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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Sur TV Libertés, retraites, un grand absent du débat : le financement avec Éloïse Benhammou


    Commander le livre "Kleptocratie française" :

    https://www.tvlibertes.com/produit/eloise-benhammou-kleptocratie-francaise

    Depuis Juppé, c’est la finance internationale qui à la main sur la dette des régimes de retraite.
    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Eloïse Benhammou, auteur du livre "Kleptocratie française" (Editions Le jardin des livres).

    1) Comprendre le financement des retraites
    (Evocation de la mémoire de Georges Lane intervenant de Politique & Eco décédé à Noël. RIP)
    - Une arnaque sociale depuis 20 ans
    - 1996 : Alain Juppé recule devant les grèves mais fait entrer la finance internationale dans le financement de la Sécurité Sociale
    - Contreparties : l’augmentation des cotisations
    - Plus de 40 régimes différents, faut-il n’en faire qu’un seul ?
    - Le cas exemplaire du RSI. Excédentaire mais injuste et illégal
    - Le mythe de l’égalité
    - Les autres régimes excédentaires
    - Spécificité française : le régime que tout le monde nous envie mais que personne n’imite
    - Déficit réel ou artificiel ?
    - Les comptes, un système de placement parmi les plus importants sur le plan international
    - Un budget supérieur à celui de l’Etat
    - Un viol de la règle selon laquelle l’Etat ne peut financer par l’emprunt que les investissements et non le fonctionnement
    - Paradoxe des régimes spéciaux de retraite qui, en défendant le statu quo, soutiennent la finance internationale

    2) Dette sociale et dette publique
    - Un gros tiers du PIB
    - Le système est-il performant, de plus en plus d’injustices ?
    - Cotisations élevées pour petites retraites
    - Le problème informatique, on ne passe pas facilement d’un régime à l’autre : l’exemple du RSI, la paie des militaires, le système à points
    - Une logique d’un système qui peut durer quel que soit l’exécutif
    - Fusion impôts/sécurité sociale, exemple la CSG
    - Sterdyniak : il n’y a pas dette !
    - A quoi sert la CADES, destinée à s’éteindre en 2024 ?
    - Les régimes excédentaires et les régimes déficitaires : explications
    - Le grave problème du Libor et le risque de remontée des taux
    - Le parlement vote le budget social mais ne contrôle pas les dettes de la CADES
    - Aucune poursuite pénale pour des placements sans contrôle

    3) Comment sortir du système ?
    - Un système à la limite criminel
    - Promoteur de pauvreté et de détresse sociale
    - Remettre en cause le monopole ?
    - Un système d’extorsion
    - Moins d’opacité sur les financements internationaux
    - Un système modulable : le choix de la liberté
    - Le système peut s’effondrer, agir avant le pire : en cas de crise financière, les régimes de retraites seraient gravement impactés
    - Toujours le Libor que va décider Londres après le scandale des manipulations du taux, impact sur la dette sociale française
    - Evocation des solutions de Claude Reichman. La loi votée pour interdire de quitter le régime
    - L’attachement des Français à ce qu’ils croient être le système hérité de 45 et du CNR
    - Une réforme est nécessaire mais pas celle de Macron
    - La question de l’équilibre démographique
    - Des immigrés pour financer les retraites ?
    - La paix sociale en grand danger

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgLe n° 32 de La Nouvelle Revue universelle est paru. Il confirme le nouveau départ, le dynamisme renouvelé que manifestaient les deux précédentes livraisons, ce dont on ne peut, bien sûr, que se réjouir...

    Christian Franchet d'Espèrey ouvre ce numéro par un Insurrection de l'esprit, après que la revue ait, justement, commencé par rappeler cette interrogation de Bernanos : "Dans un monde malade où triomphe l'homme-robot, la France donnera-t-elle le signal de l'insurrection de l'esprit ?"; et il le fait en constatant ce Printemps français de 2013, qui a étonné en France même mais aussi, et en un sens surtout, dans le monde entier, ne nous y trompons pas... 

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    NRU 32.jpgTrès rapidement évoqué, voici ce que l'on trouvera dans ce numéro : * DOSSIER : LES MALADIES MORTELLES DE LA DéMOCRATIE (Antoine de Crémiers et Danièle Masson);  * GEOPOLITIQUE : L’UNION EUROPéENNE SURVIVRA-T-ELLE ? (par Gilles Varange); * ECONOMIE : REMETTRE EN CAUSE LE PARADIGME (François Reloujac); * QUESTIONS DE DéFENSE : GARE à L’EFFET « LIGNE MAGINOT » (suite à l'étude de Mathieu Epinay sur la force française de dissuasion publiée dans le n° 31, Claude Wallaert pose quelques questions...);  * Prolongeant cette réflexion, le général Claude Mouton médite sur le devenir de l’armée française en s’intéressant à la préparation de la récente « loi de programmation militaire », mieux connue sous le nom de Livre blanc; * UNE EXPOSITION AU LOUVRE : L’Allemagne ET NOUS (Dominique Decherf); * 40 ANS APRèS SA MORT, MARITAIN  TOUJOURS EN DéBAT (Yves Floucat); * RéSISTANCE ET POLITIQUE : DU 18 JUIN à LA LIBéRATION DE PARIS (André Pertuzio et Louis Gonnet); * QUEBEC LIBRE (Philippe Kaminski a organisé la participation française à la manifestation de la place Royale à Québec); * YVAN BLOT ET LES FAUX-PROPHETES ("discussion" entre Pierre Le Vigan et Yvan Blot...)...  

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    egypte chaos.jpg= Les 18, 19 et 20 juin derniers, Champsaur nous a proposé une analyse approfondie et fort documentée : Egypte : Islamisation ou chaos. Ou les deux ( à lire ou relire ici : partie I, partie II, partie III). Avant de nous donner, bientôt, un papier sur la Lybie, où tout est dégradé : "La Libye du boulevard Saint Germain"...

    Or, voici qu'à peine une semaine après, le 25 juin, France info dresse un "état des lieux", publie sur son site une très intéressante et très complète "page" d'information, et donne la parole - entre autres... - à Vanessa Descouraux : le tout vient confirmer, en tous points, ce qu'écrivait Champsaur dans ces colonnes, une semaine avant : le rapprochement s'impose, et il est instructif...

    Rappelons que vous pouvez retrouver les articles "à l'international" de Champsaur (Syrie, Iran, Tunisie, Vae victis, L'eau etc...) dans notre Catégorie "International ( 2 : Monde)..., et la plupart des autres dans notre Catégorie "Social, Economie" : ( Histoire du Pétrole, Gaz de schiste , Démographie et terrorisme intellectuel, etc...).

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    hollande rigueur austerité.JPG= Actualité et économie, ensuite, avec la  chronique économique de François Reloujac, : Encore deux ans, monsieur le Président !Compte tenu de la conjoncture, la Commission européenne a donné deux ans de plus à la France pour revenir au respect des critères de Maastricht. Deux ans pendant lesquels la France ne sombrera pas dans l’austérité mais continuera de suivre une simple politique de rigueur. Mais qu’est-ce que l’austérité ? Qu’est-ce qu’une politique de rigueur ? Dans le langage politique d’aujourd’hui, « austérité » signifie baisse du train de vie de l’état tandis que « rigueur » veut simplement dire baisse du train de vie des citoyens.

