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  • Indigénisme à l’université : vers un début de résistance ?, par Nicolas Gauthier.

    À peine évoquait-il le « séparatisme » dans un discours prononcé, vendredi dernier, aux Mureaux (Yvelines), que, déjà, l’intitulé du texte de loi censé le mettre en œuvre était modifié. Il s’agira donc désormais, plutôt que de lutter contre le « séparatisme » en question, de « renforcer les principes républicains », principes qu’évoquent généralement les politiciens quand ils n’ont plus rien à dire.

    6.pngMais Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, précise toutefois que « l’idée est bien de lutter contre le séparatisme principal, qu’est l’islam radical. […] Mais ce ne sera pas le seul objet du texte. » Que seront, alors, les autres « séparatismes » ? Celui des Corses et des Caldoches ? Des zadistes ou des sectateurs de la Terre plate ? L’histoire ne le dit pas.

    Il en existe pourtant un autre, de « séparatisme », évoqué du bout des lèvres par le président, celui de l’université, et son discours suscitant « une haine contre la République », soit cet « indigénisme qui tourne le dos à l’universalisme », dénoncé par le même Darmanin.

    Là, nous ne sommes pas exactement en ZEP mais dans ces temples du savoir que sont censés être Science Po, Normale Sup, la Sorbonne et autre École des hautes études en sciences sociales où les seuls enfants d’immigrés, hormis les fils de ministres, sont ceux qu’on voit à la télé.

    Si, dans les lycées des fameux « territoires perdus de la République », les professeurs baissent la tête devant certains de leurs élèves, à l’école des rejetons des CSP+, d’autres professeurs n’en mènent pas plus large. Néanmoins, la résistance paraît s’organiser, tel qu’en témoigne cette « riposte à bas bruit qui se met en place » évoquée par L’Opinion, ce mardi 6 septembre.

    Morceaux choisis : « Un curieux vocabulaire court les temples du savoir et de la liberté de pensée. On y parle de “guerre”, de “climat de terreur” et de “résistance”. Telle université “tient bon” quand telle autre “est tombée”. » Une remarque, en apparence anodine d’un professeur parisien, pourtant a priori solidement installé, met la puce à l’oreille : « “J’ai confiance dans mes réseaux, mes filières. Sinon, il faut faire très attention… Tout est vérolé, aujourd’hui.” L’adversaire ? La mouvance communautariste, décoloniale, indigéniste ou néo-féministe qui traverse tout l’enseignement supérieur. »

    Et c’est ainsi qu’une minorité d’élèves et de professeurs, minorité grandissante et de plus en plus agissante, décide des conférenciers qui sont les bienvenus et ceux qui ne le sont pas ; la philosophe Sylviane Agacinski, opposante à la , Alain Finkielkraut et même l’infortuné François Hollande en savent quelque chose.

    Pour ce faire, tous les moyens sont bons. La force physique, pour commencer. Mais également celle de ces réseaux sociaux pouvant entraîner la mort professionnelle des imprudent.e.s, tel qu’il convient d’écrire en ces lieux.

    Citée par le même quotidien, Monique Canto-Sperber, directrice de l’École normale supérieure de 2005 à 2012, affirme : « C’est un rapport de force. On ne gagne que si on résiste. Mais il faut savoir ce que signifie avoir contre soi cette mouvance très puissante. Cela a un coût social, cela peut détruire votre image. En face, vous avez des gens ultra-sectaires, persuadés d’avoir raison sur tout. »

    On notera que cette spécialiste de Platon est la seule à parler en son nom, la majeure partie de ses confrères préférant se réfugier dans l’anonymat. C’est dire l’ampleur du désastre et du terrorisme intellectuel régnant en des enceintes pourtant censées être celles du débat intellectuel et de la confrontation des idées.

    Entre les écoles salafistes et celles des élites de la République, grande est la tentation de se dire que l’école buissonnière a elle aussi ses charmes, le seul « séparatisme » consistant à y sécher les cours. D’ailleurs, vu ce qu’ils y apprennent, on ne saurait que trop conseiller aux enfants de faire de même.

     

    Nicolas Gauthier

    Journaliste, écrivain
     
  • Les familles royales : uniquement jet-set ? Réponse à Alain de Benoist, par François Marcilhac.

    Alain de Benoist le déclare de manière péremptoire dans un entretien sur Boulevard Voltaire : « Le Journal officiel des familles royales, désormais, c’est Closer, Gala ou Voici ! ». On y apprend que des membres de familles royales peuvent se livrer à des déclarations intempestives, voire à des pratiques qui ne sont pas toutes recommandables, aux côtés de la jet-set. Cela n’a rien d’un scoop — les soupers du Régent, au XVIIIe siècle, n’ajoutent rien à sa mémoire.

    françois marcilhac.jpgMais quid du spectacle peu reluisant donné par un président de la Ve République rejoignant en scooter sa maîtresse ? En France, au moins depuis Sarkozy, les « premières dames », qui n’existent pas officiellement, font tout autant la une des magazines people que les membres des familles royales. Bref, la « peopolisation » est un phénomène général : s’y arrêter n’a aucun intérêt.

    Malheureusement pour Alain de Benoist, ni les Espagnols, ni les Britanniques, ou encore les Belges, ni les Danois ou même les Australiens ne trouvent, comme lui, les débats sur la monarchie « surtout inutiles ». Avec dédain, Alain de Benoist parle du caractère symbolique des monarchies actuelles. C’est oublier que la force du symbole est de réunir, et de dépasser souvent, en autorité ce que le droit positif laisse de pouvoir au monarque. Aujourd’hui, si l’exil de Juan Carlos provoque un tel traumatisme chez les Espagnols, c’est qu’ils s’attendaient à une autre sortie de celui qui, en tant que roi, avait assuré la transition démocratique. Juan Carlos fut donc tout sauf un monarque d’opérette. Aussi, la question du régime, en Espagne, est-elle tout sauf « inutile ». Le regain de popularité que connaît Philippe VI est précisément dû au fait qu’il a su faire passer la dignité régalienne de sa fonction avant toute chose. Du reste, ni Podemos ni les indépendantistes catalans ne s’y trompent. Si la démarche républicaine des premiers relève du pavlovisme, les seconds ont appris à leurs dépens, au lendemain de leur mascarade référendaire de l’automne 2017, qu’ils avaient devant eux un monarque qui, dans le respect de la Constitution, n’abandonnerait pas un pouce de son auctoritas.

    En incarnant la nation, le monarque garantit son unité par-delà toutes les factions : où en serait la Belgique sans une monarchie qui est, par cela même, un objet de scandale aux yeux des séparatistes flamands ? Au Danemark, c’est la reine qui rappelle publiquement, face au défi de l’immigration, que les Danois ne sont prêts à aucune concession sur leur mode de vie. Et cette monarchie active qu’est le Liechtenstein ? Ce sont également vers leurs familles royales que Roumains ou Bulgares ont tourné leur regard, lorsqu’il s’est agi de recouvrer leur identité, au lendemain du communisme. Les membres des familles non régnantes n’hésitent pas à s’engager dans la vie de leur pays, qu’il s’agisse de l’, du Portugal, de l’Autriche, de la Serbie, du Monténégro ou encore de la Hongrie.

    En France, ajoute Alain de Benoist, il n’y aurait plus de « prétendant crédible ». Quand on pense au rôle qu’a joué, au plus haut niveau, l’actuel comte de dans la réconciliation, à Amboise, de la France et de l’Italie après que Macron eut perdu ses nerfs en rappelant notre ambassadeur à Rome !

