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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Biden plus dangereux que Poutine pour la paix du monde !, par Christian Vanneste.

    Pendant que la France cultive sa nouvelle image d’Absurdistan européen en inventant le confinement à l’extérieur, nouvel avatar de la pensée compliquée du “en même temps” de notre génial Conducteur, le nouveau président américain compense une démarche physique hésitante par des propos d’une étonnante fermeté à l’encontre de son homologue russe, Vladimir Poutine, qui serait, selon lui, un “tueur” qui ne perd rien pour attendre le châtiment.

    christian vanneste.jpgSi la France fonctionnait correctement, au lieu d’avoir un président obsédé par son image quotidienne et par sa réélection hypothétique dans un an, intervenant comme la mouche du coche dans la gestion de la crise sanitaire, à ceci près que la mouche, chez La Fontaine, n’est quand même pas parvenue à arrêter l’attelage, le Premier Ministre gérerait l’épidémie avec les organismes prévus pour ce faire , le ministère de la Santé, l’Agence Santé Publique France, la Haute Autorité de Santé, ou le Haut Conseil de Santé Publique, qu’on a cru devoir doubler par des Conseils qu’on n’écoute plus, et le Président pourrait régner sur son domaine réservé, la politique internationale. Mais non, mouché par Erdogan, renvoyé dans ses buts par les Libanais, il se blottit dans les bras de la puissante Allemagne au sein d’une Union Européenne dont il faut tout attendre, sauf qu’elle favorise nos exportations de matériel militaire, ou songe à quitter l’orbite américaine pour oser devenir la puissance qu’elle devrait être.

    Or, avec Biden, c’est clairement le retour de la pensée du défunt Zbigniew Brzezinski à la Maison Blanche, sauf que le monde a changé depuis que l’ardent propagandiste de l’impérialisme américain, membre éminent de la Trilatérale, avait écrit “Le Vrai Choix”, en 2004. Il faut relire cet ouvrage et certaines de ses formules. “La puissance de l’Amérique … est aujourd’hui l’ultime garant de la stabilité mondiale”, “L’acceptation du leadership américain par le reste du monde est la condition sine qua non pour échapper au chaos” sont des phrases qui ne laissent aucun doute sur une conception de la politique américaine fondée sur le rôle missionnaire du pays propre à justifier moralement son droit à l’hégémonie… “ouverte” précise Brzezinski. Contrairement à ce qui a été martelé par les grands médias pendant quatre ans, l’homme dangereux à la tête des Etats-Unis n’était pas Trump, c’est aujourd’hui Biden. Le premier avait une politique marquée par la préférence nationale et la défense des intérêts de la nation américaine. C’était la voie vers une politique réaliste et multilatérale. Biden a relancé la vieille obsession qui consiste à voir dans la Russie le principal ennemi. C’est là une position idéologique plus que stratégique : la Russie n’est plus le rival que semblait figurer l’URSS. Elle n’en a ni les moyens, ni la volonté. Elle veut seulement ne pas être assiégée, conserver un rayonnement sur des pays qui lui ont été incorporés pendant des siècles, et au-delà exister dans le monde comme il sied à un membre du Conseil de Sécurité des Nations Unies. De tentatives de déstabilisation en révolutions plus ou mois colorées chez ses voisins immédiats, de dénonciations d’assassinats curieusement maladroits en sanctions ciblées, c’est bien Washington qui fait la guerre à Moscou, et non l’inverse. Souvent au mépris du droit international, des droits humains élémentaires, avec un cynisme paré de discours moralisateurs ! Que dire de la guerre entretenue depuis dix ans en Syrie, de la présence d’une base américaine sur le territoire de ce pays, près de la frontière jordanienne, d’un soutien aux forces kurdes leur permettant d’occuper à l’est de l’Euphrate un territoire qui n’est pas peuplé de Kurdes sur lequel ils volent le pétrole dont les Syriens auraient le plus grand besoin en raison de la paupérisation du pays ?

    Pourquoi cette haine de la Russie ? Parce que celle-ci représente au sein de la civilisation occidentale la résistance à l’idéologie américaine, ce mondialisme qui sous prétexte d’exporter la démocratie entend surtout procéder à un nivellement culturel réduisant le monde occidental  à un vaste marché de consommateurs abêtis, soumis au “tittytainment”*, au sein de leurs tribus broyées par les migrations. Le modèle américain face au modèle russe : voilà le vrai débat ! D’un côté, un pays d’immigrés unis par un mode de vie superficiel que toute crise économique peut remettre en cause et dont les communautés vivant côte à côte risquent d’être de plus en plus face à face. De l’autre un pays, certes composite, mais attaché à ses traditions, à son histoire, à sa riche culture. Si la France veut persévérer dans son être, c’est le modèle russe qu’elle doit choisir d’autant plus qu’il ne prétend pas imposer un système politique. La France peut parfaitement sauvegarder à la fois son identité culturelle et ses libertés, à condition de réserver celles-ci à ses citoyens et de renoncer à être le réceptacle de toute la misère du monde.

    A plusieurs reprises, la France ne s’est sauvée qu’en pratiquant une stratégie de revers. Sous François 1er et sous Louis XIV elle s’est alliée au Grand Turc contre l’Empire. Elle devrait aujourd’hui avoir le courage de renouveler cette pratique indispensable à son indépendance et à sa survie. Cela veut dire : quitter l’Otan, et ne pas craindre de soutenir la Russie de la Crimée à la Libye en passant par la Syrie.

    *« Tittytainment » est un mot-valise désignant un sous-système soutenu voire mis en œuvre pour inhiber la critique politique chez les laissés-pour-compte du libéralisme et du mondialisme. Il passe notamment par l’omniprésence de divertissements abrutissants et une satisfaction suffisante des besoins primaires.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • L’Afrique souffre surtout d’une décolonisation précipitée. (2), par Christian Vanneste.

    De 1945 à la chute de mur de Berlin, deux empires coloniaux ont survécu : les Etats-Unis, bâtis sur la conquête de territoires dont les habitants ont été éliminés ou marginalisés, sont la chauve-souris de la décolonisation. Côté rats, c’est une colonie de peuplement où les colons ont le pouvoir et se sont émancipés de la métropole, mais en maintenant longtemps l’esclavage et la soumission des non-blancs ; côté oiseau, c’est la colonie qui a arraché son indépendance et indique aux autres la voie de la liberté.

    christian vanneste.jpgLa seconde face permettra d’assumer l’esprit colonisateur lié à la première mais de manière douce : peu de possessions directes, avec des îles, des bases, mais une influence économique, politique et quand il le faut militaire sur une partie grandissante du monde, à commencer par les Etats issus du démembrement de l’Empire espagnol. L’URSS de 1945 s’étend de la Pologne à la Corée, comprenant l’immensité russe, et les conquêtes tsaristes d’Europe, du Caucase et d’Asie centrale. De plus elle vassalise l’Europe orientale et à la fin des années 1970 étendra son influence sur des pays d’Afrique, les colonies portugaises “émancipées”, l’Ethiopie, la Somalie, d’Amérique avec Cuba, et d’Asie avec l’Afghanistan. La puissance soviétique n’est pas douce, mais idéologique et militaire. L’idéologie périclitera, l’Empire éclatera. Pendant un temps, il ne subsistera qu’un empire, celui de Washington, qui exerce son pouvoir le plus souvent indirect sur la plus grande partie du monde avec la triple capacité d’intervenir militairement, de manier le bâton et la carotte économiques et enfin de posséder une monnaie dominante, celle des Etats-Unis qui est aussi le problème du monde.

    “Si les Ricains n’étaient pas là”, chantait Sardou, et il avait raison. A deux reprises ils sont intervenus, en 1917 pour combler la défaillance russe provoquée par la révolution bolchévique et aider la France à remporter la victoire, puis de 1942 à 1945, ils ont permis la libération de notre pays. Pendant près de 45 ans, ils ont été le rempart du monde libre face au totalitarisme communiste, mais leurs deux interventions ont été bien tardives et très légitimement visaient tout autant les intérêts américains que le secours à l’Europe démocratique. L’idéologie marxiste de l’URSS était évidente et brutale puisqu’elle légitimait la violence par la fin de l’Histoire qui sacralisait l’expansion soviétique. Celle des Etats-Unis était plus suave puisqu’elle reposait sur la liberté, celle du marché et celle du droit correspondant à la protection de l’autonomie individuelle : libéralisme contre totalitarisme, plus facile à vendre malgré les esprits grognons dénonçant les inégalités, la persuasion clandestine, et un conditionnement finalement plus matérialiste et plus efficace parce que moins visible. Dans les deux cas, il s’agissait néanmoins de produire un homme nouveau. C’est l’idéologie américaine qui y est parvenue comme en témoigne aujourd’hui l’opposition entre la Russie conservatrice qui entretient ses racines et l’Amérique de plus en plus nihiliste mélangeant le paroxysme du consumérisme individualiste et hédoniste avec une conception de la liberté  comme libération des minorités dans une inversion normative systématique. Or, les envies capricieuses d’ailleurs déterminées par les médias pas plus que la soumission de la majorité à des minorités activistes ne constituent la véritable liberté. Celle-ci exige, d’abord, des sujets rationnels capables d’autonomie dans leurs choix et, ensuite, des nations qui les rassemblent, capables, elles-aussi, de procéder à des choix collectifs pour maîtriser leur destin et poursuivre la recherche du bien commun.

    Il faut donc aujourd’hui nous libérer de l’Empire américain qui joue un rôle déterminant dans notre décadence et accroît notre dépendance à travers les grandes entreprises qui monopolisent les nouvelles technologies, les GAFAM. La gratitude elle-même doit être mesurée. Les Etats-Unis ont pratiqué une politique ambivalente. Ils ont brandi d’un côté une idéologie apparemment fondée sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Celle-ci a créé le déséquilibre européen au lendemain de la première guerre mondiale, cause essentielle de la seconde, et justifié la fin des Empires coloniaux, après 1945. L’absence d’intervention pour soutenir les Français à Dien Bien Phu en 1954 puis le torpillage de l’opération de Suez en 1956 en témoignent. Mais, d’un autre côté, ils ont, de manière ouverte ou plus dissimulée, multiplié les interventions favorables à leurs intérêts sans tenir le moindre compte de l’avis des populations. Leur action au Moyen-Orient à l’encontre de l’Irak puis de la Syrie, leur pression sur la Russie en Europe de l’Est ont le mérite de laisser apparaître les intérêts derrière les discours. Qu’est-ce qui autorise les Américains à interdire aux Syriens d’accéder à leur pétrole au-delà de l’Euphrate ? Qu’est-ce qui les autorise à s’opposer au gazoduc entre la Russie et l’Allemagne ? Dans le monde actuel, plus multilatéral avec l’émergence ou la renaissance des BRIC ( Brésil, Russie, Inde, Chine) auxquels il faut ajouter l’Afrique du Sud, les pays européens doivent non pas retrouver leur puissance d’antan, mais à nouveau jouer leur propre jeu sans qu’il soit d’ailleurs nécessaire d’une institution bureaucratique pour cela. (à suivre)

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Les militaires : deuxième salve !, par Christian Vanneste.

