criminel, reste une créature de Dieu, oui. Mais son crime, lui, est odieux. On dirait que de Berranger l’a oublié…..

                Et c'est le deuxième aspect choquant de cette Lettre, nulle part Schockert et de Berranger ne faisaient allusion aux paroles, pourtant fortes,  contenues dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique. Comme celle-ci ( paragraphe 2241, page 459 ) : «L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges. ». Nos évêques se contentaient d’en appeler à la « conformité avec le droit européen et international » (sic !).

                Évacuer ainsi toute référence à ce que l’on pourrait appeler le discours officiel de l’Église, pour ne s’en tenir qu’à des lois somme toute simplement humaines : de la part de deux messeigneurs, était-ce bien raisonnable ? Était-ce tout simplement honnête ? Et, en mettant sur un pied d’égalité les immigrés «réguliers» et les immigrés « clandestins » - comme nous l’avons vu plus haut - nos deux évêques ne se mettaient-ils pas  directement en opposition avec le Catéchisme de l’Eglise Catholique, qu’ils sont pourtant censés prêcher ?...

                Suivaient encore plusieurs critiques à peine voilées, et de fort mauvais goût, sur une prétendue mauvaise action dont se rendrait coupable le peuple français, coupable de ne pas accueillir assez largement et assez généreusement les gentils immigrés ! Critique des « mesures toujours plus restrictives à l’encontre des migrants… concessions à une opinion dominée par la peur plutôt que par les chances de la mondialisation ». Critique de  « l’imposition de tests génétiques pour vérifier les liens de parenté» à cause «d’un risque de grave dérive sur le sens de l’homme et la dignité de la famille» (ah, bon ? chercher à lutter contre la fraude et les fausses déclarations, c’est attentatoire à la dignité de l’homme ? pauvre évêque, et pauvre message !….).

                Et, enfin, éloge sans réserve, sans nuance et sans retenue du regroupement familial « qui est un droit toujours à respecter ». On l’a vu plus haut, à aucun moment le duo Schockert/Berranger ne parle des devoirs des immigrés. Pour eux, le monde est simple et facile : l'immigré a tous les droits, et aucun devoir; la France a tous les devoirs, et aucun droit. Seule la France doit. Et elle leur doit tout : papiers, travail, allocs…

                  Eux n’ont pas –pour Schockert et de Berranger- à respecter une identité, une Histoire, des mœurs, des us et coutumes…. rien ! Tout est à sens unique : tout pour les immigrés, rien pour les autochtones. On caricature un peu, mais on n’est pas très loin de la vérité …..                  (à suivre…..)

  • La Patte à Catoneo - Bouvines 14

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    Où serons-nous le 27 juillet ? Peut-être au village de Bouvines dans le Nord, dont l'équipe municipale a fait des pieds et des mains pour commémorer dignement la bataille qui (c'est notre avis) fonda la nation française.

    Avec seulement 750 habitants et une quête inlassable de soutiens, ils ont réussi à monter une kyrielle d'événements du 16 mars au 27 juillet 2014.

    Un site très accueillant vous dit tout : http://www.bouvines2014.fr/  duquel j'extrais le premier argument :

    " L’association BOUVINES 2014 a été créée pour commémorer le 800ème anniversaire de la bataille (1214-2014). Nous souhaitons faire de cet anniversaire un événement majeur sur le plan régional, national et européen. Ces événements recouvreront trois thèmes forts : la paix, la jeunesse et l’Europe."

    Mais ce n'est pas pour "lancer" le cycle Bouvines 2014 que je me suis levé ce matin. Nul n'a besoin de moi. Qu'ont préparé les royalistes pour cette commémoration ? Deux articles en double page centrale du journal ? Une conférence discrète à la Maison des Mines ? Une messe à Saint-Denis ?

    Huit siècles de nation méritent quand même mieux et ils sont l'occasion de promouvoir une cause française qui commence à recueillir de l'écho dans la population, à ce que rapportent les tests d'opinions : la nation, pas si bête finalement ! Mais pourquoi s'arrêter là ?

    A reprendre l'Ouvrage où la raison l'a laissé la dernière fois, on retrouve une devise révolutionnaire qui fit entrer le royaume de force dans la modernité, avant que tout ne se gâte. Cette devise était frappée sur les pièces de monnaie : La Nation, La Loi, Le Roi.

    Sur le premier pilier nous avons beaucoup à dire, c'est notre spécialité, ne nous en privons pas, les milices bourgeoises rejoignirent l'Ost royal pour la première fois depuis... Bouvines justement; sur le deuxième pilier en pleine débâcle morale encore plus, sur une justice étique, on peut faire cent pages avec un seul verre d'eau; et nous saurons bien expliquer ensuite pourquoi le troisième est le meilleur serre-file.

    De vous à moi, ça a plus de gueule que le triptyque actuel qui ne lie que des contradictions aux frontons du régime.

    J'ai noté qu'aucun prince n'avait mis Bouvines au programme. Peut-être attendent-ils une invitation gratuite du maire de cette modeste commune si courageuse. Il s'appelle Alain Bernard, quelqu'un de bien.