    À l’heure où l’adjectif « républicain » sert à qualifier la tenue vestimentaire des ados et où, surtout, la « République » a fini par remplacer la France pour imposer à un peuple une société « inclusive » qui vise à le dissoudre, se gausser de la monarchie c’est faire la preuve d’un parti pris imprudent. Il n’y a pas de sens de l’Histoire. Alors que les Français ne croient plus en leurs institutions, le prince actuel se prépare : si nous le disons en toute indépendance, c’est qu’il le fait savoir lui-même et le prouve par ses interventions et son action. C’est le regretté Jean Raspail, référence d’Alain de Benoist, qui déclarait d’ailleurs, dans sa préface à la réédition de Le roi est mort, vive le roi ! : « Le roi est bien vivant : Jean d’Orléans, doué et prédestiné, dernier maillon solide. Il ne lâchera rien […] ayant considéré et accepté qu’il était incontestablement le roi. »

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • L’horreur à Conflans-Sainte-Honorine : toujours l’impuissance ?, par Philippe Bilger.

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    C’est bien le moins, que tout le pays soit uni le temps d’une indignation collective face à la décapitation, par un terroriste islamiste de 18 ans, d’un professeur d’histoire et de géographie dans un collège à .

    C’est bien le moins, que toute la France soit derrière ses professeurs – qu’elle ne traite pas assez correctement le reste du temps – face à ce crime abject.

    10.jpgC’est bien le moins, que le président de la République nous exhorte à la résistance, à l’unité et à la lutte contre l’obscurantisme.

    C’est bien le moins, que toute la classe politique, un court instant rassemblée dans un saisissement effrayé et une compassion authentique, s’incline émue, s’interroge pétrifiée.

    C’est bien le moins, que les citoyens et les médias soient accablés par la répétition d’horreurs, comme si celle de ce soir était la première alors qu’elle n’est que la continuation de ce que nous ne parvenons pas à vaincre. De nos deuils, recueillements, marches et hommages successifs.

    Il est inutile de se pencher sur les explications, les motivations, les modalités de l’enseignement scolaire, la liberté d’expression : on connaît tout cela et on ne l’a que trop fait.

    Il est inutile d’évoquer les quelques familles qui avaient protesté auprès de l’enseignant parce qu’il avait pris pour exemple de la laïcité et de la liberté de penser les caricatures de Mahomet et que, pourtant, il avait eu l’élégance de ne pas contraindre qui était choqué à assister au cours. Le début de la fin.

    Rien de ce qui s’est déroulé à Conflans-Sainte-Honorine n’est tombé sur la tête de notre démocratie par hasard, par inadvertance. Elle n’a pas été prise en traître, mais voulait-elle vraiment voir ce qui lui crevait les yeux ?

    Notre pays est si remarquable dans les constats d’après les tragédies qu’il ne songe même pas au fait qu’il aurait peut-être pu les éviter.

    Demain ou plus tard, on recommencera à s’apitoyer, à craindre l’amalgame, à refuser de nommer et de cibler l’ennemi, on recommencera à parler de guerre mais pour la forme, on aura honte de son énergie républicaine manifestée comme par mégarde, on entendra les partisans d’une démocratie molle, les défenseurs tonitruants de nos libertés pourtant pas attaquées, on retombera dans le cours d’une alternance entre crimes, effroi et volontarisme de discours, d’injonctions et d’humanisme.

    Je n’en peux plus, là où modestement je suis. Beaucoup n’en peuvent plus de devoir supporter une nation qui, à force de se laisser tuer, se laisse mourir.

    Si la République d’aujourd’hui, avec ses principes, ses services, sa vigilance, est incapable d’empêcher les atrocités terroristes de jeunes tueurs, il faudrait en changer. Trop faible pour ce qu’elle devrait avoir de continûment dur. Pas assez efficace pour se faire craindre de ceux qui aspirent à la mettre à bas.

    Qu’on nous épargne surtout les admonestations de ceux qui, inévitablement, viendront nous dire qu’en sauvant notre peau nationale par tous moyens, nous ferions le jeu de notre terrifiant adversaire. Il veut nous tuer, mais il ne faudrait surtout pas lui donner l’impression que nous serions prêts à lui résister, à le vaincre !

    L’effroi encore, l’effroi renouvelé, un professeur décapité, un Président qui parle bien, une France sous le choc.

    Mais toujours l’impuissance ?

     

    Philippe Bilger

    Magistrat honoraire et président de l'Institut de la parole
  • Conflans : des actes et non des discours !, par Christian Vanneste.

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    Le président de la République et le ministre de l’Education Nationale se sont rendus au collège où enseignait Samuel Paty, le professeur d’histoire qui a été égorgé et décapité pour avoir montré les caricatures du « prophète » à ses élèves dans un cours destiné à ouvrir les esprits des collégiens à la liberté d’expression. On dit que les assassins reviennent toujours sur les lieux du crime. L’auteur présumé de cet acte terroriste n’en a pas eu le temps puisqu’il a été abattu par des policiers à proximité du lieu où sa victime a été découverte. Quatre interpellations suivies de gardes à vue ont eu lieu, notamment parce qu’une photo atroce aurait été diffusée sur la « toile ».

    christian vanneste.jpgMais on peut se demander si les complices objectifs ne sont pas ailleurs, beaucoup plus haut dans notre société vermoulue. Certes, il est normal que les responsables de l’Etat se précipitent sur les lieux du crime, mais leurs appels à la fermeté et à l’unité de la nation devant le terrorisme islamiste donnent la nausée tant ils sentent le réchauffé ou le faisandé. L’assassin est un Tchetchène qu’il n’y a aucune raison d’accueillir en France parce que la France n’a aucun lien avec un pays membre de la Fédération de Russie, pénétré de longue date par le djihadisme. Le fanatisme religieux y trouve une tradition guerrière propice à former des recrues particulièrement dangereuses. Ceux qui ont fui la Russie en lutte contre le terrorisme islamiste, on les reçoit donc en France ?!? Beaucoup de Tchetchènes ont combattu dans les rangs de l’Etat islamique. Leur sens de la communauté animé par une identité singulière en fait des immigrés dont « l’intégration » semble très hypothétique. L’expédition punitive de bandes tchétchènes à Dijon au mois de Juin, semant le chaos dans la ville, était pourtant une alerte rouge sur la solidarité communautaire, sur le mépris de nos lois et sur la violence dont ces groupes sont capables. L’assassin de Conflans était connu des services de police… comme d’habitude ! Le Professeur avait été l’objet de menaces. Des parents musulmans avaient exercé des pressions sur le chef d’établissement pour qu’il cesse d’enseigner la liberté de penser et de s’exprimer. Son assassinat était donc possible, sinon prévisible. Devant cette passivité à répétition de l’Etat face à la menace islamiste, les sempiternels et péremptoires discours de matamore sur la fermeté sont ridicules sinon odieux de la part de ceux qui depuis longtemps ouvrent à n’importe qui les frontières de la France, de ceux qui encouragent une immigration excessive par leur laxisme et des aides sociales absurdes consenties aux étrangers, de ceux qui par des regroupements familiaux contraires au bon sens, favorisent le communautarisme et la fragmentation du pays.