     

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    = Mais, évidemment, et puisque - nationale ou internationale - nous sommes en plein dans l'actualité, on aura débuté ce programme (demain, lundi) par la note de Louis-Joseph Delanglade qui inaugure notre semaine, en traitant, comme à chaque fois, d'un sujet au coeur de l'actualité. Vous avez pris l'habitude, maintenant, de retrouver tous ces Lundis de Louis-Joseph Delanglade sur la page d'accueil du Blog, en haut à gauche, juste au dessous de la Présentation de notre Quotidien et des Acti

  • Droit de vote aux étrangers ? Jean Sarkozy, Redeker, Renan.....

                  Courant novembre, Jean Sarkozy a alimenté la polémique en affirmant, dans Le Point, qu’il était favorable au droit de vote des étrangers non européens aux élections locales.  «En réalité, cela existe déjà, mais uniquement pour les ressortissants des pays de l'Union européenne. Pourquoi pas les autres ?» .

                  Le sujet est intéressant, et important, et c’est la raison pour laquelle nous avions publié, le 12 octobre (1), un article de Robert Redeker qui revenait longuement, et intelligemment, sur ce point. Il ne s’agissait bien sûr pas, pour nous, d’être entièrement d’accord avec la totalité de ce que pense Redeker sur le sujet, mais de saluer une démarche fondée en grande partie sur le rejet de l’idéologie, même si sur tel ou tel point nous pouvions, évidemment, nous trouver en désaccord avec lui…

                  Au tout début de son long article, Redeker écrit ceci, qui est un premier argument de taille (il y en a d’autres…) contre ce droit de vote aux étrangers auquel se rallie aujourd’hui Jean Sarkozy :

                  « …..Posons la question : est-il cohérent d'accorder, comme le veut le Parti socialiste, comme le gouvernement de Zapatero s'apprête à le faire en Espagne, le droit de vote aux élections locales et de le refuser aux élections nationales ? Une telle mesure introduirait une véritable schizo­phrénie dans le concept de citoyenneté. Elle couperait la citoyenneté en deux. Certaines personnes seraient citoyennes dans leur commune ou leur canton, mais pas dans la ­circonscription législative ni dans l'État. Elle instituerait deux séries de citoyens ; par suite, elle fabriquerait des citoyens de seconde zone qui ne manqueraient pas de réclamer rapidement de devenir des citoyens à part entière.

                 Une démagogie parallèle à la démagogie en faveur des sans-papiers, de type compassionnel et «abbépierriste», s'escrimerait à créer de l'agitation à effet médiatique afin d'obtenir l'alignement des deux niveaux de citoyenneté. Être citoyen, c'est appartenir à une communauté politique. La scission, voulue par les promoteurs de ce projet, entre deux types de citoyenneté (locale et nationale), suppose que la France est une mosaïque de communautés politiques. Une vision féodale de notre pays perce derrière cette division de la citoyenneté. L'histoire, qui est ­celle de la centralisation, et les institutions nous disent pourtant le contraire : la France n'est constituée que d'une seule communauté politique, le peuple, propriétaire inaliénable de la souveraineté nationale. Autrement dit, le droit de voter aux élections locales dérive du droit de voter aux élections nationales. Les partisans de ce projet paraissent l'ignorer. Le ­geste de voter ne se divise pas.…». 

              Tout ceci nous semble assez juste. Mais, en réalité, ce débat pose "la" question de fond : celle de la Nation. Qu'est-ce qu'une Nation ? Qu'est-ce que la Nation française ? Qui peut dire qu'il en fait partie, et à quelles conditions ? Parle-t-on, en effet, d'un simple cadre géographique, dans lequel n'importe qui, venu de n'importe où, se contente de simplement revendiquer un maximum de droits (ce que Finkielkraut appelle "le tiroir caisse"...) en s'abstenant soigneusement -dans la plupart des cas...- de même évoquer le mot de "devoirs" ?

             Ou bien s'agit-il, ce qui est évidemment notre conception, d'une communauté de destin, qu'implique un héritage assumé ?

             Ce n'est pas tout à fait la même chose, on en conviendra aisément... Jean Sarkozy n'a-t-il pas une façon quelque peu expéditive, et réductrice, de poser le(s) problème(s) ?.....

    (1) : Voir la note "Droit de vote aux étrangers : la confusion.", dans la catégorie "Immigration : Identité ou désintégration Nationale ?".

    (2) : Il devrait relire (ou lire, peut-être ?...) Renan : "...Une nation est une âme, un principe spirituel... Deux choses constituent cette âme : l'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs, l'autre est le consentement de continuer à faire valoir l'héritage indivis..." 

  • ”La chasse. Moi et les criminels de guerre.”

    474535336.jpg

              Tel est le titre du pavé de 400 pages, co-écrit avec un journaliste reporter du New York Times, Chuck Sudetic, que vient de publier Carla Del Ponte (1).

              Pourquoi s'y intéresser ici ?

              Entre autre parce que Carla Del Ponte y raconte qu'en 1999, l'UÇK (Armée de libération du Kosovo) a déporté 300 Serbes vers l'Albanie, avant de prélever leurs organes et de les vendre à des trafiquants internationaux. Elle ajoute que Hashim Thaci, le désormais chef du gouvernement kosovar, était au courant de cette affaire, qui n'a à ce jour jamais été élucidée...

              Si ce qu'elle dit -avec le co-auteur de l'ouvrage- est vrai, cela bien évidemment "interpelle quelque part" pas mal de monde. D'abord la diplomatie "états-unienne"à courte vue, qui joue depuis longtemps les musulmans en Europe comme elle les a aussi joué en Afghanistan par exemple, en armant Ben Laden dans un premier temps, croyant lutter contre l'URSS, avant de s'en mordre les doigts ensuite, comme chacun sait....

              Ensuite l'Europe et les gouvernements -dont le notre- qui ont accepté et reconnu l'indépendance du Kososvo. Préférant ainsi laisser dépecer notre ancienne alliée, la Serbie, à qui nous devons entre autre, et pour une part non négligeable, le fait de ne pas être musulmans aujourd'hui. Un petit rappel historique n'est pas inutile... Nous aurions pu, en effet, et au moins deux fois dans l'Histoire, être militairement conquis par l'Islam, comme l'a été la rive sud de la Méditerranée (2). Nous en avons été sauvés une première fois, en dehors de la "pile"monumentale que Charles Martel leur a infligé à Poitiers, par la résistance opiniâtre que les ibériques ont opposée aux troupes musulmanes. Des ibériques qui après une Reconquista de huit siècles (tout de même...) ont réussi à bouter l'envahisseur hors de la Péninsule, nous sauvant ainsi, nous les Français mais peut-être aussi le reste de l'Europe, de l'islamisation.

