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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • JUSTICE & SOCIETE • « Salope », plus une injure ? Par François Teutsch*

    57893b06c2abfa69f965a0ea10ca5721.jpgLe Syndicat de la magistrature a encore frappé ! Avec le bon sens qu’on lui connaît, il rappelle urbi et orbi que le juge judiciaire est le gardien des libertés individuelles. Pour clôturer en beauté la campagne des départementales, il vient de rendre une décision qui, à n’en pas douter, enrichira les pages de jurisprudence placées sous l’article 29 de la loi du 29 juillet 1881 traitant de la diffamation.

    Mais, qu’on me pardonne, je m’égare. Rien ne prouve, en effet, que l’arrêt rendu par la cour d’appel de Paris le 18 mars dernier soit l’œuvre du Syndicat de la magistrature. Si ce n’est lui, il l’a au moins inspiré. La justice française a si bien intégré le catéchisme républicain qu’il n’est plus nécessaire, à un syndicat gauchisant, de placer ses juges à chaque étage de l’édifice. Miracle de l’autodestruction d’une société analysée brillamment par Zemmour.

    Mais de quoi s’agit-il, à la fin ? Simplement d’une injure publique. Celle d’un humoriste nommé Nicolas Bedos, sans doute un type très drôle comme son papa, une grande conscience de la République, un des gardiens du temple auréolé de respect par tout ce que la médiacratie compte de bien-pensants. Ce Nicolas Bedos écrivait, dans Marianne, en 2012 : « La droite entend ainsi lutter contre la montée de l’extrême droite. “Ne laissons pas le terrain à Marine, la VRAIE méchante” […]. Sauf que personne n’empêchera quelques idéalistes rigides de penser qu’à force de singer la salope fascisante, celle-ci est déjà au pouvoir : […] on l’appelle Claude Guéant. »

    Marine Le Pen avait saisi le tribunal correctionnel uniquement sur le terme « salope ». Instruite par l’expérience, elle sait que l’adjectif « fascisant » est désormais admis – à son encontre – par la justice. Se faire traiter de « salope » reste, jusqu’à preuve du contraire, une injure, c’est-à-dire, selon la définition de la loi, « toute expression outrageante, terme de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait ». Si quelqu’un veut tenter l’expérience à l’égard – par exemple – de madame Taubira, il comprendra rapidement la manière dont les juges apprécieront son sens de l’humour.

    Mais n’est pas Bedos qui veut. Lui porte un si grand nom, qui plonge ses racines dans les tréfonds de l’histoire de France, qui évoque le sang versé pour la patrie, la grandeur de la nation et l’éminence des services rendus, qu’il peut se permettre de tels propos qui, d’injures, deviennent vérités, douloureuses mais pures. Surtout lorsque est revendiquée la liberté d’outrager, dès lors que les propos tenus émanent d’un « humoriste » engagé (à gauche). C’est ce qu’avait jugé le tribunal correctionnel. Pour lui, il était « parfaitement clair pour tout lecteur que la chronique en cause se situe dans un registre aux accents délibérément provocateurs et outranciers, revendiqué comme tel ». Saisie par Marine Le Pen, la cour vient de confirmer la relaxe, par des motifs qui ne sont pas encore connus, mais dont on doute qu’ils soient très différents.

    Que signifie cette décision ? Tout simplement l’abandon du critère objectif de qualification de l’injure, appréciée en tant que telle. La justice ne dit pas (pas encore) que l’injure s’apprécie par rapport aux opinions politiques de la victime ou de l’auteur. Elle y viendra, car cette distinction illégale figure déjà en filigrane de toutes ses décisions depuis quelques années. Christiane Taubira en sait quelque chose.

    Marine Le Pen peut se pourvoir en cassation. Dans l’immédiat, cette décision ouvre un grand espace de liberté pour l’entre-deux-tours. Et laisse présager à quel niveau le débat politique se situera en 2017. Nous en reparlerons… 

    * Avocat, Boulevard Voltaire

  • EXPOSITION • Clic-Clac impérial

     

    Par Camille Pascal*

    Camille Pascal montre ici avec le talent et le goût qu'on lui connaît, en quoi la France est un pays merveilleux non seulement à cause de la permanence de son administration qui passe les siècles et les régimes mais aussi par l'accumulation et la profusion toujours renouvelée de ses trésors ainsi protégés des aléas du goût et du pouvoir. On aura sans-doute compris que notre souci, ici, n'est politique que pour servir et prolonger cette civilisation française dont nous sommes les héritiers. Laquelle est aujourd'hui aux mains d'un Pouvoir qui, à bien des égards, volens nolens, conduit à sa disparition. Raison de plus pour suivre le conseil implicite de Camille Pascal et visiter l'exposition qu'il évoque ici avec une évidente délectation.   LFAR

      

    Camille%20Pascal_22222222222222.pngLe Mobilier national expose les savoir-faire de ses ateliers de restauration, jusqu’à la reconstitution parfaite du « bivouac de Napoléon ». 

    Le Garde-Meuble, ou Mobilier national comme l’on voudra, est une très vieille institution née sous Henri IV et qui a survécu à tous les régimes, même les moins conservateurs… Depuis très exactement quatre cent onze ans, une même administration — la France est un pays merveilleux — gère donc avec soin le patrimoine “mobilier” de l’État.

    Cette maison, somptueusement logée place de la Concorde par le roi Louis XV, est aujourd’hui abritée aux Gobelins dans des bâtiments futuristes conçus en 1936 par les frères Perret. Siècle après siècle, elle est devenue le grenier de la France où chaque époque a déposé ce qui ne lui plaisait plus pour passer commande de nouveautés ébouriffantes. Parfois, les révolutions ont fait un peu d’argent avec ce merveilleux bric-à-brac. Le mobilier de Versailles a été vendu à l’encan, le château des Tuileries a été pillé quatre fois en moins d’un siècle et Jules Ferry fit démonter et disperser les bijoux de la Couronne, mais l’administration du Garde-Meuble, elle, a sauvé ce qui pouvait l’être. Longtemps le Mobilier national, comme tous les greniers de bonnes maisons, est resté protégé des aléas du goût et du pouvoir par une épaisse couche de poussière, il s’est un peu endormi et les Français l’ont oublié.

    Il y a quelques années de cela, grâce à la restauration de la grande galerie, l’institution chargée de meubler palais nationaux, ministères et ambassades a entrouvert ses portes. La caverne d’Ali Baba s’est révélée au public. Ce fut un éblouissement. Tapisseries des Gobelins ou d’Aubusson, pendules de bronze doré, meubles de laque et d’ébénisterie, soies précieuses, cristaux fragiles, tapis de la Savonnerie, tout était là savamment étiqueté et bien rangé pour s’offrir aux regards des visiteurs assez peu habitués à voir ces trésors dans leur emballage.

    Aujourd’hui, le Mobilier national fait mieux : il offre à chacun de nous, dans le cadre d’une exposition temporaire, la possibilité d’aller à la rencontre de tous les métiers qui permettent l’entretien et la restauration du grand mobilier français depuis les beaux sièges du XVIIIe siècle jusqu’aux créations très contemporaines de Pierre Paulin ou d’Olivier Mourgue. Des mains aux mouvements parfaits reproduisent ainsi devant vous des gestes qui sont autant d’oeuvres d’art vivantes.

    Pour preuve de leur savoir-faire, ces artisans d’État exposent “le bivouac de Napoléon” entièrement restauré par leurs soins et meublé comme au soir de la bataille de Marengo. Les fauteuils de voyage sont ouverts devant une table de travail démontable. Le lit pliant de l’Empereur a été installé. Il est fait et n’attend plus que le “petit tondu”. On apprend d’ailleurs au passage que c’est pour lui qu’un serrurier de génie a inventé le fameux lit parapluie sur lequel des générations de parents se seront, depuis, énervées jusqu’aux larmes avant de pouvoir coucher leur bébé.

