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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : pourquoi la Monarchie ? Partie 6 : un régime d'abord humain.

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    La Monarchie n’est pas « le régime parfait » et elle ne revendique pas l’être, consciente qu’elle est avant toute une institution faite par des hommes, pour des hommes, pour tous les êtres de sang et de chair dotés d’une conscience qui se rattachent, d’une façon ou d’une autre, à la France, et non une simple abstraction logique et froide :

    son caractère profondément, intimement même (ne serait-ce que par son mode de transmission), humain l’entraîne à prendre les personnes telles qu’elles sont et à « faire de la politique », fondée sur les réalités plus que sur les seules idées ou idéologies, ce qui ne l’empêche évidemment pas d’avoir des idées ou de débattre de celles-ci sans préjugés et au-delà des conformismes.
    Comme le souligne Charles Maurras, la Monarchie ne constitue que « le moindre mal et la possibilité du bien » : elle n’est pas un remède miracle et n'a pas de sceptre magique, et les monarchistes conséquents ne sont pas non plus les charlatans d’une monarchie dont les rois seraient les gourous… Mais elle est cette nécessité pour faire vivre la France, pour en poursuivre l’œuvre dans un monde qui a besoin d’elle comme le soulignait en son temps l'écrivain Georges Bernanos, pour assurer la défense des « petits » face à « l’économie sauvage », pour donner à notre pays mieux qu’un homme, une famille ! Nécessaire, et au plus vite, faut-il souhaiter, possible…
     
  • Ces délais de paiement insupportables pour les TPE-PME et qui gangrènent notre Economie...

    Le bâtiment du ministère des Finances, à Bercy

     

    Mur-bleu gds.jpgArrêtons-nous aujourd'hui sur un sujet économique, rapporté et expliqué par le chroniqueur de France info ; assez bien pour que nous puissions nous contenter d'y renvoyer le lecteur.

    Et, puisque nous sommes en période électorale, voici une proposition que l'on s'étonne de n'entendre formulée par personne : pourquoi, au moins pour les sommes dues par une quelconque autorité publique (Etat, collectivité territoriale, Hôpital...), les banques où les TPE-PME ont leur compte ne seraient-elles pas tenues de considérer ces sommes comme « actif » ? La puissance publique paiera forcément, donc, pourquoi infliger des agios à une TPE-PME, voire la pousser à la fermeture pure et simple ?

    Reste le scandale des (grands) groupes privés qui - comme l'explique le journaliste - préfèrent faire fructifier l'argent qu'ils doivent plutôt que de payer rapidement ceux (les petites entreprises) à qui ils le doivent, quitte à payer une amende, de toute façon inférieure à ce que leur rapporte leur boursicotage économiquement criminel.

    Car l'argent, comme le disait Maurras, doit servir à... servir. Il doit servir à l'économie réelle, à ceux qui entreprennent, créent de la richesse, donc des emplois. Et non à une spéculation boursière malsaine menée par des financiers qui ont tout en tête, sauf le Bien commun.

    Gardons-nous des faciles « yaka », « izonka » ou « ifokon », mais il semble clair que, dans ce domaine, la loi parait être la seule solution. On en fait tant d'inutiles, ou de non respectées, que, pour une fois, le recours à la loi - qui nous paraît mauvais quand il est systématique - semble s'imposer, afin de réduire les délais et d'alourdir les peines, drastiquement, dans un domaine comme dans l'autre... 

    Ecouter [ou lire] ...

    http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/le-brief-eco-delais-de-paiement-les-grands-groupes-continuent-de-se-moquer-des-tpe-et-pme_2089281.html

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (115)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : L'important est d'avoir un vrai corps de doctrine...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert, qui ont dirigé la publication de "L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers", de 1751 à 1772.
    "Cet ouvrage produira sûrement avec le temps une révolution dans les esprits, et j'espère que les tyrans, les oppresseurs, les fanatiques et les intolérants n'y gagneront pas. Nous aurons servi l'humanité." (Denis Diderot, 26 septembre 1762)

     

    1. De "Devant la douleur", page 249 :

    "...N'oublions jamais que ce sont les encyclopédistes qui ont préparé la Révolution.
    Ces erreurs meurtrières ne pouvaient être détruites que par un corps de doctrine approfondie, que par une propagande intellectuelle d'un niveau supérieur.
    Dans toute affection du système nerveux central, il faut soigner le cerveau et la moelle, non les nerfs.
    Totalement méconnues de la plupart des réactionnaires jusqu'à l'apparition des travaux de Maurras, ces vérités sont encore aujourd'hui ignorées des pâles conservateurs..."

    2. De "Vers le Roi" (page 286) :

    "...La pierre angulaire de l'oeuvre commune, qui trouvera sans doute des historiographes autrement circonstanciés et didactiques que moi, c'est la nécessité d'une doctrine solide, capable de susciter de véritables dévouements.
    Avec elle, dans un pays de bon sens et de lucidité intellectuelle comme le nôtre, on peut tout espérer..."

  • Erdoğan annonce un sommet sur la Syrie avec la Russie, la France et l’Allemagne, par Antoine de Lacoste.

