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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sylvie TAUSSIG, de Gassendi à l’islamisation via le roman moderne et Richelieu…

    929029399.jpgIncroyable, indéfinissable, inclassable Sylvie Taussig, ce petit bout de femme française, cette mère de famille moderne mais rangée, et qui est bonne sur tous les sujets qu’elle aborde !

    Cela, évidemment, ne lui donne pas que des amis, surtout dans le monde universitaire, incroyablement envieux envers ceux qui, en ce milieu, sortent des clous par leur singularité. 

    Jésus et Épicure

    PierreGassendi.jpgSylvie Taussig a d’abord forgé sa plume avec Gassendi (Photo), ce philosophe méridional du Grand Siècle qui voulait (et pourquoi pas ?) montrer que Jésus et Épicure étaient compatibles ; elle a ensuite publié des romans oniriques à l’écriture décoiffante ; elle nous a donné un plus classique Richelieu mais débordant de vie et qui montrait également que le grand cardinal-ministre de Louis XIII, fut, en toute discrétion, un bon prêtre ; ensuite elle contribua à soulever le voile, c’est le cas de le dire, sur l’islamisation de moins en moins rampante qui avance inexorablement dans notre pays, depuis plus de 30 ans ; elle joua alors un  rôle moteur dans un hors-série de la revue Cités, en 2004, l’Islam en France (une nuée de contributaires les plus divers dans un volume de 725 pages qui a fait date) ; sur cette lancée islamologique, Sylvie Taussig est partie comme chargée de mission du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), en Amérique latino-amérindienne, basée dans la province mexicaine puis à Cuzco, au cœur du Pérou inca. Elle a opéré, sous ces latitudes, des découvertes absolument inattendues sur le recul du catholicisme*, non seulement devant les évangéliques, bras armé et financé par l’hégémonie étatsunienne dans la région (cela on le savait)** mais désormais, et ça c’est la découverte de S. Taussig, l’Islam grignote aussi l’ex-monopole catholique sud-américain. 

    L’Islam coranisateur

    Et l’Islam coranisateur, en Amérique du Sud, attire une majorité de femmes. Pourquoi, alors que la religion de Mahomet passe pour être « anti-femmes » ? Parce que les ultra-féministes  latino-américaines ont massivement tapé sur le machisme latin, qui n’est en fait qu’un mot dépréciatif pour désigner cette vertu qu’est la virilité. Voulant de « vrais hommes », nombre de Sud-américaines se sont tournées vers des mâles arabes… Merci mesdames Bachelet, Kirchner, Roussef et cie !

    Francois-rencontre-Mohammed-Issa-secretaire-general-Ligue-mondiale-musulmane-Vatican-20-septembre-2017_0_729_486.jpgSur ce phénomène inédit et passablement inquiétant pour l’Eglise (que fait notre pape italo-argentin ? Il vante l’accueil des musulmans en Europe !) 

    Nous proposerons demain à nos suiveurs un article fouillé de S. Taussig paru récemment dans la revue internationale en ligne The Conversation. Créée en 2011 en Australie, ce site est vite devenu le rendez-vous de la fine fleur de l’intelligentsia universitaire mondiale, et il dispose maintenant d’une version francophone, d’où nous avons ramené cet article. Bonne lecture !   [Série à suivre demain et après-demain].

    *  Voir l’article de S. Taussig sur « la théologie musulmane de la libération » in les Temps modernes N° 700, octobre-décembre 2018.
    ** Voir notamment notre Petit journal lusitan (Domens 2001, Privat-Le Rocher  2007)

    Mini-glossaire arabe

    Habibi: Mon chéri
    Fatiha: Sourate d’ouverture du Coran servant à marier des couples musulmans; Fatiha est aussi un prénom féminin assez répondu parmi les mahométans.
    Hidjab: voile complet des femmes musulmanes.
  • LA REPUBLIQUE EST EN DANGER !

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    Source : ACTION FRANCAISE PROVENCE 

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : pourquoi ?

    pourquoi ne pas se réjouir de l’élimination d'une cinquantaine de djihadistes à la frontière burkinabée ? Même s'il n'est pas normal que l'Europe (et nos "chers" Allemands entre autres) laissent la France porter seule le poids de la lutte anti djihadiste au Sahel; et même si l'on ne peut qu'émettre, au moins, des doutes et des réserves sur la pertinence de notre présence et de son maintien là-bas, on ne peut que saluer le succès de nos soldats courageux : vendredi dernier, 30 octobre, dans la "zone des trois frontières" (entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger), près d’une soixantaine de djihadistes/"terroristes voyageurs" ont été tués par des commandos français appuyés par des Mirage 2000... Eux, au moins, ils ne viendront pas tuer chez nous !

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    • pourquoi ne pas appuyer énergiquement l'action des cinq évêques qui déposent un recours contre l'interdiction des messes pendant le confinement ? Pour l'instant, ils ne sont "que" cinq : qu'attendent les autres ? Il s'agit de Mgr Marc Aillet (évêque de Bayonne), Mgr Bernard Ginoux (Montauban), Mgr Jean-Pierre Cattenoz (Avignon), Mgr David Macaire (Martinique) et Mgr Dominique Rey (Fréjus-Toulon). Ces cinq évêques sont déjà soutenus par soutenus par plusieurs intellectuels : Pierre Manent, Rémi Brague, Chantal Delsol, Fabrice Hadjadj... Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et Président de la Conférence des évêques de France va, de son côté, déposer un "référé liberté"... 

    pourquoi continuer à faire l'autruche et à refuser de voir la réalité en face, après les assassinats de Vienne ? Les autrichiens ont-ils "fait" des caricatures? Non. Ont-ils eu des colonies ? Non. Ont-ils fait la guerre à Daech ? Non. Et pourtant, aujourd'hui, c'est leur tour. Capituler sans cesse devant des revendications islamistes de plus en plus nombreuses, de plus en plus énormes, de plus en plus contraignantes, pensant par là être agréable aux terroristes et se concilier l'Islam ne nous apportera rien d'autre que le renforcement de ceux qui veulent... tout simplement nous soumettre à leur Totalitarisme.
     
    pourquoi s'obstiner à ne pas admettre que la seule réponse, si on nous déclare la guerre - ce qui est le cas, c'est de la faire, et de la gagner ?... Et pourquoi ceux qui nient la réalité persistent-ils dans leur folie suicidaire : le problème n’est pas les caricatures ou la liberté d'expression ! Encore moins les inexistantes "valeurs de la république" ! Le problème, le seul, c’est l’islamisme qui nous attaque, pour détruire ce qui fonde notre société. Et il n’arrêtera de tuer que quand nous aurons renoncé à notre liberté, ou quand nous l’aurons vaincu...