              Et nous avons été sauvés une deuxième fois de l'Islam par la résistance opiniâtre des européens du sud-est, des Balkans, qui ont résisté pendant cinq siècles aux Ottomans, lorsque l'Islam agressait l'Europe pour la deuxième fois, par l'est cette fois-ci. Une résistance dans laquelle les Serbes, s'ils ne furent évidemment pas seuls, eurent toute leur part, et qui devait finir par l'emporter, à partir du moment ou, définitivement brisée devant Vienne le 12 septembre 1683, l'expansion de l'Islam commença à se changer en reflux irréversible, comme en Espagne trois siècles auparavant.....

             Ce rapide rappel historique n'est pas inutile: il nous ramène au coeur des révélations de Carla del Ponte. "On" a abandonné et laissé dépecer un pays ami et à qui nous devons tant, pour en arriver à laisser la place à un mini état fantôme et fantoche, dirigé en fait par "un type pareil" ? Tout "ça", cette trahison d'alliés anciens, cette ingratitude, pour "ça"? Or il est impossible que les USA et l'Europe (et la France....) n'aient pas été au courant de ce qui se passait du côté des mafias albanaises et de l'UCK (3) à qui "on" allait offrir un pays, un pouvoir, une respectabilité (fut-elle "bidon"...); et du côté d'Hashhim Thaci, chef de bande, chef de gang, mafieu notoire, maintenant promu au rang d'Excellence ! L'écoeurement le dispute à la dérision.....

              Alors ? Qu'est-ce que cela signifie, qu'est-ce qui se cache là dessous ?.....

    (1): "La chasse, moi et les criminels de guerre",auteurs: Carla del ponte et Chuck Sudetic. Éditions Feltrinelli, 2008, 412 pages, 20 euros.

    (2): S'il n'y avait pas eu la résistance des Ibériques entre 711 et 1492 lorsque l'Islam a agressé l'Europe par l'Ouest, et s'il n'y avait pas eu ensuite la résistance des européens du sud-est jusqu'à l'expulsion des Ottomans, où en serions-nous aujourd'hui ? et que serions-nous ? Une sorte d'Egypte ? Charmant...

    (3): à ne pas confondre, évidemment, avec la totalité des albanais: gardons-nous de généraliser, il y a bien sûr beaucoup de gens "très bien" là-bas....

  • Humeur et libres propos: Doit-on -mais le peut-on ?...- ”se battre” pour le Tibet (mais aussi pour le Darfour et ...pou

              La France et les intellectuels doivent redevenir humbles, modestes et -surtout- réalistes. Nous devons arrêter de donner des leçons à tout le monde, comme le fait la république depuis ses origines, parce que c'est insupportable pour les autres. Et de toutes façons, répétons-le, dans l'état où nous a mis la république, rien ne nous autorise à donner des leçons aux autres, qui sont autant de coups d'épées dans l'eau.

              Tout est en panne chez nous, tout est plein d'abus, tout est paralysé par tout plein de privilèges et de blocages: la démographie est en panne, la recherche est en panne, l'économie est en panne, le nombre excessif et ridicule de fonctionnaires paralyse tout par le simple ponctionnement qu'il faut opérer sur la richesse crée par le pays pour les payer (mal, d'ailleurs....). Oui vraiment qu'est-ce qui nous donne le droit de donner des leçons au monde entier ?

              Cette prétention à parler pour le Darfour ou le Tibet est infondée, dangereuse et inefficace. Elle est infondée en droit, tout simplement parce qu'elle est infondable: la France n'a pas juridiction sur le Darfour ou le Tibet. Elle peut décider ce qu'elle pense être le meilleur pour l'Alsace, l'Auvergne ou la Bretagne mais pas pour le Tibet ni pour le Darfour. Elle est dangereuse parce qu'elle nous fait des ennemis, elle nous embringue dans des histoires dont il est impossible de prévoir les issues, sur lesquelles nous n'avons pas de prise, et dont les conséquences ne pourront que nous "retomber dessus". Elle est enfin inefficace: on le voit bien, depuis que BHL fait ses ronds dans l'eau et gesticule sur le Darfour, qu'est-ce qui a changé là-bas ? Le Darfour continue à être génocidé, ce qui nous répugne et nous révulse effectivement....mais "ça" continue...

              Luttons donc, politiquement, pour que la france redevienne une France royale, forte, respectée et admirée dans le monde entier. Et que l'on va chercher comme arbitre, comme au temps du roi Saint Louis. Ou que l'on prend comme modèle, comme au temps de Louis XV ou de Louis XVI. Et là nous pourrons peut-être espérer influencer le monde et changer peut-être un peu les choses. Le chemin est évidemment plus difficile (il est plus amusant de parader devant les caméras), mais il est aussi plus efficace (et c'est même probablement le seul efficace..... )

              Alors que l'on clame son indignation, oui bien sûr. Que l'on marque sa désapprobation, évidemment. Mais que l'on ne soit pas naïf au point de s'imaginer que cela changera fondamentalement les choses. Et que l'on ne soit pas assez stupide pour mettre en péril les intérêts de la France...

              Et si, enfin et surtout, le vrai service était d'ordre int

    302262185.jpg

    ellectuel et philosophique ? Et si, plutôt que de lutter avec emphase contre les moulins a vent et de déclarer une guerre pichrocoline perdue d'avance face à l'énorme Chine "on" rendait le service de démonter les raisons politiques et philosophique, au XX° et XXI° siècle de cette explosion et de cette multiplication exponentielle des horreurs auxquelles nous avons assisté et auxquelles nous assistons encore ? Et qui trouvent, pour une bonne part, leur origine dans la révolution française, catastrophe nationale mais aussi internationale, mondiale, comme l'évoquait Jean-François Mattéi dans son allocution du 21 janvier a Marseille. (1)

              Quand les opinions publiques auront une claire conscience, une claire vision des origines idéologiques de ces horreurs contre lesquelles on veut nous mobiliser -à bon droit dans le fond, mais d'une manière totalement irréaliste dans la forme- et sans jamais expliquer le pourquoi du comment, les choses seront plus simples. Là les intellectuels ont un rôle à jouer. Oui, la révolution française, véritable apprenti sorcier, a déclenché, à l'échelle planétaire des forces qu'elle a été évidemment bien incapable d'arrêter, et elle se trouve ainsi être la cause directe de cette démultiplication de l'échelle de l'horreur, de l'échelle des horreurs...

              Ce que les révolutionnaires ont voulu faire ils l'ont malheureusement "bien" fait: ils ont déclaré la guerre a l'Europe pour y propager -et dans monde aussi- leurs idées. Mais leurs idées ont nom totalitarisme, génocide, racisme, massacre d'un enfant innocent: "Qui sème le vent...."

              Et de cet ébranlement là ni la France ni le monde ne se sont pas encore remis.......