    Erdoğan tente de sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve à Idleb, en Syrie, dernière province tenue par les islamistes et qu’il occupe conjointement. Sa reconquête progressive par l’armée syrienne a entraîné des affrontements à l’artillerie entre Turcs et Syriens, faisant plusieurs morts de chaque côté : 17 chez les Turcs, reconnus par Ankara, un nombre indéterminé chez les Syriens, qui ne communiquent jamais sur leurs pertes.

    antoine de lacoste.jpgSamedi 21, après un nouveau mort turc, Erdoğan a annoncé la tenue d’un sommet qui se tiendrait le 5 mars et qui réunirait , Emmanuel Macron et Angela Merkel, en plus du sultan lui-même. Cette configuration inhabituelle est le résultat d’efforts incessants d’Erdoğan pour obliger l’armée syrienne à interrompre son offensive. Le succès de celle-ci place, en effet, les Turcs dans une situation très délicate.

    À la suite des accords de Sotchi, en 2018, l’armé turque a installé de nombreux postes militaires qui se situaient à la lisère du territoire occupé par les islamistes, alliés ou non d’Erdoğan. Cette occupation dépassait même les frontières de la province et comprenait aussi le nord de la province d’Hama et l’ouest de la province d’Alep, jusque dans la banlieue d’Alep, régulièrement bombardé de ce fait.

    En contrepartie, Erdoğan s’était engagé à réduire l’influence et l’activité du Front al-Nosra, l’antenne syrienne d’Al-Qaïda. Rebaptisé Hayat Tahrir al-Cham, ce groupe, composé de 10.000 à 20.000 combattants aguerris par neuf années de guerre, malgré leurs pertes considérables, domine la région. Comme on pouvait s’y attendre, ils n’ont fait qu’une bouchée des milices syriennes et turcophones payées par la Turquie.

    Ce statu quo ne pouvait évidemment durer car n’a jamais fait mystère de sa volonté de reconquérir la totalité du territoire syrien, en particulier Idleb. Sa visite sur le front, l’année dernière, fut le prélude à l’offensive de l’armée syrienne, massivement appuyée par l’aviation russe. Les territoires d’Hama et d’Alep ainsi que l’autoroute M5, axe stratégique reliant Damas à Alep, ont été reconquis. La moitié des postes militaires turcs se trouvent, maintenant, dans la Syrie reconquise, mais Erdoğan refuse de les évacuer.

    Erdoğan a vertement reproché à Poutine (les deux hommes s’appellent souvent) de ne pas respecter les accords de Sotchi en appuyant l’offensive syrienne, mais ce dernier a évidemment répondu qu’il fallait mettre un terme aux actes terroristes d’Al-Nosra.

    N’ayant pas la maîtrise des airs – exclusivité russe -, il est difficile, pour l’armée turque, d’endiguer les attaques syriennes, et puis un affrontement entre soldats des deux armées n’est pas souhaité par Erdoğan, qui sait bien que sa position d’occupant est fragile. De plus, il ne veut pas apparaître comme un soutien d’Al-Nosra.

    C’est, bien sûr, la corde humanitaire qu’il a fait jouer auprès de Macron et de Merkel, en raison de l’afflux de réfugiés vers le nord et la frontière turque.

    Ce petit monde va donc, sans doute, se réunir. Poutine écoutera, impassible, et prendra sa décision. Plus que jamais, c’est lui le maître du jeu en Syrie.

  • Dans Marianne, le coronavirus annonce ”la fin du capitalisme néolibéral”, selon le chef économiste de la banque Natixis.

    2737274333.42.jpgLe temps du capitalisme néolibéral, qui a misé sur la globalisation, la réduction du rôle de l’Etat, les privatisations et la faiblesse de la protection sociale, est révolu selon Patrick Artus, chef économiste de la banque Natixis.

    Ce n’est pas un poisson d’avril. Très productif en analyses, le chef économiste de la banque Natixis Patrick Artus a publié le 30 mars une note où il prédit tout simplement "la fin du capitalisme néolibéral" à cause de la crise du coronavirus. Ces dernières années, cet économiste s’est habitué à sortir, une fois de temps en temps, des sentiers battus de la pensée dominante. Il avait notamment clamé haut et fort que "Marx avait raison" en février 2018.

    Mais qu’on ne s’y méprenne pas, Patrick Artus ne prédit pas de bouleversement radical de l’ordre social existant. Par fin du capitalisme néolibéral, il entend une inflexion du mode de fonctionnement du capitalisme actuel. Un capitalisme qui a misé sur "la globalisation", "la réduction du rôle de l’Etat et de la pression fiscale", les "privatisations", et "la faiblesse de la protection sociale" dans certains pays, tels les Etats-Unis.

    Retour à des chaines de valeur régionales

    Pour justifier son propos, l’économiste de Natixis fait d’abord un constat relativement consensuel au sein du monde des affaires : "la crise du coronavirus a mis en évidence la fragilité des chaînes de valeur mondiales : quand la production s’arrête dans un pays, toute la chaîne est arrêtée". Après un frémissement ces dernières années, la "déglobalisation" des économies réelles devrait donc nettement s’accélérer avec la crise sanitaire. Et l’économiste de prédire "qu’il y aura retour à des chaînes de valeur régionales, avec l’avantage d’une fragilité moindre, et d’une diversification des risques".