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    Les terroristes/envahisseurs, eux, ont très bien compris...

     
     
    pourquoi le gouvernement perd-il le peu d'autorité qui lui reste en faisant la guerre aux petits commerçants, alors qu’il est paralysé face aux islamo-racailles ? Faible avec les forts et fort avec les faibles...
     
    pourquoi ne renvoie-t-on pas immédiatement les clandestins islamo-terroristes dès leur première arrestation pour violence(s) ? N'est-ce pas de la complicité, voire de la haute trahison, de la part des semble-Autorités ? À Nîmes, le clandestin qui a tenté de pénétrer dans la cathédrale ce lundi, en criant "Allah Akbar" est un  multirécidiviste, déjà condamné, bien connu des services de police et de la Justice (?), mais non renvoyé chez lui. Énième cas de laxisme judiciaire et administratif, qui tolère les clandestins islamistes...  Pays légal responsable et coupable !
  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient...

            Jacques Bainville vient - enfin !... - de faire son entrée dans les Grands Textes : les lecteurs de ce Blog savent qu'il est présent dans les Ephémérides, d'une façon, sinon tout à fait quotidienne, du moins extrêmement fréquente : on le retrouvera donc, maintenant, aussi dans les Grands Textes, le XXXIème lui étant également consacré, avec les dernières pages du dernier chapitre de son magistral Napoléon. En attendant d'autres pages, d'autres ouvrages non moins magistraux (mais, qu'est-ce qui ne l'est pas, magistral, chez Bainville ?...)

            Le Grand Texte de la semaine prochaine (le XXVIIIème) est de Maurras : Nationalisme français et nationalisme allemand.

           93.624 téléchargements au compteur, sur Viméo, le vendredi 20 mai à 16 heures : les 100.000 ne sont plus très loin..., écrivions-nous il y a quinze jours. Le chiffre est passé à 94.952, le vendredi 27, et à 96.031 ce vendredi 3 juin, toujours à 16 heures : espérons donc qu'on atteindra les 100.000 avant la fin juin.... 

            Encore un effort !.....   

          Pour ce qui est du programme des notes, cette semaine on parlera évidemment de tout ce qui fait notre quotidien et, bien sûr, de ce dont on ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter....

              Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine :

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                                                                                                                                                                                                                                         Ephémérides : 

    · Dimanche : Victoire d'Henri IV à Fontaine Française. Carrousel de Louis XIV. Inauguration du Sacré Coeur.

    · Lundi : 7ème Croisade: Saint Louis s'empare de Damiette. Naissance de Corneille. Débarquement de Normandie.

    · Mardi : Entrevue du Camp du Drap d'Or. Sacre de Louis XIV.

    · Mercredi : : Parution du Discours de la méthode. Mort de Louis XVII.

    · Jeudi : Louis XIV épouse Marie-Thérèse. Les Vendéens s'emparent de Saumur. Fin du Congrès de Vienne. 

    · Vendredi : Le feu ravage la cathédrale de Chartres. Instauration de la Terreur. Pose de la première pierre de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre. Massacre d'Oradour-sur-Glane. 

    · Samedi : Consécration du chevet de l'abbaye de Saint Denis. 

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  • Sauver l'Etat, pas la République ! Par Jean-Philippe Chauvin

    CHAUVIN 15.jpgLa République est-elle en phase terminale ? M. Hollande pourra-t-il tenir ? Va-t-on vers la dissolution de l’Assemblée nationale ? La France peut-elle s’effondrer comme la Grèce ? Autant de questions que je ne cesse d’entendre depuis quelques jours, parfois sous la forme d’affirmations péremptoires, le point d’interrogation se transformant de plus en plus fréquemment en un point d’exclamation : au comptoir des cafés, dans la salle des professeurs, sur un bout de trottoir, dans une librairie encombrée où les clients demandent, d’une voix parfois forte, comme provocatrice, le livre de Mme Trierweiler, véritable succès – un peu ambigu et plutôt inattendu - de la rentrée littéraire 2014…

    Alors ? Je pense que nous vivons, en cette semaine et peut-être en celles qui vont suivre, un véritable emballement et que les Français « se lâchent » dans leurs réactions, comme pour surmonter ce terrible sentiment d’impuissance politique qui les mine et qui les fait de plus en plus douter de la Cinquième République elle-même au point d’en demander une « Sixième », cette dernière n’étant rien d’autre que le retour de la Quatrième, entre parlementarisme et partitocratie… En fait, nous y sommes déjà, comme me le faisait remarquer un collègue : « La Cinquième avec des hommes et des pratiques de la Quatrième »… Heureuse formule pour une réalité qui l’est beaucoup moins ! 

    La République dans le brouillard...

    Effectivement, le spectacle actuel rappelle les pires heures de la Quatrième, morte dans la douleur et le déshonneur faute d’avoir surmonté ses contradictions et ses propres principes quand il aurait fallu plus d’audace et de liberté face aux événements d’alors. Aujourd’hui, la monocratie, sinistre village Potemkine d’une autorité défaite par les hommes que le suffrage populaire avait appelé à les représenter, cache de moins en moins les ruines de la Chose publique, et le monocrate du moment, M. Hollande, semble inconscient de sa responsabilité dans cette désolation française qui ne peut que m’attrister, moi le royaliste soucieux de la pérennité et de l’indépendance d’un Etat que je juge nécessaire pour incarner celles de la nation elle-même. 

    Je ne souhaite pas que l’Etat s’effondre car les conséquences en seraient d’abord terribles pour la France et ses habitants, et parce que je ne suis pas partisan de « la politique du pire qui est la pire des politiques » comme le disait avec justesse Charles Maurras, souvent incompris pour ce qui n’était pas frilosité mais, au contraire, souci politique de la France. Mais pour éviter cet effondrement, encore faudrait-il que nos gouvernants et ceux qui aspirent à le devenir prennent conscience que la France ne peut et ne doit plus être le jeu de leurs combinaisons et petits arrangements, et qu’ils retrouvent le sens de l’Etat, celui qui animait un Richelieu ou, même, un Talleyrand. En sont-ils capables ? Personnellement, j’en doute, au regard de leurs discours et attitudes, à droite comme à gauche… D’ailleurs, la droite vaut-elle et ferait-elle mieux que la gauche actuellement aux affaires (sans même penser au mauvais jeu de mots qu’un Cahuzac ou un Thévenoud pourraient susciter…) ? Là encore, je ne suis pas le seul à en douter, au regard des sondages des derniers jours et des déclarations embarrassées des ténors d’une UMP en déroute.

     

    Vivement que la fleur de lys flotte sur l'Elysée... 