    (1): voir la vidéo de Jean-François Mattéi dans la rubrique "Audio/Vidéo", au 6 février 2008;

  • Cinéma • « Silence » de Scorsese, au cœur des ténèbres

     

    Par Marie-Noëlle Tranchant 

    À l'occasion de la sortie du film sur le martyre des chrétiens au Japon, le Père Guilhem Causse, jésuite, éclaire la vision profonde et complexe du cinéaste américain. Marie-Noëlle Tranchant donne ici [Figarovox, 8.02] une excellente critique de ce qui semble être un très beau film qui traite, l'horizon en fût-il lointain, de nos racines chrétiennes. Les cinéphiles donneront leur avis.  LFAR

     

    139.jpgIl y a déjà près d’un siècle que François Xavier est venu annoncer l’Évangile au Japon (en 1542), lorsque se déroulent les événements qui forment la trame de ­Silence. Les missionnaires jésuites, d’abord bien accueillis, ont suscité de nombreuses conversions, tant parmi les seigneurs que dans la population paysanne. Mais les bouleversements économiques et politiques ont amené la fermeture du pays aux étrangers.

    L’expulsion des missionnaires, en 1587, est suivie du martyre des Japonais chrétiens (les crucifixions de Nagasaki, 1797). Ceux qui ne succombent pas ou ne renient pas leur foi (apostasie) deviendront des « chrétiens cachés ». Et les suspects doivent abjurer régulièrement leur foi en piétinant l’image du Christ.

    La question de l’apostasie est au cœur de l’histoire de Silence, à travers les personnages du jésuite Rodrigues et du Japonais Kichijiro. La foi personnelle peut-elle subsister après un reniement forcé sous la torture ? Le père Guilhem Causse, jésuite, éclaire la vision profonde et complexe de Scorsese.

    Au moment de marcher sur l’image, Rodrigues perd pied, s’effondre : comme Pierre marchant sur les eaux. « Homme de peu de foi » dit Jésus.  Trop peu de foi dans le don de Dieu, trop de foi en sa propre force, jusqu’à l’effondrement et la main de Jésus qui vient le saisir. C’est la foi comme un don, plus fort que la foi en sa propre force. Le chant du coq alors retentit : c’est bien à Pierre que Rodrigues est identifié.

    Dans le film, l’apostasie de Kichijiro et de Rodrigues est le moment où la foi est accueillie. La foi n’est pas un socle qu’on garderait intact au fond de soi : elle est un don, elle est Dieu qui se donne lui-même, sa présence. Mais le film présente aussi la figure de chrétiens qui vivent cette foi comme une force et une voix qui les fait tenir jusqu’au supplice. Les uns comme les autres ont en commun, selon l’espérance chrétienne, d’avoir donné priorité à la volonté de Dieu sur leur volonté propre, sachant que la volonté de Dieu est que tous les hommes vivent de son amour et que le mal dans le monde soit vaincu. 

    Cette universalité de l’Évangile est un autre thème de Silence, qui a des résonances très actuelles. Y aurait-il des civilisations, des cultures, incompatibles avec le message du Christ, comme le prétend Inoué, shogun et grand inquisiteur, pour qui le christianisme est foncièrement étranger à la nature japonaise.

    Selon le père Guilhem Causse, l’écrivain Endo critique l’aspect européen d’un Dieu qui juge et sanctionne.

    Pour la culture japonaise, Dieu est d’abord entrailles miséricordieuses. Ces deux aspects, de justice et de miséricorde, sont présents dans la Bible et la tradition chrétienne : la civilisation japonaise est ainsi non seulement compatible avec le christianisme, mais elle vient rappeler aux Européens une dimension qu’ils risquent d’oublier.

    Le film de Scorsese est davantage attentif à une autre question : qu’est-ce que la foi ? Qu’est-ce que nous dit de la foi, le fait que l’Église - la communauté de ceux qui mettent leur foi en Christ - soit fondée sur Pierre, qui a renié le Christ par trois fois ? Il y a là une question qui ne peut laisser aucun chrétien indifférent, qu’il soit japonais ou français.  • 

    Marie-Noëlle Tranchant     

     

  • Une nouvelle série de vidéos des Mercredi de la NAR : (saison 2018-2019).

    lfar nar.jpg(Nos amis de la NAR nous ont fait parvenir, avec le petit mot ci-après, les liens de l'an passé donnant accés aux vidéos des Mercredi de leur saison 2018-2019.
    Persuadé que cela intéressera nos lecteurs, c'est avec un grand plaisir que nous vous les communiquons...)
     
     
    Le succès de la mise en ligne des vidéos de la saison 2019-2020 des Mercredis de la Nouvelle Action royaliste nous conduit a publier ceux de la saison passée.
    Les mercredis de la NAR ont fermé leurs portes, le 10 mars dernier, dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. Pour garder le lien pendant cette période si particulière, nous vous donnons une bonne occasion pour aller voir ou revoir les vidéos de la saison 2018-2019 !
     
    Anceau Éric et
     
    Temple Henri
     
    Qu’est-ce qu’une nation en Europe  ?
     
     
     
     
    Arondel Philippe
     
    L'impasse libérale
     
     
     
     
    Boucaud-Victoire Kévin
     
    George Orwell, écrivain des gens ordinaires
     
     
    Bouvet Laurent
     
    La nouvelle question laïque
     
     
    Burel Morvan
     
    La gauche à l’épreuve de l’Union européenne
     
     
    Cayla David
     
    L'économie du réel
     
     
    Collin Denis
     
    Après la gauche
     
     
    Débat
     
    Gilets jaunes
     
     
    Delorme Philippe
     
    La légende de Notre-Dame
     
     
    Delpla François
     
    Pétain et Hitler
     
     
    El Hage Fadi
     
    Sabordage de la noblesse
     
     
    Fleutot François-Marin
     
    Les Rois excommuniés
     
     
    Gauchet Marcel
     
    Robespierre
     
     
    Grigoriou Panagiotis
     
    État actuel de la Grèce
     
     
    Gueniffey Patrice
     
    La Machine révolutionnaire
     
     
    Henninger Laurent
     
    Quelques leçons sur la victoire de 1918
     
     
    Kesler Jean-François
     
    Faut-il supprimer l’ENA ?
     
     
    Kriegel Blandine
     
    Spinoza, l’autre voie
     
     
    Pincon-Charlot Monique
     
    Le président des ultra-riches
     
     
    Raviot Jean-Robert
     
    Poutine 4 : quelle sociologie du pouvoir ?
     
     
    Renouvin Bertrand
     
    Révolte, insurrection, révolution
     
     
    Saint Victor Jacques (de)
     
    Histoire de la République en France
     
     
    Sainte-Marie Jérôme
     
    Macron et le bloc bourgeois face à la révolte des Gilets jaunes ?
     