    1214 est aussi l'année de naissance de Louis IX (25 avril), petit-fils du vainqueur de Bouvines et saint de surcroît. Conjonction utile à la propagande ou hasard du calendrier. Alors, une grande fête champêtre royaliste ? Avec baraques à frites et supersono ? Tonneaux en perce. Des gosses qui courent partout. Fanions et bannières en plein vent. Un concours de tee-shirts mouillés sur Harley Davidson. Quelque sorte de Biennale Blanche aérée ! Au mois de juillet n'importe quel dimanche, il fait bon dans le Nord.

    Reste à trouver un champ à rave-party dans le canton de Cysoing et un peu de logistique pour ramasser les ordures.

    Catoneo

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    Entretemps voici une petite vidéo présentant l'église du village et ses vitraux. Sans prétention, mais bien fait : http://www.kwg.tv/go/?80ed69e

    Et un opuscule très illustré du monsieur qui cause dans la caméra : Bouvines 1214 - Une bataille aux portes de Lille, d'Alain Streck et Jean-Louis Pelon, chez la Voix du Nord - 2014 (diffusion Decitre 6,90€)

  • La mau-parado*, par Louis-Joseph Delanglade

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    Katchick et Leonarda sont en situation irrégulière sur notre territoire. Lui : majeur, prétendument « étudiant en CAP » (sic), arrêté pour vol à l’étalage. Elle : mineure, origine indistincte, (dé)scolarisée (absente 66 demi-journées en 6ème, 31 en 5ème, 78 en 4ème, 21,5 depuis début septembre 2013). Expulsés. Normal.

     

    Le ministre de l’Intérieur, à qui on impute la responsabilité de ces expulsions, n’a fait que son travail. D’autant que M. Valls s’inscrit d’abord dans le jeu politicien de l’élection présidentielle de 2017. Exactement comme l’a fait avant lui M. Sarkozy. Et que, sur le fond, rien n’a changé non plus, comme le soulignent conjointement, mais pour des raisons opposées, la gauche extrême et M. Zemmour : sur les 100000 illégaux arrêtés chaque année en France, 18000 sont expulsés.

     

    Tout cela plonge la gauche en hystérie. Certes, M. Valls a reçu le soutien de M. Chevènement (qui dénonce à juste titre « le sanspapiérisme et le sansfrontiérisme ») et d’autres (Mme Royal, MM. Jeoffrin du Nouvel Observateur et Domenach de Marianne). Mais il a contre lui le plus gros des bataillons de son propre camp électoral. Depuis les arrivistes du P.S. (Mme Hidalgo qui parle « au nom des valeurs de la République et de Paris ») jusqu’aux excités d’extrême-gauche (M. Mélenchon qui veut « rendre Valls à Le Pen »).

     

    Plus significative est l’implication violente des « associations » qui trouvent, dans la continuité de la précédente affaire de Lampedusa, un nouveau moyen de se relancer. Battage médiatique et feu à volonté sur M. Valls. On fait même descendre dans la rue quelques centaines de lycéens (devenus « les lycéens », par la grâce du verbe) dans des manifestations dont M. Jamet a pu écrire, dans Boulevard Voltaire, qu’elles reflètent une « générosité dévoyée [et] manipulée ». Dévoyée car Katchik et Leonarda sont deux illustrations de la délinquance et de l’imposture. Manipulée car sont à la manœuvre les habituelles courroies de transmission (« Réseau Education Sans Frontières », « SOS Racisme »).

     

    Pourquoi un tel déchaînement ? Un récent article du quotidien Le Monde souligne le désarroi desdites associations. Elles sont de facto totalement coupées d’une opinion publique française (74% des Français approuvent l’expulsion, selon le dernier sondage B.V.A.) de plus en plus lucide sur ces immigrants clandestins qui, comme M. Dibrani (le père de Leonarda), affichent avec cynisme leur prétention à profiter au maximum de la vache à lait française. Or, ces associations sont des entreprises qui permettent à des dizaines (des centaines ?) de permanents de vivre (sur fonds publics) et de faire carrière (exemples : MM. Désir, Assouline et Cambadélis, Mme Batho, etc.). Et leur pouvoir de nuisance est d’autant plus grand qu’elles tiennent l’appareil du parti majoritaire.

     

    La bête est blessée, elle sent venir la « mau-parado » : elle n’en sera que plus dangereuse.

     

     

    * "mau-parado" : expression provençale, employée pour toute situation qui se termine mal, y compris tragiquement.

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg       * Comme chaque lundi, on commencera la semaine avec Louis-Joseph Delanglade et son regard sur l'actualité, qu'elle soit nationale ou internationale : note claire, nette et précise, en quarante lignes, rédigée le dimanche, pour "coller" au maximum à l'actualité, on ne peut donc en annoncer le sujet, mais on sait qu'elle sera là...