    Au moment où j’allais quitter cette exposition, un soldat de la garde impériale, shako en tête et fusil à l’épaule, venait monter la garde. Le grenier de la France est hanté par l’histoire. 

    Le Garde-Meuble, Paris, du 18 septembre au 13 décembre 2015

    Camille Pascal - Valeurs actuelles

  • Interdiction du voile intégral en Allemagne : l'identité au coeur du jeu politique outre-Rhin

     

    Il s'agit là d'une évolution importante outre-Rhin, laquelle, malgré son caractère spécifique à la société et à la politique allemandes, ne devrait pas manquer de retentir sur l'ensemble des politiques européennes face à l'immigration de masse.

    Figarovox a publié hier sur ce sujet un intéressant entretien d'Alexis Feertchak avec Jean-Louis Thiériot, avocat, historien et écrivain, qui a publié en 2011 France-Allemagne, l'heure de vérité (avec Bernard de Montferrand, éd. Tallandier).  

    Nous extrayons de cet entretien quelques passages qui nous ont paru les plus significatifs.  LFAR

     

    « Alors qu'en France, le débat sur le voile à l'école qui a abouti au vote de la loi de 2004 a été engagé au nom du principe de laïcité, le débat actuel en Allemagne est fondé sur des considérations purement pragmatiques et concrètes. La proposition du ministre de l'intérieur Thomas de Maizière d'interdire le voile islamique dans l'espace public est faite au nom de trois idées simples : protéger la liberté des femmes, faciliter l'intégration, simplifier la tâche des forces de sécurité en évitant que les visages ne soient masqués dans les rues. Il n'y a pas de grands principes invoqués à l'appui de cette interdiction. Le débat porte seulement sur son utilité pour atteindre les objectifs précités et sur sa compatibilité avec la liberté religieuse inscrite dans la loi fondamentale. (...).

    La laïcité est un concept étranger à la vie politique allemande. Le préambule de la Grundgesetz, la loi fondamentale allemande commence par ces mots : « Conscient de sa responsabilité devant Dieu et devant l'histoire, le peuple allemand décrète que…».

    L'état de droit allemand respecte la liberté religieuse mais donne une place à la religion dans la vie de la cité. Les Eglises sont financées par le Kirchensteuer, les citoyens indiquent à quelle religion ils entendent être rattachés - pour les religions historiques, chrétiennes ou juives - ou s'ils sont sans religion. La laïcité comme valeur est une construction française, héritée de la loi de 1905 qu'on ne retrouve à peu près nulle part. En revanche, la proposition de Thomas de Maizière répond à un défi que ne connaissait pas la société allemande : celui de l'intégration d'une minorité musulmane de plus en plus importante, gonflée par l'afflux des migrants auxquels Angela Merkel a largement ouvert les portes. (...).

    Relativement bien intégrée, bénéficiant de la tradition des liens entre l'Allemagne et la Turquie qui remonte au Bagdadbahn des années 1900 et à la première guerre mondiale, la minorité turque posait assez peu de problèmes. Les musulmans ne représentaient que 4% de la population allemande en 2010 contre environ 10% en France. C'est le double choc de l'afflux d'un million de migrants, musulmans dans leur grande majorité, et des attentats terroristes en Bavière commis au nom de Daech qui amène les Allemands à réagir pour préserver la paix civile. (...).

    En dehors de l'extrême gauche de Die Linke, de la frange progressiste du SPD, des Verts et de quelques organes médiatiques comme le Spiegel, la CDU-CSU, la majorité du SPD, les libéraux du FDP et naturellement les souverainistes de l'AFD soutiennent largement cette évolution. L'opinion publique y est encore plus massivement favorable que les partis. Un sondage You Gov du 19 août indique que 85% des Allemands souhaitent l'interdiction du voile dans l'espace public. Plus qu'une problématique de laïcité, c'est une problématique d'identité qui saisit l'Allemagne, massivement. La question culturelle devient un marqueur de la vie politique allemande. Le contexte électoral des mois à venir risque de renforcer le mouvement. Les propositions sur le voile répondent d'ailleurs à l'inquiétude, pour ne pas dire à la panique de la CDU face à la progression de l'AFD qui est crédité de 19% d'intentions de vote pour les élections en Mecklembourg-Poméranie du 4 septembre, deux points seulement derrière la CDU. C'est une manière politique de répondre au refus d'Angela Merkel de revenir drastiquement sur la politique d'accueil des migrants. (...). » 

    Affaire à suivre ... 

  • Incroyable madame Merkel

     

    par Jean-Baptiste d'Albaret*

     

    626951329.jpg« L’incroyable madame Merkel », titraient récemment nos estimables confrères du Point. Oui, incroyable madame Merkel qui, après avoir invité les demandeurs d’asile à profiter massivement de la générosité allemande, a été contrainte de refermer ses frontières, suspendant ainsi les accords de Schengen.

    Incroyable Madame Merkel qui, tel un phare dans la nuit des égoïsmes nationaux, a indiqué « le cap des droits de l’homme » à l’Europe éblouie mais, ce faisant, a créé un immense et incontrôlable appel d’air dont ses voisins auront à supporter les conséquences : depuis la Syrie ou la Libye, ce sont des centaines de milliers, peut-être des millions de migrants qui vont tenter d’entrer sur le sol européen dans les mois et les années qui viennent.

    Situation intenable, tant pour des pays dont les capacités d’intégration économiques, culturelles et religieuses sont déjà mises à rude épreuve, que pour des migrants attirés par le prétendu El Dorado européen et, finalement, victimes de trafiquants d’êtres humains sans scrupule.

    Mais c’est ainsi. Dans l’Europe d’aujourd’hui, l’Allemagne, puissance dominante, croit pouvoir ne rien demander à personne. Décidant d’abord d’un accueil massif de réfugiés sans consulter aucun de ses « partenaires » ; menaçant ensuite de rétorsions financières les récalcitrants à sa « politique des quotas » ; accusant enfin ceux qui refusent d’obtempérer à ses diktats de couvrir l’Europe de « honte ».

    Mais qui, hormis quelques bonnes âmes françaises, peut encore être aveuglé par ce vocabulaire moralisateur utilisé dans le seul but de justifier une politique que l’Allemagne, marchant comme toujours main dans la main avec la Commission européenne, pense conforme à ses intérêts ?

    Ses dirigeants considèrent en effet que cet afflux de migrants lui est bénéfique en raison de son problème démographique. Soit. Mais, voulant imposer ses vues de gré ou de force, Berlin a sous-estimé la capacité de réaction de peuples – particulièrement à l’est de l’Europe – non encore anesthésiés par le droit-de-l’hommisme de la technocratie bruxelloise.

    La réunion des ministres européens de l’Intérieur, le 22 septembre, a débouché sur un accord en catimini : la prise en charge de 120 000 migrants (mais ils seraient en réalité 800 000…) répartis entre les différents pays. Solution ponctuelle qui ne fait que repousser le problème d’une crise humanitaire qui s’annonce longue et durable. Dans leur grande majorité, les 28 pays de l’Union refusent en effet d’ouvrir grand leurs portes.

    Du Danemark à la Lettonie, de la Roumanie au groupe de Visegrad – Pologne, Hongrie, République Tchèque, Slovaquie –, des gouvernements ne cèdent rien aux injonctions berlinoises. On ne saurait le leur reprocher. C’est même tout à leur honneur de défendre en premier lieu le bien de leur peuple.
    Mais que reste-t-il, alors, de l’Union européenne ? Rien ou pas grand-chose… Elle qui devait répartir ses efforts au nom d’intérêts partagés, se montre incapable d’échafauder une politique commune. Elle qui avait érigé en sacro-saint principe la « libre-circulation des personnes » voit des frontières nationales rétablies un peu partout.