    Au-delà des acteurs privés, les pouvoirs publics sont aussi en train de réfléchir à la relocalisation de la production. "La crise du coronavirus fait prendre conscience aux Etats qu’il faut produire nationalement un certain nombre de produits stratégiques : les médicaments bien sûr, mais aussi les nouvelles technologies (électronique, télécom…)", ou encore les "matériels pour les énergies renouvelables". Il faut donc s’attendre à des "relocalisations de ces industries et au renouveau des politiques industrielles". Exemple bien connu à l’appui : "une situation de dépendance comme celle qui existe pour les médicaments vis-à-vis de la Chine ou de l’Inde ne va plus être acceptée", assène-t-il.

    fin de l’austérité budgétaire

    Dont acte. Mais sur ces derniers sujets, l’économiste ne fait que confirmer un virage déjà annoncé par les dirigeants politiques et économiques, en France tout du moins. En revanche, ses autres arguments prêtent plus à discussion : d’abord, Patrick Artus estime que la crise actuelle va tout simplement mener à la "fin de l’austérité budgétaire et de la concurrence fiscale". Pourquoi ? Parce que cette "crise va faire apparaître la nécessité d’une hausse durable des dépenses de santé, du soutien des entreprises, et d’indemnisation du chômage dans tous les pays".

    D'après lui, il va surtout y avoir une prise de conscience généralisée "de ce qu’il faut que toute la population bénéficie d’une protection sociale convenable", soit concrètement une "indemnisation décente du chômage" et une "couverture maladie". Cela conduira mécaniquement à un renforcement des modèles sociaux et donc à une augmentation des dépenses publiques. Or, si tel était le cas, "il ne sera plus possible de baisser de manière agressive les impôts". Et cela marquerait par la même occasion la fin de la concurrence fiscale. Bref, en Europe "l’austérité budgétaire va donc disparaître", avance ambitieusement l’économiste. Pas sûr que les pays d'Europe du Nord, au premier desquels les Pays-Bas, l'entendent de cette oreille...

  • Éric Zemmour : « Le 17 novembre, la révolte des Français qui voient jaune »

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgÉric Zemmour donne sa vision de la révolte des gilets jaunes : révolte de la France périphérique - dont Christophe Guilluy nous dit qu'elle reste majoritaire - contre la France mondialisée des grandes métropoles, minoritaire. Éric Zemmour y voit une forme nouvelle de la lutte des classes, fil rouge de la présidence Macron [Figaro magazine du vendredi 16 novembre]. Pourquoi pas ? Ou un affrontement Pays Réel / Pays Légal, à la maurrassienne ? Sans-doute les deux. Christophe Guilluy dit encore que la classe dirigeante actuelle parce qu'elle représente et sert la France mondialisée minoritaire est de ce fait condamnée. Si tel était le cas, nous dirions, comme Houellebecq, que nous n'aurions rien à regretterLFAR

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    C'est une révolution ? Non, sire, c'est une révolte. On pourrait ainsi retourner le célèbre dialogue qui annonça au roi la prise de la Bastille. Non, la manifestation des « gilets jaunes » ne sera pas une révolution. Le 17 novembre 2018 ne sera pas le 14 juillet 1789. Le monarque élyséen n'a rien à craindre, en dépit des cris poussés par les sans-culottes de La France insoumise et du Rassemblement national. On pourrait même dire que cette révolte n'est qu'une jacquerie, c'est-à-dire une rébellion de manants sans perspective politique ; mais cela la rend d'autant plus grave.

    La protestation contre la hausse du prix de l'essence est aussi vieille… que l'automobile. Pendant longtemps, elle fut provoquée par celle du prix du pétrole. Au moins, il y avait une certaine logique. Et puis, le prix de l'essence est devenu une arme au service des idéaux écologiques. C'est en tout cas ainsi que nos gouvernants habillent leurs décisions. Le diesel, voilà l'ennemi ! Il y a quelques années, pourtant, les mêmes nous disaient: le diesel, voilà l'ami ! Allez comprendre. En vérité, les Français ne consomment pas plus d'essence (diesel compris) mais moins. C'est même pour cette raison que l'Etat en augmente le prix. Cela paraît complexe mais c'est simple pour un technocrate de Bercy : plus on achète de l'essence à la pompe, plus on paie de taxes : pour compenser la baisse des recettes fiscales provoquée par la baisse de la consommation d'essence, il faut augmenter son prix ! C.Q.F.D.

    Les technocrates de Bercy sont d'autant plus inquiets que la première année du mandat de Macron a vu les dépenses publiques s'envoler de nouveau. On est loin des promesses du candidat de réduire les effectifs de la fonction publique ; mais on est au plus près des électeurs du candidat Macron: les fonctionnaires d'un côté et surtout, de l'autre, les habitants des métropoles qui n'ont pas besoin d'automobile pour se déplacer, bien pourvus en métros, bus, tramways ou encore vélos, voire trottinettes.

    Les cibles de la politique de Bercy sont les habitants de cette France périphérique des petites villes qui ont besoin de leurs voitures (souvent au diesel) pour se rendre à leur travail ou conduire leurs enfants à l'école. Comme par hasard, cette France-là n'a pas voté Macron. Elle lui a préféré l'abstention ou Marine Le Pen. Ou, pour les plus âgés d'entre eux, François Fillon. Cette France-là, ce sont ceux qui « fument des clopes et qui roulent au diesel », que brocardait récemment un ministre, à la manière d'Hillary Clinton se gaussant des « déplorables » qui votaient pour Donald Trump. Ce « mépris de classe », qui traduit le retour de la «lutte des classes», est le grand non-dit de cette manifestation des « gilets jaunes »: une « lutte des classes » remise au goût du jour par la mondialisation, qui s'exprime géographiquement, socialement, et électoralement. Une lutte des classes qui est le fil rouge de la présidence Macron, quels que soient les efforts de celui-ci pour le dissimuler.

  • Incertitudes sanitaires et certitudes d’un effondrement à venir, par Marc Rousset.

