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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (191), La marche vers l'Est : la France et le Rhin (I)

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    I : Court extrait du Discours de réception de Joseph de Pesquidoux à l'Académie fançaise, prononcé le 27 mai 1937.


    Elu le 2 juillet 1936 au fauteuil de Jacques Bainville, Joseph de Pesquidoux prononce, comme le veut la tradition, l'éloge de son prédécesseur... :

    "...Bainville a mis en lumière la conception qui a guidé la maison de France dans son cheminement parmi les nations. Il la résume dans l'idée du pré carré, dans l'idée de l'unité et de la discipline nationale, et dans celle de l'hérédité.
    Le pré carré implique la notion d'un cadre en-deçà duquel il ne sera ni assez vaste, ni assez clos et défendu, au-delà duquel il excédera l'étendue utile et deviendra vulnérable. C'est le concept de nos frontières naturelles : deux montagnes, les deux mers, et le Rhin : longue lutte de la monarchie contre les féodalités et contre l'étranger en vue de la possession de ce territoire intérieur, indispensable à la fois pour atteindre et défendre ces frontières. Nos rois en ont gardé la réputation de rassembleurs de terre. Commines appelait l'un d'eux : "l'universelle aragne", perpétuellement occupé à tisser en l'étendant sa toile, ou à la rapiécer. A la mort de Louis XI la Picardie, la Bourgogne, la Provence, le Roussillon, le Maine et l'Anjou, étaient incorporés à la trame. D'autres furent aussi des aragnes. Tâche obstinément mais prudemment poursuivie. "Raison garder", disaient-ils. Quand ils l'oubliaient, par l'apanage ou la guerre de magnificence, ce n'étaient que revers. Les frontières, les bornes naturelles les ramenaient aux projets viables. Ils devaient rester des réalistes, soumis à la politique inscrite sur le sol même..."



    II : Deux notes du Tome I du Journal de Jacques Bainville(1901/1918) :



    * Note du 18 août 1906 (pages 40/41) :


    "Un retour sur nous-mêmes montre que la France a abandonné, presque oublié, l'ambition qui avait gouverné pendant presque mille ans son existence : celle de conquérir ses frontières naturelles. Cette ambition n'avait rien de chimérique, elle était précise, on pouvait en indiquer le dessin sur la carte, elle correspondait à toutes les réalités, à tous les besoins de la France. Pendant des centaines d'années, à travers toute sorte d'obstacles, nos rois l'avaient consciemment servie, et elle habitait obscurément la nation formée par eux : c'est un des plus beaux titre de gloire d'Albert Sorel d'avoir montré que volontiers ou non, poussé par une sorte d'instinct, sinon par l'effet de la vitesse acquise et du coup de barre donné, les conventionnels eux-mêmes reprirent la politique des Capétiens et obéirent au principe des frontières naturelles.
    Le principe, que les Bourbons avaient relevé, puisque - c'est un fait acquis - Charles X fut renversé au moment où il allait donner à la France la rive gauche du Rhin, le principe a été abandonné. Nous sommes aujourd'hui un de ces peuples à qui manquent le ressort de la vie : une ambition directrice. Dans le courant de l'existence, les hommes privés de cet élément d'activité d'abord, de fortune et de satisfaction ensuite, se sentent abaissés devant eux-mêmes et d'ailleurs méprisés par leurs prochains. Nous en sommes là. Et l'on ne songe pas sans tristesse, comme à une vie brisée, comme à un bel avenir gâché, à ce qu'aurait pu devenir la France si elle avait servi durant tout le XIXème siècle le vieux programme national : revenir aux limites de l'ancienne Gaule. C'est un conseil d'une sagesse vraiment immédiate et pratique, la maxime même de la sagesse politique que Goethe a fait prononcer aux voix du ciel quand il récompense Faust et le sauve pour avoir "persisté dans un effort constant".

    * Note du 1er décembre 1918 (page 219) :


    "Aujourd'hui, nos troupes pénètrent en Allemagne, en route vers le Rhin. Grand jour attendu, espéré depuis cent ans. Lorsque l'autre quinzaine, nous sommes rentrés en Alsace, une défaite était rachetée. Nous en revenions à l'état de choses antérieur à 1870. Après Sedan il reste à effacer Waterloo. Les deux désastres napoléoniens seront réparés lorsque nous aurons retrouvé la France telle qu'elle était en 1789, en 1795 : nous serons ainsi en mesure de reprendre ce mouvement vers l'Est, cette action d'influence et d'assimilation qui est la raison d'être et comme la loi de toute l'histoire de France."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (15)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Le pandémonium révolutionnaire : Clubs et Orateurs....

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    1. Le pandémonium révolutionnaire : Clubs.

    "Auprès de la tribune nationale, s'étaient élevées deux tribunes concurrentes, celle des Jacobins et celle des Cordeliers, la plus formidable alors, parce qu'elle donna des membres à la fameuse Commune de Paris, et qu'elle lui fournissait des moyens d'action. Si la formation de la Commune n'eut pas eu lieu, Paris, faute d'un point de concentration se serait divisé, et les différentes mairies fussent devenues des pouvoirs rivaux.

    Le club des Cordeliers était établi dans ce monastère, dont une amende en réparation d'un meurtre avait servi à bâtir l'église sous saint Louis, en 1259...

    Les tableaux, les images sculptées ou peintes, les voiles, les rideaux du couvent avaient été arrachés; la basilique, écorchée, ne présentait plus aux yeux que ses ossements et ses arêtes. Au chevet de l'église, où le vent et la pluie entraient par les rosaces sans vitraux, des établis de menuisier servaient de bureau au président, quand la séance se tenait dans l'église. Sur ces établis étaient déposés des bonnets rouges, dont chaque orateur se coiffait avant de monter à la tribune. Cette tribune consistait en quatre poutrelles arc-boutées, et traversées d'une planche dans leur X, comme un échafaud. Derrière le président, avec une statue de la Liberté, on voyait de prétendus instruments de l'ancienne justice, instruments suppléés par un seul, la machine à sang, comme les mécaniques compliquées sont remplacées par le bélier hydraulique. Le club des Jacobins épurés emprunta quelques unes de ces dispositions des Cordeliers."

    Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome I, pages 295/296.

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    Le pandémonium révolutionnaire : Orateurs.

    "Les orateurs, unis pour détruire, ne s'entendaient ni sur les chefs à choisir ni sur les moyens à employer; ils se traitaient de gueux, de gitons, de filous, de voleurs, de massacreurs, à la cacophonie des sifflets et des hurlements de leurs différents groupes de diables. Les métaphores étaient prises du matériel des meurtres, empruntées des objets les plus sales de tous les genres de voirie et de fumier, ou tirées des lieux de prostitution des hommes et des femmes. Les gestes rendaient les images sensibles; tout était appelé par son nom, avec le cynisme des chiens, dans une pompe obscène et impie de jurements et de blasphèmes. Détruire et produire, mort et génération, on ne démêlait que cela à travers l'argot sauvage dont les oreilles étaient assourdies. Les harangueurs, à la voix grêle ou tonnante, avaient d'autres interrupteurs que leurs opposants; les petites chouettes noires du cloître sans moines et du clocher sans cloches, s'éjouissaient aux fenêtres brisées, en espoir du butin; elles interrompaient les discours. On les rappelait d'abord à l'ordre par le tintamarre de l'impuissante sonnette; mais ne cessant point leur criaillement on leur tirait des coups de fusil pour leur faire faire silence; elles tombaient palpitantes, blessées et fatidiques, au milieu du Pandémonium. Des charpentes abattues, des bancs boiteux, des stalles démantibulées, des tronçons de saints roulés et poussés contre les murs, servaient de gradins aux spectateurs crottés, poudreux, soûls, suants, en carmagnole percée, la pique sur l'épaule ou les bras nus croisés.
    Les plus difformes de la bande obtenaient de préférence la parole. Les infirmités de l'âme et du corps ont joué un rôle dans nos troubles: l'amour-propre en souffrance a fait de grands révolutionnaires."

    Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome I, pages 296/297.

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (34)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : sur Talleyrand et Fouché...

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    Sur Talleyrand et Fouché...

    "...Ensuite je me rendis chez Sa Majesté : introduit dans une des chambres qui précédaient celle du roi, je ne trouvai personne ; je m'assis dans un coin et j'attendis. Tout à coup une porte s'ouvre: entre silencieusement le vice appuyé sur le bras du crime, M. de Talleyrand marchant soutenu par M. Fouché ; la vision infernale passe lentement devant moi, pénètre dans le cabinet du roi et disparaît. Fouché venait jurer foi et hommage à son seigneur ; le féal régicide, à genoux, mît les mains qui firent tomber la tête de Louis XVI entre les mains du frère du roi martyr ; l'évêque apostat fut caution du serment..." (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, page 984)

     

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    Sur Joseph Fouché...


    "...Après les Cent-Jours, madame de Custine me força de dîner chez elle avec Fouché. Je l'avais vu une fois, six ans auparavant, à propos de la condamnation de mon pauvre cousin Armand. L'ancien ministre savait que je m'étais opposé à sa nomination à Roye, à Gonesse, à Arnouville; et comme il me supposait puissant il voulait faire sa paix avec moi.
    Ce qu'il y avait de mieux en lui, c'était la mort de Louis XVI : le régicide était son innocence.
    Bavard, ainsi que tous les révolutionnaires, battant l'air de phrases vides, il débitait un ramas de lieux communs farcis de "destin", de "nécessité"; de "droit des choses", mêlant à ce non-sens philosophique des non-sens sur le progrès et la marche de la société, d'impudentes maximes au profit du fort contre le faible; ne se faisant fautes d'aveux effrontés sur la justice des succès, le peu de valeur d'une tête qui tombe, l'équité de ce qui prospère, l'iniquité de ce qui souffre, affectant de parler des plus affreux désastres avec légèreté et indifférence, comme un génie au-dessus de ces niaiseries.
    Il ne lui échappa, à propos de quoi que ce soit, une idée choisie, un aperçu remarquable. Je sortis en haussant les épaules au crime.
    M. Fouché ne m'a jamais pardonné ma sécheresse et le peu d'effet qu'il produisit sur moi. Il avait pensé me fasciner en faisant monter et descendre à mes yeux, comme une gloire du Sinaï, le coutelas de l'instrument fatal; il s'était imaginé que je tiendrais à colosse l'énergumène qui, parlant du sol de Lyon, avait dit :
    "Ce sol sera bouleversé; sur les débris de cette ville superbe et rebelle s'élèveront des chaumières éparses que les amis de l'égalité s'empresseront de venir habiter... Nous aurons le courage énergique de traverser les vastes tombeaux des conspirateurs... Il faut que leurs cadavres ensanglantés, précipités dans le Rhône, offrent sur les deux rives et à son embouchure l'impression de l'épouvante et l'image de la toute-puissance du peuple... Nous célèbrerons la victoire de Toulon; nous enverrons ce soir deux cent cinquante rebelles sous le fer de la foudre."
    Ces horribles pretintailles (ndlr : recherche de l'effet) ne m'imposèrent point : parce que M. de Nantes avait délayé des forfaits républicains dans de la boue impériale; que le sans-culotte, métamorphosé en duc, avait enveloppé la corde de la lanterne dans le cordon de la Légion d'honneur, il ne m'en paraissait ni plus habile ni plus grand.
    Les Jacobins détestent les hommes qui ne font aucun cas de leurs atrocités et qui méprisent leurs meurtres; leur orgueil est irrité, comme celui des auteurs dont on conteste le talent. (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 944/945/946)

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Après avoir qualifié Poutine de "boucher", Joe Biden a affirmé, en conclusion de son discours à Varsovie : "Cet homme ne peut pas rester au pouvoir". Il appelle donc à son renversement, et demande un changement de régime en Russie ? Il déclare une sorte de "guerre personnelle" à Poutine ? La Maison Blanche a du corriger, nuancer et, de fait, démentir les propos insensés de Biden, mais l’escalade dans les propos belliqueux est inquiétante...

    Alexandre Devecchio parle de Poutine et de cette triste affaire d'Ukraine d'une façon beaucoup plus intelligente : 

    "Humilier Vladimir Poutine ne sert à rien. Si on veut éviter des morts le plus vite possible, ce n’est pas en le traitant de boucher qu’on va y arriver..."

    (extrait vidéo 0'56)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1507762977205858308?s=20&t=grQPox3g7GNSzj11_qKW5Q

     

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    1. Le grand remplacement, c'est lui ! Ce mercredi 30 mars, à Saint-Denis, Jean-Luc Mélenchon tiendra un grand meeting (en français : réunion publique) de l’Union populaire. On reconnaît sur son affiche une bonne proportion de ces "enfants de la république" dont parlait Chirac, pour dire "enfants issus de l'immigration", une immigration voulue et imposée par le Système mais subie par le peuple français, à qui le même Système n'a jamais demandé son accord pour faire entrer, en quarante ans, quinze millions d'étrangers sur notre sol !

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    1 BIS. On remarquera que, parmi les "invités", figure Taha Bouhafs, celui-là même qui osa défiler dans les rues avec une tête de Marine Le Pen au bout d'une pique ! Dans le document ci-dessus, il est dans la ligne du milieu, le quatrième en partant de la gauche. Évidemment, ni regret ni excuses de sa part; ni condamnation d'aucune sorte de la part de "la race des signeurs". Les héritiers/descendants des terroristes assassins de 89 sont bien toujours là, fidèles au poste et fidèles à la barbarie/cruauté inscrite dans leurs gènes... Et, pour Mélenchon, tous les voyous, délinquants sont bons à prendre ! Lamentable, minable... 

    SYSTÈME POURRI !

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    3. Affaire de Sevran : le SCPN (Syndicat des Commissaires de la Police nationale) s'indigne à juste titre du honteux communiqué du Maire de Sevran. Dans ce communiqué scandaleux et plus que tendancieux, il manque le simple rappel de quelques faits : l'homme tué conduisait un fourgon volé, a commis un délit de fuite, renversant au passage un policier renversé; dans le camion volé se trouvaient des colis volés, eux aussi. Tout cela, ce ne sont que des broutilles, sans doute, pour ce Maire scandaleux ?

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir, puis utilisez le zoom pour lire le texte...

     

    4. Les touiteurs ont souvent de l'humour ! Aujourd'hui, c'est Rabelais qui poste un "avis de recherche" :

     "Avis de recherche. Recherche désespérément PNF (Parquet National Financier) très actif en 2017 pour une histoire de costumes. Étrangement absent pour dossier Alstom, McKinsey…"

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    5 . D'accord avec la publication de Sauvegarde Paysages d'Iroise :

    @PaysagesIroise
    "La pensée magique produit de l’électricité gratuite. Le maire d’un village prévoit de distribuer de l’électricité gratuite en 2023 avec une partie de la production des panneaux photovoltaïques. Une idée perverse?"

    https://www.contrepoints.org/2022/03/26/424118-la-pensee-magique-produit-de-l-electricite-gratuite

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    5 BIS. 61% des Français sont favorables à un moratoire sur les implantations d’éoliennes.  Retrouvez ici l’étude complète sur les Français et l’impact des éoliennes pour la @SPPEF :

    https://www.opinion-way.com/fr/component/edocman/?task=document.viewdoc&id=2820&Itemid=0

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    7.                                            SACCAGE PARIS

    Paris bobo, Par'Hidalgo, Paris pas beau !