           * Mardi, nous continuerons à enrichir le dossier des contributions au débat que nous avons ouvert : "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS".  Après l'important article donné par Jean-François Mattéi au Figaro, sous le titre "Mariage pour tous et homoparentalité" (1), l'entretien de Jean Sévillia avec Chantal Delsol (2), la contribution de Thibaud Collin (3) : " Un acte de résistance du pays que l’Elysée doit entendre ", celle d'Hilaire de Crémiers (4), "Manif pour tous ! Et maintenant ?", celle de Sylviane Agacinsky (5), "Métamorphoses de la différence", voici la vidéo du discours de Bruno Nestor Azérot, député de la deuxième circonscription de la Martinique (divers gauche - GDR), prononcé le mercredi 30 janvier dernier  à l'Assemblée Nationale; avant la contribution de Bertrand Vergely et de plusieurs autres encore : une dizaine au total (douze au maximum) le but étant de constituer un dossier de référence dans lequel l'essentiel aura été dit et sera consultable facilement, d'un simple clic...

    tunisie chokri.JPG        *  Mercredi, Champsaur nous parlera - lui aussi en 40 lignes... - de la Tunisie, à propos du meurtre de Chokri Belaid : Tunisie, Fin des illusions. Champsaur nous avait déjà donné, à l'international, des notes fort documentées sur La Syrie et la France (1, 2 et 3) et L'Iran et l'atome (1, 2 et 3), entre autres...

            * L'abondance de l'actualité - qui prime... -  fait, chaque semaine, reporter une ou deux notes : c'est donc cette semaine qu'on lira la note sur la reine Beatrix des Pays-Bas qui abdique en faveur de son fils. A cette occasion, interrogés, de nombreux néerlandais expliquent pourquoi, et en quoi, la royauté leur paraît préférable à une république; ils le disent avec les mots simples de tous les jours, et non sous forme de grands discours théoriques. Nous avons construit une page sur ce sujet, à l'aide du reportage de France info et des réflexions de Jacques Bainville...

    DAUDET ASSEMBLEE.jpg        * La parution de la suite de notre 21ème Album, elle aussi repoussée, reprendra son cours : Maîtres et témoins...(III) : Léon Daudet. On a commencé par la page d'accueil de l'Album, et la première photo, Qui êtes-vous Léon Daudet ? Puis, 22 photos traitant de l'enfance heureuse, des premières années, des racines provençales...; on aura, vendredi, 21 photos, traitant du jeune médecin dégoûté et éloigné du corps médical, mais fidèle à ses maîtres, et qui a eu des intuitions géniales, confirmées par la médecine d'aujourd'hui (thérapie génique...); du jeune homme qui a découvert, dans son voyage à Hauteville House, "un autre Hugo"; du potache qui a inauguré en pirate la Tour Eiffel avant tout le monde, et du jeune journaliste, débutant au Figaro; et du grand voyage initiatique de 1895 (Angleterre, Pays-Bas, Danemark, Suède)... 

            * On aura aussi, comme d'habitude le samedi, notre note en deux parties :

    1. D'abord, une revue des Blogs, de Facebook, des magazines  et d'ailleurs;

    2. Et, ensuite, on donnera les liens que des lecteurs ont envoyés : N'hésitez pas à nous faire parvenir des liens sur des sujets qui vous ont paru importants... 

    SPOT 1.jpg          * On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" : de la fin de la bataille de Lyon, en 197, au premier vol d'un hélicoptère et au lancement du satellite SPOT 1, en passant par : la Lorraine qui devient française, Louis de Frotté traitreusement fusillé, Chateaubriand élu à l'Académie française, le début de la bataille de Verdun et l'évocation de la Basilique de Saint Denis, nécropole royale. Sans oublier les naissances de Laënnec, Chopin, Bernanos, Sacha Guitry... ni les décès de Molière, Quentin de la Tour, Ernest Conacq, Corot, Henri Moissan...

      

  • On y gaspille des milliards, qu'on refuse à l'Armée : cités interdites, ”danger de mort”....

                              terrifiante realite 1.jpg           C'est du Pagnol, mais à l'envers : c'est inquiétant et tragique, et en tout cas révélateur. Pas pour nous, qui le savons et le disons depuis belle lurette, mais pour ceux qui seraient encore abusés par le matraquage officiel "pro-immigré..

    De quoi s'agit-il ? Il suffit de lire La Provence du samedi 4 mai pour le savoir : en gros, Gaudin rénove (!) à coup de milliards, depuis des années une "cité" des quartiers Nords, le "Plan d'Aou"; et les marseillais financent, à coup d'impôts locaux qui foncent vers le confiscatoire et la spoliation pure et simple...

    Bon. Mais là où lers choses se corsent, et deviennent "pagnolesques" c'est que, dans ces "cités", habitées très majoritairement par "qui-vous-savez", il est dangereux de se promener si on est un "étranger" : eh, oui, c'est ainsi; nous, si on parle d' "étrangers", on a sur le dos la Licra, SOS Racisme et tout le bataclan, sans oublier Harlem Désir-le-condamné, volontiers "condamnateur moral", comme tant de socialos/bobos/gauchos/trotskos etc...; mais entre eux, les "récents arrivés" n'ont pas nos pudeurs : ils se flinguent et se butent allègrement, d'une cité à l'autre, voisine de cent mètres à peine, parce que celui qui est venu sur leur territoire, eux l'appellent un étranger", et le "kalachnikovent"...

