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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (V/V)

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    4. Le soutien à Vichy

    Dernier des grands reproches adressés à Maurras : son soutien à Vichy.

    Nous n'avons pas l'intention de traiter longuement de ce sujet. Est-il encore pertinent ? Vichy est sans postérité. Il ne laisse ni héritage ni héritiers et n'est qu'un épisode tragique de notre histoire, conséquence incise du plus grand désastre national que la France moderne ait connu et qui aurait pu la tuer.

    Il est absurde de définir Maurras comme « pétainiste ». Il était royaliste et contre-révolutionnaire.

    Qu'il ait pratiqué l'Union Sacrée en 1914-1918 ne le faisait pas républicain. Pas plus que son soutien au vieux maréchal ne fera de lui un pétainiste. Maurras ne fut pas davantage un "collabo"; il détestait les Allemands, qui le traitèrent en ennemi. Il refusa d’approuver la politique de collaboration. Il fut la cible des plus violentes attaques de la presse collaborationniste de Paris. 

    Entre la politique de Vichy - analogue à celle de la Prusse après Iéna ou de l'Allemagne de Weimar après l'autre guerre ("finasser", à la manière de Stresemann) - et la stratégie gaulliste de lutte contre l'occupant depuis l'étranger, l'on sait aujourd'hui laquelle des deux options l'a politiquement emporté. Ce n'était pas donné, c'était encore très incertain aux premiers jours de la Libération.

    Le grand historien Robert Aron, à propos de la politique de Vichy, pose cette question : "La Prusse après Iéna écrasée par un vainqueur intraitable n'a-t-elle pas su ruser elle aussi pour se relever et reprendre sa place parmi les États victorieux ?" (Robert Aron, Histoire de Vichy, Fayard, 1954)

    Une telle politique ne mérite ni opprobre ni infamie, fût-elle vaincue. C’est pourquoi François Mitterrand, comme nombre de ses pareils, devenu résistant, ne rompit jamais ses amitiés vichystes. Entre les deux mondes, il n’y eut de fossé infranchissable que pour les zélateurs intempérants d’après la bataille…

    Y eut-il des excès de la part de Maurras au cours de la période considérée ? Sans aucun doute. Les maurrassiens sérieux n'ont jamais prétendu qu'il fût infaillible. Excès de plume surtout en un temps de tensions extrêmes où se jouait l’avenir de la Patrie. Croit-on qu'il n'y ait pas eu d'excès dans le camp d'en face ? Sous l’occupation et plus encore à la Libération ?

    Passons ! Car, pour en terminer, notre avis sur cette matière sensible, est que le président Pompidou fit une sage et bonne action lorsque, répondant aux critiques de ceux qui lui reprochaient la grâce qu'il avait accordée à l'ex-milicien Paul Touvier, il déclara ceci qui devrait servir de charte aux Français d’aujourd’hui : "Notre pays depuis un peu plus de 30 ans a été de drame national en drame national. Ce fut la guerre, la défaite et ses humiliations, l'Occupation et ses horreurs, la Libération, par contre-coup l'épuration, et ses excès, reconnaissons-le. Et puis la guerre d'Indochine. Et puis l'affreux conflit d'Algérie et ses horreurs, des deux côtés, et l'exode de millions de Français chassés de leurs foyers, et du coup l'OAS, et ses attentats et ses violences et par contre-coup la répression…  Alors je me sens en droit de dire : allons-nous éternellement maintenir saignantes les plaies de nos désaccords nationaux ? Le moment n'est-t-il pas venu de jeter le voile, d'oublier ces temps où les Français ne s’aimaient pas, s'entre-déchiraient et même s'entre-tuaient ?" (Conférence de presse du 21 septembre 1972).

    Reste alors Charles Maurras, grand penseur, écrivain, poète, félibre, académicien et patriote français qui appartient au patrimoine national.  •  

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français... : la journée d'hommage du 1er septembre 2012 (4/5)

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 23 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présenterons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... 

    Nous avons passé les deux dernières semaines en bonne compagnie, avec Axel Tisserand, d'abord, puis Jean-François Mattéi et sa très belle intervention dans le jardin du Chemin de Paradis, le 1er septembre 2012; nous passerons cette semaine-ci avec une sorte de reportage, tiré de nos riches archives, sur ce que fut cette journée d'hommage du 1er septembre 2012, à l'occasion du soixantième anniversaire de la mort de Maurras.

    Le rappel de cette journée montrera bien ce qu'était la Maison de Maurras jusqu'à ce que la Mairie de Martigues n'en interdise l'accès, ne la "ferme", aussi sournoisement que brutalement; n'érige autour d'elle comme une sorte de Mur de Berlin, aussi réel qu'invisible...