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    L’activité économique en Europe va être frappée par les restrictions sanitaires, suite aux 100.000 nouvelles contaminations par jour. La reprise s’essouffle et de nouvelles dépenses publiques sont nécessaires. « L’ascension de la reprise sera probablement longue, inégale et incertaine », selon l’économiste en chef du FMI Gita Gopinath. Les banques centrales veulent un peu d’inflation pour abaisser le poids de l’endettement et relancer l’activité économique, mais elles sont incapables de la générer. Elles incitent donc les gouvernements à dépenser.

    marc rousset.jpgLe FMI subit des pressions pour vendre une partie de son or afin d’aider les pays les plus pauvres, mais un porte-parole a indiqué « que le FMI n’a aucune intention de vendre de l’or, afin d’offrir une solidité fondamentale à son bilan, ce qui lui permettra de prêter à des taux attractifs ». L’or restera une composante clé de son portefeuille.

    En France, les plans sociaux commencent à se multiplier tandis que les intentions d’embauche de cadres s’effondrent. Les recrutements dans les entreprises privées devraient chuter de 30 à 40 % par rapport aux 281.300 recrutements de cadres en 2019. De son côté, le spécialiste des finances publiques François Ecalle a montré à quel point, malgré le maintien des taux bas – ce qui n’est pas garanti -, le redressement des comptes de la dette publique, sans augmentation d’impôts et de prélèvements sociaux déjà les plus élevés de l’OCDE, est pratiquement impossible. Avec une croissance du PIB de 1,4 % par an et des dépenses de 2 % (niveau moyen observé de 1998 à 2008), le déficit public augmenterait chaque année et s’élèverait à 7,9 % du PIB en 2030 tandis que la dette publique atteindrait 142 % du PIB.

    Dans la zone euro, la chute des prix s’est établie à -0,3 % en septembre, contre -0,2 % en août. La reprise économique de l’Allemagne s’essouffle ; le niveau de l’emploi avant crise ne sera atteint, au mieux, avant mi-2022. Christine Lagarde a exhorté les États à ne pas diminuer brutalement les dépenses publiques pour éviter un « effet de falaise ». Désespéré, le commissaire européen Paolo Gentiloni estime qu’il faut casser le thermomètre et revoir les critères de Maastricht. Le Système, une fois de plus, montre qu’il ne voit pas d’autre possibilité que la fuite en avant avec augmentation de l’endettement public et de la création monétaire par les banques centrales.

    Quant à l’Italie, c’est le miracle ! L’Italie va finir l’année 2020 avec une dette publique égale à 158 % du PIB, mais elle n’a jamais emprunté à un taux aussi bas car le gouvernement Conte, contrairement à Salvini, a fait profil bas et confirmé son allégeance à l’Union européenne. Le Trésor italien emprunte, actuellement, à trois ans à -0,3 % et à 10 ans à 0,64 %, les obligations nouvelles étant entièrement souscrites par la BCE !

    Pour le Système, le risque n’est plus celui de la signature d’un pays tel que l’Italie ou la France, mais celui de l’effondrement des économies face au Covid-19. L’ampleur de la dette italienne et l’incapacité de rembourser sont devenues subitement tout à fait secondaires. Or, en 2013, avec la fin des rachats de dettes sur les marchés par la Fed, les taux avaient, immédiatement, bel et bien grimpé. La seule issue finale possible ne pourra être, alors, qu’une hyperinflation pour régler le problème de la dette italienne avec, à la clé, l’explosion de la zone euro et la dévaluation des monnaies nationales.

    Aux États-Unis, les 898.000 inscriptions hebdomadaires au chômage repartent à la hausse. Le déficit public américain, en septembre 2020, a atteint 3.132 milliards de dollars, multiplié par plus de trois par rapport aux 984 milliards de 2019. En 2009, en pleine récession de la crise des subprimes, le déficit s’était établi à « seulement » 1.400 milliards de dollars. Et, pour arranger le tout, un nouveau plan de dépenses de 1.800 milliards de dollars pour les républicains, de 2.200 milliards de dollars pour les démocrates, s’impose d’une façon urgente !

    Le monde ne tourne plus rond depuis la déclaration de l’inconvertibilité du dollar en or par Nixon en 1971. Le système monétaire mondial sera emporté. L’issue finale ne peut être que l’hyperinflation pour régler le problème des dettes avec, comme modèles, les 1.000 % actuels d’inflation du Venezuela ou les 140 % de l’Argentine en 2018 !

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Retour sur l'ignoble agression de la procession catholique à Paris : la bonne question de Guillaume Bigot :

    Guillaume Bigot
    "2018, @Interieur_Gouv actes anti-chrétiens en  : 1063. Actes anti-musulmans... 100 ! @JLMelenchon @GDarmanin : un petit commentaire ?"

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    1 BIS. Nicolas Louis-Riel, lui, interpelle directement Anne Hidalgo, sur tweeter : 

    Bonjour @Anne_Hidalgo. Quelles que soient vos convictions personnelles, comment pouvez-vous en tant que Maire de @Paris rester à ce point silencieuse après l'agression subie par les fidèles #catholiques ce samedi à Paris ? N'avez-vous pas un minimum de considération pour eux ?

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    1 TER. Après l’attaque de cette procession, le diocèse de Paris porte plainte. Voici la réaction de Monseigneur Michel Aupetit, qui célébrait ce dimanche à Notre-Dame des Otages en mémoire des martyrs de la rue Haxo. Il est revenu, au début de la célébration, sur les violences de samedi :

    "Nous sommes troublés que ce que nous prêchons, un dieu d'amour, puisse entraîner autant de colère, autant de haine..."