    C'est la mésaventure qui est arrivé à une trentaine d'architectes, venus pour particper à la reconstruction/rénovation de cette cité du Plan d'Aou. Que l'on ferait mieux d'appeler "gaspillage des deniers publics", ou "jetage d'argent par les fenêtres"... Un argent que l'on ferait mieux de consacrer à des crédits militaires, qui, eux, favorisent directement l'économie française : par la recherche et l'innovation qu'ils induisent; par les commandes passées aux industries françaises non délocalisables, qui font donc "travailler français", "produire français", "employer français"; bref, qui enrichissent la France, alors que, gaspillés dans ces 1.500 zones de non-droit repertoriées officiellement (en fait, beaucoup plus...) cet argent est gaspillé en pure perte, quand une partie non négligeable n'en revient pas aux Mafias locales et à leur économie souterraine, qui n'enrichit en rien la France, bien au contraire...

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    Voilà, après ce long développement - mais il faut dire les choses, et appeler un chat, un chat... - lisez La Provence, et vous verrez que c'est à la fois burlesque et effarant... :

    l'article dans son ensemble, avec son titre :

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    PLAN D'AOU 1.jpg

    et le détail : PLAN D'AOU 2013.jpg

    La Provence dit que c'est pour cause de "vive tension" dans la cité (en bon français, "danger de mort") que la visite dont on parle a été annulé: notons d'abord que le journal s'avance beaucoup en disant que cette "vive tension" remonte aux jours précédents, alors qu'elle est permanente : Manuel Valls en sait quelque chose, qui passe son temps à venir à Marseille (le reste, à aller en Corse, ou à gazer des enfants Place de l'Etoile...); notons également qu'il indique que certains sont "allés dans la cité malgré tout, l'après-midi, par leurs propres moyens" : en rasant les murs, en somme... 

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  • Comment l’État lâche ses secrets économiques

     

    par Ludovic Greiling

     

    1067266642.jpgLe départ soudain du directeur du Trésor pour un fonds chinois met en exergue la porosité grandissante entre les représentants des intérêts et des secrets économiques de l’État français et les fonds d’investissement de puissances concurrentes. Éclairage.

    C’est une petite annonce, qui, depuis le 24 mai dernier, suscite des remous dans les rangs souverainistes et chez quelques députés de la majorité. Bruno Bézard, le directeur du Trésor public, a annoncé qu’il remettait sa démission pour le 20 juin prochain. L’homme va en effet rejoindre le fonds d’investissement franco-chinois Cathay capital private equity. La réaction du gouvernement ? Absente C’est pourtant l’une des figures les plus importantes du capitalisme d’État et des circuits de financement de l’économie tricolore qui quitte la fonction publique et vend ses services à un fonds étranger.

    Un homme qui connaît la stratégie des géants français

    Inspecteur général des finances depuis 2004, l’homme a été directeur général de l’Agence des participations de l’État entre 2007 et 2010, conseiller du ministre de l’économie pour la Chine, puis directeur de la très stratégique direction du Trésor depuis 2014.
    A ces titres, il siège ou a siégé dans de nombreux conseils d’administration de très grandes entreprises françaises dont il connait en détail les bilans financiers et les orientations stratégiques : Orange, (ex) Areva, EDF, Thalès, Air France-KLM, etc.

    Il est à noter, cependant, que Cathay capital private equity n’est pas (encore) un géant de la finance. Son encours sous gestion n’atteint que 1,2 milliards d’euros, une somme qui ne lui permet pas – loin s’en faut – d’acheter les géants français de l’industrie.
    Fondée en 2006 par le chinois Ming-Po Cai – président du groupe – et le français Edouard Moinet, Cathay capital private equity cherche à collecter des fonds auprès d’investisseurs et à entrer au capital d’entreprises de taille moyenne.

    Partenaire de la Banque publique d’investissement avec qui elle a crée des produits communs afin d’investir dans des entreprises chinoises et françaises, elle cherche à monter en puissance, comme le prouvent l’ouverture récente de bureaux aux Etats-Unis et en Allemagne et l’embauche de Bruno Bézard.

    Des précédents, sans réaction de l’exécutif

    Néanmoins, cette affaire met de nouveau en exergue la porosité grandissante entre les représentants des intérêts et des secrets économiques de l’État français et les fonds d’investissement de puissances concurrentes. A l’été 2014 déjà, le directeur de l’Agence des participations de l’État – David Azéma – quittait brusquement son poste pour rejoindre le géant bancaire Bank of America-Merrill Lynch, le même établissement qui avait préparé discrètement quelques mois plus tôt la vente de la division ‘énergie’ d’Alstom au géant américain General Electric.