    Les militaires ont frappé pour la seconde fois, mais cette fois ils ne sont plus en charentaises, mais en “rangers”, et comme ils sont “d’active”, ils n’ont pas signé. L’objectif est toujours le même, non pas susciter un “putsch” mais au contraire prévenir les élus et la population que l’armée sera obligée de répondre à l’appel du gouvernement pour rétablir l’ordre dans les zones de non-droit qui se multiplient, si rien n’est entrepris auparavant pour inverser la dérive actuelle.

    christian vanneste.jpgAutrement dit, le légalisme est toujours de mise, mais précisément, il se traduit par l’inquiétude des militaires qui savent que lorsqu’on demande à l’armée d’intervenir, on est au bord de la guerre civile. Le ton a nettement changé. En réaction à l’indignation surjouée et aux condamnations hautaines et intellectuellement malhonnêtes du pouvoir politique et médiatique, cette fois les mots sont cruels : “lâcheté” de ceux qui persistent dans l’aveuglement face à la montée des périls, “fourberie” de ceux qui veulent faire taire les militaires, “perversion” des politiques qui menacent de sanction des soldats qui ne s’expriment que parce qu’ils pensent que c’est leur devoir.

    Les trois termes se sont condensés dans la réponse du ministre de l’intérieur : après deux assassinats de policiers, l’un au nom de l’islamisme, l’autre au nom du crime, il prétend toujours que c’est la guerre menée contre la drogue qui explique les violences, alors que, si le contrôle opéré par Eric Masson et ses collègues avait fait partie d’une “opération”, on suppose que les tueurs n’auraient pas pu s’échapper aussi facilement. Il insiste sur les suspects arrêtés qui seraient français et nés en France, comme la majorité des terroristes de ces dernières années. On pense bien sûr aux “yeux fermés” de Michelle Tribalat : le problème n’est pas la carte d’identité, mais celui de l’immigration légale et illégale, des titres de séjours distribués à tout-va, du droit du sol générant des bi-nationaux non-assimilés, des naturalisations superficielles qui fabriquent à la chaîne des Français apparents plus attachés à leur communauté d’origine religieuse et politique qu’à leur nation d’accueil. Le comble de la fourberie du “ministricule” ( Robert Escarpit) réside évidemment dans l’accusation de lâcheté lancée contre les militaires anonymes auteurs de la seconde tribune. C’est un peu facile pour celui qui a construit sa carrière d’un cabinet à l’autre et d’une trahison à une autre, sans grand risque, de demander à des soldats dont c’est le métier de mettre en péril leur situation professionnelle, la sécurité matérielle de leur famille, en se livrant à découvert à la vindicte gouvernementale de Mme Parly, la pantouflarde de luxe au parachute doré. Exposer leur vie, ils le font assez sur les terrains d’opération pour ne pas recevoir de leçon d’un politicard arriviste et sournois, qui ramène l’enjeu aux régionales, c’est-à-dire à son microcosme électoral. Sa préoccupation du moment est sa propre candidature dans un canton du Nord, histoire de garder un ancrage de repli et peut-être d’avancée dans sa terre d’élection. On observera que deux ministres “régaliens” se lancent dans les joutes électorales locales dans un esprit partisan alors que la montée de la violence, de l’islamisme et des trafics devrait les mobiliser entièrement  dans l’intérêt supérieur de notre pays !
     
    Les tirs croisés de la bien-pensance médiatique contre Valeurs Actuelles qui a publié les deux tribunes résonnent comme des aveux. La connivence avec le pouvoir macronien, la complicité avec celui-ci dès son origine frauduleuse, à l’occasion d’un coup d’Etat judiciaire, ne les empêchent pas de soupçonner leur confrère d’intentions politiques extrémistes, comme si les circonlocutions et autres sinuosités de leur “information” n’étaient pas imprégnées d’arrière-pensées idéologiques néo-soixante-huitardes, entre gauchisme sociétal et mondialisme des affaires. Ainsi, les mots pavloviens partent en rafale : la tribune serait controversée, le média serait ultra-conservateur, enfin les tribunes appelleraient à la sédition… D’ailleurs, la seconde ne serait elle pas un montage ? Bien sûr cette suspicion unilatérale n’a rien à voir avec le complotisme puisqu’elle vise la droite adepte des complots alors que la gauche toujours rationnelle et objective les ignore.
     
    L’aspect le plus redoutable du nouveau texte réside dans la mise en cause de la hiérarchie, confondue avec l’oligarchie qui dirige notre pays. Ses plus hauts représentants en cercle autour du civil, qui a évité soigneusement son service militaire et qui est leur chef, offraient une chorégraphie élyséenne destinée à inspirer le respect de l’ordre légitime. Il est probable qu’elle aura obtenu l’effet inverse : accentuer la fracture entre un sommet de plus en plus désavoué et une plèbe qui risque de faire sécession y compris chez les militaires. C’est Michel Maffesoli qui dans “L’Ere des Soulèvements” éclaire cette fracture : “N’est plus acceptée une politique imposée d’en haut, une politique ayant la vérité et menant le peuple vers un but défini par des élites en déshérence.”
     
  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

     

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    Nous avons une superbe nou­velle pour vous !!!!!!

    Nous vous invi­tons « enfin » à un after­work (apé­ro après le tra­vail) le Jeu­di 20 Mai dès 18H30.
    L’occasion pour nous d’inaugurer et de faire vivre notre nou­veau local.
    L’occasion de nous revoir enfin en « vrai » et en « véri­té » comme disait un ami abbé !
    Bref un bon moment de par­tage qui sera accom­pa­gné par une sur­prise, puisque Mar­ga­ri­ta nous fera des piz­zas maison.
    Mar­ga­ri­ta est la femme de « Ber­trand R » et se lance dans la créa­tion d’une pizzeria.
    Ce moment de retrou­vaille est réser­vé aux actifs (sala­riés, déci­deurs, retraités).
    Les bois­sons et piz­zas seront ven­dus pour l’occasion à un prix défiant toute concur­rence, mais cela nous per­met­tra de finan­cer nos actions (dont le local).
    Mer­ci de bien vou­loir vous ins­crire le plus rapi­de­ment pos­sible : https://yurplan.com/…/Reunion-Reseau-Colbert…/68144
    Nous vous ren­ver­rons suite à cela l’adresse exacte.

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    Jeudi 20 Mai, à 20h00, l’Action française Brest vous convie pour une conférence dont le thème sera la démocratie animée par Nicolas Kermazu.

    Place limitées, les inscriptions se feront en MP ou par mail.

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    Samedi 22 Mai, l’Action française Bordeaux vous convie en son Cercle Léon de Montesquiou pour une conférence dont le thème sera la génération Maurras animée par François Martin.

    Plus d'infos et inscriptions en mp.

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    Samedi 22 Mai, à 15h00, l’Action française Chalon sur Saône vous convie pour une conférence dont le thème sera pourquoi être royaliste en 2021 ? animée par Luc Compain.

    Plus d'infos en mp.

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    Samedi 22 Mai, à 17h00, l’Action française Arras vous convie en son Cercle Robert d'Artois pour une conférence dont le thème sera Fénelon, un évêque contre le Roi ? animée par Virgile Baude.

    Plus d'infos en mp.

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    Dimanche  30 Mai, l'Action française Toulouse rendra localement Hommage à Sainte Jeanne d'Arc pour le 590ème anniversaire de son martyre et pour rappeler l'audace de nos aînés qui rendirent hommage à cette même sainte, il y a trente ans de cela, en bravant l'interdiction républicaine.

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    Dimanche 30 Mai, à 11h, l'Action française Lyon organise un Hommage à Sainte Jeanne d'Arc à la  Place Puvis Chavannes .

    Hommage Lyonnais pour Jeanne d’Arc !
    « La jeunesse d’un grand pays, dans les temps heureux, reçoit des exemples. Dans les temps critiques, elle en donne. »
    Abel Bonnard
     
    HOMMAGE À JEANNE POUR LA FRANCE !

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    Dimanche 30 Mai, à 15h, l'Action française Vannes organise un Hommage à Sainte Jeanne d'Arc au Monument du Comte de Chambord à quelques mètres du Sanctuaire de Sainte Anne d'Auray (56) : venez nombreux, invitez votre entourage, partagez et diffusez l'invitation! Pour que vive la France, vive le Roi !

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    Dimanche 30 Mai, à 15h, l'Action française Nantes organise un Hommage à Sainte de la Patrie.

    Pour que vive la France, vive le Roi !

    Nous contacter sur "nantes@actionfrancaise.net" pour plus d'informations et connaitre le lieux de rendez-vous.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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  • Dans notre Ephéméride de ce jour...: Louis XVII, l'infanticide au coeur du Système, héritier de la Révolution...

    1795 : Mort de Louis XVII 

     

    Depuis deux ans, un petit enfant est cruellement, épouvantablement soumis à un infanticide aussi lent qu'inhumain : le 3 juillet 1793, le petit roi Louis XVII, âgé alors de cinq ans, est arraché des bras de sa mère, et va rester seul, avec ses monstrueux bourreaux, les Sanson (voir l'Éphéméride du 3 juillet, et les lignes de Balzac consacrées à cet horrible infanticide...).

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    Aujourd'hui - enfin, serait-on tenté de dire, tant il s'agit, en un certain sens, d'une libération, de la fin de l'horreur... - ce petit enfant meurt seul, dans la prison du Temple, après presque deux ans d'une destruction méthodique, monstrueusement réglée jusque dans ses moindres détails. 

    Il est le troisième personnage de la trilogie martyre : Louis XVI, Marie-Antoinette, Louis-Charles, duc de Normandie.

    Sans gouvernement et sans puissance, cet enfant était Roi légitime : il était Louis XVII, successeur de son père Louis XVI. Ce sont les Rois martyrs...