    Il m’apparaît de plus en plus nettement que la Cinquième République, malgré les fondations monarchiques voulues par son géniteur et premier président, le général de Gaulle, n’est plus à même de relever les défis de la contemporanéité ni de répondre aux attentes de ceux qui, pourtant, croyaient en elle avec une sincérité, voire une foi quasi-religieuse, que je ne moquerai pas, même si j’en soulignerai les limites et les illusions. Je leur dirai que s’ils veulent conserver l’Etat et ce qu’ils appellent, de façon sans doute inappropriée, la République (ce que, pour ma part, je nomme « Chose publique » ou « Cité »), il n’y a d’autre solution que de passer par le moyen institutionnel monarchique, royal, qui redonnera à la magistrature suprême une durée et une indépendance que le quinquennat ne lui permet pas de recouvrer, comme le montrent à l’envi et de façon presque outrancière les deux dernières présidences, si désastreuses qu’elles ne suscitent plus, dans le souvenir comme dans l’actualité, que rejet électoral et dégoût politique… u

     

  • L’Euro-guerre

    Violents affrontements, samedi soir, à Marseille sur le Vieux-Port, entre Anglais et Russes 

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    Entêtement ou fermeté ? L’avenir tranchera mais la France, par la voix de M. Hollande, n’a pas envisagé une seconde de renoncer à l’organisation du championnat d’Europe de football. En plein état d’urgence dûment motivé par le danger terroriste et dans un contexte social agité et violent - sans parler de l’adversité climatique… Il faut dire que l’enjeu est d’importance. On nous promet en effet - outre la victoire de l’équipe de France, deux millions et demi de spectateurs dont une majorité de visiteurs étrangers, presque un milliard et demi d’euros de « retombées économiques » et, surtout, une image de la France plus belle que jamais aux yeux du monde. On pourrait dès lors, comme M. Séguéla, faire des rêves bleus (B.F.M., lundi 6 juin). On doit plutôt faire preuve d’un scepticisme raisonnable. A moins d’être « programmée », la victoire des Bleus n’est pas certaine du tout ; la manne financière attendue couvrira à peine le coût des inondations; quant à l’image de la France, M. Lambert lui-même, président du Comité d’Organisation de l’Euro, la juge (France Inter, vendredi 10 juin) déjà gâchée par l’entassement des ordures et les difficultés dans les transports publics. 

    La vérité est que nous sommes entrés vendredi 10 dans une nouvelle guerre, la guerre du football. Envoyé spécial de La Gazette de France aux Jeux olympiques d’Athènes de 1896, Charles Maurras comprend vite que, loin d’unir, la compétition sportive divise les nations. D’une certaine façon, M. Podalydès, sociétaire de la Comédie française et grand amateur de football, ne dit pas autre chose lorsque, comparant « le commentaire » d’un match au « compte rendu d’une bataille napoléonienne » (La Croix, 9 juin), il affirme : « Ce sont des guerres symboliques que se livrent les clubs et les nations. » 

    Peut-être est-ce pour cela que l’on accorde un crédit disproportionné au moindre geste, au moindre mot de joueurs qui, pour la plupart, malgré leur talent balle au pied, ne brillent pas par leur intelligence et s’expriment souvent comme des voyous, des crétins ou des mégalomanes (est-il besoin de citer des noms ?). Que des multi-millionnaires en culottes courtes puissent être considérés sérieusement pour autre chose que ce qu’ils sont, c’est-à-dire des multi-millionnaires en culottes courtes… qui jouent à la baballe, voilà qui est extravagant et qui permet de juger une époque.  

    Ces joueurs, et c’est grave, sont en effet le reflet de notre société. Un individualisme forcené, jusques et y compris sur le terrain, d’ailleurs, les motive dans le moindre de leurs caprices. Sans doute sont-ils aimés pour cela. Certains gladiateurs étaient peut-être de véritables « vedettes » dans la Rome antique mais ils jouaient leur vie à chaque combat et finissaient, tôt ou tard, par mourir dans l’arène. Et, surtout, on n’attendait d’eux aucun avis, aucune leçon de morale ou de politique. 

    Une guerre et des combattants de parodie. On fait ce qu’on peut. On a ce qu’on mérite. C’est l’époque. « Allez les Bleus quand même », mais sans illusion. 

  • La Résistance n'est pas au Parti, par Jean-Philippe Chauvin*

    Ce mercredi au Panthéon ...

     

    arton8470-7b8cd.jpgLa Résistance n’a jamais été la propriété d’un parti ou d’un courant politique, ce qui n’a pas empêché les uns ou les autres, une fois la Libération passée et le danger écarté, de vouloir la récupérer au profit de telle ou telle cause, comme un facteur légitimant et fortifiant : à ce petit jeu, le Parti communiste fut le plus acharné, et sa réaction à la panthéonisation de quatre noms symboliques de la Résistance et de sa diversité résumée plutôt qu’exhaustive, est très révélatrice à cet égard… Accuser le président Hollande de vouloir effacer la résistance communiste est, en fait, faire preuve d’un culot certain, et en appeler à l’unité de la Résistance, quand le Parti communiste n’a cessé en d’autres temps (pas si lointains, à bien y regarder) de vouloir la monopoliser, au nom de ses « 75.000 fusillés » (1), est une intention louable mais peu suivie d’effets dans le quotidien L’Humanité de ce mercredi 27 mai 2015. 

    Ce qui m’a particulièrement agacé dans l’édition du jour du quotidien communiste, c’est la tentative d’effacer, pour le coup, toute trace des résistances « non-républicaines », que cela soit pour les « premiers résistants » ou pour les étudiants du 11 novembre 1940 : or, les nationalistes maurrassiens, souvent malgré Maurras lui-même, et les monarchistes (parfois les mêmes, d’ailleurs) partisans du comte de Paris, furent nombreux parmi la petite cohorte des « résistants de 1940 ». 

    Cela ne veut pas dire que la Résistance fut royaliste et aucun de ces combattants de la première heure n’a cherché à imposer la fleur de lys sur les drapeaux de la France libre. Si certains arborèrent le sacré-cœur chouan sur leur chemise (peut-être ceux de la petite revue clandestine L’Ageasse, en Vendée, ou ceux du Camp Saint-Louis, non loin de Paris ?), comme l’évoque l’écrivain Jacques Perret, la « France d’abord » était leur combat et participer à sa libération était l’objectif qu’ils partageaient avec des socialistes, des républicains, des gaullistes (dont certains de ces royalistes étaient), et, même si cela peut paraître surprenant au regard des affrontements passés et de ceux à venir, des communistes ! Il n’est pas certain que ces derniers, surtout les plus liés à Moscou, aient eu, à l’époque, le même désintéressement politique… 

    Une fois la France libérée, les jeux politiciens, malheureusement, reprirent : était-ce illogique alors que la Résistance n’avait, formellement et fondamentalement, qu’un seul but commun à tous ceux qui en firent partie, la Libération, comprise d’abord et avant tout par le retour de la liberté de la France, de celle sans laquelle il n’y a pas de libertés publiques ni privées pour les Français quels qu’ils soient ? 