    Hier le président opposait les individus libres et les citoyens solidaires. Aujourd’hui, il a été contraint à la synthèse en appelant les Français à être des citoyens libres. On touche là du doigt la contradiction mensongère du « en même temps ». Pour qu’il y ait des citoyens à la fois libres et solidaires, il faut qu’il y ait une communauté nationale forte et unie, non par la loi abstraite, dont à l’évidence on se moque dans certains quartiers, mais par une identité culturelle solide animée par le respect de l’autre propre au christianisme et par le goût de la liberté suscité par une éducation teintée d’occident. On ne peut y parvenir en favorisant le multiculturalisme et l’immigration massive qui conduisent au communautarisme. La France se veut un pays voué à la laïcité et à l’universalisme, patrie des droits de l’homme, et en continuant à affirmer ses grands principes, en leur nom même, elle développe sur son sol une population qui refuse la liberté de pensée, l’égalité des sexes, le choix de la religion, et l’humanisme. Lorsqu’on prétend barrer la route à la barbarie et à l’obscurantisme, il faut d’abord empêcher les barbares d’envahir le pays !

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Décapitation de Conflans : c'est le Système et ”sa” République idéologique qu'il faut chasser (1)...

    De tous temps, tous les pays du monde et toutes les sociétés ont produit leur "taux incompressible" de malades mentaux et fous furieux, d'assassins, voleurs, pervers et malhonnêtes etc... Jaunes, Blancs, Noirs, aucune Culture, aucune Nation n'a jamais échappé à la règle. Quel que soit le Régime politique d'un pays (république, monarchie, empire...) il y aura toujours et partout des scélérats.

    Par contre, il y a des doctrines, des écoles de pensée, des systèmes politiques, des religions... qui sont plus violentes que d'autres, et qui prônent même la violence dans leurs fondamentaux doctrinaux. C'est le cas de l'Islam et de... la Révolution française qui se rejoignent sur plusieurs points :

    les deux font commencer le monde avec elles : pour les musulmans, l'Histoire commence avec l'Hégire de Mahomet (le 16 juillet 622, jour de sa fuite vers La Mecque) : nous sommes donc en 1442, pour les musulmans, et non en 2020. De même, les terroristes révolutionnaires, après le succès de leur coup de force du 10 août 1792, datent les documents de "l'An I de la République", puis on aura "les soldats de l'An II" etc... Cette mascarade sera tellement ridicule et aura si peu de prise sur les réalités que Napoléon, pourtant continuateur et "sabre" de la Révolution, reviendra au calendrier chrétien le 9 septembre 1805... A la différence du calendrier musulman, toujours en vigueur, le calendrier républicain n'aura donc duré que... 13 ans !

     les deux sont animées d'une rage destructrice de tout ce qui les précède : les terroristes révolutionnaires français ont détruit (ou vendu/dispersé) le tiers du patrimoine national ! Jamais les vandales du Vème siècle n'ont commis autant de destructions... Et la télévision a rendu mondialement publiques les destructions par les fous de l'Islam des Bouddhas de Bâmiyân ou de la merveille qu'était la ville de Palmyre. Et c'est partout, dans le monde conquis par l'Islam, que sont détruites les églises chrétienne, tout ce qui ne s'inspire pas du Coran ou qui est interdit par lui...

     les deux sont totalitaires : Louis-Antoine de Saint Just proclame carrément que "Ce qui constitue une République, c'est la destruction totale de ce qui lui est opposé". Et l'Islam ne laisse d'autre choix aux peuples conquis qu'entre la conversion forcée, la mort ou l'exil. Une quatrième solution - mais c'est l'enfer sur terre - est la condition de "dhimmis", personne non musulmane tolérée en terre d'Islam, mais comme être "de seconde zone". Deux remarques, ici, sur l'Islam :

    1. Aucun pays sur terre ne s'est jamais converti librement, ne s'est jamais "donné" à l'Islam. Celui-ci a, toujours et partout, été apporté par le fer et le feu, par la contrainte et la force pure (Égypte, Syrie, Perse...)...

    2. A proprement parler, l'Islam n'est pas un totalitarisme, puisqu'il croit en Dieu, qu'il place au-dessus de tout. Mais il induit une société totalitaire, dans laquelle "tout" est régi par... le Coran. S'il n'est donc pas totalitaire, en théorie pure (mais, le monde est-il une théorie pure ?...) l'Islam est, bien pire que cela, totalitaire de fait, en ceci qu'il enferme ceux qui lui sont soumis dans un système où tout est réglé, et où ils n'ont qu'à obéir à ce système. 

     mais, plus fondamentalement, et essentiellement, les deux sont d'abord et avant tout anti-chrétiennes : c'est sur ce point que, secrètement, les deux terrorismes se rejoignent. Certes, Mahomet ne pouvait "prévoir" Robespierre, et Robespierre et ses complices en terrorisme n'ont jamais cherché à construire de mosquées ! Mais le combat qu'ils mènent l'un et l'autre (et tous leurs sectateurs avec eux) est bien le même : "Écrasons l'infâme". Mahomet comme Robespierre veulent éliminer Jésus-Christ. C'est aussi simple que cela...

    Après la énième horreur d'hier à Conflans (et avant les prochaines !... ) ce ne sont donc pas "les arabes" qu'il faut accuser, ni même l'ensemble des musulmans. À titre individuel, il y a - il y en a même beaucoup... - des musulmans sincères qui acceptent parfaitement le fait de vivre avec d'autres personnes, d'une autre religion, et d'obéir à d'autres lois, dans le pays où ils se trouvent, que celles inspirées par le Coran.

    Ce que l'on doit nommer comme responsable du terrorisme c'est une Religion dans ses fondements - l'Islam - et un Système politique - la République idéologique française, ou Nouvelle religion républicaine - qui l'a favorisé de fait et le favorise encore, croyant naïvement trouver un allié en lui dans son combat conter les racines chrétiennes de la France et de l'Europe...

    Un assassin a assassiné, et il a été tué : c'est une chose.

    Le fond du problème est ailleurs, d'une autre nature et d'une autre dimension...

    (à suivre...)

    lafautearousseau

  • Décapitation de Conflans : c'est le Système et ”sa” République idéologique qu'il faut chasser (2)...

    La France doit retrouver ses Racines, ses Traditions, tout ce qui est constitutif de son Être profond, depuis Clovis et avant Clovis, qui a pris en charge la Gaule et ce qui existait chez nous avant que notre pays ne devienne "la France".

    Pour cela, elle doit arracher cette tunique de Nessos qu'est la République idéologique - qui n'est pas la république - et qui, justement, s'est voulue, pensée et construite sans, en dehors et contre tout ce qui constitue la France traditionnelle...

    Et, pour mieux détruire ce qui persiste à subsister deux siècle après l'horreur révolutionnaire de 1789/1793, le Système a imaginé la hideuse alliance de l'Argent et de la Révolution, l'une et l'autre organisant une immigration massive et ininterrompue :

    - les forces de l'Argent, de l'Or, afin de gagner toujours plus d'argent en "se payant une armée d'immigrés sous-payés" (comme disait Raspail...);

    - les forces de la Révolution en remplaçant la Classe ouvrière, qui a disparu, par l'immigré, le nouveau prolétaire...

    Mais ce que ces insensés de l'Argent et de la Révolution n'avaient pas imaginé, parce qu'ils ne l'ont pas compris et ne pouvaient pas le comprendre, c'est que l'Islam leur échapperait parce qu'il est d'une autre nature que le christianisme. Une fois installé quelque part, l'Islam prend le pouvoir, change les règles du jeu, et s'impose comme seul pouvoir, agrégeant un pays supplémentaire à l'Oumma (communauté mondiales des croyants musulmans), et balayant les "idiots utiles" (comme disait Lénine) qui l'ont amené au pouvoir, croyant se servir de lui dans d'autres buts...

    Maintenant, une armée barbare d'invasion a été installée chez nous par le Système, depuis 1976 et les décrets Chirac de regroupement familial, imposés au Peuple non consulté.