    Ce 8 juin 1795, ce petit enfant martyrisé depuis plus de deux ans cesse enfin de souffrir : isolé, en proie aux terreurs nocturnes sans que jamais personne ne vienne répondre à ses détresses, rongé par la maladie due à ses conditions inhumaines de détention, la mort libère enfin le petit Louis-Charles, duc de Normandie, devenu Louis XVII - et deuxième roi martyr - à la mort de son père, Louis XVI, premier roi martyr - le 21 janvier 1793...

     

    "L'enfant emmuré tel un cadavre au sépulcre, tenu dans un total isolement affectif et social, rongé par la vermine, ses articulations déformées et semées de tumeurs, passa seul sa dernière nuit en ce monde, sans avoir jamais cessé de croire que sa mère était encore présente à l'étage au-dessus de lui...." (Edmonde Charles-Roux, de l'Académie Goncourt).

     

    Écouter : In Paradisum du Requiem de Fauré :

    Michel Legrand - Gabriel Faure. Requiem op.48 In Paradisum.mp3 :

    "In paradisum deducant te angeli, in tuo adventu suscipiant te martyres, et perducant te in civitatem sanctam Jerusalem. Chorus angelorum te suscipiat, et cum Lazaro quondam paupere aeternam habeas requiem." (Que les Anges te conduisent au paradis, que les martyrs t'accueillent à ton arrivée, et t'introduisent dans la Jérusalem du ciel. Que les Anges, en choeur, te reçoivent, et que tu jouisses du repos éternel avec celui qui fut jadis le pauvre Lazare)

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    De Victor Hugo : ODE A LOUIS XVII.pdf 

    (Royaliste fervent, et membre du cercle des très proches de Chateaubriand,  à l'époque où il composa cette Ode superbe, Hugo "dévia" malheureusement par la suite : voir l'Éphéméride du 22 mai...)

     

    Encore pire que celui de ses parents, l'assassinat programmé d'un petit enfant - par définition innocent de tout crime - est l'horreur encore repoussée, l'abomination totale. L'enfance martyrisée et massacrée, les bornes sont franchies: il n'y a plus de limites à l'horreur...

    Ceux qui ont rejeté Dieu, en se prenant eux-mêmes pour les ré-organisateurs du monde, démultiplient au centuple les erreurs et les horreurs - par ailleurs bien réelles - de la religion et de la société qu'ils prétendaient combattre, abolir et remplacer. Les abominations se feront - à partir d'eux, et à cause de leurs pré-supposés idéologiques - sur une échelle mille fois fois supérieure à tout ce qui avait été connu avant. 

    Staline, Hitler, Mao, Pol Pot sont déjà nés dans le sillage de Robespierre; le mépris absolu de la personne humaine, les camps de la terreur et de l'extermination de masse sont en germe dans les décrets de la Convention...

    On lira dans le lien ci-dessous les travaux définitifs de Philippe Delorme sur l'enfant du Temple (repris dans notre Éphéméride du 19 avril : 2.000 : L'expertise ADN révèle que l'enfant mort le 8 juin 1795 dans la prison du Temple est bien Louis XVII, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette) 

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    louis17.chez.com/

     

     

    "Les Français le savent-ils ? Au coeur de leur Histoire, il y a un infanticide. Cet infanticide fonde la légitimité de leur Etat moderne. Un enfant-roi a été sacrifié volontairement sur l'autel du Moloch républicain. La Terreur ? Un procédé de gouvernement inventé par la République, recopié jusqu'aujourd'hui et on sait comment. Des têtes coupées pour exprimer un nouveau droit absolu de diriger le monde ? C'est qu'il fallait que le sang royal et populaire giclât pour fonder l'ordre nouveau. C'est ainsi que la France se dit encore aujourd'hui un modèle pour le monde. Effectivement ! Et l'Enfant-roi Louis XVII ? Eh bien, ce fut pire : après avoir tué le roi parce qu'il était roi, la bande qui prétendait diriger la Révolution, comité de salut public en tête avec Robespierre et Commune de Paris avec son procureur et son substitut, Chaumette et Hébert, décidèrent de faire du petit Capet l'instrument de la condamnation de sa mère et il eut à cet effet pour précepteur Simon l'alcoolique. Puis l'horreur, savamment voulue, ayant été accomplie, il fallait, en enfermant l'enfant de manière ignoble, le réduire en rebut de l'humanité. Ce fut consciemment voulu, strictement exécuté. Thermidor ne le sauva pas. Mais, du moins, un peu d'humanité entoura ses derniers moments. Il mourut, il avait dix ans... Le crime est là, injustifiable" (Hilaire de Crémiers)

     

     

    Sur Louis XVII, voir également l'Éphéméride du 27 mars (jour de sa naissance) l'Éphéméride du 19 avril (sur les travaux de Philippe Delorme, établissant définitivement que l'enfant mort au Temple est bien Louis XVII)...

  • Mais à quoi sert encore l’OTAN ? (I), par Christian Vanneste.

    L’agitation internationale de M. Macron a sans doute pour but de restaurer une image présidentielle plus respectable aux yeux de la population française. Mais, entre les apparences et la réalité, le fossé s’est creusé. Une chose est de papillonner  parmi les grands de ce monde, pour donner l’impression que l’on fait partie du cercle, une autre est d’échanger avec la première puissance mondiale sur un pied d’égalité. 

    christian vanneste.jpgLorsque le Président Georges Pompidou atterrissait en Concorde aux Açores en 1971  pour y rencontrer le Président Richard Nixon après que celui-ci eut annoncé la fin de la convertibilité du Dollar en or, l’égalité était de mise : le Chef de l’Etat le plus puissant de l’Europe Occidentale avait fait la moitié du chemin dans un avion d’avant-garde pour parler d’une certaine manière au nom de l’Europe qui s’inquiétait à juste titre de la décision américaine sur son économie, et il représentait la France, un allié occidental, certes, mais qui menait une politique qui lui était propre. La France avait reconnu la Chine communiste en 1964. Nixon allait entamer le rapprochement sept ans plus tard.

    Ce retour en arrière permet de mesurer le nombre de marches descendues par notre pays durant ce demi-siècle. Le président français est cette fois parmi les autres pour accueillir M. Biden qui veut reprendre la main sur ses féaux de l’OTAN. Alors que la France avait donné des signes d’indépendance, notamment en critiquant l’impuissance de l’organisation vis-à-vis de la Turquie, l’un de ses membres et non le moindre, allant jusqu’à parler de “mort cérébrale”, cette fois l’alignement est penaud. M. Macron a même dû fournir des explications au sultan turc sur le respect de l’islam en France tandis qu’il renouait avec M. Erdogan, toute honte bue après les insultes décochées à son encontre par ce dernier, et alors qu’en Libye l’intervention turque a pleinement porté ses fruits en empêchant la réunification du pays sous un gouvernement résolument anti-islamiste. En fait, la fenêtre de liberté ouverte par Donald Trump, et la possibilité d’en finir avec des confrontations nocives pour la France et pour l’Europe, s’est refermée. Les bellicistes démocrates qui depuis des décennies utilisent de façon cynique l’islamisme au profit de l’impérialisme américain sont de retour à la Maison Blanche. Et cela semble parfaitement convenir au locataire actuel de l’Elysée qui rentre dans le rang.

    Les Etats-Unis avaient utilisé intelligemment les rébellions afghanes, notamment islamistes, contre l’URSS et précipité l’effondrement de celle-ci. L’éclatement de l’Empire soviétique devait évidemment redistribuer les cartes. La Russie n’étant plus communiste et vouée à la destruction de l’Occident capitaliste, il paraissait opportun de la considérer désormais comme une puissance appartenant à la même civilisation que les nations occidentales marquées majoritairement par le christianisme. Face à la montée en puissance de la Chine, c’était la sagesse. Deux difficultés mineures subsistaient : d’abord la Russie voulait préserver une sphère d’influence comprenant les nouveaux Etats qui depuis parfois plusieurs siècles n’avaient été que des provinces de l’Empire russe, et d’autre part, sa culture et son histoire ne la prédisposaient pas à installer un régime politique semblable à celui des démocraties libérales. Face à l’URSS, Washington n’avait pas barguigné à s’allier avec des dictatures ou des monarchies absolues. Ni l’Espagne franquiste, ni l’Arabie saoudite n’étaient des démocraties. La seconde ne l’est toujours pas et cela ne gène pas les Américains….

    Il est assez clair que toute la politique menée par les Etats-Unis, notamment sous les présidences démocrates, a développé un impérialisme cynique brandissant dans une main l’étendard de la démocratie et favorisant de l’autre main les intérêts américains afin de diviser les uns, d’affaiblir les autres, et de soumettre tout le monde. C’est ce qui explique cet entêtement, faisant feu de tout bois, à combattre la Russie par tous les moyens. Washington s’était engagé à ne pas faire progresser l’Otan vers les frontières de la Russie et a délibérément failli à sa promesse. L’Ukraine, comme son nom l’indique est une “marche”, un pays de frontières mouvantes. Plus on y va vers l’Est, plus on est en Russie, et on y est même tout-à-fait en Crimée dont le rattachement à l’Ukraine a été tardif et purement administratif ; plus on va vers l’Ouest plus on a affaire à des Ukrainiens, par exemple ceux de Lviv qui n’ont été soviétiques qu’après la seconde guerre mondiale et n’aiment pas du tout la Russie. Les Américains font semblant d’ignorer tout cela et de considérer l’annexion légitime de la Crimée comme une violation du droit international. Leur intervention dans l’ex-Yougoslavie contre les Serbes, visait à affaiblir l’influence russe, à diviser les Européens, et à implanter leur présence militaire. Ces objectifs ont été atteints de la pire manière en favorisant les islamistes bosniaques et albanais contre les Serbes chrétiens. L’arrachement violent du Kosovo à la Serbie et le soutien à la rébellion de l’UCK, c’est-à-dire à un groupe à la fois mafieux, islamiste, et raciste qui persécute la minorité serbe, sont infiniment plus contraires au droit que le retour de la Crimée à la Russie.

    (à suivre)

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • L’immense quiproquo entre la France et ses diasporas africaine et maghrébine, par Driss Ghali.

    L'essayiste Driss Ghali

    Bonnes feuilles de l'essai "De la diversité au séparatisme" publié aujourd’hui

    Notre contributeur Driss Ghali publie De la diversité au séparatisme aujourd’hui, disponible en téléchargement. On nous a dit que l’immigration était une chance pour la France. À mesure que les années passent toutefois, les frustrations montent et notre France se transforme en un champ des lamentations, où se plaindre et accuser autrui de ses malheurs est un art de vivre. Les analyses implacables et le brillant style littéraire de Driss Ghali ne sont pas sans rappeler un certain Eric Zemmour. Bonnes feuilles.