     
     
     
     
     
    Salgon Jean-Michel
     
    Dictionnaire des souverainismes de droite et de gauche
     
     
     
     
    Sapir Jacques
     
    La question de la stratégie en politique
     
     
    Teyssier Arnaud
     
    De Gaulle en 1969
     

  • CASTANER, UNE VRAIE FLÈCHE

    Par Aristide Renou

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    « Notre-Dame-de-Paris n’est pas une ‘cathédrale’, c’est notre commun, c’est notre rassemblement, c’est notre force, c’est notre histoire. »

    Ainsi la cathédrale presque millénaire de la capitale de la fille aînée de l’Église se trouva-t-elle, par la magie du verbe ministériel, transformée en « commun », en lieu de « rassemblement », en « monument historique ». Comme une salle des fêtes, un stade, un alignement mégalithique ou un kiosque à journaux.

    Et les statues de saints qui n’avaient pas été détruites par l’incendie se voilèrent la face, tandis que les gargouilles pleuraient silencieusement.

    Car cette parole officielle, bien qu’issue d’un cerveau chétif, n’était pas une erreur, un lapsus, une formulation malencontreuse. Elle était au contraire l’exacte expression du fond de la pensée – si l’on peut appeler ainsi une si pauvre chose – du chef de toutes le polices, qui est aussi censé être le ministre des cultes et qui, entre tous, est l’homme de confiance de notre président.

    « pas une cathédrale »

    Ce même homme n’avait-il pas déclaré, il y a quelques semaines, à propos de ces musulmans partis combattre la France sous le drapeau de l’État islamique, et pour justifier leur rapatriement : « D’abord ce sont des Français avant d’être des djihadistes » ?

    Bien que se rapportant à des sujets radicalement différents, le « pas une cathédrale » et le « d’abord des Français » signifient au fond exactement la même chose.

    Il signifie que le ministre de l’Intérieur – et, par nécessité, celui qui l’a nommé à ce poste – voudraient que la France soit un lieu vide, un pur contenant capable de contenir n’importe quoi. Que les individus qui se trouvent sur ce bout de terre y vivent et agissent ensemble sans rien partager d’autre que la pure volonté de vivre et d’agir ensemble.

    Surtout, surtout, que la France n’ait aucune qualité propre, aucun trait distinctif. Surtout, surtout, SURTOUT que nous ne soyons pas « avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Car sinon, comment, nous ouvririons nous à « l’autre » sans réserve ? Comment accueillerons-nous avec reconnaissance et ferveur toute la diversité du monde, la merveilleuse diversité des êtres humains qui sont tous les mêmes par-delà leurs différences ?

    Par conséquent, Notre-Dame n’est pas une cathédrale, pas un lieu de culte catholique, elle est un bâtiment dans lequel des gens peuvent se rassembler. N’importe quels gens, pour faire n’importe quoi. Elle un espace commun pour des gens qui n’ont rien en commun si ce n’est d’être dans ce lieu. Elle est de vieux murs qui attirent beaucoup de touristes.

    Par conséquent est Français celui qui possède une carte d’identité française, ni plus, ni moins. Est Français celui dont l’administration décrète qu’il est Français. Ce qu’il fait, ce qu’il pense, ce qu’il ressent au plus profond de lui-même ne saurait rentrer en ligne de compte. Qu’il haïsse la France, qu’il prenne les armes contre elle, qu’il essaye de la détruire, tout cela est sans importance. Tout cela ne compte pas. La France n’exige rien de ceux qu’elle accueille, et surtout pas leur loyauté inconditionnelle.

    « Amour ? Création ? Désir ? Étoile ? Qu’est cela ? » — Ainsi demande le dernier homme et il cligne de l’œil. » (Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra).

    Qu’est-ce qu’une cathédrale ? Qu’est-ce qu’un Français ? – Ainsi demandent Christophe Castaner et Emmanuel Macron et ils clignent de l’œil.  

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    Aristide Renou

  • Patrimoine cinématographique • L’esquive

     

    Par Pierre Builly

    L’esquive d’Abdellatif Kechiche (2004)

    20525593_1529036520490493_4184281983923317414_n.jpgQu'est-ce qu'on peut faire ? 

    Je n'avais pas détesté La graine et le mulet, et l'idée de voir Marivaux en banlieue me semblait être une idée singulière mais admissible. Après tout, pourquoi pas ? Mon âge me donne tout le temps de regarder n'importe quoi, y compris les choses les plus incongrues. 

    Passé l'agacement de ne pas comprendre une phrase sur deux, phrase hachée, mâchée, grognée, hurlée, aboyée par des gamins qui n'ont avec ma propre manière de s'exprimer qu'une parenté lointaine, je me suis pris au jeu. Je n'ai pas détesté, je n'ai pas méprisé, j'ai même compati devant ces pauvres gamins à qui notre décadence n'offre aucune échappatoire que le football ou le gangsta-rap (sélection autrement plus rigoureuse, au demeurant, que celle des concours des meilleures grandes écoles). 

    72266242-13db-4f16-81dc-5f2053d09664_2.jpgPauvres petits enfants perdus de nos banlieues, si lointaines et si proches, à qui des professeurs fous furieux et magnifiques essayent d'inculquer un peu de ce bagage qui n'a cessé de s'éparpiller depuis cinquante ou soixante ans sur les routes de l'exploitation mondialiste et de la destruction des identités... Elle est parfaite, cette prof' de Lettres qui croit encore à une sorte de mission sacrée et qui, alors que la barbarie est à la porte essaye de replonger ses chers et pauvres sauvageons dans le raffinement de siècles qui leur sont étrangers... Sauvageons touchants, émouvants, pathétiques même lorsqu'ils ne s'expriment que dans la rage de leur pauvre vocabulaire, même lorsqu'ils ne parlent que de niquer la race de l'autre et que se battre les couilles (même et surtout pour les filles) leur semble être l'ultima ratio de la désinvolture. 

    Je ne sais pas trop ce qu'il faut faire, là-bas, de l'autre côté du Périphérique : envoyer les gosses se mesurer à Marivaux, dans le raffinement superbe de la fin d'un monde civilisé ou se mettre au niveau de leur sous-culture, leur enseigner les textes de Nique ta mère et de Grand corps malade... Je ne sais pas. Je trouve beau qu'on essaye de leur faire toucher du doigt l'élégance, la sophistication, la perversité subtile, la finesse des grands textes décadents. Beau et désespérant. 

    arton40-1450x800-c.jpgDans une des scènes les plus fortes du film, le professeur (Carole Franck) aborde vraiment le sujet : la détermination sociale. Dans la pièce (et toujours chez Marivaux), les valets ont beau se déguiser en maîtres et les maîtres en valets, ce jeu artificiel d'échange et de surprise ne va pas bien loin : à la fin de la pièce, chacun retrouve son milieu, son territoire, sa race. Dommage que Kechiche, peut-être effaré par la désolation de ce qu'il va dire, s'arrête au bord du précipice, recule à l'idée de désespérer les Francs-Moisins... Et là c’est lui qui esquive. Je songe que Belvaux dans Pas son genre a eu davantage de courage (de rage ?) en montrant la résignation de Jennifer la coiffeuse (Émilie Dequenne) qui n'a pas pu malgré tous ses efforts et son enthousiasme amoureux, marcher au même pas que son  Clément le professeur de philosophie (Loïc Corbery) : il y a des choses qui ne se rattrapent pas... 

    hqdefault.jpgQu'est-ce qui va se passer après que les gamins auront joué devant les familles assemblées les entrelacs compliqués de l'écriture classique ? Peut-être si Lydia (Sara Forestier) qui semble avoir en elle la rage et la volonté d'aller plus loin, pourra traverser le périph'... Mais les autres resteront confinés dans leur relégation, entre trafics, petits et grands, chômage endémique, puis confinement à la maison, pour les filles, avec trop de mômes à torcher et petits boulots de rien du tout pour les garçons, avec trop de crédits à rembourser... 