    Ceux qui comprennent, levez la main !!!!! :

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    Là aussi, ce qui comprennent ce que c'est "ça", et qui peuvent l'expliquer aux petits camardes, levez la main !!!!!

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    Quelque part, dans "les beaux quartiers"...

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    Il faudra penser à appeler "SOS TROTTOIRS" ! :

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    Mobilité douce et circulation apaisée, qu'ils disent !

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Hier, lundi, France info nous demandait de ne mettre en route aucun appareil entre 7h et 10h, et de faire attention toute la journée (baisser le chauffage, rester moins longtemps sous la douche...). Tout cela alors que l'on a fermé la centrale ultra moderne de Fessenheim (ultra moderne, avec tous les travaux que ces insensés d'escrolos ont imposés...) et alors que, du coup, nos deux dernières centrales à charbon produisent à leur maximum, et polluent également à leur maximum. Alors, Messieurs du gouverne-ment et messieurs les escrolos, arrêtez de nous bassiner avec vos discours creux sur la lutte contre le réchauffement climatique, et de vouloir nous faire supporter les conséquences de vos décisions totalement aberrantes !
     
    D'accord avec Patrick Edery :
    "Selon la TV, ce matin il ne faut pas utiliser d'électricité, car il n'y en a pas assez... Bientôt on va nous demander de ne plus tirer la chasse, de sauter un repas sur 3... Mais tout va bien #Macron est le Mozart de l'économie..."

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    1. Et comme, à lafautearousseau, on fait comme Molière, c'est-à-dire qu'on prend son bien où on le trouve, sans oeillères aucunes, on a retrouvé cet article de 2020, de Solidarité et Progrès

    https://solidariteetprogres.fr/nos-actions-20/declarations/fermer-fessenheim-pire-qu-un-crime.html

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    1 BIS. D'accord avec La France Rurale :

    "Les appels à la restriction de notre consommation sont omniprésents dans les médias. La France de Macron a perdu son autonomie énergétique grâce à une idéologie de "vertitude", une idéologie de décroissance et des choix stratégiques que nous payons chers aujourd'hui."

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir...

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    3. De Christian Vanneste :  ATTENTION, UN RÉCIDIVISTE EST EN TRAIN DE CHAPARDER L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE ! :

    https://www.christianvanneste.fr/2022/03/27/attention-un-recidiviste-est-en-train-de-chaparder-lelection-presidentielle-iii/

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    4. Voilà ce que c'est qu'un soi-disant "anti-fa", en réalité vrai terroriste : ils crient "fachos" et "fachos de merde", ils ne sont que de vulgaires gibiers de prison...

    Gilbert Collard
    "Encore une agression à Tours par une minable brute de l'extrême gauche contre un de nos courageux militants qui fait face malgré son âge et sa taille : tout mon soutien à ce militant et honte à ce lâche fasciste !"
     
    (extrait vidéo 0'22)
     
     
    Trouvée sur tweeter, la photo du voyou/délinquant minable qui n'a pas hésité à s'en prendre à un retraité isolé : ça, c'est du "courage anti-fa" ! Ça crie "fasciste" à tout bout de champ, et ça pratique allègrement le terrorisme le plus infect...
    EN TAULE, VITE !

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    5. Entièrement d'accord avec Alexandre del Valle, qui dénonce avec une grande justesse et pertinence la dangerosité d'Erdogan et de son idéologie "pan-turque"... :

    (extrait vidéo 1'49)

    https://twitter.com/SNOOP32343564/status/1510900782106824710?s=20&t=J0zBTzhG0Oe4ebkdi-i80A

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    6. Pas mieux !

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en se félicitant de l'écrasante victoire (pour la quatrième fois consécutive !...) de Viktor Orbàn, en Hongrie. Le Premier ministre hongrois a décroché un quatrième mandat d'affilée à la tête de la Hongrie, le cinquième de sa carrière. Son Fidesz arrive en tête avec 53,1% des voix, contre 35% pour la coalition de six partis d'opposition ! Il remporte 135 sièges sur les 199 que compte le Parlement, contre 57 sièges pour l'opposition... Il est bon que le "machin" techno-bureaucratique bruxellois, qu'on appelle Commission européenne, trouve sur son chemin des représentants fiers et debout de ces vieilles nations européennes historiques, qui ne veulent pas d'une submersion migratoire, civilisationnelle ou religieuse du continent... Encore une claque pour les tenants de "la fin de l'histoire de l'Europe".

    https://www.tf1info.fr/international/elections-legislatives-en-hongrie-viktor-orban-remporte-une-victoire-exceptionnelle-2215572.html

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Il y a 107 ans le génocide des Arméniens : 1.500.000 arméniens méthodiquement et cruellement exterminés. La Turquie nie toujours et encore...

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    Comme la République idéologique, en France, nie toujours et encore le Génocide Vendéen de 1794, il y a 128 ans...

    Avec d'autres, nous avons souvent fait le parallèle, ici-même, entre ces deux totalistarismes que sont la République idéologique et l'Islam : les deux font commencer l'histoire avec eux ("l'an 1 de la république..."); les deux essayent de détruire au maximum ce qui existait avant eux; les deux sont "un bloc" et, pour les deux, c'est "Crois, ou meurs !"...

    Voilà ce que nous rappelle, aussi, le souvenir du Génocide arménien...

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    1. Génocide Arménien (et Vendéen), suite :

    1. De Recteur UFAR (Professeur Bertrand Venard, Recteur de l'Université française en Arménie) :

    "Commémoration du génocide arménien de 1915 chaque année le 24 avril. La visite du Tsitsernakaberd, monument de génocide à Erevan et son musée est un moment glaçant et émouvant avec notamment des visages d’enfants martyrs qui marquent à jamais."

     

    2. L'article de Thomas Messias, dans Slate/fr : La grande victoire d'Éric Zemmour : avoir déplacé la fenêtre d'Overton... Avec 7% des voix au premier tour de l'élection présidentielle, Éric Zemmour et les siens ont enregistré un revers électoral. Mais est-ce pour autant une défaite ? :

    https://www.slate.fr/story/226611/eric-zemmour-echec-defaite-election-presidentielle-premier-tour-nudge-overton-reconquete-le-pen?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1650519208-1

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    3. À La France bien soumise de Mélenchon, on n'a pas craint de présenter Taha Bouhafs comme candidat à la députation. Ce triste sire s'était déjà fait remarquer - entre autres "civilités" (!)... - en brandissant une "tête" de Marine Le Pen au bout d'une pique lors d'une manif, à Paris. Voilà, aujourd'hui, comment il parle du philosophe Henri Peña-Ruiz (75 ans), pourtant très, très à gauche (oscillant entre PCF et LFI !) : avec le couple/duo Raquel Garrido/Alexis Corbières, Mélenchon a le chic pour s'entourer de gens vraiment "pas possible" !!!! 