    Que, de temps en temps, et comme ce mercredi au Panthéon, l’on se rappelle de cette unité éphémère mais éminemment française, me réjouit, même si cette joie se teinte parfois d’une certaine amertume au regard de la situation actuelle de notre « cher et vieux pays »…   

     

    (1) On sait désormais que le nombre total des fusillés français durant l’Occupation n’a pas atteint les 5.000, si l’on en croit le récent dictionnaire qui leur est consacré, et qui en recense 4.500, ce qui est déjà beaucoup trop !

    Jean-Philippe Chauvin

     

  • ”L'aventure France” en feuilleton : au sommaire, cette semaine...

    ALBUM FRANCE.jpg- Lundi 20 janvier : Il y a 40.000 ans : l'Homme de Cro Magnon...

    - Mardi 21 janvier : Il y a 30.000 ans : le paléolithique (I), la grotte Chauvet...

    - Mercredi 22 janvier : Le paléolithique (II) : entre - 29.000 et - 17.000, la grotte Cosquer...

    - Jeudi 23 janvier : Il y a 25.000 ans : le paléolithique (III), la grotte du Pech Merle...

    - Vendredi 24 janvier : Il y a 25.000 ans, la Dame de Brassempouy...

     

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    Que cela plaise ou non au Système/Régime menteur qui nous gère - si mal ! - aujourd'hui, ce sont les Rois qui ont fait la France : oui, celle-ci ne commence pas en 89, tout simplement parce que, sans les Rois, pas de France !

    Et cette France qu'ils ont patiemment construite, avec le peuple bien sûr, ils en ont fait la première puissance du monde : sous Louis XVI, nous étions "la Chine de l'Europe", avec quasiment 30 millions d'habitants, les élites de la terre entière parlaient français, nous étions à la pointe du progrès dans tous les domaines (artistiques, économiques, scientifiques...); la Royauté française était bien, comme l'a qualifiée Pierre Debray lors d'un Rassemblement royaliste de Montmajour "la flèche du progrès"...

    C'est que nos Rois ne se contentaient pas de gérer les choses et les gens, tâcheNotre-dame-la-nuit.jpg ordinaire de n'importe quel gouvernement, partout sur la terre. A côté de cette horizontalité nécessaire, si l'on peut dire, nos Rois ont toujours su et voulu élever le peuple vers les réalités d'en haut, intellectuelles et spirituelles; ce que les Anciens, Grecs et Romains, appelaient le Vrai, le Beau et le Bien; quête insatiable et permanente, couronnée et sublimée par le christianisme, et voilà pourquoi, avec Paris, nos capitales sont Athènes, Rome et Jérusalem. Nos rois "lieu tenants" de Dieu sur la terre - ont toujours su et voulu élever l'âme, l'esprit et le coeur du peuple, en menant une authentique politique de civilisation, "la vraie démocratie, celle qui ne condamnait pas l’âme du chef à s’abaisser aux désirs de la masse, mais qui soulevait cette masse de la poésie, de la noblesse de son chef" comme le disait La Varende.

    FLEUR DE LYS DE GAULLE.jpgBien loin d'accepter de devenir les gallo-ricains matérialistes en quoi le Système veut nous transformer, avec son globish infâme et son tropisme états-unien, mélange indigeste de malbouffe et de sous-culture, anti-culture ou a-culture, nous voulons au contraire pousser nos racines bien profondément dans le sol : "Les arbres qui jaillissent le plus haut vers le ciel sont ceux qui poussent leurs racines le plus profondément dans la terre", aimait à dire Gustave Thibon. A qui Maurras fait écho : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance, ndlr) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"...

    Et Jean de la Varende d'ajouter : "...le souvenir porte en soi une vitalitéMONT SAINT MICHEL 5.jpg supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Nous voulons donc cultiver nos Racines, persuadés que l'amour de notre Patrie nous ouvre, par ailleurs, à la compréhension, au respect et à l'amour de celle des autres, animés du même sentiment que nous.

    Mais, ces Racines, encore faut-il les connaître pour les aimer, pour les partager : c'est tout le but de ce feuilleton, tiré de notre Album L'aventure France racontée par les cartes", riche de 214 entrées...

     

    (Début du feuilleton : lundi 6 janvier 2020; parution : cinq jours par semaine, du lundi au vendredi...)

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  • ”L'aventure France” en feuilleton : au sommaire, cette semaine...

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    - Lundi 6 janvier : Présentation de l'Album...

    - Mardi 7 janvier : Mise en perspective...

    - Mercredi 8 janvier : Il y a peut-être 1.900.000 ans...

    - Jeudi 9 janvier : Il y a 1.370.000 ans...

    - Vendredi 10 janvier : Il y a 450.000 ans, l'Homme de Tautavel...

     

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    lfar flamme.jpgQue cela plaise ou non au Système/Régime menteur qui nous gère - si mal ! - aujourd'hui, ce sont les Rois qui ont fait la France : oui, celle-ci ne commence pas en 89, tout simplement parce que, sans les Rois, pas de France !

    Et cette France qu'ils ont patiemment construite, avec le peuple bien sûr, ils en ont fait la première puissance du monde : sous Louis XVI, nous étions "la Chine de l'Europe", avec quasiment 30 millions d'habitants, les élites de la terre entière parlaient français, nous étions à la pointe du progrès dans tous les domaines (artistiques, économiques, scientifiques...); la Royauté française était bien, comme l'a qualifiée Pierre Debray lors d'un Rassemblement royaliste de Montmajour "la flèche du progrès"...

    C'est que nos Rois ne se contentaient pas de gérer les choses et les gens, tâcheNotre-dame-la-nuit.jpg ordinaire de n'importe quel gouvernement, partout sur la terre. A côté de cette horizontalité nécessaire, si l'on peut dire, nos Rois ont toujours su et voulu élever le peuple vers les réalités d'en haut, intellectuelles et spirituelles; ce que les Anciens, Grecs et Romains, appelaient le Vrai, le Beau et le Bien; quête insatiable et permanente, couronnée et sublimée par le christianisme, et voilà pourquoi, avec Paris, nos capitales sont Athènes, Rome et Jérusalem. Nos rois "lieu tenants" de Dieu sur la terre - ont toujours su et voulu élever l'âme, l'esprit et le coeur du peuple, en menant une authentique politique de civilisation, "la vraie démocratie, celle qui ne condamnait pas l’âme du chef à s’abaisser aux désirs de la masse, mais qui soulevait cette masse de la poésie, de la noblesse de son chef" comme le disait La Varende.