    1. Il importe donc d'arrêter immédiatement toute immigration nouvelle (de toute façon insensée, au moment où, chaque jour des milliers de Français perdent leur emploi, tombent dans la précarité, la pauvreté, le chômage...

    2. Puis il importe de rendre à l'Afrique (puisque c'est de là que, très majoritairement, provient l'immigration, mais aussi à tous les autres pays dont sont issus les immigrés) la richesse que les néo-colonialistes du Système lui ont volée : ses hommes et ses femmes, ses forces vives. Le Système de la République idéologique vampirise en effet l'Afrique, il la pille, en la privant de ses forces vives, qu'il convient de lui restituer. Il agit comme ces colonialistes des siècles passés envers lesquels il n'a pas de mots trop durs, alors qu'il fait la même chose qu'eux, même si c'est sous une forme différente, évidemment...

    Ceci étant posé, qui est le plus facile, mais qui est le préalable indispensable, le plus dur restera à faire : trouver le moyen, le "comment" ?

    Et, là, cela va être une autre histoire !

    Le Système nous a mis dans une situation catastrophique, dont la seule certitude que l'on peut avoir concernant sa sortie, est qu'elle sera très certainement violente et douloureuse. Il faut s'y préparer...

    Maurras écrivit dans L'Action française, le 6 juillet 1912, un article intitulé L'Hospitalité (extrait) :

    "...Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie..."

    Et si, ce combat ultime, décisif, final, c'était pour... aujourd'hui ?

    Et si c'était... pour nous ?

    Les Vendéens ne chantaient-ils pas, fièrement : "Nous serons là !...

    lafautearousseau

  • Covid, salafisme et terrorisme : vers une France du désespoir, par Henri Feng.

    Le mois d’octobre 2020 aura été l’un des plus sombres de ces dernières années : quatre assassinats tuant, coup sur coup, un enseignant et des paroissiens, puis les multiples mesures sanitaires affectant l’économie du pays, du « couvre-feu » au reconfinement. Des symboles forts. Ainsi, le Français doit s’enfermer chez lui et attendre que les orages passent, tant épidémiques qu’islamiques.

    0000.jpegCar, du virus respiratoire au virus djihadiste, les protections auraient dû être identiques : des frontières (nationales et locales). Or, rien de tout cela puisqu’on entre ici comme dans un moulin, sans contrôle ni fiche de police.

    Seules les portes extérieures de l’espace Schengen viennent d’être fermées. Si peu de précautions dans la civilisation du « principe de précaution » : chez nous, quasiment pas de gel hydroalcoolique de janvier à mars, pas de masques en quantité avant mai. Bref, dans la (start-up) nation du « laisser faire », on ne sait plus rien faire, là où l’on célèbre l’économie virtuelle au détriment de l’économie réelle. Une honte ! Digne des pays les plus pauvres de la planète. Un exemple probant : à ce jour, les Philippines ne recensent que 7.000 décès à cause du Covid-19, un peuple du tiers-monde dont la démographie dépasse largement la nôtre, avec près de 107 millions d’habitants (!). Une honte qui va au-delà de la fracture qui s’est creusée entre les sociétés asiatiques et les sociétés occidentales. Autrement dit, le darwinisme a dissous les consciences, l’adaptation devenant finalement l’autre nom de la résignation, si ce n’est de la soumission.

    En France, le taux de positivité aux tests s’envole (plus de 20 %), avec un bilan humain faisant état de plus de 36.000 morts. En réalité, aucune mesure coercitive n’a endigué la pandémie, et ce, en dépit du panurgisme des élites mondialisées dans l’art de scléroser les corps et les esprits. Car, des salles de concert aux bars, rien n’aura échappé à l’œil suspect de l’ordre sanitaire. Voilà pourquoi beaucoup pensent vivre ce que Camus avait décrit dans La Peste. Soit, mais pensent-ils dire, à leur tour, « I can’t breathe » (« Je ne peux plus respirer ») ? De fait, l’hibernation sera toujours efficace, surtout contre la vie ! Et, paradoxalement, le confinement s’impose comme le libéralisme : moins il est efficace, plus il s’intensifie.

    Ne faisons, donc, plus rien comme les « hommes herbivores » (soushokukei danshi) générés par la société japonaise. Ou, satisfaire son estomac comme le torturer, tels sont les signes d’une décadence avancée. Clairement, nous voici dans la France du renoncement. « Dépourvu de sens métaphysique, l’homme ordinaire n’a pas conscience d’une entrée progressive dans la mort, bien qu’il n’échappe pas plus que les autres à un destin inexorable », avait écrit Cioran. Ô qu’il est beau, le progressisme ! Une terre d’églises saccagées, de cathédrales incendiées et d’« infidèles » humiliés ! Un vaisseau fantôme qui passe par pertes et profits notre inconscient athénien, spartiate, franc, breton et scandinave. Tragiquement, la France des écrans contre celle des glaives et des écus, celle de la force et de la ruse… Alors, à quand la France de l’espérance ? Sinon, les Gaulois de moins en moins « réfractaires » risquent de succomber au charme d’un hybride, à la fois roi et joker ; le rire étant logiquement une autre manière de pleurer.

    Henri Feng

    Docteur en histoire de la philosophie
     
  • LE PRIX NOËL DE L’AMOUR, par Guy Adain.

    Dans peu de temps nous célèbrerons Noël, quelques jours après, nous fêterons l’An Neuf 2021.Mais ne faut-il pas affirmer et réaffirmer que Noël célèbre la naissance de Jésus, et que le calendrier mondial se réfère à cet événement pour vivre en son temps !

    Deux mille vingt et une année que le Christ règne sur le Monde. Notre Terre entière vit à l’heure Chrétienne. Les Fidèles de notre Foi estimés à 2,4 milliards d’âmes en font la première Religion du Monde. Le rappel était nécessaire non ?

    La civilisation occidentale est Chrétienne, et pour l’heure, c’est elle qui prime et mène le Monde. L’on peut à juste titre estimer que le Monde est Chrétien !

     

    Le Diable et ses Séides en ragent !

    Dès le début de l’Histoire, ils ont tout essayé, sans succès, de tuer l’Enfant Jésus. (Massacre des Innocents). Puis la Crucifixion, mais la Mort ne pouvait pas triompher…

    Et aujourd’hui, critiquée, vilipendée, ostracisée, martyrisée, vouée aux Gémonies, l’on s’acharne à faire disparaître notre Religion ; en oubliant que c’est la Religion de la Résurrection !

    En France nous avons beaucoup fait pour l’éradiquer, en laïcisant le Pays, en transformant la France en République sans Foi, en décapitant Louis XVI et Marie Antoinette, notre Roi et notre Reine de France, piliers de la Foi, en séparant l’Église de l’État…

    Mais rien n’y fait, la Foi des Français reste vivace, et Noël reste la plus grande fête de Famille des Français. Les restrictions annoncées pour cause de pandémie nous désolent mais ne nous empêcheront pas de fêter Noël ! Pas de « ¡No pasarán! » pour le Père Noël !

     

    On nous attaque, on nous terrorise, on nous massacre :

    • Et alors ? Nous avons déjà tout connu !

    Les Romains, quand ils ne nous crucifiaient pas, nous donnaient à manger aux lions ! Et nos propres Républicains nous décapitaient déjà hardiment ; ou nous offraient un bain dans «  La Baignoire Nationale » (noyades de Nantes)…

    Chrétiens, Gens de France, n’ayez pas peur, quand nos adversaires n’ont plus que la vindicte aux lèvres et le couteau à la main, c’est qu’ils ne savent plus quoi dire ou faire !