     "Avant", tout le monde pouvait aller admirer le lieu, et  nous ne nous privions pas, à l'Union Royaliste Provençale. Ces jours heureux sont, pour l'instant, révolus. Jusqu'à quand ? C'est toute la question, et la raison de notre protestation, qui ne cessera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons :

    1. Des informations claires et précises sur les travaux promis, et un calendrier, même approximatif, concernant le déroulement de ces travaux, qui doivent aboutir à la réouverture de la Maison au public...

    2. Et, en attendant, la remise à disposition du public du libre accès au jardin, sans autres conditions que celles qui prévalent en n'importe quel autre endroit public du pays, selon les règles et normes en vigueur partout...

    Ce que fut la journée d'hommage du 1er septembre 2012, soixantième anniversaire de la mort de Maurras, dans le jardin de sa Bastide du Chemin de Paradis, à Martigues (4/5) :

     

    Après le récit de la journée, et avant la vidéo des quatre intervenants, demain, quelques réflexions... 

     

    A ceux qui ostracisent Charles Maurras : la guerre est terminée ! Delenda est injuria !...  

    C'est être singulièrement passéiste et "mécanisé" (fossile ?), mais surtout singulièrement injuste, que de maintenir et reprendre sans cesse l'antienne du "sulfureux Maurras", du "Maurras, le lourd héritage" ("lourd" ou "encombrant", au choix...), du "très controversé Charles Maurras"...

    On a envie de dire à toutes ces personnes, pour qui le psitaccisme semble tenir lieu de réflexion, mais réveillez-vous donc, on n'est plus en 45 ! Et changez de disque... 

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    Condamné pour "Intelligence avec l'ennemi" ? Mais, c'est "la seule forme d’intelligence que Maurras n’ait jamais eue", selon François Mauriac

    Un jour - un exemple parmi tant d'autres... - c'est  Alain-Gérard Slama qui "remet ça", dans Le Figaro magazine du 24 Août 2012 : "...l'école maurrassienne qui a cru son heure venue à Vichy...". Pourtant, chacun sait très bien qu'il y avait autant, sinon plus, de royalistes que de gens de gauche ou d'extrême-gauche autour de De Gaulle, à Londres; et que, à l'inverse, il y avait bien plus de gens de gauche et d'extrême-gauche que de royalistes dans les allées de Vichy.

    Elle est bien triste cette sorte de congélation intellectuelle d'une personne, au demeurant, de qualité, qui propose régulièrement une réflexion de de bon niveau, et que l'on a connue à maintes reprises bien mieux inspirée; cet hiver d'un intellectuel est affligeant. Mais, après tout, c'est son problème et son affaire : nous ne pouvons rien faire de plus pour lui que de lui dire ce que nous lui avons déjà dit dans un PDF "pour les nuls", pourrait-on dire : M. le maudit.....pdf ...

    Un autre jour c'est La Provence, qui, dans sa pleine page 3 du samedi 1er septembre et son cinquième de page du dimanche 2 (édition de Martigues), assez correctes par ailleurs dans l'ensemble, reprenait malgré tout les mécaniques clichés : "sulfureux", "controversé", "encombrant", "lourd" et tutti quanti...

    Pourquoi toutes ces personnes qui accablent Maurras ne citent-ils pas, par exemple :

    - "L’Action Française est l’élément moteur, derrière les coulisses, d’une politique anti-collaborationniste, qui a pour objet, de rendre la France mûre le plus rapidement possible, pour une résistance militaire contre l’Allemagne" (Otto Abetz)...

    - Ou les propos de Jules Ferry : "Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures....parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser les races inférieures." (Jules Ferry, devant l’Assemblée nationale, le 28 juillet 1885).

    - Ou ceux de Léon Blum : "Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu, d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation. (Léon Blum, discours devant l’Assemblée nationale sur le budget des colonies, 9 juillet 1925).

    - Ou ceux de Jean Jaurès : "...la France a d'autant le droit de prolonger au Maroc son action économique et morale qu'en dehors de toute entreprise, de toute violence militaire, la Civilisation qu'elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l'état présent du régime marocain." (Jean Jaurès, Discours à la Chambre des Députés, 1903).

    Pourtant, des rues et places Jules Ferry, Léon Blum et Jean Jaurès, il y en a "à la pelle" en France; et l'on ne se souvient pas d'avoir lu, dans La Provence, "le sulfureux Jules Ferry" ou "le sulfureux Jean Jaurès" ou "le sulfureux Léon Blum". Ou bien "l'encombrant (ou "le lourd") héritage de Jules Ferry" ou "de Jean Jaurès" ou "de Léon Blum".

    Faire grief au seul Maurras d'un antisémitisme largement partagé, en son temps, de l'extrême-droite à l'extrême gauche; et alors que l'antisémitisme de Maurras était purement "d'Etat", et non "de peau", et que bien des intellectuels, à gauche, ont prononcé des phrases bien plus cinglantes que Maurras sur le sujet, cela est tout simplement injustifié...