    FLEUR DE LYS DE GAULLE.jpgBien loin d'accepter de devenir les gallo-ricains matérialistes en quoi le Système veut nous transformer, avec son globish infâme et son tropisme états-unien, mélange indigeste de malbouffe et de sous-culture, anti-culture ou a-culture, nous voulons au contraire pousser nos racines bien profondément dans le sol : "Les arbres qui jaillissent le plus haut vers le ciel sont ceux qui poussent leurs racines le plus profondément dans la terre", aimait à dire Gustave Thibon. A qui Maurras fait écho : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance, ndlr) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"...

    Et Jean de la Varende d'ajouter : "...le souvenir porte en soi une vitalitéMONT SAINT MICHEL 5.jpg supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Nous voulons donc cultiver nos Racines, persuadés que l'amour de notre Patrie nous ouvre, par ailleurs, à la compréhension, au respect et à l'amour de celle des autres, animés du même sentiment que nous.

    Mais, ces Racines, encore faut-il les connaître pour les aimer, pour les partager : c'est tout le but de ce feuilleton, tiré de notre Album L'aventure France racontée par les cartes", riche de 214 entrées...

    (Début du feuilleton : lundi 6 janvier 2020; parution : cinq jours par semaine, du lundi au vendredi...)

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  • Du scandale Bridgestone et de la nécessaire domestication des féodalités économiques, par Jean-Philippe Chauvin.

    Encore une fois, une entreprise multinationale ferme une usine importante en France, sans trop d’égards pour ceux qui y travaillent et ceux qui en vivent, de la sous-traitance aux commerces locaux, voire aux écoles qui accueillent les enfants des salariés.

    jean philippe chauvin.jpgAinsi, 863 travailleurs, ouvriers et cadres, sont condamnés au chômage ou au reclassement, parfois à une retraite anticipée sans joie, tandis que de nombreuses entreprises sous-traitantes vont être les victimes collatérales d’une décision prise à des milliers de kilomètres de là, sous la pression d’actionnaires plus empressés de valoriser leur capital que de soutenir l’emploi dans un pays qu’ils ne connaissent que par sa tour Eiffel ou ses bons vins… C’est désespérant, parce que c’est encore et toujours le même scénario que Whirlpool à Amiens en 2017 et Ford à Blanquefort en 2019 (deux exemples parmi tant d’autres) et que rien ne semble infléchir le cours d’une mondialisation brutale qui profite du « vaste monde » pour chercher le meilleur profit financier et non le meilleur intérêt ouvrier ou, tout simplement, humain. Sans oublier que, désormais, l’État est tenu de respecter des règles de « libre concurrence » (européenne ou mondiale) qui, trop souvent, oublient les travailleurs. La concurrence ainsi qualifiée n’est, là aussi, que l’alibi commode du cynisme économique de quelques féodalités d’argent et de matière oublieuses des vertus de service et de bienveillance. Ainsi va la mondialisation contemporaine, et ce n’est pas heureux.

    Il est vain de demander aux multinationales de s’amender et de s’humaniser, car elles préféreront plutôt acheter la paix sociale provisoire sur un site en voie d’abandon par quelques millions d’euros distribués au titre de compensation ou d’indemnités que de changer de logiciel, le libéralisme profitable étant celui qui leur convient et qui les autorise à des méthodes brutales au nom de la « liberté du travail » qui n’est, trop souvent, que la fameuse « liberté de mourir de faim » pour les travailleurs (selon la dénonciation célèbre de Charles Maurras) quand elle est, dans le même temps, la « liberté de l’argent » pour ceux qui en ont et en abusent. Nous savons que les lois françaises de 1791, celles de d’Allarde et de Le Chapelier, en ont fini avec un modèle social corporatif qui, à défaut d’être parfait, avait au moins le mérite de ne pas séparer les intérêts du travail de ceux des travailleurs, et de préserver les droits des uns et de l’autre, non dans une hypothétique « liberté » tyrannique du puissant envers le faible (« Le renard libre dans le poulailler libre »), mais dans un équilibre qui permettait le maintien de la qualité de la production tout en garantissant la protection sociale et professionnelle (mais aussi la responsabilité) des producteurs. Mais, s’il est trop tard pour s’en prendre aux auteurs des lois maudites de 1791, il n’est pas interdit de chercher des solutions pour limiter les effets délétères d’un capitalisme mondialisé qui oublierait ses devoirs sociaux.

    L’État, pour autant, doit-il verser dans un étatisme idéologique et confiscatoire ? Pas plus que le libéralisme sans limites, cela n’est souhaitable. L’État doit jouer un rôle d’incitateur, de soutien à l’initiative industrielle et de contrôle de l’équité concurrentielle sans s’empêcher de valoriser les activités ou entreprises les plus utiles au pays et à ses nationaux, et, surtout, en imposant, autant que faire se peut, le respect par les féodalités économiques des règles simples de justice sociale sans laquelle il n’est pas de justice tout court.

    Mais cela n’est vraiment possible que si l’État dispose d’une légitimité politique forte qui lui assure de pouvoir mener son rôle de « Grand ordonnateur » de l’économie (au sens premier qui n’est pas celui de « direction » mais de « mise en ordre ») et de favoriser, sous son patronage et dans le cadre de sa stratégie de long terme, le développement de structures socio-professionnelles pérennes qui puissent s’organiser pour « maîtriser » au mieux la mondialisation sans que celle-ci ne déstabilise le tissu économico-social des territoires de France. L’enjeu est d’importance et le défi immense, car la facilité et l’avidité ont souvent remplacé les notions de service et de justice… Et la mondialisation, par son principe même, vise à préserver les multinationales des décisions nationales, ce qui ne facilite guère la tâche des États. Faut-il, pour autant, renoncer à une ambition économique et sociale (et l’économique n’allant pas sans le social, et réciproquement) qui referait de la France et de son modèle particulier une puissance attractive et, pourquoi pas, inspirante pour les autres nations et leurs populations productrices ?

    Source: https://jpchauvin.typepad.fr/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Terrorisme : la drôle de guerre... Guillaume Bigot a bien compris :

    "Tant que la France n'aura pas compris qu'elle est désormais considérée par l'islamisme comme un territoire de conquête pas seulement par les armes mais surtout par les esprits, cette drôle de guerre psychologique sera perdue d'avance !"