    (extrait vidéo 2'13)

    https://twitter.com/MichelAupetit/status/1399344713480683526?s=20

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    4. "Affaire de Cergy" (un maghrébin insulte une femme noire en lui disant que "nous, les Algériens on vous a vendu comme esclaves pendant huit siècles") : notre ami Bernard Lugan avait bien anticipé la chose ! : "ils vont s'entre-dévorer"... :

    (extrait vidéo 0'54)

    https://twitter.com/Christi22917002/status/1399364807443288065?s=20

    Une petite remarque impertinente : La semaine dernière TPMP faisait un débat sur "le RN est-il un parti raciste ?". Hanouna, cette semaine, va-t-il oser poser la question "la diversité est-elle raciste" ?

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    5. La Manif Pour Tous appelle à manifester les 7 et 8 juin aux abords de l’Assemblée nationale, à l’approche de la nouvelle lecture du projet de loi dit "de bioéthique". Pour défendre l’égalité des droits pour tous les enfants, à commencer par celui d’avoir un père et une mère...

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    6. Bien sûr il y a la crise sanitaire. Mais, bien avant cette crise, nous avions déjà très largement plus de 2.000 milliards de dette, accumulée par ce Système qui nous ruine, nous déclasse inexorablement, hypothèque notre avenir. C'est lui qu'il faut combattre, remettant en cause les trois principaux piliers du gaspillage et de la dilapidation des deniers publics :

    - la sur-administration (au moins deux millions de fonctionnaires en trop...);

    - l'immigration (estimation de son simple coût économique : 80 milliards par an, sans parler évidemment du danger mortel qu'elle représente...);

    - le Ministère de la des-Éducation nationale, et ces millions d'enfants qui devraient être dirigés vers le noble et bel apprentissage, pour acquérir un métier, au lieu de passer pour certains dix années inutiles dan le milieu "dit" scolaire, sortant au final sans rien; sans autre résultat que d'avoir gâché les meilleures années de leur vie; mais en ayant généré ainsi des centaines de milliard d'euros perdus, qui auraient été évidemment mieux employés ailleurs...

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    7.                                              saccageparis

    Paris bobo, Par'Hidalgo, Paris pas beau !

    Où passe le mobilier urbain qui disparaît jour après jour, pour être remplacé par autant d'horreurs, qui défigurent la Capitale ? Il suffit de faire un tour aux Puces de Clignancourt (entre autres...)... :

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    À DEMAIN !

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  • Horaires dans la fonction publique : ces chiffres qui fâchent

     

    Par Marc Rousset 

     

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    Clemenceau avait fait mettre l’affiche suivante au ministère de l’Intérieur : « Messieurs les employés sont priés de ne pas partir avant d’être arrivés. » Peut-être s’était-il inspiré de Courteline : « L’administration est un lieu où les gens qui arrivent en retard croisent dans l’escalier ceux qui partent en avance. » Clemenceau disait également que « les fonctionnaires étaient les meilleurs maris : quand ils rentrent le soir à la maison, ils ne sont pas fatigués et ont déjà lu le journal ».

    Dans son numéro de janvier 2018, Capital présente un dossier très complet qui interpelle sur les fonctionnaires : « Ceux qui bullent… et ceux qui bossent. » On apprend, ainsi, que les 55.000 agents de la ville de Paris ont droit à 33 jours de congés payés et 22 jours de RTT, que le temps de travail minoré dans les collectivités locales coûte 1,2 milliard d’euros par an au contribuable.

    Fêtes locales, ponts, récupérations… Grâce aux largesses des élus, plus de la moitié des deux millions de fonctionnaires territoriaux travaillent moins que le temps réglementaire. La palme revient à la ville de Sainte-Rose, avec 45 jours de congés par an. La fonction publique territoriale bénéficie, en moyenne, de cinq jours de congés et de RTT de plus par an (37 jours) que dans le secteur privé (32 jours).

    La Gironde pourrait faire l’économie de 190 postes à temps plein, soit sept millions d’euros par an : ce sont les économies que ferait cette collectivité si ses fonctionnaires effectuaient les 1.607 heures annuelles réglementaires. À Marseille, la réputation qu’ont les 12.000 agents de ne pas trop se fatiguer n’a rien d’une galéjade. Ils travaillent 40 heures de moins que la durée annuelle légale. Dans le SAMU social de Marseille, les employés ne travaillent même que 10 à 12 jours par mois.

    Suite au manque de personnes à leurs postes pour diverses raisons, de très nombreux fonctionnaires sont donc obligés d’effectuer des heures supplémentaires. Ces heures à récupérer s’ajoutent aux RTT, ce qui entraîne des départs à la retraite plusieurs années avant le délai légal. Les fonctionnaires sont donc payés pendant ces années pour rester chez eux et l’administration n’a plus d’argent pour embaucher des remplaçants.

    Les 35 heures ont fabriqué une bombe financière à retardement de 4 milliards d’euros. C’est ainsi qu’un policier a accumulé tant d’heures sup’ à récupérer qu’il pourra cesser de venir au travail dès 2019, alors que sa date de départ à la retraite initialement prévue était 2022.

     

    Les agents de conduite de la SNCF nés avant 1967 peuvent partir à la retraite à l’âge de 50 ans ; ceux nés après 1972 à 52 ans. Si les agents de conduite partaient à la retraite à 62 ans, on pourrait baisser leur effectif de 25 %. 