    Nous sommes Enfants de Dieu, ils ne peuvent rien contre nous. Peut-être demain vont-ils encore se déchaîner ?

    Ils veulent tuer le Père Noël les ignares !

    Ils croyaient avoir tué Charlie ; les Charlots !

    Ils ne savent pas que le Père Noël n’existe pas (leurs parents ne leur ont pas dit ?)

    Hé oui, c’est dur d’être Français, c’est dur d’être Chrétien, il faut se forcer un peu pour nous comprendre et y arriver, mais quel bonheur d’y parvenir !

    Décernons donc le « Prix Noël de l’Amour » à un Père Noël qui n’existe pas (tous les grands enfants vous le diront), ils mettent d’ailleurs leurs souliers au pied du sapin et exultent de joie au petit matin de les voir remplis de cadeaux…

    Preuve du passage de celui qui n’existe pas ! Et qui mérite donc pour cette performance son « Prix Noël de l’Amour » ! Hé oui, c’est à n’y rien comprendre.

     

    Préparons-nous pour un Joyeux Noël !

     

    Dieu veuille que cette peste de virus passe au loin et laisse la magie de Noël nous combler. Que le temps de la Paix et de l’Amour s’installe dans nos coeurs et notre France.

     

    Dieu nous garde !

     

    Guy Adain

    06/11/2020

  • Et la démocratie, dans tout ça ?, par Christian Vanneste.

    L’année 2020 aura plongé la planète entière dans une confusion inouïe. On pourrait y voir la principale séquelle de la pandémie qui continue de sévir en Europe, notamment. Certains ne manqueraient pas d’y déceler l’effet délétère du “virus chinois”. Sans verser dans l’hypothèse du complot, force est cependant de constater les trois évolutions politiques majeures qui marquent notre époque, et qui sont à la fois accélérées par le covid et masquées par l’obsession médiatique qu’il a suscitée.

    christian vanneste.jpgSon rival qu’a constitué l’élection américaine permet d’ailleurs de confirmer le diagnostic : l’Occident et le modèle qu’il offrait au monde s’effondrent, la démocratie, loin d’être la fin de l’histoire éveille maintenant des doutes sur son avenir, le combat décisif entre le conservatisme et le progressisme est en train de se jouer.

    Les Etats-Unis ont donc élu leur Président. On peut voir dans cette élection le dernier sursaut de la démocratie. Les Américains n’ont jamais autant voté, mais jamais le déroulement de la campagne et du scrutin n’auront à ce point souligné la fragilité sinon le délabrement du système. Vue de France, une élection qui permet à un candidat de l’emporter avec moins de voix que son adversaire est déjà surprenante, mais une fois admise la légitimité du principe fédéral prééminent aussi pour le Sénat, le scénario mis en oeuvre outre-Atlantique est désastreux. Le Président élu a fait l’objet durant tout son mandat d’un rejet du système et de l’oligarchie qui le dirige, allant du travail de sape continu des démocrates à la désinformation haineuse et méprisante de la majorité des grands médias. Si son style n’a guère rehaussé la Présidence de l’Etat le plus puissant au monde, sa politique avait jusqu’à 2019, plutôt connu des succès. L’explosion du mouvement racialiste après la mort de George Floyd a révélé les tendances au déséquilibre de la société et de la mentalité américaine, que le parti démocrate a utilisées sans scrupule : dénigrement de la police, repentance exacerbée et exhibée, exploitation des identités minoritaires au risque de désagréger la nation. Cette arme avait le défaut de réveiller l’électorat de Trump par patriotisme et fierté nationale. C’est alors que la divine surprise du covid survint pour les démocrates : la frousse individualiste a terrassé le courage collectif, l’isolement sanitaire et la porosité du vote par correspondance ont sans doute triomphé de la “transparence” de l’isoloir. Qui croira encore dans le modèle démocratique américain une fois de plus déconsidéré entre grand spectacle et petits décomptes ? L’Amérique qui avait commencé le millénaire en puissance unique va descendre les marches du podium. La croissance démographique, économique et militaire des pays dominés par l’Occident durant les deux derniers siècles va inverser le rapport de forces. A l’intérieur même des vieilles démocraties, l’importance de l’immigration et l’affaiblissement du sentiment national chez les jeunes générations vont accentuer les tensions, voire provoquer des risques de dislocation. Le progressisme qui règne dans les prétendues élites accompagnera le processus.

    Ainsi la démocratie ne sera plus l’horizon ultime. Qu’est-ce en effet qu’une démocratie qui rejette le peuple, le démos qui la légitime au profit d’une masse d’individus, d’une collection de communautés ? Qu’est-ce qu’une démocratie qui limite les libertés, soit pour imposer comme des dogmes les préjugés minoritaires, religieux, sexuels, raciaux même lorsqu’ils sont contraires au bon sens et aux valeurs qui en sont le socle ? Qu’est-ce qu’une démocratie quand la peur prend le pouvoir et transforme les citoyens en moutons affolés ? Ce que l’inquiétude écologique avait manqué, la panique sanitaire le réalise : interdictions multipliées, vie sociale et contestations réduites, élections tronquées ou truquées, pensée unique légitimée par la menace. Qu’est-ce qu’une démocratie lorsque le démos qui la fonde n’est plus maître chez lui ? Soumis là-bas à l’Etat profond, ici à la technostructure européenne, il se voit contester son identité, son droit à l’identité, même. Seule une nation animée par une culture commune peut exprimer une volonté générale et donc être une démocratie. Plus on s’éloigne de la réalité nationale, plus on renforce la dictature molle de la technocratie. Plus on caresse l’illusion de trouver en celle-ci la compétence salutaire, plus on précipite les peuples dans la confusion et le désarroi. Les dernières crises l’ont montré. Celle qui vient sera pire.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Mali : le changement de paradigme s’impose, par Bernard Lugan.

    Dans le nord du Mali, j’écris depuis des années que le  problème n’est pas d’abord celui de l’islamisme, mais celui de l’irrédentisme touareg. Cette donnée de longue durée enracinée dans la nuit des temps se manifeste depuis 1962 à travers des résurgences périodiques[1]. Selon le rapport de force du moment, elle s’exprime sous divers drapeaux. Aujourd’hui, c’est sous celui de l’islamisme.

    bernard lugan.jpgLeurs conseillers ayant négligé de prendre en compte le poids de l’ethno-histoire, les dirigeants français ont défini une politique brumeuse confondant les effets et les causes. D’où l’impasse stratégique actuelle de laquelle il est d’autant plus difficile de nous extraire que les rapports de force locaux ont changé. En effet, ses « émirs » algériens  ayant été tués les-uns après les autres par Barkhane, Al-Qaïda-Aqmi n’est donc plus localement dirigée par des étrangers, mais par le Touareg Iyad ag Ghali. Or, et comme je l’avais également annoncé, ce dernier a fini par reprendre en main les diverses factions touareg un moment officiellement et artificiellement rivales. L’accueil personnel qu’il réserva à Kidal aux « jihadistes » récemment libérés a ainsi éloquemment montré que le nord du Mali est désormais sous son contrôle.

    C’est donc avec cette nouvelle réalité à l’esprit que doivent être analysées et comprises les déclarations en date du 14 octobre d’Aqmi et du GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), deux faux-nez d’Iyad ag Ghali, exigeant le départ de Barkhane à travers une rhétorique belliqueuse parlant de combattre les « croisés ». Or, il s’agit avant tout d’un nuage de fumée destiné à ne pas laisser le champ libre à l’EIGS (Etat islamique dans le Grand Sahara) affilié à Daech et dont le chef régional est Adnane Abou Walid al-Saharaoui, un Arabe marocain de la tribu des Réguibat. Cet ancien cadre du Polisario, accuse Iyad ag Ghali de trahison pour avoir privilégié la revendication touareg à travers la négociation avec Bamako et cela, aux dépens du califat transethnique devant engerber les actuels Etats sahéliens.