    Quant à la France, sa faiblesse politique la condamne une fois de plus à un rôle de supplétif – rôle que François Hollande remplit avec un zèle sans pareil. Pourtant, face à cette crise qui « met en cause les fondements même de l’Europe », comme l’a dit Laurent Fabius, son premier devoir serait de se comporter en chef d’une nation souveraine, capable d’insuffler au Vieux Continent une politique raisonnable, en dehors de tout esprit impérial.

    La vocation de notre pays, sa situation géographique, son histoire, tout concourt à lui faire jouer ce rôle. Hélas, il y a longtemps que ses dirigeants y ont renoncé, laissant l’Europe se constituer progressivement en super-état fédéral assujetti à l’Allemagne.

    Que la révolte des souverainetés bafouées viennent des pays anciennement sous domination germanique et soviétique, quelle leçon pour nos élites politico-médiatiques béatement soumises à « l’incroyable madame Merkel »… 

     - Politique magazine

     

  • 80 % des investisseurs prévoient une crise d’ici 5 ans, 58 % d’ici 1 à 3 ans par Marc Rousset

    La trêve commerciale de Trump entre la Chine et les États-Unis, et même la crise actuelle du financement des retraites en France, c’est malheureusement le feuilleton des épiphénomènes médiatiques pour les idiots qui regardent le doigt quand on leur montre la Lune !

    631794428.jpgSelon Capital et le site Sputnik du 9/12/2019, une enquête a été réalisée par Natixis Investment Managers auprès de 500 des plus grands investisseurs institutionnels dans le monde officiant dans les fonds souverains et d‘investissements, les compagnies d’assurance, les caisses de retraite. Pas moins de 89 % de ces investisseurs institutionnels sont inquiets du niveau record de l’endettement public et privé sur la planète. Plus de 80 % voient une crise financière internationale d’ici 5 ans, 58 % d’ici 1 à 3 ans. La question ne se pose même plus de savoir si nous avons des bulles boursières et immobilières ou pas, des banques qui vont faire faillite ou pas, si les dettes seront remboursées ou pas. La seule question est de savoir quand la crise va éclater car, depuis 2008, elle a été déjà retardée de dix ans par l’endettement supplémentaire des États, des entreprises et des particulier, et surtout par l’injection de monnaie démesurée des banques centrales.

    Combien de temps les banques centrales vont-elles continuer encore à injecter de l’argent gratuit ou à des taux négatifs dans un Système qui poursuit son endettement d’une façon accélérée ? Réponse : nonobstant un événement politique ou géopolitique, jusqu’à l’explosion totale et subite du Système en raison de la perte de confiance dans la monnaie et/ou de la perte de confiance des épargnants et des prêteurs !

    Pendant le seul premier semestre 2019, la dette mondiale de 250.000 milliards de dollars a augmenté de 7.500 milliards de dollars. C’est un comble, selon Jean-Claude Trichet, l’ancien président de la BCE : « Nous venons de connaître la pire crise depuis celle des années 1929-1930 du siècle dernier. C’était largement une crise de surendettement, et pourtant le monde continue de s’endetter ! » D’autant plus que les taux peuvent remonter : « Ne prenons pas une situation conjoncturelle pour un phénomène structurel. Personne ne sait combien de temps les taux resteront très bas », poursuit Jean-Claude Trichet.

    À la BCE, le vaudeville avec la diplomate – non banquière et non économiste – Lagarde vient juste de commencer tandis que la zone euro a, en fait, déjà éclaté entre les faucons de l’Europe du Nord et les colombes de l’Europe du Sud. La colombe et très habile Lagarde, lors de sa première conférence de presse, a déclaré que sa seule ambition était d’être la « chouette » de la sagesse antique, après avoir invité tous les gouverneurs dans un magnifique château près de Francfort. Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, s’est élevé à juste titre contre le premier rideau de fumée de Lagarde dans le réchauffement climatique qui ne concerne en rien une banque centrale. La mission de la Française est, de toute façon, impossible car il ne peut pas y avoir de réconciliation entre les faucons sérieux, épargnants et travailleurs et les colombes dépensières, rêveuses de théorie monétaire moderne, de taux d’intérêt négatifs et de création monétaire sans fin par rachats de titres obligataires.

    Aux États-Unis, il y a, selon Zoltan Pozsar, analyste du Crédit suisse, une crise aiguë, énorme, exceptionnelle, de liquidités monétaires car la Fed, avec plusieurs opérations techniques, a l’intention, d’ici le 14 janvier 2020, d’injecter la somme ahurissante de 500 milliards de dollars, ce qui élèverait le bilan actuel de la Fed, de 4.000 milliards de dollars, subitement à 4.500 milliards de dollars. Ces opérations ne seront, en fait, que de la création monétaire, un assouplissement quantitatif déguisé, la plus grosse série d’opérations de l’histoire de la Fed sur le marché monétaire du « repo ».

    Selon Paul Schatz, président de la société londonienne Heritage Capital, les riches Européens commencent déjà à accumuler de l’or physique en dehors du système bancaire et l’once d’or pourrait s’élever à 2.500-3.000 dollars en 2020. Les banques centrales et l’hyper-endettement nous auront fait gagner du temps, mais la Camarde est au bout du chemin.

  • La « dé-soixante-huisation » devra aller jusqu’au bout, par Henri Temple.

    Il y eut la dénazification après la chute du nazisme ou la déstalinisation après celle du communisme. La France doit, elle, se « dé-soixante-huiser ». La rédemption intellectuelle qu’elle entreprend depuis quelques années pour se défaire de l’idéologie soixante-huitarde et de ses dérives délictuelles ou socialement mortifères devra aller jusqu’au bout.

    4.jpgUne mobilisation générale des intellectuels libres et honnêtes – qui a commencé – devrait nous permettre de sortir de cette voie sans issue sociale. Le cas récent d’Olivier Duhamel, sordide et odieux, fait surgir de nombreuses questions sur les bases psychiatriques du soixante-huitisme. Cette mode parisienne a influencé les , via les campus américains, qui nous renvoient à présent cet OGM pseudo-intellectuel né du trotskisme, de l’anarchisme, du racisme, de la pédophilie. On est loin de la première influence française aux USA, au XVIIIe siècle, lorsque Montesquieu et Rousseau étaient lus par Franklin et Washington. Désormais, ce sont des profs frustrés et des attardés qui lisent nos Derrida, Foucault (auteur préféré de Taubira) et autres Sartre. Et bidouillent une pseudo-philosophie, à la fois permissive (pour eux) et oppressive pour les autres, et désormais relevée d’un zeste d’écologisme mal compris.

    Et Duhamel ? Pour comprendre, il suffit de relire l’appel publié, en janvier 1977, par Libé (qui existe encore !) de dizaines d’« intellectuels de gauche » tentant de légitimer aussi bien l’inceste que la pédophilie. Cette liste doit, à la fois, être publiquement rappelée et, désormais, être considérée comme un avis de recherche d’auteurs et personnages à bannir. Ces irresponsables vaniteux ont tenté de détruire tout ce que l’humanité a construit d’humanisme, depuis des millénaires, pour se défaire peu à peu de sa bestialité : ils ont tenté de déconstruire la civilisation. Pourtant, le 10 mai 1981, il se trouva un homme prétentieux proclamant que « le peuple de France était enfin passé des ténèbres à la lumière » (Jack Lang). Or, en janvier 1977, Libération et Le Monde publiaient une tribune de Matzneff (mais oui, déjà) pour réclamer l’acquittement d’adultes ayant eu des relations sexuelles avec des mineurs. Cette tribune était signée par les sempiternels acteurs frustrés de reconnaissance intellectuelle, voisinant avec des philosophes, écrivains, sociologues et quelques politiciens de métier, tous avides de légaliser leurs pulsions.