    Et là, Marivaux !...                                      

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    DVD disponible autour de 8 € .

    Retrouvez l'ensemble des chroniques hebdomadaires de Pierre Builly sur notre patrimoine cinématographique, publiées en principe le dimanche, dans notre catégorie Culture et Civilisation.
  • Médias & Actualité • Le général chez les polissons

    par Claude Wallaert 

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    Qu’est-ce qu’un chef ? 

    L’autre jour, j’ai eu très peur en découvrant que le général Pierre de Villiers avait accepté de paraître à l’émission « On n’est pas couché », pour présenter son nouveau livre Qu’est-ce qu’un chef ? édité chez Fayard. Qu’allait-il faire dans cette galère ? Sûrement, il allait subir les questions idiotes habituelles, des plaisanteries anti-troupières éculées et les ricanements énervés du polisson en chef, Laurent Ruquier, sans compter les applaudissements serviles du public sélectionné.

    Par sympathie pour le général, j’ai quand même regardé l’émission. Eh bien, j’ai très vite dû, et agréablement, faire in petto amende honorable. En effet, à ma grande surprise, les polissons se sont bien tenus ! Le chef a en effet ricané, mais gentiment, et il a dirigé l’émission en vrai professionnel, Christine Angot, qui exceptionnellement arborait un sourire aimable, posait de bonnes questions et écoutait les réponses avec attention ; et son comparse Charles Consigny, qui remplace avantageusement le sinistre Yann Moix depuis la rentrée, a été remarquable de pertinence et de courtoisie !

    images.jpgMais le plaisir que j’ai pris est surtout dû à la prestation de Pierre de Villiers qui, dans cette ambiance favorable, a pu donner la pleine mesure de son charisme, faire partager son immense expérience de chef et exprimer en toute liberté les solides convictions qui sont les siennes.

    J’utilise le mot « charisme », car quel a été le message de Pierre de Villiers ? Pendant près d’une heure il a parlé, tantôt avec le sourire, tantôt avec gravité, souvent avec passion, de choses croyais-je dénigrées ou pire encore ignorées aujourd’hui, telles que les notions d’ordre, de discipline, de cohésion, de sens du groupe… Il est vrai qu’il ne les séparait pas dans son discours des valeurs de confiance, de fraternité et de l’expression heureuse du respect infini des personnes, quelles qu’elles soient, qui est le sien. Il a su dire avec des mots simples combien il aime la jeunesse et convaincre de sa sincérité, montrant qu’il ne fait pas acception de personnes, car il voit d’abord en elles leur potentiel de don d’elles-mêmes. Il n’a pas employé le mot subsidiarité, mais son éloge de la confiance à accorder par le chef et de l’obéissance d’amitié relevait parfaitement de cette notion… d’essence chrétienne !

    Je crois aussi que ce qui a impressionné à juste titre son auditoire, c’est la présence d’un grand professionnel, dont personne ne doute de la loyauté et du désintéressement ; en effet, lorsque Villiers parle de la réalité du combat, des menaces qui pèsent sur nous, des conséquences humaines des sauts technologique tels que les cyber-attaques et l’apparition des drones sur le champ de bataille, personne ne songe à ergoter, tout le monde écoute.

    villiers-20170721 (1).jpgEnfin, l’auditoire a été visiblement touché par l’évocation du brusque départ du général au lendemain du 14 juillet 2017 : l’image rappelée de la haie d’honneur spontanée et silencieuse de deux cents militaires et civils, le saluant du regard à sa sortie du Centre de Coordination des Opérations après l’annonce de sa démission, a suscité une sincère émotion sur le plateau.

    Cette émission a eu le mérite de donner la parole à un homme généreux, passionné et en pleine possession de ses moyens, qui, après avoir accompli une brillante carrière, ne demande visiblement qu’à servir encore notre patrie : plaise à Dieu que cette compétence, cette disponibilité et cette chaleur humaine trouvent à s’employer au meilleur niveau !   

  • Vous avez dit « entendre » ?

     

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    « Il est décidément bien difficile à un Chef d’Etat élu de ne pas mentir à ses concitoyens.  »

    Il y a des mots, dans une période déterminée et dans des circonstances particulières, qui connaissent une fortune inopinée, une vogue dont ils n'avaient guère joui jusqu'alors. Du moins à ce degré. Nous voulons dire qu'on les emploie soudain à tort et â travers. À tout bout de champ. Au point que, pour qui réfléchit un tant soit peu, leur utilisation politique hors norme devient suspecte. Suspecte d'hypocrisie et de tactique. Les deux, comme il se doit... 

    En l'occurrence le mot dont nous parlons est un verbe. Le verbe entendre, lequel a de multiples sens qui s'étendent et glissent de l'un vers l'autre. Le premier sens tient simplement de l'ouïe, le second de la compréhension, le troisième, à la forme pronominale, de l'entente et même de l'accord. « Je vous entends » : en premier lieu avec mes oreilles, en second lieu avec mon intelligence, ce qui revient à dire « je vous comprends ». « Ils se sont bien entendus » signifie convergence et bonne intelligence ; mais au-delà, « ils se sont entendus » veut dire « ils se sont mis d'accord ». De même que celui qui dirait à quelqu'un d'autre « je vous ai écouté » peut très bien vouloir lui signifier qu'il a suivi ses conseils. De l'ouïe initiale, pure et simple, la langue passe ainsi à l'intelligence, la compréhension, le conseil, l'accord. 

    dbc05ca38ab91b399138dcd937b68ee1c48cb9a9.jpgAvez-vous remarqué que le verbe entendre n'a jamais été aussi prononcé que dans les trois ou quatre mois que nous venons de vivre ? Le président de la République « entendait » la révolte des Gilets jaunes qui, au moins dans leurs commencements, disaient à grand fracas et parfois à haut risque, la colère des Français. Mais le Premier ministre aussi a fini par les « entendre » lui aussi, malgré qu'il en ait très certainement, et les ministres, les porte-parole, les parlementaires et même les journalistes, trop heureux que le tohu-bohu de la rue leur rapporte cet audimat si nécessaire ... tout ce beau monde détesté des Gilets jaunes et de nombre de Français entendait. De façon répétitive et mécanique. Comme lorsqu'on a un tic. Qu'est-ce que cela pouvait bien vouloir dire qui ne fût pas du vent ? 