    A moins de choisir délibérément la voie de l’enlisement, ces récents changements vont donc contraindre les décideurs français à revoir très rapidement les missions de Barkhane. Faute de quoi, la guerre au nord va immanquablement se rallumer et nous devrons alors faire face à un front supplémentaire, celui des Touareg. De plus, comme la « légitimité » de notre intervention est devenue pour le moins « incertaine » depuis le coup d’Etat intervenu à Bamako au mois d’août dernier, il est donc temps de poser la question de notre stratégie régionale dans la BSS (Bande sahélo-saharienne).

    Trois zones sont à distinguer  qui méritent chacune un traitement particulier :

    - Dans le nord du Mali où, politiquement et militairement, nous n’avons rien à défendre, l’erreur serait de continuer à nous obstiner dans une analyse reposant sur l’artificiel slogan de la lutte contre le « terrorisme islamiste » et dont le seul résultat serait l’ouverture des hostilités avec les Touareg. Dans ces conditions, puisque l’Algérie considère le nord du Mali comme son arrière-cour, laissons ses services s’accommoder des « subtilités » politiques locales, ce qu’ils feront d’autant plus facilement qu’ils ne seront pas paralysés par les « vapeurs » humanitaires interdisant toute véritable action efficace sur le terrain…

    - La région des « trois frontières » présente un cas différent car elle est le verrou du Burkina Faso et plus au sud celui des pays du littoral, dont la Côte d’Ivoire, avec lesquels nous avons des accords. Notre effort doit donc y être concentré à travers l’appui donné aux armées du Niger et du Burkina Faso.

    - La région tchadienne au sens large, car l’on doit y inclure le Cameroun et la RCA, est une future grande zone de déstabilisation. C’est pourquoi elle doit être surveillée avec la plus grande attention. Un renforcement de notre présence militaire y est donc impératif.

    [1] Elles sont mises en évidence et développées dans mon livre Les guerres du Sahel des origines à nos jours.

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

  • On a trouvé les coupables : les réseaux sociaux !, par Gabrielle Cluzel.

    Ça y est, l’enquête est bouclée, on a trouvé les coupables : les réseaux sociaux ! Gabriel Attal l’a dit sur BFM TV : « Les réseaux sociaux ont une responsabilité, on doit arriver à mieux les encadrer. »

    Laetitia Avia, dont la loi a été retoquée par le Conseil constitutionnel, saute sur l’occasion, pour le marteler d’un ton revanchard (Le Parisien) : « Cette tragédie prouve que réguler les réseaux sociaux est nécessaire. »

    7.jpegChristophe Barbier surenchérit (BFM TV) et apporte des astuces pratiques imparables : « Il faut relancer la loi Avia […] que l’on peut remettre sur l’établi, en changeant s’il le faut la Constitution. Le texte peut passer très vite à l’Assemblée et au Sénat. On fait un congrès. Profitons, si j’ose dire, de cette tragédie pour faire une loi Avia validée constitutionnellement. » C’est vrai, pourquoi se gêner.

    Gérald Darmanin envisageait, ces jours derniers, de la même manière d’interdire les feux d’artifice, utilisés par les délinquants en tirs de mortier – et pourquoi pas, non plus, les frigos, autres armes de destination, que les policiers se prennent aussi régulièrement sur la tête en banlieue ? Les couteaux pourraient aussi tout à fait être retirés de la circulation. Un pays où il n’y aurait plus que des cuillères – l’inocuité des fourchettes n’étant pas parfaite – serait certainement beaucoup plus pacifique. Il suffirait que tout soit mixé. Après tout, avec le , c’est l’heure du dîner de tous les Français qui s’est alignée sur les EHPAD, pourquoi ne pas en faire autant avec le contenu des assiettes.

    Prétendre sauver la liberté d’expression – dont le professeur d’histoire supplicié de est devenu un symbole – en appelant de ses vœux une loi pour la limiter, c’est osé, mais ça se tentait, ils l’ont fait. Michel Audiard a, paraît-il, une théorie sur le sujet.

    Rappelons que, dans son inventaire initial des « idéologies haineuses », la loi Avia citait textuellement « l’islamophobie » – vous auriez cherché en vain, en revanche, la christianophobie. Laetitia Avia, sous le feu des critiques, avait finalement décidé de lui substituer le mot… « anti-musulman ». Mais vous n’y auriez pas trouvé pas celui d’antichrétien, cela va sans dire.

    Rappelons encore que a été accusé d’être islamophobe mais aussi anti-musulman : inviter les enfants susceptibles d’être choqués à sortir a été dénoncé par « certains » comme une forme de stigmatisation. Et c’est cette dénonciation qui l’a condamné.

    Bref, si l’on s’en tient aux critères et à la logique de la loi Avia, c’est Samuel Paty qui véhiculait une idéologie haineuse, pas ceux qui le livraient en pâture sur les réseaux sociaux et, ce faisant, le condamnaient à mort.

    On les voit venir. Au prétexte de lutter contre les islamistes, ce sont les lanceurs d’alerte qui vont être censurés. De la même façon, des écoles hors contrat au-dessus de tout soupçon – catholiques, juives, Montessori… – seront ensevelies sous les tracasseries administratives jusqu’à devoir définitivement fermer, tandis que les islamistes pourront tranquillement continuer de tisser leur toile hégémonique dans l’école publique… déjà, d’aucuns le découvrent avec stupeur, considérablement investie. Loin d’avoir réglé le problème de l’islamisme, on aura au contraire soigneusement étouffé les quelques foyers de résistance.

    Ils prétendent être Charlie mais préfèrent faire semblant de ne pas avoir entendu ces mots terribles, récents, de Philippe Val, ancien directeur de Charlie Hebdo, sur RTL : « Tout le monde nous a “lâchés”, les grands intellectuels, les journaux bien-pensants… parce qu’ils avaient peur ! Ils avaient pas peur des cathos intégristes […] mais ils avaient peur des musulmans intégristes. Donc, ils ont dit “Pourquoi on ne dit rien contre les musulmans intégristes” -… ben… euh… tiens, parce que c’est raciste ! »

    Lâcheurs et lâches, ils forment, en somme, la lâchosphère. Et ceux qu’ils nomment avec mépris fachosphère – dans Libé, il y a même une rubrique dédiée – sont l’œil de Caïn qui les poursuit sur les réseaux sociaux… ce qu’ils voudraient à toute force voir cesser. À chacun de juger quelle consonne est la plus infamante.

     

    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste
  • La France doit cesser d’être une passoire !, par Christian Vanneste.