    Le « déconstructionnisme », mot pseudo-savant, cachait une pathologie mentale et morale socialement dangereuse, en réalité un destructionnisme : détruire pour détruire. Les signataires connus (chacun doit s’en souvenir) étaient Louis Aragon, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Gilles Deleuze, André Glucksmann, Bernard Kouchner (!), Jack Lang, Gabriel Matzneff, Jean-Pierre Faye, René Schérer, Jean-Paul Sartre, Philippe Sollers… Jack Lang misérable, s’est défendu que ce n’était qu’« une connerie », alors que c’était une saloperie. On n’oubliera pas les écrits promouvant la pédophilie de Daniel Cohn-Bendit, encore en Allemagne à cette époque, que chacun peut voir encore, touchant les gages de ses creuses vociférations, sur LCI, la chaîne qui vient de bannir Finkielkraut…Cherchez l’erreur.

    Le soixante-huitisme a été une page rouge sombre de notre histoire intellectuelle. Plus exactement une tentative de quelques intellectuels, dévoyés par leurs perversions et consumés de leur haine, pour saper les fondements d’une société humaniste civilisée et lui substituer un chaos favorable à l’expression de leurs vices.

    Le soixante-huitisme, c’était – dans la même logique psychiatrique – la suppression de toutes règles morales et des valeurs par nature « bourgeoises », l’abolition de toute « répression » par essence « fasciste » : famille, sexe, école, examens, police, justice, armée. Et, bien sûr, la suppression des frontières, un thème commun à l’ultracapitalisme (Open Society) et aux gauchisme, islamo-gauchisme, immigrationnisme, décolonialisme, genrisme… Il importe, désormais, d’urgence, à quelques mois de l’élection présidentielle, d’écouter et de lire les quelques vrais intellectuels (la France en a encore de grands), c’est-à-dire constructifs, courageux et bienveillants. Pour en finir avec l’imposture du soixante-huitisme. Morte la bête.. Mort le venin ?

     

    Henri Temple

    Universitaire, juri-économiste, expert international, dialecticien
  • Le Comte de Paris appelle tous les Calédoniens à voter ”OUI À LA FRANCE ”

     
     
    L’avenir de la Nouvelle Calédonie passe par la France
     
    Ce dimanche, nos compatriotes de Nouvelle Calédonie vont à nouveau se prononcer, par référendum, sur l’avenir qu’ils souhaitent donner à leur territoire. Ce vote concerne tous les Français. Tous ceux qui sont attachés à notre histoire et à la liberté et qui se souviennent que la Nouvelle Calédonie fut parmi les premiers territoires à rallier, dès 1940, la France Libre. Tous ceux qui sont conscients du rôle que la France peut et doit continuer à jouer dans le Pacifique, au plan économique, au plan social, et pour contribuer à y maintenir la paix.
     
    Souvenons-nous à cette occasion des paroles du général de Gaulle lors de son discours de Nouméa en 1966 : « Vous avez un rôle français à jouer dans cette partie du monde. Vous êtes un morceau de la France, vous êtes la France Australe. Et vous devez, vous devez dans la paix, comme vous l’avez fait dans la guerre, être pour toute la communauté nationale, un exemple, un exemple d’effort, de fraternité et de progrès. »
     
    Grâce aux accords de Matignon de 1988, complétés par ceux de Nouméa de 1998, grâce au « pari de l’intelligence » fait à l’époque par Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou et confirmés par leurs successeurs, avec l’appui constant de l’Etat, la Nouvelle Calédonie s’est engagée dans un processus de pacification et d’autonomie salué par tous. Les communautés kanak et d’origine européenne, rejointes par d’autres peuples venus de tout le Pacifique, ont appris à vivre ensemble, à partager les responsabilités, à travailler côte à côte à un développement plus équilibré de l’archipel. La Nouvelle Calédonie a ainsi pu connaitre trente années de paix, dans une partie du monde où les tensions restent très vives, partout ailleurs. Elle a retrouvé le chemin de la prospérité.
     
    C’est fort de cette expérience réussie que j’appelle aujourd’hui nos compatriotes à continuer à faire confiance à la France et à se prononcer massivement pour le maintien de leur territoire dans la souveraineté française. C’est en gardant serrés les liens avec la France que la Nouvelle Calédonie a su retrouver un avenir, qu’elle a pu faire face, tout récemment, à la pandémie du Covid-19, et qu’elle pourra disposer demain des moyens d’un développement original et ambitieux.
     
    Si, comme je l’espère, le référendum du 12 décembre confirme la volonté des Néo-calédoniens de rester français, le processus ouvert par les accords de Matignon aura été à son terme. Il sera alors temps pour les forces politiques et pour les citoyens de rouvrir le dialogue et d’engager une nouvelle étape.
     
    Un nouveau mode de développement est sans doute à imaginer : même si les perspectives liées au secteur du nickel semblent prometteuses, d’autres activités méritent à l’évidence d’être mieux valorisées, à commencer par les immenses richesses liées à l’économie verte et bleue. Il en est de même des politiques d’équipements publics, de formation et d’emploi, afin de réduire plus rapidement les inégalités, sociales mais aussi territoriales, dont le niveau est encore trop élevé. La construction d’une identité partagée entre les différentes communautés est également à l’ordre du jour. Aux élus, aux citoyens de dire si cette étape doit s’accompagner d’une évolution des institutions du territoire, dans le sens d’une plus large autonomie. Leurs réflexions pourront d’ailleurs servir de modèle à l’ensemble de nos territoires d’Outre-mer.
     
    Je suis convaincu que l’avenir de la Nouvelle Calédonie est intimement lié au rôle que la France souhaite jouer dans la zone Indo-Pacifique, car c’est d’abord grâce à ses collectivités d’Outre-Mer qu’elle est présente dans cette partie du monde. Une coopération régionale plus intense, le renforcement des liens avec les pays voisins et amis, réunis dans le cadre du forum du Pacifique, font évidemment partie de cette stratégie. Elle doit également se traduire par une présence beaucoup plus affirmée de nos forces, et en particulier de notre marine, dans une zone qui excite les convoitises des grands Etats voisins. Il ne s’agit nullement de contribuer à des coalitions qui peuvent menacer la paix, car la France veut la paix et doit œuvrer pour la paix, mais de veiller à la sécurité et de défendre les intérêts des populations qui font confiance à la France dans tout le Pacifique.
     
    Jean d’Orléans, comte de Paris
     
    le 10 décembre 2021
  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (16) : Gracchus Baboeuf dénonce le Populicide. Il était pourtant révolutionnaire lui-même, et mourra guillotiné !...

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    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (16) : Gracchus Baboeuf dénonce le Populicide. Il était pourtant révolutionnaire lui-même, et mourra guillotiné !...

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    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

     

    François Noël Babeuf est plus connu sous le nom de Gracchus Babeuf. Né le à Saint-Quentin, il mourra guillotiné à Vendôme, le . Le "babouvisme" préfigure le communisme et l'anarchisme.

     

    Cet ouvrage fut publié en 1795 à l'occasion du procès de Jean-Baptiste Carrier, l'auteur des noyades de Nantes.

    Gracchus Babeuf, père du communisme, l'une des grandes figures de la Révolution française, soulevait la question de fond de la nature de la répression perpétrée par la Convention en Vendée.

    Ce livre se présente comme un réquisitoire très bien documenté, et d'une incroyable modernité, contre la politique dictatoriale menée en 1793 et 1794, politique qui devait conduire, entre autres, à l'anéantissement et à l'extermination des Vendéens, Bleus et Blancs confondus, et de préférence des femmes et des enfants.