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    4. En une minute et un peu plus, le Professeur Éric Chabrière explique l'excellence de l'IHU de Marseille (créé par un certain... Dider Raoult), et sa fierté d'y travailler... :

    https://twitter.com/EChabriere/status/1517818033141657600?s=20&t=kuXsPsWhgMY7T3aDuc0Lfg

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    5. Christianophobie et attentats anti-chrétiens : cette fois, c'est à Nice... Un prêtre et une religieuse agréssés à l’église Saint Pierre d’Arène...

    Mais, dans notre Système, et dans la Macronie, un terroriste s’appelle un "déséquilibré" (ou est déclaré "psychiatrique"); un attentat s’appelle un fait divers, et 20 coups de couteaux s’appellent une agression. 

    À part ça, ça va !...

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    6.                                              #stopeolien

    Éolien : le grand carnage que l’on cache aux Français... Le Collectif ECEP51 communique :

    https://ecep51.fr/eolien-le-grand-carnage-que-lon-cache-aux-francais-2015/

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    7. Les Amis du Champ de Mars communiquent, sur l'insécurité qui règne dasn ce haut lieu de la Capitale :

    "L’insécurité et la délinquance au Champ-de-Mars a fait la Une de nombreux journaux. L'installation de grilles autour du grand parc a été demandée par R. Dati, la maire du 7e, pour le sécuriser la nuit. Lisez nos réflexions et nos propositions à ce sujet : amisduchampdemars.fr/articles/96126

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    À DEMAIN !

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  • Cette guerre qui enchante les Américains, par Antoine de Lacoste

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    Six mois après leur piteuse retraite d’Afghanistan où ils furent la risée du monde, les Américains semblent tenir leur revanche. L’invasion russe de l’Ukraine, qu’ils ont annoncé si fort qu’ils semblaient bien la désirer, n’a, pour l’instant, que des avantages.

    Tout d’abord, les sanctions prises dans la précipitation par les Européens vont leur permettre de leur vendre du gaz naturel liquéfié (GNL) au prix fort. Jusqu’à présent, l’écart de prix était tel avec le gaz russe que les achats européens étaient marginaux. Les présidents américains n’avaient pourtant pas ménagé leurs efforts pour inciter les Européens à être plus compréhensifs mais sans grand succès, grâce notamment aux Allemands qui préféraient traiter avec les Russes. Le fameux gazoduc Nord-Stream II avait pu s’achever dans la douleur malgré les menaces et les sanctions des États-Unis.

    antoine de lacoste.jpgCet échec américain n’aura pas duré longtemps et, dès l’invasion, la pression fut mise sur l’Allemagne qui cette fois céda. Nord Stream II est fermé avant même d’avoir commencé à fonctionner, provisoirement il est vrai mais c’est la première reculade allemande sur le sujet. Elle est facilitée par la présence des Verts au gouvernement, pour qui l’idéologie russophobe passe avant l’intérêt national. Les Allemands réfléchissent maintenant à de gigantesques investissements permettant d’être approvisionnés en GNL. Ils dépenseront donc beaucoup pour acheter plus cher : à Washington on doit sourire quelquefois.

    Les autres pays européens sont également sommés de s’orienter vers d’autres sources d’énergie. Ce ne sera pas simple : l’Algérie et la Norvège ont fait savoir qu’ils ne pouvaient produire plus et, pas de chance, l’Iran et le Venezuela sont sous sanctions. L’Amérique en a décidé ainsi et l’Europe a obéi, bien sûr. Seule la courageuse Hongrie résiste. En attendant l’Ukraine continue d’être approvisionnée en gaz russe. Au bal des hypocrites…

    Autre satisfaction américaine, le gigantesque pont aérien destiné à approvisionner l’Ukraine en armes. Cela réjouit bien sûr le complexe militaro-industriel pour qui les bonnes affaires vont reprendre. Ces armes sont données et non vendues dit-on parfois. En réalité beaucoup seront payées par l’Ukraine qui sera pour cela soutenue financièrement par les États-Unis mais aussi par l’Europe. Belle opération.

    De plus le réarmement annoncé de nombreux pays occidentaux permettra à l’Oncle Sam de rentrer largement dans ses frais. Gageons ainsi que beaucoup, comme l’Allemagne, sauront par exemple choisir des F35 et non des Rafale. Mais nous continuerons à faire comme si de rien n’était.

    Troisième satisfaction américaine : la presque unanimité européenne contre la Russie. Ce ne fut pas toujours le cas : ainsi en 2003, lorsque l’Amérique attaqua l’Irak sous les motifs les plus mensongers, Paris, Berlin et Moscou s’étaient rapprochés pour condamner cette guerre. Washington en avait été profondément irrité et inquiet. Presque vingt après, la revanche semble totale.

    Mais nous ne sommes qu’au début de cette histoire et les Américains feraient bien de ne pas crier victoire si vite. Ils en font déjà trop comme souvent. Biden a appelé à un changement de régime à Moscou, et plusieurs journaux américains affirment que ce serait grâce aux renseignements américains que le croiseur russe Moskva a été coulé et que plusieurs généraux russes ont été abattus. Le Pentagone a démenti mais ces affirmations sont crédibles. La frontière entre soutien et cobelligérance devient ténue.

    Plusieurs responsables américains comme Lloyd Austen ne cachent pas leur volonté d’affaiblir durablement la Russie. C’est la ligne des faucons qui l’a emportée et c’est une pente bien incertaine car il est peu probable que ces menaces fassent reculer Poutine dont la popularité est au plus haut en Russie.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Voilà ce qu'ils sont réellement, les "Robespierristes", les "amoureux de la Révolution française" : des gens qui veulent faire disparaître la Nation France, héritée de l'Histoire, fille d'Athènes, Rome et Jérusalem...

    https://www.valeursactuelles.com/politique/il-faut-basaner-les-rues-chanter-nique-la-france-et-faire-sauter-cnews-un-ex-candidat-lfi-espere-lavenement-du-grand-remplacement

    Sinistre Olivier Tonneau, sinistre entre des milliers d'autres sinistres...

    Son seul mérite, et celui de ses congénères : montrer, à  ceux qui veulent bien voir, l'origine de nos maux : cette République idéologique, héritière de la Révolution, sur laquelle elle se fonde, et fille de ses nuées, fondamentalement anti-nationale...

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    1. François-Xavier Bellamy a bien parlé au Parlement européen - malheureusement presque vide à ce moment-là... - et a correctement dénoncé les massacres de chrétiens, au Nigéria et dans le monde (en Chine...) : la religion chrétienne (et plus particulièrement les catholiques...) est la plus martyrisée au monde, dans l'indifférence générale des médias bobos/gauchos/trotskos et du politiquement corretc...

    "Dimanche, dans une église du Nigéria, plus de cinquante innocents ont été tués. Leur seul crime ? Ils étaient à la messe. Mais qui en a parlé ? Où avons-nous vu leurs visages ? En restant indifférente, en renonçant à défendre les chrétiens persécutés, l’Europe se renie elle-même..."