    Et quand on sait que l'antisémitisme prospère et fleurit aujourd'hui dans nos Cités et autres zones de non-droit, où se recrutent par centaines de milliers les électeurs de La France insoumise aujourd'hui : Maurras est-il pour quelque chose aussi, post-mortem, dans cet antisémitisme-là ? En est-il le moins du monde responsable ? Soyons sérieux.

    Il est absurde - pour la France et pour l'Intelligence française de se priver de la contribution d'une pensée aussi considérable que celle de Maurras. De même qu'il est absurde - au plan local - de priver Martigues de son académicien, et du centre de rayonnement intellectuel et culturel que pourrait et devrait devenir sa maison qui devrait devenir la 112ème "maison des Illustres"; quelque chose dont donne une idée ce qu'est la maison de Chateaubriand, par exemple... 

    Il nous semble que c'est Boutang qui a raison : "il faut parler de Maurras comme de tout le monde... c'est un homme politique comme tous les autres hommes..."; on peut l'approuver ou le désapprouver. Mais, comme le dit Boutang, qu'on en finisse avec la "mécanisation" des esprits ! Avec cette congélation intellectuelle qui n'honore personne. Maintenant, il faut en finir et il faut en sortir : nous ne sommes plus en 45 ! La guerre est finie ! 

            Ecoutez cette courte intervention de Boutang (dans un ensemble très court lui aussi : 07'28"): http://www.ina.fr/sciences-et-techniques/sciences-humaine...   

    lafautearousseau

  • Martigues, samedi 1er septembre, hommage à Charles Maurras : trente photos, comme il y a ”trente beautés”, de Martigues.

    PETIT REPORTAGE EN TRENTE PHOTOS 

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    L'extrémité est du Quai Brescon, ou "Miroir aux oiseaux", le quai natal de Charles Maurras... 

    Le quai s'étire d'ouest en est, avec la forme d'une parenthèse : la maison natale de Maurras est située à l'autre extrémité, ouest, du quai, exactement à l'opposé de cette vue. 

    "Au bord des eaux de lumière fleuries,
    Sur l’antique chemin où le Vieillard des mers,
    Entre les oliviers de la Vierge aux yeux pers,
    Vit dans leur manteau bleu passer les trois Maries,
    Tu naquis. Ton enfance heureuse a respiré
    L'air latin qui nourrit la limpide pensée
    Et favorise au jour sa marche cadencée. 

    Le long du rivage sacré,
    Parmi les fleurs de sel qui s'ouvrent dans les sables,
    Tu méditais d'ingénieuses fables,
    Charles Maurras; les dieux indigètes, les dieux
    Exilés et le Dieu qu’apporta Madeleine
    T’aimaient : ils t’ont donné le roseau de Silène
    Et l’orgue tant sacré des pins mélodieux,
    Pour soutenir ta voix qui dit la beauté sainte,
    L’Harmonie, et le chœur des Lois traçant l’enceinte
    Des cités, et l’Amour et sa divine sœur,
    La Mort qui l’égale en douceur." (Anatole France) 

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    Avant la messe : Jacques Davin en grande conversation avec Jean-Louis Hueber, son épouse (en rouge) et le frère de celle-ci, Richard Gaud, derrière elle. 

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    Jacques Trémolet de Villers sourit à Joël Broquet et son épouse; Pierre Daudé (de dos, à droite, veste bleue) et un ami se trouvent à côté de Jean-Louis Hueber, qui serre une main; Richard Gaud est avec sa soeur; Hilaire de Crémiers devant la porte d'entrée...

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    Duo de choc en grande conversation : Jacques Davin, à gauche, Jean-Louis Hueber de face, devant la porte de l'église.

     

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    En attendant l'Abbé Guillaume de Tanouärn : au premier rang, Nicole Maurras, à l'extrême gauche; derrière elle, Jean-François Mattéi

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    Amies, parentes, alliées, de vieilles familles martégales se sont retrouvées pour l'occasion : les Salomon, Antelme, Meiji, Gallet, Davin... On a transpercé le temps et, à travers les générations, on a fait la jonction symbolique avec les Anciens qui ont connu et aimé Maurras, et pour qui il était, tout simplement, "Charles"... Marie-Claire Salomon a revu les trois frères Davin, fils et petits-fils de Camelot du Roi, dont le grand-père, son ami et allié Emile, père de Pierre, fut l'un des neuf fondateurs de la section d'Action française de Martigues

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    Arrivé de Pologne, après trois avions, l'Abbé de Tanouärn officie et prononce l'homélie.