    L'entendement du Pouvoir, c'est à dire d'Emmanuel Macron,  se résolut à débloquer 10 milliards pour calmer l'émeute après les samedis où Paris avait vécu des heures de guerre civile, où l'on craignit pour la sécurité du Président à l'Elysée, où un ministre dut être discrètement exfiltré de son ministère en compagnie de ses collaborateurs ébahis, où l'effigie du Chef de l'État avait été promenée dans la ville, suspendue à des guillotines virtuelles. Etc. En haut lieu, on répétait incessamment que l'on « entendait ». 

    Sans-doute entendait-on surtout au sens de l'ouïe. Beaucoup moins au sens de la compréhension et pas du tout au sens de l'entente ou de l'accord.  

    Du haut de l'appareil d'État, à vrai dire, l'on avait eu peur, ce qui ne s'était plus vu depuis mai 68 et au-delà depuis mai 58. La crainte avait conduit à entendre à hauteur des 10 milliards de décembre. Mais de compréhension, entente ou empathie, point du tout.  

    http___o.aolcdn.com_hss_storage_midas_97e623f1ef9d42bfa1b146cc2798d5f8_206729355_Macron.JPGCela est si vrai qu'après avoir reconnu compréhensible et même légitime la colère des Gilets jaunes, l'on redevint critique sitôt que leur mouvement eut commencé à faiblir et le soutien des Français à s'effriter. Pour le discréditer, les casseurs, Blacks Blocs et Antifas, les racailles de banlieue, les pillards des cités avaient été laissés libres d'agresser, de casser et de piller. Les Gilets jaunes en porteraient la responsabilité... Les porte-parole et les médias - ce qui revient un peu au même - s'en sont chargés. Le ministre de l'Intérieur - si soucieux d'éviter tout amalgame aux musulmans vivant en France – n’a pas eu ce genre de délicatesse envers les Gilets jaunes. Il a usé contre eux de mauvais stratagèmes. Nécessité fait loi. 

    Qu'est-ce que tout cela signifie ? Sans-doute que lorsque les hautes autorités gouvernementales du régime qui est le nôtre commencent à nous répéter en boucle qu'ils nous entendent, il y a toutes raisons de penser qu'ils se moquent de nous sans vergogne. L’usage intensif et commode de ce verbe polysémique est fait pour tromper, enfumer, mentir. Ce n'est pas d'hier, mais il est décidément bien difficile à un Chef d’Etat élu de ne pas mentir à ses concitoyens.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (117 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ... 
    En deux mots, réflexion sur l'actualité
  • Mélenchon et Sylvie Goulard : parité oblige !

    Sylvie Goulard

     

    Mur-bleu gds.jpgNous allons nous plier, volontairement, et pour une fois seulement, à l'imbécile obsession de la parité : nous parlons donc aujourd'hui d'un homme et d'une femme, pour bien faire comme tout le monde, horresco referens...

    Finalement, ce sera probablement Mélenchon qui aura prononcé le meilleur commentaire sur la conférence de presse commune Macron-Poutine, à Versailles. A ceux qui reprochent à Poutine d'être un oligarque (on sait qu'il ne les aime guère) Mélenchon a fait remarquer - et ce n'est pas faux - que Macron est lui aussi un oligarque : regardez son entourage immédiat, dit-il, et deux ou trois de ses ministres, toutes personnes haut placées dans les administrations de grands groupes et/ou de secteurs « stratégiques », comme dit le jargon de commentateurs radio/télé. C'est assez bien vu : le nouveau président, qui veut « faire jeune », « faire nouveau », change surtout les apparences, par rapport aux deux désastreux quinquennats précédents. Pour ce qui est du « fond », on ne va pas tarder à s'apercevoir que les choses seront tout autres. Par exemple, comment faut-il interpréter cette sorte de menace à peine voilée sur la presse, à propos de l'affaire Ferrand ? Y aurait-il de l'apprenti-tyranneau, chez le sémillant ex-banquier ? Des velléités de Staline (aux petits pieds, quand même, n'exagérons rien) ?...

    Mais, s'il reste perspicace, avez-vous remarqué que Mélenchon a, de nouveau, changé ? Il est redevenu méchant. Tout le monde le sait, il a très mal pris sa défaite à la dernière présidentielle. Déjà, en 2012, il avait fait une vraie dépression ; là, c'est un peu pareil : sauf qu'il a la dépression agressive, comme d'autres ont le vin mauvais. Il se remet à vociférer, à insulter ; même ce pauvre Cazeneuve - pourtant bien terne, plus terne que lui, tu meurs ! - s'est fait traiter d'assassin. Et du coup, il sort de sa légendaire placidité, et porte plainte. Comme, d'ailleurs, le gendarme qui a lancé la grenade à l'origine du décès de Rémy Fraisse.

    Ne parlons même pas de Menucci, que Mélenchon est venu affronter dans sa circonscription pépère, au lieu d'aller croiser le fer avec Ravier, dans les quartiers Nord. Il est vrai que sa dernière défaite, humiliante, devant Marine Le Pen, à Hénin-Beaumont, où il avait été sorti dès le premier tour, et ses larmes en direct, à la télé, l'ont rendu prudent. Insoumis, oui, peut-être, puisque cela plaît « au peuple », mais plus trop téméraire !...

    Et Sylvie Goulard ? Pourquoi parler de Sylvie Goulard ? D'abord parce qu'il nous semble que c'est une erreur d'avoir changé Le Drian de ministère : il était très bon aux Armées, pourquoi l'en avoir « sorti » ? Et puis, qu'est-ce que c'est que cet intitulé grotesque : Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères ?

    Mais, bon : revenons à Sylvie Goulard. Elle est comme beaucoup de gens, elle parle trop. Qu'est-ce qui lui a pris de trouver malin de claironner un peu partout que, née Grassi, et ses quatre grands-parents étant italiens, elle ne se sentait pas française ? A force, à force, on a fini par l'entendre : le député Jacques Myard s'en est ému, lorsqu'il apprit que cette dame devenait ministre des Armées (« Sylvie Goulard me confiait dans notre parcours commun au ministère des Affaires étrangères : Je ne me sens pas française » ...). 

    La surprise de Jacques Myard - et le mot surprise est un euphémisme - nous paraît justifiée, et nous la partageons. Européiste fanatique, Sylvie Goulard fut « conseiller politique » de Romano Prodi, le président de la Commission européenne, et même présidente du « Mouvement européen-France «, une officine fédéraliste ! En somme, pour elle, la France semble bien n'être qu'une région, un land de l’Union européenne.

    C'est son droit de le penser, d'avoir cette conception de notre cher et vieux pays, et de militer pour elle. Après tout, il y a toujours un parti pro-étranger et anti-français en France, depuis les origines de notre Nation ; des Français qui ont pris parti pour le roi d'Angleterre ou pour le roi d’Espagne ; une autre fois, un petit roi Anglais fut sacré à Notre-Dame-de-Paris par le clergé parisien, « en uniforme et avec ses outils », comme dit Peppone dans un Don Camillo ; même la Sorbonne, au temps d'Henri IV, délia les Français du devoir d'obéissance au roi légitime ! Mais, nommer une des représentantes du parti de l'effacement de la France ministre des Armées, monsieur Macron, franchement, est-ce bien raisonnable ? 