    Avec la nouvelle édition de ce texte, Reynald Secher, dans son avant-propos, "Mémoire et "mémoricide" ", reprend, à l'aide de nombreux documents inédits, la genèse des événements en Vendée et définit un quatrième crime de génocide : le mémoricide.

    Jean-Joël Brégeon présente la personnalité de Gracchus Babeuf.

    Et Stéphane Courtois établit la filiation entre l'idéologie de Robespierre et celle de Lénine et des leaders communistes.

    Reynald Secher conclut son propos :

    "Reste un problème jamais abordé jusqu'à présent : l'abrogation officielle des lois d'anéantissement et d'extermination. Ne serait-il pas opportun de profiter de ce débat public pour le faire ? On pourrait me rétorquer que ce n'est pas nécessaire puisqu'elles sont tombées en désuétude. J'aimerais y croire mais mon expérience d'historien me fait penser que jamais rien n'est définitif ni acquis : à situation exceptionnelle, moyens exceptionnels. À titre d'exemple, il faut rappeler que la déportation des Juifs a été justifiée et légalisée par le recours à des lois révolutionnaires remontant aux 10 juillet et 3 août 1791. En faisant ce geste premier d'abrogation, la France serait, par là même, une source d'exemple pour des pays comme la Turquie, s'honorerait et, surtout, permettrait aux Français d'avoir une histoire plus juste et plus apaisée, au-delà de toute considération politique et idéologique qui, entre autres, fait assimiler reconnaissance du génocide vendéen et remise en question de notre démocratie ; celle-ci, bien au contraire, en sortirait grandie et non affaiblie comme certains le craignent. Mieux encore, la France faciliterait et accélérerait l'évolution du droit international qui va vers le sens de la reconnaissance d'un quatrième crime de génocide, le mémoricide, ce qui permettrait de repousser la progression des tentations révisionnistes".

     

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    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • Campagne d’affichage sur la laïcité : une bouillie conceptuelle qui n’a aucun sens, par Jean-Frédéric Poisson.

    « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. ». Cette parole chrétienne instaure une différentiation entre pouvoir temporel et pouvoir spirituel à partir de laquelle a été conçue la séparation des Églises et de l’État. Cette manière de voir la est celle qui a prévalu avec les différentes religions au cours de l’Histoire de notre pays. 

    5.jpgLa loi de 1905 en est l’aboutissement chèrement payé : il s’agissait d’empêcher le fait religieux d’influencer les décisions de l’État et de garantir l’impartialité de l’État à l’égard des confessions. Ainsi, cette notion n’a jamais concerné autre chose que la religion. La pratique culturelle, l’appartenance ethnique ou les opinions personnelles n’en ont jamais fait partie. Même quand la République s’ingéniait à gommer les différences culturelles régionales, il n’était pas question de laïcité.

    Pourtant, la a été détournée de son sens initial à force d’être rabâchée pour désigner une forme d’uniformisation des citoyens dépouillés de leurs « attaches prérépublicaines[1] ». Lancée par le ministère de l’Éducation nationale, de la et des Sports, la campagne nationale de communication qui a cours, en septembre, pour promouvoir la laïcité à l’école en est encore la preuve flagrante : les visuels présentés associent indifféremment la couleur de peau des individus, leurs convictions ou leur culture avec la notion de laïcité. L’une des affiches montre, par exemple, une enfant blanche et un enfant noir fraterniser avec le sous-titre : « Permettre à Eva et Kellijah d’être inséparables tout en étant différents. C’est ça, la laïcité. » Or, non. La laïcité n’a jamais consisté à vouloir fondre les conditionnements culturels, spirituels et ethniques des enfants dans le moule républicain. Le site du gouvernement revendique, d’ailleurs, cet élargissement de la notion de laïcité, censée permettre de « vivre libres, égaux et unis » quelles que soient nos « convictions ». Bien sûr, Liberté, Égalité et Fraternité sont les valeurs de la République. Mais elles ne concernent pas directement la séparation des Églises et de l’État. Une seule affiche fait référence à la religion et évite les associations douteuses : celle qui prône l’idée de donner le même enseignement à des élèves quelles que soient leurs croyances.

    L’extension de la notion de laïcité au-delà de la sphère religieuse doit nous interroger. Elle est concomitante avec l’arrivée de l’ en Europe, et ce n’est sûrement pas un hasard : l’État semble désemparé depuis longtemps. Face à un phénomène polymorphe qui est à la fois une religion et un système politico-juridique, les différents gouvernements ont tenté d’appliquer la même distinction qu’avec les autres religions sans remarquer à quel point il était inconcevable d’imposer cette séparation à cette religion si particulière. Inconcevable, parce que l’islam refuse depuis le Xe siècle toute remise en question du Coran, rendant leur livre sacré figé dans le temps sans adaptation aux sociétés dans lesquelles il s’implante. Constatant cette particularité de l’islam, sans savoir comment endiguer son impact, nos gouvernants ont essayé d’élargir la laïcité dans de multiples domaines, quitte à impacter les autres religions, victimes collatérales d’une préoccupation qui ne les concernait pas.

    La manière dont notre pays conçoit traditionnellement le rapport entre les religions et l’État est l’une des clés qui doit nous permettre de lutter contre les excès de l’islam. Quand les musulmans ou tous autres croyants ne la reconnaissent pas, cette règle doit leur être rappelée. Mais il est nécessaire que l’État se borne aux limites que la Constitution donne à la laïcité et qu’il remette en valeur les spécificités de notre civilisation. C’est la raison pour laquelle je milite depuis de nombreuses années pour l’introduction des dans la Constitution.

     

    [1]Vincent Peillon, La Révolution française n’est pas terminée, Le Seuil, 2008.

     

    Jean-Frédéric Poisson

    Président de VIA | la voie du peuple, candidat à l'élection présidentielle de 2022
     
  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (56)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 1848 : Publication des Mémoires d'Outre-Tombe...

    1848 : Publication des Mémoires d'Outre-Tombe...

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    Leur rédaction se sera étendue sur près de quarante ans et, selon le souhait de l'auteur, elles ne seront publiées qu'après sa mort, le 8 juillet de la même année.

    Jean d'Ormesson, grand admirateur de Chateaubriand, les évoque ainsi dans "Mon dernier rêve sera pour vous" (Le livre de poche, page 290) :


    "...Peut-être est-il temps de dire ici, avec les mots les plus simples, que les Mémoires d'Outre-Tombe constituent un des cinq ou six monuments majeurs de la littérature française. Si notre langue est ce qu'elle est, les Mémoires d'Outre-Tombe y sont pour quelque chose.

    Ils se situent quelque part, en beaucoup plus amusant, entre l'Iliade et l'Odyssée, la Divine Comédie, Don Quichotte de la Manche, Le Paradis perdu, Les Souffrances du jeune Werther et Guerre et Paix de Tolstoï.

    Dans la prodigieuse lignée qui va de la Chanson de Roland, des quatre grands chroniqueurs, de Rabelais et Montaigne jusqu'à Hugo, Balzac et Proust, en passant par Saint Simon et Jean-Jacques Rousseau, Chateaubriand tient sa place d'abord parce qu'il a écrit les Mémoires d'Outre-Tombe..."