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    Malgré le mistral, "sixième beauté de Martigues" tout de même, selon Maurras, on s'attarde quelques instants devant "la cathédrale" : à droite, de dos, veste bleue, Pierre Matarèse; au centre, Jean-Baptiste Donnier s'entretient avec Dominique Paoli (de dos, veste rouge); Joël Broquet est au fond, à gauche, devant le pilier de gauche

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    Jean-Baptiste Donnier et Laurence de Crémiers; de dos, à gauche, Mme Berret

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    Hilaire de Crémiers et Auguste Berret

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    Venus de Paris, Georges Rousseau et Suzanne Loetscher...

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    Auguste Berret et son épouse.

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    Dans l'une des salles du restaurant : debout, au téléphone, Philippe Kaminski, animateur de l'indispensable site Maurras.net ; assis, Jean-Louis Hueber, Richard Gaud, sa soeur Sylvie Hueber, Jacques Davin, de dos

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    Deux autres salles, ci-dessus et ci-dessous : à droite, ci-dessous, Guy Brocard et Brigitte Montignon, venus d'Aix en Provence; debout, veste rouge et de dos, Dominique Paoli en discussion avec André Latil; à gauche, veste sombre et cravate, Serge Antelme, dont la maison se trouve à un jet de pierre de celle de Charles Maurras, à Ferrières...

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    Jacques Trémolet de Villers avec, à sa droite, Nicole Maurras. En face d'eux, Franck Charriol et son épouse

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    Yves-Henri Allard, deuxième sur la droite, est presque en face de Jean-Baptiste Donnier

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    Jean-François Mattéi et Marie-Louise Dujol, au fond, devant la fenêtre

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    Presque immuable, presque hors du temps, le Martigues des pêcheurs

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    Juste avant le début des interventions, dans le jardin du Chemin de Paradis : le mistral n'empêchera pas la sono de fonctionner, ni les images et les sons d'être captés : Nicolas Balique, de RFI, est aux commandes... Satisfaction d'Hilaire de Crémiers, qui aime à répéter "Maurras m'est à coeur..." et qui propose une analyse fine et érudite des Contes du Chemin de Paradis...

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    Paul Lombard, maire communiste de Martigues, n'avait pas hésité à venir en personne "chez" Charles Maurras, décernant au passage un brevet de patriotisme à Jacques Maurras : certains devraient réviser leurs "classiques". Étonnons ceux qui connaissent mal Maurras : il avait, lui-même, prévu la place du Parti Communiste, dans le comité qui, selon lui, devait gérer, après lui, sa maison.  

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    Henri Bec et les Hueber semblent passionnés par ce que leur montre François Davin (casquette)

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    Dominique Paoli "lance" les interventions et annonce Jacques Trémolet de Villers, Jean-François Mattéi, Jean-Baptiste Donnier, Hilaire de Crémiers.... Jean-Louis Faure aura ce commentaire : "Je n’ai pu assister qu’à la seconde partie de l’événement.
    Après midi de féérie, hors de temps, fasciné par quatre authentiques savants, qui nous ont fait voyager, chacun selon leur sujet, de l’Antigone de Sophocle au désespérant 20ème siècle, au travers de la poésie d’un grand français..."

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    Nicole Maurras souhaite à son tour la bienvenue aux quatre intervenants et souligne l'action de la Municipalité de Martigues pour l'entretien de la maison.

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    C'est un Jacques Trémolet de Villers éblouissant, lyrique, émouvant, qui rendit le premier de ces quatre magnifiques hommages au maître de Martigues

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    Après vint le philosophe, qui parla de sagesse, de poésie, d'amour : les intervenants se trouvaient tout à côté du "petit logis de pierre" contenant le coeur de Maurras (son corps est à Roquevaire, dans le caveau familial); sur ce logis court un bandeau de marbre avec un vers d'Euripide, pour lequel Jean Moréas a proposé la traduction suivante : "Hélas, que le soleil est beau..."; et, en dessous, deux vers de Mistral, à la fin de Miréio : "...La mar, bello plano esmougudo, / Dou paradis es l'avnegudo..." ("la mer, belle plaine frémissante / Du paradis est l'avenue...")

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    Avec Jean-Baptiste Donnier, c'est le juriste rigoureux qui s'exprime, en un exposé clair, solide, convaincant : "Maurras est un bon guide parce que Maurras est un penseur moderne; mais c'est un critique moderne de la modernité; Maurras représente, je crois, l'autre versant de la modernité; l'autre modernité possible". Notre société, aujourd'hui, gagnerait à s'en inspirer...

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (33)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Illustrations du Mur des Fastes (XI/XIX et XII/XIX)

     

    1. XI/XIX :

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    "...Vainqueur à Denain des ennemis du royaume, le maréchal de Villars fut prince de Martigues...".

    La bataille de Denain, qui eut lieu le 24 juillet 1712, est un épisode décisif de la Guerre de Succession d'Espagne.
    Elle se solda par une victoire des armées françaises commandées par le maréchal de Villars sur les Austro-Hollandais du Prince Eugène.
    Alors que tout semblait perdu, elle permit - après plusieurs défaites françaises - de négocier une paix favorable.