    En début d’année, la très fermée Association amicale du Trésor fêtait ses vingt ans d’existence dans les locaux de la banque d’affaires Rothschild, établissement qui possède des entrées directes au plus haut niveau du pouvoir américain. La Délégation parlementaire au renseignement ne s’y est pas trompée. Comme le rappelle le député Jacques Myard dans un communiqué, elle avait relevé en 2014 « la légèreté du ministère de l’économie et des finances en matière de sécurité et des tentatives de pénétration des services étrangers ». Le rapport n’avait pas suscité la moindre réaction de l’Elysée, du premier ministre Manuel Valls ou du ministre des finances Michel Sapin… 

  • Nous ne sommes pas tous Charlie, nous sommes tous la France

     

    TRAVAUX DIVERS.jpgAu lendemain de la tuerie du 7 janvier, nous étions presque seuls parmi les médias à refuser de nous dire Charlie. La manœuvre de récupération, de déviation de toute réaction nationale qui eût été purement française, au profit de l'idéologie dominante, nous paraissait évidente. Il n'était pas question d'emboîter le pas à la stratégie imaginée par les cercles du pouvoir pour empêcher, stériliser, parer à un mouvement spontané du peuple français contre le terrorisme islamiste et contre ce Système qui le rend possible.    Sur les responsabilités, sur la déstabilisation profonde de la société française par la folie de notre politique migratoire des quarante dernières années, sur les risques tragiques qu'elle crée, sur notre refus d'ériger en absolu la liberté d'expression, de ne lui fixer aucunes règles ni limites, nous n'avons rien à retrancher de ce que nous écrivions le 8 janvier 2015 au matin. Hélas, on le sait, la situation n'a fait qu'empirer depuis.  LFAR

    Quand on laisse entrer chez soi, en un laps de temps relativement court, des millions d’immigrés venus d’un autre continent, nés d’une civilisation radicalement différente, guidés par les mirages d’un niveau de vie que leur misère originelle rend terriblement attrayants et qui n’ont que peu de sens et de respect de ce que sont les mœurs, les lois, les traditions du pays où ils arrivent, quand on en a soi-même largement perdu l’amour et la pratique, il n’ya pas de quoi être étonnés des troubles et des violences qui se produisent inéluctablement. C’est la première réflexion qui nous vient à l’esprit après les évènements tragiques d’hier, à Paris. Il y a longtemps, ici, en effet, que nous mettons en garde contre la politique d’immigration de la France, devenue plus périlleuse encore du fait de la crise économique et du laxisme de nos gouvernants. Du fait, aussi, d’un certain nombre de nos erreurs - de graves erreurs - en matière de politique étrangère. Il y a longtemps que nous signalons à quel point notre République vit sur une poudrière et qu’il peut arriver un temps où le travail de nos services de sécurité ne suffira plus à empêcher la multiplication des violences et des attentats. Ce temps est peut-être arrivé et il ne faut pas manquer d’en rechercher les causes, d’en marquer les responsabilités. Certes, tous les musulmans de France ne sont pas des terroristes. Loin de là. Nombre d’entre eux sont probablement en voie d’intégration. Et le réalisme devrait conduire, si nous en sommes capables, à les y aider, à les y encourager. Mais les risques de l’immigration massive demeurent ; elle est un terreau porteur de terribles dangers. Et, en tout cas, tous les terroristes qui menacent aujourd’hui la France le font au nom de l’Islam.    

    Notre seconde remarque est que la société de la liberté, de l’insolence et de l’irrespect que l’on nous prêche inlassablement depuis hier – mais liberté, insolence et irrespect factices et convenus qui cachent en réalité un profond conformisme et sont à sens unique – comporte en soi-même les germes de la dissolution et de la violence. Les médias, la pensée unique, ont immédiatement forgé, imposé le slogan « Nous sommes tous Charlie » et posé la « liberté d’expression » comme un absolu. Nous regrettons de dire que nous ne sommes pas de cet avis. Aucune liberté ne doit se considérer comme un absolu. Y compris la liberté d’expression, notamment celle de la presse qui ne devrait pas pouvoir manquer de s’imposer la règle, l’éthique, la déontologie qui donne à toute liberté sa définition et sa justification. C’est ce que Charlie Hebdo ne reconnaissait pas, ne s’imposait pas. L’on ne moque pas, selon nous, qui plus est de façon triviale, ce qui pour des milliards d’hommes, à tort ou à raison, constitue depuis des siècles des figures sacrées. Ainsi en est-il des figures de l’Islam, comme de celles du Christianisme. Les morts sont naturellement à regretter, leurs familles à plaindre. Mais – au risque de choquer – le coup porté à Charlie Hebdo ne nous paraît pas une perte de substance pour la France. 

    Nous ne sommes donc pas Charlie. Matteo Renzi, apportant le soutien de l’Italie, vient de déclarer : « On est tous la France ». C’est ce que, dans ces circonstances, il convient seul de dire et de penser.  •  Lafautearousseau

  • Comment les Etats-Unis imposent leur loi

     

    par Ludovic Greiling

     

    506226741.2.jpgEmbargos, lois bancaires, lois anti-corruption… En dix ans, les États-Unis ont imposé de fait leur droit national à nombre de nations européennes. Pour le moment, les pays alliés suivent les procédures, et le payent très cher. 