    (extrait vidéo 1'42)

    https://twitter.com/fxbellamy/status/1534959556777877504?s=20&t=ChmDOa5kxnMrtnV17Nk7Iw

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    Seule différence avec cette carte d'il y a dix ans : l'Afghanistan vient de détrôner... la Corée du Nord !

    https://www.portesouvertes.fr/persecution-des-chretiens

     

    1 BIS. À signaler, à ce propos, dans La France catholique :

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    France catholique

     

    1 TER. Sujet différent, mais qui nous ramène à celui-ci : d'accord avec Goldnadel, "Il y a des autorités d'occultation dans ce pays : comment se fait-il qu’on parle chaque jour de cette affaire (les trois policiers qui ont tiré sur une voitiure qui leur fonçait dessus, et qui ONT TRÈS BIEN FAIT, ndlr) et qu’on ait mis sous le boisseau l’égorgement d’un médecin devant une école catholique au nom de Dieu ?..." :

    (extrait vidéo 1'28)

    https://twitter.com/Je_Puig/status/1535001315117608960?s=20&t=ChmDOa5kxnMrtnV17Nk7Iw

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    4. Ainsi donc, on apprend que les images des caméras de vidéo-surveillance du Stade de France ont été détruites, puisque - au bout d'une semaine - la Justice (?) ne les a pas demandées ! On sait pourtant que le Sénat avait fait savoir immédiatement qu'il réclamerait ces images du stade de France, ce qu'il fit officiellement dès le 1er juin : donc, elles ont été détruites en parfaite connaissance de cause ! À ce stade-là, comme disait Jacques Bainville, "il n'y a plus qu'à tirer l'échelle", et tout commentaire devient inutile, et même superfétatoire !!!!! Plus aucune précaution oratoire n'est nécessaire, et il ne reste plus qu'à constater la toute simple vérité, la plus crue :

    CE GOUVERNE-MENT SE FOUT DU MONDE !

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    À lafautearousseau on est favorable à la suppression du Sénat, dans une vaste vision d'ensemble visant à la résorption de la sur-administration. Ceci étant, et puisque, actuellement, nous sommes dans "la France telle qu'elle est aujourd'hui", n'est-il pas étrange que le "pouvoir Sénat" soit à ce point ignoré, méprisé, bafoué par... par qui, au fait ?

     

    4 BIS. D'accord avec Mike Borowski :

    "L’Etat exige que vous gardiez tous vos documents administratifs toute votre vie mais lui lorsque des preuves vont contre lui comme au Stade de France détruit tout au bout de 7 jours. Destruction malveillante ? Des démissions de Darmanin et du préfet Lallement s’imposent."

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    6. Zemmour a mille fois raison : il faut interdire la propagande LGBTQ et le bourrage de crânes à l’école ! et il faut virer les associations qui la propagent...

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en relayant - avec le plus grand plaisir - l'hommage rendu par la Gendarmerie nationale à Messi, et aux 560 chiens au service du Pays, quotidiennement...

    Gendarmerie nationale
     
    "#cynophilie  Ce 7 juin, Le berger belge malinois Messi affecté au PSIG de La Flèche #Sarthe a reçu la médaille de bronze de la Défense nationale. 340 interventions à son actif. On compte aujourd'hui plus de 560 chiens en unités de #gendarmerie bit.ly/3Q9osgL"

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    À DEMAIN !

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  • Ce 13 septembre, SOS Éducation vous invite à sa soirée-débat : la des-instruction nationale...

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    Chère amie, Cher ami,

    Toute l’équipe de SOS Éducation est très heureuse de vous retrouver pour cette rentrée scolaire !

    C’est une nouvelle année de combats qui s’annonce, pour restaurer l’instruction nationale et défendre l’intérêt supérieur de l’enfant dans les politiques éducatives.

    Vous pouvez compter sur notre engagement sans faille !

    Pour commencer en beauté, nous vous proposons une soirée-débat exclusive avec René Chiche, professeur emblématique et auteur du livre La désinstruction nationale, publié en 2020 par les Éditions Ovadia.

    René Chiche est également vice-président et porte-parole du jeune syndicat « Action et Démocratie - CFE-CGC », se revendiquant libre de tout mouvement politique et agissant pour une École qui instruit. Il est aussi membre du Conseil supérieur de l’éducation depuis juin 2017.

    Cela fait bien longtemps que nous avions évoqué cette soirée-débat avec René Chiche. Mais la pandémie s’est invitée dans nos agendas, puis les mois ont filé.

    2 ans, une guerre, des élections, un nouveau ministre de l’Éducation nationale...

    Et nous voilà en cette rentrée 2022, bien morose.
    L’École va mal, très mal.

    L’Éducation nationale n’enseigne plus les savoirs fondamentaux du lire, écrire, compter.

    L’histoire chronologique et la géographie de notre pays ont été remplacées par une réécriture d’un récit qui n’est pas le nôtre et qui induit chez nos enfants de la culpabilité et de la honte, là où devraient s’exprimer fierté et engagement.

    L’Éducation nationale ne développe plus l’esprit scientifique ni l’esprit critique mais sert de tremplin aux idéologies les plus destructrices pour la santé physique et psychique de nos enfants.

    Les pédagogistes ont piétiné le tableau noir de l’École des hussards de la République qui instruisaient méticuleusement chaque enfant, quelle que soit son origine sociale. Il faut bien l'admettre, l'État échoue à son devoir d’instruction.

    Que faire ? Est-il encore possible d’espérer ?

    La réponse est OUI !

    C’est le thème de notre soirée du 13 septembre : L’espoir !

    Nous en débattrons avec René Chiche au cours de cette grande soirée-débat :

    La désinstruction nationale...
    Et surtout, comment inverser la tendance !

    Cet événement se déroulera en visioconférence sur la plateforme Zoom, le mardi 13 septembre 2022, à partir de 20 heures.

    Le nombre de places est limité à 200 : inscrivez-vous dès maintenant via ce formulaire pour participer à cette soirée !

    Cette soirée-débat se déroulera en 3 parties :

    1. La désinstruction nationale - entre mythe et réalité
    2. L’espoir est-il dans l’action collective ?
    3. Débat

    Nous vous attendons nombreux pour cet événement qui s’annonce passionnant et instructif pour tous !

    Je réserve ma place !

    N’hésitez pas à transmettre ce message à vos amis ou à votre famille, et à leur faire passer directement le lien d'inscription à la soirée-débat : https://forms.gle/HoxudM8mx4PBdrPF9

    Lors de cette soirée, nous espérons redonner de l’espoir à tous, personnels de l’Éducation, parents engagés et grands-parents inquiets. Ensemble, faisons le pari de l’intelligence.

    Priorité à l'Éducation !

    Signature Sophie Audugé

    Sophie Audugé,
    Déléguée Générale de SOS Éducation

    Je m'inscris

    SOS Éducation

    Association Loi 1901 à but non lucratif, reconnue d'intérêt général
    25 rue de Ponthieu, 75008 Paris, France
    https://soseducation.org
    01 45 81 22 67 - contact@soseducation.org

  • A ne pas manquer ce soir, 20h40 sur KTO, « Prêtres sous la Terreur » ou « Quand la France exterminait ses prêtres » 

     

    Mur-bleu gds.jpgA dire vrai, le titre exact, que nous aurions évidemment préféré, eût été : « Quand la France révolutionnaire exterminait ses prêtres ». Car pas plus que la Révolution, le peuple français n'a jamais voulu l'assassinat du roi, puis de la reine, et le long et monstrueux infanticide du petit roi Louis XVII ; ni l'assassinat des prêtres, dont il est ici question ; ni le génocide vendéen...

    Mais, enfin, ne boudons pas notre plaisir, car si KTO n'est pas une grande chaîne généraliste (nous parlons ici uniquement en terme d'audience) il est toujours bon que, où que ce soit ; la vérité soit dite et établie sur l'horreur absolue que représenta la sinistre période révolutionnaire.

    Elisabeth Caillemer a vu « Prêtres sous la terreur », félicitant KTO qui « apporte sa pierre à l'édifice du politiquement incorrect en diffusant un excellent documentaire consacré à la déportation et au massacre de milliers de prêtres sous la Révolution ».