    (extrait vidéo 2'10)

    https://twitter.com/dragonduclos/status/1386473504112058370?s=20

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    2. Charlotte d'Ornellas a encore raison ! (elle débat sur CNews avec Jean-Christophe Cambadélis) :

    "Le meurtrier de Stéphanie n’aurait jamais dû rester en France et être régularisé...". "Mais cela faisait 10 ans qu’il était là !" répond Cambadelis. "Il vivait de quoi ? Avec quels émoluments ? Les aides sociales payées avec nos impôts évidemment !" 

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    "C'est une vérité sommaire, brutale, révoltante : si Jamel G. avait été expulsé du territoire entre 2009 et 2019, Stéphanie aurait passé le week-end avec ses enfants. Le reste-larmes officielles, coups de menton, projet de loi-n'est que mauvais théâtre." (Vincent Trémolet de Villers, dans Le Figaro)

     

    3. (Source : Eurostat) : En 2020, la France est toujours championne d’Europe des dépenses publiques avec 62.1 % du PIB. C’est 9 points de plus que la moyenne des pays membres de l’UE et 8 points de plus que la zone euro. C’est aussi 11 points de plus que l’Allemagne (51.1 % du PIB). Deux causes à ce délire taxeur :

    - la redistribution "sociale" (!) et la générosité (!) financière envers les étrangers (près de la moitié des versements de la CAF leur sont directement remis...);

    - la sur-administration du Système, liée à son copinage/coquinage, directement induit par l'électoralisme, puisque le Pouvoir dépend de l'Argent, donc ... de ceux qui le donnent, pour le conquérir par l'élection, qui coûte beaucoup d'argent. 

    À lire, pour nos nouveaux lecteurs, une courte explication de cet argent qui "en démocratie... monte trop haut", comme l'expliquait Maurras (dans notre note du 

    Argent, qui t’a fait roi ?...

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    4. Incroyable mais vrai ! Béchir Ben Hassen, imam établi en France, interdit de prêche dans son pays, la Tunisie, appelle à décapiter tous ceux qui offensent Mahomet... Et il le fait depuis la France, où il réside ! Et son compte twitter n'est pas fermé, pas plus que sa page facebook ! Et il fait des conférences dans toute la région parisienne! Génération identitaire est dissoute, mais pas les mosquées et le centre islamique qu'il gère ! 

    Alors, Gérald Darmanin ? On dissout Génération identitaire mais on laisse un type comme "ça" faire "ça" ici ? Darmanin, complice ?

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    5.                                                      NON !

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    NON ! L'ISLAM N'EST PAS 'UNE" RELIGION FRANÇAISE !

    NON ! LE VOILE/FOULARD N'EST PAS UN VÊTEMENT FRANÇAIS !

    NON ! MOHAMED N'EST PAS UN PRÉNOM FRANÇAIS !

     

    6. Encore un grand "BRAVO !" à l'Association SOS CALVAIRES :

    Ce week-end les #bénévoles étaient encore à Montcarra pour s'occuper des croix de l'église et du #cimetière. Et puisque le retour du soleil a motivé beaucoup de monde, nous nous sommes même occupés des marches de l'#église !

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    7. Et on terminera cette série d'aujourd'hui en se moquant allègrement de la bêtise crasse et archi-crasse de l'ONU, qui se moque du sort des femmes - en général - et des malheureuses qui subissent l'enfer sur terre dans des pays-à-la-charia, comme l'Iran ou le Pakistan : l'ONU vient d'admettre ces deux pays à la Commission pour la promotion de l'égalité des sexes ! Le sujet n'est donc pas drôle du tout, et prête à tout, sauf à rire. Mais le crétinisme des foldingues de l'ONU, lui, oui, il faut le tourner en dérision...

    https://fr.irefeurope.org//Publications/Les-pendules-a-l-heure/article/L-Iran-et-le-Pakistan-a-la-Commission-pour-la-promotion-de-l-egalite-des-sexes-quand-l-ONU-se-moque

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Dans le sillage du succès qu'est en train de devenir "Vaincre ou mourir", et pour "prendre sa vague"... : le remarquable article de Guillaume Perrault dans Le Figaro d'hier, en page 12 (malheureusement "réservé aux abonnés") : "Vendée : après la Guerre, les massacres "à froid". Ou : la destruction totale et la "purification" du pays par les Colonnes infernales de Turreau, ayant obtenu des ordres écrits de la Convention, lesquels sont conservés au Château de Vincennes...

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    Pour ceux qui n'ont pu se procurer ce numéro, on peut toujours se référer à notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, Guerre de Géants... (133 photos), dont nous allons commencer très prochainement la publication en feuilleton, après celle que nous venons juste de terminer de l'Album Une visite chez Charles Maurras...

     

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    1. D'accord avec Sauvegarde Paysages d'Iroise

    "Aujourd'hui encore, les 8600 éoliennes françaises produisent + que les 30 000 #éoliennes allemandes ! 2,14 GW/1,04 GW Ce qui n'est déjà pas terrible... Et l'on a l'intention d'accélérer l'implant° de ces ENR aussi inutiles que coûteuses??? À quel moment nos gouvernants vont-ils retrouver la raison ?"

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    2. D'accord aussi avec Charlotte d'Ornellas qui explique le pourquoi de la haine des terroristes bobos/gauchos/trotskos envers CNews, C8, Bolloré et Compagnie...

    (extrait vidéo 0'30)

    https://twitter.com/ChdOrnellas/status/1624706018793111553?s=20&t=v1dpZn-xSLOoctEMl5SYng

    La télé selon le Totalitarisme révolutionnaire au pouvoir... :

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    3. FICHEZ LA PAIX AUX ENFANTS ! ILS VONT À L'ÉCOLE POUR APPRENDRE, PAS POUR SE FAiRE BOURRER LE CRÂNE PAR DES TORDUS !

    Des ateliers maquillage pour enfants de 18 mois à 4 ans animés par des militants de l'association Qeer ont été "proposés" (!!!!!) à la mairie escrolo du "khmaire vert" de Bordeaux. Le Président de l'AFC de Bordeaux @CNAFC
    lance un appel au-dit maire pour protéger les enfants de toute idéologie :

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir puis utilisez le zoom...

     

    4. Très bonne question de Thierry Lentz (dans Le Figaro). Et ce commentaire de Jean-Yves Le Gallou :

    @ThierryLentz la #Nupes est dans la filiation des Enragés, d’Hebert du Père Duchene qui ponctuait toutes ses phrases par foutre et promettait la guillotine à tout le monde. A prendre au sérieux et à combattre."

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    Nous connaissons bien la réponse : c'est OUI, évidemment, comme pour tout bon révolutionniare qui se "respecte" (!!!!!)...

    Cliquez sur l'image pour l'agrandir, puis utilisez le zoom...