    « Je trouve très difficilement des banques pour faire commerce avec l’Iran. Pas pour des raisons juridiques, qui ont en partie disparu suite à l’accord sur le nucléaire, mais parce qu’elles ont peur des incertitudes. Il faut que l’Europe trouve un moyen de faire contrepoint à l’hégémonie de la juridiction américaine quant à la régulation du dollar » , déclarait récemment le directeur financier de Peugeot lors d’un colloque organisé à la Banque de France. L’amende de 8,9 milliards de dollars appliquée à la BNP Paribas en 2014 est dans toutes les têtes. Comment une juridiction américaine a-t-elle pu infliger une punition à une banque française pour des opérations survenues au Moyen-Orient ?

    C’est le sujet d’un rapport d’enquête parlementaire publié en octobre dernier sur l’extraterritorialité de la loi américaine. En trente ans, les États-Unis ont monté une juridiction nationale visant à imposer leurs décisions économiques et géopolitiques aux autres nations du monde. Certaines lois sont le fruit d’une volonté locale, comme les lois anti-corruption, d’autres ont un caractère géopolitique défini, tels les embargos décrétés contre des puissances régionales mettant en cause la domination des États-Unis.

    Toutes sont désormais au service des intérêts de l’empire. « Un cercle assez étroit de diplomates, hauts fonctionnaires, universitaires et think-tankers est parfaitement conscient (beaucoup plus qu’en Europe et en France en particulier) que le droit a une portée internationale, qu’il peut être un instrument de la diplomatie et de la politique économique internationale, qu’il concourt au soft power. Les intéressés assument l’utilisation du droit extraterritorial comme élément de la puissance américaine » , indique le rapport. Pour ce faire, ils utilisent les zones grises du droit national et international et profitent souvent du monopole financier que leur a procuré l’après-Seconde Guerre mondiale.

    Une offensive économique et diplomatique

    Ainsi, parce qu’elle utilise 10% de matériel américain, la compagnie Airbus ne peut vendre ses avions à l’Iran, au risque de perdre ses entrées aux États-Unis. Dans le système financier, la situation est plus préoccupante : un transfert en dollars entre une banque française et une banque liée à un pays sous embargo américain entraînant une opération de compensation à Wall Street, toute entité effectuant ce type d’opérations peut subir les foudres de Washington.

    Ainsi de la BNP Paribas, laquelle risquait de se voir interdire l’accès aux circuits financiers en dollars en cas de non paiement de son amende. Une éventualité impossible à envisager pour un établissement mondial. Les différentes lois américaines étant très pointues sur la question (FCPA, FATCA, Patriot Act, etc.), toute entreprise étrangère ayant effectué de près ou de loin une transaction avec une entité violant la loi américaine peut être touchée.

    C’est particulièrement vrai des sanctions économiques, que le rapport parlementaire décrit comme un « outil alternatif » aux interventions militaires. Une armée de plus de 1000 agents spécialisés y veille, bénéficiant de l’entraide des différents services du renseignement américain. Depuis 2009, année d’une forte accélération des procédures, les entreprises européennes ont versé plus de 40 milliards de dollars de pénalités diverses aux administrations américaines en charge du droit extraterritorial. 

    Politique magazine

  • Coup de gueule contre la République d'aujourd'hui.

     

    Par Jean-Philippe Chauvin 


    1345578492.3.jpgLa triste actualité de la République peut apparaître comme une aubaine pour les monarchistes, mais je ne m’en réjouis pas, car c’est la France qui pâtit de cette situation déplorable : la colère des policiers qui envahit les rues ces nuits dernières n'est, provisoirement, que le dernier épisode du délitement de l'Etat et de son autorité. Et lorsque je vois le livre de « confidences » du président Hollande dans les mains de quelques consommateurs du café du coin, je ne peux que m'inquiéter de cette République qui ne fait même plus semblant d'être digne...
     

    Pendant ce temps, les librairies ferment dans les communes rurales ou les villes moyennes, comme j'ai pu le constater, en une année, à Houdan, Dreux, Montfort-L'Amaury et Rambouillet ; mais aussi les cafés, les boulangeries, les quincailleries, les boucheries traditionnelles ; les écoles, les bureaux de poste, les pharmacies, etc. Ce n'est pas seulement le déclin de la République qui provoque cela, mais celui de l'esprit public et de la « Res publica » au sens premier du terme ; c'est surtout la logique même de cette République qui se targue de grands principes mais n'est rien d'autre que le règne de plus en plus vulgaire des Fouquet jadis mis au pas par le Roi et ses « cardinaux » (Richelieu et Mazarin, entre autres), et que, livre après livre (et chaque semaine en amène son lot...), les plumes du pays évoquent, voire dénoncent, risquant alors l'accusation à leur encontre de « populisme ». 

    J'en veux énormément à cette République qui a asséché la France, l'a durcie en un béton grisâtre (et la formule n'est pas qu'une image) et, désormais, ne pense plus qu'en termes de mondialisation-libéralisation-métropolisation, oubliant ce qui fait l'âme d'un pays, négligeant ces liens immatériels et le patrimoine mémoriel qui en est la riche illustration, et préférant « l'ailleurs » au proche et à ses prochains. 