    Factus obediens usque ad mortem (obéissants jusqu'à la mort) : lorsque les terroristes révolutionnaires lancèrent, comme un défi, à la face de la France, de l'Europe et du monde, leur message totalitaire, la France entière se souleva contre eux, lançant le message exactement contraire, celui de la liberté intérieure, face à l'oppression d'un pouvoir sans limite qui, ne se reconnaissant aucune autorité supérieure, se révélait vite mille fois plus tyrannique que les antiques oppressions qu'il prétendait abolir.

    L'expression la plus achevée de ce soulèvement se trouva évidemment dans tout le Grand Ouest, mais plus des deux tiers des département nouvellement créés furent en état d'insurrection armée contre l'intrusion de la folie barbare dans le royaume qui fut, jusqu'en 1789, celui de « la douceur de vivre » (Talleyrand). 

    A ce soulèvement massif et quasi général de la très grande majorité du peuple français, la Révolution répondit par la seule chose qu'elle connaissait vraiment : la Terreur !

    1064058210.jpg« Juillet 1790, - reprend Elisabeth Caillemer - l'Assemblée constituante adopte la Constitution civile du clergé... Rome où la Révolution, il faut choisir ». La majorité des ecclésiastiques refuse de prêter serment : on les appelle « réfractaires ». Le régime qui commence sa prétendue devise par « Liberté » commence par interdire aux gens leur liberté intérieure ! Les prêtres « réfractaires » (appelés aussi « insermentés ») sont pourchassés par les républicains, dont le troisième mot de la devise est - rappelons-le- « Fraternité » ! « A Paris - dit Elisabeth Caillemer - 180 prêtres retenus captifs dans le couvent Saint-Joseph des Carmes sont massacrés. Le documentaire nous emmène aussi dans l'Ouest de la France, berceau de la résistance contre-révolutionnaire. Là-bas, la folie meurtrière des sans-culottes se déchaîne. Fusillades à Angers, noyades à Nantes, emprisonnements à Rochefort. Exposés de manière chronologique et didactique, ces faits terrifiants témoignent surtout de la haine anticléricale et de la violence inouïe de la république naissante, dont les méthodes n'ont rien à envier à celles de Daech. »

    Eh ! oui : n'en déplaise à nos modernes Mélenchon ou Hamon, qui ne cessent d'en appeler aux mânes des grands ancêtres, ceux-ci comptent en fait parmi les pires criminels de toute l'histoire de l’Humanité ; ils sont la matrice d'où sortiront tous les monstres et toutes les horreurs du XXème siècle : Staline, Hitler, Mao Zedong, Pol Pot, Ho Chi Minh, Ceaucescu, Castro, la Stasi et la Securitate, le Goulag et le Lao Gai... 

    Rappelons, par ailleurs, que les nazis n'ont rien inventé, et que le monstrueux massacre d'Oradour sur Glane a eu son précédent, en Vendée, aux Lucs sur Boulogne, en 1794, soit 150 ans auparavant *

    Toute occasion de faire la lumière sur ces monstrueux évènements est bonne à prendre, et la vérité doit être dite, à temps et à contretemps, afin de faire cesser le Mémoricide, deuxième crime que la République idéologique ajoute à son premier - le génocide vendéen - puisqu'elle refuse toujours, plus de deux siècles après, de dire la vérité sur la Terreur et le massacre des Français sur laquelle elle s'est construite, et sur laquelle notre actuel Système, qui reconnaît en elle ses fondements, repose également. 

    * A lire dans Lafautearousseau ... 

    Quand Oradour sur Glane était en Vendée

  • Républicains et démocrates, mais « contre le peuple »

     

    Mur-bleu gds.jpgL'ahurissant dialogue Jean-Pierre Elkabbach-Fabienne Keller...

    Le débat se traîne, ce vendredi 3 mars, à 10h45, sur C News (anciennement, « i-Télé »). Comme souvent, on n'a pas affaire à un journaliste qui interroge un homme politique (ici, une femme) mais à deux compères du politiquement correct. Même si, officiellement, Fabienne Keller est réputée « droite/centre droit », elle fait partie de ce petit monde bobo/gaucho où tout le monde est d'accord sur l'essentiel, et surtout avec les journaleux de la classe médiatique qui « dit » le vrai, qui décrète où est le bien, où est le mal, qui sait ce que le public doit penser, et le lui dit sans cesse, dans un bourrage de crâne et une manipulation incessante, du soir au matin et du matin au soir... 

    Donc, ça ronronne ferme, ce vendredi, et c'est mortellement ennuyeux. Jusqu'à 10 heures 50, où Jean-Pierre Elkabbach, qui n'en peut plus de critiquer Fillon face à une Fabienne Keller qui n'en peut plus de l'approuver, lâche cette petite phrase : « Et Fillon qui organise cette manifestation du Trocadéro dimanche, mais c'est un appel au peuple ! ». Fabienne Keller, qui vient de se réveiller, saisit la balle au bond, et, bien sûr approuve chaudement : « Oui, c'est du populisme, ce n'est pas acceptable, ce n'est pas possible, on ne peut pas approuver cela... ».

    En somme, « l’appel au peuple », c'est mal.

    On aurait aimé être sur la plateau pour rappeler à ces deux belles âmes que, jusqu'à présent, il était bien entendu que la souveraineté réside dans le peuple, et que la légitimité ne peut procéder que de lui. On a même fait des tas d'élections pour ça. Et, pour ce qui est de la Justice, il faut bien se rappeler que tous les jugements sont rendus « Au nom du Peuple français ». Le duo Elkabbach/Keller - mais, avec eux, tous ceux qui pensent comme eux, et ils sont légion... - a-t-il aboli la démocratie ? La République ? Au prétexte que l'appel au peuple c'est... du « populisme » ? 

    Pauvre Abraham Lincoln, lui qui déclarait, dans son discours du 19 novembre 1863, à Gettysburg : « ...A nous de décider que le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, ne disparaîtra jamais de la surface de la terre. » C'était bien, semble-t-il, ce que pas mal de gens, pendant pas mal de temps, appelaient « république », ou « démocratie ». Il faut croire que c'est terminé... 

    Lincoln ne se doutait pas qu'un jour, finalement assez proche (qu'est-ce qu'un siècle et demi, à l'échelle de l'Histoire ?) une caste, dont il ne pouvait imaginer l'irruption, puis la toute-puissance médiatique, abolirait son cher « gouvernement du peuple etc.… », que la nouvelle caste dirigeante affuble maintenant de l'odieux nom - odieux, pour elle - de « populisme ».

    Le Brexit, librement voté par les britanniques ? Trump, librement élu par les étatsuniens ? Demain les Pays-Bas ou l'Autriche administrés par ce qu'ils appellent avec mépris et dégoût « l’extrême-droite » ? Cela ne vaut rien, c'est du populisme ! Du populisme, vous dit-on, uniquement du populisme, et rien que du populisme, comme la Toinette de Molière, symbolisant tous les Diafoirus de la création, répétait « le poumon ! le poumon ! » à ce pauvre Argan, dans Le Malade imaginaire

    Maintenant, posez la question au sieur Elkabbach et à Dame Keller : êtes-vous toujours démocrates ? Et républicains ? Ils vous jureront évidemment, la main sur le cœur, et en chœur, que, bien sûr, ils le sont !

    Ah, les beaux républicains, les beaux démocrates que voilà ! 