     

    4 BIS. Et, puisque l'on parle de "la section des piques de 1793", c'est-à-dire des terroristes révolutionnaires de LFI, ce message de Bruno Attal (sur tweeter) :

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    4 TER. (sur Sud Radio) L'avis/avertissement de Finkielkraut... : "Je crains pour l’avenir des juifs en France, mais aussi des Français en France..."

    (extrait vidéo 1'46)

    https://twitter.com/AlexDevecchio/status/1625515251922788352?s=20&t=3sPQUrFCoRSdHUKgxIwgfw

    Les liaisons dangereuses, ou : le jeu dangereux de LFI avec le terrorisme palestinien et l'antisémitisme :

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    Danièle Obono et Danielle Simmonet accueillent Jeremy Corbyn, exclu du Labour pour son antisémitisisme :

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    7. Hidalgophobe - comme son pseudo l'indique assez - n'aime pas Anne Hidalgo, qui saccage notre pauvre Paris. Nous non plus, nous ne l'aimons pas, la saccageuse, l'enlaidisseuse, l'abatteuse d'arbres par dizaines ou centaines... Hidalgophobe poste donc (sur tweeter) le message et la photo suivante :

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Une députée LR appelle à réformer l'Aide Médical d'État.

    De Christian Vanneste :

    "Dans notre pays dirigé par des malades, un étranger clandestin bénéficie d'une aide médicale gratuite supérieure à celle de nombreux français cotisants. Le problème est que la maladie de nos dirigeants ne se soigne pas et coûte un pognon de dingue !"

    https://www.cnews.fr/france/2023-05-20/une-deputee-lr-appelle-reformer-laide-medicale-detat-1356486

     

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    1. D'accord avec Matthieu Bock-Côté :

    "D'un côté, on invite les gens à faire moins d'enfants pour sauver la planète. De l'autre, on plaide pour l'augmentation des seuils d'immigration. Je me trompe ou quelque chose ne tient pas dans l'idéologie dominante? "
     
     

    Cela nous rappelle le propos ahurissant et totalement dément de ce pauvre Cochet, disant, doctement, que nous devrions faire moins d'enfants en Europe car cela nous permettrait d'accueillir les réfugiés syriens !!!!!

    Au royaume des cingleries de foldingues, en voilà un qui cumule les fonctions de roi, Pape, empereur !!!!!

     

    2. Fraude fiscale et sociale... De Charles Prats :

    "Le principal problème c’est 75.300.000 d’assurés sociaux pris en charge pour 67millions d’habitants"

    (extrait vidéo 1'04)

    https://twitter.com/BVoltaire/status/1659970154078384130?s=20

     

    3. Société/École et "Numérique à l’école" : la Suède juge les écrans responsables de la baisse du niveau des élèves et fait marche arrière...

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/05/21/numerique-a-l-ecole-la-suede-juge-les-ecrans-responsables-de-la-baisse-du-niveau-des-eleves-et-fait-marche-arriere_6174171_3244.html

     

    4. Aux Antilles (mais ailleurs aussi...) les cours d'éducation à la sexualité en primaire (Directives de la des-Éducation nationale destinées à préparer les élèves à leur vie d'adulte) déclenchent l'ire des parents : « À 10 ans ils ont autre chose à apprendre que le sexe... » :

    https://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/education/des-cours-deducation-a-la-sexualite-en-primaire-declenchent-lire-des-parents-936531.php

     

    5. Alliance Vita communique :

    "Au-delà de l’opposition à toute forme d’#euthanasie, un choix de société s’impose entre vulnérabilité et toute-puissance."

    Dernière étape de la tournée de conférences sur la #findevie : #Colmar ! Inscrivez-vous sans attendre : bit.ly/42Pa8jv

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    6. On apprend qu'à Londres une pièce de théâtre comique sur les questions de race sera interdite aux Blancs afin de "libérer le public du regard blanc". Excellente réaction/réponse de Noir Lys (sur tweeter) :

    "Du coup, l’apartheid, c’est bien ou pas ?"

    Il va sans dire qu'on attend avec gourmandise et "délectation d'avance" la réponse des LFI, des Sandrine Rousseau et autres madonnes du "wokisme" !

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    7. Guillaume Bazot (chroniqueur aux Échos) propose le document et commentaire suivant sur tweeter) :

    "Mais d'où vient cette insatisfaction française ? Nos conditions matérielles sont aussi bonnes voire meilleures qu'ailleurs en Europe, dès lors, qu'est-ce qui dans notre culture ou nos institutions produit cela ?"

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    "Politique d'abord !", disait Maurras...

    Nous pensons que la réponse à l'excellente question posée par Guillaume Bazot est très facile à donner... Et nous accusons la République idéologique, le Système, qui a fait de la France le pays le plus taxé au monde, mais ou tout et tout le monde manque d'argent partout : Recherche, Santé publique, Armées, Infrastructures... (simple début de liste, évidemment non exhaustive !)...

    Ce même Système qui organise le grand déclassement du Pays et qui organise aussi le grand remplacement de sa population : voilà la cause... le mal auquel il faut porter remède en le remplaçant, tout simplement...

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • LIVRES • Belgique : C’est agité près de chez vous

     

    Jérôme Leroy : Jean-Baptiste Baronian dévoile l’exubérance de nos voisins

    On se sera aperçu que nous aimons les textes et l'écriture de Jérôme Leroy. Il s'agit ici, à travers l'ouvrage de Jean-Baptiste Baronian, qui vient de paraître, de la Belgique, de sa littérature, de sa culture, de ses particularités, notamment linguistiques, de son histoire, et des petites nations préférées aux empires... Nous ne sommes pas concernés : La France n'est pas un gros empire. Et nos amis lecteurs belges nous diront peut-être ce qu'ils en pensent ... LFAR 

    Jerome_Leroy0.jpgLongtemps, pour moi, la Belgique d’abord a été une manière de province mentale, d’état d’esprit qui m’a révélé une certaine aptitude à la rêverie et même à la mélancolie. Cela a sans doute commencé avec les vignettes de certains albums d’Hergé, celles où justement  on reconnaît des rues de villes belges. Elles ressemblent à des rues françaises et pourtant ce ne sont pas tout à fait les mêmes : l’uniforme des policiers, la couleur des boites postales, l’allure des magasins de quartiers. Ce décalage subtil me plongeait dans un ravissement légèrement anxieux. J’étais chez moi et j’étais ailleurs aussi, en même temps. J’étais belge sans le savoir, déjà.