     

    2. XII/XIX :

     

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    "...Son fils, notre bon duc, fut l'idole du pays..."

    Honoré-Armand, marquis, puis duc de Villars, Prince de Martigues, l’un des 40 de l’Académie Française, naquit le 4 décembre 1702, fils du Maréchal Louis Hector, aussi gouverneur de Provence.
    À 16 ans, il fut fait mestre de camp d’un régiment de cavalerie (mars 1718).
    Il fit en cette qualité quelques campagnes sur le Rhin et au-delà des Alpes.
    Il servait en 1733 en Italie, sous les ordres de son père, et ayant apporté à Louis XV, le 4 janvier 1734, la nouvelle de la prise du Château de Milan, il fut nommé brigadier, le 13 février suivant. Quelques mois après, la mort de son père le mit en possession de la grandesse d’Espagne et du gouvernement de Provence.
    Il remplaça même le maréchal à l’Académie Française, où il fut reçu le 9 décembre 1734.
    Enfin en 1736, il fut fait Chevalier de la Toison d’Or.
    Il sut se faire aimer dans la province dont il était gouverneur.
    Comme académicien, il justifia le choix de ses confrères par son amour pour les lettres et par le goût éclairé avec lequel il les cultiva jusqu’à la fin de sa vie.

     

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  • Journées du Patrimoine : la Maison de Maurras toujours fermée, le scandale continue à Martigues (I/II)

    Nous avons contacté la Mairie, le Musée Ziem (qui, en théorie , "gère" la Maison et le Jardin, et leurs visites), nous nous sommes rendus sur place (en Mairie) : le résultat est clair, net et sans appel : cette année encore, Maison et Jardin sont "fermés" aux visites, officiellement pour des "raisons de sécurité" ou alors - c'est selon l'interlocuteur... - pour "des travaux", qui vont durer "oh, là, là, monsieur, au moins deux ans... !" 

    Donc, le "scandale Maurras" continue...

    Un lieu superbe, chargé d'émotion, d'histoire et de sens est interdit de fait par une sorte de dernier mur de Berlin en Europe. Par une municipalité qui ne s'honore pas en agissant de la sorte; et qui propage même des mensonges, comme lorsque ce représentant de la Mairie déclare à Franz-Olivier Giesbert, que nous avons accompagné à Martigues, pour son émission avec Ardisson :  

    « Nous ce qu'on dit, c'est que cette maison elle n'est rien. Ce n'est pas un musée. C'est quatre murs où a vécu Charles Maurras. Rien d'autre. Eh oui ! C'est tout. »
     
    Nous sommes des dizaines à pouvoir affirmer que la personne qui a prononcé ces mots a menti : nous sommes des dizaines à avoir visité dix fois, cent fois, et le Jardin et la Maison, qui est toute pleine des meubles, objets, souvenirs et, bien sûr, livres de Charles Maurras. Qui contenait - nous l'avons vu - l'uniforme d'Académicien complet, depuis mis en lieu sûr.
     
    Alors que cherche la nouvelle mairie sectaire de Martigues ? A attendre patiemment que la maison ne s'écroule ? Cela n'est pas à exclure. A Paul Lombard, communiste mais patriote martégal, dont nous parlerons demain, a succédé un non martégal, Gaby Charroux, natif de Châteauneuf, lui aussi communiste, mais sans l'ouverture d'esprit et le patriotisme municipal de son prédécesseur.
     
    Et l'équipe qui entoure le nouveau maire brille à la fois par son ignorance et son sectarisme haineux envers Maurras, que manifestement aucune des personnes qui le haïssent comme ils le font n'a lu.
     
    Personne, dans la bande sectaire qui est aux commandes de la très riche commune de Martigues n'a cherché à connaître réellement Maurras, quitte à le combattre, sur le plan des idées : on préfère le sectarisme haineux à la chance de posséder un Académicien français, dont la belle maison pourrait devenir un Centre culturel qui ne serait que bénéfique à l'ensemble de la commune de Martigues...
     
    Nous allons en reparler, souvent...
     
    (à suivre, demain...)
  • L'aventure ... selon Charles Maurras, mission des intellectuels d'aujourd'hui ?

     

    Ce texte est la conclusion de l'Avenir de l'intelligence. Iimmense petit livre selon Boutang - qui fut édité en 1905, il y a 110 ans, et écrit alors que Maurras avait autour de 35 ans. Il n'y a pas d'analyses plus actuelles car leur souci est le salut de notre société en tant que civilisation. Elles envisagent la part essentielle que les intellectuels (ce que Maurras appelle l'Intelligence) pourraient y prendre. Retour à une pensée qui sauve, selon le mot de Boutang ? Mission de nous remettre sur le chemin qui mène chez nous selon l'énoncé de Platon cité par Jean-François Mattei ? C'est bien de cela qu'il s'agit.