     

  • 8 mars 1921 : Création du Premier Régiment étranger de Cavalerie

     

    Mur-bleu gds.jpgAujourd'hui, l'Armée française célèbre cet évènement d'importance : la création du 1er REC, qui est le seul régiment de cavalerie au sein de la Légion étrangère et le seul régiment de la Légion au sein de la cavalerie, ce qui justifie sa devise « A nul autre pareil » qui était aussi celle du Roi Soleil. 

    Mais cette création porte également en elle une autre charge émotionnelle forte, qui mérite d'être rappelée : ce régiment a été créé avec des contingents de cavaliers tsaristes, les « Russes Blancs », ceux de l'armée de Wrangel, qui luttèrent héroïquement contre la révolution bolchévique. 

    On connaît le mot célèbre des révolutionnaires bolchéviques, « Février, c'est 1789, Octobre c'est 1793 ». Les marxistes léninistes avaient pleinement conscience de revivre, mais en accéléré, la Grande Révolution fondatrice de 1789, qu'ils voulaient pousser jusqu'à ses extrêmes limites, et dont ils voulaient que « leur » révolution fût la quintessence, l'expression la plus achevée...

    Alexandre Soljenitsyne a parfaitement dressé le parallèle entre Vendéens et Russes blancs. Au moment où la Révolution française, puis la bolchévique, ont lancé au monde leur message idéologique, porteur du totalitarisme, de la Terreur, du génocide et du goulag, Vendéens et Russes blancs ont envoyé au monde le message exactement contraire : celui de la liberté intérieure de l'homme, face au totalitarisme ; celui de l'enracinement dans une terre, une histoire, des traditions, face à l'idéologie, abstraite et désincarnée. « Leur patrie, ils l'ont dans le cerveau - disait Charette - nous l'avons sous les pieds... »  

    Voici comment Soljénitsyne évoque l'héroïque petite Vendée de Tanbow, dans son discours prononcé le samedi 25 septembre 1993, aux Lucs-sur-Boulogne, pour l'inauguration de l'Historial de Vendée :  « La révolution russe, elle, n'a pas connu de Thermidor qui ait su l'arrêter. Elle a entraîné notre peuple jusqu'au bout, jusqu'au gouffre, jusqu'à l'abîme de la perdition. Je regrette qu'il n'y ait pas ici d'orateurs qui puissent ajouter ce que l'expérience leur a appris, au fin fond de la Chine, du Cambodge, du Vietnam, nous dire quel prix ils ont payé, eux, pour la révolution. L'expérience de la Révolution française aurait dû suffire pour que nos organisateurs rationalistes du bonheur du peuple en tirent les leçons. Mais non ! En Russie, tout s'est déroulé d'une façon pire encore et à une échelle incomparable. De nombreux procédés cruels de la Révolution française ont été docilement appliqués sur le corps de la Russie par les communistes léniniens et par les socialistes internationalistes. Seul leur degré d'organisation et leur caractère systématique ont largement dépassé ceux des jacobins. Nous n'avons pas eu de Thermidor, mais - et nous pouvons en être fiers, en notre âme et conscience - nous avons eu notre Vendée. Et même plus d'une. Ce sont les grands soulèvements paysans, en 1920-21. J'évoquerai seulement un épisode bien connu : ces foules de paysans, armés de bâtons et de fourches, qui ont marché sur Tanbow, au son des cloches des églises avoisinantes, pour être fauchés par des mitrailleuses. Le soulèvement de Tanbow s'est maintenu pendant onze mois, bien que les communistes, en le réprimant, aient employé des chars d'assaut, des trains blindés, des avions, aient pris en otages les familles des révoltés et aient été à deux doigts d'utiliser des gaz toxiques. Nous avons connu aussi une résistance farouche au bolchévisme chez les Cosaques de l'Oural, du Don, étouffés dans les torrents de sang. Un véritable génocide... »

    Ecoutez, en l'honneur de ces Russes blancs qui, comme nos Vendéens, ont tout tenté pour détruire la Révolution, le magnifique chant des Partisans Blancs, qui exalte leur sacrifice et leur grandeur. 

  • Il se fait le complice des négriers-trafiquants : tant qu'il y aura des collabos...

     

    1903076588.10.jpgLe président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, a déposé plainte - et il a bien fait - contre « une poignée d’activistes », car ceux-ci organisent le « passage clandestin d’étrangers à la frontière franco-italienne ».

    Il s'agit de Cédric Herrou, le chef de la bande, présenté d'abord par France info - au cours d'un reportage larmoyant dont le but est, évidemment, d'attirer la sympathie sur lui - comme un généreux, un brave type ; on dirait presque, s'il n'y avait la sacro-sainte laïcité à préserver,  comme une réincarnation de saint François d'Assise ; ou le retour sur terre d'une sorte de combinaison de Mère Térésa et de sœur Emmanuelle, elles aussi réincarnées, et de retour parmi nous.

    On serait tenté d'être saisi de compassion, et on irait presque se diriger vers la boîte de Kleenex (pensez, c'est si beau, cette histoire de brave type; on est encore un peu près de Noël, non ? Jésus serait-il revenu sur terre ?...). Mais, patatras, un peu plus loin, dans le même reportage, on finit par lâcher le mot qui explique tout, dans la novlangue des journaleux bobos-gauchos : Jésus Herrou (pardon, Cédric Herrou) est... un « militant associatif ». Le beau conte de  Noël se fracasse tout d'un coup, car on a compris : au mieux, cet Herrou qui se  met hors la loi pour aider des hors la loi, est - avec son petit groupe - un de ces « idiots utiles » dont parle Lénine ; au pire - et, de fait - il est un élément essentiel, volens nolens, de la chaîne des négriers des temps modernes, des trafiquants de chair humaine.

    Nous avons récemment évoqué le cas de l'Aquarius, ce bateau qui va sauver des vies humaines en portant secours à des naufragés mais qui, ne les ramenant pas à leur lieu de départ, au contraire, les emmène en Italie, et fait donc, objectivement, le jeu des passeurs négriers-trafiquants d'esclaves, dont il devient ipso facto le complice actif.

    Ce qu'il y a de pire en tout et partout, c'est la corruption de ce qu'il y a de meilleur : Corruptio optimi pessima, disait déjà le Père Félix, dans l'une de ses Conférences de 1856. Il est écœurant, et même répugnant, de voir ces prétendus bons apôtres à la Cédric Herrou prêter main forte à la Sainte Alliance de la finance internationale - en quête de profits toujours plus grands, grâce à l'exploitation d'une main d'œuvre venant des pays pauvres - et du rêve révolutionnaire de diluer et faire disparaître les Etats-nations historiques par d'incessantes vagues migratoires, qui les dissoudront pour toujours.

    Cette sale action, présentée comme une bonne action, doit être dénoncée, sans relâche, à temps et à contretemps,  pour ce qu'elle est : l'une des tartufferies les plus élaborées et les plus cyniques que l'on ait jamais connu.

    Dernière minute

    Au JT du soir (France 2, 20h), le masque tombe : notre "ange" (!) lève le poing fièrement, habitué à la chose, comme un bon trotskyste révolutionnaire qu'il est puisqu'il reconnaît son action comme « politique ». Fort bien. Mais il faudra s'en souvenir car, au même moment, on apprenait qu'en Allemagne un jeune « migrant » de 19 ans était jugé pour complicité dans la préparation d'attentats djihadistes de Daech : il repérait les lieux pour ses compères assassins. Si, dans X jours, un de ces « migrants » « passés » par ce trotskyste de Herrou commet des assassinats en France (il y avait deux Syriens infiltrés dans la masse des soi-disant demandeurs d'asile le 13 novembre, à Paris), alors la Justice devra lui rappeler son crime, lui demander des comptes, et le faire payer, lourdement...   