    Les aiguilleurs du ciel travaillent 24 heures par semaine avec 51 jours de congé par an. S’ils travaillaient autant que les Allemands, on pourrait réduire leur effectif de 50 %.

    Suite aux congés maladie, les fonctionnaires s’absentent deux fois plus que les salariés du privé.

    Quant aux fonctionnaires haut gradés, les sinécures ne manquent pas. Ségolène Royal devenue ambassadrice des pôles, Thierry Lepaon, ex-leader de la CGT, nommé président de l’Agence nationale contre l’illettrisme, les « préfets fantômes » sans préfecture payés 6.000 euros par mois…

    Le drame, c’est que la feuille de paie des fonctionnaires, c’est en réalité la feuille d’impôt des Français.

    Adrian Rogers a pu écrire : « Quand la moitié d’un peuple croit qu’il ne sert à rien de faire des efforts car l’autre moitié le fera pour elle et quand cette deuxième moitié se dit qu’il ne sert à rien d’en faire car ils bénéficieront à d’autres, cela, mes amis, s’appelle le déclin et la fin d’une nation. »  • 

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    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

  • L'Équipe de France éliminée à cause du soi-disant anti-racisme...

    D'abord, un grand BRAVO aux Suisses et à leur belle équipe : ça, c'est un vrai groupe, soudé, au mental d'acier, et qui joue collectif. Un groupe comme l'était notre Équipe "avant".

    Notre seule consolation, dans le désastre d'hier, est de nous être inclinés devant de bons et grands joueurs, qui ont offert un beau jeu, du vrai foot et du vrai sport, comme on l'aime. 

    Nous leur souhaitons une bonne continuation et, pourquoi pas, la victoire dans cet Euro...

    Maintenant, passons à "nous"...

    On ne change pas une Équipe qui gagne : depuis des années, Deschamps avait (re)construit une Équipe elle aussi soudée, qui avait acquis ses réflexes, ses habitudes, ses complémentarités. Elle était comme un beau mouvement d'horlogerie : il ne fallait surtout pas toucher - et encore moins au dernier moment !... -  à cette mécanique bien huilée, bien rodée, que quasiment tout le monde reconnaissait comme l'une des meilleures équipes du monde, et comme la favorite de cet Euro.

    Mais, il y a eu l'intervention de quelqu'un, que nous appellerons "ON", car on ne peut accuser sans preuves matérielles incontestables. Ce monsieur "ON" a imposé à Didier Deschamps - qui avait fait un remarquable travail de remise sur pied du lamentable groupe légué par ce pauvre Domenech - de reprendre un joueur qui, depuis cinq ans, ne faisait plus partie de l'équipe.

    Certains disent que, oui, mais que c'est un grand joueur. Peut-être, mais le ballon rond, par définition est un sport-co, et donc pas un sport d'individualités. Ce nouveau (re)venu n'avait évidemment pas les réflexes, les habitudes, les comportements réglés entre eux, depuis des années, par l'équipe. Et, bien entendu, tout le monde ne pouvant jouer, Giroud resta sur le banc !...

    On a  eu le résultat : dès le début, cette nouvelle équipe de France a été poussive, faiblarde, peu brillante, et pas du tout au niveau qu'elle avait jusque là : aucune fulgurance, même si des actions individuelles le furent (avec une pénalité ratée contre l'Allemagne, tout de même...), mais, encore une fois, on ne joue pas au ballon rond pour un joueur mais pour un groupe.

    "On" a cassé, pour des raisons idéologiques et pour complaire à une partie de la population, une belle équipe, qui marchait bien, qui tournait rond et à qui le succès semblait promis.

    Bravo, monsieur "ON"...

  • VOUS AVEZ DIT : LA GUERRE ?

     

    ANALYSE. La guerre est là... Oui, mais la guerre suppose des décisions, des moyens, des buts, une continuité dans l'action et une unité de point de vue. Avec l'état d'urgence, Hollande essaye de répondre à l'impossible problème du régime.

    par Hilaire de Crémiers

     

    157e493dd19d0d2ee135205f081739f9_Hilaire.jpgQui pourrait se flatter de connaître l'avenir ? La vie politique française se concentrait, il y a quelques semaines encore, sur les élections. Les élections régionales prenaient une allure nationale ; les partis étaient en effervescence ; ils s'excitaient à vivre déjà une sorte de premier tour des élections présidentielles, en avant goût de 2017, l'objet de tous leurs désirs. Le cirque électoral se remplissait de clameurs. Diagnostics et pronostics allaient bon train. À qui mieux mieux, chacun se réclamait de la démocratie, invoquait la république et c'était pour mieux déclarer sa haine du concurrent, appeler à la mort politique, sociale et morale, sinon physique de l'adversaire.

    LA GUERRE INTÉRIEURE

    Et voilà que, soudain, tout ne fut plus qu'incertitude, attente, angoisse, étrange silence. Pour combien de temps ? La France est en deuil. Elle a été frappée sauvagement. Elle peut l'être à nouveau d'un jour à l'autre ; elle n'est plus maîtresse de ses lendemains.