    J'en veux à cette République qui abaisse la France dans le monde après l'avoir tant exploitée à l'intérieur, ruinant sa diplomatie dans un véritable asservissement aux Etats-Unis au lieu de jouer son rôle historique, celui que nombre de peuples attendent d'elle comme l'avait si bien montré le refus de 2003 de rejoindre la guerre du fils Bush, guerre qui a mis, jusqu'à aujourd'hui et pour encore longtemps, l'Orient à feu et à sang... 

    2666869453.jpgJ'en veux à cette République d'abandonner toute politique sociale indépendante pour se conformer aux directives de Bruxelles et aux règles de « la concurrence libre et non faussée », véritable cheval de Troie de la sauvagerie économique libérale ; je lui en veux pour son bureaucratisme qui étouffe l'initiative et la responsabilité, et fait fuir les jeunes pousses françaises, notre matière grise, dans une émigration mortifère pour le dynamisme du pays. 

    J'en veux à cette République de ne penser qu'à l'élection suivante quand il faudrait gouverner à long terme, pour l'avenir et non pour les carrières de quelques politiciens qui, souvent, privilégient leur ego et oublient le Bien commun. 

    J'en veux à cette République de défaire ce que, en un tissage long et parfois douloureux, les rois ont fait, c'est-à-dire cette unité française qui faisait des Bretons, des Basques, des Alsaciens comme des Parisiens ou des Berrichons, des Français à part entière et à identités multiples. 

    J'en veux à cette République parce que j'aime la France, tout simplement... 

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : J'accuse

    thumbnail.jpg

     

     

    A l’affiche : J’accuse, un film de Roman Polanski, avec Jean Dujardin (le colonel Picquart), Louis Garrel (Dreyfus), Emmanuelle Seigner (Pauline Monnier, la maîtresse de Picquart), Grégory Gadebois (le colonel Henry), Mathieu Amalric (Bertillon, policier « graphologue » à la Préfecture), Denis Podalydès (Me Demange, avocat de Dreyfus),
    adapté du roman D de Robert Harris, sorti en 2014.

    4200928512.jpgComme Mathilde, Dreyfus est revenu !

    La « Composition de Caran d’Ache » nous montre suffisamment combien le sujet est explosif… surtout qu’il se mêle aujourd’hui à celui de pédophilie et d’agressions sexuelles.

    Attention donc à nos propos pour ne pas tomber sous le coup de la loi et nous faire accuser à notre tour.

    Une trahison sans coupable !

    Le 5 janvier 1895, la capitaine Dreyfus (qui ne cesse de crier son innocence) est dégradé dans la cour de l’École militaire, comme auteur d’un « bordereau » fournissant des renseignements sur les matériels d’artillerie à l’ambassade d’Allemagne. Il est à nouveau condamné le 9 septembre 1899.

    Avant cette deuxième condamnation, l’officier de renseignements Esterhazy, accusé par un « Petit bleu » d’être le véritable auteur du « bordereau », sera acquitté par un conseil de guerre le 10 juillet 1898.

    Le 12 juillet 1906, la deuxième condamnation de Dreyfus est « cassée » et le capitaine réintégré dans l’armée.

    L’actualité de Dreyfus !

    Avec Polanski, « L’Affaire » est de retour, et l’actrice Nadine Trintignant prend la défense du réalisateur, rattrapé par d’autres « affaires », « en ce moment où il y a une remontée de l’antisémitisme ».

    Le film  « J’accuse » a été projeté en avant-première à l’École militaire devant un millier d’invités accueillis sur place par le chef d’état-major des armées, le général François Lecointre, et « en même temps » Mme le Ministre des Armées, Florence Parly, a demandé de redonner « à Alfred Dreyfus tout l’honneur et toutes les années qu’on lui a ôtées. J’y veillerai personnellement ».

    Le député Éric Ciotti, pour sa part, a déposé à l’Assemblée nationale une proposition de loi pour faire du capitaine un général à titre posthume.

     Peut-on juger un événement historique en dehors de son contexte ?

    Deux ans avant le commencement de l’affaire Dreyfus, le plus grand scandale politique et financier de la IIIème République a éclaté, connu sous le nom de scandale de Panama. Les noms de plus de cent députés et ministres ayant bénéficié de pots de vin furent publiés – les chéquards -. L’historien Michel Mourre indique que « de nombreux financiers juifs ont été présentés, à tort ou à raison, comme des agents de corruption au cœur du pouvoir (…) l’antisémitisme s’en trouva renforcé »… A quand un film sur l’affaire de Panama ?

    Comment un film qui dénonce un antisémitisme supposé de l’armée française peut-il ne pas évoquer ce scandale ?

    Et comment, en outre, un film à charge contre l’armée française de cette fin du XIXème siècle peut-il faire silence sur la sensibilité des officiers et du peuple français après la défaite de 1870, et la perte de l’Alsace et du nord de la Lorraine dans les mains de l’ennemi allemand ?