    Lire aussi dans Lafautearousseau

    Migrants : l'Aquarius sauve des naufragés, c'est très bien mais...

    Le mouvement perpétuel

  • Les trente ans d'Erasmus : l'Europe comme on peut l'aimer... Mais, cardiaques cultivés s'abstenir !

     

    1903076588.10.jpgRécemment, nous avons salué le lancement - enfin ! -  du projet Galileo, représentant « l’Europe comme on l’aime ». On célèbre, en ce moment, les trente ans d'Erasmus, une autre réussite européenne à porter au crédit de cette « bonne » Europe, une Europe utile, qui sert aux échanges et au(x) progrès de l'ensemble de la population estudiantine du continent.

    A l'exact opposé de cette Europe bureau-technocratique, obèse et malfaisante du Parlement Européen et surtout de la Commission européenne, qui, elle, sans aucune légitimité, n'est rien d'autre qu'une entrave permanente et insupportable pour les nations historiques de la chère vieille Europe. 

    On sait peu que, justement, le projet Erasmus - qui, maintenant, n'est plus un projet, mais une belle réalité, en expansion constante - s'enracinait, en 1987, lorsqu'il fut lancé, dans l'histoire du continent, et dans ses racines intellectuelles et spirituelles. Et c'est pour cela que « ça a marché ».

    Il faut en effet remonter à 1303 et à la fondation de l'Université d'Avignon par le pape Boniface VIII pour trouver l'intuition première de ce qui ne devait se concrétiser que... sept siècles plus tard. Très peu de temps avant de mourir (des suites de son conflit avec Philippe le Bel et de « l’affaire d’Agnani ») le pape fonda l'Université d'Avignon, six ans à peine avant que son successeur, Clément V ne réinstalle la papauté à Rome.

    Boniface VIII voulait concurrencer la Sorbonne, jugée trop proche du pouvoir de son ennemi juré, le roi de France, Philippe le Bel. Les écoles qui existaient déjà (médecine, théologie, arts grammaticaux…) furent fédérées autour de quatre facultés et connurent très vite un grand développement, avec la présence des papes en Avignon : rivalisant avec les universités de Montpellier et Toulouse, l'Université toute récente accueillit 17.000 étudiants ! 

    En 1608, une jeune fille, venue de Barcelone, Juliana Morell y fut reçue Docteur en Lois, devenant ainsi la première femme docteur d'Europe.

    L'idée novatrice du Pape était que, pour obtenir ses diplômes, un étudiant devait avoir fréquenté sinon toutes, du moins les principales Universités européennes d'alors (Bologne, La Sorbonne, Oxford, Salamanque...).

    C'est cette intuition qui sera, en quelque sorte, à la base du projet d'échanges intereuropéen d'étudiants qui verra le jour, à la fin du XXe siècle, sous le nom de Projet Erasmus...

    Un projet, et une réussite, qui, soit dit en passant, confirment la fameuse phrase apocryphe prêtée à Jean Monnet, au sujet de l'Europe : » Si c’était à refaire, je commencerais par la culture «. 

    Pour terminer ce rapide coup de chapeau à l'une des belles réussites de l'Europe des peuples, des nations, des patries, un petit sourire - en ces temps si moroses, cela ne se refuse pas ! : Gilles Bouleau, dans son JT du 9 janvier (TF1-20heures), n'a pas craint d'appeler Erasme « philosophe des Lumières ». Il vaut mieux entendre cela que d'être sourd, non ? 

    Peu de temps auparavant, un journaliste de France info avait déclaré, non moins imperturbable, que « les Antilles faisaient partie de la République française depuis le XVIe siècle » : la Faculté de Médecine devra peut-être songer à interdire radio et télévision aux cardiaques cultivés !  

  • Galileo : l'Europe qu'on aime...

     

    Mur-bleu gds.jpgOui, cela a pris du temps, c'est vrai : c'est en 1998 que le projet a été décidé et, s'il devait être actif en 2008, le déploiement opérationnel définitif de l'ensemble du système (que les ingénieurs appellent « constellation ») ne sera effectif qu'en 2020. Qu'importe ! Pour l'instant, 15 satellites sont déjà en place, permettant une précision d'un mètre, contre dix à quinze mètres pour le GPS états-unien (cela étant dit sans la moindre arrière-pensée de dénigrement : c'est simplement une constatation...)

    Et, donc, l'Europe acquiert de haute lutte son indépendance en matière de géolocalisation, ce qui est d'autant plus méritoire que ses trois prédécesseurs (les Russes avec le système Glonass, les Chinois avec le système Beidou 2 et les Etats-Uniens avec leur GPS avaient une maîtrise d'œuvre unique car nationale*, et, de surcroît, confiée à un seul opérateur : leur armée.

    Voilà un motif de satisfaction et, même, de fierté. Avec Galileo, l'Europe tient son rang, comme avec Airbus ou Arianespace. Elle existe pour le meilleur, comme, dans un domaine bien différent, avec les échanges estudiantins du programme Erasmus. Et elle offre la vision claire de ce qu'elle peut et doit être, « Europe réelle », Europe des peuples et des nations, Europe des compétences, à mille lieux de la caricature bouffonne et odieuse de l’ « Europe légale » avec son bâtiment genre stalinien du Berlaymont, son Parlement néfaste, sa Commission sans légitimité, ses figures de proue repoussantes (Juncker, Schultz...). 

    L'Europe légale, qui est devenue ce monstre techno-bureaucratique que l'on ne connaît que trop bien, c'est comme l'OTAN : il faut la dissoudre et la réinventer, la refonder. Nul besoin de cette immense machine, de cette paperasserie accablante, de ces fonctionnaires par milliers et des lourdeurs administratives qu'ils induisent, des paralysies et des effets directement pervers sur les économies nationales (en tout cas, sur la nôtre) des fameuses « normes » et « directives » bruxelloises.

    De simples accords entre les experts de chaque gouvernement national, et l'on retrouverait une souplesse qui a été écrasée sous un mammouth devenu lui-même sa propre raison d'être, et dont l'obésité n'a d'égale, évidemment, que l'inefficacité.

    Voilà deux axes d'une politique qui redeviendrait une politique d'indépendance et de progrès ; on peut y rêver, au moins, au moment où Galileo nous emmène dans les étoiles, avec ses satellites à 23.200 kilomètres de la terre (!) :

    - Supprimer l'OTAN ou - puisque cela ne dépend pas de nous - en faire sortir la France ; 

    - Déclarer la fin de cette « Europe légale » morte de sa propre stérilité et de sa propre malfaisance, et repartir dans la direction de la première Europe des Six, en reprenant les intuitions utiles qui avaient présidé à son établissement, et avec le français comme langue officielle, comme l'avaient proposé les Allemands aux débuts prometteurs de l'Europe des Six...

    Evidemment, pour l'instant, ce n'est qu'un songe, un vœu pieux. Mais l'Histoire est pleine de ces songes qu'une volonté politique ferme, et menée sur le long terme, a transformés en réalité heureuse. Qui a dit : « Là où il y a une volonté, il y a un chemin... » ? 

    Soit dit en passant, et dans un autre domaine, là est l'explication principale des difficultés rencontrées par l'excellent et indispensable programme de l'Airbus militaire : trop de pays, trop de bureaux d'études, trop de différences de mentalités, trop de besoins différents, voire contradictoires...