  • Au cinéma : Léo, par Guilhem de Tarlé

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    A l’affiche : Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci,  un film irlandais d’animation de Jim Capobianco et Pierre-Luc Granjon.

    « Qu’est-ce qui est important ? L’art ou le droit à une alimentation saine et durable ? »… Fin janvier, deux militantes « Riposte alimentaire » ont ainsi aspergé avec de la soupe la vitrine blindée protégeant « La Joconde », suivies par deux autres, quelques jours après, qui se sont attaquées, à Lyon, au tableau « Le Printemps » de Claude Monet…
    En a-t-on beaucoup parlé ?

    Imaginez la réaction des politiques, des médias, des églises et autorités morales, si ces actes de vandalisme avaient été, à la veille de l’inscription de l’IVG dans la constitution,  le fait de militants dits d’ « extrême droite » ou d’ « ultra droite », avec le slogan « Qu’est-ce qui est important ? L’art ou sauver les enfants à naître ? ».
    On aurait lu et entendu partout le célèbre « Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver » prêté à Goering ou Goebbels ; on aurait déclaré « la République en danger » et crié au retour nauséabond du nazisme et de la bête immonde et brune ; on aurait organisé une grande manifestation nationale avec en tête le Président de la République, comme pour Carpentras mensongèrement attribué au Front National ; on aurait dissous sur le champ, en même temps que d’autres « groupuscules »,  le mouvement inscrit sur les maillots des coupables, et, enfin, les prisons n’auraient pas été trop pleines pour une comparution immédiate et une condamnation sans sursis.

    Mais il ne s’agissait que d’écolos, partie prenante de cet « arc républicain », que le Président – dit « de tous les Français » - théorise dans le quotidien communiste « L’Humanité » !

    Ce « deux poids, deux mesures » m’écœure et c’est peut-être pour honorer « La Joconde » et réparer l’affront fait à Léonard de Vinci – « panthéoniser » en quelque sorte cet étranger, puisque c’est à la mode – que j’ai tenu à aller voir le dessin animé de sa fabuleuse histoire.

    Sans doute les réalisateurs ont-ils voulu, eux aussi, à leur manière, rendre hommage à leur « héros » ?  Malheureusement, ils se sont surtout fait plaisir avec une œuvre  originale, parfois jolie, mais confuse et incompréhensible pour qui ne connaît rien d’autre, ou presque, de l’artiste, que « La Joconde ».

    Léonard de Vinci, un très grand peintre ? certainement, mais pas que… comme on dit…
    Un savant, un philosophe, un anatomiste, un ingénieur, un architecte…  ce que le dessin animé suggère sans l’enseigner…
    J’ai seulement découvert qu’il avait voulu construire « la cité idéale » à Romorantin, qui aurait été la capitale du Royaume…
    Malheureusement, sans aucune raison, les réalisateurs en profitent pour ridiculiser François Ier, alors que c’est ce grand roi qui a attiré ce génie dans notre pays, à Amboise, au Château du Clos Lucé, et que la France leur doit, à l’un et à l’autre, la Renaissance des Arts, des Lettres et des sciences.

    « France, Mère des arts, des armes et des lois »
                                                                      J. du Bellay, Les regrets (1558)

     

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  • Navigation sélective sur le Net et, d'abord, le fiasco irakien !

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    Sur l' "Etat islamique en Irak et au Levant" :

    1 : Sur TV5 Monde : http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Syrie-2014/p-27211-Syrie-Irak-qu-est-ce-que-l-Etat-islamique-en-Irak-et-au-Levant-.htm

    2. Sur Religioscope (entretien avec Olivier Moos) : http://religion.info/french/entretiens/article_617.shtml

    3 Sur le Blog de Jean-Dominique Merchet, Frédéric Pichon explique ce que représente  la Syrie, le rôle néfaste des Etats du Golfe, les erreusr des Occidentaux... : http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/syrie-joue-role-tres-particulier-dans-l-eschatologie-musulmane-13137

    4. Dans Valeurs actuelles : Dossier : Manuel Valls, l'homme qui fait "pschitt"... : http://www.valeursactuelles.com/valls-l%E2%80%99homme-qui-fait-pschitt

    5. Eric Zemmour va publier un nouvel essai (le 1er octobre) : Le suicide français, les 40 ans qui ont défait la France... :  http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20140603.OBS9269/eric-zemmour-et-le-suicide-francais.html

    6. Dans La Peovence (13 juin), Jean-Yves Le Drian en visite au Neuron, le futur Rafale : Scan.jpg

     

     

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgNos réflexions de cette semaine seront comme englobées dans une sorte de parenthèse, qu'ouvrira l'Editorial de Louis Joseph Delanglade, et que clôturera l'importante étude de Champsaur sur Le terrible 20ème siècle et les génocides. Tous les génocides sont-ils égaux ou certains sont-ils plus égaux que d’autres ?.

    Vous l'avez appris vendredi dernier : les Editoriaux de Louis-Joseph Delanglade, qui "ouvrent" notre semaine de réflexion et expriment notre position sur les sujets importants du moment sont depuis longtemps disponibles et consultables sur une Page spécifique. Il en est maintenant de même pour Champsaur : vous pouvez retrouver aisèment toutes ses chroniques sur la Page qui lui est consacrée, qui est déjà substantielle, et qui va s'enrichir, au fur et à mesure, de ses nouvelles études (comme, cette semaine, pour les génocides du XXème siècle) : "A l'international" ou "thématiques", les chroniques de Champsaur...

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    capture d'ecran blog.jpg= Mardi, nous présenterons quelques uns des liens (une infime partie...) "partagés" sur notre très dynamique Page Facebook Lafauterousseau Royaliste : ce mardi, on aura donc Christian Vanneste (sur "l'affaire" Leonarda), Antoine Litaise, du Collectif des Français contre la dictature fiscale, Prospectives Royalistes de l'Ouest (sur les raisons du désastre économique en Bretagne), Hélène Richard Favre (sur "Lampedusa..."), Philippe Delorme (sur le Mémorial Lustiger en Israël)... 

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    immigration dehors.jpg= Nul doute que "l'affaire Leonarda" occupera nos colonnes : nous ne sommes ni manichéens, ni idéologues, ni sectaires, et nous savons pertinemment qu'il y a des patriotes sincères "à gauche", et qu'il s'y trouve beaucoup de ces personnes que l'on appelle, familièrement, "des gens bien", et même "très bien"; une autre gauche, par contre, celle qui est purement idéologue, celle des bobos/gauchos/trotskos, s'est sottement laissé emporter par ses élans immigrationnistes et se retrouve à la fois en désaccord complet avec l'immense majorité de l'opinion publique, et en guerre civile avec elle-même : affaire à suivre, donc, et pain béni...

    Pour nous, l'affaire est claire : Une famille "irrégulière" - et menteuse... - expulsée, c'est très bien. Mais, pour toutes les autres, qu'est-ce qu'on attend ?...