    Présentée comme une chance pour la France, l’immigration de masse a en réalité commis la même erreur grotesque que la colonisation en croyant empiler impunément les civilisations, les unes sur les autres. Aux colonies, il y a plus de soixante ans, cette promiscuité a causé de grandes convulsions, elles ont débouché sur la décolonisation c’est-à-dire sur la séparation, plus ou moins à l’amiable, des civilisations. En France, la même cause provoque les mêmes effets : climat de méfiance, explosions de violence, malaise identitaire chez tous, à savoir les Français de souche et les diasporas.

    Pour stimuler l’échange entre les civilisations, il faut respecter leur nature profonde qui exige en premier lieu le maintien d’une bulle de sécurité où chaque civilisation a le dernier mot, où personne ne s’introduit pour la juger ou la critiquer. Une civilisation est normative par définition et deux normes différentes ne peuvent coïncider au même endroit. 

    Sans cela, la crispation est de rigueur. Elle n’empêche pas l’échange mais elle le rend douloureux et conflictuel. Tout prête à jalousie. 

    Il y eut des échanges immenses entre civilisations lors de la colonisation française (n’en déplaise aux indigénistes). Il y en aura d’autres peut être grâce à l’immigration mais, dans les deux cas, l’histoire est tragique. 

    Une civilisation française déclinante et malade

    Sous la colonisation, la civilisation française était splendide et en bonne santé, elle avait des choses à dire. Aujourd’hui, elle est déclinante et malade, que va-t-elle enseigner à ses hôtes africaines et maghrébines ? La PMA pour toutes, l’écriture inclusive ou bien l’art d’utiliser la trottinette électrique ?

    Cette fois-ci, ce sera peut-être à elle d’entendre, à elle d’apprendre. Mais, que peut bien lui dire le Maghreb et l’Afrique par le biais de leurs diasporas respectives ? Quelles solutions peuvent-ils apporter au suicide français ? 

    Réunir trois oiseaux blessés n’est pas forcément ce que l’on pourrait qualifier de « chance pour la France ».  L’immigration de masse donne un rendez-vous impossible à trois grands corps malades. Impossible, car ils n’ont pas grand-chose à se dire.

    Alors, empilés les uns sur les autres, à la dérive chacun de sa manière, ils s’invectivent, ils se croient persécutés les uns par les autres et se rendent la vie impossible. La civilisation française voit parfois dans ses voisins de palier les raisons de son malheur. La civilisation maghrébine se croit victime d’un complot permanent visant à la discriminer et à l’exclure, alors qu’elle n’a pas besoin d’ennemis, elle se suffit à elle-même. La civilisation africaine, aiguillonnée par les discours venant des Etats-Unis, s’engouffre elle aussi dans un syndrome de persécution qui lui évite de faire son introspection, pénible par définition.

    A mesure que les années passent, les frustrations montent et le pays se transforme en un champ des lamentations, où se plaindre et accuser autrui de ses malheurs est un art de vivre. Paradis pour enragés. Enfer pour les hommes et femmes de bonne volonté.

    Pas la même grammaire

    Je suis pessimiste.  Je n’attends pas grand-chose (à court et moyen terme du moins) de la rencontre des civilisations.

    A supposer que le Maghreb et l’Afrique aient quelque chose à dire à la France, elles ne sauraient le lui faire parvenir. La grammaire est différente, la manière de penser n’est pas la même.

    • Le Sud est spirituel et métaphysique jusqu’à l’excès. Il navigue facilement entre le réel et le merveilleux. Le Nord (c’est-à-dire la France et l’Europe) est matérialiste, il est exaspérant de scepticisme et d’utilitarisme. Depuis qu’il croit avoir tué Dieu, il n’est plus accessible au message des peuples qui ont encore peur de l’Au-delà et qui se voient comme les humbles participants d’un grand théâtre cosmique. 
    • Le Sud est fidélité, il est loyauté aux anciens. Pour cela, il donne l’impression de tourner en rond, de stagner au fond du trou par manque d’ambition. C’est un peu vrai. Le Nord, lui, est progrès, c’est-à-dire destruction-créatrice. Il est une flèche qui vole vers un but imprécis, toujours devant alors que le Sud est un cercle. La France « a fait un pacte avec le Diable », elle a choisi le changement permanent pour obtenir le bien-être et la puissance. Le Maghreb et l’Afrique renoncent aux joies de ce monde pour rester eux-mêmes, appuyés sur des attaches fixes qui leur assurent une sécurité morale et psychique. 

    Avec de telles prémisses, il n’y a de places que pour des quiproquos. Et ils sont nombreux les malentendus par les temps qui courent.

    La France dit liberté, ses invités entendent licence et rébellion contre Dieu. La première amène la disharmonie et la guerre, la seconde appelle le châtiment divin.  La France dit démocratie, ses invités comprennent le régime des minorités et écrivent leurs cahiers de doléance dans l’espoir d’être entendus en premier.  La France dit solidarité, ses invités croient à la promesse de l’abondance payée par le travail des autres. Puisqu’elle n’advient pas, ils ruminent leur frustration contre la France qui ne tient pas parole. La France dit droits de l’homme, ses invités entendent « sursis » et « rappels à la loi », des marques de faiblesse et non de magnanimité. Au sud, le fort est celui qui punit fermement l’infracteur pour rétablir pleinement et sans délai l’honneur de la victime.  Or, la punition est un mot tabou en France, d’où l’immense quiproquo avec les diasporas africaines et maghrébines.

    Trop peu de chances pour la France

    Beaucoup de quiproquos quand même, peu de bonnes réponses aux questions importantes.

    Certes, on a gagné la Coupe du Monde avec la formule « black, blanc, beur ». Maigre consolation pour un dialogue de sourds.

    Dire cela ne disqualifie pas le moins du monde les immigrés et les enfants d’immigrés qui ont réussi. Ils ne sont pas la « civilisation » maghrébine ou africaine, ils sont des individus qui portent le logiciel transmis par leurs parents et ont, par leur mérite propre, su en faire un atout et non un handicap. Malheureusement, ils sont trop peu nombreux pour peser sur la civilisation française, celle-ci est comme toute civilisation inaccessible aux simples mortels. Elle n’écoute que les matières humaines compactes et massives, ses semblables.

    De la diversité au séparatisme, Le choc des civilisations ici et maintenant, Driss Ghali 8,99€ https://drissghali.com/ebook/

     

    Ecrivain et diplômé en sciences politiques, il vient de publier 'Mon père, le Maroc et moi" aux Editions de l’Artilleur ainsi que "David Galula et la théorie de la contre-insurrection" aux Editions Complicités.
     
  • Refaire une nation, une démocratie et des citoyens !, par Christian Vanneste.

    Beaucoup de bavardages journalistiques évoquent les résultats du premier tour des élections départementales et régionales en faisant l’impasse sur le fait essentiel, l’abstention de plus de deux électeurs sur trois. Que les sortants soient pour la plupart confortés n’a pas beaucoup de sens, même si cela aura des conséquences dans l’année qui vient en vue des présidentielles. 

    christian vanneste.jpgIl arrive que lors d’un référendum, l’abstention soit importante, mais elle n’a pas de signification essentielle : les électeurs qui ne se déplacent pas ne s’intéressent pas à la question posée et laissent le soin aux autres d’y répondre. Il en va différemment de la démocratie représentative. Il est primordial que les “représentants” élus par les électeurs en représentent effectivement le plus grand nombre, sous peine de voir gravement altérée leur représentativité, et donc leur légitimité. Les élections d’hier posent à l’évidence ce problème. Si l’on souligne le score surprise de Xavier Bertrand dans les “Hauts de France”, et si celui-ci prend la parole en matamore pourfendeur du RN comme s’il avait remporté une immense victoire, il faut vite corriger l’illusion d’optique. Il n’y a pas eu de vague en sa faveur. La mer s’est retirée pour celui qui passait pour son principal adversaire. Or ce retrait délivre un enseignement redoutable pour l’avenir de notre pays : un sondage indique que l’abstention a beaucoup varié en fonction de l’âge et de l’orientation politique des électeurs. Globalement, ce sont ceux qui avaient voté pour François Fillon au premier tour de 2017 qui se sont le plus déplacés et, comme on sait, il ne s’agit pas des plus jeunes. En revanche, on peut penser qu’il s’agit des mieux “intégrés” dans notre pays, des plus “homogènes” comme disait Jules  Monnerot. Une démocratie saine correspond à un pays où ce groupe est clairement majoritaire parce qu’il adhère aux valeurs de la société avec des nuances relativement marginales sur les questions économiques, sociales et sociétales qui sont les ressorts des alternances. Telle n’est plus du tout la situation de la France. La majorité des Français n’adhère plus à notre pays tel qu’il devient. Beaucoup de Français se moquent de savoir qui est censé les représenter, et donc les diriger. Les législatives de 2017 avaient annoncé le processus de désengagement civique, mais on a mis cela au compte de l’effacement, dû au quinquennat, de ce scrutin derrière la présidentielle. Les municipales ont connu pour une fois un taux d’abstention phénoménal, mais c’était le covid. Les abstentionnistes d’hier ne sont pas seulement anesthésiés par le matraquage sanitaire dont ils sortent à peine. Ils ne sont pas déjà en vacances. Ils n’ont pas tous été victimes de la calamiteuse distribution des documents électoraux sur laquelle le ministre de l’Intérieur devra rendre des comptes. Non ! Ils sont dégoûtés de la politique et écoeurés par ceux qui veulent les représenter. Les deux derniers chefs de l’Etat, le premier par sa totale inconvenance, le second par son théâtre permanent et fastidieux, ont miné la légitimité de la fonction. Le carnaval des ministres et des parlementaires qui ne tiennent leur légitimité que d’un homme, qui n’en possède plus guère, fatigue les Français. Le coup tenté en lançant cinq ministres dans la course, pour forcer Bertrand au compromis entre les deux tours, a complètement foiré. Le ténor du barreau, joker du dernier remaniement et tête de liste dans le Pas-de-Calais, s’est couvert de ridicule !