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    De Napoléon et Louis XVIII sur Chateaubriand (cité par Jean d'Ormesson, Mon dernier rêve sera pour vous, Le livre de poche, pages 276/277) :


    "...Sur un point au moins, Louis XVIII partageait les idées de Napoléon : il avait une piètre opinion des capacités politiques de Chateaubriand.
    "Il y a des hommes qui se croient aptes à tout parce qu'ils ont une qualité ou un talent, disait l'Empereur à Metternich. Au nombre de ces hommes se trouve Chateaubriand, qui fait de l'opposition parce que je ne veux pas l'employer (1). Cet homme est un raisonneur dans le vide, mais doué d'une grande force de dialectique. S'il voulait user de son talent dans la ligne qu'on lui désignerait, il pourrait être utile. Mais il ne s'y prêterait pas, et il n'est, dès lors, bon à rien. Aussi ne faut-il pas l'employer. Il s'est offert vingt fois à moi: mais comme c'était pour me faire plier à son imagination, qui toujours le conduit à faux, et non pour m'obéir, je me suis refusé à ses services, c'est-à-dire à le servir."
    Et Louis XVIII, avec moins de force et de subtilité, mais avec la même méfiance pour des défauts qui ne sont peut-être que des vertus : "Donnez-vous garde d'admettre jamais un poète dans vos affaires; il perdra tout. Ces gens-là ne sont bons à rien."
    Entre la littérature et le pouvoir, chacun voulant soumettre l'autre à ses exigences opposées, le malentendu est définitif et congénital..."


    (1) Chateaubriand était bel et bien "employé" par l'Empereur - mais au service de la France, dans la diplomatie - lorsqu'il démissionna, avec panache, révulsé par l'assassinat du duc d'Enghien...
    Par ailleurs, on peut rappeler ce mot de Louis XVIII sur Chateaubriand : "Qu'il est grand, quand il ne se met pas devant lui !..."

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (39)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Sur Charles X... Mort de Charles X...

    Sur Charles X....

     

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    "Charles X a pu se rendre ce témoignage que le règne de ses deux frères et le sien n'avaient été ni sans liberté ni sans gloire : sous le roi martyr, l'affranchissement de l'Amérique et l'émancipation de la France; sous Louis XVIII, le gouvernement représentatif donné à notre patrie, le rétablissement de la royauté opéré en Espagne; l'indépendance de la Grèce recouvrée à Navarin; sous Charles X, l'Afrique à nous laissée en compensation du territoire perdu avec les conquêtes de l'Empire : ce sont là des résultats qui demeurent acquis à nos fastes en dépit des stupides jalousies et des vaines inimitiés.....". (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome II, pages 907/908).

     

    Mort de Charles X...

     

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    6 Novembre 1836, mort de Charles X...

    Ci dessus, à Gorizia, en Slovénie, le tombeau de Charles X et celui de son fils, Louis XIX, dans le Couvent de Kostanjevica...



    "...Charles X n'est plus. Soixante ans de malheurs ont paré la victime !

    Trente années d'exil; la mort à soixante-dix-neuf ans en terre étrangère ! Afin qu'on ne pût douter de la mission de malheur dont le ciel avait chargé ce prince ici-bas, c'est un fléau qui l'est venu chercher.
    Charles X a retrouvé à son heure suprême le calme, l'égalité d'âme qui lui manquèrent quelquefois pendant sa longue carrière. Quand il apprit le danger qui le menaçait, il se contenta de dire : "Je ne croyais pas que cette maladie tournât si court". Quand Louis XVI partit pour l'échafaud, l'officier de service refusa de recevoir le testament du condamné parce que le temps lui manquait et qu'il devait, lui officier, conduire le Roi au supplice : le Roi répondit : "C'est juste". 
    Si Charles X, dans d'autres jours de périls, eut traité sa vie avec cette indifférence, qu'il se fût épargné de misères ! On conçoit que les Bourbons tiennent à une religion qui les rend si nobles au dernier moment : Louis IX, attaché à sa postérité, envoie le courage du saint les attendre au bord du cercueil. Cette race sait admirablement mourir : il y a tantôt neuf cents ans, il est vrai, qu'elle apprend la mort.
    Charles X s'en est allé persuadé qu'il ne s'était pas trompé : s'il a espéré dans la miséricorde divine, c'est en raison du sacrifice qu'il a cru faire de sa couronne à ce qu'il pensait être le devoir de sa conscience et le bien de son peuple : les convictions sont trop rares pour n'en pas tenir compte. Charles X a pu se rendre ce témoignage que le règne de ses deux frères et le sien n'avaient été ni sans liberté ni sans gloire : sous le roi martyr, l'affranchissement de l'Amérique et l'émancipation de la France; sous Louis XVIII, le gouvernement représentatif donné à notre patrie, le rétablissement de la royauté opéré en Espagne; l'indépendance de la Grèce recouvrée à Navarin; sous Charles X, l'Afrique à nous laissée en compensation du territoire perdu avec les conquêtes de l'Empire : ce sont là des résultats qui demeurent acquis à nos fastes en dépit des stupides jalousies et des vaines inimitiés...". (Mémoires d'Outre-Tombe, la Pléiade, tome II, pages 907/908).



    Inconstance et fragilité des choses humaines : "Jamais la France n'aura été aussi heureuse", écrivait Stendhal en parlant du règne de Charles X, et pourtant, mort en exil, celui-ci partage avec son petit-fils, le Comte de Chambord - et aussi avec Napoléon III... - le triste privilège de ne pas reposer en terre française...

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Il y a 107 ans le génocide des Arméniens : 1.500.000 arméniens méthodiquement et cruellement exterminés. La Turquie nie toujours et encore...

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    Comme la République idéologique, en France, nie toujours et encore le Génocide Vendéen de 1794, il y a 128 ans...

    Avec d'autres, nous avons souvent fait le parallèle, ici-même, entre ces deux totalistarismes que sont la République idéologique et l'Islam : les deux font commencer l'histoire avec eux ("l'an 1 de la république..."); les deux essayent de détruire au maximum ce qui existait avant eux; les deux sont "un bloc" et, pour les deux, c'est "Crois, ou meurs !"...

    Voilà ce que nous rappelle, aussi, le souvenir du Génocide arménien...

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    1. Génocide Arménien (et Vendéen), suite :

    1. De Recteur UFAR (Professeur Bertrand Venard, Recteur de l'Université française en Arménie) :

    "Commémoration du génocide arménien de 1915 chaque année le 24 avril. La visite du Tsitsernakaberd, monument de génocide à Erevan et son musée est un moment glaçant et émouvant avec notamment des visages d’enfants martyrs qui marquent à jamais."

     

    2. L'article de Thomas Messias, dans Slate/fr : La grande victoire d'Éric Zemmour : avoir déplacé la fenêtre d'Overton... Avec 7% des voix au premier tour de l'élection présidentielle, Éric Zemmour et les siens ont enregistré un revers électoral. Mais est-ce pour autant une défaite ? :

    https://www.slate.fr/story/226611/eric-zemmour-echec-defaite-election-presidentielle-premier-tour-nudge-overton-reconquete-le-pen?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1650519208-1

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    3. À La France bien soumise de Mélenchon, on n'a pas craint de présenter Taha Bouhafs comme candidat à la députation. Ce triste sire s'était déjà fait remarquer - entre autres "civilités" (!)... - en brandissant une "tête" de Marine Le Pen au bout d'une pique lors d'une manif, à Paris. Voilà, aujourd'hui, comment il parle du philosophe Henri Peña-Ruiz (75 ans), pourtant très, très à gauche (oscillant entre PCF et LFI !) : avec le couple/duo Raquel Garrido/Alexis Corbières, Mélenchon a le chic pour s'entourer de gens vraiment "pas possible" !!!! 

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    4. En une minute et un peu plus, le Professeur Éric Chabrière explique l'excellence de l'IHU de Marseille (créé par un certain... Dider Raoult), et sa fierté d'y travailler... :

    https://twitter.com/EChabriere/status/1517818033141657600?s=20&t=kuXsPsWhgMY7T3aDuc0Lfg

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    5. Christianophobie et attentats anti-chrétiens : cette fois, c'est à Nice... Un prêtre et une religieuse agréssés à l’église Saint Pierre d’Arène...