    Nous avons souvent évoqué depuis quelques mois cette réaction conservatrice de nombre d'intellectuels importants, de droite et de gauche, fort différents entre eux, mais tous partie prenante d'une sévère critique de la société contemporaine et de notre système politique et médiatique, que nous voyons se développer, s'amplifier en France ces temps-ci.  

    Les deux derniers chapitres de l'Avenir de l'Intelligence précédant celui que nous publions, s'intitulent L'âge de fer - celui où nous sommes - et Défaite de l'intelligence - titre qui rappelle curieusement celui d'un des livres d'Alain Finkielkraut. Dans cette conclusion, Maurras décrit avec d'ailleurs quelque précision, ce qu'il appelle l'Aventure. Il y exprime une espérance et y envisage une forme de stratégie de réalisation de cette espérance qui devrait intéresser au plus haut point ceux pour qui toute pensée qui ne se traduit pas en actes est une défaillance. A dire vrai, nous dédions ce texte fondateur aux intellectuels français d'aujourd'hui. LFAR   

     

    À moins que…

    Je ne voudrais pas terminer ces analyses un peu lentes, mais, autant qu'il me semble, réelles et utiles, par un conte bleu. Cependant il n'est pas impossible de concevoir un autre tour donné aux mouvements de l'histoire future. Il suffirait de supposer qu'une lucide conscience du péril, unie à quelques actes de volonté sérieuse, suggère à l'Intelligence française, qui, depuis un siècle et demi, a causé beaucoup de désastres, de rendre le service signalé qui sauverait tout.

    Elle s'est exilée à l'intérieur, elle s'est pervertie, elle a couru tous les barbares de l'univers ; supposez qu'elle essaye de retrouver son ordre, sa patrie, ses dieux naturels.

    Elle a propagé la Révolution ; supposez qu'elle enseigne, au rebours, le Salut public.

    Imaginez qu'un heureux déploiement de cette tendance nouvelle lui regagne les sympathies et l'estime, non certes officielles, ni universelles, mais qui émaneraient de sphères respectées et encore puissantes.

    Imaginez d'ailleurs que l'Intelligence française comprenne bien deux vérités :

    • ni elle n'est, ni elle ne peut être la première des Forces nationales,

    • et, en rêvant cet impossible, elle se livre pratiquement au plus dur des maîtres, à l'Argent.

    Veut-elle fuir ce maître, elle doit conclure alliance avec quelque autre élément du pouvoir matériel, avec d'autres Forces, mais celles-ci personnelles, nominatives et responsables, auxquelles les lumières qu'elle a en propre faciliteraient le moyen de s'affranchir avec elle de la tyrannie de l'Argent.

    Concevez, dis-je, la fédération solide et publique des meilleurs éléments de l'Intelligence avec les plus anciens de la nation ; l'Intelligence s'efforcerait de respecter et d'appuyer nos vieilles traditions philosophiques et religieuses, de servir certaines institutions comme le clergé et l'armée, de défendre certaines classes, de renforcer certains intérêts agricoles, industriels, même financiers, ceux-là qui se distinguent des intérêts d'Argent proprement dits en ce qu'ils correspondent à des situations définies, à des fonctions morales. Le choix d'un tel parti rendrait à l'Intelligence française une certaine autorité. Les ressources afflueraient, avec les dévouements, pour un effort en ce sens. Peut-être qu'une fois de plus la couronne d'or nous serait présentée comme elle le fut à César.

    Mais il faudrait la repousser. Et aussi, en repoussant cette dictature, faudrait-il l'exercer provisoirement. Non point certes pour élever un empire reconnu désormais fictif et dérisoire, mais, selon la vraie fonction de l'Intelligence, pour voir et faire voir quel régime serait le meilleur, pour le choisir d'autorité, et, même, pour orienter les autres Forces de ce côté ; pareil chef-d'œuvre une fois réussi, le rang ultérieurement assigné à l'Intelligence dans la hiérarchie naturelle de la nation importerait bien peu, car il serait fatalement très élevé dans l'échelle des valeurs morales. L'Intelligence pourrait dire comme Romée de Villeneuve dans le Paradis :

    e ciò gli fece
    Romeo, persona umile e peregrina
     

    « et Romée fit cela,
    personne humble et errant pèlerin. »

    En fait, d'ailleurs, et sur de pareils états de services, le haut rôle consultatif qui lui est propre lui reviendrait fatalement par surcroît.

    Les difficultés, on les voit. Il faudrait que l'Intelligence fît le chef-d'œuvre d'obliger l'Opinion à sentir la nullité profonde de ses pouvoirs et à signer l'abdication d'une souveraineté fictive ; il faudrait demander un acte de bon sens à ce qui est privé de sens. Mais n'est-il pas toujours possible de trouver des motifs absurdes pour un acte qui ne l'est point ?