    Depuis le début de cette année dominée par l’épidémie, des attentats islamistes ont eu lieu, d’autres furent déjoués, certains auteurs sont passés de la case “terrorisme” à celle de “maladie mentale”. Depuis le 25 Septembre et l’agression commise rue Nicolas-Appert près des anciens locaux de Charlie Hebdo, alors que se déroulait le procès des attentats de 2015, le rôle déterminant de l’islamisme dans les attentats que notre pays subit ne permet plus les faux semblants.

    christian vanneste.jpgLa France est bien la cible privilégiée du fanatisme musulman. Les caricatures du prophète ne sont qu’un prétexte pour exprimer une haine qui vise aussi bien la liberté d’expression que la religion chrétienne intimement liée à notre histoire quand l’islam n’y joue d’autre rôle que celui d’envahisseur ou d’allié occasionnel, dans tous les cas, d’élément étranger à notre culture. Il y a des musulmans en France, mais la France n’est pas un pays musulman. La France n’est pas un terrain vague où n’importe qui peut planter sa tente, imposer sa loi, répandre sa violence. La France est un pays généreux parce qu’elle est l’héritière de la raison grecque, du droit romain et de l’amour chrétien, qui ont façonné notre esprit, nos moeurs et nos lois, en un mot, notre identité. Les musulmans qui vivent dans notre pays viennent d’anciennes colonies. Beaucoup trouvent dans cette origine non la source d’un héritage commun, mais la justification d’un ressentiment, et l’obligation d’affirmer en France leur différence voire trop souvent leur hostilité, même lorsqu’ils ont des papiers français. Depuis de longues années, nos dirigeants ont refusé de voir la réalité : elle leur saute aujourd’hui à la gorge.

    La laïcité dont ils nous rebattent les oreilles est une illusion suicidaire qui instaure une neutralité à l’égard de deux religions qui ne peuvent être traitées de la même manière parce que, sous des apparences fallacieuses et des discours mensongers, elles sont en tous points opposées. Même pour un athée convaincu, les textes sont parlants : là où les Evangiles retracent la vie d’un martyr dont le message se résume dans le commandement “aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés”, le Coran est un appel à la conquête formulé par un chef de guerre qui ordonne de “tuer les “associateurs” partout où vous les trouvez”. Faut-il rappeler que les “associateurs” sont non seulement les polythéistes qui associent plusieurs dieux au Dieu principal, mais aussi les chrétiens dont le culte est voué à la Trinité, et qui vénèrent pour beaucoup, c’est le jour où le dire, tous les Saints ? Si les premiers attentats pouvaient être expliqués par le refus du blasphème, le dernier a frappé la religion catholique, et ce n’est pas la première fois. Que les réactions des pays musulmans soient différentes, véhémentes contre les caricatures et scandalisées par l’attaque d’une église, ne doit tromper personne : elles expriment la supériorité de la religion sur tout, elles trahissent la non-séparation du politique et du religieux, elles cherchent à faire oublier le traitement subi par la religion chrétienne en terre d’islam, l’interdiction absolue de la pratiquer par exemple en Arabie Saoudite. Cette absence de réciprocité, nos responsables veulent l’ignorer.

    Ceux-ci suivent au contraire avec un total aveuglement une politique migratoire laxiste dont les derniers attentats dénoncent la faiblesse criminelle. Les trois terroristes , le Pakistanais des anciens locaux de Charlie Hebdo, le Tchétchène de Conflans-Sainte-Honorine, le Tunisien de Nice n’auraient jamais du être en liberté en France. Le premier, entré il y a trois ans en France, comme mineur non accompagné, avait menti sur son âge. Le second avait bénéficié de l’appel favorable de ses parents auprès de la Cour Nationale du Droit d’Asile après un refus justifié de l’OFPRA. Le troisième a profité du relâchement actuel de l’Italie, après le départ de Salvini, pour pénétrer en France après son arrivée à Lampedusa. La “générosité” aveugle et suicidaire de notre politique d’immigration, l’insuffisance des contrôles à la frontière, l’absence de solidarité européenne, les faiblesses de la justice, et la retenue de la police ont fait de notre pays une passoire. Le premier ennemi à vaincre est en nous-mêmes : c’est l’idéologie qui nous pousse à sacrifier les droits réels des citoyens français au profit des droits formels d’étrangers qui ne se contentent pas d’une présence illégale ou hostile, mais veulent maintenant imposer leur loi. Une révision drastique des conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France, y compris pour l’asile, et une réforme restrictive de la nationalité française, pour l’accès à celle-ci et pour la pluri-nationalité, sont indispensables. Il y va de la dignité et de la sûreté de notre pays. Il faut que cesse le mensonge des politiciens qui prétendent qu’il n’y a pas de culture française. Il est temps d’appeler le peuple français à un sursaut de fierté nationale. La France doit cesser d’être une passoire. La nation française doit préserver son identité culturelle.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Après le drame de Nice, par Gérard Leclerc.

    Basilique Notre-Dame de l’Assomption, Nice.

    © Romain Sartorio / CC by-sa

    Le drame effroyable qui s’est produit à la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice suscite en nous des sentiments d’effroi et de colère. De compassion aussi. Comment ne pas garder en soi ces trois chrétiens assassinés dans ce sanctuaire cher aux Niçois. Cette vieille dame en prière, ce sacristain si disponible, cette mère de famille qui meurt en disant son amour des siens. Ils seront gravés dans notre mémoire.

    gerard leclerc.jpgLeur mort s’inscrit en nous avec une acuité qui nous oblige à réfléchir le plus profondément possible à ce mal qui s’est attaqué à nous, à la substance de notre nation, depuis plusieurs années. Et ce n’est pas parce que nous portons en nous ce désir de fraternité universelle exprimé par le pape dans sa récente encyclique que nous avons à éluder la question massive qui nous est posée. Oui, l’islamisme constitue un danger redoutable non seulement à l’échelle de notre pays mais à celle du monde. Oui, nous avons à nous en protéger. Et nous-mêmes chrétiens, avons le devoir de nous armer contre sa menace.

    Trois chrétiens assassinés à Nice, c’est une abomination que l’on se doit de dénoncer. L’évêque du lieu les porte sur sa conscience, non comme coupable mais comme pasteur responsable de ses fidèles. Et il se doit de dénoncer les coupables, exiger des pouvoirs publics que non seulement les églises soient protégées, mais que le mal lui-même soit éradiqué après qu’il ait été identifié. Chacun agit, évidemment, selon son ordre. Celui des évêques n’est pas celui des politiques. Mais les évêques ont un point de vue particulier sur la pathologie qui est à l’origine du terrorisme. Ils sont à même de donner leur expertise sur son caractère religieux. Certes, il existe une retenue du côté de notre Église, dont beaucoup de responsables craignent que la vindicte n’atteigne les musulmans à travers une remise en cause de l’islam. Mais ce n’est pas rendre service aux intéressés, dont beaucoup sont désireux d’échapper au fondamentalisme, que de faire silence sur ce qui est au cœur de la menace actuelle. Dans son dialogue fameux avec le philosophe Jürgen Habermas, le cardinal Ratzinger n’avait pas hésité à affirmer : « Il y a des pathologies extrêmement dangereuses dans les religions. Elles rendent nécessaires de considérer la lumière divine de la raison comme une sorte d’organe de contrôle permanent de purification et de régulation [1]. »

    Les chrétiens n’ont pas échappé à certaines périodes de l’histoire à ces pathologies, notamment lors des guerres de religion au XVIe siècle. Les massacres de la Saint-Barthélémy constituent la manifestation de cette pathologie, qui ne n’explique pas seulement pour des raisons psychologiques. C’est parce que la relation de la conscience au Dieu vivant et vrai s’est trouvé déréglée que l’abomination du meurtre au nom de Dieu a été rendue possible. Le frère Adrien Candiard a opéré à ce sujet une élucidation théologique qui devrait être utile à tous : « Le problème, avec Dieu, c’est qu’on ne peut pas le maîtriser ni l’utiliser ; s’il est le vrai Dieu, le Dieu vivant, on ne peut s’en saisir pour en faire un instrument de pouvoir [2]. »

    L’élucidation propre à un théologien catholique peut être profitable à tous dans le cadre d’un dialogue interreligieux, et c’est d’autant plus nécessaire qu’en cette matière ce qu’on appelle la laïcité n’est d’aucun secours. Tout simplement, parce que, par principe, celle-ci est hors-jeu par rapport à tout message proprement religieux. Elle n’intervient que pour réguler pratiquement les relations des familles religieuses avec l’État.