    Mais, dans notre Système, et dans la Macronie, un terroriste s’appelle un "déséquilibré" (ou est déclaré "psychiatrique"); un attentat s’appelle un fait divers, et 20 coups de couteaux s’appellent une agression. 

    À part ça, ça va !...

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    6.                                              #stopeolien

    Éolien : le grand carnage que l’on cache aux Français... Le Collectif ECEP51 communique :

    https://ecep51.fr/eolien-le-grand-carnage-que-lon-cache-aux-francais-2015/

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    7. Les Amis du Champ de Mars communiquent, sur l'insécurité qui règne dasn ce haut lieu de la Capitale :

    "L’insécurité et la délinquance au Champ-de-Mars a fait la Une de nombreux journaux. L'installation de grilles autour du grand parc a été demandée par R. Dati, la maire du 7e, pour le sécuriser la nuit. Lisez nos réflexions et nos propositions à ce sujet : amisduchampdemars.fr/articles/96126

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    À DEMAIN !

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  • Primaires de la droite, 2e débat : nous voulons un Roi qui rassemble les Français, pas un Système qui les divise

     

    Mur-bleu gds.jpgPar Academos

    Avez-vous regardé le deuxième « débat des sept » ? Moins soporifique que le premier, je vous l'accorde, serez-vous d'accord avec moi sur une remarque que je me suis faite durant l'émission, et qui n'a fait que se confirmer par la suite : au fond, il n'y a qu'un seul sujet qui les mette tous d'accord : l'exclusion du Front national. Et, sans appartenir ni de près ni de loin à ce parti, je dois dire que cela me choque.

    Dans les années soixante-dix, le précédent Comte de Paris avait parlé en roi, lorsqu'il avait déclaré - dans une France où le Parti communiste réunissait 25% des voix - que l'on ne pouvait pas exclure de l'effort national un quart des Français sous prétexte qu'ils votent communiste. Celui qui aurait pu être Henri VI parlait comme un Henri IV, pacificateur entre les catholiques et les protestants, ou un Louis XVIII, trait d'union entre les Français après la secousse révolutionnaire. Il fut d'ailleurs appelé « le prince rouge » par beaucoup, à droite : ironie de l'Histoire, certains de ceux qui l'ont insulté alors - ou leurs héritiers - sont aujourd'hui rejetés à leur tour...

    Nos sept aspirants présidents, eux, ne parlent pas ainsi : ils n'ont à la bouche que les mots de « respect » ou « compréhension » (pour tous), « vivre ensemble » et « ouverture à l'autre », « différences » et « diversité » (pour plusieurs), sans oublier bien sûr la « tolérance » mais, pour les millions de Français qui votent Front national, c'est : dehors ! Ils ne disent pas « sales Français », mais ils le pensent tellement fort que cela heurte les tympans.

    Franchement, est-ce bien raisonnable ? Peut-on exclure, aujourd'hui, et selon les endroits, 20, 30, 40, 50% et souvent plus, selon les lieux, des Français de l’effort national, sous prétexte qu'ils votent Front national ? Ne feraient-ils pas mieux, nos « sept » condamnateurs de se demander quelle est leur part de responsabilité dans ce vote Front national qu'ils dénoncent, insultant une part croissante du peuple souverain : entre leurs actes au gouvernement et leur idéologie, elle est énorme, et cela les condamne...

    Comme les condamne cette seconde remarque que je me faisais en les écoutant - l'une et l'autre résumant, pour moi, cette séquence politicienne d'assez bas niveau : certes, on a entendu, et plusieurs fois, le mot « la France ». C'est vrai. Mais, avec chaleur ? A-t-on parlé d'une France charnelle, à la Péguy, à la Barrès ? Des terroirs, des traditions, de la culture et de la civilisation, de la langue française, de notre art de vivre (ou de ce qu'il en reste après cent cinquante ans de déconstruction de notre identité - malheureuse... - par le Pays légal) ? Non, tout ne fut que très technique, très technocratique, froid ; chiffres et statistiques... Pourtant, la dernière partie du débat, sur l'Ecole, était l'occasion rêvée d'élever le débat, de sortir la tête du marigot pour respirer un peu : non, rien de chaleureux, d'affectif, d'humain. Que du discours, du verbiage, de l'idéologie, des constructions cérébrales et abstraites. La palme revenant à cette pauvre NKM qui a osé faire l'éloge du « Collège unique » - créé par la droite, ajoute-t-elle, avec raison - alors que partout on reconnaît que c'est ce Collège unique qui fut la pièce maîtresse, mais pas unique - du naufrage de notre système éducatif, jadis de qualité.

    Voilà : je ne sais pas vous, mais moi, une chose est sûre, après ce pénible « débat des sept » : je ne voterai pour aucun d'entre eux, et encore moins pour « elle ». Le vote blanc étant, enfin, reconnu (compté à part, mais toujours pas décompté dans les suffrages exprimés), le suspense reste entier... 

  • Rêve ou cauchemar ?, par Guy Adain.

    Commençons par le pire : le cauchemar !

    Aujourd’hui, pour beaucoup, la France est un cauchemar. Je pense aux familles durement éprouvées ces jours-ci par des deuils injustes et inacceptables, je songe aux malades, aux pauvres, à ceux dont l’emploi est menacé et à tous les souffrants qui se voient enfermés dans un tunnel de désespoir sans apercevoir la lumière espoir de sortie.

    La France est laide, même Paris grouille de rats et Notre Dame à du plomb dans son aile encore fumante.

    Le Capitaine de la galère France change son équipage, mais choisit, soit les mêmes, soit des clones dans le meilleur des cas, ou se contente du pire quand il n’en peut mais !

    France cauchemardesque, verte de rage pour les uns, rouge de colère pour les autres, souvent insoumise.

    Le prochain port n’est plus très loin, nous devrions l’atteindre en 2022 !

    22, 22, On ne peut s’empêcher d’y penser…

    22 voilà Vidocq ! Bon courage Monsieur Vidocq ! ! !

    PJ, Police et Justice voilà un attelage délicat et un joug bien pesant à porter pour ce fringant équipage. Ces deux voies d’eau dans notre galère sont notre primordial souci. Nous éviterions peut-être le naufrage si rétablissions à temps l’Ordre dans la Droiture !

    Police et Justice !

     

    Chaque jour des bateaux de Migrants accostent sur nos côtes et à peu près pacifiquement nous envahissent ; ils nous prennent pour une île paradisiaque, but de leur long voyage vers « Port Bonheur » !

    Il n’arrivent que sur « le radeau des Méduses » qui clapote vers une plage au drapeau rouge où l’on porte des masques et l’on se distance des autres…Autant dire que ces pauvres naufragés ne sont pas les biens venus ! L’équipage fait ce qu’il peut, mais mal parce que les ordres ne sont pas clairs, il maintient quand même La galère Réale En Marche !

    Dans ces mers agitées il y a pire, le but non avoué, est que ça tienne jusqu’en 2022, après nous le déluge. Ou grâce à nous et à notre malice, cinq années supplémentaires. La chiourme ramera, et nous sur la dunette, on se gobergera !

     

    Voilà pour le cauchemar !

     

    Pour le Rêve, on a vu mieux !

    Déjà, pas de galère et encore moins de République fut-elle En-Marche.

    Nous resterons dans le classique : Un Royaume !

    Notre France en a les contours, et Dame Nature y a toute sa place.

    Notre Royaume est un jardin à la Française où il fera bon vivre.

    Un bon Roi aimant son Peuple aimé de lui.

    Des Lois justes, puisqu’il en faut, et une vraie Foi retrouvée et assumée.

    Sans Dieu pas de Roi, sans Roi, pas de France ! Il faut que les Français en fassent à nouveau l’essai !

    Allons n’ayons pas peur, ça ne peut pas être pire que maintenant…

    Louis XIV a fait édifier Versailles et le Président Pompidou Beaubourg ! Et depuis on sait faire pire !