    Les médias vont faire comme si rien ne s’était passé, et comme si maintenant on pouvait parler de la présidentielle tranquillement sans considérer que la priorité est de rendre aux Français le désir d’être des citoyens et non les sujets de la macronie. Or l’un des principaux enseignements du 20 Juin est que la macronie n’est qu’un village Potemkine dessiné par les médias, un décor que rien ne prolonge dans le pays. La fanfare médiatique, les projecteurs braqués, ont pu créer l’illusion. La débâcle de la liste présidentielle dans les “Hauts-de-France” n’est pas sociologique comme peut l’être le résultat décevant du RN. Elle est politique : la macronie ne correspond pas à une famille politique. Nombre de ses électeurs de rencontre sont rentrés au bercail en abandonnant leurs élus. La gifle électorale infligée à cinq ministres et non des moindres devrait les conduire à démissionner s’il leur restait un minimum de la dignité imposée au début de la Ve République. Celui qui a fait le meilleur score des sortants est Waucquiez, sans compromission avec LREM, et affichant des positions clairement à droite. Bertrand, qui a refusé tout accord avec LREM et qui en est débarrassé pour le second tour, se voit déjà à l’Elysée et pour cela se présente comme “l’ennemi” de Marine Le Pen, en pensant cette fois au second tour de la présidentielle. Muselier qui au contraire a esquissé un pas-de-deux avec la macronie se fait devancer par Mariani, ex-sarkozyste qui a moins changé d’idées que de parti, contrairement à d’autres.

    Deux questions se profilent donc. La première occupera les médias. Les cartes sont-elles rebattues pour 2022 ? On a vu combien les sondages pouvaient être trompeurs. Est-il si sûr que le duel Macron-Marine aura lieu ? Si les électeurs qui l’avaient rejoint dans le brouillard médiatico-judiciaire de 2017 retournent à leurs familles, le sortant peut très bien en être absent. Si les électeurs du RN sortent de leur léthargie sociologique, Marine Le Pen en sera, mais peut-être face à une “droite” ressuscitée une fois encore malgré ses flottements et ses errements. Mais qui ? Aucun peut-être s’ils sont trop nombreux, or l’histoire a montré que la concurrence était parfois salutaire. Waucquiez requinqué par son succès régional et représentant le courant de droite qui monte dans toute l’Europe ? Bertrand, le candidat de la fausse droite qui plombe le pays depuis si longtemps ? La seconde question est infiniment plus cruciale : est-il possible de reconstruire la nation française, de refaire de notre pays une démocratie avec des citoyens, d’en finir avec l’archipel communautaire et le jeu qu’en tirent les politiciens ?

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • L’Europe est-elle encore libre ?, par Christian Vanneste.

    Il y a trente et quelques années, le monde offrait encore un paysage politique clair. Il y avait deux camps et entre les deux un espace où s’exerçait leur influence. D’un côté, il y avait des dictatures totalitaires dirigées par un parti unique, inspirées par le marxisme et sa volonté d’étendre au monde la société sans classe et sans Etat, cet horizon qui justifiait l’existence pour le présent d’un Etat tentaculaire et omniprésent et d’une caste à la tête de celui-ci.

    christian vanneste.jpgEn face, il y avait le monde de la liberté, de penser, de s’exprimer, d’entreprendre, de posséder, de communiquer, de se déplacer, et de choisir ses dirigeants ou de participer plus directement encore à la politique de son pays. A l’unité du parti, de l’Etat, du bloc, répondait le pluralisme, les alternances au pouvoir fondées le plus souvent sur des questions économiques et sociales telles que la redistribution des revenus ou le temps de travail. Le mur qui séparait l’ouest et l’est de Berlin symbolisait cette séparation du monde. Lorsqu’il fut renversé par les Allemands libérés du joug communiste à l’Est et pressés de se réunir, certains crurent y voir la fin de de l’Histoire et la réalisation de l’unité planétaire avec le triomphe du monde libre et de ses valeurs.

    Un esprit critique plus perspicace pourrait aujourd’hui se demander si l’existence du bloc de l’Est n’était pas le contrefort du bonheur relatif de l’Ouest. Personne ne songerait à nier le progrès connu par les anciens satellites européens de l’URSS qui ont retrouvé leur indépendance nationale et leurs libertés publiques. Il faut cependant déchanter. De façon sournoise un certain nombre des travers du bloc de l’Est sont passés à l’ouest, et ce sont les nouveaux venus qui en sont les premières victimes. C’est ainsi que le gouvernement hongrois de Viktor Orban largement soutenu par une majorité des électeurs défend une conception traditionnelle de la famille et vient dans ce but d’adopter une loi visant à empêcher la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs. La justification de ce texte est limpide : pour le gouvernement hongrois, les comportements sexuels ne se valent pas en fonction du bien commun, et il n’est pas souhaitable que les enfants ou les adolescents soient incités à des comportements moins favorables de ce point de vue. Ceci n’entraîne aucune mesure discriminatoire ou répressive envers les adultes qui les auraient choisis. Bref, la Hongrie adopte une attitude conservatrice qui a, pour l’instant, l’aval de la majorité de sa population. Or, 17 Etats européens, et M.Macron en particulier ont réagi violemment à la nouvelle législation hongroise passant des récriminations aux menaces sous prétexte que les valeurs de l’Union Européenne seraient bafouées, et réaffirmant leurs engagements envers la “communauté lgbt+”. Dans la presse  française on ose parler du “régime” hongrois, manière de mettre ce pays au ban des démocraties. Madame Von der Layen, la présidente de la Commission de Bruxelles, veut, elle aussi, défendre les valeurs de l’Union Européenne et pour ce faire n’a pas hésité à évoquer la sortie de la Hongrie de l’Union.

    Cette étonnante diatribe suscite trois remarques. La question de la reconnaissance d’une “communauté lgbt+” et de ses droits est idéologique. Autrement dit, elle devrait se situer sur le terrain de la libre discussion et dépendre du choix des citoyens. C’est le fait d’interdire le débat et d’exiger une pensée unique qui est en contradiction avec les valeurs libérales de l’Europe. Il y a deux idéologies : la première considère que le choix de sa sexualité, ou le fait de l’assumer si on considère que ce n’est pas un choix, ne nuit pas aux autres et donc ne doit pas être entravé ; la seconde estime que le maintien de la famille unissant les deux sexes pour donner la vie à des enfants et les éduquer appartient au Bien commun d’une société qui doit être défendu. La confrontation entre ces ceux conceptions doit être digne. Ce qui est stupéfiant, c’est que la caste qui dirige l’Europe fait de la première option une idéologie obligatoire. Le totalitarisme est bien passé de ce côté-ci du mur !

    Dans “Le Pouvoir confisqué”, Hélène Carrère d’Encausse avait décrit la caste, la “Nomenklatura” qui dirigeait l’URSS, théoriquement société sans classe. L’importance croissante de l’abstention dans notre pays fait apparaître le divorce entre le peuple et l’oligarchie qui le dirige. L’Europe est “dirigée” par une techno-bureaucratie qui se coopte plus qu’elle n’est élue. Quelle est la légitimité de Mme Von der Layen, du Premier ministre du confetti fiscalement paradisiaque du Luxembourg, ou même de M. Macron dont le parti vient d’être éjecté des dernières élections, pour faire la leçon à Viktor Orban ? Dans la manière de vivre et donc dans l’idéologie du microcosme qui surplombe la vie des Européens de l’Ouest, l’homosexualité a pris une place privilégiée. La tentative récente d’utiliser un match de la coupe d’Europe de football pour exercer une pression sur la Hongrie en est une illustration voyante. La façon plus discrète utilisée par les députés français pour faire passer en douce, à la veille des vacances “post-covid”, la PMA pour les femmes, seules ou en couple, appartient au même registre. Il faut être aveugle pour ne pas voir la surévaluation de ces questions dans nos sociétés. Elles sont loin d’intéresser une grande partie de l’opinion, mais en revanche elles sont au coeur du coeur de nos sociétés, au sein des partis politiques, des médias, des relais d’opinion, de la culture et de la publicité.

    Au-delà de ce constat, on doit simplement craindre que l’importance donnée à ces problèmes ne soit une manière de détourner l’attention de la population vers des sujets moins gênants que l’effondrement économique, le blocage de l’ascenseur social, le recul de l’Europe et de la France en particulier face à l’Asie, ou encore la submersion migratoire qui change bien sûr une population qui ne fait plus d’enfants mais en importe. En URSS aussi on détournait l’attention des questions économiques et sociales vers les valeurs idéologiques… jusqu’au moment où c’est devenu insupportable pour le peuple.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • La Monarchie est-elle de gauche ?, par Jean-Philippe Chauvin.

    « La Monarchie est-elle de gauche ? » : cette question m’a été posée il y a peu par un interlocuteur inquiet d’entendre le vieux royaliste que je suis parler de justice sociale, et il croyait y discerner une dérive gauchiste qui, je le garantis ici une fois de plus, n’existe pas, ni en théorie ni en pratique.

    jean philippe chauvin.jpgMais cette question mérite néanmoins réponse et nécessite quelques rappels pour éviter tout malentendu. Avant toute chose, rappelons que les engagements royalistes n’engagent pas, strictement, la Monarchie elle-même, cette dernière étant le régime à atteindre et dont les applications concrètes dépendent aussi, au-delà des fondements et des valeurs qu’elle incarne, du moment et des hommes. En cela, déjà, la question des étiquettes applicables au régime politique apparaît comme hasardeuse, et la République elle-même le prouve chaque jour : si la Monarchie était installée aujourd’hui dans notre pays, comme pour la République contemporaine, la question même d’une quelconque étiquette partisane ne se poserait pas, alors qu’elle peut légitimement se poser pour les royalistes (et les royalismes) eux-mêmes, tout comme elle se pose pour les partisans de la République.