    Les attentats, maintenant répétitifs, qui sont perpétrés sur son sol la mettent en état de guerre. Ellecroyait cette guerre simplement extérieure et s'en souciait peu - une affaire de militaires -, et voici que cette guerre éclate chez elle, à l'intérieur de ses frontières, au centre même de sa capitale. Tirs et explosions-suicides ont été effectués, semble-t-il, au hasard des circonstances du moment ; en revanche les objectifs et les quartiers ciblés ont été délibérément choisis. Comme les fois précédentes ! Même esprit et, vraisemblablement, même organisation relevant de mêmes donneurs d'ordre : le recoupement des enquêtes le prouve. Les terroristes qui menacent la France savent ce qu'ils veulent. Nous ne sommes sur ce plan et pour le moment que dans la riposte. C'est l'ennemi qui frappe où il veut, quand il veut, comme il veut, avec les moyens et la violence qu'il veut. D'individuelles, les actions deviennent collectives et coordonnées. Il est certain que le but logique des commanditaires est de multiplier et d'intensifier les attentats. Demain encore ? Paris ? Bruxelles ? Mais aussi bien Bamako au Mali, Beyrouth, Tunis ? ... Partout dans le monde ? Chez nous sera-ce à Noël ? Dans une salle de spectacle ? Un magasin ? Un métro ? Un train ? Un avion ? Allez savoir !

    OÙ EST L'ENNEMI ?

    Car l'ennemi est sur notre sol, sinon dans l'espace Schengen où il se déplace comme il l'entend et d'où il sort et où il rentre à son gré, en profitant, de plus, de l'immense désordre des migrations. Comme il est aussi au Sahel qu'il ravage, au Proche et au Moyen-Orient qu'il détruit. Bref, il est maître de son action, de son temps, de son espace de déploiement. Chez nous, tout comme ailleurs, mais peut-être plus encore, car des cités, des quartiers, des territoires hors contrôle en temps ordinaire lui servent de refuges. Là, la graine djihadiste pousse drue dans un milieu propice qui vit en circuit fermé et en quasi autonomie, coupé du reste de la nation, dans un climat de brigandages et de trafics illicites permanents où banditisme et terrorisme font bon ménage. Les responsables de la sécurité et du renseignement le savent parfaitement et depuis longtemps. Mais qu'ont fait, que font les politiques ? Des discours... Les causes de cet état de fait sont connues, pour ainsi dire répertoriées : la faiblesse générale de l'État qui n'est fort que contre ses citoyens qui ne sont pas de son obédience socialisante et maçonnique ; les politiques incohérentes, absurdes et criminelles, menées depuis des décennies, qui, avec l'accord d'un certain patronat et de toute une élite politico-économique, ont alimenté en populations immigrées et privées de tout lien avec la France des territoires entiers, livrés de ce fait à eux-mêmes ; la complicité passive quasi permanente et parfois active - soit lâcheté, soit complaisance des autorités constituées, des magistrats, des services administratifs et sociaux ; la promotion militante par tout un ensemble de médias dont la plupart relèvent de l'État, d'une gauche bavarde qui se croit maîtresse et juge de tout et qui se pavane en étalant sa fausse morale qui n'a rien de moral dans son ignorance absolue et son mépris souverain du vrai et du faux, du bien et du mal.

    BONNE OU MAUVAISE RÉPONSE ?

    C'est dire si la France est malade. Elle l'est moralement, socialement, politiquement, maintenant économiquement. Tout le monde le sait ; il suffit d'écouter les conversations sur les marchés et dans les bistrots. Et cette France malade a concédé de fait au djihadisme intérieur une liberté d'agir dont il a usé et dont il compte bien, évidemment, user encore. Le cursus des acteurs des attentats est une fois de plus effarant et révélateur de nos impérities !

    La radicalisation islamique ne s'étend pas seulement sur des territoires ; elle touche des entreprises : les transports, la SNCF, la RATP, plus gravement encore les industries de haute sécurité, comme le nucléaire. Tout se découvre d'un seul coup. Il est temps. Les Français musulmans sont les premiers à attendre des signes forts d'une reprise en main. Rien ne serait plus criminel qu'une lâcheté de plus à leur égard : ce serait les livrer, comme jadis en Algérie, au couteau des égorgeurs.

    Mais nos dirigeants ne sont perpétuellement que dans le factuel : jamais d'analyse des causes ; jamais de prévision des conséquences. Ils réagissent dans l'immédiateté avec leurs habitudes électoralistes et quelques idées simplistes qui leur tiennent lieu de pensée. Hollande se croit un chef de guerre en courant de Washington à Moscou, en conférant avec Cameron et Merkel, en redoublant les frappes sur Daech, mais l'ennemi est chez nous et surtout chez certains de nos prétendus alliés sur qui nous nous sommes appuyés et avec qui nous faisons affaire. La diplomatie française a été au rebours des intérêts bien compris de la France ! Mais qu'est-ce qu'un politicien, socialiste ou non, peut bien comprendre de la situation ? La radicalité islamique lui est totalement étrangère ; toute radicalité, d'ailleurs. La vie n'est pour lui qu'une suite d'élections à gagner. Sa stratégie n'est qu'électorale. Le propos d'un responsable socialiste dit tout à ce sujet : « Jusqu'à présent, on essayait de se détacher du contexte national. Là, si François Hollande gère bien l'affaire, ça peut être positif pour nous... » Propos normal dans notre république normale !

    Face à une stratégie de guerre totale dont le terrorisme est une des armes de prédilection, le politicien de service pense aux gains électoraux possibles. Les militaires ne sont-ils donc déployés que dans ce but ? Et le porte-avions Charles-de-Gaulle ? Et les forces de sécurité mises en alerte maximum ? Et l'état d'urgence de trois mois n'a-t-il été voté que dans cette intention ? Et cette idée de constitutionnaliser une nouvelle forme de pleins pouvoirs entre les mains de l'autorité politique n'est-elle conçue que pour dominer la scène électorale en 2017 ?