    Repentance, quand tu nous tiens ! Il est effectivement plus facile, pour les faiseurs d’opinion, de voir la paille dans l’œil de nos anciens que la poutre qui est dans le leur.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Hors normes

    non

    10/11/2019

    Une bonne soirée

    Le Traitre

    oui

    19/11/2019

    Un très bon film

    Midway

    non

    11/11/2019

    Un bon film

    J’accuse

    non

    23/11/2019

    Très intéressant

    Le Retour des Poilus

    non

    13/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu ne pas le voir

    Quinoa, prenez-en de la graine !

    non

    22/11/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Shaun le Mouton LE FILM,
    La ferme contre-attaque

    non

  • L’union des droites avec Éric Zemmour et Marion Maréchal pour se débarrasser d’Emmanuel Macron, par Marc Rousset

    Marion Maréchal et Éric Zemmour seront les vedettes d’une première grande convention de la droite, le 28 septembre à Paris. L’union des droites est la seule façon de se débarrasser de Macron qui trahit la France en favorisant l’invasion migratoire de plus de 460.000 personnes par an, au lieu de la combattre.

    marc rousset.jpgPatrick Buisson, théoricien abstrait, a créé, selon moi, la confusion dans les esprits, commettant la même erreur qu’Alain de Benoist. Il prétend que l’union des droites est impossible, car le libéralisme individualiste d’argent destructeur d’une droite avide irresponsable « louis-philipparde » est incompatible avec les valeurs véritables de droite et s’oppose au patriotisme conservateur. Patrick Buisson en conclut, si l’on suit son raisonnement jusqu’au bout, que la seule stratégie possible en France, pour vaincre Macron, c’est une alliance populiste Marine Le Pen/Mélenchon.

    Cette stratégie a conduit à l’impasse italienne actuelle entre Luigi Di Maio et Salvini. L’alliance des patriotes de droite et des gauchistes contestataires irresponsables, c’est, comme disait de Gaulle, le mélange instable de l’huile et du vinaigre. L’erreur de Patrick Buisson est de se laisser hypnotiser par le terme « libéral » qui, en fait, ne veut rien dire, car ce terme « libéral » est devenu une véritable auberge espagnole. Un grand nombre d’hommes de droite bourgeois ou des élites des classes moyennes et supérieures se disent « libéraux » alors qu’ils sont, en fait, tout ce qu’il y a de plus « antilibéraux ». Ces « libéraux » patriotes sont tout simplement favorables à l’efficacité de l’économie du marché par opposition au technocratisme, au bureaucratisme, au laxisme irresponsable, au gâchis socialiste. Et le seul à tirer profit de cet énorme malentendu, de cette confusion dans les esprits du terme « libéral », c’est Emmanuel Macron !

    C’est ainsi que la plupart des hommes de droite patriotes qui se définissent comme « libéraux-conservateurs » sont, en fait, des antilibéraux car hostiles au libre-échange mondialiste, favorables au protectionnisme et à la préférence communautaire (idées de Maurice Allais), favorables à la diminution du nombre des fonctionnaires et à l’arrêt du gaspillage public, hostiles aux stock options et aux rémunérations folles des hauts dirigeants d’entreprises, favorables à la primauté du politique sur l’économique, hostiles à l’économie financière et à l’argent-roi, favorables à la réindustrialisation et opposés aux délocalisations dans les pays émergents, favorables à la relance de la natalité et à l’immigration zéro, tout à fait favorables, comme de Gaulle, au holisme du bien commun qui doit prévaloir sur le libéralisme individualiste matérialiste d’argent, ce qui caractérise justement le libéral, selon Adam Smith.

    Le plus souvent, ces « libéraux-conservateurs » patriotes sont également favorables à un budget de défense nationale conséquent (2,5 % minimum du PIB), à la défense des valeurs traditionnelles, de la famille et des droits de l’enfant, au rétablissement de l’autorité parentale et des maîtres dans le système actuel de l’« inéducation » nationale, à la défense du multilinguisme et de la langue française face à l’anglo-américain, à une écologie responsable et non pas idéologue (réchauffement climatique par l’homme), hostiles au droit-de-l’hommisme naïf et à la tyrannie actuelle des juges français et européens.

    Il importe donc qu’une union des droites, avec à sa tête un homme nouveau charismatique, mette en place un programme commun de droite qui inclurait tous les partis de droite, dont le Rassemblement national, DLF et la « droite dure » de LR, tout comme le socialiste Mitterrand, avec son programme commun de gauche, avait fait alliance avec le Parti communiste. Sinon, ce sera de nouveau Macron en 2022 comme Président avec, à la clé, au minimum 460.000 entrées d’immigrés de plus par an pendant les cinq années de présidence, c’est-à-dire un afflux migratoire supplémentaire de 2,3 millions d’immigrés de plus en 2027, nonobstant leur taux de natalité prolifique de 3,4 enfants par femme, soit le double du taux de fécondité moyen de 1,7 des femmes françaises d’origine européenne.