     

    En fait, ce sont surtout les adversaires de la Monarchie qui sont les plus pressés à lui apposer une étiquette, par facilité plus que par discernement. Quels sont alors les arguments qui en feraient, ainsi, un régime « de gauche » ? D’abord la propension des rois de France, selon certains, à vouloir évoquer la raison d’Etat comme la justice (terme auquel le roi Louis XVI, en 1784, accolera le qualificatif de « sociale » dans un sens antiféodal…) plutôt que la seule liberté économique, et à s’en prendre aux grandes fortunes, comme n’hésiteront pas à le faire, de façon parfois brutale, Charles VII avec Jacques Cœur et Louis XIV avec Nicolas Fouquet. Ensuite, l’intervention directe de l’Etat royal (certains diraient « l’interventionnisme ») dans l’économie par la fondation et le soutien à de grandes entreprises considérées comme stratégiques pour l’action de l’Etat et le prestige (et la puissance) de la France, comme du temps de Louis XIV et de son ministre Colbert. Enfin, les efforts de la Monarchie de l’après-Révolution pour limiter la « liberté économique » par quelques lois rétablissant des droits sociaux pour le monde ouvrier comme pour le monde artisan au détriment du « libéralisme sans frein » adoubé par la Révolution de 1789 et légalisé par les lois d’Allarde et Le Chapelier de 1791 : ainsi, le roi Louis XVIII rétablit le repos du dimanche dès 1814, pour le plus grand bonheur des travailleurs auxquels l’empereur Napoléon avait refusé ce même repos sur toute la journée, dans une logique franklinienne (« le temps, c’est de l’argent ».) dont il était le serviteur zélé… Sans oublier les textes sociaux du comte de Chambord (« Lettre sur les ouvriers », 1865) et du comte de Paris comme « Le Prolétariat » publié en 1937, qui ont valu à leurs auteurs des qualificatifs parfois peu aimables de la part de politiciens républicains libéraux, jusqu’à traiter le dernier nommé de « prince rouge ».

     

    A bien y regarder, ce qui ferait de la Monarchie selon ses adversaires un régime « de gauche », c’est son aspect social, aussi imprécis que soit ce qualificatif : mais être favorable à la justice sociale et à la justice tout court (symbolisée par la main  de justice, attribut du roi qui lui est remis lors de la cérémonie du sacre) ; considérer qu’elle est un élément majeur de l’équilibre et de l’harmonie des société et que le bien commun et celui de l’Etat valent plus que les seuls profits de quelques uns ; pratiquer le « politique d’abord » au lieu de céder aux sirènes du « tout-économique » ;… Non, ce n’est pas « de gauche », et, historiquement, c’est même éminemment royal ! Le méconnaître serait oublier le sens et la portée de la Monarchie en France qui s’est construite contre, ou au-delà, des féodalismes de toute forme, remplaçant le suzerain par le souverain.

    Et demain ? Une instauration royale en France ne pourra négliger la question sociale : si elle se contentait de n’être que « morale » ou de « restaurer » une forme institutionnelle juste bonne à « inaugurer les chrysanthèmes », elle se priverait d’un enracinement social qui, dans l’histoire, fut longtemps sa marque de fabrique et son « assurance-vie », et qui pourrait lui donner aussi un rôle particulier dans une mondialisation qui a besoin d’un modèle social fort et susceptible de présenter une alternative à un libéralisme devenu trop souvent synonyme de démesure et d’injustices sociales. Le royaliste Maurice Pujo, au début du XXe siècle, expliquait que la Monarchie serait populaire ou, sinon, qu’elle ne serait pas, tout simplement : en disant cela, il ne faisait pas acte de gauchisme, mais rappelait l’obligation de justice de la Monarchie « ré-instaurée » à l’égard du monde du travail et du pays réel, celle qui en fait « le régime le plus social possible sans être politiquement socialiste »…

    Source : https://jpchauvin.typepad.fr/

  • Crise sanitaire et démocratie : ”servitude et bonne santé, voilà le slogan de demain”, par Natacha Polony.

    Un nouvel été sous la menace. Variant Delta, quatrième vague… Nous savons désormais que c’est une histoire sans fin. Ceux qui nous expliquaient qu’il suffisait d’enfermer tout le monde pour faire disparaître ce virus nous diront cette fois que c’est évidemment parce qu’on n’a pas assez enfermé que l’on repart pour un tour de manège. Certains épidémiologistes nous parlent d’ailleurs des inéluctables cinquième et sixième vagues. Mais alors, un doute nous assaille. Si les vagues doivent se succéder inexorablement, quoi que nous fassions, quel sens ont donc les doctes discours nous imposant telle ou telle mesure ?

    Soyons clairs, le bon sens a depuis plusieurs mois déserté l’espace public. La violence et le mépris de certains grands esprits vis-à-vis de ceux qui refusent de se faire vacciner n’ont d’égal que la hargne de ceux pour qui parler de vaccins est le signe évident que l’on a été acheté par le grand capital. Aussi faut-il poser le problème différemment ; c’est-à-dire – ô transgression – en s’appuyant sur l’intelligence humaine (celle de tous et non pas la sienne propre, laquelle estime que ceux qui pensent différemment sont des crétins), donc sur la raison et sur la liberté.

    Liberté vs. bonne santé

    Il est un texte d’Albert Camus qui semble dresser le portrait de notre époque contemporaine et que nous serions inspirés de méditer*. Il fut publié dans l’Express le 2 décembre 1955 et s’intitule « Le procès de la liberté ». Albert Camus y commente un sondage consacré à la façon dont les Français conçoivent le bonheur. Pour une majorité d’entre eux, il découle de la bonne santé. Seuls 0,4 % l’associent à la liberté. « Naturellement, écrit avec ironie Camus, les enquêtes ne doivent pas être prises trop au sérieux. Elles enregistrent des réflexes, et non la réflexion. Mais enfin, devant la liberté, le réflexe de la France paraît ici plutôt détendu. Le grand cri “La liberté ou la mort” semble s’éteindre parmi nous. Servitude et bonne santé, voilà le slogan de demain. » Eh bien, nous y sommes.

    « La liberté est aujourd’hui tellement dégradée dans le débat public, réduite au droit du consommateur de choisir en toute inconscience le produit qui lui procure un plaisir immédiat, qu’il y a peu de chance que sa défense mobilise qui que ce soit. »

    Alors que la raison devrait nous conduire collectivement à analyser les chiffres, l’imprécation a remplacé l’argumentation. Il est de plus en plus de gens, parmi ce qu’on appelle les élites, qui ont un tel mépris pour leurs concitoyens qu’ils préfèrent imposer par autorité brutale ou culpabilisation forcenée une décision, même juste et rationnelle, plutôt que de convaincre de son bien-fondé (mais ce sont, bien sûr, ceux d’en face, les ennemis de la démocratie). Les voilà désormais qui proposent de contrôler, ficher ou même priver de salaire les récalcitrants à la vaccination.

    Rappelons que les mêmes brandissent l’État de droit quand les citoyens réclament une maîtrise de l’optimisation fiscale ou des flux migratoires. Pourtant, analyser les chiffres serait intéressant. Pas ceux des contaminations, car ils ne signifient rien seuls. Le taux de positivité repart à la hausse en Israël et en Grande-Bretagne, nous dit-on. Mais peu importe, si les personnes positives n’ont, au pis, qu’une journée de toux ou de fièvre. Les seules questions qui vaillent sont : combien de personnes en réanimation ? Combien de vaccinés gravement malades ? À moins, bien sûr, que l’on considère que l’impératif d’éradiquer ce virus – impératif hautement aléatoire – justifie qu’on détruise définitivement l’économie des pays occidentaux.

    Consumérisme

    « Servitude et bonne santé » : c’est en effet le slogan plébiscité par nos sociétés consuméristes. La liberté est aujourd’hui tellement dégradée dans le débat public, réduite au droit du consommateur de choisir en toute inconscience le produit qui lui procure un plaisir immédiat, qu’il y a peu de chance que sa défense mobilise qui que ce soit.

    « Comment une société, si soucieuse de sa santé, et où l’on crève de peur à la seule pensée de devoir un jour mourir, choisirait-elle cette épouse toujours répudiée et toujours exigeante ? » résume Camus. « C’est pourquoi ajoute-t-il, au lieu de désespérer, j’admirerai, du fond du cœur, que quatre Français sur mille aient placé la liberté au-dessus de tout. Si ce réflexe est vraiment celui de cent quatre-vingt mille Français, une solitude vient de prendre fin, et un espoir commence. Il y a quinze ans de cela, ceux qui, par leur refus ou leur sacrifice, ont sauvé en même temps le pays et la liberté étaient assurément beaucoup moins nombreux. »

    « Le minimum que nous pourrions faire serait de nous poser la question collectivement du sens que peut avoir pour l’Occident le renoncement à ce qui constituait le cœur de son projet civilisationnel : l’approfondissement de la liberté humaine. »

    Nul n’a le droit de se prétendre l’héritier de ces héros défenseurs de la liberté. En revanche, nous nous devons à leur mémoire. Et le minimum que nous pourrions faire serait de nous poser la question collectivement du sens que peut avoir pour l’Occident le renoncement à ce qui constituait le cœur de son projet civilisationnel : l’approfondissement de la liberté humaine. La liberté conçue comme un processus d’émancipation individuelle et collective, c’est-à-dire non pas un repli borné sur son intérêt personnel au détriment de toute responsabilité, mais la foi en un progrès humain par le savoir, la délibération et l’usage de la raison.

    Nous ne sortirons pas de cette crise, ni du marasme politique et culturel dans lequel s’enfonce la France, si nous laissons de faux libéraux déployer leurs fantasmes autoritaires en prenant pour prétexte une déculturation qu’ils ont eux-mêmes provoquée. La rationalité ne s’impose pas à coups d’anathèmes, de questions interdites et de prédictions apocalyptiques.

     

    * Rendons à César ce qui appartient à César, ce texte a été publié sur son blog « Actualité de Hannah Arendt » par Thierry Ternisien d’Ouville.

    Source : https://www.marianne.net/

    Dans un sondage publié en 1955, la majorité des Français déclaraient associer le bonheur avec la santé. Seuls 0,4% l'associaient à la liberté.
    © Hannah Assouline 

    C'est le slogan plébiscité par nos sociétés consuméristes. Mais nous ne sortirons pas de cette crise, ni du marasme politique et culturel dans lequel s’enfonce la France, si nous laissons de faux libéraux déployer leurs fantasmes autoritaires en prenant pour prétexte une déculturation qu’ils ont eux-mêmes provoquée.

  • TATA YOYO (Qu’est-ce qu’y a sous ton grand chapeau ?), par Christian Rol (écrivain).

    Je viens de ne pas regar­der le laïus de Tata parce que je sais exac­te­ment, à la vir­gule près, ce qu’il va raconter.

    Puisque sa voca­tion, et celle de ses pré­dé­ces­seurs éga­le­ment, est de trom­per son pays au pro­fit des mul­ti­na­tio­nales et des inté­rêts de groupes pri­vés, il a déci­dé de fina­li­ser le grand pro­jet « sani­taire » des enti­tés phar­ma­ceu­tiques et des labos qui, grâce à lui, vont empo­cher encore plus de milliards.