    Les Français dans leur ensemble comprennent parfaitement les nécessités impérieuses de la guerre. Encore faut-il la mener comme il faut. n

     

  • Marseille : la vidéo de notre Septième Café politique (samedi 12 mai 2012) : La leçon de Jeanne, par Alain Bourrit.

         Cette année, nous avons décidé de bousculer un peu les choses - mais pour la bonne cause, bien sûr.. - en faisant suivre le traditionnel Hommage à Jeanne d'Arc par la projection du  film de Paul Barba Negra, Reims, cathédrale du sacre, présenté par Alain Bourrit.

            La vidéo de ce septième Café politique s'ouvre justement par quelques images de la minute de silence observée, devant l'église des Réformés, après le dépôt de gerbe au pied de la statue de Jeanne; puis (malgré quelques imperfections mineures de la 10ème à la 12ème minute) elle montre Alain Bourrit, concis, clair et tout à fait pertinent, qui resitue brillamment l'action et la leçon de Jeanne. 

           Nous mettons ensuite en ligne la vidéo qui permet de voir - ou de revoir - ce qui est maintenant un document d'archive : le très beau film de Paul Barba Negra diffusé par FR3, dont les images et les commentaires n'ont rien perdu de leur puissance, de leur profondeur et de leur beauté ...

     

  • Vu sur le Blog de la Fédération Royaliste Provençale : Qu'on se le dise !.....

    Rentrée des royalistes provençaux : Rendez-vous aux Baux, le 25 septembre

                A Martigues, en 2007; à Maillane, en 2008; à Montmajour et à Fontvieille l'an passé....

                Le rendez-vous est habituel, maintenant, et attendu. Et il s'agit toujours de journées riches et amicales...

                Nous nous retrouverons, pour inaugurer une nouvelle année d'action au service du Prince, de la France et du Bien commun, et ce sera le samedi 25 septembre dans la capitale de coeur de tous les provençaux : aux Baux de Provence, dont Mistral disait qu'il ferait sa capitale.....  

                Capitale qu'ils furent, d'ailleurs, lorsque les Princes y sont venus, en 2002....

                Voici le programme en détail, et le bulletin d'inscription.

    Programme 25.09.2010.pdf

    BULLETIN REPONSE.pdf

    France_Les_Baux_from_West_2007.jpg

  • Aujourd'hui: une excellente Tribune du prince Jean, dans Le Figaro.....

                 Le Prince publie aujourd'hui, dans les pages Débats du Figaro (quotidien), une Tribune consacrée à Henri IV. A l'occasion du 14 Mai, jour anniversaire de l'assassinat du bon roi Henri.....

                Il la conclut par ces mots:

                "....Cet homme d'action eût-il apprécié nos commémorations ? Ce qu'il attendrait surtout de nous, c'est que nous nous inspirions de son exemple, que nous appliquions ses méthodes, que nous adhérions à son regard sur la France. La principale leçon que je retiens de lui, c'est cette volonté obstinée de recréer le lien des Français entre eux, de bousculer leurs inévitables division religieuses, politiques ou sociales en leur faisant comprendre en quoi leur passé et leur présent engagent déjà leur avenir."

                Procurez-vous Le Figaro, vous ne le regretterez pas.

                Nous mettrons en ligne cet article demain.... 

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    Fin 2009: le Prince est à Rome, pour les cérémonies d'ouverture de l'Année Henri IV;
    On le voit ici à Saint Jean de Latran, devant la statue de son aïeul...
  • SOLIDARITÉ KOSOVO !... : URGENCE INONDATIONS ! DES COCHONS POUR LES FAMILLES SINISTRÉES !

    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

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    URGENCE INONDATIONS :

    DES COCHONS POUR LES FAMILLES SINISTRÉES

    Suite aux inondations catastrophiques qui ont touché le centre et l’est du Kosovo ces dernières semaines, nous continuons notre action et vous proposons d’offrir un cochon à une familles sinistrée.

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    D’après les informations dont nous disposons aujourd’hui, ces inondations n’ont heureusement causé aucune perte humaine. On ne peut hélas pas en dire autant en ce qui concerne le bétail : de nombreuses familles ont perdu de nombreux animaux, et les cochons semblent avoir été particulièrement touchés.

    Un cochon, pour une famille serbe au Kosovo, est un véritable trésor : il fournit en grande quantité de la viande à haute valeur calorique, pour un coût très modeste. Un rapport qualité/prix imbattable ! Pour beaucoup de ces familles, perdre leur cochon a été une catastrophe presque aussi grande que les dégâts matériels, qui sont pourtant très importants.

    C’est pourquoi nous avons décidé, en lien avec la soupe populaire de l’Église serbe avec qui nous travaillons régulièrement depuis plusieurs années, d’offrir des jeunes cochons à autant de ces familles que nous le pourrons. L’équipe de la soupe populaire est déjà en train de parcourir les régions touchées pour recenser les familles qui pourraient techniquement accueillir un animal et leur dire de remettre en place au plus vite un enclos.

    Avec votre aide, nous pourrons aider un maximum de ces familles à reconstituer leur cheptel, leur évitant ainsi de devoir dans les mois qui viennent aller frapper à la porte de la soupe populaire…

    Nous comptons sur vous !

    Achetez un jeune cochon pour une famille sinistrée !