    Il faudrait atteindre et gagner quelques-unes des citadelles de l'Argent et les utiliser contre leur propre gré, mais là encore espérer n'est point ridicule, car l'Argent diviseur et divisible à l'infini peut jouer une fois le premier de ces deux rôles contre lui-même.

    Il faudrait rassembler de puissants organes matériels de publicité, pour se faire entendre, écouter, malgré les intérêts d'un État résolu à ne rien laisser grandir contre lui ; mais cet État, s'il a un centre, est dépourvu de tête. Son incohérence et son étourderie éclatent à chaque instant. C'est lui qui, par sa politique scolaire, a conservé à l'Intelligence un reste de prestige dans le peuple ; par ses actes de foi dans la raison et dans la science, il nous a coupé quelques-unes des verges dont nous le fouettons.

    Les difficultés de cette entreprise, fussent-elles plus fortes encore, seraient encore moindres que la difficulté de faire subsister notre dignité, notre honneur, sous le règne de la ploutocratie qui s'annonce. Cela, n'est pas le plus difficile ; c'est l'impossible. Ainsi exposé à périr sous un nombre victorieux, la qualité intellectuelle ne risque absolument rien à tenter l'effort ; si elle s'aime, si elle aime nos derniers reliquats d'influence et de liberté, si elle a des vues d'avenir et quelque ambition pour la France, il lui appartient de mener la réaction du désespoir. Devant cet horizon sinistre, l'Intelligence nationale doit se lier à ceux qui essayent de faire quelque chose de beau avant de sombrer. Au nom de la raison et de la nature, conformément aux vieilles lois de l'univers, pour le salut de l'ordre, pour la durée et les progrès d'une civilisation menacée, toutes les espérances flottent sur le navire d'une Contre-Révolution. 

     

    Charles Maurras

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (5/5)...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : l'inique condamnation de 1945 (5/5)...

    Nous sommes dans la semaine où l'on rappelle, dans nos Ephémérides, l'inique condamnation de 1945 : nous lui consacrerons donc les cinq notes de la semaine, jusqu'à vendredi inclus...

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    Le 28 janvier 1945, la cour de justice de Lyon déclare Maurras coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi et le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale...

    Nous avons vu avec quelle grandeur d'âme - par laquelle il s'agalait à Socrate - Maurras a réagi à "l'infâme verdict"...

    Il reste un point d'histoire à éclaircir pour nos jeunes lecteurs, et pour tous ceux qui n'ont, comme seule lumières, comme seule culture, que les grossiers mensonges de la pseudo vérité officielle, pseudo vérité mais vrai mensonge : le comportement de l'Académie française face à la brutalité de cette re-Terreur que fut l'Epuration.

    L'Académie se grandit deux fois, face à la force brute des terroristes, devant laquelle, évidemment, elle ne pouvait s'opposer, physiquement, en aucune façon : il lui restait l'habileté, grâce à laquelle elle sauva son honneur, et se grandit, on vient de le dire, par deux fois...

    D'abord, Maurras étant frappé d'indignité nationale, il était ipso facto exclu de l'Académie, et celle-ci devait donc lui trouver un successeur.

    Le premier février 1945, l'Académie fut bien obligée de l'exclure, mais elle refusa de le radier et de lui élire un remplaçant, déclarant simplement son siège vacant. Elle fit ainsi traîner les choses, refusant de fait d'organiser l'élection, et attendit, de cette façon, pendant sept ans, jusqu'à la mort de Maurras.

    A ce moment-là, elle pouvait, évidemment - et, même, elle devait, organiser une élection pour lui trouver un successeur : mais l'honneur était sauf, la loyauté et la liberté de l'auguste assemblée avait tenu tête à la force brute des terroristes...

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    Après ce premier pied de nez aux terroristes, l'Académie récidiva lorsque, le 20 novembre 1952, quatre jours à peine après la mort de Maurras, Jules Romains (ci-dessus), devant tous les académiciens debout, lui rendit un hommage solennel (seul Claudel se discrédita lui-même, en restant ostensiblement assis...).

    Jules Romain déclara, entre autre :

    "...Il a exercé une réelle influence sur la pensée de notre pays, précisément à une époque où la France en avait besoin pour se ressaisir elle-même..." 

    Deux mois plus tard, ce sera le duc de Lévis Mirepoix, le 29 janvier 1953, qui sera normalement élu comme successeur de Charles Maurras.

    Faisant, comme c'est la coutume, l'éloge de son prédécesseur, il allia habileté, humour et profondeur en disant que, "...comme Socrate, Maurras a connu la colère de la Cité..."

    Façon astucieuse et ô combien juste de déclarer, à la face des terroristes et de la terre entière que, comme Socrate, Maurras était, et reste... INNOCENT !