    Il y a eu ensuite, je crois, ce goût pour le symbolisme fin de siècle, cette fascination pour les toiles et les dessins de Fernand Khnopff que j’aimais autant, dans son genre, qu’Odilon Redon ou Gustave Moreau et quand j’ai découvert Bruges – faites-le si possible à l’automne, le matin, sans touristes – avec comme guide Bruges-la-morte de Georges Rodenbach, illustré par ce même Khnopff, j’ai compris que j’étais enfin arrivé dans un de ces endroits où, de manière assez nervalienne, le rêve infuse la réalité à moins que ce ne soit le contraire.

    Bien des années plus tard, en 1992, je découvrais cette même sensation, mais de façon beaucoup plus brutale, dans une salle du Quartier Latin, avec un film belge appelé à devenir culte, C’est arrivé près de chez vous, réalisé et joué par Benoît Pooelvorde, alors inconnu, Remy Belvaux et  André Bonzel. Ce film, on s’en souviendra peut-être, parodiait avec une férocité rare, où le rire le disputait sans cesse à la nausée, la télé-réalité, alors balbutiante, sur un mode grotesque et horrifique, en imaginant une équipe de tournage qui suivait, caméra à l’épaule, un tueur professionnel qui avait des avis sur tout. Là aussi, comme chez Hergé, émergeait cette impression, bien résumée par le titre, d’un « chez vous » légèrement diffracté où l’on croit faussement pourvoir s’attacher à une réalité qui n’est déjà plus tout à fait la nôtre. Certains belgicismes contribuent à créer ce subtil décalage avec la réalité – c’est bien du Français mais on ne le comprend pas : qui pourrait traduire, par exemple, « Derrière l’aubette partait une drève » ?

    On trouvera dans Le dictionnaire amoureux de la Belgique de Jean-Baptiste Baronian des explications de ces belgicismes et des entrées pour Khnopff, Bruges, Rodenbach. On trouvera aussi des entrées pour Hergé et C’est arrivé près de chez vous. C’est que notre académicien de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique n’hésite pas à convoquer les mauvais genres ou ceux jugés mineurs pour tenter d’élucider cet étrange sentiment, contradictoire, de proximité et d’exotisme qui saisit le Français quand on lui parle de la Belgique, ou même le Belge, « en étrange pays dans son pays lui-même ». Baronian est d’ailleurs un spécialiste reconnu de la littérature fantastique qui fait l’objet de plusieurs entrées dans son Dictionnaire. Il fut aussi, dans les années 70, le patron de la Bibliothèque Marabout avec sa collection Fantastique. Celle-ci a fait découvrir à des générations de lecteurs (par exemple, Emmanuel Carrère , que j’ai entendu reconnaître sa dette à l’égard de Baronian au cours d’une conversation à la Foire du livre de Bruxelles) cette fameuse « école belge de l’étrange » qui a inventé entre la fin du XIXe siècle et les années soixante du XXe le réalisme magique d’un Franz Hellens, l’épouvante d’un Jean Ray sans oublier les danses macabres de Michel de Ghelderode, par ailleurs un des seuls grands noms de la scène contemporaine ayant vraiment retenu les leçons d’Artaud sur « le théâtre de la cruauté ».

    À propos de Ghelderode et de quelques autres écrivains et artistes comme, en peinture, Ensor, Magritte ou Dotremont, Baronian nous rappelle que la Belgique est la mère de beaucoup d’avant-gardes. Ainsi en va-t-il pour le symbolisme, l’art nouveau, le surréalisme et même le situationnisme à travers le groupe Cobra et la figure de Raoul Vaneigem.

    Une hypothèse pour expliquer cette étrange fécondité ? Depuis sa naissance en 1830, la Belgique est un pays au cœur double, qui vit sur une contradiction linguistique fondatrice, et chacun sait que les contradictions, qui sont les moteurs de l’Histoire, sont aussi ceux de l’imaginaire. N’oublions pas ainsi que la Belgique nous a donné deux géants du XXe siècle, devenus des figures universelles : Tintin et Maigret, le reporter et le commissaire. Sans la Belgique, d’ailleurs, la littérature française ne serait pas grand-chose. Le nombre d’écrivains français qui sont belges dépasse l’entendement : de Simenon à Michaux, en passant Verhaeren, Maeterlinck, Norge ou le trop méconnu Scutenaire dont Mes Inscriptions sont un régal d’insolence et d’esprit. Baronian a été son ami, il lui consacre une entrée toute en délicatesse mais cela ne l’empêche pas de citer un aphorisme des plus représentatifs du bonhomme : « Le surdoué, on lui montre un poil, il voit le pubis. »

    Le propre d’un Dictionnaire amoureux comme celui de Jean-Baptiste Baronian est la subjectivité, celle de l’auteur comme celle du lecteur qui peut entamer le voyage par la route qui lui plaît. Très complet sur la littérature et la peinture, Baronian ne l’est pas moins sur l’Histoire et il rappelle, par exemple, à l’article « Violence » que l’image du Belge débonnaire et rieur en prend un coup au vu des soixante-dix dernières années. Et d’énumérer la Question royale, quand Léopold III, roi collabo, dut céder la place à son fils Baudouin après des manifestations meurtrières et quasi-insurrectionnelles ; la querelle linguistique et les affrontements violents qui en découlent dans les Fourons ; les « tueurs fous du Brabant », pratiquant des massacres aveugles dans les supermarchés pour provoquer une réaction autoritaire du pouvoir, sur le modèle de la stratégie de la tension en Italie ; l’assassinat de députés socialistes qui en savaient trop dans des affaires de corruption ; sans compter l’affaire Dutroux, moment d’horreur pure, qui révéla de surcroît de graves dysfonctionnements de la gendarmerie et de l’appareil d’état.

    Mais, à la lecture de ce Dictionnaire, on se réjouit que la Belgique existe encore. Elle est en effet, plus que tout autre pays européen, soumise à ces forces contradictoires, à la fois centrifuges et centripètes, qui encouragent la division, la sécession et dans le même temps poussent à se fondre toujours un peu plus dans une construction supranationale. On se rappelle alors que si l’on est, comme Baronian, amoureux de la Belgique, c’est parce qu’elle est précisément une petite nation, celles dont André Suarès disait dans ses Vues sur l’Europe : «  Je dirai la grandeur des petites nations. Elles seules sont à l’échelle de l’homme. Les gros empires ne sont qu’à l’échelle de l’espèce. Les petites nations ont créé la cité, la morale et l’individu. Les gros empires n’en ont même pas conçu la loi nécessaire ni la dignité. Aux empires, la quantité ; la qualité aux petites nations. »

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    Jean-Baptiste Baronian, Dictionnaire amoureux de la Belgique, Plon, 2015. 25€

    Jérôme Leroy 

    Ecrivain et rédacteur en chef culture de Causeur.