    Il n’en reste pas moins que l’islamisme, avec ses inclinations terroristes, est du ressort de la puissance publique, qui doit déterminer tous les facteurs propres à nous garantir de ses menaces. La loi qui doit parer au séparatisme a pour vocation de s’attaquer aux ravages des quartiers perdus de la République mais on ne peut éluder non plus les problèmes posés par une émigration incontrôlée, même s’ils ne peuvent être maîtrisés en dehors d’une négociation internationale.

    Quoi qu’il en soit, le drame de Nice se doit d’être envisagé sans faux-fuyants, aussi bien à l’échelle de l’État que de notre propre Église.

     

    [1Jürgen Habermas, Joseph Ratzinger, Raison et religion. La dialectique de la sécularisation, Salvator.

    [2Adrien Candiard, Du fanatisme. Quand la religion est malade, Éditions du Cerf.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • « Your Majesty, Commander Bond is dead ! », par Frédéric de Natal.

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    « J’étais très nerveux à l’idée de la rencontrer mais la reine a été vraiment très agréable ». Premier James Bond de l’histoire du cinéma hollywoodien, l’acteur Sean Connery est décédé à l’âge de 90 ans. Fidèle sujet de Sa Majesté sur grand écran, l’acteur mondialement connu était aussi un indépendantiste écossais qui avait été anobli par la reine Elizabeth II.

    «On ne vit que deux fois ». Doté d’une filmographie impressionnante, Sean Connery, le plus francophile des acteurs britanniques est décédé aujourd’hui à 90 ans. C’est en 1967 que la reine Elizabeth II rencontre pour la première ce monstre, emblème ce que cette époque avait de plus de viril sur grand écran. Choisi pour incarner James Bond, un agent secret sorti tout droit de l’imagination Ian Flemming, lui-même ancien espion, cet séducteur invétéré va interpréter son rôle avec brio sept fois de suite. Bien que l’auteur avait émis des réserves sur ce choix de Sean Connery, le jugeant « trop musclé et écossais ». Une origine que l’acteur revendiquait pleinement et qui s’était fait le chantre du combat pour l’indépendance écossaise en militant et en soutenant financierèrement le Parti national écossais (SNP) jusqu'en 2001. Lequel lui a rendu un hommage appuyé comme les premiers ministres Nicola Sturgeon qui a déclaré que « l’Ecosse avait perdu un de ses meilleurs fils) ou Alex Salmond qui a écrit sur son compte Twitter que ce « patriote était l’un des plus extraordinaire représentant de l’Ecosse ».

    Peu rancunière, la reine Elizabeth II lui avait remis le 5 juillet 2000, les insignes de3.jpg chevalier (Knight bachelor) au cours d’une cérémonie, organisée au Palais de Holyrood, et à laquelle cet highlander était apparu vêtu de toutes les regalia traditionnelles écossaises. Agenouillé devant la souveraine, Elizabeth II lui avait touché légèrement les épaules avec une épée. Sean Connery s'était levé et s'était incliné alors afin que la reine Elizabeth II lui passe autour de son cou, un ruban portant sa médaille. Un honneur qui avait été pourtant refusé à l’acteur oscarisé par deux fois, en 1997 et 1998, en raison de ses opinions politiques Interrogé par la presse qui souhaitait connaître son avis sur la « Queen », Sir Sean Connery avait déclaré sobrement : « J’étais très nerveux à l’idée de la rencontrer mais la reine a été vraiment très agréable ».

    4.jpgPersonnage incontournable de la littérature britannique, connu sous son matricule 007 et pour son célèbre « martini au shaker mais pas à la cuillère », James Bond est l’archétype même du patriotisme à l’anglaise, un vestige indéboulonnable de l’empire prêt à servir son pays en toute occasion . Un symbole auquel a rendu hommage à de nombreuses reprises la famille royale des Windsor, recevant un a un tous les acteurs qui ont endossé le rôle de l’agent « Au service secret de Sa Majesté ». jusqu'à encore récemment où des rumeurs affirmant que le prince Charles de Galles apparaîtrait dans un caméo ont fortement circulé.  « Farewell Commander Bond »  (Adieu Commander Bond) a dû penser la reine d’Angleterre en apprenant le décès de cette icône du cinéma. Une souveraine qui avait été vue aux côtés de Daniel Graig, dernier James Bond en date, jouant, son propre rôle au cours d’un court métrage en 2012 pour les jeux olympiques de Londres. Un véritable buzz pour la monarchie britannique fière de ses héros.

    Copyright@Frederic de Natal

    Source : https://www.monarchiesetdynastiesdumonde.com/

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : La Prière.

    2.jpg

     

     

    A la télévision : La Prière, un drame de Cédric Kahn, avec Anthony Bajon (Thomas), Louise Grinberg (Sybille), Hanna Schygulla (Sœur Myriam).

    Ce soir, 11  novembre, à 20H550 sur Arte

    guilhem de tarlé.jpgSans doute La Scène incongrue de Thomas et Sybille était-elle le prix à payer pour la distribution de ce film, sans laquelle on pourrait dire de cet opus qu' il est tout simplement, intrinsèquement, prière.
    Durant 1h50 les spectateurs communient dans une action  de grâce, un Deo gratias , pour ces communautés - et il en est une semblable ici en Berry  - qui accueillent et qui soignent par la prière et par le Travail (ora et labora selon la règle Bénédictine) ces garçons et ces filles que la drogue voulait détruire.
    Un véritable documentaire, dont la réalisation a pourtant été dénoncée (si la note que j'ai sous les yeux n'est pas une fake news) par la communauté du Cenacolo selon laquelle "l'intuition du film (aurait) germé dans le cœur du réalisateur lors d’une visite de (leur) maison de Lourdes".

    Alors pourquoi un tel reniement ? Peut-être à cause des gifles de Sœur Myriam... Plus sérieusement sans doute parce que cette fiction dévoile la fragilité de ces résurrections : est-on bien sûr que Thomas ne retombera pas ?

    Malgré le Chant de l'Espérance

    Il me dit "reprends courage,
    L'espérance est un trésor,
    Même le plus noir nuage
    A toujours sa frange d'or".

    Malgré la prière, ce film n'est-il pas profondément pessimiste ?
    Les garçons et les filles qui racontent leurs histoires restent enfermés dans la communauté. Ceux qui ont cru pouvoir en sortir  y sont retournés  bien vite, y retrouver sa protection.

    Le film pèche par l'absence de preuves de succès, d'hommes et de femmes qui reviendraient plusieurs années après, témoigner de ce qu'ils sont devenus, comment ils ont réussi leur vie.

    Finalement est-ce la prière qui sauve ou la vie en communauté ?

     

    Je te demande pardon, Seigneur, pour mon manque de foi.

     

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus d’une centaine d’autres sur mon blog Je ciné mate.

       Pour mémoire :                                                                                   

    Appréciations

    Titre

    Scènes violentes ou scabreuses

    Date

    Art et Essai

    Distributeur

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    La Prière

    oui

    12/04/2018

    oui

    Le Pacte

    Une excellente soirée

    Croc-Blanc

    non

    28/02/2018

    Non

    Wild Bunch

    Un très bon film

    Le Roi danse

    oui

    10/04/2018

    non

     

    Un bon film

    Le Collier rouge

    noni

    04/04/2018

    non

    Apollo films

    Peut-être faut-il le revoir ?