    4.jpgPour ce pro­jet, les ordures qui nous veulent du bien ont mis à contri­bu­tion, depuis un an, les médias, les tou­bibs, les « spé­cia­listes » et tout ce que la France offi­cielle compte de cor­rom­pus ; les mêmes qui aujourd’hui clament leur amour de la piquouze magique, et leur vœu de voir les anti-vax relé­gués dans les gou­lags de l’égoïsme cri­mi­nel, enton­naient hier un air com­mun pour trai­ter les Gilets Jaunes de beaufs d’extrême droite et autres noms d’oiseaux.

    Ce qu’il reste d’opposition à cette mons­truo­si­té sani­taire – que je pres­sen­tais dés les pre­mières semaines en par­lant de « Coup d’Etat sani­taire » – est réduit à la por­tion congrue des illu­mi­nés de ser­vice (Bigard, Lalane et autres clowns en fin de car­rière) à qui on accor­de­ra d’autant plus des tri­bunes qu’ils cari­ca­turent les argu­ments sérieux qu’on est en droit d’opposer. Et la mar­gi­na­li­té d’un Flo­rian Phi­li­pot ou d’un Dupont Aignant, mal­gré leurs thèses irré­fu­tables, ne chan­ge­ront rien à l’affaire. Et, sur les pla­teaux de télé­vi­sion, une seule voie est désor­mais admise : celle de la déraison.

    Des livres vont fleu­rir dans les­quels on dénon­ce­ra le hold-up mais qui les lira puisqu’on n’en par­le­ra pas, ou alors dans des cercles déri­soires. Pour faire croire que la démo­cra­tie existe encore, on accor­de­ra une ou deux tri­bunes à des his­trions bien docu­men­tés, à des gens qui croient encore que la véri­té est une arme contre le men­songe. Com­bat phi­lo­so­phique aus­si déri­soire que dés­équi­li­bré contre une majo­ri­té tra­vaillée au corps dont l’ultime désir est d’aller au stade, prendre l’avion pour se faire bron­zer le cul à la plage et bouf­fer dans des res­tau­rants avec soupe à la gri­mace comme plat du jour.

    Bien sûr, il y aura une belle pro­por­tion de fran­çais déci­dés à ne pas se lais­ser faire mais le temps et les méthodes coer­ci­tives qui nous menacent auront rai­son des rebelles les plus farouches. Ils vont nous rendre la vie impos­sible, mettre à contri­bu­tion la dic­ta­ture sociale, bref divi­ser un peu plus encore pour régner. Le temps n’est pas éloi­gné où les entre­prises vont impo­ser le vac­cin à leurs sala­riés et à entre­te­nir un cli­mat délé­tère où la sus­pi­cion et la dénon­cia­tion seront la norme ; et même pour faire les ven­danges ou la récolte de pommes, il fau­dra mon­trer patte blanche.

    Au-delà du seul prin­cipe de la liber­té indi­vi­duelle, il y a les consi­dé­ra­tions médi­cales qui sont quand même un peu impor­tantes. Des som­mi­tés black lis­tées (le prof Mon­ta­gné par exemple) nous expliquent depuis le début ce que nous subo­do­rons : l’arnaque est cli­ni­que­ment infon­dée et ces fameux variants chro­niques sont effec­ti­ve­ment le fruit pour­ri de la vac­ci­na­tion. Par consé­quent, cette farce peut durer des années et réduire comme peau de cha­grin notre liber­té, puisque il s’agit de cela et de rien d’autre.

    Mais, même sans entrer dans ces argu­ties sani­taires, le seul fait d’entendre toutes ces enflures bien nour­ries nous faire la leçon est un vac­cin en soi. Quelle légi­ti­mi­té un Fran­çois Bay­rou, un Fran­çois Bar­nier, un Kouch­ner (Kouch­ner !) ou un Jean-Luc Mano (entre tant d’autres) ont-ils pour nous som­mer de nous sou­mettre à ce dik­tat inédit ? Ce sont les mêmes, sou­ve­nez-vous, qui nous expli­quaient il y a 30 ans, que l’Europe c’était for­mi­dable, que l’immigration, c’était génial et que ceux qui dou­taient de ces ver­tus irré­mé­diables ne méri­taient pas de vivre.

    Alors, taper sur Macron comme sur au stand de foire, ça fait du bien, mais cela ne suf­fi­ra pas. Fou­tri­quet est l’otage d’intérêts qui le dépassent, marion­nette consen­tante et solen­nelle du capi­ta­lisme apa­tride en roue libre. Avec cet épi­sode, la mon­dia­li­sa­tion est mon­tée d’un cran, la sou­ve­rai­ne­té des États, un vieux sou­ve­nir… Et, concer­nant l’en­semble de cette his­toire de dingues, je ne vois pas de pré­cé­dent his­to­rique. Cela ouvre des perspectives.

    Mais les­quelles ?

    Bonnes vacances !

    C. Rol

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • La responsabilisation environnementale de l'Etat comme des citoyens est une nécessité, par Jean-Philippe Chauvin.

    Peut-on encore sauver la planète ? Et qui en a vraiment envie, pourrait-on rajouter si l’on est complètement désabusé ? Malgré les récents événements climatiques qui ont frappé nos voisins européens avec une violence qui nous paraît inédite, peu de choses semblent bouger, et la société de consommation a déresponsabilisé et infantilisé des populations qui ne pensent, désormais, qu’à leur nombril quand il faudrait voir plus haut.

    jean philippe chauvin.jpgEt les politiques, qui devraient donner l’exemple, et les États, qui pourraient initier de véritables stratégies environnementales, en restent à la communication sans réflexion profonde, malgré les études scientifiques, industrielles et économiques qui s’accumulent : le ralliement à l’éolien sous toutes ses formes bétonnières apparaît comme l’alibi écologiste de nombre d’institutions politiques, gouvernementales comme régionales, et le moyen facile de se donner bonne conscience tout en privilégiant un système de consommation électrique toujours plus gourmand, le « tout informatique » devenant de plus en plus la norme, crise sanitaire aidant. Cette conception si peu écologique de la transition au même qualificatif devrait nous alerter sur les limites d’une écologie laissée (ou confiée) aux féodalités industrielles et aux politiciens à courte vue (celle-ci étant trop souvent limitée aux prochaines élections), et nous inciter à penser une nouvelle stratégie sur et pour le long terme, en réfléchissant aussi, dans le cas spécifique de la France, aux institutions susceptibles d’incarner au mieux le souci environnemental et de l’enraciner pour les générations à venir.

     

    Mais toute politique écologique générale devra aussi entraîner une certaine adhésion des populations, voire la motivation forte d’une « minorité énergique » susceptible, par-delà l’action même de l’État, d’entraîner les populations moins motivées vers une acceptation raisonnée des enjeux et des bonnes pratiques environnementales. Ce n’est pas une mince affaire, comme j’ai pu le constater de visu à Carnac il y a quelques jours et comme je l’ai déjà raconté, déçu de l’attitude de nombre de nos concitoyens (mais pas de tous, Dieu merci !) : « Au soir du 14 juillet, j’étais venu assister au traditionnel feu d’artifice tiré à Carnac, en pays chouan. Installé sur la plage, au bord des dunes préservées depuis quelques années déjà (et c’est tant mieux !), j’ai constaté le peu de civisme écologique de quelques (trop nombreux, malheureusement) vacanciers : malgré les limites indiquées par des barrières (trop discrètes) et quelques poteaux, ceux-ci les ont envahies sans délicatesse. Je me suis alors permis d’intervenir, poliment d’abord, puis plus fermement ensuite, en leur indiquant que l’endroit sur lequel ils s’installaient était normalement interdit pour les promeneurs, et ceci pour permettre le maintien et le renouvellement de la biodiversité locale. Or, à plusieurs reprises, les envahisseurs ont refusé de partir, riant de mes conseils et, bientôt, de ma colère malheureusement vaine… Quelques uns, néanmoins, conscients de leur méprise ou n’ayant fait que suivre le mouvement d’envahissement, ont quitté les lieux, comme ce groupe de motards casqués et sympathiques qui n’avaient pas vu les panneaux d’avertissement trop peu nombreux près des barrières et qui entraînèrent d’autres personnes à passer sur la plage plutôt qu’à rester sur les dunes officiellement (mais bien mal) protégées ; mais beaucoup d’intrus sont restés sur place, allant jusqu’à dévorer pizzas et brioches de viande comme pour montrer le peu de cas qu’ils faisaient des lieux pourtant réputés et annoncés fragiles et, au-delà, de l’environnement. Pratiquement tous portaient, leur repas achevé, des masques bleus dont certains furent abandonnés sur place, avec quelques canettes, une fois le feu d’artifice terminé. En quelques dizaines de minutes, des lieux d’ordinaire préservés des pieds et des postérieurs ont été saccagés par l’égoïsme et la bêtise de quelques uns…

     

    Que retenir de cette triste anecdote ?

    D’abord l’absence de conscience environnementale de certains de nos compatriotes et l’indifférence de beaucoup d’autres devant les agressions contre notre environnement, même le plus proche ;

    Ensuite, l’hypocrisie de ces mêmes agresseurs qui ne respectent les règles que lorsque la force publique (ici malheureusement complètement absente, car trop peu nombreuse devant le nombre de tâches à effectuer pour que la sécurité des spectateurs soit assurée) est visible et active ;

    Enfin, le peu de moyens matériels et humains mis en œuvre pour préserver de façon efficace ces dunes, ici protégées par quelques obstacles et poteaux bien insuffisants face à la bêtise et à l’irrespect…

     

    A quelques kilomètres de là, près d’Erdeven, les autorités ont visiblement trouvé une solution, simple et terriblement efficace contre les intrusions non souhaitées : une zone humide, située à quelques dizaines de mètres de la côte et dans laquelle l’on peut apercevoir libellules, batraciens, poules d’eau, hérons, etc., est protégée par une clôture renforcée de barbelés, mais sans priver les promeneurs du spectacle formidable d’une biodiversité riche et réconfortante. Sans doute faudrait-il reproduire cette protection visible sans être agressive pour préserver les richesses de biodiversité des dunes de Carnac… »

    Le souci environnemental n’est pas partagé par tous, comme cette anecdote le démontre, et je crains que l’esprit même de la société de l’individualisme exacerbé ne soit un obstacle au respect des équilibres naturels. Il nous faut tenir compte de cette réalité mais ne pas s’en contenter, et inciter nos contemporains à adopter des attitudes plus appropriées à la préservation environnementale. Dans cette affaire comme tant d’autres, l’État ne doit pas être un « limitateur de libertés » mais un incitateur d’initiatives heureuses pour l’environnement, dans une logique du « Mieux vaut prévenir que guérir » : encore faudrait-il qu’il soit conscient de son rôle éminemment politique en ce domaine, et qu’il se délivre des pressions des féodalités financières et économiques qui, trop souvent, se servent de l’écologie plus qu’elles ne la servent vraiment ! Non par antagonisme à l’égard des entreprises mais par souci de les remettre à leur place qui ne peut être, dans l’ordre des priorités humaines, la première.