     

    http://www.academie-francaise.fr/discours-de-reception-du-duc-de-levis-mirepoix

     

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    lafautearousseau

     

  • Livres & Histoire • Centurion fidèle

    En opération en Algérie [1958] 

     

    par Claude Wallaert

     

    2939591524.jpgNez en bec de toucan, cheveux bruns rebelles, œil perçant, grande gueule au cœur d’or, Jacques Massu aura été mêlé à notre tumultueuse histoire des années trente à la fin des années soixante du siècle dernier.

    Saint-Cyrien, officier de la Coloniale, il découvre très tôt l’Afrique, dont il subira toujours le charme, et qui sera le théâtre de ses premiers combats.

    Rallié parmi les tous premiers à la France Libre pendant la Deuxième Guerre mondiale, il est un des lieutenants les plus appréciés de Leclerc, et participe sous ses ordres à l’épopée de la mythique 2e DB, jusqu’au cœur du IIIe Reich, à Berchtesgaden. Très vite après l’armistice, c’est le départ pour l’Indochine, dans le contexte difficile du désarmement japonais, et des premiers troubles fomentés par le Vietminh. Retour en Afrique, et spécialement en Algérie, où il conduit et remporte la si célèbre et si décriée « Bataille d’Alger », et tente de son mieux de faire face aux désordres, aux factions violentes, aux bouleversements précédant l’indépendance.

    De retour en métropole, et investi du commandement des Forces Françaises en Allemagne, il sera pour le général de Gaulle le grognard fidèle et réconfortant lors de l’épisode de Baden-Baden aux heures sombres de 1968. Puis viendra la retraite, studieuse et active jusqu’au bout.

    Pierre Pellissier nous livre là un ouvrage passionnant : d’abord par la stature de cet officier au parcours exceptionnel, à la personnalité très attachante, économe de la vie de ses hommes, possédant la vivacité et le coup d’œil du guerrier, dont la fidélité envers ses chefs n’obère ni le sens critique, ni la rude franchise ; ensuite par l’évocation fouillée et très vivante des évènements et surtout des hommes : officiers, administrateurs, hommes politiques, terroristes, et aussi les humbles auxquels Massu s’est toujours intéressé, de concert avec sa femme, favorisant en particulier au plus fort de la bataille d’Alger la création d’œuvres sociales au profit des femmes et des enfants musulmans.

    En refermant ce beau livre, on a le sentiment d’avoir approché l’Histoire à travers l’engagement sans faille d’un valeureux soldat, d’un chef de guerre, et aussi d’un homme de cœur. 

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    MassuPierre Pellissier, Perrin 443 p., 24 €
  • Nouvelle formule pour L'Action française 2.000...

    ... et, évoquant Saint Louis, "...ce premier numéro de L'Action française 2.000 pouvait-il mieux faire que de se placer sous la protection de ce saint roi ?", demande François Marcilhac, dans son Editorial :

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  • Vient de paraître : ”Tocqueville et l'Action française”, par Pierre Gouirand

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    Editions Apopsix, 260 pages, 20 euros

    http://www.apopsix.fr/catalogue/tocqueville-et-action-francaise--978-2-35979-071-9.html

  • 21 mars 1908 : premier numéro de l'Action française...

    AF manchette du premier numero samedi 21 mars 1908.jpg

     Cliquez sur l'image...

    Voir aussi notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet notamment les parties 4 et 5...

  • Incidents de Carcassonne : l'Action Française communique...

    Comme après la marche du souvenir vendéen du Mans, les médias carcassonnais sont déjà en train de nous calomnier en diffusant de fausses informations à notre égard.

    En effet, avant la marche aux flambeaux organisée par la section carcassonnaise, une bagarre a éclaté entre des personnes ne faisant pas partie de notre mouvement et des antifas.

    Notre marche fut un réel succès mais comme d'habitude certains médias malhonnêtes préfèrent tenir des propos calomnieux pour ternir l'image du mouvement. Nous les invitons à vérifier leurs sources.

    Pour que la vérité soit rétablie, n'hésitez pas à partager ce communiqué vidéo.

  • Journée de la Femme ? Sur la page facebook Action française / Restauration nationale...

    Rendons hommage à toutes ces femmes qui ont lutté et celles qui luttent encore pour que la France reste la France. 

  • Sur la page facebook de l'Action française Toulon....

    Paris est à nouveau le théâtre des guerres ethniques africaines comme le montrent ces images prises à la Gare De Lyon ce soir.
    L'immigration incontrôlée imposée aux Français amène sur notre terre des conflits qui ne nous concernent pas.

    Petit rappel du discours de Gérard Collomb ancien ministre de l'intérieur lors de son départ du gouvernement :
    "Quand les quartiers se paupérisent, se ghettoïsent, il ne peut y avoir que des difficultés", a-t-il mis en garde. "On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face, nous sommes en face de problèmes immenses".