    Imaginez, un Eden France, un Roi Jardinier, des parterres de lys, on peut rêver et reconstruire au moins en rêve la Douce France. Notre Royaume de France a déjà tous les atouts d’un petit paradis, le pays est magnifique et offre à ceux qui le veulent bien : Labourage, Pâturage, Lait et Miel.

    Nos problèmes, et insatisfactions viennent de nos Peuples pas trop sages et indisciplinés, nous créons nos ennuis et notre propre misère tant physique qu’intellectuelle. Si donc nous le voulons, la Douce France est là, sous nos pieds, dans nos coeurs et dans nos cieux. Rêvons la France que nous désirons, et faisons-là, elle est à notre portée.

    Avec un peu d’Amour,

    Avec un peu de Foi,

    Avec un peu de Confiance en nous,

    Avec un peu d’Espérance,

    Notre Douce France, notre Gentil Royaume pourrait hisser haut ses couleurs.

    Nos Peuples sont capables, ce ne sont pas les énergies ni les compétences qui manquent, nous avons mille « Savoir Faire » à nous de retrouver nos « Savoir être ».

     

    Impossible n’est pas Français !

    Alors rêvons l’impossible, l’inimaginable, le merveilleux, le miraculeux et avec l’aide du Ciel, faisons-le !

    La France du rêve, c’est la France de demain, elle sera celle que nous voulons, soyons ambitieux, fiers, chauvins.

    Le Royaume est dans nos coeurs, souvenons-nous « On ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible pour les yeux » (Sic) St Exupéry.

    Il est aussi bien réel, riche, et harmonieux, magnifiquement bordé de mers et océans, délimités par Alpes et Pyrénées, enraciné profondément dans l’Histoire, riche en Traditions, prestigieux en passé : Pays de Cocagne assurément.

     

    Au Royaume il faut un Roi : nous l’avons aussi !

    Issu de longue tradition, conscient et préparé à sa charge depuis toujours, père soucieux de former le Dauphin et de maintenir et préparer la Famille Royale de France au service du Royaume de France !

    Nous avons aussi notre Reine, sublime Dame de France !

     

    Laissons donc la République cauchemardesque et En-Marche vers son inévitable déclin et investissons la France de Rêve, la France Royale, celle qui nous rend notre fierté.

    Rêvons Grand, Sacré, Merveilleux, Royal !

     

     

    Guy Adain

    07/07/2020

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Qu'est-ce qu'il lui a pris, à de Villepin, avec "sa hargne, sa rogne et sa grogne", comme dirait quelqu'un ?

    Guillaume Bigot nous semble avoir bien jugé la chose (chez Christine Kelly, dans Face à l'info) :

    "Involontairement, le discours de Dominique de Villepin arme idéologiquement des terroristes qui rêvent d'un 7 octobre à la française..."

    (extrait vidéo 1'29)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1725015244051742754?s=20

     

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    1. ENFIN ! FLORIAN EST LIBÉRÉ

     

    Le policier qui a tué Nahel à Nanterre s'appelle Florian Menesplier et vit  à Bornel dans l'Oise - Oise Hebdo

     

    FLORIAN N'A FAIT - ET BIEN FAIT - QUE SON DEVOIR :

    PROTÉGER LES CITOYENS ET LA SOCIÉTÉ !

    COMBIEN DE VIES A-T-IL POTENTIELLEMENT SAUVÉES

    EN METTANT HORS D'ÉTAT DE NUIRE

    UN INDIVIDU METTANT EN DANGER LA VIE D'AUTRUI ?

    SI LA FOLIE DE CE DANGEREUX PERSONNAGE LUI A COUTÉ LA VIE,

    C'EST UNIQUEMENT LA CONSÉQUENCE DE SON INCONSCIENCE...

     

    2. Avec raison, Vincent Trémolet de Villers (dans Le Figaro, extrait) dénonce l'attitude condamnable d'Anne Hidalgo : Anne Hidalgo: «Paris-Tahiti Plages»

    L’ÉDITORIAL DU FIGARO - Avec la maire de Paris, la distance entre le discours et la réalité qui discrédite la politique prend des proportions inouïes.

    «Un jour j’irai à Tahiti, c’est là que je vivrai ma meilleure vie…» La rengaine kitsch qui, il y a quelques années, a fait danser la France populaire résume dans l’opinion le long voyage d’Anne Hidalgo. Tout est là pour épicer le cocktail du scandale. Une équipée longue et lointaine, la confusion entre les travaux publics et les plaisirs privés, le décalage entre la lumière estivale des lagons et l’automne tragique d’un pays ébranlé dans ses fondements par la bascule de l’Histoire.

    La maire de Paris crie à l’injustice, plaide l’indulgence, mais quand Jean-Michel Blanquer s’était rendu pour un court séjour, à ses frais, pendant les vacances, à Ibiza, la même avait dénoncé «la désinvolture et la légèreté» du ministre de l’Éducation nationale. Ces deux mots lui reviennent en boomerang. On pourrait en trouver d’autres, tant la maire de Paris excelle dans l’exercice du redressement moral et du double discours. Jamais en retard d’une leçon écologique, elle se montre sur les réseaux sociaux roulant…

    "...La ville est transformée en un chaos hostile et ruineux. Paris est comme à l'abandon. Ce sentiment de délitement hante ses opposants et tourmentent ses électeurs. Sur les pavés, les rats pendant que madame la maire est à la plage..."

     

    2 BIS. Et, en, triste écho à ce que dit Tremolet (toujours dans Le Figaro)  : Fabrice Lucchini ! :

    Qu’est devenu Paris ?

    "...Depuis peu, j’accepte les spectateurs arrivant en retard car ils ont le courage de traverser le chaos qu’est devenu Paris pour venir me voir. Maintenant, la décivilisation est incarnée par notre ville..."

    (extrait vidéo 1'50)

    https://x.com/Le_Figaro/status/1724875163261698199?s=20

    Le Figaro on X: "Qu'est devenu Paris ?, se demande @LuchiniOfficiel.  «Depuis peu, j'accepte les spectateurs arrivant en retard car ils ont le  courage de traverser le chaos qu'est devenu Paris pour

     

    4. Retour sur la magistrale "claque à Moundir" (donnée par Juliette Briens dans Touche pas à mon poste), dont nous parlions ici-même, hier; voici un autre extrait de ce moment d'anthologie :

    « Vous dites que les musulmans ont reconstruit la France. Dans le BTP, les étrangers représentaient 30% des travailleurs majoritairement Italiens, Portugais, Espagnols . Les Maghrébins, ça n’est que 6%..."

    (extrait vidéo 4'10)

    https://x.com/MarionMarechal/status/1724781463210729569?s=20

    JULIETTE BRIENS ATOMISE MOUNDIR SANS AUCUNE PITIÉ - YouTube

    Juliette a atomisé Moundir !!!!!

    Si Shakespeare revenait, il n'écrirait sûrement pas un "Ro...moundir et Juliette" !

     

    5. Trouvé sur tweeeter : un peu excessif, certes (il nous reste quelques Lino, à la Légion et ailleurs, ne cédons pas au pessimisme...) mais tellement vrai et si drôle pour un tas d'autres ! D'autres, quoi, au juste ? 

    Image

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    6. D'Éric Zemmour (sur tweeter) :

    "Voici Yassine Belattar, l’homme qui a murmuré à Macron que marcher contre l’antisémitisme fracturerait l’unité du pays. Yassine Belattar est la version comique de Tariq Ramadan."
     
    (extrait vidéo 1'45)
     
     

    Édito. Belattar VS Zemmour: Parler pour ne rien dire - MeltingBook

     

    7. SOS CALVAIRES communique :

     

     

     

    À DEMAIN !