    Stratégie politique de l’État sur le long terme, et diplomatie écologique de la France ; responsabilisation des acteurs publics, politiques, économiques et sociaux, mais aussi des citoyens ; valorisation du souci environnemental dans notre société, et exemplarité française… Voici, non un programme, mais la nécessité écologique pour l’avenir, non seulement français, mais international. Cela peut paraître terriblement ambitieux, et le chemin paraît même fort long et escarpé avant que d’atteindre les objectifs évoqués ci-dessus alors qu’ils ne sont, en fait, que les moyens de préserver les chances de la Terre et de nos terres elles-mêmes, de Carnac à l’Amazonie… Mais l’enjeu est d’importance, et l’histoire ne pardonnerait pas à la France d’avoir oublié ce qu’elle est et ce qu’elle peut, en ce domaine comme en tant d’autres.

    Source : https://jpchauvin.typepad.fr/

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : Château de Chantilly, l’Institut de France rêverait de s’affranchir du testament du

    La Cour des comptes a pointé dans un rapport le coût des futurs travaux à réaliser par l’Institut de France dans le domaine de Chantilly. La Cour des comptes est loin d’être satisfaite. Après avoir fait part, déjà, de leurs inquiétudes quant à la situation financière de l’Institut de France et de ses académies en 2015, les magistrats tirent à nouveau la sonnette d’alarme dans un rapport rendu public le jeudi 15 juillet.

    Ils s’inquiètent de l’état du patrimoine à la charge de l’institution en général et celui du domaine de Chantilly en particulier. Selon la Cour des comptes, des travaux d’amélioration s’étendant entre 2020 et 2024 sont estimés à 17,4 millions d’euros. À cela s’ajoute une «restauration exceptionnelle, qui est celle du clos et du couvert du château d’Enghien, à hauteur de 4,5 millions ».

    Suite à la publication de ce rapport de la Cour des Comptes,  Le Canard Enchaîné rapporte ce 21 juillet, la démission ; quinze jours à peine après sa prise de fonction ; de Didier Selles, nommé administrateur du domaine de Chantilly… Une démission inquiétante, comme les extraits de la lettre qu’il a envoyé au Chancelier de l’Institut de France, Xavier Darcos, le démontrent.

    L’un des points majeurs de désaccord de l’ex-nouvel administrateur était le sort réservé au château d’Enghien (un bâtiment annexe faisant face au château de Chantilly), que l’Institut aimerait transformer en hôtel de luxe, suivant ainsi l’exemple de Versailles et de la concession de l’hôtel du Grand Contrôle. Or, ce projet, semble élaboré de manière plutôt discutable, tant sur les conditions de l’appel d’offre, que sur le montant absolument dérisoire demandé par l’Institut à une société privée, pour lui accorder, une concession d’exploitation des lieux d’une cinquantaine d’années.

    Cette concession ne permettrait même pas de couvrir le coût de restauration du château d’Enghien estimé à 4,5 millions d’euros, une somme que l’Institut demande désormais au ministère de la Culture et à celui des Finances, alors que cette somme aurait dû être couverte par le concessionnaire.

    2.jpg

    Un autre point n’est pas abordé dans la lettre de Didier Selles à Xavier Darcos qui, à terme, devrait poser au moins autant de problèmes déontologiques. L’Institut ne rêve en effet que d’une chose : casser le testament du duc d’Aumale interdisant notamment le prêt des œuvres. On ne peut que s’inquiéter du sort de ces collections si l’Institut pouvait en disposer à sa guise, et même de celui du reste du domaine dont l’intégrité voulue par le duc d’Aumale ne serait plus assurée.

    Comme Didier Selles l’écrit : « Il aurait fallu également, comme nous y invite la Cour des comptes, s’interroger sur le modèle économique du Domaine dans la fidélité à son histoire et au testament du duc d’Aumale. Or ce modèle ne peut reposer sur la privatisation toujours plus considérable d’espaces, dont cette opération d’hôtel de luxe est l’acmé. Le Domaine est un lieu qui appartient à tous, ainsi que l’a voulu le duc d’Aumale, il doit servir à l’édification des générations futures et ne peut continuer à être mise à l’encan pour des intérêts privés ». La conclusion est encore plus claire : « Le modèle économique du Domaine de Chantilly doit reposer, comme pour Fontainebleau, Versailles et d’autres châteaux musées, sur une subvention socle importante de l’État ou de la Région qui, en contrepartie d’engagements forts sur le développement des publics, la politique scientifique, la préservation et la mise en valeur de ses collections et de son patrimoine, la recherche de mécénats etc. lui permettent de s’inscrire à sa place, l’une des premières en France, comme un joyau de notre patrimoine national, ouvert à tous les publics. Pour ce faire, il faudrait également mettre en place une autonomie forte du Domaine, voire la création d’un établissement public, au sein duquel l’Institut serait représenté en tant que propriétaire, même s’il ne dispose manifestement ni des moyens ni des compétences pour s’en occuper. »

     

    Cette démission de Didier Selles, démontre que les problèmes financiers du Château de Chantilly sont dus, en grand partie du fait que L’institut de France, propriétaire du Château, s’est désintéressé pendant des décennies de la gestion financière de son bien ne voyant dans le château, le musée et le domaine de Chantilly, qu’un actif qu’il s’agit de louer ou de vendre, raison pour laquelle il rêverait de casser le testament du duc d’Aumale. Car lorsque le prince Henri d’Orléans, lègue le domaine de Chantilly et ses précieuses collections en 1886 à l’Institut de France, son testament précise clairement que ce legs est effectué sous réserve, que le musée Condé soit ouvert au public, que les collections duc d’Aumale ne puissent jamais être prêtées, et que la présentation des collections minutieusement organisées par le prince reste éternellement inchangée.

    Sources : La Tribune de l’Art & Oise-Hebdo

    Relayé par : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • COMMENT MACRON FRACTURE LA SOCIETE FRANCAISE !, PAR HILDEGARDE.

    Deuxième same­di de mani­fes­ta­tions anti vac­cin et/ou anti passe sani­taire dans la France entière : la vague s’étend ! Les com­pa­rai­sons mari­times vont bon train depuis plus d’un an. Désor­mais la 4e vague n’est plus une vague mais un tsu­na­mi.

    Pour autant les réani­ma­tions fré­missent à peine mais la ten­sion des hôpi­taux n’est plus un cri­tère. Qu’importe ! Le pré­sident Macron a lit­té­ra­le­ment son­né le pays lors de sa  der­nière allo­cu­tion : désor­mais nous nous dépla­ce­rons avec un per­mis de cir­cu­ler. Il était même pré­vu que chaque citoyen (res­tau­ra­teur, ani­ma­teur,  entre­pre­neur…) devienne un poli­cier ! Ambiance ! Machine arrière ! Seuls les poli­ciers nous contrô­le­rons ! Ouf bonne nou­velle (pas pour les poli­ciers) ! Les amendes ne seront plus de 45000 euros et d’un an de pri­son (pour­quoi pas 150 000 euros et 5 ans de pri­son ?)  Bonne nou­velle : la peine de mort a été abo­lie ! Pas pour les petits entre­pre­neurs qui tentent de sur­vivre économiquement.

                Bonne nou­velle encore ! Nous ne serons pas confi­nés grâce au passe ; Confi­ne­ment ou passe sani­taire ? Cha­rybde ou Scil­la ? Et ni l’un ni l’autre c’est pos­sible pour une mala­die létale à 0,05 % ? Et avec les vac­ci­nés et les immu­ni­sés, la léta­li­té tombe à com­bien : 0,01 % ? 0,009 % ?…

                Le len­de­main de la pre­mière mani­fes­ta­tion : trois dames en blouse blanche portent une étoile jaune ; les medias font tour­ner l’image en boucle ; per­sonne ne parle de leur blouse blanche,  tout le monde des étoiles jaunes ; oubliées les soi­gnants, héros de l’an pas­sé ; Les com­men­taires indi­gnés fusent : abject, ignoble, mons­trueux…  Ceux qui ont un peu plus de vingt ont-ils oublié le reduc­tio ad Hit­le­rum inven­té par la gauche dès 48 et repris en 68 : « CRS, SS » « Fasciste »

                Les 3 petites blouses blanches n’ont cer­tai­ne­ment pas vou­lu insul­ter la mémoire des vic­times de la shoah. Pour elles, l’étoile jaune expri­mait sans doute la sépa­ra­tion, la relé­ga­tion. Que l’on nous com­prenne bien, c’était une faute due à l’ignorance ! Les nou­velles géné­ra­tions sevrées d’Histoire ne réa­lisent plus quelle hor­reur ont été les camps d’extermination. C’était une erreur aus­si car poli­ti­que­ment le résul­tat fut que les medias ne par­laient plus que de cela et non du pro­blème de fond : l’atteinte aux liber­tés. Les bien-pen­sants sani­taires se sont sai­sis de la perche qu’on leur ten­dait et nous avons eu droit à des cours de morale indi­gnés sur tous les tons.

    Quand les mani­fes­tants ne sont pas des salauds, ce sont des cré­tins. « Les scien­ti­fiques disent  que… » Cette intro­duc­tion éva­cue tout débat. Comme si les scien­ti­fiques étaient d’accord (ils le sont dès qu’ont été éva­cués des pla­teaux et réduits au silence ceux qui s’interrogent encore) Les Fran­çais ne sont pas des sots :  Ordre, contrordre,  masque inutile, utile, obli­ga­toire, dedans, dehors, héli­co pour­sui­vant un cou­reur soli­taire, mamie sanc­tion­née devant la fenêtre d’un EHPAD, morts dans l’abandon et la soli­tude, familles écar­tées, chan­ge­ments de cri­tères, sur­en­chères poli­ti­ciennes, jamais de vac­ci­na­tion obli­ga­toire, jamais de passe sanitaire…

    Alors qui sont les crétins ?

    Source : https://www.actionfrancaise.net/